Chapitre III Suicide

Published on January 2017 | Categories: Documents | Downloads: 34 | Comments: 0 | Views: 155
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CHAPITRE III IMPULSIFS ——— I IMPULSIONS AU SUICIDE ET À L’HOMICIDE
Les impulsions instinctives et inconscientes ne se produisent que dans les formes classiques et indiscutées de l’aliénation mentale ; aussi nous n’entendons parler ici que des impulsifs conscients, des psychopathes lucides qui ont la notion positive de la nature morbide de leurs impulsions, qui luttent contre elles, et qui n’y succombent qu’en en déplorant l’irrésistibilité. Ces impulsions, la plupart du temps d’un caractère dangereux ou nuisible, leur inspirent de l’aversion et de l’horreur ; ils n’en sont amais complices. !ous déclarent qu’ils sont " entraînés, emportés, poussés par une idée, par quelque chose, par une voix intérieure. # $eaucoup luttent victorieusement, soit parce que leur volonté triomphe ; soit parce qu’ils ont pris soin de se tenir éloignés des ob ets dont la vue réveillait l’impulsion maladive. Le phénomène dont il va %tre question dans ce chapitre, n’est en définitive que l’obsession, l’idée fixe, que nous avons étudiée dans le chapitre précédent, l’obsession ayant pour ob et, non quelque chose de f&cheux ' subir, mais ' accomplir, perdant le caractère passif que nous lui connaissions usqu’ici pour tendre vers l’état actif. (lle n’est pas continue, mais revient par accès accompagnés de dépression mélancolique, d’anxiété et d’angoisse ; après avoir persisté pendant un temps plus ou moins long, elle dispara)t complètement, ou pour revenir plus tard, ou pour faire place ' une autre. $ien que respectant l’intégrité des fonctions intellectuelles, elle n’en co*ncide pas moins avec des défectuosités mentales et des troubles névropathiques qu’il est facile de mettre en lumière, et surtout avec des antécédents héréditaires très accusés. !ous ou presque tous les monomanes homicides, dit (squirol, étaient d’une constitution nerveuse, d’une grande susceptibilité ; plusieurs avaient quelque chose de singulier dans le caractère, de bizarre dans l’esprit. !ous, avant la manifestation du désir de tuer, étaient incapables de nuire ; ils étaient doux, bons, honn%tes gens et m%me religieux. # +uelle meilleure preuve pouvons,nous avoir de la nature héréditaire des impulsions morbides que celle du suicide - .é ' /oltaire avait signalé ce fait étrange de plusieurs membres d’une m%me famille se suicidant les uns après les autres ; depuis 0all, (squirol, 1. 2. 3alret, 4oreau 5de !ours6, Lucas, 4orel et autres ont accumulé des faits du m%me genre, et mis hors de doute l’hérédité de l’impulsion au suicide. 2lus que toutes les autres, peut,%tre, la transmission de cette tare psychopathique a un caractère fatal, inéluctable, et les exemples qui en sont cités partout sont de nature ' frapper profondément l’esprit le moins prévenu. (n voici quelques uns 7 Une jeune femme, le surlendemain de son mariage, trouve sa mère en train de se pendre ; cet acte de désespoir n’a rien qui doive surprendre, car depuis un siècle la monomanie du suicide sévit dans la famille. Ainsi le grand-père de la mère s’est jeté à l’eau ; le père s’est pendu ; deux soeurs de la mère se sont jetées dans leur puits ; une

