Developement Photo
Content
Les gens développent leurs pellicules chez eux depuis 1826, bien avant l’existence
des machines automatiques, et cela continuera, bien après que les labos photo ne
voient plus d’intérêt économique de proposer ce service. Pour ce qui est de la
pellicule n&b, on est déjà là : les labos photo des supermarchés refusent de plus en
plus de le faire, ou, s’ils acceptent, envoient votre pellicule dans un labo spécialisé
où (surprise) quelqu’un fera dans tous les cas le développement manuellement. Alors
que le développement couleur est un procédé extrêmement standardisé, se servant
de machines, le développement n&b a été conçu pour être fait par des humains, et
ceci n’a pas trop changé ces 100 dernières années ... De plus, vous pouvez
grandement agir sur le résultat final pendant le développement, chose très difficile
avec la couleur.
Outre le fait de permettre de s’impliquer jusqu’au bout dans la photo, faire son propre
développement pourra peut-être vous faire économiser de l’argent et vous faire
gagner du temps. Ce n’est pas difficile et je vous garanti que même un boulot
médiocre sera meilleur que ceux effectué par la plupart des labos, pour la raison que
vous allez chérir votre pellicule, car c’est d’abord la votre. De plus, au contraire des
labos, vous n’utiliserez pas de révélateur ultra dilué de la pire marque et vous ne
bâclerez pas le travail. Et lorsque vos négatifs seront superbes, vous pourrez vous
attribuer tout le mérite.
Rapidement : ces instructions vous expliqueront comment produire des négatifs noir
et blanc, pas des tirages papier. Le tirage est un sujet complètement différent qui
requiert plus de matériel et de patience. Le tirage mis à part, il reste la possibilité de
scanner les négatifs : de plus en plus de scanners à plat grand public sont livrés
avec des guides pour scanner vos négatifs. Ressortez les cartons de votre scanner,
vous avez peut-être déjà tout ce qu’il faut !
Et un petit avertissement : la méthode décrite ici est une approche «non-technique»
avec très peu d’attention pour les règles de l’Art/bonnes pratiques. Si votre prof de
photographie vous voyez faire de cette façon, certainement qu’il vous taperait sur les
doigts. Les «vrais» utilisent des thermomètres, des bains d’arrêt, raclettes, eau filtrée
et des temps plus précis. J’ai omis tout cela car il me semblait important de
commencer par les bases et que vous aillez le moins d’excuses possibles pour
ne pas vous lancer.
Petit blabla sur la chimie (ou pourquoi l’on dit «d’argentique»)
Il existe des livres dédiés à ce sujet, mais d’un point de vue pratique, voilà ce qu’il
faut savoir : la lumière se réfléchit sur les surfaces des sujets pris en photo. Elle
passe à travers la lentille et l’obturateur de l’appareil, pour finir son parcours sur un
petit bout de plastique, la pellicule. Celle-ci est revêtue d’un mélange sensible à la
lumière. Les cristaux d’halogénures d’argent contenu dans ce mélange forment des
paquets d’ions d’argent, plus ou moins concentrés en fonction de la quantité de
lumière reçue, formant ainsi l’image latente (la future photo). Ensuite, lorsque la
pellicule est immergée dans le révélateur, celui-ci détruit les cristaux, mais surtout
ceux exposés à la lumière. Les autres cristaux sont ensuite définitivement dissous à
l’aide du fixateur. Il nous reste alors un négatif, formé d’argent métallique, d’autant
plus dense que l’exposition à la lumière aura été intense.
Phase I : se procurer le materiel
Voici le strict nécessaire dont vous aurez besoin pour développer des pellicules au
format 35mm ou 120/220. Les liens suivants ...
Mis à part la cuve de développement et les produits chimiques, pas mal de ces
éléments peuvent être simulés, mais je le déconseille pour vos premiers pas). Ebay
est un bon endroit pour acheter des cuves d’occasion.
