Maintenance Des Installations Hydrauliques

Published on November 2016 | Categories: Documents | Downloads: 83 | Comments: 0 | Views: 400
of 36
Download PDF   Embed   Report

Comments

Content

Hydraulique industrielle -

Maintenance des installations hydrauliques
FORMATEURS : Mr. FARRAH TAHAR et Mr. EL YACOUBI MOHAMED

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 1

Hydraulique industrielle -

I. Introduction

!" #"inten"nce

1.Définition de la maintenance
La plupart des machines et moyens de production modernes sont équipés de circuits hydrauliques de transmission de puissance. Ces circuits restent de plus en plus performants si on assure leur fiabilité, leur disponibilité et leur sécurité. Cette situation de vigilance s’appelle la M !"#$" "C$. %éfinition de la maintenance & ' La maintenance est l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service bien déterminé (.

2.Objectifs de la maintenance :
 La réduction des co)ts de maintenance.  La durée ma*imale d’utilisation.  Le tau* de disponibilité le plus élevé.  La réduction de la durée des pannes.  +n fonctionnement efficace et fiable.  La réduction des co)ts de production.  La qualité de production.

3.Différentes formes de la maintenance :
,n distingue &  La maintenance corrective.  La maintenance préventive&
- Systématique. - Conditionnelle.

$ % M"inten"nce correcti&e :
1) Définition :
' ,pération de maintenance effectuée apr-s défaillance (.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .

Hydraulique industrielle $lle correspond / une attitude de défense 0subir1 dans l’attente d’une défaillance fortuite. C’est l’entretien de dépannage & on attend la panne pour intervenir.

2) Ty es :
 Maintenance palliative & l’ensemble des interventions du type dépannage e*écutées, lors d’une défaillance, en vue de rendre au matériel sa fonction requise avant défaillance.  Maintenance curative & l’ensemble des interventions du type réparation et remise en état.

2 % M"inten"nce 'r(&enti&e :
1) Définition :
Maintenance effectuée dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d2un service rendu.

2) Ty es :
 Maintenance systématique & effectuée suivant un échéancier établi selon le temps ou le nombre d’unités d’usage.  Maintenance conditionnelle & subordonnée / un type d’événement prédéterminé 0mesure, diagnostic, information d2un capteur...1.

!) Défaillance :
' ltération ou cessation de l2aptitude d’un bien / accomplir la fonction requise (.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 3

Hydraulique industrielle -

D) "nalyse d#une défaillance :
!l est dans l2esprit de la maintenance corrective de ne pas seulement dépanner ou réparer un syst-me défaillant mais de chercher / éviter la réapparition du défaut, d2o4 l2intér5t des analyses de défaillance. l2issue de défaillance d2un équipement, une e*pertise doit permettre de rassembler les si* éléments de connaissances ci6dessous &

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 7

Hydraulique industrielle -

II. M"inten"nce 'r(&enti&e d)une in*t"!!"tion +,dr"u!i-ue
1.$énéralités :
Les circuits hydrauliques modernes deviennent de plus en plus comple*es d’année en année. Ceci impose un effort plus important pour le maintien de la propreté des installations. Ce qui apportera une meilleure fiabilité des équipements et par conséquent une réduction dans le co)t de la maintenance et une diminution des immobilisations des installations. La maintenance d’un circuit hydraulique bien réalisée demande peu de temps en comparaison au nombre d’heures de fonctionnement qu’il est susceptible d’assurer. +n programme de maintenance devra 5tre établi, et faire l’ob8et d’une fiche soit par circuit, soit par appareil. 9ur celle6ci seront notées les actions préventives dé8/ prises, et au cours de la surveillance, les anomalies en vue de décider de nouveau* travau* de maintenance. Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 :

Hydraulique industrielle -

2.%ecommandations & sui're au cours de la maintenance ré'enti'e :

$ % Reco##"nd"tion* .ourn"!i/re* :
 ;érifier le niveau d’huile du réservoir. 9i nécessaire a8outer de l’huile pour établir le niveau / une valeur correcte. !l est recommandé d’employer de préférence un groupe de transfert équipé d’un filtre micrométrique 1< microns plein débit.  ;érifier l’aspect de l’huile & la présence de mousse / la surface indique qu’une entrée d’air se produit, soit / la pompe 08oint de passage d’arbre, 8oints de fonds1 ou sur la ligne d’aspiration au* raccordements. +n aspect trouble est l’indice de présence d’eau. La présence de mousse s’accompagne souvent d’un fonctionnement bruyant de la pompe et irrégulier des récepteurs.  "oter tout début de fuite apparaissant sur un appareil ou sur une tuyauterie.  ;érifier l’encrassement des filtres non immergés 0voir indicateur de colmatage s’il e*iste1. =our les filtres montés en dérivation, relever les indications des manom-tres / l’entrée et / la sortie des filtres.  "oter la température d’huile & une variation importante peut avoir sa source dans l’encrassement du faisceau tubulaire de l’échangeur ou bien du filtre / eau monté sur la ligne d’alimentation de l’échangeur ou bien encore d’un défaut d’alimentation du réseau ou d’un défaut de fonctionnement de la soupape thermostatique.  ;érifier l’alimentation des électro6distributeurs.  >elever les pressions de fonctionnement et corriger tout tarage qui aurait pu 5tre déréglé. ;érifier sur les pompes munies d’un drainage qu’aucune élévation de température de la tuyauterie de drain ne se manifeste. Cela dénote des fuites e*cessives.

2 % Reco##"nd"tion* +e0do#"d"ire* :
 "ettoyage des filtres montés / l’aspiration des pompes. =our les filtres montés sur la ligne de retour, les cartouches sont remplacés apr-s un certain nombre d’heures de fonctionnement, en accord avec les indications portées sur la fiche de maintenance du constructeur et suivant l’atmosph-re dans laquelle travaille l’installation.  >éparer les fuites dont la liste a été dressée au cours des 8ours précédents pendant la période de fonctionnement. "e pas tenter de réparer une fuite par un serrage e*agéré des

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 ?

Hydraulique industrielle éléments de raccordement. !l est préférable de changer les éléments défectueu* 08oints, bagues mal serties, bride, etc.1.  9’assurer du serrage des éléments de fi*ation des groupes moteur6pompe, des supports de soupapes, des tuyauteries...  ;érifier la bonne fi*ation des récepteurs & moteurs hydrauliques, vérins. $n particulier, pour les vérins, vérifier que les alignements sont bons.  ;érifier les accouplements entre pompe et moteur.  9i l’installation comporte des accumulateurs, vérifier la pression d’a@ote et rectifier le gonflage 0avec manom-tre, robinets d’isolement et de gonflage1.  Aaire un e*amen de l’étanchéité de toutes les tuyauteries rigides et souples non accessibles en fonctionnement, et en particulier pour les tuyauteries souples, toute trace de transpiration d’huile vers les embouts entraBne le changement immédiat de l’élément défectueu*.

1 % Reco##"nd"tion* #en*ue!!e*:
=rélever des échantillons d’huile / différents niveau* dans le réservoir en vue d’analyse. Le nombre d’heures de service de l’huile sera noté sur les flacons.