autre soeur est morte folle ; les autres parents du c té de la mère ont la t!te plus ou moins dérangée "#$. Un ric%e négociant, d’un caractère très-violent, est père de six enfants ; à mesure que ses enfants ont fini leur éducation, il leur donne une forte somme d’argent et les éloigne de c%e& lui. 'e plus jeune, (gé de vingt-six à vingt-sept ans, devient mélancolique et se précipite du %aut du toit de sa maison ; un second frère, qui lui donnait des soins, se reproc%e sa mort, fait plusieurs tentatives de suicide, et meurt un an après des suites d’a)stinence prolongée et répétée. '’année suivante, un autre frère a un accès de manie dont il guérit ; un quatrième frère, médecin, qui deux ans avant m’avait répété, avec un désespoir effra*ant, qu’il n’éc%apperait pas à son sort, se tue ; deux ou trois ans après, une soeur devient d’a)ord maniaque, et fait mille tentatives de suicide ; le sixième frère est à la t!te d’un grand commerce, il e+t fini comme ses frères s’il n’était retenu à la vie par ses enfants et par sa femme, qui est pour lui un ange tutélaire par ses soins et par sa tendresse. (squirol, ' qui est due cette observation, a oute en note 7 " +uelques années après que ’écrivais ces lignes pour la première fois, ce malheureux s’est tué. # (t $aillarger rapporte qu’un des petits,fils de ce négociant, confié ' ses soins, avait cherché ' se suicider en se frappant de deux coups de couteau sur le tra et des carotides. .ans une observation récente, due ' 4accabruni 89:, on voit le père se suicider ' soixante ans d’un coup de pistolet, deux de ses fils et un de es petits,fils se donner la mort avec la m%me arme, une fille s’empoisonner, et un autre fils, poussé comme les autres au suicide, ne résister que par égard pour sa femme. L’hérédité de similitude dans le suicide est poussée ' ce point, que ceux qui en sont victimes recherchent souvent des moyens d’exécution identiques. Le fait précédent, dans lequel quatre personnes se servent du m%me pistolet pour se donner la mort, en est une preuve. La pendaison est un des procédés les plus uniformément usités, comme le démontrent les observations de Ca;auvieilh 8<: ; vient ensuite la submersion. (nfin, l’hérédité du suicide n’est pas seulement similaire, il lui arrive souvent d’%tre homochrome, c’est,'=dire de se manifester che; les descendants au m%me &ge que che; les ascendants. /oici des faits qui prouvent usqu’' quel degré elle peut %tre poussée 7 ,. '- père, était monomaniaque, et s’est donné la mort à l’(ge de trente ans ; son fils arrive à peine sa trentième année, qu’il est frappé, comme lui, de monomanie et fait deux tentatives de suicide. Un dégustateur des ports se jette à l’eau ; sauvé, il donne à ,arc cette raison )ouffonne, que s’étant trompé sur la qualité du vin, il a craint que ses confrères ne le prissent pour une ganac%e. ,arc apprit plus tard que ce .atel d’un autre genre s’était suicidé, et que son père et l’un de ses frères avaient mis, au m!me (ge, fin à leur existence, de la m!me manière que lui. /,arc, t. 00, p. 1234. Un autre individu est, à la fleur de l’(ge, pris de mélancolie, par suite d’une suppression de flux %émorro5dal, et se noie volontairement. 6on fils, d’une )onne

