Boomers Avril 2012

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Mieux comprendre nos en-
Lundi 23 avril 2012
CAHIER PUBLICITAIRE
5 étapes
pour assainir
vos finances
5 étapes
pour assainir
vos finances
L’or vert
en bouteille
L’or vert
en bouteille
vivez vos
vacances
à fleur d’eau!
Location de pénichette
vivez vos
vacances
à fleur d’eau!
Daniel Pilon
Une vie comme
un film hollywoodien
À 71 ans À 27 ans
2– LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Dimanche 1
er
avril 2012
LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Dimanche 1
er
avril 2012 – 3
Explorez au fil de l’eau une région d’Europe à bord d’une pénichette. En couple, en famille
ou entre amis, suivez les canaux et découvrez une nouvelle façon de voyager, à votre
rythme et en profondeur.
Location de pénichette
vivez vos vacances
à fleur d’eau!
«
V
oyager en pénichette,
c’est une façon très
originale et reposante
de découvrir la Fran-
ce et l’Europe, décla-
re Valérie Joubert, di-
rectrice de Voyages FQCC, l’agence de
voyages de la Fédération québécoise de
camping et de caravaning (FQCC). Vous vi-
vez vos vacances à votre rythme, en vous ar-
rêtant quand vous voulez et où vous voulez.
C’est la meilleure façon de découvrir un
pays ou une région en profondeur. »
La pénichette permet en effet de voyager
d’avril à novembre dans six pays d’Europe
sur les anciennes voies navigables qui ser-
vaient autrefois pour le transport des mar-
chandises. « Partez une semaine ou dix jours
à la découverte d’une région : Bourgogne,
Bretagne, Canal du Midi, … Rien qu’en
France, on compte près de 8500 km de voies
navigables, alors imaginez toutes les possibi-
lités qui s’offrent à vous. »
Pas non plus besoin d’être un loup de mer
pour voguer en pénichette. Tout le monde
peut piloter, cela ne demande aucun permis.
Après les formalités et une petite théorie sur
la rivière, il ne faut que quelques heures
pour se sentir parfaitement à l’aise. Et au ni-
veau de la sécurité à bord, vous disposez
d’une assistance 24h/24. Alors pas de stress,
vous pouvez naviguer tranquille. « On prend
vraiment le temps de la pénichette, de 6 à 8
km/heure sur l’eau. L’idée, c’est de navi-
guer 5 à 7 heures par jour, pas plus. On est
avant tout là pour profiter du paysage et de
l’architecture. Et puis il y a les ponts, les
écluses à passer et les visites locales qui ajou-
tent beaucoup d’animation à l’ensemble. »
Plusieurs modèles d’embarcations à partir
de 1250$ la semaine sont disponibles selon
vos besoins pour un couple ou en groupe jus-
qu’à douze personnes. Enfin vous pouvez ju-
meler votre location de pénichette avec une
location d’auto ou de véhicule récréatif (VR)
pour poursuivre votre voyage. « La FQCC
offre des formules clés en main et des rabais
très intéressants sur votre séjour. Et plus
vous réservez tôt, plus vous faites des écono-
mies. Pour 2013, les réservations sont déjà
ouvertes, on vous attend. »
Plus d’info: www.fqcc.ca
Très facile à piloter, la pénichette ne demande aucun permis.
Ponts, écluses, visites lo-
cales, rencontres, les ani-
mations ne manquent
pas quand on voyage
en pénichette.
La pénichette emprunte à la vitesse de
6 à 8 km/heure les canaux réservés autrefois
au transport de marchandises.
La pénichette permet de découvrir
en profondeur une région d’Europe.
Boomers | Voyages
Mon nom est Pilon
Daniel Pilon
I
l a été pressenti pour jouer le rôle de
James Bond, a été dirigé par le réalisa-
teur culte Luis Buñuel, a tourné avec
Orson Wells et fait la bringue avec
John Wayne et Clint Eastwood, en
plus d’avoir marqué le cinéma d’ici.
Non, le parcours de Daniel Pilon n’est pas
banal.
Né en 1940 à Montréal, une décennie avant
le début du baby boom, le célèbre comédien
s’est toujours senti l’âme d’un boumeur.
L’EXPO
C’est d’ailleurs pendant l’Expo 67, alors
qu’il y occupait des fonctions administra-
tives, que le jeune Daniel a fait la rencontre
du déjà très influent producteur de films,
Harry Saltzman. « Puisque j’étais chargé de
recevoir les invités VIP, donc responsable
de l’organisation de son séjour, Saltzman
voulait me rencontrer. Le lendemain, il
m’a rappelé pour me remercier et m’a invi-
té à me joindre à ses convives à l’occasion
d’un repas privé. C’est au cours de ce repas
qu’il m’a demandé ce que je ferais après
l’Expo, se souvient le comédien qui n’est ja-
mais passé inaperçu. Je lui ai dit que je re-
tournerais peut-être aux études, mais
qu’auparavant, je prendrais un mois de va-
cances, histoire de visiter l’Europe où je
n’avais jamais mis les pieds. » Et Saltzman
de lui proposer de passer le voir à son bureau
londonien.
