Le Train Bleu : tout le programme

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Le dossier presse complet pour ne rien rater de la balade en bleu !

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Content

Dossier de presse

SOMMAIRE


p.2
Le Train bleu, présentation de l’événement


Présentation des spectacles
p.4

Igor Hagard, un sacre ferroviaire - Pierre Sauvageot, Lieux publics & Cie

p.8

Bien sûr, les choses tournent mal - Kubilai Khan Investigations

p.12

L’homme qui rit - d’après Victor Hugo - Collectif 8

p.16

La nuit tombe, Naples s’éveille - Mauro Gioia

p.18

Circo Equestre Sgueglia - Alfredo Arias / de Raffaelle Viviani / Teatro Stabile di Napoli

p.20

Usually beauty fails - Frédérick Gravel - Montréal / Québec

p.24

Vuelo - Compagnie Piccola velocità

p.26

300 EL x 50 EL x 30 EL - FC Bergman

p.28 Lectures et buffet à Niolon - ERAC

CONTACTS COMMUNICATION
Merci, pour chaque spectacle, de vous adresser au théâtre qui l’a programmé :

Igor Hagard / 300 EL x 50 EL x 30 EL
La Criée - Béatrice Duprat - [email protected] - 04 96 17 80 34
Bien sûr, les choses tournent mal / La nuit tombe, Naples s’éveille / Usually beauty fails
Les Salins - Alexandra Corkish - [email protected] - 04 42 49 02 08
L’homme qui rit
Théâtre Le sémaphore - Anthéa Santoru - [email protected] - 04 42 06 71 74
Circo equestre Sgueglia
Théâtre de l’Olivier - Sabine Canonica - [email protected] - 04 42 55 86 08
Vuelo
Théâtre de Fos - Céline Girard - [email protected] - 04 42 11 36 23

Venez fêter le printemps à bord du train touristique de la Côte Bleue, l’une des plus
belles lignes de notre territoire ! Elle longe la Méditerranée, emprunte des viaducs et
des tunnels, et surplombe la mer à travers la Chaîne de l’Estaque. Elle est le lien entre
nos villes, nos théâtres et les habitants.
Proposé par Les Salins - Martigues / La Criée - Marseille / Le Sémaphore - Port-de-Bouc
/ Le Théâtre de l’Olivier - Istres, Le Théâtre de Fos et Scènes et Cinés Ouest Provence,
ce week-end artistique itinérant intitulé LE TRAIN BLEU vous emmènera d’une ville à
l’autre : de Martigues à Port-de-Bouc, d’Istres à Martigues et de Niolon à Marseille.
Pour une journée ou le week-end entier, embarquez pour un voyage en commun avec
comme fil conducteur la ligne ferroviaire de la Côte Bleue. Découvrez ce territoire, des
spectacles dans les trains, les villes ou nos théâtres.
Et pour circuler d’une ville à l’autre en profitant pleinement de ces journées, la SNCF/
TER, Cartreize et le réseau Ulysse vous offriront des petits prix voire la gratuité.

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Igor Hagard, un sacre ferroviaire
Pierre Sauvageot, Lieux publics & Cie

avec la complicité d’Igor Stravinsky et de Blaise Cendrars.

MUSIQUE EN ESPACE PUBLIC

photo © Vincent Lucas

VENDREDI 20/03/2015
SAMEDI 21/03/2015
DIMANCHE 22/03/2015

dans le train - gratuit
+ de renseignements www.lieuxpublics.com

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La proposition
Pour l’événement Le Train Bleu, le spectacle de Pierre Sauvageot Igor hagard, un sacre
ferroviaire, s’invite dans le train de la Côte Bleue. L’intégralité de la partition du Sacre
du Printemps de Stravinsky est réinterprétée par un orchestre dont les musiciens
seraient des locomotives, des annonces de gare, des mots d’adieu, des sirènes de
bateau, accompagnés par les mots de Blaise Cendrars jouant de la correspondance
entre les stations.

Igor hagard réorchestre le Sacre du printemps (1913), monument musical emblème
de la modernité, avec des sons de l’ailleurs et du voyage, ici adapté dans une version
mobile exceptionnelle, un véritable voyage dans le voyage, face à la mer.

photo © Vincent Lucas

5

Le parcours musical de Pierre Sauvageot est éclectique. Il l’a
amené à faire de la ville le texte, le contexte et le prétexte de
son travail. Après les fanfares militantes des années 70, après
dix ans de free-jazz et de trompette, il s’associe en 1983 à
Michel Risse pour créer Décor sonore qui servira de cadre à de
multiples aventures : Ballet mécanique pour hélicoptères et
engins de chantiers, Grand mix pour Tambours du Bronx,
Voix bulgares et Orchestre philharmonique, Corps sonores,
Octuor de mégaphones…