2 % Reco##"nd"tion* *e#e*trie!!e*:
9ur les installations comportant des accouplements du type / chaBne sous carter, vérifier s’il n’y a pas d’usure anormale sur les chaBnes et dentures 0défaut d’alignement1.

3 % Reco##"nd"tion* "nnue!!e* :
;érifier le bon état de marche de tous les appareils incorporés dans le circuit.

a) (our les om es :
;érifier l’état des différentes pi-ces en mouvement. Les pi-ces neuves de remplacement sont nettoyées avec un dégraissant puis enduites du fluide utilisé avant leur mise en place. =our le serrage des vis de fi*ation des différents éléments de la pompe, on observe tou8ours les couples de serrage recommandés. pr-s serrage de ces vis, l’arbre de la pompe doit pouvoir 5tre tourné / la main.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 C

Hydraulique industrielle %ans tous les cas la pompe est remontée en utilisant des 8oints neufs, et une bonne précaution consiste / remplacer les roulements. !l faut noter la liste des pi-ces remplacées sur la fiche de maintenance.

b) (our les sou a es :
pr-s démontage et nettoyage des pi-ces, vérifier le bon état des si-ges, clapets et tiroirs. #ous les éléments montrant des portages importants seront remplacés. %es traces lég-res sur les tiroirs peuvent 5tre adoucies. Les corps des soupapes sont vérifiés et les taraudages des orifices nettoyés par le passage d’un taraud.

c) (our les réser'oirs :
;idanger, nettoyer les parois et s’assurer que la paroi supérieure ne présente pas de traces d’o*ydation. Drosser toute trace d’o*ydation, refaire la peinture si nécessaire. "ettoyer l’intérieur, retirer les dépEts 0boues, gomme, laque1, et rincer. "ettoyer les glaces des niveau* d’huile et l’élément filtrant du reniflard. >emonter les éléments en prenant la précaution de changer les 8oints.

d) (our les circuits d)alarme :
9’assurer du fonctionnement correct des sécurités & niveau d’huile, élévation de température, etc.

e) (our les réce teurs :
%émonter et vérifier les moteurs hydrauliques en prenant les m5mes précautions que pour les pompes, et suivant les recommandations propres / chaque type. Les vérins seront également démontés et les tiges qui présenteraient des traces de rayures seront rectifiées ou polies avant remontage. %e m5me, un corps présentant des rayures peut 5tre rodé dans les limites des tolérances permises pour le bon travail des 8oints. Ces éléments seront remontés, et pour les vérins, une vérification de l’étanchéité doit 5tre faite, avant mise en place. L’alignement est refait avec soin.

f) (our les tuyauteries :

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 F

Hydraulique industrielle =endant toutes les opérations de visite des appareils, il est indispensable de fermer les orifices des tuyauteries / l’aide de bouchons appropriés de préférence ou / tout autre moyen, les chiffons étant / proscrire. $nfin tous les supports d’appareils et de tuyauteries doivent 5tre remontés et serrés convenablement.

III. Mi*e en *er&ice d4une in*t"!!"tion
1.$énéralités:
+n circuit hydraulique, aussi bien conGu soit6il, peut 5tre fortement endommagéd-s la mise en marche si certaines précautions n’ont pas été prises / temps. %’ailleurs, tous ceu* qui participent au montage et au raccordement d’une installation hydraulique se ré8ouissent d’en arriver au remplissage du réservoir et au démarrage du circuit. !l est donc indispensable qu’un certain nombre de vérifications soient effectuées par un technicien compétent avant que le moteur d’entraBnement de la pompe ne soit mis en marche.

2. (rinci au* contr+les & faire :

$ % Serr"5e de* (!(#ent* du circuit :
Le maintien des différents organes du circuit se fait par vis. Le serrage de ces vis doit tou8ours 5tre effectué / l’aide d’une clé dynamométrique. !l est important de respecter les couples de serrage indiqués. +ne vis trop serrée travaille / l’e*tension, il y a risque de rupture lors de la montée en pression dans le circuit. +ne vis insuffisamment serrée est / l’origine de fuites d’huile.

2 % A!i5ne#ent #oteur6'o#'e :
L’alignement de la pompe et de son moteur est un facteur tr-s important, lié / la durée de vie de la pompe. $n cas de mauvais alignement, la pompe supporte des efforts radiau* pour lesquels elle n’a pas été prévue. Certaines pi-ces internes, et en particulier le 8oint d’arbre se détériorent prématurément.

1 % Sen* de rot"tion de !" 'o#'e :
$n effet, de nombreu* mod-les de pompes sont prévus pour rotation dans un sens ou dans l’autre. !l se peut donc que le sens de rotation de la pompe installée sur le groupe de pompage ne Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 H

Hydraulique industrielle corresponde pas / l’installation prévue. La mise en marche d’une telle pompe peut entraBner sa détérioration rapide.

2 % F!uide d4"!i#ent"tion :
;érifier le niveau d’huile dans le réservoir. !l arrive qu’une pompe soit détériorée par manque d’huile, la quantité de liquide dans le réservoir étant insuffisante ou parfois ine*istante. Lors d’une premi-re mise en service et pour le premier remplissage du syst-me en fluide hydraulique, il convient de surveiller que le niveau d’huile dans le réservoir ne descend pas au6dessous du minimum nécessaire / l’aspiration.

3 % D(#"rr"5e et "#or7"5e de !" 'o#'e :
=our les pompes et moteurs hydrauliques possédant une tuyauterie de récupération des fuites internes, il est nécessaire de remplir leur carter d’huile afin d’en assurer la lubrification d-s le démarrage. vant le démarrage de la pompe, vérifier que tout robinet installé sur les tuyauteries d’aspiration et de refoulement de celle6ci est bien ouvert. Le syst-me d’entraBnement de la pompe est démarré puis arr5té avant d’avoir atteint sa vitesse de rotation normale. Cette opération est répétée plusieurs fois 8usqu’/ ce que le refoulement de la pompe devienne correct. =our supprimer les bruits de cavitation, au premier amorGage de la pompe, il est nécessaire de purger le circuit. $n ce qui concerne la pompe, la purge s’effectue sur la tuyauterie de refoulement.

8 % Mi*e en 're**ion :
u démarrage, il est préférable que la pompe ne soit pas appelée / fournir une forte pression avant que la lubrification interne ne soit totalement effectuée. =our ce faire, les soupapes installées dans le circuit doivent 5tre détarées 0e*ception faite pour les valves de sécurité, pour syst-mes avec accumulateurs, agréées officiellement et plombées1. Lorsqu’on se sera assuré que la pompe fonctionne convenablement, que la purge du circuit est terminée, et que toutes les canalisations sont totalement remplies de fluide hydraulique, on pourra procéder au* réglages des pressions. $n réglant, il faut augmenter progressivement la pression 8usqu’/ ce que l’installation fonctionne correctement 0se référer au* valeurs conseillées par le constructeur1. Le réglage devrait 5tre protégé contre toute éventualité de déréglage. Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 1<

Hydraulique industrielle -

9 % Contr:!e de* ;uite* :
Lorsque le circuit a fonctionné quelques temps, il faut vérifier l’étanchéité générale de celui6ci. %es 8oints peuvent avoir été détériorés lors du montage et provoquer des fuites nuisibles au fonctionnement ainsi qu’/ la sécurité de l’installation.