Pilon part sillonner la France, l’Italie et la
Suisse, où il vivra une pléiade d’aventures.
Trois jours avant son retour, il téléphone à
Saltzman qui l’attend toujours.
Arrivé de Londres, un chauffeur en livrée
accueille le Québécois à l’aéroport pour le
conduire au bureau du producteur. Ce der-
nier lui propose de le prendre sous son aile,
lui offrant une formation d’acteur et un
contrat à parapher.
Exit les études de médecine auxquelles il
s’était inscrit pour faire plaisir à maman,
bye bye la carrière de prof de philo qu’il en-
visageait après ses études en « humanités »,
adieu la coopération internationale qui l’a
séduite le temps d’un voyage en Amérique
du Sud pour une branche montréalaise
d’Emmaüs (l’abbé Pierre), sa voie d’acteur
est désormais tracée.
PRESSENTI POUR
JOUER JAMES BOND
Avec seulement un film à son actif (Le viol
d’une jeune fille douce, de Gilles Carle,
tourné les soirs et les fins de semaine quand
il ne bossait pas à l’Expo), et à peine deux
mois après avoir rencontré Saltzman,
Daniel – désormais divorcé et père de deux
enfants, qu’il ne voit pas – se retrouve
à Almeria, en Espagne, pour tourner en
compagnie Richard Harris, Michael Caine
et Nigel Davenport !
« Ce que Saltzman voyait en moi, c’était le rôle
de James Bond, lance Pilon. Il me l’a dit un
jour. Mais Cubby Broccoli, qui était le copro-
ducteur, ne partageait pas son avis. À 27 ans,
Une vie comme un film hollywoodien, des projets plein la tête et ce charisme
tranquille qui le précède, du haut de ses 71 balais Daniel Pilon n’a rien
perdu de sa superbe.
Boomers | Profil
4– LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012
3
2
1
j’étais trop jeune pour reprendre ce rôle
qu’abandonnait Sean Connery.
C’est cette année-là, en 1968,
qu’ils ont embauché George Lazenby,
qui n’a joué qu’un seul Bond. Il n’était
pas mauvais, mais en raison d’un ca-
fouillage d’agent qui demandait trop
d’argent, on lui a retiré le rôle. Ensuite, ils
ont choisi Roger Moore que j’ai rencontré
à plusieurs reprises, car j’ai travaillé avec
sa fille Barbara (Moore) sur un soap »,
se souvient-il.
S’il n’a jamais personnifié le célèbre
OO7, la carrière de Pilon a dès lors pris
son envol. Il va vivre deux ans à Londres
puis, à l’invitation de Gilles Carle qui a
écrit un premier rôle spécifiquement pour
lui, il revient au Québec pour le tournage
de Red. Peu de temps après son retour, il
rencontre une chanteuse soprano et, en
1970, les nouveaux amoureux décident de
vivre leur rêve et s’installent à Rome. Pen-
dant cette période italienne qui durera six
ans, Pilon participe à plusieurs longs mé-
trages européens, entrecoupés de quelques
sauts au Québec.
JOHN WAYNE
En 1974, sur le plateau londonien du film
Brannigan, il se lie d’amitié avec John Wayne
qui lui lance : « Pourquoi ne viendrais-tu
pas vivre à Los Angeles? On va
avoir du plaisir ensemble.
Nous possédons une maison
de production et nous aime-
rions que tu sois là. J’y suis al-
lé et ils m’ont prêté une mai-
son qui était située près de
celles de Frank Sinatra et Bing
Crosby, juste en face de la de-
meure de Roy Disney, le frère de
Walt », se souvient celui qui faisait
la fête avec Michael et Patrick, les
fils du légendaire cowboy.
Puis, dans les années 80,
s’amorce la période soap et ses
cotes d’écoute de plus 20 millions de télé-
Il travaille depuis quelques mois avec des
collaborateurs à une télésérie dans laquelle il
se réserve les casquettes de rôle principal et
de producteur, en plus de rédiger sa biogra-
phie. Tout cela entre des présidences d’hon-
neur et des apparitions publiques ici et là.
Si, à 71 ans, Daniel Pilon n’est pas exacte-
ment un boumeur, il ne cristallise pas
moins, à lui seul, les rêves de gloire et de
liberté de toute une génération lyrique.
« Pourquoi
j’ai quitté les
États-Unis
Une pression énorme de mon
épouse de l’époque qui ne voulait
pas y rester m’a fait quitter les
États-Unis. Je pars du principe
que nous sommes les artisans de
nos infortunes. Cela dit, je
m’aperçois aujourd’hui que je
n’avais pas assez d’ambition pour
me vendre. Je ne possédais pas le
killer instinct que l’on retrouve
chez Johnny Depp, Brad Pitt ou
Clint Eastwood. Ne penser qu’à
cela en tout temps. Et non, ce
n’est pas grâce à leurs agents s’ils
sont parvenus à atteindre de pa-
reils sommets. Un agent, finale-
ment, ça peut se résumer à un bu-
reau avec un téléphone. »
spectateurs : Ryan’s Hope, Days of Our
Lives et Dallas. Il revient au Québec dans
les années 1990 et tourne dans les séries
Scoop et Sirens, en plus d’apparaître dans
Suspicious Mind (1997) et The List
(2000). En 2007, il incarne le sénateur
Rutledge dans le film Shoot’Em Up, aux
côtés de la sublime Monica Bellucci.