photo © Vincent Lucas

Pierre Sauvageot

Parallèlement, il accompagne les créations de la
chorégraphe Jany Jérémie (Black Label, J’voudrais être
blanche, Kiosque Nègre…). On le retrouve avec Serge
Hureau (Gueule de Piaf, Au Bon petit Charles), avec Oposito (Transhumance) et avec
Toni Casalonga (Voce in Festa). Puis il s’installe durablement dehors, et décide de
dédier son travail à l’espace public : Allegro Barbaro pour 100 amateurs jouant du
cyclomoteur ou des klaxons, Le Concert de public interprété par les spectateurs
eux-mêmes, oXc [Odyssée], opéra urbain et méditerranéen pour grande place. Champ
harmonique, marche symphonique pour cinq cent instruments éoliens et public en
mouvement, créé en 2010 à Martigues, est présenté à travers toute l’Europe: Grenoble,
Oerol (NL), Copenhague (DK), Marseille dans le cadre de Marseille-Provence 2013,
Capitale européenne de la culture, Helsinki (FL), Ulverston, Portland (UK), Graz (AT),
Genk (B)… En 2013, Pierre Sauvageot crée Igor hagard, un sacre ferroviaire, voyage
immobile pour quai de gare à partir de la partition réorchestrée du Sacre du printemps
d’Igor Stravinsky.
Depuis 2001, Pierre Sauvageot est directeur de Lieux publics, centre national de
création en espace public, à Marseille. Lieux publics a fondé en 2003 et pilote le réseau
européen pour la création artistique en espace public IN SITU, prolongé par le projet IN SITU
Plateforme depuis novembre 2014. Lieux publics accompagne les artistes de toutes
disciplines qui font de la ville le lieu, l’objet et le sujet de leurs créations. Autour d’un
enjeu fondamental, les nouvelles écritures urbaines, Lieux publics développe des dispositifs complémentaires à partir de trois axes : la dimension européenne ; un lieu de
référence national pour la création et la recherche, avec les résidences, les commandes,
les Remue-méninges, Carnets de Rue et les créations du directeur ; l’invention
de nouveaux rendez-vous publics à Marseille et en Provence avec le rituel urbain
Sirènes et midi net ou encore Métamorphoses, évènement majeur de MarseilleProvence 2013, Capitale européenne de la Culture, et des rendez-vous européens
(Travellings, Plateforme...).

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Bien sûr, les choses tournent mal
Kubilai Khan Investigations
DANSE

photo DR

VENDREDI 20/03/2015 - 19H00

Site Pablo Picasso - Martigues
Durée indéterminée
Tarifs pour ce spectacle seul : de 18 € à 8 €
04 42 49 02 00 - www.les-salins.net

Distribution : Chorégraphie – Frank Micheletti / Danseurs – Viktoria Andersson, Idio Chichava, Sara
Tan, Esse Vanderbruggen / Musique composée, jouée et mixée en live par Frank Micheletti, Benoît
Bottex, Sheik Anorak et Jean-Loup Faurat. / Création lumière – Ivan Mathis
Production : Kubilai Khan investigations / Coproductions - à ce jour Théâtre des Salins, Martigues,
Théâtre Paul Eluard, Bezons, Centre chorégraphique national de Tours / -envisagées Pôle Sud,
Centre de développement chorégraphique, Strasbourg Le Maillon, Théâtre de Strasbourg, Scène
européenne, L’Arsenal, Metz, Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Accueil Studio / Résidence coproduction CNCDC Châteauvallon / Centre chorégraphique national de
Tours / CDM Martigues

8

Note d’intention
«Bien sûr, les choses tournent mal regarde la place démesurée que le capitalisme est
venu prendre dans nos vies (système néolibéral, technologique et productiviste, accumulation primitive etc....).
Contre cette forme capitaliste qui contamine nos subjectivités et nous imposent codes,
catégorisations, classements et programmes. Contre ce quadrillage systématique.
Contre les pouvoirs et leur miniaturisation, nous mettrons en jeu tous les régimes de
signes mais aussi les statuts de non-signes.
Le projet est conçu comme une «prise de terre» qui capte les différentes ondes qui nous
entourent. Sons, images, flux... Il n’y a pas de langue en soi mais des interférences, des
arrangements qui déplacent les frontières que nous supposons nettes en des zones
limitrophes où s’inventent des réalités plus mouvantes.
Le chaos agit comme une entaille, une fissure qui ruine nos constructions ordonnées.
Entre engagement et dégagement, entre matière et esprit, entre fiction et document,
amorcer une poétique sensorielle et transformationnelle qui brisent nos carapaces. »
Frank Micheletti
Mars 2014

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Kubilai Khan investigations
Avec plus de 15 ans d’existence et 20 créations représentées, Kubilai Khan
investigations s’est affirmée comme une plateforme de créations plurielles, une fabrique de dynamiques artistiques. Glissant d’un fuseau horaire à l’autre, activant aussi
bien les transversalités de langages artistiques que les questionnements culturels.
Le projet artistique ne cesse d’interroger l’espace/monde en mutations, d’en sonder les transformations en cours. Une dynamique internationale est expérimentée
par les diffusions mais surtout par les nombreuses résidences et créations effectuées
en dehors de nos frontières avec des collaborations locales au Japon, Ghana,
Mozambique, Argentine, Mexique, Chili, Bulgarie, Pologne, Indonésie).
En favorisant la perspective «aller/retour», faisant se croiser une implication locale et
des projets à l’international, Kubilai Khan a pu démultiplier ses points de vue et faire
contribuer de nombreux regards et paroles en se déployant sur des territoires diversifiés. Des déplacements, des rapprochements, dans «l’usage du monde » comme l’a
formulé Nicolas Bouvier.
Cette perspective «aller/retour» nous permet de développer dans plusieurs villes
en France et sur notre terrain d’adoption, Toulon et sa région, cet élan d’ouvertures en
impulsant des propositions multiples dans l’espace public. Formes inédites, trajets,
parcours composés in situ, qui invitent le public à renouveler son regard sur le tissu
social et la place de nos corps dans la ville.
Depuis sa création, la compagnie a été «artiste associé » auprès de différentes
structures et de leur territoire (CNCDC Châteauvallon à Ollioules, Pôle Sud à
Strasbourg, l’Arsenal de Metz, La Comédie scène nationale de Clermont-Ferrand, le Théâtre
Louis Aragon à Tremblay-en-France. Depuis la saison 2011-2012, la compagnie est en
résidence au Théâtre Paul Eluard à Bezons.