Bien sûr, il vous faudra
des machines automatiques, et cela continuera, bien après que les labos photo ne
voient plus d’intérêt économique de proposer ce service. Pour ce qui est de la
pellicule n&b, on est déjà là : les labos photo des supermarchés refusent de plus en
plus de le faire, ou, s’ils acceptent, envoient votre pellicule dans un labo spécialisé
où (surprise) quelqu’un fera dans tous les cas le développement manuellement. Alors
que le développement couleur est un procédé extrêmement standardisé, se servant
de machines, le développement n&b a été conçu pour être fait par des humains, et
ceci n’a pas trop changé ces 100 dernières années ... De plus, vous pouvez
grandement agir sur le résultat final pendant le développement, chose très difficile
avec la couleur.
Outre le fait de permettre de s’impliquer jusqu’au bout dans la photo, faire son propre
développement pourra peut-être vous faire économiser de l’argent et vous faire
gagner du temps. Ce n’est pas difficile et je vous garanti que même un boulot
médiocre sera meilleur que ceux effectué par la plupart des labos, pour la raison que
vous allez chérir votre pellicule, car c’est d’abord la votre. De plus, au contraire des
labos, vous n’utiliserez pas de révélateur ultra dilué de la pire marque et vous ne
bâclerez pas le travail. Et lorsque vos négatifs seront superbes, vous pourrez vous
attribuer tout le mérite.
Rapidement : ces instructions vous expliqueront comment produire des négatifs noir
et blanc, pas des tirages papier. Le tirage est un sujet complètement différent qui
requiert plus de matériel et de patience. Le tirage mis à part, il reste la possibilité de
scanner les négatifs : de plus en plus de scanners à plat grand public sont livrés
avec des guides pour scanner vos négatifs. Ressortez les cartons de votre scanner,
vous avez peut-être déjà tout ce qu’il faut !
Et un petit avertissement : la méthode décrite ici est une approche «non-technique»
avec très peu d’attention pour les règles de l’Art/bonnes pratiques. Si votre prof de
photographie vous voyez faire de cette façon, certainement qu’il vous taperait sur les
doigts. Les «vrais» utilisent des thermomètres, des bains d’arrêt, raclettes, eau filtrée
et des temps plus précis. J’ai omis tout cela car il me semblait important de
commencer par les bases et que vous aillez le moins d’excuses possibles pour
ne pas vous lancer.
Petit blabla sur la chimie (ou pourquoi l’on dit «d’argentique»)
Il existe des livres dédiés à ce sujet, mais d’un point de vue pratique, voilà ce qu’il
faut savoir : la lumière se réfléchit sur les surfaces des sujets pris en photo. Elle
passe à travers la lentille et l’obturateur de l’appareil, pour finir son parcours sur un
petit bout de plastique, la pellicule. Celle-ci est revêtue d’un mélange sensible à la
lumière. Les cristaux d’halogénures d’argent contenu dans ce mélange forment des
paquets d’ions d’argent, plus ou moins concentrés en fonction de la quantité de
lumière reçue, formant ainsi l’image latente (la future photo). Ensuite, lorsque la
pellicule est immergée dans le révélateur, celui-ci détruit les cristaux, mais surtout
ceux exposés à la lumière. Les autres cristaux sont ensuite définitivement dissous à
l’aide du fixateur. Il nous reste alors un négatif, formé d’argent métallique, d’autant
plus dense que l’exposition à la lumière aura été intense.
Phase I : se procurer le materiel
Voici le strict nécessaire dont vous aurez besoin pour développer des pellicules au
format 35mm ou 120/220. Les liens suivants ...
Mis à part la cuve de développement et les produits chimiques, pas mal de ces
éléments peuvent être simulés, mais je le déconseille pour vos premiers pas). Ebay
est un bon endroit pour acheter des cuves d’occasion.
Bien sûr, il vous faudra