8 % Contr:!e de te#'(r"ture :
pr-s un instant de fonctionnement / la vitesse prescrite et / la pression normale, s’assurer que les paliers, les boBtiers et le fluide n’ont pas dépassé la température de service normale.

3.(ur,e des circuits -ydrauliques :
#ous les fluides hydrauliques contiennent de l’air qui représente parfois :I du volume du fluide. La présence d’air dans le circuit se caractérise par l’apparition de bulles dispersées dans le fluide.

$ % C"u*e* de 'r(*ence d4"ir d"n* un circuit :
 #uyauteries d’entrée et de retour, éléments de raccordement dessertis ou défectueu*, 8oints inappropriés ou coupés.  #ige de vérin et 8oints usés ou endommagés.  Dlocs de 8onction ou tuyauteries fendus. !l se peut parfois que lorsque le circuit se trouve / une valeur inférieure / la pression atmosphérique 0tuyauterie d’aspiration de la pompe1 l’air pén-tre / l’intérieur de celui6ci sans que le fluide ait fui nécessairement / l’e*térieur.  "iveau d’huile trop bas dans le réservoir & c’est une cause de tourbillon au bout de la tuyauterie d’aspiration plongée dans le réservoir permettant l’introduction de l’air.  =résence d’air / l’intérieur du filtre sans possibilité de le purger.  %ébit du fluide dans la tuyauterie de retour déchargé au6dessus du niveau du réservoir. +ne mauvaise conception du réservoir entraBne des turbulences favorables / l’introduction d’air dans le fluide.  =résence d’air dans le circuit introduit pendant le remplissage ou lors d’une addition de fluide dans le réservoir.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 11

Hydraulique industrielle -

2 % D(t(rior"tion* 'ro&o-u(e* '"r !" 'r(*ence d4"ir d"n* un circuit :
Les différentes causes rappelées ci6dessus entraBnent des détériorations diverses dont celles pouvant se produire dans la pompe immédiatement ou dans un délai plus ou moins long. Les autres appareils sont aussi concernés du fait que la présence d’air provoque une diminution de lubrification et une augmentation anormale de la température. %e plus ce phénom-ne entraBne une cavitation, c’est6/6 dire un fonctionnement irrégulier et saccadé dans les pompes et les moteurs, qui, se combinant avec les phénom-nes susmentionnés, provoque la détérioration de certaines pi-ces. Le manque de lubrification dans un appareil hydraulique peut entraBner un grippage de ses pi-ces internes et par conséquent la détérioration de la pompe. L’augmentation de température provient de la rupture du film d’huile provoquée par l’o*ydation qui favorise la formation de boue et de vernis. Le fonctionnement d’un circuit contenant de l’air provoquera donc l’o*ydation de l’ensemble du fluide et il est / craindre que la présence des boues et des vernis entraBne des détériorations.

1 % Co##ent (!i#iner !4"ir de* circuit* :
%es inspections et une maintenance réguli-re sont les meilleures faGons d’agir. Maintenir tous les éléments de raccordement convenablement serrés est le moyen le plus simple pour éviter les introductions d’air. Maintenir le niveau d’huile / une hauteur telle que la tuyauterie de retour reste tou8ours immergée. La tuyauterie d’aspiration de la pompe doit tou8ours 5tre immergée pour la m5me raison. Lors de la mise en service d’un nouveau circuit ou apr-s le nettoyage complet d’une installation, s’assurer qu’une purge totale de l’air enfermé a bien été faite avant la mise en route. 9i de l’air se trouve enfermé dans le filtre, un dispositif de purge doit 5tre installé sur sa partie supérieure.

I<. Con*i5ne*

re*'ecter !or* d4une inter&ention *ur un circuit +,dr"u!i-ue

vant d2intervenir sur un circuit hydraulique quel qu’il soit, il faut &  92assurer de la coupure du circuit d2alimentation du moteur d2entraBnement des pompes 0électrique ou thermique1.  %écharger la pression d2air de pressurisation du réservoir 0réservoir pressurisé1.  Aermer le robinet d2isolement du réservoir 0pompes alimentées en charge1.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 1.

Hydraulique industrielle  =oser par terre ou faire supporter toute charge susceptible d25tre suspendue ou soulevée par les vérins 0charge JAJ soulevée par les vérins et '9( donne pression dans le circuit1.  %écharger la pression résiduelle dans le circuit en manoeuvrant les éléments de commande 0distributeurs1.  !soler les accumulateurs du circuit 0ouvrir les robinets de purge des accumulateurs s2il s2av-re nécessaire1. S)ASSURER =U)IL >)Y A ?LUS AUCU> TRO>CO> DU CIRCUIT SOUS ?RESSIO>

<. M"inten"nce correcti&e de* in*t"!!"tion* +,dr"u!i-ue* : di"5no*ti-ue et contr:!e
1. .ntroduction :
Lequel préférie@6vous 5tre & monsieur =!A,M$#>$ ou monsieur M$#K,%!L+$ M Monsieur =!A,M$#>$ est un échangeur qui plonge dans une machine et commence / remplacer les pi-ces p5le6m5le 8usqu’/ ce qu’il trouve peut65tre la panne, apr-s avoir gaspillé le temps et l’argent. Monsieur M$#K,%!L+$, lui, commence par réfléchir. !l détermine tous les facteurs et les étudie 8usqu’/ ce qu’il trouve e*actement la panne. =uis il vérifie son diagnostic par un contrEle et ensuite seulement, il commence / remplacer les pi-ces. Monsieur =!A,M$#>$ est pratiquement devenu un homme du passé. Luel agent peut se permettre de lui confier un engin ou une installation sophistiquée M $n raison de la comple*ité des syst-mes hydrauliques actuels, la méthode de recherche et de contrEle appliquée par Monsieur M$#K,%!L+$ est la seule valable.

2. (rinci es de base :
+n bon programme de recherche et de contrEle est basé sur sept principes fondamentau* & 1. ConnaBtre le syst-me. .. !nterroger le conducteur. 3. Aaire marcher la machine.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 13

Hydraulique industrielle 7. $*aminer la machine. :. $tablir la liste des causes possibles. ?. $n tirer une conclusion. C. ;érifier cette conclusion. ;oyons ces principes en détail &

$ % Conn"@tre !e *,*t/#e :
!l faut évidemment un personnel qualifié, ce personnel doit 5tre formé dans un établissement qualifié. La connaissance du syst-me est la connaissance &  %e son fonctionnement.  %es param-tres de bon fonctionnement & vitesse, couple, pression, débit, température. $*iger du syst-me au6del/ de ses limites augmente la probabilité des pannes.  %e l’emplacement de chaque élément du circuit dans la machine.  %e l’emplacement des points de mesure.  %es différentes pannes survenues derni-rement et les actions relatives de maintenances e*écutées. fin d’assurer le maintien des connaissances acquises, une documentation compl-te et mise / 8our réguli-rement reste / la disposition du personnel.

2 % Interro5er !e conducteur :
+n bon enqu5teur doit se faire raconter toute l’histoire par un témoin & l’opérateur de la machine. !l peut vous dire comment fonctionnait la machine au moment de la panne et ce qui paraissait inhabituel. !l faut essayer de déterminer si des clapets n’ont pas été bricolés ou s’il y avait une utilisation abusive.