Références photos
1- Daniel Pilon à 27 ans
2- Et... en 2012
3 - Daniel Pilon dans une scène tirée du
film Les Smattes. Ce premier long
métrage de Jean-Claude Labrecque
fut sélectionné à la Quinzaine des
réalisateurs à Cannes en 1972.
4 - Daniel Pilon en compagnie
de Carole Laure pendant le
tournage de La mort d’un
bûcheron de Gilles Carle en 1972.
5 - «Ce que Saltzman voyait en moi,
c’était le rôle de James Bond. Il me
l’a dit un jour. Mais Cubby Broccoli,
qui était le coproducteur, ne parta-
geait pas son avis », se souvient
Daniel Pilon.
6 - Période romaine tout près du café
où Fellini avait ses habitudes.
Dandy top classe, Pilon était en
permanence tiré à quatre épingles.
7 - L’acteur dans une publicité de café
en 1995.
LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012 – 5
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EN 1974, SUR LE PLATEAU LONDONIEN DU FILM BRANNIGAN,
IL SE LIE D’AMITIÉ AVEC JOHN WAYNE QUI LUI LANCE :
«POURQUOI NE VIENDRAIS-TU PAS VIVRE À LOS ANGELES ?
ON VA AVOIR DU PLAISIR ENSEMBLE.
Boomers | Santé
Dans le système public, obtenir un rendez-vous chez un gastroentérologue
pour un test de dépistage du cancer colorectal et une coloscopie exige
de la détermination et de la patience ! Mais l’espoir de voir un meilleur
accès à ces tests commence à poindre à l’horizon.
T
rois facteurs font que de plus en
plus de gens se bousculent aux
portes des gastroentérologues et
des cliniques qui offrent les co-
loscopies : la prévalence élevée
du cancer colorectal, le vieillis-
sement de la population et la sensibilisation
des gens à cette maladie.
D’ailleurs, un sondage Ipsos Reid effectué
en janvier 2012 révèle que la moitié des Ca-
nadiens âgés entre 50 à 74 ans ont passé un
test de dépistage du cancer colorectal au
cours des deux dernières années. Et 48 % des
gens de ce groupe d’âge ont affirmé avoir
discuté de leur volonté de passer un test de
dépistage avec leur médecin.
De plus, M. Savard explique que bien des
problèmes de pieds et de chevilles sont
souvent dus à la mauvaise répartition
du poids sur les points de pression, ce qui
entraîne, entre autres conséquences, la
formation de corne sous le pied et ainsi que
des sensations de brulure et de fatigue.
« Si les pieds ne sont pas bien supportés, les
problèmes vont s’aggraver. Il est dommage
que les gens attendent si longtemps pour
consulter », déplore M. Savard. Un orthé-
siste procèdera à l’évaluation des pieds et,
avec une prescription d’un médecin de fa-
mille ou d’un spécialiste, exécutera la fabri-
cation d’orthèses plantaires individualisées.
« Ce qui nous distingue chez P odotech,
c’est notre système d'analyse à la fine poin-
te. Il est composé d'une semelle a vec cap-
teurs de pression que l'on insère dans des
chaussures. Ces capteurs reliés à un logi-
ciel spécialisé permettent de v oir les diffé-
rents points de pression lorsque le patient
marche sur un tapis roulant. Cette métho-
de dynamique permet d'apporter des cor-
rections qui seraient impossibles autre-
ment, car certains problèmes ne se v oient
pas à l'oeil nu. »
Ce système, d’une très grande précision
permet de concevoir et de fabriquer des
orthèses parfaitement adaptées aux pieds
de chaque patient. La plupart de ces or-
thèses sont étonnement légères et dis-
crètes, pouvant être glissées dans des sou-
liers de ville ou des chaussures fines.
Quant à la prévalence, les statistiques sont
inquiétantes : le cancer colorectal est au
deuxième rang des cancers les plus meur-
triers au pays. Il frappe en majorité les
personnes âgées de plus de 50 ans. En 2011,
6 000 Québécois ont reçu un diagnostic et
2200 personnes en sont mortes. Soulignons
également que 80 % des cas détectés sont
chez des gens qui n’avaient aucun antécé-
dent de ce cancer dans leur famille.
Autre fait inquiétant, selon le sondage, c’est
que 53 % des Canadiens (des hommes en
majorité) croient qu’il faut avoir des symp-
tômes pour passer un test de dépistage.
