Memoire Saint Simon

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Mémoires de SaintSimon : nouvelle édition collationnée sur le manuscrit autographe, augmentée des additions de [...]

Saint-Simon, Louis de Rouvroy (1675-1755 ; duc de). Mémoires de Saint-Simon : nouvelle édition collationnée sur le manuscrit autographe, augmentée des additions de SaintSimon au Journal de Dangeau (Nouv. éd.) notes et appendices par A. de Boislisle.... 1879-1928.

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MÉMOIRES
DE

SAINT-SIMON
NOUVELLE COLLATIONNEE SUR LE ÉDITION MANUSCRIT AUTOGRAPHE wcn~aFxés DES ADDITIONS DE et SAINT-SIMON de notes et AU JOURNAL DE DANGEAD

appendices

PAR

A.

DE
de

ROISLISLE
l'Institut

Membre

Et

suivie

d'un

Lexique

des

mot.

et locutions

remarquables

TONIE

TREIZIEME

PARIS
f.IRIt:IIRIE
BOULEVARD

HACHETTE
SAINT-GERMAIN,

ET
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1897 Tuue dmits

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LES

GRANDS
DE
NOUVELLES
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ÉCRIVAINS
LA FRANCE
ÉDITIONS
sous u omccnon

DE

M.
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de

REGNIER
l'Institut

MÉMOIRES
DE

-S'ÀINT-SIMON

TOME

XIII

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«mn.narum. Rue de Fleurus, 9

1.

If

r

Ii.

MÉMOIRES
DE

SAINT-SIMON

Il se murmure court mois,

fit

vers dans

ces la

temps-ci maison un fils

de en

mariage Lorraine. Italie, s'en un alloit

un

qui La

causa

bien d'Har-

du

(Fin

de

t70ti.)

princesse depuis Vienne

Mariage du comte d'Harcourt, ses suites, avec Mlle et de

avoit dans

perdu l'Empire, dont Maintenon

autre, à

deux servir à

qui elle fut point et. mortes

l'Empereur, Mme de 1. Avant 2.

quitte

la faire pour pleureuse de filles'. Il ne lui restoit

Montjeu; son extraction. [Add. S;S. 619]

point, filles Quatre

il a biffé étaient

l'alné, né en 1673, était mort jeune le troisième, comte ou prince François, d'abord de cavalerie deux ans et pourvu du gouvercapitaine pendant de Clermont-en-Beauvaisis le 24 décembre nement se sauva de 1709, la maison en novembre et mourut au moment d'arriver t704, paternelle à Vienne p. t48 t62-t6B; tomes (Dangeau, et 4 î0; Rapporta Correspondance IX, p. 440, et X, p. 243; Sosrchea, de police de René d'Argenaon, p. de Mme de Maintenon, générale IX, tB3-1BB et tome V, tome

en bas âge le second

ou jeunes. De quatre fils, est celui qui va se marier né le 31 mars t684, de Montlaur,

de Madame, recueil tome l, p. 76 -1 Brunet, Roi Arch. nat., Ot 365, fol. 297, 310 VI et cela sent plus le bandit 311, et 01 366, fol. 20 et 38). Tout que le écrivait Mme de Maintenon. Cette pauvre femme a ses défauts; prince, mais elle est bien à plaindre. Je lui conseille de ne plus s'en mêler, et de les laisser faire. » Les parents avaient en 1701, obtenir compté, pour lui la fille de Chamillart le jeune duc de Quintin-Lorge. qu'a épousée p. ~274-`~75 Correapondnnce de la maison du registres Le quatrième
nr:yomFS

fils,
oe

prince

de Maubec,
1111

mourra

en Italie

l'Il aotlt
i

1706.

S.UNr-~IMON.

2
qu'un par pans, l'aimoit elle vouloit même voyant mais chercha trouva Maine, fftt fils, accident et ces point, l'avoit faire commencé devenu son mari vainement. sous à qui sa main. toute à et pied de forcé un étoit lui trépans et, tant tout riche 4. Sa

1~ÉMOIRES
qui l'aînél. fait Plusieurs essuyer rendu avoit au dans coups trois fort eu de ou sourd d'autres petit l'Église prit donc rien rabattit à Sceaux bonne, nuits Il bien des à collet, elle forces le tête quatre a.

[t705]
reçus tréElle enfants, et en ne

avoient

l'avoient qu'elle dévotement seigneur

avoit se

répugnance Elle unique 5. songea ni elle ne vouloient Enfin Elle compagnie ses fêtes, ses elle étoit se fort étoit à ses

marier; elle qu'elle Mme du qu'on à ses fourré, d'y être

donner à chez pourvu blanches, s'y étoit ce

abandonné

comédiesft, sur 1. le

à toutes petite

fantaisies'.

complaisante,

honorée

de Lorraine, comte d'Harcourt, de Clermont et Anne-Marie-Joseph de Montlaur, de Maubec, etc., né le 30 avril 1679, mort à Paris le marquis 29 avril t739. C'est lui qui prendra le titre de prince de Guise en tH8. l. L'uy corrigé en luy. de Sourches, tomes V, p. 374, et IX, p. 148, confirment ce fait. L'opération du trépan était alors fort usitée voyez les Notes tirées du cours d'opérationa du chirurgien Dionis, p. 425-44L 4. Il reçut de la Grâce à la distribution du 24 décembre l'abbaye eut encore d'autres fit sa tentative 1697, de Sorbonne bénéfices, au mois d'octobre t700 et ne remit son abbaye (Mercure, p. t36-t38), tome IX, p. 283, note 2). qu'un jour avant de se marier (Sourches, 5. Au commencement de t704 tome IX, p. 440), il mani(Dangeau, festa le désir de quitter et de passer ses bénéfices à son l'Église cadet H mai monde Montlaur. 1705), par un le Selon parti Mme dévot d'Huxelles insista entra (lettre pour manifesta au marquis de la Garde, le fit rentrer dans le qu'on alors l'intention de le rempar en Autriche. mais des vues 3. Les Mémoires

mariage;

le cadet

dans placer de libertinage 6.

et même l'Église, ou d'intérêt,

au séminaire, et finalement passa

en comédies. corrigé 7. reviendra plus d'une fois sur les Nuits blanches (Dantome XV, p. 289) ou Grandes geau, et sur les autres fêtes que nuits, la duchesse du Maine et ses amis variaient sans cesse ci-après, p. 186. On trouve des détails dans les histoires de Sceaux et des cours galantes de cette époque-là, notamment dans le recueil les Diver~tissementa de Cmnédien~a] Notre auteur Sseaux, publié en t712 par Malezieu, Genest, Chaulieu et autres.