10

Frank Micheletti
Chorégraphe né en 1966 - France
Il reçoit une formation de théâtre avec Jean-Pierre Raffaelli, travaille avec Hubert Colas
et Isabelle Pousseur, puis décide de s’orienter vers la danse.Avant de créer la compagnie Kubilai Khan investigations, Frank Micheletti a accompagné Joseph Nadj sur plusieurs créations en tant que danseur (Le Canard pékinois, Les Echelles d’Orphée, l’Anatomie d’un fauve, Woyzek, Commedia Tiempo, Les Commentaires d’Habacuc) et en tant
qu’assistant à la mise en scène pour Le Cri du caméléon réalisé pour le Centre National des
Arts du Cirque. D’autres collaborations parallèles se construisent : participation au Crash
Landing : séries d’improvisations initiées par Meg Stuart au Théâtre de la Ville.
En 1996, il fonde avec Cynthia Phung-Ngoc, Ivan Mathis et Laurent Letourneur, la
compagnie Kubilai Khan Investigations, et signe comme directeur artistique les pièces
du groupe: Wagon zek, dépôt 1, Wagon zek, dépôt 2, S.O.Y., Tanin no Kao et Yumé,
Mecanica popular, Sorrow love song , Gyrations of barbarous tribes, Ona to otoko,
Mondes, Monde - Solo, Koko Doko et Akasaka research Coupures, Mondes, Monde version quatuor, Maputo, je suis arrivé demain, Constellations et Geografía. Espaço
contratempo (2009/2010), Archipelago (2010/2011), Tiger Tiger Burning Bright (2012,
reçu la saison passée aux Salins), Volt(s) Face / rencontre entre les danseurs de la
compagnie et un groupe de Rock (2013), Mexican Corner / en collaboration avec le
chorégraphe mexicain Aladino Rivera Blanca (2013), Your Ghost is not enough (2014).
Dès 2007, il développe un ensemble de projets qui intensifient la présence de la danse
hors des plateaux.
Frank Micheletti est nommé en 2007 Artiste associé pour trois années à la
Comédie, scène nationale de Clermont-Ferrand ainsi qu’à L’Arsenal de Metz pour deux ans.
Au 1er semestre 2008, la compagnie s’inscrit dans le projet «Tremblay, territoire(s) de la
danse”, en partenariat avec le Théâtre Louis Aragon de Tremblay en France.
Après avoir été Artiste associé de 1999 à 2001 à Châteauvallon, il poursuit son étroite
collaboration avec ce lieu. En 2009, il est accueilli à la Villa Kujoyama de Kyoto, en
résidence de recherche et de création. Lors de la saison 2011-2012, la compagnie Kubilai
Khan a été en résidence au théâtre Paul Eluard de Bezons, puis à Bandung en 2014.

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L’homme qui rit - d’après Victor Hugo - Collectif 8
Adaptation, mise en scène, costumes - Gaële Boghossian
Création vidéo - Paulo Correia
THÉÂTRE

photo © Gabriel Martinez

VENDREDI 20/03/2015 - 21H00

Le Sémaphore - Port-de-Bouc
Durée : 1h00
Tarifs pour ce spectacle seul : de 12 € à 4 €
04 42 06 39 09 - www.theatre-semaphore-portdebouc.com

Adaptation, mise en scène, costumes - Gaële Boghossian / Création vidéo - Paulo Correia
Avec Paul Chariéras – Ursus / Paulo Correia – Gwynplaine / Mélissa Prat – Déa
Création musicale et univers sonore - Clément Althaus
Scénographie – Gaële Boghossian et Paulo Correia / Lumière - Albane Augnacs
Création maquillage - Marie Chassagne / Assistante à la mise en scène – Alice-Anne Monroché
Diffusion - Vanessa Anheim Cristofari / Production Collectif 8
En coproduction avec Anthéa – Théâtre d’Antibes

12

Note d’intention
«Dans un monde de plus en plus cynique l’optimisme de Hugo nous touche au plus
profond. L’homme qui rit transmet aujourd’hui ce qu’il a dépeint il y a deux siècles :
c’est un extraordinaire plaidoyer sur la différence sociale et physique, l’exclusion,
le déracinement, l’opposition entre laideur physique et laideur morale.
Dans le lent déploiement de la conscience humaine et politique qui s’opère à travers
le parcours initiatique de Gwynplaine, le grotesque et le sublime s’entremêlent pour
nous entrainer dans une fantaisie parfois surréaliste. Le roman navigue entre conte,
poésie, et épopée. Il nous porte à rêver un spectacle en hommage à l’illusion dans une
recherche sur l’artifice et la mise en abîme du théâtre dans le théâtre.
Poursuivant notre exploration de l’alliance entre arts vivants et arts numériques, nous
imaginons pour cette œuvre foisonnante et baroque une scénographie magique et
atemporelle ouverte sur un monde où tous les sens - de l’organique à l’intellect - sont
en éveil, invitant le spectateur à être une âme « pensive » comme le désirait Hugo.
Une déclinaison de tableaux s’ouvrent en ligne de fuite vertigineuse au fur et à mesure
que le héros révélera une société drapée dans son hypocrisie. L’espace scénographique,
allié à la vidéo, suggère la tempête, le naufrage, le palais, la fête foraine et l’errance de
Gwynplaine tout en dessinant la dynamique du mouvement épique. Ce roman est, pour
nous, une invitation à ouvrir les frontières des genres et des codes pour donner à voir le
monde d’aujourd’hui dans toutes sa complexité, dans toutes ses contradictions et sa
diversité.
On ne peut s’empêcher de penser à des œuvres cinématographiques comme Freaks
de Tod Browning ou encore Elephant man de David Lynch. Dans notre recherche entre
cinéma et théâtre ces références nous guident dans l’univers pictural que nous
construisons comme un écrin autour de cette adaptation.
Au-delà des thèmes sociaux, philosophiques et politiques, l’attirance pour la figure du
monstre a toujours été présente dans nos choix d’œuvres. Cette différence fait basculer
dans une certaine marginalité, remet en questions les lois morales, nous éloigne de
tout manichéisme, renvoie une image au plus près de la complexité humaine et nous
mène vers le monde artistique où monstruosité et beauté sont étroitement liées pour
accoucher d’une pensée humaniste, large et digne.»
Gaële Boghossian