1 % F"ire #"rc+er !" #"c+ine :
La mise en marche de la machine 0par le maintenancier ou par l’opérateur1 permet de voir ce dont elle est capable et de vérifier & Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 17

Hydraulique industrielle  9i les indications des 8auges sont normales.  Comment fonctionne la machine & fonctionnement lent, irrégulier ou nul.  L’état des commandes & fermes ou molles, est6ce qu’elles paraissent coincer M  N a6t6il des dégagements de fumées, des bruits ou odeurs bi@arres M

2 % EA"#iner !" #"c+ine :
+ne fois l’essai de la machine est terminé, faire un contrEle. 9e servir des sens 0vue, ouOe, odorat, toucher1 pour rechercher les signes de la panne.  ;érifier l’huile du réservoir & niveau, état 0mousseuse, laiteuse, trop fluide ou trop épaisse, propre, sent6elle le br)lé M1.  ;érifier si les filtres ne sont pas colmatés.  ;érifier le réservoir et les tuyauteries & sont6ils chauds M 9ont6ils recouverts de saleté et de boue M Les conduites sont6elles obstruées ou pincées M.  ;érifier si les raccords ne fuient pas, s’il n y a pas de pénétration d’air par des raccords desserrés.  ;érifier si le refroidisseur d’huile n’est pas encombré de déchets et de boue.  ;érifier si les soudures ne sont pas fissurées, s’il n’y a pas de criques, si les boulons d’assemblage ne sont pas desserrés ou si les tringleries ne sont pas détériorées.

3 % Et"0!ir !" !i*te de* c"u*e* 'o**i0!e* :
Luels sont les signes de mauvais fonctionnements notés durant l’inspection de la machine M Luelles en sont les causes les plus probables M N a6t6il d’autres possibilités M

8 % En tirer une conc!u*ion :
nalyser la liste des causes et déterminer celles qui sont les plus faciles / vérifier, puis a*er la décision sur la ou les causes principales.

9 % <(ri;ier cette conc!u*ion :
vant de commencer / agir, vérifier si les conclusions sont correctes.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 1:

Hydraulique industrielle nalyser les informations reGues & certains points de la liste peuvent 5tre directement vérifiés &  Les fonctions hydrauliques sont6elles toutes mauvaises M La panne provient vraisemblablement du mauvais fonctionnement de l’un des éléments communs du syst-me 0pompe, filtre...1.  "’y a6t6il qu’un seul circuit de mauvais M ,n peut alors éliminer les éléments communs du syst-me et se concentrer sur les pi-ces de ce seul circuit.

3.Dé anna,e naturel ou en dents de scie :

$ % ConteAte 6 di;;icu!t(* 6 -u"!it(* re-ui*e* :
$n cas d’arr5t d’une installation, on assiste / d’autant de démarches pour traiter la défaillance que de modes de raisonnement par dépanneur. Certains ont une démarche de réfle*ion de leur e*périence, d’autres agissent d’apr-s leur niveau de connaissance. L’absence d’une méthode appliquée ne permet pas d’aboutir directement au résultat recherché. ,n reproche souvent au dépanneur de se lancer trop vite sans réfléchir, mais il fait ce qu’il peut. %’autre part, un dépannage est tou8ours urgent, c’est ce qui e*plique que nous avons tendance / aller trop vite. Luand il s’agit de résoudre une panne, nous faisons une hypoth-se quant / la cause et nous agissons en conséquence & si cela marche, nous sommes gagnants, sinon, nous faisons une autre hypoth-se et nous agissons sur elle et ainsi de suite 8usqu’/ ce que nous ayons la chance de tomber sur la cause. C’est l/ notre mani-re naturelle de traiter un probl-me. ,utre cette urgence, on peut citer / titre non e*haustif hors du dépannage les difficultés suivantes &  Le dépanneur doit brasser et inférer une masse considérable d’informations fluctuantes, souvent mal structurées et bien souvent qualitatives.  Les renseignements utiles pour la prise de décision sont souvent mal ou non organisés.  L’intuition tient souvent lieu de méthode.  "écessité pour le dépanneur d’avoir de la puissance de réfle*ion.  Luand on va du symptEme de panne / sa cause, on raisonne / l’envers, ce qui fait qu’on ne va pas trouver la cause de panne mais seulement sa cause probable. La réfle*ion du dépanneur ne lui permet que d’augmenter la probabilité de l’une des nombreuses causes possibles de la panne.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 1?

Hydraulique industrielle  L’intuition ne suffit plus et l’absence d’une démarche systématique se fait sentir devant les syst-mes nouveau* et comple*es.  %evant ces difficultés, le dépanneur doit posséder certaines qualités parmi lesquelles &  $sprit précis et méthodique.  Conscience professionnelle élevée.  +ne bonne base polyvalente de connaissances.  La connaissance de la machine 0fonctionnelle, opérationnelle, historique1.  La connaissance de l’environnement.  >ester calme en situation de stress.  !ntuition développée & l’essence de l’intuition est de savoir utiliser les particularités et les changements, elle peut 5tre améliorée par l’entraBnement.  Capacité de relier des événements les uns au* autres, c’est / dire qu’il doit avoir atteint le niveau de la pensée formelle.

2 % L" r("!it( :
=armi les qualités requises che@ le dépanneur est de garder le calme en situation de stress. Comme cette qualité est relativement rare, le dépanneur s’en sort en %éveloppement des réfle*es qui vont louer automatiquement en situation de stress. !l pratique ce qu’on appelle le dépannage naturel ou encore dépannage en dents de scie. %e plus, et au fur et / mesure qu’il dépanne, le dépanneur prend l’habitude d’associer les causes au* symptEmes. !l garde en mémoire ces associations, ce qui lui permet souvent de dépanner rapidement et, ce qui est important, sans avoir besoin de réfléchir. L’inconvénient évidemment, est que l’efficacité tombe / @éro si la panne est nouvelle ou si la machine réparée prend l’allure caractéristique de la dent de scie, une suite d’hypoth-ses et d’actions souvent contradictoires et illogiques.

1 % Incon&(nient* :
$n moyenne, pour F<I des pannes, la cause est facile / trouver, elle est une évidence ou bien la panne actuelle est la répétition e*acte d’une panne précédente. 9eulement, il a été établi, qu’en général Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 1C

Hydraulique industrielle ces F<I, faciles / résoudre ne représentent que .<I de la défense & ce sont les .<I des cas difficiles qui représentent les 7P: de la défense. =our résoudre les F<I faciles, il est suffisant d’avoir de l’e*périence en dépannage, de connaBtre l’histoire des pannes de la machine, souvent présentée sous forme de checQ6list par le constructeur de la machine. $n général la réputation des bons dépanneurs est faite sur ces F<I des pannes, mais il faut d’autres qualités que la simple mémoire et l’intuition d’un bon professionnel 0c’est / dire l’aptitude / percevoir quasi instantanément les symptEmes significatifs et les relier / une vieille e*périence du matériel1 pour pouvoir résoudre les .<I des pannes qui représentent F<I des co)ts. !l faut avoir la puissance de réfle*ion. ,utre cet inconvénient ma8eur du dépannage naturel, et parmi d’autres, on peut citer les suivants&  Co)t, temps perdu, avec le risque d’entraBner d’autres pannes souvent plus graves. Le dépannage peut m5me devenir impossible si les réglages ont été changés inconsidérablement comme c’est souvent le cas.  Mauvaise e*ploitation des historiques, constatés par la répétition tant au niveau des causes que des effets et des rem-des et induisant des surconsommations de ressources humaines et matérielles.  9aisie des informations relatives / la panne non organisée.  $n cycle d’intervention, le dépanneur ne développe que les mauvais réfle*es du fait qu’il est souvent bousculé, et de ce fait ne s’améliore pas suffisamment & faible enrichissement des tRches.  "e favorise pas le travail en équipe.