[1705]
comme noire, du suite, s'appeloit qui étoit nin t. pour que laide tempérament et riche Castille' aussi décorer dans le cette ce en f~t'

DE

SAINT-SIMON.
une de vingt, de un Mlle de Montjeu', comme un usa bien Son dont le de sens de nom sa mère jaune, diable, dans

3

1 soufferte,

perfection, comme en héritière comme les sien locution

l'esprit dont elle

la

financier'. CitronS, pris

chien avoit l'y

qui père, le pereft, de 7, Jeanfille

finances, en

joignant au

U affectionne

manière de quelque crement, que et les Écrita inédita, tome VI, p. 264. de Castille 2. Marie-Louise-Chrétienne avait

vieillie, ce ffft

voyez Jeannin

notre de d'Elbeuf Annales

méc:lioquelque tome XII, p. 65, Montjeu, (la de qu'on

à marier avec le prince Emmanuel songé et eea amir, d'9uxellea p. i93). dans les 3. Voyez la critique de ce passage années 1860-62, éduenne, p. 305-3t6. 4. et Gaspard conseiller Jeannin de

Marqeciae la Société

3 mars

t688, tome VIII, p. 3t4 de Mme de Sévigné, (Lettrea 5. Le chien de garde accusé du rapt d'un

de Montjeu en Autunois Castille, marquis le à t674, de Metz de t659 au parlement qui mourut fou et fut peu regretté avant le grand-père, était moitié et 340). chapon, dans les Plai-

deU1'8, vers 62t et 622. de Castille, un galantin 6. Nicolas grotesque, du célèbre surintendant comme fils de l'héritière 7. Charlotte Jeannin, qui conseiller au Grand en Suisse d'État mourut Conseil de t6ft et contrôleur en 1640, en t60t, à i6t6, général fut

surnommé tome maltre intendant des

Jeannin

XI, p. 209-2tO. de femme de Pierre des en requêtes des finances

Castille,

ambassadeur t6ft, en t616, conseiller

le 24 juin mourut à Avignon t629, âgé de lequel Malherbe C'est lui qui créa les billets de l'Épargne. l635 dans une lettre du 40 septembre ainsi que celui de son beau-père, du clergé mort en t607 à Racan. le fils d'un receveur C'était général riche de

en t6t9, ans. quarante-huit a fait son éloge, finances

comme avoir commencé plus de trois cent mille écus après tome VIII, p. 303), de P. de l'Eatoilt, marchand de soieries (losinaua dans leurs IV avaient mais que Charles IX, Henri W et Henri employé du céde Castille avec l'héritière Le mariage de Pierre négociations. du vain et suil fut d'abord lèbre Jeannin comment recrépi explique balterne n° nom de contrôleur général quoique Castille sous sorti suivants en ambassade 619). en Suisse, les D'ailleurs, les intendants, de la lie du peuple puis envoyé (Addition

à une origine prétendirent dans à leurs parents et firent faire de magnifiques épitaphes espagnole ce qu'il reviendra en t 7t5 sur tout Notre auteur des Minimes. l'église va dire ici, a propos des Foucquet.

4
du célèbre si avoit M. connu le Jeannin', sous nom

MÉMOIRES
ce Henri de ministre IV'. Montjeu Le d'État père d'une au de belle aux la de dehors notre terre richesses protection la charge

[-170!ij
et au

dedans sée avoit son M. t.

épouqu'il de de de

pris achetée!. dans

Il avoit le même elle lui

ajouté métier', valut

beaucoup il avoit

père Foucquet' Pierre

l'agrément

Jeannin, avocat, puis conseil de cette chancellerie raua ment rendus auprès fut fait dant de t576, de Dijon fut en

en 1540, fils d'un d'abord tanneur, de la province de Bourgogne, de la gouverneur en t575 et son député aux états généprovince revêtu d'un office nouveau de conseiller au parletS79, passa intendant en tS8. cette charge président quitta des finances en récompense de services la Ligue, fut envoyé en t607 pendant la paix avec l'Espagne négocier (t609), la Régence, en janvier t6t t, et surintenrefusa les sceaux en t6t6, mais redevint la mort de Concini, en t6t 7, fut congéla retraite le 22 mars 1623. Sa Guéniot sont de Perrault, Charlotte Quesnel. frère tué son à Autun; et le musée Jeannin en 1612.

né à Autun

en t602

pour devenir à la cause française des ~tats-Généraux pour contrôleur sous général à mai t6t6, i6U des finances après

d'octobre

surintendant

dié le 7 septembre statue funéraire

dans t619. et mourut et celle de sa femme Anne les Homme8 une

a été gravé pour portrait de Chantilly en possède resta son unique héritière 2. du La phrase même personnage la

illuatrea

peinture par par la mort d'un est inachevée et incorrecte.