Or rien n’est plus faux, déplore le D
r
Philippe
Hallé, vice-président de l’Association des
gastroentérologues du Québec. « Trop de
gens sont mal informés et attendent l’appari-
tion de symptômes pour passer un test de
dépistage. Mais quand il y a des symptômes,
c’est que la maladie est déjà très avancée. Le
cancer colorectal se développe lentement sur
des polypes, d’où l’importance de faire un
dépistage préventif. »
PROGRAMME DE DÉPISTAGE
POUR LES 50 À 74 ANS
C’est donc dire que l’implantation du pro-
gramme de dépistage du cancer colorectal
annoncé en grande pompe en 2010 est atten-
due avec impatience. Encore dans sa premiè-
re phase, le programme prévoit l’envoi d’une
lettre à tous les Québécois de 50 à 74 ans les
invitant à passer un dépistage à tous les deux
ans, qui consiste en un test de recherche de
sang occulte dans les selles (RSOS). « Ce test
par immunochimie, facile à passer, permet-
tra de détecter la présence de sang, invisible à
l’œil nu. Les gens ayant eu un résultat positif
seront convoqués pour une coloscopie », in-
forme le D
r
. Hallé.
Actuellement en rodage, le programme en-
trera dans sa deuxième phase en septembre,
dans huit centres pilotes à travers la provin-
ce. Le programme devrait être établi dans
tout le Québec vers la fin de 2013. « Grâce à
ce programme, on va réduire le taux des dé-
cès de 20 % », estime le D
r
. Hallé.
D’ici à l’implanta-
tion du program-
me, le gastroenté-
rologue suggère
aux gens de de-
mander à leur mé-
decin de passer le
test de sang dans
les selles.
Dépistage du cancer colorectal
N’attendez pas d’avoir
des symptômes!
JEAN-MARC LALONDE
Directeur, cahiers et projets spéciaux, le Journal de Montréal
Directeur, produits imprimés et ventes Web, Autonet Québec
[email protected]
JACQUES LAPLANTE
Directeur adjoint et chef de la rédaction des cahiers spéciaux
[email protected]
Service de la publicité 514 521-4545, poste 2222
Vous avez des commentaires? [email protected]
6– LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012
Des orthèses pour
l’amour des pieds!
Pour plusieurs personnes, les maux de
pieds qu’elles ont supporté toute leur vie
s’aggravent une fois la cinquantaine fran -
chie. Pourquoi souffrir quand une simple
orthèse pourrait corriger le problème ?
Les sources de ces problèmes sont
nombreuses : callosités, affaissement
des arches, embonpoint ou encore des
maladies comme le diabète sont parmi
les coupables.
«On voit aussi souvent les conséquences des
talons hauts sur les pieds de nombreuses
femmes qui souffrent de callosités,
d’oignons ou de déformation des orteils.
Par ailleurs, on observe de plus en plus de
blessures causées par des souliers de course
inappropriés chez les gens qui s’adonnent
au jogging, informe Luc Savard, orthésiste
des Laboratoires Podotech, de Laval et à
Prévost dans les Laurentides.
D
r
Philippe Hallé,
vice-président de
l’Association des
gastroentérologues
du Québec.
Depuis deux décennies, hommes et femmes de tous âges s’adonnent à la pratique du vélo
stationnaire en salle. Visage crispé par l’effort et moulinant avec ardeur, ils donnent parfois
l’impression de s’entraîner en vue d’une participation au Giro d’Italie ou au Tour de France.
Bien en selle sur leur vélo...
Pour une vie active,
stimulante et de qualité
M
ais, à l’encontre des sinueux
cols et massifs des Alpes et
des Pyrénées auxquels s’at-
taquent la crème de la crème
des cyclistes, leurs sommets
personnels sont la santé, la
forme physique et une meilleure qualité de vie,
par le biais d’un entraînement bien structuré.
« Judicieusement planifié, le programme com-
prend une période de réchauffement, des séries
d’exercices alternant le travail musculaire et le
travail cardio avec un mix de côtes, de séances
d’intervalles, de sprints, et d’exercices faisant
appel en alternance à la résistance et à la
vélocité, le tout au son d’un enchaînement mu-
sical à la fois doux et entraînant », souligne
Jean-Pascal Lion.
« À l’aide d’une montre cardio - une espèce de
GPS -, dit-il, chacun est en mesure de contrôler
ses pulsations cardiaques et, ainsi, ne pas outre-
passer ses limites. »
POUR CONTRER
LE VIEILLISSEMENT
Venu de Bourgogne il y a 42 ans, Jean-Pascal
Lion est maître d’œuvre d’une équipe d’entraî-
neurs chevronnés au Centre Fusion de Pied-
mont, là où l’harmonie du corps et de l’esprit
font bon ménage.
Maintenant âgé de 65 ans, le toujours fougueux
athlète - récipiendaire du trophée Super Prestige
de l’Association des vétérans cyclistes du
Québec en 2010 - n’a jamais cessé de s’abreu-
ver à la Fontaine de Jouvence.
Ce grand champion du vélo et de l’enseigne-
ment est l’un des rares entraîneurs certifiés ins-
tructeurs Spinning (Star 3) à œuvrer au Qué-
bec. Dans le feu de l’action, il transmet son
savoir à autant de femmes que d’hommes sous
sa gouverne, des gens qui, comme lui, se
refusent carrément de vieillir !
Partenaire dans Studio Cycle, il est aussi
chef de l’équipe « l’Énergie grise» de la Fédé-
ration de l’âge d’or du Québec (FADOQ)
qu’il a mise sur pied en 2011. Composée de
sept coureurs de 60 ans et plus, cette forma-
tion a franchi plus de 50000 km l’été dernier
sur les routes du Québec.