13

L’Homme qui rit, l’histoire
L’homme qui rit est Gwynplaine, enlevé, sur ordre du roi, lorsqu’il n’était qu’un enfant,
et défiguré afin d’en faire un animal de foire par des kidnappeurs spécialisés dans un
trafic d’enfants gênants pour une lignée.
Mais Gwynplaine auquel ils ont imprimé au visage la marque d’un rire perpétuel,
vit heureux, ignorant ses origines, adopté par un philosophe bourru et son loup Homo,
aimé d’un amour pur par Déa, jeune orpheline aveugle. Ils vont tous les quatre parcourir
les routes dans une roulotte, voyagent à travers l’Angleterre, vivant une vie de saltimbanques et exposant dans les foires le spectacle de leur propre monstruosité.
Mais voilà que sous les traits de Gwynplaine, malgré son visage mutilé, on reconnaît à
Londres le baron Clancharlie, pair du royaume, qui fut jadis enlevé à sa famille. On le
rétablit dans ses titres et ses droits. Il entre à la chambre des Lords et, porte-parole de
l’auteur, parle au nom du peuple.
Dans son plaidoyer, au comble de l’émotion, il n’arrive plus à contrôler son visage et
au milieu de ses pleurs, son visage, malgré lui, laisse échapper un rire spasmodique.
Stupeur : toute la chambre ricane.
Gwynplaine, ivre de dégoût, prend la fuite. Il n’aspire plus qu’à rejoindre Ursus et Déa
sur le bateau qui s’apprête à les emporter. Hélas il arrivera trop tard ! Déa expire entre
ses bras, brisée par la douleur de l’avoir cru mort. Gwynplaine, inconsolable choisit de
se noyer.
Je représente l’humanité telle que ses maîtres l’ont faite.
L’homme est un mutilé.
Ce qu’on m’a fait, on l’a fait au genre humain.
On lui a déformé le droit, la justice, la vérité, la raison, l’intelligence,
Comme à moi les yeux, les narines et les oreilles ;
Comme à moi, on lui a mis au cœur un cloaque de colère et de douleur,
et sur la face un masque de contentement.

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Gaële Boghossian
Adaptation, dramaturgie, mise en scène,
scénographie et costumes.
Gaële Boghossian entre très jeune à l’École de la Comédie de Saint Étienne
(promo 91/93). Elle devient collaboratrice de nombreuses compagnies dans la région
Rhône-Alpes avant de fonder en 2004 la Compagnie Collectif 8, basée à Nice.
Directrice artistique de la compagnie, elle imagine avec Paulo Correia des spectacles
hybrides métissant cinéma, théâtre, arts visuels et numériques.
Explorant tout d’abord le théâtre contemporain, ils créent ensemble plusieurs
mises en scènes : Laurel et Hardy Vont au Paradis de Paul Auster, Stop The Tempo !
de Gianina Carbunariu, Le Monte-Plats d’Harold Pinter, Une Nuit Arabe de Roland
Schimmelpfennig, L’Empereur de la Perte de Jan Fabre et Choc des Civilisations pour
un Ascenseur Piazza Vittorio d’après Amara Lakhous (dont elle signe l’adaptation
théâtrale).
En 2009, l’univers du Collectif 8 vient à la rencontre du répertoire classique afin de le
réinventer, en restant fidèle aux auteurs. De cette rencontre naissent plusieurs spectacles
créés au Théâtre national de Nice-CN Nice Côte d’Azur : Antigone de Sophocle, L’Île des
Esclaves de Marivaux, Médée de Corneille, Angelo, Tyran de Padoue de Victor Hugo et Double
assassinat dans la rue Morgue d’après Edgar Allan Poe (dont Gaële Boghossian écrit une
adaptation pour le théâtre). Ces spectacles sont présentés en tournée à la Criée-CDN de
Marseille, au Théâtre de la Manufacture-CDN de Nancy, au Théâtre de la TempêteCartoucherie de Vincennes et dans de nombreuses scènes régionales et nationales
(Miramas, Fréjus, Saint Priest, Vienne, Port-de-Bouc).
C’est en mai 2014, elle met en scène L’Homme qui rit d’après Victor Hugo à Anthéa –
Antipolis, Théâtre d’Antibes.
En tant que comédienne, elle joue dans plusieurs spectacles de la compagnie notamment L’Empereur de la Perte, Choc des Civilisations pour un Ascenseur Piazza Vittorio,
Antigone, L’Ile des esclaves, Médée et Angelo, Tyran de Padoue. Elle travaille aussi avec
de nombreux metteurs en scène tels que Guillaume Perrot, Pierre Debauche, Daniel
Benoin, François Ferré, Arlette Allain, Gildas Bourdet, André Fornier. Au cinéma, elle
joue dans le film de Sylvie Testud, La vie d’une Autre.
Son parcours artistique et celui de Paulo Correia se rejoignent et se complètent, montrent
la particularité de ce duo de créateurs qui à eux deux sont metteurs en scène, comédiens, scénographes, créateurs de costumes, de vidéos, dramaturge, adaptateurs.

