Collaboration

Published on February 2017 | Categories: Documents | Downloads: 49 | Comments: 0 | Views: 647
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Introduction : pourquoi collaborer ?
L’élaboration d’innovations et de nouvelles organisations est rarement un travail
solitaire. Les innovations et les créations d’entreprise réussies résultent généralement de
collaborations fructueuses. Ces collaborations peuvent prendre plusieurs formes : entre une
organisation et ses clients, entre des grandes entreprises et des petites start-up, voire entre des
entreprises privées et des entrepreneurs sociaux.
I / Entrepreneuriat et collaboration : quelle relation ?
A/ Origine de la relation entre l’entrepreneuriat et la collaboration :
La relation entre les deux notions part de la relation initiale existant entre le concept
d’entrepreneuriat et le concept d’innovation.
Les grandes firmes fournissent toujours des efforts à la recherche et développement, ce
qui aboutit en fin à l’apparition d’une idée concernant un nouveau produit à émettre, ou un
nouveau besoin à stimuler et à satisfaire, c’est ce qu’on appelle ‘innovation’.
Etant difficile à contrôler par une entreprise déjà mature, cette innovation peut
présenter des spécificités qui menaceront peut être la continuité d’exercice de la firme mère,
ou qui pourront déstabiliser ses cycles de fonctionnement. On opte alors à la création d’une
nouvelle entreprise qui se focalisera sur le nouveau thème.
L’action entrepreneuriale peut également émaner d’un nouveau venu sur le marché, et
non pas forcément par quelqu’un qui y opère d’avance.

**
B/ Convergence chronologique entre l’entrepreneuriat et la collaboration :
La collaboration intervient comme facteur d’assistance dans les quatres phases de
développement entrepreneurial :


Le démarrage : L’élément décisif pour la survie et la croissance de l’entreprise
consiste au financement. Le recours aux prêts, que ça soit des petits crédit ou
d’emprunts auprès d’établissement spécialisés finit dans la plupart des cas par la
faillite. La solution collaborative ici est représentée par les sociétés des « capitalrisque », qui deviennent des acteurs actives à l’entreprise, et lui font bénéficier non

seulement de fonds offerts, mais aussi de leur expérience. Qui fera l’élément clé du
succès à la deuxième phase.


La croissance : comme déjà évoqué, le point important durant cette phase est d’avoir
un bon managers à la tête de sa nouvelle entreprise, afin d’y assurer la continuité. En
effet, de plus l’activité de la nouvelle entreprise augmente, les difficultés augmentent
aussi, l’entrepreneur se trouve alors en nécessité de collaborer avec un dit ‘manager’
expérimenté pour gagner les défis et survivre à la concurrence.



La maturité : À ce stade, le défi pour l’entrepreneur est de retenir sa position déjà
acquise et son engagement vis-à-vis du modèle économique de départ afin de trouver
de nouveaux relais de croissance. Il doit alors adopter ce qu’on appelle
« l’intrapreneuriat », c’est-à-dire la génération de nouveaux projets, qui sont souvent
des projets dérivés au projet de départ. Cela prend souvent la forme de
diversifications, la collaboration devient à ce stade interne, c'est-à-dire à l’intérieur de
l’entreprise elle-même.



Le déclin : c’est dernière phase du cycle de vie de l’entreprise, la collaboration se fait
au niveau de l’entrepreneur et son entité de salariés, et entre lui et sont successeur à la
propriété de l’affaire, qui est souvent le marché de capitaux, qui se marque par une
introduction en bourse de l’entreprise. Etant une phase de sortie de l’entrepreneur, le
rôle de la collaboration à faciliter le déroulement des choses reste un peu facultatif, du
fait que cette phase n’est pas d’une importance lucrative qui poussera l’entrepreneur à
fournir davantage d’efforts.

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II/ La notion de ‘l’innovation ouverte’ : une forme de la collaboration entrepreneuriale :
Définition :
L’idée courante, c’est qu’un entrepreneur découvre une idée ou un concept nouveau, et
se met à le mettre en existence sans l’aide de personne. Mais, ce n’est pas toujours le cas, la
majorité des fameux entrepreneurs qui ont monté leurs propres projets, étaient employés dans
des sociétés qui leur ont inspiré l’idée, et leur ont facilité la mission en leur offrant à la fois
l’opportunité d’acquérir une expérience au cours de leur période d’exercice avec elles, et en
leur constituant des terrains d’exercices de démarrages, tels que l’usage des laboratoires, et
des outils et matériels des sociétés par certains de leur employés, qui sont de futurs
entrepreneurs, par exemple pour au moins prouver la validité théorique de l’idée nouvelle
adoptée.