en duel

possédait donnée

première en t6S6, ouvrage compris de Mémoires, et dont Sainte-Beuve 1" édition, seri,ea du lundi, tome

ce qui est dit Comparez dans le Parallèle, auteur p. t23 et t 33. Noti'e édition des Négociations du préaident Jeannin, dans toutes les grandes collections a longuement dans les Cauparlé ce fut, pendant un

la lecture favorite En 1880, M. X. Gartemps, nier a publié des Lettres inédites du préaideni Jeannin. 3. La terre de Montjeu, venait du grand-père, le surprès d'Autun, intendant et c'est également de celui-ci Jeannin, que date le château encore au milieu de la forêt: Annalea de la Société éduenne, qui subsiste années et 305-316, et t878, Revue des p. t49-t60; Socidtéa tome II, p. 58. Montjeu était une ancienne aanantea, fit ériger en marquisat en 165S, et qui resta baronnie, que le financier aux d'Harcourt-Guise t 748. Mme de Sévigné jusqu'en y alla en t656 et t860-62, en t672. 4. Ici, notre auteur confond avait le père de Mlle de noces Montjeu une avec Castille le de Nicolas grand-père, 5. Ce surintendant Yillemareuil, cousine Jeannin de Castille, en épousé le financier. secondes p. 43-50 7. série,

X, p. t06-i44; du cardinal de Richelieu.

de Jeannin

de Castille.

[t705]
greffier lui de vendit M. de l'Ordre, en 1657,

DE
que un l'éreinta'. perdu financiers fort se mettre Le l'Ordre, porter prison prit un g

SAINT-SIMON.
Novion, an après Après l'espérance'de de son en prise 5 depuis l'avoir que premier achetée les ennemis pis règne on furent ne sur demander ses 8. de chez porta 10. château XI, refus Il que la président, 1. La chute du sur-

5

Foucquet eurent les se il avoit trouva su irrita. de

intendant' perpétuelle4, Celui-ci mais Cela de sa

prison

recherchés. pas articles. démission il longtemps il tint eut 5;

l'épargna bien des la réitérés, avoit

à couvert lui et, sur marques le on menaça l'exila fit

même charge d'en en On

Roi

défense trempé ferme. et

les on

milieu secrétaire

l'y lui

rejeter;

Châteauneuf, la de Cela sa a été

d'État, de dans greffier son

en Bourgogne, et fit l'Ordre, le financier,

par

commission maté" t. encore

charge

Enfin de

solitude raconté (éd.

Montjeu,



il

dans

notre

tome

p. ~09-210,

et reviendra

1873, tome XII, p. 280). 2. Nous avons déjà eu (tome X, p. 397) ce verbe dans le même sens de Saint-Simon au cardinal les Lettrea Gualterio, p. 90. comparez du 3. Saint-Simon, d'abord écrit ses ennemia, ayant puis ajouté une m. aurintend' a oublié de corriger en interligne, ses, surchargeant 4. ment 5. La Chambre de justice n'avait prononcé que la peine du bannissele Roi voulut la prison à défaut de la mort. perpétuelle est exposée On dit qu'une chose ert en prise, pour dire qu'elle 17tS). les Archivea de la Baatille, et 97. tomes Poursuivi Il, p. 39, 45, ~2, etc., en mai t66'2 pour à la Basemprisonné la mais Bazinière relégué Nouv. acq. i667,

en t7t~

(Académie, 6. Voyez et

III, p. 7-8, détournement

5t-~2 37, 47-48, d'une ordonnance

et taxé avec tille, puis à Moret, et Guénegaud, il fut relâché comme d'abord

de six millions, les deux autres eux en

trésoriers mai

à Limoges. On a, à la Bibliothèque ms. nationale, fr. t266, le mémoire présenté pour sa justification. 7. Den, sans apostrophe, avec la lettre n biffée en apparence. 8. Voyez notre tome XI, p. 2tO, fin de note. 9. Littré, à l'historique TREIIPER, cite, Hiérôme de Prague. de l'Académie ~0 mars de de l'Hi8wire ayant trempé ne donnait pas

univeraelle un cet an dans

d'Agrippa un cachot. 10. Lettre

d'Aubigné Le Dictionnaire du Roi, du

de porter les marques 94. Motte?-, comme

à Jeannin défendant t67t, de l'Ordre Arch. nat., 01 15, fol. t6~ e. l'écrit notre auteur ici et au tome VII des

emploi. de Castille Écrits

6
ne taxée cela, hivers en A parle la fin voyoit 1 et liberté à Autun assez Montjeu en 1688. point de fin,

MÉMOIRES
donna pourvu du monde, sa en démission. titre et qui ses fades de 1. Montjeu même y et étoit de La charge eut, passer exilé

[nos]
fut après les aussi',

CMteauneuf de 8. voir

Bussy-Rabutin, dans

souvent eut Sa

mourut fauconnier!

permission étoit femme

lettres'. pédantes à Paris, revenir où parente du grand

il

Dauvet,

inédi(a,

p. 94,

signifiait,

au

figuré,

humilier,

abattre, comme r.

tourmenter les charges

1. H8). (Acadéiriie, tarifée 1. C'est-à-dire vénales 2. 3. ms. 4. p. 5. On Tome Non tombées Le 27 avril trouve Clairambault 40-48. seulement publiés comme comme Séeignl, en aux 1.683 des