santé apparente, jouissant des dons de la fortune, père de deux enfants adorés, arrivé au m!me (ge de la vie o7 son père s’est no*é, se donne la mort par le m!me mode de suicide "8$. L’impulsion au suicide, malgré ses caractères d’hérédité de similitude et de fatalité, n’est par elle,m%me qu’une manifestation psychopathique d’un état mental plus complexe. Cette vérité que nous ne cessons de répéter ' chacune de ces descriptions de ce qu’on appelait et de ce qu’on appelle encore quelquefois les monomanies est fondamentale et il ne faut amais la perdre de vue. L’impulsion au suicide gagne sur un terrain préparé par la dégénérescence ; c’est une des formes de la déséquilibration mentale ; elle co*ncide ou alterne avec des troubles de m%me nature 7 l’impulsion ' l’homicide, les perversions sexuelles, l’impuissance, la dipsomanie, la pyromanie ; elle s’accompagne d’un état mélancolique intermittent comme elle,m%me, et de nombreux cas d’aliénation et de déséquilibration mentale se rencontrent en m%me temps qu’elle dans les familles o> elle se produit. 9rosper 9- est (gé de 81 ans ":$. 0l est le quatrième de sept enfants ; le premier, un gar<on, est mort en )as (ge ; le deuxième a été ast%matique pendant dou&e ans, puis ce trou)le nerveux a disparu pour !tre remplacé par le dia)ète simple et une incontinence d’urine, il a eu en outre une jeunesse extr!mement dissipée ; le troisième a succom)é en )as (ge ; le cinquième, mort à neuf ans, était c%oréique ; le sixième est officier ; le septième, une fille, est mariée, sans enfants. 'a mère est morte à 2 ans, d’un cancer du sein ; le père à 21 ans, de vieillesse. Une soeur de ce dernier a été aliénée, et sa fille était une excentrique en proie aux scrupules et à l’anxiété ; elle s’imaginait avoir fait de mauvaises communions. =’autres mem)res de cette famille sont qualifiés d’originaux et de )i&arres. 9- a eu à #2 ans une fièvre t*p%o5de très grave. 0l a toujours vécu en solitaire ; n’aimant pas la société des %ommes de son (ge, ne sortant jamais, et occupant tous les loisirs que lui laissait sa position à lire immodérément, à écrire et à dessiner. 'e 1> janvier #2>:, étant au lit, l’idée lui vient tout d’un coup de prendre un couteau de cuisine et d’aller frapper son père. =eux mois auparavant, cette idée lui avait traversé l’esprit sans qu’il * f?t attention. ,ais cette fois, l’o)session le poursuivit avec une ténacité extraordinaire et cela pendant deux années entières. @uelquefois l’idée fixe disparaissait pendant quelques jours, ou c%angeait d’o)jet, le poussant, par exemple, à tuer sa servante ou les enfants qu’il vo*ait dans la rue. A )out de forces, n’* tenant plus, il vient %a)iter avec son frère. 9endant quelque temps, il est plus rassuré, mais )ient t il se sent %onteux découragé, désespéré et est enva%i par l’idée du suicide ; il tente de s’empoisonner avec une infusion d’allumettes. '’impulsion à l’%omicide ne tarda pas d’ailleurs à repara?tre, et ne cessa qu’en #2>B, à l’époque de la mort de son père. Cncore la disparition ne fut-elle pas définitive, car elle revint à diverses reprises, mais sans grande intensité et a*ant pour o)jet des personnes indifférentes. Dient t il devient la proie d’une nouvelle o)session la crainte d’avoir empoisonné son père et plus tard que son frère ne l’ait empoisonné. A peine dans les grands parox*smes de sa maladie la conscience qu’il a de son état s’o)scurcit-elle un instant ; ordinairement il est lucide et conscient de l’a)surdité, de ses o)sessions et de ses impulsions. 0l a des périodes de calme et de rémittence