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La nuit tombe, Naples s’éveille
Mauro Gioia
MUSIQUE - CONCERT

photo DR

VENDREDI 20/03/2015 - 21H00

Les Salins - Martigues
Durée indéterminée
Tarifs pour ce spectacle seul : de 12 € à 8 €
04 42 49 02 00 - www.les-salins.net

Avec les musiciens
Giuseppe Burgarella, piano
Giovanni Minale, instruments à vent, saxophone, clarinette
Alberto Toccaceli, percussions
Marco Vidino, guitares et mandoline

16

Naples...
Mauro Gioia, napolitain, accompagné de musiciens, chante dans la langue de cette
ville, ce ”visage légendaire et conventionnel de Naples”. Il évoque sa criminalité, ses
amours, ses nuits... Le chant de l’âme napolitaine...
”Le soir était tiède, d’une douceur qui caressait la chair, c’était l’heure où, sur le
crépitement aigre des mandolines et sur le terne bourdon des guitares, les chanteurs
jaillissent de l’ombre comme des chiens glapissants, lançant vers le ciel leurs trémolos
langoureux. Par groupe de trois ou quatre - le diseur sentimental, le pitre, les accompagnateurs - ils viennent dévoiler le visage légendaire et conventionnel de Naples…”,
écrivait Auguste Bailly.

Mauro Gioia
Bien que né près de Milan en 1966, il a vécu dès ses 4 ans à Naples et se considère
napolitain. Après avoir constitué un groupe de rock tout en passant un diplôme de
décorateur aux Beaux-Arts, Mauro Gioia crée en 1992 un spectacle, PiedigrottaGioia, en
hommage aux auteurs napolitains, avec quatre musiciens, en même temps comédiens et
instrumentistes.
Il rédige aussi un immense Manifeste du futurisme chantant qu’il distribue partout où il
passe. Le spectacle est ensuite adapté en disque, avec des chansons napolitaines et
une reprise de Tarentelle de Tino Rossi.
En 1993, c’est au festival Les Allumés de Nantes, consacré cette année-là à Naples,
que Mauro Gioia présente Piedigrottagioia. Le Monde l’évoquera en 2008 comme
« un spectacle de cabaret, de bel canto, manifeste de surréalisme napolitain ».
En 2002, Mauro Gioia joue et chante en français dans la comédie musicale Concha
Bonita, d’Alfredo Arias et René de Ceccatty, sur une musique de Nicola Piovani, au côté
notamment de Catherine Ringer qui tient le rôle titre.
Mauro Gioia travaille ensuite avec le compagnon de Catherine Ringer, l’autre moitié de
leur groupe Les Rita Mitsouko, Fred Chichin, à la reprise de chansons de Nino Rota,
compositeur attitré de Fellini. Ce travail aboutit à Rendez-vous chez Nino Rota, un
disque sorti à l’automne 2008 chez Because Music. Fred Chichin, disparu en novembre
2007, en a conçu les arrangements, en a discuté les formes vocales. Fin 2008 parait
l’abum dan lequel Mauro Gioia chante avec Catherine Ringer ainsi que les chanteuses
Marstirio, Maria de Medeiros, Ute Lemper, Sharleen Spiteri (chanteuse de Texas), Susana
Rinaldi et Adriana Calcanhotto.
La même année, il est convié à la Fête de la musique en France, qui a pour
thématique 2008 «musique et cinéma», à jouer dans les jardins du Palais-Royal. C’est
en compagnie de Catherine Ringer et d’un septuor qu’il se produira.

17

Circo Equestre Sgueglia
Alfredo Arias
De Raffaelle Viviani / Teatro Stabile di Napoli
THÉÂTRE CHANTÉ

photo © Salvatore Pastore

SAMEDI 21/03/2015 - 19H00

Théâtre de l’Olivier - Istres
Durée 1h30 - Spectacle en français et en napolitain surtitré en français
Tarifs pour ce spectacle seul :
plein 15€ / réduit 13€ / jeune (-26 ans) 8€ / solidaire 3€
04 42 56 48 48 - www.scenesetcines.fr

Texte et musique Raffaele Viviani
/ Mise en scène Alfredo Arias
/ Avec Massimiliano Gallo, Monica
Nappo, Lino Musella, Carmine Borrino, Lorena Cacciatore, Gennaro Di Biase, Giovanna Giuliani, Marco
Palumbo, Autilia Ranieri, Tonino Taiuti, Et les musiciens Giuseppe Burgarella, Gianni Minale, Flavio
Tanzi, Alberto Toccaceli, Marco Vidino / Et la participation de Mauro Gioia

Production Fondazione Campania dei Festival - Napoli Teatro Festival Italia, Teatro di Roma,
Teatro Stabile di Napoli

18

Circo Equestre Sgueglia
Dans cette comédie en trois actes, le metteur en scène argentin, Alfredo Arias, donne
vie à l’univers facétieux et mélancolique de l’auteur napolitain Raffaele Viviani. Il nous
plonge dans les coulisses d’un cirque fragile et précaire, celui de la famille Sgueglia,
où l’ironie tempère le désespoir et l’infortune.
De superbes comédiens font vivre cette fresque attachante et cosmopolite, qui mêle
musiques, danses et chansons. Amours, dangers, trahisons, pauvreté et grands cœurs
: que de poésie dans ce cirque à la fois modeste et grandiose !
De leurs piteux exploits, on ne verra rien mais on imaginera tout. L’action se situe
dans les coulisses, où tous les vertiges amoureux peuvent devenir fatals. “Autour de
la préparation d’un plat de macaronis se tisse la trame de la passion qui finira par
anéantir deux êtres. Deux êtres d’une grande bonté : Zenobia, la femme du dresseur des
chevaux, et Samuele le clown vieillissant. Tous deux seront désenchantés à jamais”,
raconte Alfredo Arias, qui a retrouvé dans l’écriture du Napolitain Viviani les cirques en
perdition croisés durant son enfance à Buenos Aires, mais aussi la verve des feuilletons
radiophoniques et la fougue des tangos argentins.