à un prix fixe pour casuelles. parties Arch. lettres nat., qu'il 239-242. 01 ~74, écrivait

la vente, fol. 9i

d'Autun,

en f672,

dans

le

fol. tH8, ID, p. 73. Voyez Madame dans ses

de Sévigné, dont dans

par M. Gaston Saint-Simon l'Biatoire avait

Boissier, les six des

volumes Gaules, Braquerie, Mme de tome

1710, tenant de Mme

Lettres, mais aussi

amoureuse

dans la Carte du paya de d'Olonne, amant de Mlle de Guerchy. Voyez aussi les Lettres de du séjour sur les derniers en Bourgogne, temps le croire aussi à la lec-

et 51.2. V, p. 4R9, 462,476,1)04 comme on pourrait 6. C'est le fils, et non le père ture de notre en 1.688; c'est lui texte, qui mourut

le 18 juillet Dauvet des Marets, morte 4678, Louise-Diane bre t7t7, fille du premier de ce nom, pourvu en t6!SO, grand fauconnier soeur du second, mort le 25 avril i688, du troisième, et tante François comte à son père, à l'âge de sept des Marets, Dauvet, qui a succédé est en outre lieutenant Ce dernier de Roi en ans, le 8 mai 1688. Beauvaisis vrier tH8, Sandricourt et de la capitaine âgé de trente-sept avaient marié une ville ans. fille, il Beauvais; Les Saint-Simon en 1577, au de mourra de la le 24 féde branche

qui épousa, le 7 décem-

grand-père

de ces trois

en conséquence, fauconniérs, grands qui portaient armes de leur propre un écusson écartelé de Vermandois et maison, de la Trémoïlle, de Montmorency et de Sarrebruche, Saint-Simon, on le voit dans l'État comme de la France, au chapitre du GRAND FAULes appointements de leur CONNIEII, année 1.698, tome l, p. 600-613. charge raison cent montaient des à onze mille livres, avec un casuel elle comportait un brevet dépendances; mille livres, el on en offrait jusqu'à deux cinquante de quinze de retenue cent mille mille en écuii de deux

du premier sous les

[1705]
Mme Sceaux et leur de seul parler. pied L'esprit mais ne la 1. du M. Maine le duc

DE
conclut de

SAINT-SINON.
le mariage', s'en et fit et brouilla à en fit avec leur lui, ne fut la le noce prince fils et surtout pas

7
à

Lorraine

princesse belle-fille mettre dégoftt Dans glissa et il arriva tome

d'Harcourt, de pas de les ¡; la la la se le

défendre

à

présenter dans pied

devant jamais son Éblt3Ce d'Harcourt. ce furent Elle

le

princesse

trouva merveilles.

commencements, contrainte et remirent La les

à qui Le

exhortations tout au

suivirent. premier de état; Paris à

souplesse un malheur.

belle-fille tome a fait

écrivit

(Dangeau,

II, p. 1.32 et 1.33; charges

Sourchea,

demait688.tomel.p.36).Saint-Simon fauconniers dans ses Grandes

II, p. 1.62; llercure les notices des grands vol. France 200, p. 774-780. tome VII,

de la couronne

l'Histoire tome VIII, fol. 1.81. v"; comparez gé~eéalogique, 1. Comme celui de M. d'Albemarle avec Mlle de Lussan

alla voir ensuite les nouveaux mariés. p. 173. La duchesse à Arcueil, où la princesse 2. Le 2 juillet, d'Harcourt avait une maison, Y 278, Le contrat et non à Sceaux. fut passé le 30 juin nat., (Arch. fol. 25 v"), et la célébration faite par M. de Grignan, de Carévêque cassonne, été bénies, tienne livres d'abord principale de en qualité de selon l'usage, Jeannin rente parent, dans mais sans le cabinet eussent que les fiançailles du Roi. Marie-Louise-Chré-

de Castille

M. d'Harcourt exigées

de Montjeu mille apportait plus de cinquante en terres et deux cent mille livres comptant. d'argent fit remise de cinquante mille livres avait père qu'il donner son agrément. Son fils rendit au Roi sa pour et, sur la recommandation donna de M. de Bàvüle, à un cadet de Broglie, quoiqu'il à un Brancas. On eut soin d'étamême famille que les Castille

abbaye,

de quatre ou cinq mille livres, l'autre, l'eût promise au prince Emmanuel ou blir que les Castille Jeannin étaient de de Chenoise bfercure (Dangeau, de juillet, les Mariagea dana d'Harcourt,

Sourchea, tome X, p. 31.6 et 359 tome IX, p. R83 et d'aotrt, ErnestBertin, p. H2-t46, p. f50-t59; comtesse l'ancienne La nouvelle sociét2, p. 530-!S33).

le 1.1. janvier 1.736, au plus tard princesse de Guise, mourut de Saint-Blaise, château dans sa cinquanteprès Autun, sixième année. 3. Dangeau, lettres de la marquise 11 mai et d'Huxelles, p. 358 de signer au Les princes lorrains de Versailles refusèrent juin. mais le duc Léopold vint plus tard à résipiscence, accueillit contrat; à sa cour les deux époux, et rétablit eux le titre de Guise. pour 4.. est arrivé quelque à un homme, ou accident fàcheux Lorsqu'il ou par malheur, on dit proverbialement et figurépar son imprudence, '24-29 ment que le pied lui a gléasé (Académie, nt8).

8

MÉMOIRES

[ n05]

à Versailles, avec des tendresses et des soumissions infinies, et, à une de ses amies en même temps, à une mégère les plaintes d'être soumise dont la enragée étoit insupportable, de belle-mère les caprices et tyrannie ni domestiques les folies, et avec qui enfants n'avoient Aucuns aucuns termes, jamais pu durer'. temps de la vie et de la conduite de la princesse d'Harcourt n'y étoient et le tout paraphrasé avec beaucoup de d'esprit, ménagés, et se soulage. sel et de tour, en personne qui se divertit et celle-ci L'amie reçut la lettre qui étoit pour la belle-mère, on s'était au dessus $. celle qui étoit pour l'amie: mépris de furie, qui fut ne s'en pouvoir assez taire en sorte que l'aventure devint à la cour, publique où elle étoit crainte et où on s'en divertit et abhorrée, Voilà dans la maiplus de consolation Elle retomba de ce bas mariage. son' de Lorraine, enragée constercruellement sur sa belle-fille, qui fut étrangement mois, reprit ses esprits, née, mais qui, au bout de quelques et qui, voyant qu'il n'y avoit plus de vraie réconciliation ni de duperie à espérer, gagnaS son mari, aussi impatient tous deux leurs écus, dont ils de ce joug, serrèrent qu'elle et se levèrent le masque, tâchoient souvent de l'apaiser, fort. Elle ne trouva pas moquèrent obscurité cioit Ainsi avec
Gêna