a)solus pendant lesquels il est a)solument li)re et ma?tre de ses idées. 0l a été pendant vingt-deux mois parfaitement )ien, au point de vue mental, mais pendant toute cette période il a été en proie à des crises cardiaques qui le faisaient %orri)lement souffrir, et qui consistaient en essoufflement avec palpitations violentes ; il ne pouvait rester au lit et dormait assis. En ne constate cependant c%e& lui aucune lésion organique du coeur. =epuis que les trou)les intellectuels sont revenus, la neurast%énie cardiaque a disparu. F’est en #221, à l’(ge de 81 ans, que la déséquili)ration mentale repara?t sous forme d’impulsion au suicide. 0l lutte pendant quelque temps, puis il succom)e et se coupe la gorge avec un rasoir. A peine guéri de sa )lessure, il se précipite dans un puits. 6a famille alors se décide à le placer à l’Asile. 9endant son séjour qui dura trois mois et demi, on constata c%e& lui la persistance des idées du suicide, une grande émotivité, et des impulsions de nature diverse ; il ne pouvait ouvrir un journal, n’* vo*ant que des crimes et du sang ; il n’apercevait pas une allumette sans !tre o)sédé par cette idée que s’il était c%e& lui, et que le feu pr?t, on l’accuserait de l’avoir mis. Un jour, étant allé c%erc%er un o)jet dans l’office, et apercevant un tas de copeaux dans un coin, il s’enfuit, su)itement o)sédé par l’idée d’* mettre le feu ; il * avait des allumettes dans l’office. 0l a des accès de désespoir, pendant lesquels il se désole, gémit sur l’ineptie de toutes les idées )i&arres qui l’o)sèdent, et l’impossi)ilité o7 il est de pouvoir les dominer. 0l manifeste aussi quelques idées %*pocondriaques. 0l a plusieurs accès de d*spnée avec ataxie cardiaque, co5ncidant avec la rémittence des o)sessions mentales et deux légers accès de coliques nép%rétiques. 0l sort dans un état asse& satisfaisant. Finq mois après il meurt d’une fa<on soudaine, et la cause de la mort demeure inconnue, ce qui nous fait croire à un suicide. Ce malade, aux antécédent héréditaires si caractéristiques, est une preuve bien frappante de la vérité des idées que nous soutenons. ?n retrouve che; lui, non seulement l’impulsion au suicide, mais encore l’impulsion a l’homicide, la folie du doute, la pyromanie et une foule d’autres sympt@mes de neurasthénie psychique. Aous voyons aussi cette dernière alterner avec la neurasthénie périphérique, phénomène excessivement fréquent et capable de eter un our particulier sur la nature de ces troubles nerveux si complexes. L’impulsion ' l’homicide est moins fréquente que l’impulsion au suicide ; néanmoins la science en possède de nombreux cas. 2armi les observations si disparates que 4arc a réunies sous le titre de monomanie homicide, il en est quelques,unes de caractéristiques. ,. G- "3$, (gé de vingt-et-un ans, d’une taille élevée, maigre, d’une constitution nerveuse, a toujours eu le caractère som)re, )ourru. 9rivé de son père dès l’(ge de quator&e ans, il était sans tendresse, sans épanc%ement pour sa mère. A dix-%uit ans, sa tristesse augmente, il fuit les jeunes gens de son (ge, vit isolé, mais travaille avec assiduité dans un magasin. Gi ses discours, ni ses actions, n’indiquent la folie ; mais il se sent une sorte d’impulsion qui le porte au meurtre ; qu’il est des instants o7 il aurait plaisir à répandre le sang de sa soeur, à poignarder sa mère. En lui fait sentir toute l’%orreur de ses désirs, et les peines qui attendent ceux qui les satisfont ; alors il répond ; H Ie ne suis plus ma?tre de ma volonté. J