« Par la pratique du cyclisme de compétition,
la FADOQ fait la promotion de l’exercice
physique et de l’importance de bien préparer
et gérer le vieillissement par le biais d’une vie
active, stimulante et de qualité », dit celui qui
participera, du 15 au 17 juin, à son quatriè-
me Grand défi Pierre Lavoie d’une distance
de 1000km. Il portera alors les couleurs de la
FADOQ « l’Énergie grise ». Sa conjointe
D
re
Nicole Leblanc-Boucher, 50 ans, y sera
aussi, ainsi que trois compagnons âgés de
plus de 60 ans.
Boomers | Santé
8– LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012
CYCLISTE DE RENOM, JEAN-PASCAL LION SE PLAIT TOUJOURS À 65 ANS À
TRANSMETTRE SON SAVOIR ET SON AMOUR DU CYCLISME ET DU CONDI-
TIONNEMENT PHYSIQUE AU CENTRE FUSION DE PIEDMONT.
[
Boomers | Santé
LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012 – 9
«En récupération
d’un genou malade»
- D
re
Nicole Leblanc-Boucher
M
édecin spécialisée en santé
mentale auprès de jeunes de
11 ans et moins à Saint-Jérô-
me, D
re
Nicole Leblanc-
Boucher de Sainte-Anne-
des-Lacs n’y va pas la pédale
douce dans sa tentative de récupérer son genou
blessé et sa forme physique. Elle s’entraîne sous
les conseils de son conjoint, Jean-Pascal Lion,
instructeur-chef en vélo stationnaire en salle au
Centre Fusion de Piedmont. « Mon objectif est
d’être prête pour le Grand défiPierre Lavoie sur
1 000 km, du 15 au 17 juin prochain. » Pour bien
s’y préparer, le couple a récemment mis le cap
sur la Guadeloupe avec, en vue, une mirobolan-
te excursion à vélo sur 1 500 km. Sourire aux
lèvres, D
re
Leblanc-Boucher dit que le cyclis-
me et les enfants sont pour elle deux belles
sources d’énergie. Au Grand défi Pierre La-
voie, elle fera partie d’une formation unique,
L’énergie grise de la FADOQ, en ce sens
qu’elle sera la seule femme de 50 ans avec
quatre hommes de 60 ans et plus - dont son
conjoint Jean-Pascal.
MALENCONTREUX ACCIDENT
« En faisant de la glissade sur tube il y a trois
ans, je me suis sévèrement amoché un genou
dont je cherche à récupérer la flexion de deux
ligaments. J’ai cessé de boiter il y a neuf mois,
mais j’ai encore besoin de mes atèles, sauf à vé-
lo, où je me sens à l’aise dans mes cale-pieds. »
D
re
Nicole Leblanc-Boucher est
en voie de récupérer son genou malade pour
une meilleure qualité de vie et une participation
au Grand défi Pierre Lavoie.
À 77 ans, Claude Proulx de Val-David est un
solide gaillard. Quand il n’est pas sur un
terrain de tennis, de badminton ou dans les
sentiers à transmettre sa science du ski de
fond à titre d’instructeur de niveau 3, il trime
dur quatre fois la semaine au Centre Fusion
de conditionnement physique, à Piedmont.
«Plus il vieillit, plus l’aîné doit être à l’écoute
de son corps. Ma conjointe Josette et moi
l’avons depuis longtemps compris. Nous
avons décidé de bâtir notre musculature et
d’améliorer notre santé en conséquence, mi-
nimisant ainsi les risques d’avoir à dépendre
des autres. Pour nous, la liberté passe par la
discipline et la mise en forme », dit celui qui a
travaillé au sein de six ministères fédéraux et
qui est président-fondateur de la Société
d’histoire et du patrimoine de Val-David.
SON CARDIOLOGUE ÉBAHI !
« Au cardiologue qui me trouvait radieuse-
ment en forme pour mon âge, je lui ai tout
simplement dit : « J’ai oublié de vieillir ! »
Deux fois la semaine en gymnase, il travaille
sa musculature et, en deux autres occasions, il
chevauche fièrement un vélo stationnaire à
son rythme pour bien oxygéner son coeur, ses
poumons et ses muscles.
« L’endroit est empreint de professionnalis-
me et favorise la détente. L’équipement est
ultra moderne et la qualité de l’entraînement
tout à fait exceptionnelle ! »
«J’ai oublié de vieillir »
- Claude Proulx
Le conditionnement physique n’a pas d’âge,
soutient Claude Proulx, 77 ans... et demi.

Boomers | Santé
10– LE JOURNALDEMONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012
S
a principale qualité est d’être
une source de «bon gras»,
c’est-à-dire un gras qui contri-
bue à diminuer le cholestérol.
Elle contient aussi des anti-
oxydants et de la vitamine E,
avantages qui la place devant l’huile de ca-
nola au rayon des «bons gras».
Tous ces bénéfices ne sont présents que dans
l’huile dite extra vierge, appellation à ne pas
confondre avec pure, légère ou classique.
Claudia Pharand, copropriétaire des bou-
tiques Olive&Olives, en sait quelque chose.