sa belle-mère

la princesse d'Harcourt transportee d'elle-méme pour peu maîtresses

ni

enfoui dans son Le prince d'Harcourt, ne se souet ses débauches, absente, toujours et ne s'en mêla point'. d'eux ni de sa femme, d'elle. d'Harcourt se mit en liberté, avoit perdu et en profita de conde mesure. que le P. le Comte sa place

la comtesse peu

Depuis

4. Il a été parlé longuement d'elle dans notre tome X, p. 366-376. 2. Voyez de pareilles méprises dans nos tomes in, p. 289, et X, p. 399-400. 3. L'abréviation M" corrige Me. 5. Caigr~a corrige len~a~. 4. M., en abrégé, dans le manuscrit. 6. Il a paru à. Marly, pour la première fois, le 24 avril 1. 704: tome X, p. 365, note 3. 7. Voyez ci-dessus, p. 7, note 2.

[1.705]
fesseur de des de Mme

DE
la duchesse à Rome de l'ai dont sa famille n'a il n'étoit la Chine rapporté elle dans jamais pas qu'il en ne de

SAINT-SIMON.
de ce Bourgogne avoit les pour écrit sur autres elle aller les tâcher affaires

9
de la famille P. de de de confession la royale. la Rue la

se justifier

dans

qu'il tous

jésuites comme je plusieurs tenoit

avec en

missionnaires, en avoit essayé Le Roi

son s'étoit cruelle

confesseur Mme duchesse Bourgogne. [Add. S'-S. 6t0]

temps', pas gêne autre à ses

accommodée. pour confesseur enfants parmi moins la la de d'en les

une eu

la confession que celui

Monseigneur du Roi' ailleurs il falloit Pâques, comme gogne plus religion, bien Ce les

un

permis leur public

prendre et

ceux que communier la il Pentecôte, faisoit

donnoit' au

jésuites, an', par et Noël, de Bour-

l'Assomption, lui-même 5, et Mme eu bonne âge, à ses grâce goMs,

fois cinq Toussaint duchesse ne la communier chose, Elle son avoit

n'auroit souvent6. étoit instruite, barnabite tenoit de de

pas A son

avec été

pas de la fort

plus qu'embarrassante'. un barnabite à Turin, par n'estimoit fort Bourgogne tome court point et avoit ne sucé les les

confesseurs. M. pas de Savoie Mme avec la le

jésuites, aimoit cet

duchesse 1. 2.

éloignement

En 1700 Et de même

de Lufnul tome IV, p. 1.3. du Roi, on peut voir l'État de la France, Sur le confesseur 1.698, tome l, La liste des jésuites qui se succédèrent dans ce poste depuis p. 26-27. de la Force, au chaHenri IV jusqu'à Louis XV est donnée par Piganiol de la rue Saint-Antoine. professe pitre de la maison 3. 4. Ces six derniers biffé. Madame aurons recueil à parler tome II, p. ~52. Jaeglé, du de la communion ailleurs les Sernwna Roi. Sur ses mots sont en interligne, au-dessus d'un que qui efJt dO. être Comme 5. Nous

VII, p. 1.66-1.69. sous Louis XV IIbntJiTe8

voyez religieuses, pratiques 6. La Reine communiait Mnintenon, et aux fêtes 7.

n° Il. du P. de la Rue, Préface, de eladame trois fois par semaine (Geffroy, V à toutes fêtes tome Il, p. 189), et Philippe les grandes de la Vierge (Mémoires de Luynn, tome Il, p. 1.66). a ailleurs exposé sur les communions (notice SAIIIT-SDlOI'I, tome XRI, du Régent. propos clercs réguliers de la congrégation à Milan, du collège de Saint-Barnabé, fréquentes, Ils s'occupaient est consacré des dans missions le ~loréri. et de

Saint-Simon

p. 1.70) son opinion 8. Le P. Valfré. de Saint-Paul, où ils avaient l'instruction. été

Ces barnabites, tiraient leur surnom établis l'article en 1542.

Voyez

qui leur

10
lait'. d'avoir sieurs plus ques pées par C'étoit sa essais gros donc conscience l, en lui fort par province d'usage Il avoit trouvé les 6, pour

MÉMOIRES
elle entre donna connu un leurs le par grand mains. P. de ses la surcroit Enfin, Rue, de après un 8, de par avoit les

[t701l¡
peine pluleurs queloccuet assez maison dont homme amis 1.68. fort la

bonnets,

sermons qu'il parmi lequel se des eût faire

ouvrages', dans beaucoup 6. sa

premières par son

places poids dans de nom

siens,

du

monde, le sous moyen le

il étoit une

répandu de

campagne

à Pontoise d'acquérir et et de

jésuites, perdu un ses p.

manière d'une

autre

robe,

s'agrandir dont il jouissoit termes dans notre

avec tome VII,

1. Déjà voir, dans

dit en d'autres

la Correaposdance p. 94, 95, 107, i08 et 414, choix en 1.696.

On peut de Mme de llainknon, tome IV, générale quelle peine elle avait eue à faire faire un

tome C'est alors que VII, p. 356 et 3 59, ao('¡t 1.700. Dangeau, écrivait Mme de Coulanges deMme de Sévigné, tome X, p. 457) (Getirea Elle changera de confesseur aussi souvent voudra qu'elle pourvu » qu'il soit jésuite. 3. Nous l'avons faire une sortie IV, p. 85-86), vu, en 1697 (tome contre A la fin de t703, on avait Fénelon et les quiétistes. déplacée remarqué tome IX, le sermon p. 337; d'autres de la Toussaint J(ercure sermons. dans le Moréri tome l, p. et dans 249-232. s'était Lambert, Histoire liltéraire au temps de Virgile prêché par lui à la cour (Dangeau, de janvier Nous aurons t704. p. tM-t1l3).

