Communique de Presse Afghanistan LE PRIX DE LA VENGEANCE

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Lundi 10 décembre 2012 à 23h10AFGHANISTAN, LE PRIX DE LA VENGEANCERéalisateur : Alberto Marquardt© René-Jean RouyerIl y a onze ans, les Etats-Unis suivis par le monde entier, lançaient la guerre en Afghanistan. Sans débats. Sans l’ombre d’un doute. Comme un acte de légitime défense, après les attaques du 11 septembre 2001. Aucun discours officiel n’a résisté à l’épreuve des faits. Ben Laden ? Retrouvé et tué, ailleurs, au Pakistan. Al Quaeda et Taliban ? Un amalgame construit de toute pièc

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Lundi 10 décembre 2012 à 23h10

AFGHANISTAN, LE PRIX DE LA VENGEANCE
Réalisateur : Alberto Marquardt
© René-Jean Rouyer

Il y a onze ans, les Etats-Unis suivis par le monde entier, lançaient la guerre en Afghanistan. Sans débats. Sans l’ombre d’un doute. Comme un acte de légitime défense, après les attaques du 11 septembre 2001. Aucun discours officiel n’a résisté à l’épreuve des faits. Ben Laden ? Retrouvé et tué, ailleurs, au Pakistan. Al Quaeda et Taliban ? Un amalgame construit de toute pièce par les faucons américains. Le sort des femmes afghanes ? Un alibi pour vendre la guerre aux opinions. Tous les acteurs du conflit, membres des services secrets américains, commandants des forces américaines, cadres talibans, seigneurs de guerre afghans, négociateurs de l’ONU, dirigeants pakistanais, responsables des ONG, racontent et démontent l’engrenage d’une guerre qui n’avait d’autre motif que la pulsion de vengeance américaine. Onze années pendant lesquelles l’occident a tout promis à l’Afghanistan pour ne laisser que corruption généralisée, illusions perdues, des milliers de morts et des Talibans plus puissants que jamais. L’Afghanistan fut une cible idéale. C’est devenu un volcan.
Auteur : Eric de Lavarène et Alberto Marquardt Réalisateur : Alberto Marquardt Enquête et Interviews : Nadia Blétry et Eric de Lavarène Une production Point du Jour avec la participation de France Télévisions Durée : 90 minutes Directrice de l’unité Documentaires : Dana Hastier Conseillère de programmes : Olivier Guiton

Hélène Revelière 01 56 22 23 58 [email protected] r

Contact presse France 3 Valérie Lalanne de Haut 01 56 22 42 56 Contact presse France 3 [email protected]

NOTE D’INTENTION D’ALBERTO MARQUARDT La mort d’Osama Ben Laden aurait pu être le symbole du triomphe de « la guerre contre la terreur » lancée 11 ans auparavant en Afghanistan après les attaques du 11 septembre 2001. « Either you are with us or you are with the terrorists! », avait averti George W Bush dans son discours au congrès américain au lendemain des attaques. Quatre semaines plus tard, le 8 octobre 2001, c’était la guerre en Afghanistan… En Occident, le consensus a été total : aucun responsable politique n’a soulevé d’objection, proposé, évoqué la possibilité d’une autre voie et surtout pas demandé l’ouverture de négociations ou pourparlers avec le gouvernement des Talibans. Les Etats-Unis ont eu carte blanche et ils ont décidé la voie de la guerre. L’Histoire a semblé alors leur donner raison : six semaines de bombardements massifs, un millier d’hommes des forces spéciales angloaméricaines appuyés sur des milices anti-Talibans des seigneurs de guerre afghans, sont arrivés à balayer, presque sans résistance, Al Qaeda et les Talibans du sol afghan… La chute de Kaboul, le 14 novembre 2001, a été vécue, aux Etats-Unis et en Europe, comme la victoire de la démocratie contre la barbarie. Le mirage d’une guerre juste semblait plus que jamais devenir une réalité. Les Talibans, vaincus et extrêmement affaiblis, n’avaient pourtant disparu. Depuis le Pakistan, leur ambassadeur à Islamabad, le mollah Zaeef, a lancé un appel au dialogue. Dans le camp des vainqueurs, personne n’a voulu l’entendre: « Pas de négociation avec des terroristes » a répondu Donald Rumsfeld. Négocier avec les Talibans c’était renier le fondement de la guerre : Talibans et Al Qaeda, c’est la même chose. « Les talibans, plus jamais !» ont martelé les seigneurs de guerre de l’Alliance du nord : ces anciens warlords qui avaient mis à feu et à sang