/.Dia,nostic ou dé anna,e rationnel :

$ % ?rinci'e :
=armi les fonctions de la maintenance, le diagnostic a traditionnellement tou8ours été une des préoccupations ma8eures des responsables du 9ervice Maintenance. ssurément, il représente une étape essentielle d’abord parce qu’il détermine

toutes les autres et ensuite parce que les matériels évoluent avec rapidité. Cette importance du diagnostic est encore renforcée par l’évolution des comportements / l’égard de la maintenance

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 1F

Hydraulique industrielle préventive qui conduit fréquemment / effectuer des diagnostics d’état et non pas seulement des diagnostics de panne. ,r souvent, on a un peu tendance / négliger cette importance des diagnostics techniques quand on apprécie les besoins en mati-re de maintenance. ,n peut l’e*pliquer par l’amélioration générale de la fiabilité, l2e*périence de bons programmes de maintenance préventive, la confiance accordée au personnel de maintenance, ou encore, sur un plan différent, les réticences / investir dans un domaine qui risque de contribuer, mais ce n’est pas une certitude / la réduction des temps d’immobilisation. +n tel comportement ne donne cependant gu-re confiance au responsable de maintenance quand on lui demande d’instruire une défaillance technique. =ar ailleurs, la fiabilité n’élimine 8amais en totalité des défaillances possibles, d’autant plus qu’il e*iste généralement de nombreu* points sensibles / l’intérieur d’un équipement et qu’il convient d’e*plorer chacun d’eu*.

2 % D(;inition :
9elon la norme A",> "A S ?<6<1<, 'le diagnostic est l’identification de la cause probable de

la 0ou les1 défaillance 0s1 / l’aide d’un raisonnement logique fondé sur un ensemble d’informations provenant d’une inspection, d’un contrEle ou d’un test(. Le principe du diagnostic consiste / recueillir, / un instant donné, un certain nombre d’informations qui sont liées / l’état de la machine. %eu* méthodes principales sont utilisées. $lles portent sur la performance 0débit, pression, puissance, rendement...1 ou sur le comportement sous l’effet de sollicitations internes 0échauffement, vibration, contamination du fluide...1. $lles sont ensuite comparées au* informations de référence, relatives / la machine réputée en bon état. Ces derni-res sont tirées soit de normes, soit de résultats d’essais réalisés lors de la mise en service.

1 % D(#"rc+e :
En dépannage rationnel, on distingue trois phases principales : a) Phase de recueil d’informations. ) Phase de recherche de cause !diagnostic). c) Phase de remise en état.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 1H

Hydraulique industrielle $n ce qui concerne la premi-re phase, les défauts qui peuvent handicaper le dépanneur sont principalement le manque de curiosité et d’esprit critique d’une part et le manque de prévision d’autre part. =ar contre, l’une des principales qualités requises réside dans le bon sens d’observation. titre indicatif et non e*haustif, nous citons quelques types d’informations / recueillir &  Druits et vibrations.  Chaleur.  =aram-tres de fonctionnement.  spect visuel.

 Contamination du fluide. utres informations telles que & contrEles non destructifs, détection de défauts par ultrasons, magnétoscopie, l2émission acoustique, radiographie. La deu*i-me phase 0recherche de la cause1 peut elle6m5me 5tre scindée / son tour en trois phases principales &

a)0)identification d)une défaillance :
%e m5me que pour toute décision entraBnant le choi* d’un procédé, la premi-re tRche d’un diagnostic est de définir le probl-me. 9ous sa forme élémentaire, le probl-me consiste / dire qu’un ou plusieurs sous6ensembles constitutifs ne fonctionnent pas correctement. +ne telle information peut parvenir / l’opérateur soit directement / partir de ses propres informations, soit indirectement au moyen d’un message verbal ou écrit. 9on premier travail va donc consister / déterminer l’étendue de la défaillance.  $n précisant l’équipement ou le procédé concerné.  $n indiquant / quel stade du fonctionnement la défaillance est intervenue. Cette détermination fournit une image précise de la @one affectée et de l’étendue de la défaillance. $lle indiquera donc o4 il convient de porter plus particuli-rement son attention.

b) .nter rétation du syst1me :
$lle consiste / discuter chacune des causes possibles. L’opérateur dispose / cet effet de ses propres sens et des instruments de mesure et moyens mis / sa disposition. !l pourra ainsi, en assemblant le tout, réduire, puis focaliser la @one sensible.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .<

Hydraulique industrielle -

c) .n'esti,ation détaillée :
yant préalablement identifié la @one la plus probable / l’origine de la défaillance, l’opérateur peut commencer son investigation détaillée. !l commence généralement par s’assurer du procédé utilisé, et s’appuie / cet effet sur une documentation qui compl-te ses connaissances personnelles de l’équipement. $n éliminant successivement les secteurs qui fonctionnent correctement, il doit normalement aboutir / l’élément défaillant. $n d’autres termes, le cheminement / suivre par le dépanneur doit 5tre le suivant &  %éfinir compl-tement et précisément le symptEme.  Chercher s’il y a des symptEmes simultanés, c’est / dire apparus / peu pr-s en m5me temps. %e tels symptEmes ont une cause commune, donc facile / trouver o4 l’une est la conséquence de l’autre.  Chercher les configurations sans défaut, c’est ce qui, dans, sur, ou autour, de la machine en panne fonctionne sans probl-mes / ces configurations. !l arrive / éliminer un certain nombre de causes possibles, augmentant ainsi la probabilité de celles qui restent. %e plus en comparant ces configurations sans défauts avec celles qui sont défectueusesT il met en évidence des particularités de la panne qui sont souvent des causes de panne.  Chercher les changements, c’est / dire tout ce qui s’est produit d’un peu remarquable avant la panne & l/ encore, les changements peuvent 5tre la cause cherchée. La derni-re phase 0remise en état1 e*ige principalement des compétences techniques. #outefois, la mission du dépanneur rationnel ne se limite pas uniquement / la remise en état, en effet une bonne gestion de la panne peut nous en dire beaucoup sur celle6ci et nous permettre surtout de réaliser le dépannage préventif. Celui6ci comprend trois étapes &  #rouver la cause premi-re de la panne et la corriger et s’en servir pour améliorer la maintenance préventive.  Chercher toutes les conséquences de la panne dans la machine & une panne signifie que cette machine a marché anormalement pendant des heures ou pendant quelques secondes. $lle a donc pu subir des dommages cachés, actuels ou simplement potentiels. Ces dommages sont autant des causes possibles de nouvelles pannes souvent plus graves que la premi-re. Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .1

Hydraulique industrielle  ;érifier les machines semblables / celle qui est en panne & toute leGon découlant d’une panne peut profiter / d’autres machines.