Ce genre d’entrepreneuriat implique alors une collaboration étroite avec de grandes
entreprises, où les entrepreneurs doivent décider comment exploiter leur réseau de relations,
en particulier au sein des organisations capables de développer des innovations majeures.
Certaines de ces grandes entreprises se sont rendues compte de cette aspect d’entrepreneuriat,
et ont décidé de faire bénéficier davantage, ces nouveaux chercheurs, et de bénéficier elles
même de leurs idées et leur efforts. C’est ce qui est appelé « l’Innovation Ouverte ».

**
Types
Dans le cadre de l’innovation ouverte, deux formes sont à signaler :
-

Les fonds captifs : C’est à dire des fonds d’investissement internes qui
prennent des participations dans des projets montés par leur propre personnel,
afin de se prémunir contre des innovations menaçantes ou dans le but de
générer des opportunités de croissance future. Ces entreprises sont ainsi
exposées à une plus grande variété d’idées nouvelles. De leur côté, les
entrepreneurs ont accès à du capital, mais également aux connaissances, aux
autres types de ressources disponibles et aux réseaux relationnels d’une
grande entreprise.

-

Les écosystèmes : Ce sont de grandes entreprises qui entretiennent un
écosystème d’entreprises plus petites : tisser une multitude d’alliances, qui
peuvent être en centaines, voire en milliers, la plupart d’entre elles avec des
entreprises de petite taille. Ces écosystèmes sont des communautés de
fournisseurs, d’agents, de distributeurs, de franchisés, d’entrepreneurs et de
fabricants de produits ou services complémentaires. Ainsi, une grande firme
peut créer un écosystème autour de l’un de ses produits, rassemblant plus de
petites entreprises qui fabriquent des accessoires et des périphériques. En
constituant un écosystème, les grandes entreprises bénéficient d’un niveau de
satisfaction plus élevé de leurs clients, heureux de trouver des produits
compatibles. Pour leur part, les membres de l’écosystème peuvent profiter
d’un marché vaste et lucratif. Pour autant, les grandes entreprises doivent
veiller à gérer leur écosystème pour qu’il continue à évoluer dans leur intérêt:
il s’agit pour elles d’établir et surtout de régulièrement mettre à jour une
plate-forme technologique sur laquelle l’écosystème peut croître et prospérer.

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II/ L’entrepreneuriat social :
L’entrepreneuriat ne concerne pas que le secteur privé. La sphère publique est elle
aussi l’objet d’un nombre croissant de projets qui impliquent une approche entrepreneuriale.
De même, la notion l’entrepreneuriat social a connu récemment un remarquable essor.
L’entrepreneuriat social désigne la création d’organisations non lucratives qui mobilisent des
idées et des ressources dans le but de résoudre des problèmes sociaux. L’entrepreneuriat social
couvre ainsi un large spectre d’activités, du micro-crédit accordé aux paysans à la création
d’emplois locaux par des coopératives…
Généralement les entrepreneurs sociaux sont confrontés à trois choix principaux :


La mission sociale : Pour les entrepreneurs sociaux, la mission sociale est
fondamentale, dans la mesure où elle vise l’intérêt commun, qui souvent local à un
espace géographique déterminé et sans finalités lucratives.



La forme organisationnelle : Ça se rapporte particulièrement à la forme
organisationnelle, aux statuts et mentions légales et aux niveaux hiérarchiques que
prendra l’entreprise sociale, variantes qui auront une influence sur le mode de
fonctionnement et de prise de décision au sein de ces entreprises.



Le modèle économique : Comme tous les autres entrepreneurs, les entrepreneurs
sociaux doivent concevoir un modèle économique efficient, assurant une récompense
aux efforts fournis. Aussi, Les entrepreneurs sociaux, doivent généralement tisser des
relations avec de grandes entreprises privées. Dans cette optique, les grandes
entreprises devraient élaborer leurs stratégies en prenant en compte l’entrepreneuriat
social, qui ne doit pas être uniquement considéré comme une activité caritative
destinée à se donner bonne conscience.

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