Le début de l’histoire
Don Ciccio Sgueglia et son cirque se sont installés à Naples sur la fameuse Place
du Mercato. À la pause, les artistes jouent aux cartes en se chamaillant, mais aussi
en bavardant… Car dans l’enclos des caravanes, tout le monde est au courant que
Roberto trompe sa femme Zenobia avec Nicolina, la fille de Don Ciccio Sgueglia, le patron.
Et que Giannina, la femme du clown Samuel, trompe son mari avec Giannetto le Toscan,
dresseur de chevaux.
Zenobia prodigue des soins amoureux à son mari Roberto, mais Giannina elle, ne prête
aucune attention au pauvre Samuel. Qui, même s’il parvient à ironiser sur lui même,
souffre affreusement de la trahison de sa femme... Pour qu’il puisse accomplir son
numéro avec succès, ses amis lui cachent la fugue de Giannina avec le Toscan…
Première représentation au Theâtre Bellini de Naples le 29 novembre 1922.

Raffaele Viviani (1888-1950)
Écrivain, dramaturge, acteur et musicien, moins connu que son contemporain et rival
Eduardo de Filippo, Raffaele Viviani appartient à l’école du réalisme de la littérature
italienne. Il décrit avec drôlerie et émotion, dans un dialecte populaire, la vie des
petites gens et du monde interlope (prostitution, délinquance) de son époque, à Naples.
Pour Alfredo Arias “Ce qui fait la différence entre l’écriture de Viviani et celle d’un
simple auteur de mélodrames larmoyants, c’est sa lucidité, son ironie, son art d’égarer
ses personnages pour mieux les retrouver, les retrouver dans une sorte de lumière
clairvoyante.”

19

Usually beauty fails

Frédérick Gravel - Montréal / Québec
DANSE - MUSIQUE LIVE

photo DR

SAMEDI 21/03/2015 - 21H00

Les Salins - Martigues
Durée : 1h30
Tarifs pour ce spectacle seul : de 18 € à 8 €
04 42 49 02 00 - www.les-salins.net

interprétation : David Alberth-Toth, Charles Lavoie, Vincent Legault, Frédérick Gravel, Hanako Hoshimi-Caines, Brianna Lombardo, Lucie Vigneault, Jamie Wright
interprète sur scène, distribution à compléter
assistante à la création, Ivana Milicevic
direction des répétitions, Anne Lebeau (à la création) / Jamie Wright
lumière Alexandre Pilon-Guay
direction technique David-Alexandre Chabot
sonorisation Louis Carpentier
producteur délégué : Marie-Andrée Gougeon pour Daniel Léveillé danse
coproducteurs : Danse Danse, en collaboration avec Place des Arts ; Rencontres chorégraphiques
internationales de Seine-Saint-Denis (France) ; Moving in November (Helsinki)

20

Socio animalus
Trois musiciens branchés sur le secteur, six danseurs chargés comme des bombes,
l’énergie de la pop pour faire monter le beat et celle du désir pour mettre le feu aux
poudres. Le Québécois Frédérick Gravel chauffe les corps à blanc et fait péter les
watts dans Usually Beauty Fails, une métaphore surréaliste et débridée sur le rapport
à la beauté, le choc amoureux et le défi des relations. De la contrainte physique et du
furieux engagement des interprètes surgit un dialogue nerveux fait de corps projetés,
de ruptures, de faux départs, de répétitions et de gestes avortés.
Exit les clichés sur le genre, toutes les individualités sont affirmées : êtres désirants
et désirés qui jouent du symbole, du bassin et du regard pour mieux troubler le public.
Aussi danseur et musicien, le chorégraphe prend le micro pour distiller avec humour
et impertinence un discours sur la danse et l’animal social que nous sommes.
Un métissage audacieux de culture populaire et d’art chorégraphique. Une œuvre
tonique et charnelle qui érige le conflit en art et porte les imperfections du vrai
au rang des esthétiques les plus efficaces.

Presse
Frédérick Gravel, danseur amuseur
«Il parle comme il joue sur scène : bouillant, droit et drôle. Voilà Frédérick Gravel,
danseur, chorégraphe, mais encore guitariste, chanteur, animateur, à perruque, rock et
bière, bref, une bombe, québécoise par-dessus le marché ! Celui qui a grandi avec un
frère musicien, « un grand morceau du puzzle de sa vie », a décroché un baccalauréat
en danse, et écrit sa maîtrise sur un thème qui va bien à ses spectacles aux bras grands
ouverts : « Le rôle de l’artiste dans la société démocratique ».
Depuis 2004, cet homme qui refuse les étiquettes met au point des concerts chorégraphiques qui ruent dans les brancards avec une énergie dépensière et contagieuse. Rien
que les titres de ses spectacles donnent la température : Usually Beauty Fails cogne
huit danseurs les uns contre les autres tandis que Ainsi parlait..., conçu avec Étienne
Lepage, se resserre sur un quatuor et le thème « Jeter l’argent par les fenêtres de la
beauté ».
Le point commun de toutes les pièces de Frédérick Gravel : la joie et, toujours, l’humour.
Mon désir de m’amuser et de divertir provient de la grande valeur que j’accorde à l’esprit
humain, précise le chorégraphe. Je place les gens en haute estime, et je pense que ça
vaut la peine de s’efforcer d’être divertissant dans le bon sens du terme. » Gravel qui
«voit l’art comme une fête, même quand il exprime quelque chose de carrément
dépressif », garantit toujours au moins trois choses qui font du bien : toucher le
spectateur « à la tête, au cœur et au sexe.»
Rosita Boisseau, journaliste au Monde, 26 septembre 2014

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Frédérick Gravel est diplômé du Département de Danse de
l’Université du Québec à Montréal où il y déposait, en 2009,
son mémoire de maîtrise portant sur « le rôle de l’artiste en
danse dans la société démocratique ».

photo DR

Frédérick Gravel

Chorégraphe, danseur, musicien, éclairagiste, Frédérick
Gravel est actif depuis une dizaine d’années sur la scène
montréalaise. Il bouscule les structures de l’art chorégraphique en y intégrant divers éléments liés au rock et à la
performance.
Prônant la transversalité culturelle et disciplinaire, il
enthousiasmait le public du FTA en 2009 avec Gravel Works,
spectacle ensuite invité aux Rencontres chorégraphiques
internationales de Seine-Saint-Denis. En 2010, il revient à nouveau au Festival avec
Tout se pète la gueule, chérie.
Étant toujours là où on ne l’attend pas, il a collaboré notamment avec Pierre Lapointe
pour le spectacle Mutantès (2009). Ses productions Gravel Works, Tout se pète la gueule,
chérie et Cabaret Gravel Cabaret sont saluées par la critique d’ici et d’ailleurs.