2 % Co#'"r"i*on d('"nn"5e r"tionne! B n"ture! :
=armi les inconvénients du dépannage naturel précité, le plus important / notre sens est celui du non6enrichissement des tRches. ussi, l’avons6nous retenu comme référence pour la comparaison ci6 dessous, on aboutit / l’illustration ci6apr-s&

5. Méthodologies et outils d’aide au diagnostic :

$ % An"!,*e c"u*"!e :
a) (rinci e :
=our toute personne désireuse d’analyser un su8et fut6il comple*e ou non, la mise / sa disposition d’un outil d’e*pression 0méthode1 simple et efficace est une nécessité. Lu’il s’agisse logique ou causale, ces méthodes souvent méconnues de l’homme de maintenance peuvent lui 5tre d’une grande utilité. %’ailleurs inutilement ou avec bon sens, elles sont appliquées partiellement et / des degrés divers, lors des phases de dépannage ou d’analyse de panne ou encore d’étude de fonctionnement de matériel. Cependant, pour 5tre tout / fait efficace, il ne suffit pas de connaBtre un peu ou d’appliquer partiellement une méthode. !l est en effet nécessaire de connaBtre une méthode éprouvée, de l’appliquer systématiquement pas / pas, enfin de l’appliquer compl-tement.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 ..

Hydraulique industrielle $n tirant les données et en n’en omettant aucune qui soit significative pour l’environnement de la situation et de la décision on ne pourra qu’améliorer le développement des capacités d’analyse. Cependant, en nous étendant dans la décomposition, le probl-me des limites de l’ob8et d’étude se pose. !l importe donc de savoir / tout propos ce qui en fait partie et ce qui n’en fait pas partie. >etenons pour le moment, que lors de la décomposition, on s2aperGoit vite qu’il n’est pas utile, et souvent nuisible, d’e*pliciter tous les éléments et leurs liaisons. Le seul crit-re est celui de la non ambiguOté de la représentation retenue, ou de son évidence. $ncore faut6il insister une fois encore l/6dessus & n’omettre aucune donnée significative.

b) 2ét-ode cause-effet :
Cette analyse a été mise au point par le Uaponais V ,>+ !9K!V W pas ici au concours de circonstances 0voir plus loin $#. ,n proc-de en cinq étapes &  >echerche de toutes les causes possibles.  >egroupement des causes par famille.  >echerche de la ou des causes les plus probables.  ;érification par des contrEles ou des tests.  ction sur la ou les causes. dans la démarche cercle

de qualité. La démarche fait appel / un travail collectif de créativité. ,n ne s’intéresse généralement rbre des Causes1 mais au* causes possibles et plus particuli-rement / celles les plus probables & c’est la fonction logique qui va nous guider et non le

Cette recherche arborescente est présentée sous forme d2un diagramme en ar5tes de poisson d2o4 le nom qui est quelques fois donné / la méthode. Ce diagramme est tr-s utile pour l2analyse méthodique e*haustive ou quasi e*haustive des causes de défaillance. !l permet de concevoir des tests par famille de causes.

c) "rbre de causes :
Cette méthode a été essentiellement mise au point par l2institut national de recherche et de sécurité 0!">91 pour l2analyse et la prévention des accidents. $lle convient particuli-rement bien / l2analyse des événements résultant de la con8onction de causes différentes. Cet événement & panne, cause, accident, résultat d2un concours de circonstance, pour qu2il se produise, il a fallu la réalisation simultanée de... et de... et de... etc. Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .3

Hydraulique industrielle La particularité de ce concours de circonstances est que si l2on supprime une des circonstances, la condition n2est pas satisfaite. %ans ce cas l2événement ne se produit pas, on coupe une des branches de l2arbre et l2événement ne peut se produire. L2arbre de causes peut 5tre construit de deu* faGons différentes &  9oit par la recherche de toutes les conditions qui permettent un fonctionnement correct. %ans ce cas on s2efforcera de réaliser durablement chacune de ces conditions toutes ensemble.  9oit par la recherche de toutes les conditions qui ont conduit / un accident. %ans ce cas, on s2efforcera d2emp5cher durablement la réalisation d2une ou mieu* de plusieurs des conditions nécessaires / l2accident. C2est la démarche originale de l2!">9. %ans ce deu*i-me cas la démarche est la suivante & 1. >echerche des faits, tous les faits sont réunis sans ordre de prépondérance. .. $laboration de l2arbre des causes par étapes successives. %es questions sont posées / chaque étape pour ne pas oublier d2élément important. Ces questions sont &  Lu2a6t6il fallu pour arriver / ce résultat M  $tait6ce nécessaire M  $tait6ce suffisant M 3. $tude des branches de l2arbre pour définir les mesures préventives adaptées. 7. =rendre ces mesures pour éviter la répétition de l2accident. :. 92assurer que les mesures sont bien prises et cela durablement. Le dépanneur vérifiera, du niveau 1 vers les niveau* les plus élevés, qu2/ chaque niveau toutes les conditions sont remplies de proche en proche, la condition non remplie fera remontrer / la source de la panne.

A??LICATIO> :
L2e*emple concret suivant va nous permettre de traiter une défaillance en appliquant successivement les deu* démarches précédentes & la méthode cause6effet et l2arbre de causes. 9oit une installation hydraulique réduite au sous6ensemble suivant & 1. +ne centrale hydraulique composée & Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .7

Hydraulique industrielle  %2un réservoir R.  %2une pompe P actionnée par un moteur électrique.  %2un manom-tre M.  %2un limiteur de pression S.  %2un filtre F. .. +n vérin double effet V. 3. +n distributeur / trois positions D. 7. +n ensemble de tuyauterie de raccordement T. :. +n moyen de commande Cde. 9chéma &

a) %ésolution ar l)arbre de causes :
"ous a#ons #u que l’on pourrait construire l’ar re de causes de deu$ fa%ons.

=renons celle qui consiste / rechercher toutes les conditions qui permettent un fonctionnement correct. L’installation est en état de marche si &  6 Le vérin sort quand la commande sortie est actionnée. Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .:

Hydraulique industrielle  6 Le vérin rentre quand la commande rentrée est actionnée.  6 Le vérin reste dans une position intermédiaire avec ou sans charge quand la commande de position intermédiaire est actionnée. Chacune de ces conditions est nécessaire pour déclarer l’installation en état de fonctionnement. !ndividuellement, elles ne sont pas suffisantes. !l n’y a pas d’autres conditions / respecter, donc si elles sont réalisées toutes les trois elles sont suffisantes. La décomposition de la branche 'vérin sort( conduit, de proche en proche, / l’arbre suivant &

b) %ésolution ar la mét-ode cause-effet :
Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .?

Hydraulique industrielle %ifférentes présentations sont possibles dans le cas de l’application / la maintenance. "ous donnons ici la forme la plus classique sans développer les étapes intermédiaires.