à signaler 4. Voyez du

sa notice

de Louis XIV, règne où il faisait son éducation faite par le Père ad umm n° 344) des livres, côté des sermons 5. Dans

classique,

Saint-Simon, servi de l'édition

Delphini (notre tome l, p. 488, et Catalogue de 17!i5, je ne trouve, à mais, dans sa bibliothèque de ceux du P. La Rue. de Bourdaloue, aucune édition

la circonscription de la Compagnie de Jésus ainsi désignée tome V, p. 4, note 2. 6. Déjà raconté, mais moins longuement, au tome VII, p. 168-169, la nomination du Père ne soit que de la fin de mars i705, quoique où Mme tire le de Dangeau dit, la duchesse de Bourgogne, le Roi lui donne huit cents Journal Le P. Gravé, confesseur de p. l89 étant très souvent se reincommodé, Mme la duchesse francs de pension. de le P. de la Rue, les Comparez p. 95-99, etc.

a choisi en sa place, Bourgogne pour son confesseur, et homme de beaucoup fameux prédicateur d'esprit.. de Sourcher, Mémoirea d'avril i701l, p. 204, le Mercure 7. Un corrige une lettre illisible.

[1705] souvent'. verra

DE

SAINT-SINON.

H conserva la place; on
Pontchartrain se raccommode avec maréchal de Cœuvres, et demeure brouillé avec d'O. le

Ce confesseur

enfin

en

en son temps ce qui en arriva'. comme on l'a Pontchartrain, remis, comte de Toulouse suivoit par sa femme,

vu, avec M. le fort à son insu

le projet dont j'ai parlé'. Le Comte, qui étoit droit et vrai, et et qui comptoit, après le pardon qu'il lui avoit accordé et les protestations de l'autre, ne les promesses toutes de son trouver dans ce qui dépendroit plus de difficultés ministère, année, n'avoit où ne doutoit il espéroit, faire mieux qu'il de malignes tant pu l'année précédente parmi ravi de l'endormir de cette contradictions 4. Pontchartrain, l'entrealloit au-devant de tout ce qui pouvoit espérance, chez l'amitenir. Pour cela 5, il falloit travailler quelquefois et quelquefois tous trois de Cœuvres, ral avec le maréchal avec rés le Roi. fort mal Le maréchal et Pontchartrain étoient demeude la et le maréchal étoit outré ensemble, que le Comte avoit eue de Mme de Pontchargênante Le ce travail. haine commune, le secrétaire étoit pour tous maréchal, s'ennuya 7 d'État. pas de retourner étant au large, à la mer cette

compassion train. Cette les deux abandonné de rester

situation, néanmoins, avec la nécessité de du Comte dans cette

dans

la nasse 8, et craignit

t. A la fin du dix-septième siècle, il y avait dans cette maison, établie en 1.61.4 par le cardinal de Joyeuse, huit jésuites, possédant quinze cents livres de rente, et qui faisaient b1tiJ' sur un fonds donné par le cardinal de Bouillon et sur une partie des remparts et fossés concédée par le Roi (Arch. nat., 01 49, fol. 86 v° à 89; XIA. 8690, fol. 462 V", et 8692, fol. 1.06 v'; Mémoire de la généralité de Paria, publié en 1.881., p. 73). 2. En 1.71.2. 3. Tome XU, p. 323-326. 4. Tome XU, p. 327, note 2. 5. Ces deux mots sont ajoutés en interligne. 6. On dit figurément, d'un homme qui s'engage, ou qui se laisse engager dans une affaire f1cheuse dont il ne se peut plus tirer, qu'il est daas la naaae (Acadlmie, 17t8). 7. Secr., en abrégé, corrige min (iatre~. En effet, Pontchartrain n'était que secrétaire d'£;tat, et non ministre.

1.2

MÉMOIRES

[n05]

Celui-ci d'être d'être

avoit brouillé

ses avec

raisons toute

n'être pour une famille

pas moins si appuyée;

lassé celle

le Comte et le maréchal sur plus en état de tromper se proposoient et qu'il la flotte de commander', qu'ils avoit bien résolu de leur soustraire, fut un des plus puisà ce frauduleux sants motifs accommoqui le portèrent le Roi de part et importunoit on lui fit un sacrifice de ce que chacun desiroit d'autre, Le duc de Noailles, par des vues fort différentes. toujours desireux de se mêler, prit cette affaire en main, et finalement le raccommodement, et le consomma entre eux deux dans le cabinet du Chancelier. Pour d'O, qui n'avoit à faire avec Pontchartrain, il' vit point de travail d'un air froid et méprisant tous ces manèges, et demeura si réservé sur son raccommodement même entamer `. les maréchaux ensemble avec Pontchartrain, qu'on ne le put pas Vers la mi=mars`,
et des

dement.

Cette

division

il conclut

Villeroy, Villafll !!larcin généraux armées de

Marcin chez

travaillèrent

Flandres. de la Noeelle d'Alsace.

et

Mme de Maintenon, pour le premier le second pour la campagne pour la Flandres, le principal effort des ennemis', le Moselle, où on craignoit troisième pour l'Alsace 1. Villeroy partit quinze jours après pour aller à Bruxelles donner tous les ordres nécessaires

de Villeroy, Villars et avec le Roi et Chamillart, concerter les projets de la

1. La préposition en, écrite à la fin d'une ligne, est répétée au commencement de la ligne suivante. 2. On parla, entre janvier et mars, d'un armement de soixante vaisseaux environ Dangeau, p. l76 i>lémoirea de Sosrches, p. 1.61.et 1.62; Gazette d'Amiterdam, n" x et xxrx. 3. n a écrit, par mégarde d'eux. 4. Ce pronom il est en interligne. 5. Voyez ci-après, p. 1R8-1~9, ce qu'il en advint. 6. Le 44 mars Dangeau, p. 278; Sourches, p. 1.96. 7. Tome XII, p. 422. JaiUot et De Fer publièrent alors des cartes de cette région Mercure de juin 1705, p. 275-278. 8. Tout cela est pris à Dangeau, qui ajoute Les trois maréchaux paroissent fort de concert. · 9. Dangeau, p. 293 et 294. Selon une lettre de la marquise d'Huxelles datée du 22 février précédent, Villeroy, fort bien accueilli par le Roi à