Sa passion pour l’or vert s’est développée en
une entreprise
dyna mi que
ayant pi-
gnon sur rue dans la grande
région de Montréal et à To-
ronto. «Si l’huile d’olive
n’est pas extra vierge s’est
qu’elle est raffinée et donc
qu’elle a perdu certaines de
ses propriétés.»
Comprendre le processus de fabrication aide
à la lecture des étiquettes qui sont parfois
confondantes. Les olives sont cueillies et la-
vées, puis mises dans des cuves d’acier. Elles
sont broyées par des meules et les résidus
forment une pâte d’olive. Celle-ci est ensui-
te mise dans une presse
hydraulique qui,
soumise à une
pression, permet
de libérer une
huile de la pâte.
Voici donc cette
«première pres-
sion».
«Il est faux de di-
re que l’huile
était meilleure
dans l’ancien
temps. Des années
L’olive est pressée par l’homme depuis
plus de 6000 ans. Le Canada importe
30 000 tonnes d’huile d’olive par an
(2008). Une olive est plus riche en calcium
que n’importe quel fruit ou légume. 100gr
d’olives vertes équivalent à 50gr de beurre
ou 1,5 litre de lait.
LE PRIX
Il faut 5 à 8 kilos d’olives pour faire un litre
d’huile. En ajoutant les frais de main
d’œuvre, de la bouteille, de l’étiquetage,
du transport et des commissions intermé-
diaires, un prix de 20$/litre est un repère
raisonnable. Un prix moindre est suspect
et suggère une huile de piètre qualité.
La couleur des olives change avec le degré
de mûrissement. Une olive jeune donne
peu d’huile mais d’une grande qualité.
Les olives mûres ou trop mûres donnent
beaucoup d’huile mais contiennent moins
d’éléments positifs. Acheter d’un produc-
teur identifiable et s’assurer d’une date de
péremption sont des gages de qualité.
Une des plus dispendieuse est l’huile d’oli-
ve grecque Lambda, qui se détaille à 50 $
US la bouteille ou 200$ l’emballage ca-
deau. Non filtrée, emballée entièrement à
la main, elle affiche un fruité intense et un
très bas niveau d’acidité de 0.29 degrés.
BON À SAVOIR
La durée de vie d’une huile est de 18 à 24
mois. Après, gare à l’oxydation et à la per-
te des propriétés. Gardez l’huile dans la pé-
nombre à une température stable (15-18
degrés). Remettez le bouchon pour rédui-
re le contact avec l’air qui la dégrade.
Un dépôt au fond de la bouteille n’est pas
signe de dégradation, au contraire : il
confirme que l’huile est pure et naturelle.
L’agiter sporadiquement ou filtrer au ta-
mis si nécessaire.
L’or vert en bouteille
de recherche ont démontré que l’huile béné-
ficie des nouvelles techniques», rajoute
Claudia Pharand. La terminologie «pression
à froid» a été remplacée par «extraction à
froid», qui représente plus précisément la fa-
çon de faire. Contrairement à la technique
artisanale qui se fait à l’air libre, le tout est
fait à l’abri pour contrer toute oxydation.
Les grandes variantes de prix sont directe -
ment liées à la main d’œuvre et malheureu -
sement, à de sérieux problèmes de fraude qui
minent cette industrie. « Une huile de quali-
té aura des arômes caractéristiques, une fraî-
cheur, de l’amertume et une finale piquan-
te», précise Claudia Pharand. Il faut lire les
étiquettes attentivement et vérifier la prove-
nance et idéalement, s’approvisionner chez
un marchand spécialisé.
Quelques faits sur l’huile d’olive
L’huile d’olive connaît depuis quelques années un essor sans
précédent. Pour ses propriétés uniques et son goût particulier,
elle se retrouve sur la table de quiconque s’intéresse à sa santé.
Avec une fourchette de prix très variable, mieux vaut s’y connaître
avant d’acheter.
Boomers | Société
LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012 – 11
L
es agences Montréalaises repré-
sentent peu de visages mûrs.
Lorsqu’elles le font, les manne-
quins de plus de trente ans se
trouvent dans la catégorie lifestyle.
Cette terminologie désigne les
besoins pour des profils commerciaux: pu-
blicités, magazines spécialisés, corporatif.
En bref, la mode demeure le fief des jeunes.
Une de ces agences est Sybille Sasse, une en-
treprise active depuis plus de 20 ans et dont
les visages lifestyle représentent 30% des
élu(e)s. «Les annonceurs sont intéressés par
ces mannequins et apprécient des gens natu-
rels qui vieillissent en beauté. Une belle
peau, de belles dents et un corps proportion-
né sont des atouts recherchés », confirme la
directrice Sybille Sasse. Aucune expérience
particulière n’est requise sinon d’être bien
dans sa peau et avoir un horaire flexible.
Chez l’agence Specs, on confirme qu’une
grande partie des mannequins matures sont
en fait des modèles dont le profil évolue avec
l’âge. « Certaines sont du milieu depuis long-
temps », constate Noémie Monic, agente de
booking. Bien que les exigences coté mensu-
rations soient plus réalistes que celles réser-
vées aux plus jeunes, la barre est haute.