2) "nalyse lo,ique : (rinci e :
L’analyse logique a été conGue comme outil d’aide / la réalisation de programmes informatiques. $lle se traduit correctement par l’élaboration d’un ordinogramme 0logigramme1. C’est probablement la méthode la plus adaptée / la maintenance. Cette logique permet un diagnostic par étapes et, normalement, conduit rapidement / la source du probl-me. $lle se pr5te bien / la mise sous forme de procédure de dépannage ou de vérification. $n effet, de proche en proche, des questions vont orienter notre recherche selon la nature des réponses apportées. Cela se traduit par un schéma qui visualise la procédure et sa logique. L’ordinogramme est remarquable en ce sens qu’il peut réduire un énorme code de procédures / quelques schémas logiques, et surtout qu’il en donne une représentation graphique. L’homme perGoit mieu* quand il peut visualiser un processus. L’ordinogramme est bien entendu utilisable ailleurs qu’en informatique ou en maintenance.

a : Sym ole de dé ut et de fin. b : Sym ole de traitement: correspond & une action, plusieurs entrées sont possi les mais seulement une sortie.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .C

Hydraulique industrielle c : Sym ole de test : s’oriente sur l’une ou l’autre des sorties selon que la condition est réalisée ou non. d : 'onction. e : Croisement. f : (en#oi. g : Sym ole de liaison : traduit le lien entre deu$ éléments et l’ordre de traitement.

La construction de l’ordinogramme suppose une démarche bien particuli-re. L’ordre est le suivant &
)) *ta lissement de la procédure : c’est la phase qui permet de préciser le contenu et la nature de l’opération. +) Conduire l’analyse de forme condensée : on met en é#idence les liens et les formulations des conditions : si condition réalisée alors action correspondante. ,) -racé de l’ordinogramme dit en respectant les r.gles et les con#entions de représentation graphique. /) 0alidation du tracé. APPLICATION :

>eprenons l’e*emple de la centrale hydraulique et essayons d’appliquer la démarche décrite ci6 dessus. "ous obtenons l’ordinogramme suivant &

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .F

Hydraulique industrielle -

<I. M"t(rie! #ini#u# n(ce**"ire "u contr:!e
!l est certain qu’un technicien, aussi qualifié soit6il, ne peut par son simple flair détecter une panne vicieuse sans l’aide d’appareils de contrEle. ce su8et, l’e*périence prouve que ces techniciens ne poss-dent malheureusement pas tou8ours le minimum des appareils nécessaires / la réalisation de leur travail. !ls en sont donc affectés. ;oyons Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 .H

Hydraulique industrielle donc le matériel véritablement indispensable que chaque mécanicien ou plus e*actement hydraulicien, devrait posséder pour le dépannage.

1.2anom1tre :
%es manom-tres, ou mieu*, un coffret de manom-tres dont les échelles de pressions correspondent / l’ensemble des matériels susceptibles d’5tre testés. ce su8et, rappelons qu’il faut se souvenir de la r-gle générale suivante & lorsqu’un manom-tre est utilisé sur un circuit dans lequel la pression est sensiblement constante, le facteur d’échelle doit 5tre de 1,:. $n d’autres termes, si une pression de 1<< bar doit 5tre mesurée, l’échelle minimale du manom-tre doit 5tre comprise entre < et 1:< bar. 9i le manom-tre est utilisé sur un circuit dans lequel r-gne des pressions oscillantes, le facteur d’échelle doit 5tre de .. C’est ainsi que dans ces conditions, une pression de 1< bar doit 5tre relevée par un manom-tre dont l’échelle est comprise entre < et .< bar. ttention / la classe de précision des manom-tres, elle varie couramment entre X1 / X .,: I. Les manom-tres doivent 5tre pourvus de syst-mes amortisseurs ou encore de valve d’isolement. %ans certains cas les deu* syst-mes sont con8ugués. Ces dispositifs complémentaires absorbent les coups de bélier, les vibrations, les trépidations, les pulsations, les /6coups et évitent la détérioration des tubes de bourdon ou des soufflets, ainsi que la rupture des aiguilles des manom-tres lors de la mise en pression rapide. +n manom-tre doit 5tre contrElé périodiquement.

2.!-ronom1tre :
!l permet de contrEler la vitesse de mouvement des équipements de la machine incriminée, par rapport au* vitesses normales.

3.3n 'acuom1tre :
,u indicateur de dépression, il permet de mesurer la dépression / l’alimentation des pompes mais également le fonctionnement des clapets de réalimentation de vérins par e*emple.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 3<

Hydraulique industrielle -

/. T-ermom1tre :
La connaissance e*acte de la température du fluide facilite souvent la recherche des incidents hydrauliques.

4.Des 'annes :
%e différentes dimensions, avec raccords et fle*ibles haute pression correspondants. Ces vannes permettent le contrEle des pompes, sans qu’il soit nécessaire de les démonter du moteur thermique d’entraBnement ou de l’organe sur lequel elles sont accouplées.

5.3n tac-ym1tre :
Manuel ou électronique, ce dernier est le plus valable, il ne nécessite pas de point de centre pour le contrEle du régime, point de centre parfois inaccessible.

6.3n stét-osco e :
Cet appareil permet de localiser rapidement les bruits et les vibrations d’un circuit hydraulique. +n tel appareil, m5me tr-s rudimentaire, rend d’innombrables services et son pri* est dérisoire.

7.3n débitm1tre :
!l s’agit l/ d’un appareil co)teu*, cependant son utilisation rationnelle a prouvé son amortissement. $n définitive, la panne co)te tr-s cher 0immobilisation du matériel1. #outefois une intervention rapide et sérieuse peut revaloriser le service dépannage. =our qu’une panne soit circonscrite rapidement, un matériel de contrEle moderne est nécessaire. Les opérateurs désignés pour l’utilisation de ce matériel doivent 5tre instruits sur son fonctionnement et sur sa manoeuvre. =lacé sous de bonnes mains, il permet de réaliser des sondages dont les résultats sont d’une grande précision. Manoeuvré par un opérateur non qualifié, il risque de créer des détériorations d’organes, entre autres & rupture d’arbre d’entraBnement de pompe hydraulique, voire de la pompe elle6m5me et des fle*ibles. 9a manoeuvre est simple, tr-s simple, il suffit toutefois d’en 5tre averti.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 31

Hydraulique industrielle -

<II. S,nt+/*e de* 'rinci'"!e* "no#"!ie* de ;onctionne#ent de* *,*t/#e* +,dr"u!i-ue*
1.(as de débit ou débit insuffisant :
Ce cas se traduit par l2arr5t ou le fonctionnement / vitesse tr-s lente des récepteurs, m5me quand aucun effort ou couple ne leur est demandé.  ;anne d2isolement du réservoir partiellement ou totalement fermée.  "iveau d2huile trop bas ou absence d2huile dans le réservoir.   ération interne du réservoir insuffisante 0reniflard1. spiration perturbée, canalisation bouchée, aplatie ou de section tr-s mal adaptée, hauteur d2aspiration trop grande, présence de nombreu* coudes inutiles, prise d2air, crépine d2alimentation colmatée ou de capacité insuffisante 0s’assurer que la crépine d2origine n2a pas été remplacée par une plus petite1.  ;itesse inadaptée 0trop lente1 du moteur d2entraBnement.  rbre ou clavette d2accouplement de la pompe rompu.