Usually Beauty Fails, fut présentée en novembre 2012 à la Cinquième Salle de la Place
Des Arts, à Montréal. Depuis, la production fait l’objet d’une tournée dans plusieurs
villes européennes et nord-américaines. Sa dernière production Ainsi parlait… créé à
quatre mains avec l’auteur Étienne Lepage, a été présenté en juin 2013 au Festival
TransAmériques de Montréal. Le spectacle a depuis amorcé une tournée nationale
et internationale, et il a été présenté notamment au Théâtre La Bastille de Paris en
octobre 2014.
Les œuvres de Frédérick Gravel sont crées en collaboration étroite avec tous les
membres du Grouped’ArtGravelArtGroup/GAG, un collectif à géométrie variable de
danseurs et musiciens actifs dans le processus de création.
Prix et Nominations :
En 2012, il est un des trois chorégraphes du documentaire Aux limites de la
scène, de Guillaume Lepage, lauréat du prix Tremplin pour le monde ARTV au Festival
International des Films sur l’Art.
En 2007, Frédérick Gravel était le premier lauréat du Prix David Kilburn décerné par
l’Université du Québec à Montréal.

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Vuelo

Compagnie Piccola velocità

visuel DR

JEUNE PUBLIC - DÈS 6 ANS

SAMEDI 21/03/2015 - 15H00

Théâtre de Fos / Fos-sur-Mer
Durée : 40 min
Tarifs pour ce spectacle seul :
Jeune Public Plein : 8€ / Réduit, Jeune 6€ / Abonné 5€ / Solidaire 3€
Représentations scolaires : vendredi 20 mars 9h45 et 14h15
04 42 11 01 99 - www.scenesetcines.fr/les-theatres/le-theatre-de-fos/
En accompagnement : Stage Parent-Enfant « Arts plastiques en mouvement » les 11 et 12 avril
renseignements au 04 42 11 01 99 ou [email protected]

Cie Piccola Velocità / De France Cayet / Regard extérieur Adriana Alosi / Scénographie Hélène Dattler
Avec Louisa Amouche
Piccolà Velocità sera accueillie en résidence au Théâtre de Fos en septembre 2014 puis en mars
2015. Un travail dans les classes sera mené par les artistes afin de recueillir des témoignages
d’enfants qui nourriront la création.

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Vuelo
Deuxième volet d’un triptyque entamé avec Flûtt ! accueilli pendant Les Élancées 2014,
Vuelo est une proposition de voyage pour le pays des émotions à travers les gestes, les
mots et les chants. La compagnie Piccolà Velocità poursuit son exploration du monde
sensible de l’enfant pour mieux l’apprivoiser et se construire sereinement. Un joli pari
pour cette jeune compagnie que Scènes et Cinés accompagne depuis plusieurs années.

La compagnie Piccola Velocità
Piccola velocità est née de la volonté de professionnels confirmés, artistes
chorégraphiques, comédiens, plasticiens et musiciens, écrivains pour le jeune public,
de composer des formes de spectacles originales à destination des jeunes publics.
La singularité de la Cie Piccola velocità réside dans le fait qu’elle fonctionne en collectif,
et sa richesse naît de la diversité des talents qui la composent.
Ainsi, les projets sont élaborés en collégialité entre une écrivain issue du monde de
l’édition livre jeunesse, une architecte/scénographe, et deux danseuses/comédiennes/
chorégraphes.
Les objectifs de la Compagnie sont essentiellement d’aborder dans ses spectacles
toutes les questions structurantes pour le jeune enfant, et la compréhension du monde
qui l’entoure.
Depuis son démarrage en 2009, Piccola velocità a réalisé 6 créations parmi lesquelles
Jeune pousse en 2010, Bzz... en 2012 et Flûtt ! en 2013.
Vuelo est le deuxième volet d’un travail mené autour de la question de l’autonomie
de l’enfant.

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300 EL x 50 EL x 30 EL
FC Bergman
THÉÂTRE

photo DR

DIMANCHE 22/03/2015 - 18H00

LA CRIÉE - Marseille
Durée : 1h10
Tarifs pour ce spectacle seul : de 24 € à 9 €
04 91 54 70 54 - www.theatre-lacriee.com

De et avec Stef Aerts, Joé Agemans, Bart Hollanders, Matteo Simoni, Thomas Verstraeten, Marie
Vinck / FC Bergman
Comédiens invités Wim Verachtert, Paul Kuijer, Gert Portael, Herwig Ilegems, Shana Van Loveren,
Storm Haazen, Evelien Bosmans, Julia Akkermans, Marijke Pinoy, Gert Winckelmans, Ramona Verkerk, Arne Focketeyn, Greg Timmermans, Eddie Vereycken, Matthieu Sys, E.A. Prises de vues e.c.a.
Diego Dezuttere Décor FC Bergman, Matthijs Kuyer, e.a. Costumes Judith Van Herck
Prod : FC Bergman. Avec nos remerciements à wp Zimmer, Lieven Slabbinck, Eric Biebauw, Slagerij
Vandewalle, Hugo Michiels, Horta Vandecaveye. Avec le soutien de Toneelhuis.