[t70~]
Villars Strasbourg, Vend6me, le qui fatigues officiers soulagement La garde qu'à. avec camp demi, un camp Roi ne par de quelque qui temps

DE

SAINT-SIMON.
après', le et côté Marcin le plus le 14 et L'infanterie la par fange par le i er mai', pour

13

paroissoit

retardé. octobre', force y amusait promesses périssoit col, sans et du et de les
Lapara envoyé à Verue.

devant fréquents

Verue

depuis courriers,

s'exécutoient et sans de misère, équipage, contre étoit et infinie qui la

point'. dans et rigueur contre

jusqu'au

conséquent de la saison place qui

aucun terrain". investie

une

n'étoit un

communiquoit danse des

retranché, séparé

tout par une entière par

grand

côté et ce 7.

liberté, la

retranché

assiégeants

rivière

Marly,

trouva

mauvais

qu'on

le soupçon le mois

nU de recevoir précédent que

cet emploi Villars avait

avec offert

chagrin. i. Dangeau, sa fortune '2. Le 2:

p. au Roi. ibidem,

'280. C'est

p. 31.6 et 317. 3. Tome XII, p. 306. Dès le milieu 4. Dangeau, de paaaim. p. 1.47, 1.58-1.60 et 1.68-296, le duc de Vendôme, avec son assurance avait novembre t704, ordinaire, annoncé la prise de Verue et promis Turin. que, de là, il irait enlever la confiance aussi loin que lui, disait Mme de Il est difficile de pousser Maintenon (Corre8pondance tome XII, p. l~3. selon 5. Le t7 janvier, prétendait de réussir; de Sourche8, générale, tome V, p. 300). Voyez notre

le duc de Vendôme Dangeau, p. 237-238, étaient nulles et répondait, plus que jamais, que les pertes dans les Mémoires mais les nouvelles sont ainsi rapportées

«fi avoit fait pendant deux jours une neige p. 1.65-1.66 n'avaient ni les assiégés si effroyable, pu tirer un que les assiégeants décombler les travaux; le et qu'il avoit fallu deux jours pour coup, enceinte avoit encore sous la seconde trouvé le mineur qui travailloit mineur sous n'avoit canon, loppes, ennemis, la fausse braie, des et il avoit été réduit à faire sauter son fourneau brèche lequel y avoit fait une plus grande que et il y avoit un bastion tout éboulé, soit du fait le précédent, mais il y avoit encore envesoit de l'effet du fourneau; quatre les deux du château, sans falloit y compris qu'il prendre, a alors. celle qu'on attaquoit est en interligne, au-dessus

compter 6. Dans

biffé. d'avec, 340 et 382. Ces critiques 7. Tome XII, p. 307-308, de notre auteur des Mémoires de Feuquière, tome IV, p. 84-85. doivent titre inspirées

14

MÉMOIRES

[170;;1

enfin prévalut à cette confiance sans bornes L'inquiétude le Roi voulut en' M. de VendÔme: le preque Lapara, d'alors et lieutenant mier ingénieur général 1, y ,allât, accélérer ce VendÔme, pour avec cee général, et y régler, de concert siège, y rectifier, ce qui seroit et surtout en mander au pour le mieux, en savoit trop pour Roi son avis bien en détail. Lapara quoique mal avec commettre sa fortune à faire un affront à un homme si accrédité et appuyé, puissamment qui ne lui auroit pardonné de sa vie, et qui lui auroit détaché Chamillart, M. du Maine et Mme de Maintenon'. étoit trop L'affaire engagée mun avec duite, il trouva bien, et fut toujours M. de VendÔme. Lui aussi, content tout d'avis comde sa conM. de

et plus embarrassé de jour en jour qu'il ne le monse laissa enfin troit, persuader que jamais il ne prendroit Verue tant que la place seroit en communication avec ce vuidée de morts, de blessés, de malades, camp retranché, rafraîchie de troupes et de munitions de guerre et de bouche à plaisir et à volonté. On étoit au dernier février, ainsi depuis quatre mois et demi devant Verue6. Le parti

9. En surcharge à. 2. Pinard, Chronologie militaire, tome IV, p. 532-533 Michel, Hiatoire de Vauban, p. 175-181. Aussi bon porteur d'ordres qu'indisait Catinat (illémoires, tome II, p, "6). Nous génieur de tranchée, l'avons vu (tome IV, p. 1.54-1.55) aider le duc de Vendôme à prendre Barcelone en :1697. 3. Ce est en interligne. 4. La brouille entre le général et l'ingénieur était si notoire, qu'on
ne voulut pas croire tout d'abord que Lapara fût envoyé à Verue

Dangeau, p. l37 et 249; Sosrchet, p. 465 et 17~. Mais la Feuillade, qu'il avait aidé, en 1704, à prendre Suse, Nice, Villefranche, Montmélian, etc., le soutenait contre les préventions du ministre Esnault, Michel Chamillan, tome II, p. 84. La correspondance du général et de l'ingénieur avec Chamillart est dans les volumes 1.872 et 1873 du Dépôt de la guerre. 5. Enfin est en interligne. 6. Le 28 février, on apprit (Dangeau, p. 269) que les pluies et le mauvais temps avaient retardé l'exécution des desseins projetés pour le 1.8, mais que M. de Vendôme esprrait faire ce jour-là mème un~

f49051

DE

SAINT-SINON.