9lus d’une fois, quelques minutes après avoir em)rassé sa mère, il devient rouge, son oeil est )rillant, et il s’écrie ; H ,a mère, sauve&-vous, je vais vous égorger. J Dient t après, il se calme, verse quelques larmes, et il s’éloigne. Un jour, il rencontre dans les rues un militaire suisse, saute sur son sa)re, veut l’arrac%er de vive force pour égorger ce militaire qu’il ne conna?t pas. Un autre jour, il attire sa mère dans la cave et veut la tuer avec une )outeille. =epuis six mois que ce jeune %omme est dominé par cette %orri)le impulsion, il dort peu, souffre de la t!te, ne veut voir personne, est insensi)le au c%agrin de sa famille, mais il n’offre nulle apparence de délire dans ses discours. Fe jeune %omme, après une crise de mélancolie avec %allucinations et délire de persécutions, guérit de ses divers trou)les ps*c%iques et on&e ans après jouissait encore d’une intelligence normale. Aous empruntons au m%me auteur les faits suivants, dans lesquels l’impulsion homicide existe avec une parfaite lucidité d’esprit 7 =ans une maison respecta)le, en Allemagne, une mère de famille rentre c%e& elle ; une domestique, contre laquelle on n’a jamais eu de motif de plainte, para?t dans une grande agitation ; elle veut parler seule à sa ma?tresse, se jette à ses genoux, et lui demande en gr(ce de quitter la maison. 'a ma?tresse, étonnée d’une sem)la)le prière, veut en conna?tre le motif, et elle apprend, que toutes les fois que la mal%eureuse domestique dés%a)ille l’enfant et qu’elle est frappée de la )lanc%eur de ses c%airs, elle éprouve le désire presque irrésisti)le de l’éventrer. Clle craint de succom)er, et préfère s’éloigner. Fet événement s’est passé, il * a une vingtaine d’années, dans la famille de ,. le )aron A. de Kum)oldt, et cet illustre savant me permet d’alléguer son témoignage. ,. L-, c%imiste distingué, poète aima)le, d’un caractère naturellement doux et socia)le, vint se constituer prisonnier dans une des maisons de santé du fau)ourg 6aint-Antoine. Mourmenté du désir de tuer, il se prosternait souvent au pied des autels, et implorait la divinité de le délivrer d’un penc%ant si atroce, et de l’origine duquel il n’a jamais pu me rendre compte. 'orsque le malade sentait que sa volonté allait fléc%ir sous l’empire de cette propension, il accourait vers le c%ef de l’éta)lissement, et se faisait lier les pouces, l’un contre l’autre, avec un ru)an. Fette fr!le ligature suffisait à calmer le mal%eureux L-, qui, cependant, a fini par exercer une tentative d’%omicide sur un de ses gardiens, et par périr dans un violent accès de manie avec fureur. La forme paroxystique des impulsions ' l’homicide ressort de l’étude de beaucoup d’observations. L’acte accompli est suivi d’un sentiment de détente, de soulagement, et l’obsession dispara)t pour un temps. .iverses circonstances physiques, comme l’époque de la puberté, l’éruption des règles co*ncident avec le retour de l’accès. Benriette Cornier, qui décapita la petite $elon ' qui elle témoignait une grande tendresse, était au moment de ses règles. (lle avait fait quelque temps avant une tentative de suicide et était su ette ' des intervalles de dépression mentale bien caractérisés.

L’imitation semble ouer un certain r@le dans la naissance des impulsions homicides et suicides, comme en font foi quelques observations d’(squirol. (nfin, disons que si les impulsions peuvent exister ' l’état isolé, elles coexistent souvent avec d’autres troubles mentaux de nature mélancolique. 4ais ce qui caractérise dans tous les cas l’homicide impulsif, c’est l’absence complète de motif venant conditionner le crime. La femme Lombardi, par exemple, qui tua ses quatre enfants, pour les envoyer au ciel et les mettre ' l’abri des malheurs qui les menaCaient, n’est pas une homicide avec impulsion consciente, mais une lypémaniaque mystique avec perversion des sentiments affectifs.

P.-S.
!exte établi par 2DECBFAFLED(,2FGHD.C?4 d’après l’ouvrage de Flexandre Cullerre, Les frontières de la folie, Chapitre HHH, I. H 7 " Hmpulsions au suicide et ' l’homicide #, Jd. 1., $. $aillière et fils, 2aris, KLLL, pp. M9,KN9.

Notes
8K: $aillarger, Notes au traité des maladies mentales de 0riesinger, dé ' cité. 89: .é erine, De l’hérédité dans les maladies du s stème nerveux. 2aris, KLLN. 8<: Ca;auvieilh, Du suicide et de l’aliénation mentale, 2aris, KLON. 8O: 1. 4Pller, !h siologie du s stème nerveux trad. par 1ourdan, 2aris, KLON, t. HH, p. KKQ. 2rosper Lucas, "raité philosophique et ph siologique de l’hérédité naturelle. 2aris, KLOR, KLQN. 8Q: ?bservation personnelle. 8S: 4arc, De la folie considérée dans ses rapports avec les questions médico#$udiciaires, 2aris, KLON.

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