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300 el x 50 el x 30 el
80 personnages, un décor plus vrai que nature et un dispositif permettant de voir à
travers les murs. Porte-étendard du renouveau du théâtre flamand, FC Bergman ne
recule devant rien pour cerner le tragique de la vie.
Sur scène, un village entouré d’une véritable forêt. En son centre, un homme occupé à
pêcher. Tout semble calme, mais derrière lui palpite la vie. La caméra s’invite à l’intérieur
de chaque maisonnée. Retransmises sur grand écran, ces intimités volées composent
la fresque sensible d’une communauté en attente d’un déluge. Entre renoncement et
obstination, cocasserie et violence, chacun compose comme il peut avec son angoisse.
Privilégiant les images aux mots, l’obscur au clair, les créateurs du collectif
FC Bergman orchestrent dans ce spectacle dont le titre évoque les dimensions de
l’Arche de Noé, une redoutable mise à nu de l’âme humaine, une sublime peinture de
l’absurdité de notre condition. Une histoire d’hommes en proie à leurs propres failles,
tout à la fois féroce et aimante. Bergman n’est pas loin, Lynch non plus.

FC Bergman
FC Bergman est une compagnie de théâtre créée il y a sept ans et se compose de six
acteurs/créateurs/artistes : Stef Aerts, Joé Agemans, Bart Hollanders, Matteo Simoni,
Thomas Verstraeten et Marie Vinck. La plupart d’entre eux ont étudié pendant un an au
Herman Teirlinck Instituut, une école de théâtre située à Anvers, ce qui leur a permis de
monter une troupe de théâtre.
Ils ont réalisé des projets à l’opposé de ce qu’ils ont appris à l’école. Au lieu de mots,
ils utilisent des images, racontent des histoires mais sans narration dramatique,
et mettent en scène des happenings. Ce côté «en direct» de leurs performances est
très important.
En un temps record, ils ont créé un langage théâtral très personnel qui, outre un
penchant anarchiste et légèrement chaotique, est très évocateur et poétique.
Les spectacles précédents se focalisaient souvent sur l’homme qui se débat, sans jamais renoncer. FC Bergman a gagné le Prix du Jeune Théâtre au festival Theater Aan
Zee en 2009 avec leur adaptation de The Homecoming (Le retour) de Harold Pinter.
Quant au spectacle de FC Bergman Wandelen op de Champs-Elysées met een
schildpad om de wereld beter te kunnen bekijken, maar het is moeilijk thee
drinken op een ijsschots als iedereen dronken is (Se promener sur les Champs-Élysées
avec une tortue pour mieux contempler le monde, mais il est difficile de boire du thé sur
une banquise flottante quand tout le monde est saoul) a été sélectionné pour le prix du
Festival de Théâtre néerlandais.

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Lectures et buffet à Niolon

Lectures faites par les élèves de l’ÉRAC
Buffet préparé par les restaurants de la Calanque de Niolon

photo DR

DIMANCHE 22/03/2015
de 13h15 à 15h00
Cette proposition n’est disponible que dans le cadre du parcours complet,
en prenant plus tôt le train à Istres, Port-de-Bouc ou Martigues, pour aller voir
300 EL x 50 EL x 30 EL à la Criée

En partenariat avec l’ÉRAC pour les lectures, l’UCPA pour son accueil, les restaurants de Niolon : Au Scampy, Le Mérou, La Pergola et l’Ancre, et le bar La canne
bambou pour la préparation du buffet.
Avec l’aimable accueil des Calanquais de Niolon, et de leur représentant, Claude
Mariaz, sans qui Le Train bleu n’aurait que survolé Niolon !

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L’ÉRAC

L’ÉRAC est un établissement de formation supérieure au métier d’acteur.
La durée des études est de trois ans. L’enseignement se déroule entre Cannes et Marseille. Ce cursus amène au Diplôme National Supérieur Professionnel de Comédien.
L’école entretient des liens continus et diversifiés avec le secteur professionnel : artistes, compagnies, institutions suivent de près les ateliers publics et/ou participent
aux activités pédagogiques sous la forme d’accueil ou de résidences.
Un partenariat spécifique a été établi avec le Théâtre National de Marseille la Criée,
Montévidéo Marseille et la Comédie de Reims, définissant un cadre régulier de travail et
d’échanges avec ces trois institutions.
L’ÉRAC collabore avec différents partenaires culturels : Le Théâtre de l’Aquarium à Paris,
le Système Friche Théâtre, le Festival actOral, le Théâtre des Bernardines, les lycées
des Alpes-Maritimes, Made in Cannes, le Théâtre de Grasse.
L’école a mis en place un comité de lecture auquel sont associés des élèves, qui travaille en collaboration avec le Centre National du Théâtre.
Elle collabore également avec d’autres établissements d’enseignement artistique en
France (Institut Supérieur des Techniques du Spectacle, Conservatoire à Rayonnement
Région de Toulon…) et à l’étranger.

Le comité calanquais

Le Comité Calanquais Niolonais, association loi 1901, a été crée par M Batistin AURELLY
en février 1930.
Ce Comité d’Interêt de Quartier pour objet l’organisation de la vie sociale, des manifestations et des festivités de la Calanque, en concertation avec la mairie du Rove, ainsi
que la défense et la représentation des utilisateurs du port de plaisance de Niolon auprès du Conseil Général des Bouches du Rhône.
C’est grâce à l’accueil de son actuel représentant, Claude Mariaz, et de l’écoute attentive du maire du Rove, Monsieur Georges Rosso, que nous avons pu programmer ces
lectures de l’Érac dans la calanque de Niolon, et organiser avec les restaurateurs de la
calanque le buffet proposé à nos spectateurs.

L’UCPA Niolon

Le centre UCPA de Niolon surplombe une petite calanque de roche calcaire typiquement méditerranéenne. Pas besoin de faire des kilomètres pour aller plonger ! L’immersion se fait au départ du centre.
Sur la côte bleue, la Calanque de Niolon bénéficie d’une implantation privilégiée, à
l’abri du mistral.
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