l’Afghanistan quelques années auparavant, sont les nouveau maîtres à Kaboul, ils ont une position hégémonique dans le nouveau pouvoir afghan.

En réponse à son appel à négocier, le mollah Abdoul Zaeef sera enlevé au Pakistan et déporté à Guantanamo. La guerre s’est intensifiée. Plus de dix années ont passé. On dénombre plusieurs dizaines de milliers de victimes civiles afghanes et plus de 3 000 soldats de la coalition tués. Des milliers de milliards de dollars ont été engouffrés dans un trou sans fin. Et les Talibans sont plus forts que jamais. Comment a-t-on pu en arriver là ? Tout semblait si évident : une guerre de légitime défense… Notre film raconte l’histoire de cette guerre. L’histoire d’une vengeance aux conséquences dramatiques et imprévisibles. L’histoire de deux mondes situés aux antipodes, qui ne veulent pas ou qui n’arrivent pas à se parler, ni à s’entendre Cette histoire, nous avons voulu la raconter avec ceux qui, sur le terrain, en ont été les protagonistes. En premier lieu les Afghans eux-mêmes. Aussi bien ceux qui ont accueilli à bras ouverts l’intervention en 2001, que ceux qui se sont retrouvés de l’autre côté. Aussi bien les warlords, les alliés de Karzai, que les Talibans ou les chefs traditionnels… Nous avons aussi interrogé les Américains, en Afghanistan et aux Etats-Unis. Des Français, militaires, humanitaires, ou spécialistes du pays. Des Pakistanais, dont l’ancien président Pervez Musharraf. Une histoire d’aujourd’hui. racontée au présent. Dans l’Afghanistan

ALBERTO MARQUARDT : Né le 5 juin 1953 en Argentine. Arrivé en France en 1981, il fait des études de cinéma à l’Ecole Louis Lumière de Paris, dont il est diplômé en 1985. Réalisation : Ils ont voulu le pouvoir (LCP), La Nueve ou les oubliés de la victoire (France Télévisons), Yo, sor Alice (long métrage documentaire). Chef opérateur image sur Les routes de la terreur (ARTE), La loi de Las Vegas (Sin City Law) (ARTE, Sundance), Oil For Food (ARTE), Fortune et infortunes des grandes familles du Nord (France 5), Ni putes ni soumises (Canal +) et Moulinex, la mécanique du pire (France 5)

ERIC DE LAVARENE : Etabli à Kaboul en 2003-2004, puis à Islamabad depuis 2005. Couvre la war on terror pour Radio France, l’Express et Arte. A réalisé plusieurs magazines : L’opium afghan (Envoyé spécial, 2006, prix Scoop d’Angers), Ben Laden, les ratés d’une traque (Planète, 2006), Les mercenaires (Arte reportage, 2007), Au pays des talibans (France 2, Un œil sur la planète, 2008, nominé au Prix Albert Londres), Pakistan, une islamisation rampante (Un œil sur la planète, 2009). NADIA BLETRY : Agrégée de lettres, est installée au Pakistan depuis 2007 où elle couvre l’actualité pour RFI, La Croix, Ouest-France et Arte. Elle a réalisé en 2007 un documentaire sur les femmes brûlées en Afghanistan et en 2008, « Au pays des talibans » pour France 2 (nominé au prix Albert Londres). Elle a vécu en Afghanistan en 2004-2005.

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