Sous contrat chez Sybille Sasse, Barbara
Raymond défie les outrages du temps avec
un 61 ans radieux. Après avoir fon-
dé sa famille, elle a tenté sa chance
dans la trentaine et n’a jamais arrê-
té depuis. « J’aime beaucoup ce que
je fais car c’est toujours varié», dit-
elle. Malgré sa longue carrière, elle
émet quand même un bémol concer-
nant l’industrie : « Ce n’est pas évident,
il faut faire sa place. Il est très important
de travailler avec des gens de bonne
réputation. »
Nouvellement repérée par Sybille Sasse
elle-même, Lina Vandal tente sa chance
à 59 ans depuis deux ans. Artiste
peintre à l’horaire flexible, c’était pour
elle une avenue intéressante. « J’aime
jouer des personnages. J’ai appris à habi-
ter mon corps, pour justement ne pas
poser. Pour ne pas faire la cute. »
Les mannequins matures auront à se
tailler une place dans le monde de la
mode, une catégorie de travail pour le
moment rare. Pour le reste, elles ré-
pondent de plus en plus aux besoins
d’une industrie qui cherche à repré-
senter Monsieur et Madame Tout-
le-monde, mais sublimés.
Le mannequinat est affaire de jeunes filles, mais le vieillissement
de la population pourrait faire changer la tendance en créant
une demande pour des visages auxquels s’identifier.
Nouveaux visages
Barbara Raymond, 61 ans
Lina Vandal, 59 ans
«
I
l n’est jamais trop tard pour
commencer à jouer au golf
mais il ne faut pas le faire à
n’ i mporte quel pri x, ex-
plique Carlo Blanchard, pro-
fessionnel associé au club de
golf Les 4 Domaines, à Mirabel.
Le pro, qui est également propriétaire
d’une école de golf à Montréal suggère de
ne pas se lancer dans de folles dépenses au
début, mais plutôt d’opter pour de l’équi-
pement d’occasion.
« Un équipement usagé de deux ou trois
ans va très bien faire l’affaire. Vous ne ver-
rez aucune différence au départ, dit-il.
Aujourd’hui, vous pouvez vous procurer
un ensembl e compl et al ors qu’ i l y a
quelques années, il était recommandé
d’acheter un demi ensemble, soit tous les
bâtons impairs, les fers 1, 3, 5, 7 et 9 et les
bois 1 et 3. »
Quant aux vêtements à acheter, il vous
faudra adopter le code vestimentaire du
golf; les jeans et les camisoles ne sont pas
tolérés. « Comme vous serez sur le terrain
pendant plusieurs heures, il vous faudra
un bon soulier confortable et qui soutient
bien le pied », dit Carlo Blanchard.
L’IMPORTANCE DES COURS
Il est déconseillé de se présenter sur un
terrain de golf sans avoir d’abord suivi au
moins quelques cours et avoir frappé des
balles sur un terrain d’exercice.
« Contrairement à ce que les gens pensent,
il faut débuter sur le vert de pratique pour
améliorer la coordination mains-yeux. On
commence près de l’objectif (la coupe)
et ensuite on passe à l’étape du coup d’ap-
proche, puis on enchaîne avec les coups
dans l’allée pour enfin terminer avec les
coups de départs », précise M. Blanchard.
Les leçons vont jouer un rôle très impor-
tant dans votre appréciation du golf. Il est
Boomers | Spors
12– LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012
recommandé de suivre deux ou trois cours
en groupe pour vous permettre d’assimiler
les règles de base, en plus de vous per-
mettre d’adopter une bonne posture.
« Si vous êtes un débutant, je vous suggère
fortement de jouer votre premier match de
golf avec un ami, un assistant pro ou un
professionnel. Ces gens pourront vous évi-
ter plusieurs difficultés, vous apprécierez
davantage ce nouveau sport et vous pour-
rez disputer votre match dans un temps
requis de 4 heures 30 minutes », conclut
Carlo Blanchard.
Carlo Blanchard
Bien des préretraités songent à s’initier au golf afin de meubler leur temps lorsqu’ils quitteront
le marché du travail. Bonne idée ! Mais d’abord, quelques conseils d’un pro.
S’initier au golf à 50 ans et plus…
Pourquoi pas!
LES LEÇONS VONT JOUER UN RÔLE
TRÈS IMPORTANT DANS VOTRE
APPRÉCIATION DU GOLF.
Boomers | Finances
LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012 – 13
Bien des boomers, arrivés au seuil de la
retraite, ont grandement besoin d’assainir
leurs finances. C’est un processus qui peut
se faire en cinq grandes étapes, comme
les propose le Mouvement Desjardins.
5 étapes
pour assainir
vos finances
ÉTAPE 1) BILAN FINANCIER
Le but est simple : il s’agit de savoir ce que
vous possédez vraiment. Si votre maison vaut
200000$, sur laquelle vous avez une hypo-
thèque de 180000$, ce n’est pas votre mai-
son. C’est la maison de la banque.
Du côté des actifs, alignez tout ce que vous
possédez vraiment: compte bancaire, REER,
meubles, bijoux, etc. De l’autre, alignez tout
ce que vous devez : hypothèques, prêt auto,
soldes de cartes de crédit, prêt étudiant, etc.