 =ompe ne tournant pas dans le bon sens.  +sure importante des éléments de la pompe 0chute sérieuse du rendement volumétrique1.  >accords des lignes de pression non étanches, points d2étranglement.  Ailtres des lignes de pression colmatés.  =ression de gonflage en a@ote trop faible 0accumulateur1.  #arage beaucoup trop bas de la valve de pression ou clapet coincé ouvert ou partiellement ouvert.  =osition non conforme des tiroirs de distributeurs 0recouvrement négatif1.  =ression de pilotage des tiroirs trop faible ou manque de commutation 0solénoOdes endommagés1.  Aonctionnement incorrect de la commande de variation de débit 0élément / débit variable1.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 3.

Hydraulique industrielle -

2.(as de ression ou ression tro faible :
 Ce cas se traduit par l2immobilité des vérins et moteurs lorsque force ou couple est réclamé par ces récepteurs.  ;anne d2isolement du réservoir partiellement ou totalement fermée.  "iveau d2huile trop bas ou absence d2huile dans le réservoir.  ;iscosité de l2huile beaucoup trop faible.  spiration perturbée, canalisation bouchée, aplatie ou de section tr-s mal adaptée, hauteur d2aspiration trop grande, présence de nombreu* coudes inutiles, prise d2air, crépine d2alimentation colmatée ou de capacité insuffisante 0s’assurer que la crépine d2origine n2a pas été remplacée par une plus petite1.  ;itesse inadaptée 0trop lente1 du moteur d2entraBnement.  rbre ou clavette d2accouplement de la pompe cassé.

 =ompe tournant en sens inverse / celui prévu.  >upture de conduite, raccords défectueu*.  Ailtres des lignes de pression colmatés.  =ression de gonflage en a@ote de l2accumulateur trop faible 0puissance absorbée par l2accumulateur, insuffisante1.  #arage trop bas de la valve de pression, rupture de son ressort, corps étranger sur le si-ge du clapet, clapet partiellement ou totalement ouvert.  Auites intérieures importantes au niveau des vérins ou des moteurs.

3.8ariation de ression et de débit :
Ce cas se traduit par un fonctionnement irrégulier des récepteurs 0mouvements saccadés1. 9i ce phénom-ne se produit uniquement / la mise en route par temps froid et ne dure que peu de temps 0quelques secondes1, l2utilisation d2un thermo6plongeur est / conseiller durant cette période.  "iveau d2huile trop bas dans le réservoir, tourbillons dans la @one de la crépine ou de la canalisation de l2aspiration, phénom-ne de turbulence du retour vers l2aspiration, construction défectueuse du réservoir & absence du séparateur entre le retour et l2alimentation. Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 33

Hydraulique industrielle  spiration perturbée et plus particuli-rement prises d2air.  #rop grandes irrégularités en régime du moteur thermique d2entraBnement.  !ntroduction d2air & pression différentielle au niveau d2éléments de raccordement, de 8oints 0de tout type1, de tiges usées de vérins, de tuyauteries 0fendues1, etc.  !nsuffisance de purge des vérins.  ;ariation de la pression de pilotage au* distributeurs.  $léments d2entraBnement des moteurs hydrauliques défectueu*.  #uyauterie de retour située trop haut par rapport au niveau du fluide dans le réservoir.

/.Tem érature tro éle'ée du fluide de transmission de uissance :
Ce cas est généralement d1 & un laminage important dans une portion du circuit, mais il peut également pro#enir des anomalies résultant des points mentionnés ci-apr.s:

 #hermom-tre de l2installation 0/ contrEler1.  ;iscosité mal adaptée du fluide de transmission de puissance.  >ythme de fonctionnement de la machine ou de l2installation supérieur / celui prévu.  ;itesse d2entraBnement trop importante de la ou des pompes.  Aonctionnement trop fréquent de la soupape de sécurité 0tarage / relever tr-s lég-rement1.  Auite au niveau de la soupape de sécurité.  #ravail réalisé / pression plus importante que celle prévue par le concepteur.  %imensionnement trop faible du refroidisseur.  >efroidisseur colmaté.  Dy6pass du refroidisseur immobilisé en position ouverte.  ération insuffisante de la centrale et plus particuli-rement du réservoir 0température ambiante trop importante1.  Canalisations de travail et de retour de trop faible section ou comportant un trop grand nombre de coudes.  =ression d2ouverture trop haute de certains by6pass de filtres et plus particuli-rement sur ceu* de retour. Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 37

Hydraulique industrielle  Aonctionnement défectueu* du syst-me de con8onction 0accumulateur1.  Auites intérieures importantes au niveau des composants 0laminage par usure e*cessive1.  Grippage ou amorce de grippage d2un ou plusieurs récepteurs.  #iroirs de distributeurs reprenant trop lentement leur position correcte.  $trangleurs 0limiteurs de débit1 mal adaptés 0de diam-tre trop faible1.

4.9ruits anormau*: fonctionnement bruyant :
La constatation d2une telle anomalie nécessite l2arr5t immédiat de l2installation ou de la machine.  ;anne d2isolement du réservoir partiellement ou totalement fermée.  "iveau d2huile trop bas ou absence d2huile dans le réservoir.  spiration perturbée, canalisation bouchée, aplatie ou de section tr-s mal adaptée, hauteur d2aspiration trop grande, présence de nombreu* coudes inutiles, prise d2air, crépine d2alimentation colmatée ou de capacité insuffisante 0s’assurer que la crépine d2origine n2a pas été remplacée par une plus petite1.  ;iscosité trop élevée 0mise en route par temps froid, si l2incident ne dure que quelques secondes / une période bien déterminée de l2année, prévoir durant cette saison un thermo6 plogeur1.  spiration d2air consécutive / un retour trop haut 0phénom-ne d2émulsion1.

 >éservoir ne comportant pas de séparation entre orifices d2alimentation et de retour.  spiration d2air due / un régime de rotation trop élevé de la ou des pompes.

 =ompe désamorcée.  %éfaut d2alignement dans les accouplements ou d2articulations mécaniques 0pompes, moteurs hydrauliques, vérins1.  Druits susceptibles de provenir du moteur d2entraBnement 0thermique ou électrique1.  Druit émis par le syst-me de ventilation.  Ai*ation insuffisante ou non appropriée des canalisations, filtres, etc.  ;essie d2accumulateur défectueuse 0l2a@ote pén-tre dans le circuit1.  %istributeur mal adapté 0sections de passage trop faibles1. Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 3:

Hydraulique industrielle  Cavitation au niveau des vérins et des moteurs hydrauliques.  Moteur hydraulique fonctionnant en pompe 0entraBné non plus par le flu* d2huile mais par la machine ou l2organe commandé1.  Moteur hydraulique désamorcé.

Gestion de maintenance des équipements hydrauliques MARSAMAROC 2008 3?

Sponsor Documents

Or use your account on DocShare.tips

Hide

Forgot your password?

Or register your new account on DocShare.tips

Hide

Lost your password? Please enter your email address. You will receive a link to create a new password.

Back to log-in

Close