La différence entre les deux montants, actifs
et passifs, vous dit la base de capital à partir de
laquelle vous pourriez vivre aujourd’hui.
Surprise : bien des gens n’en ont pas.
ÉTAPE 2) BUDGET
« C’est l’étape la plus cruciale, juge Sophie
Sylvain, planificateur financier au Mouve-
ment Desjardins. Elle est négligée par la ma-
jorité des gens, pourtant il n’y a pas d’autre
moyen de savoir où va l’argent. Or le budget
tient compte de tous les flux d’argent sur une
base mensuelle: entrées et sorties totales. Si
l’exercice révèle un solde négatif, il faut voir
quelles dépenses peuvent être réduites ou éli-
minées pour générer de l’épargne.
ÉTAPE 3) PAYER LES DETTES
C’est l’autre étape cruciale. Car les gens ont
plus que jamais recours au crédit, «et c’est pas
toujours à bon escient ! », souligne
Mme Sylvain. Il faut donc dresser la liste des
dettes en mettant en priorité celles dont le
taux d’intérêt est le plus élevé. Et, bien sûr, en
jouant avec le budget, il s’agit de trouver la fa-
çon d’éliminer ces dettes les unes après les
autres. Qui paye ses dettes s’enrichit.
ÉTAPE 4) CRÉDIT INTELLIGENT
Trop de gens satisfont d’abord leur désir en
empruntant, puis cherchent seulement ensuite
la façon de le payer. Le crédit intelligent procè-
de inversement: d’abord avoir les moyens de
ses désirs et, ensuite seulement, se les payer.
ÉTAPE 5) ÉPARGNER
C’est le but de tout l’exercice. L’épargne vous
donne le coussin nécessaire pour encaisser les
coups durs (accident, perte d’emploi, etc.) et
se fructifie au fil des ans pour assurer une re-
traite. La plus sûre façon de gérer l’épargne
est de la considérer comme un poste fixe, en
haut de la colonne des dépenses, et non com-
me un poste variable, tout en bas, où on jette
un peu d’argent s’il en reste.
Boomers | Autos
Qu'ont en commun les décapotables
Triumph-TR6 et autres MGB de 1976
et la petite sportive MX-5 (Miata) de Mazda?
Retour de ses belles années
avec la Mazda Miata
MX-5
R
éponse : vous tous, les boomers.
En fait, la popularité de cette
Mazda Miata est apparue là où
on ne l'attendait pas, c'est-à-dire
chez la clientèle des baby-boo-
mers alors que les spécialistes du
fabricant japonais ciblaient plutôt une catégorie
plus jeune et branchée.
Avec le cabriolet MX-5, les premiers ont vite
retrouvé leur passion automobile qu'ils avaient
vécue à bord des adorables et abordables bi-
places britanniques Triumph TR6 et MGB.
Ces petites voitures étaient aux antipodes de la
mono culture américaine de grosses voitures
pataudes dont les suspensions n'avaient de te-
nue de route que le nom. Exit les fourgonnettes,
les K-Cars et autres voitures insipides.
Pour la première fois, les boomers pouvaient
apprécier cette conduite à raz le bitume, les sen-
sations de coller à la route, de rouler à l'air libre
sans toit comme le faisaient les vedettes de films
européens et français.
DIRECTEMENT INSPIRÉE DES
ROADSTERS EUROPÉENS
En dépit de son origine japonaise, la Miata était
inspirée des roadsters européens comme la Fiat
Spyder et les petites anglaises susnommées. Et
même si elle n'accélérait pas comme une bom-
be, elle possédait le même comportement rou-
tier très réactif et nerveux et le même dépouille-
ment qui, ensemble, produisaient ce fameux
coup de cœur nostalgique sans avoir à casser sa
tirelire. Quelques milliers de dollars suffisaient
pour s'en procurer une.
Près de vingt années plus tard, les boomers ont
repris goût aux plaisirs des coupés et autres
cabriolets avec la Miata dont la première appa-
rition fut en 1989. Si bien que plusieurs conser-
vent cette dernière comme ils le faisaient avec
les Triumph et autres Spitfire. Entretien rigou-
reux et interdiction de sortie l'hiver, le marché
d'occasion de ces roadsters se porte à merveille.
CHARME ET PLAISIR
SUR ROUES
Enfin, si on pouvait résumer en un seul mot
tout l'attrait qu'offrent ces roadsters anglais ou
italiens et leur résurrection façon japonaise :
sex-appeal. Du charme, nous en avons tous
besoin un jour ou l'autre, même à bord d'une
voiture, ce que les constructeurs automobiles
oublient trop souvent.
Dès l'arrivée du printemps, il n'est
pas rare d'apercevoir de nom-
breuses Miata ou MX-5 (son
véritable nom) sur nos routes, dont
certaines datent des premières
années du modèle, soit en 1989.
14– LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012
De nombreuses décapotables comme les Triumph TR6 des années 70 poursuivent leur longue
carrière grâce à de fidèles amateurs de roadsters britanniques qui veillent à les préserver.
LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012 – 15
16– LE JOURNAL DE MONTRÉAL | BOOMERS| Lundi 23 avril 2012

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