15

cette rompre M. de avec laquelle, quoi qti e~t soutenu il VendÔme avec son opiniâtreté et son autorité ordinaire, étoit visible que Verue ne se pouvoit Il fut donc prendre'. pris communication enfin de faire un effort pour résolu de faire l'Isle, gardé et emporté attaquer, par deux bataillons tout la nuit du 10r au 2d mars, le fort de il fut escaladé de Savoie

fut donc

Communication de avec Verne Creeceutin coupée.

et deux cents soldats y fut tué, excepté En même leur officiers, qu'on prit. temps vingt-quatre huit bateaux pont fut rompu à coups de canon, emportés et la communication de Crescentin à Verue par le courant, On s'établit le fort, et, en même dans coupée. temps, deux compagnies de grenadiers' soutenus de deux batailet lons montèrent aux brèches de la grande attaque, entrèrent jusque dans la seconde enceinte, où ils tuèrent une cinquantaine" de soldats. Les grenadiers, qui n'avoient ordre que de reconnoître, se retirèrent, et perdirent peu en cette action, et peu attendue. Aucun qui fut brusque ne joua'. Cette expédition faite, on avec raison une bonne et prompte commença d'espérer aucune issue de ce long siège, qui n'en donnoit auparavanP. Il dura pourtant encore tout le mois, cinq et demi attaque décisive. Le 7 mars (p. 273), les lettres du '16 février annoncèrent que Lapara était très bien avec M. de Vendôme. t. Le succès final a fait l'étonnement et l'admiration du général Il n'y Pelet, qui dit, dans le tome IV des Mémoirea militaires, p. 300 y a point d'exemple d'un siège entrepris et terminé glorieusement à la vue d'une armée campée sous les murs d'une place dont les portes sont ouvertes à tous les secours qu'elle peut lui donner, et dont les remparts forment son champ de bataille.. 2. La troisième lettre de grenadiera surcharge un a. 3. Une 50, dans le manuscrit. 4. Ces détails sont textuellement pris au Journal de Dangeau, p. 274275. Il y en a davantage dans les Mémoires de Sourches, p. 1.90-1.92; comparez la Gazette, p. 1.32 et HO, l'HiBtoire militaire de Quincy, tome IV, p. 372-399, l'Istoria delle guerre du comte Ottieri, tome ni, p. 336 et 340-354, le Mercure historique et politique de mars, p. 243248, 253.256 et 303-307, les Feldz~lge dea prinzen Eugen, tome VII, p. 99-HO, les bfé~noirea du marquis de Franclieu, p. 2!>-26, etc. « Ce 5. Villars a écrit, dans ses Mémoirea (tome n, p. t73.{74) de leurs fourneaux

46
en près, 5 avril, tout. de On ce ils n'en règne, battirent honorable; à la fin, les à à le le voulut se leurs donjon siège avoit ni la

MEMOIRES
point de si vu de si long, en Ils M. de de tout. à

[t705]
beaucoup Enfin, le une qui Ils les

ruineux

chamade. mais

demandèrent Vendôme, guerre. 9,

capitulation tenoit
Verue rendu à

prisonniers jusqu'au et quoi mois de

conti-

nuèrent mirent place crétion. ne fut le

donc feu

défendre fourneaux, après six dura après les troupes, avoir l'on que

qu'eux-mêmes toute la

diBcrétion.

renversèrent ils se rendirent

excepté Ainsi plus en le

à dis-

moins' mettre, de mis mais de prince la

question quartier qu'il

Il jours'. cinq et pour longce en qui long siège,

temps, dans à tort
Prince en Eugène Italie.

ruinées déjà put,

temps on suppléa

falloit comme aux

campagne", fit un grand suien

quoi aux

vante'. Italie, ment

et troupes Trois semaines un notre puissant

opérations après 5, le renfort armée,

campagne arriva Eugène de l'épuise-

avec de

pour et

profiter du

principale de Le

délabrement

des

siège,

qui

beaucoup très place de

près d'hommes. bonne

dura

cinq duc avoit

coiita mois, de Vendôme une

des

sommes

immenses

et

s'obstina

et qui

communication

fait durer le siège ce qui auroit Crescentino, à la raison, A la fin, il se rendit mieux qui étoit qu'il valoit attaquer Verue par le camp, que le camp par Verue. Dès que ce camp fut emVerue capitula.. porté, 1. 2. lettres Il a écrit Ces détails du 6 moi~ta moins. sont pris au Journal, de la guerre, vol. 1873, n" encore p. 304-305. les Comparez et 293, 259-262

à l'attaque d'une libre avec le camp des années entières.

R55, 256, Dépôt les Mémoires de Sourchea, la Gazette, p. 219-220, p. 1.52-21.2, passim, la Ga~ette d'Amaterdam, n°' xxxm et xxxv, de Paris, le Mercure d'avril, le Mercure et politique, les p. 376-399, hiatorique p. 469 et 479-481., Mémoires militaires, tome depuis toutes du siège journal de Verue donnait tait 3. 4. à couvert Campage Suivante un V, p. 260. Le le mois d'octobre facilités Mercure 1704. un publiait que la prise elle metprochaine, galant Outre

le Milanais corrigé est écrit mot arriva 236,

pour la campagne et le Montferrat. d'un

en campagne. en marge, à la suite et biffé. le 243, 5 mai etc.

premier p. 317,

suivante 31.9 et

sur-

chargeant 5. La Sourches,

illisible

nouvelle p. 233,

Dangeau,

322

[t705]

DE

SAINT-SINON.

t7
Siège de Turin et

et pénible siège 1. Cela même le siège de Turin', n'empêcha pas de se proposer de le résoudre, dont on ne se et, qui pis fut, de le publier, trouva pas bien 3. troupes qui avoient fait ce long Mme dessus des Ursins se trouvoit dans son pays si fort auce qu'elle avoit pu même imaginer, qu'elle sur son retour en Espagne'. Les empressements balança de la reine ne la touchoient plus avec les même retour, et, les insinuations elle la tentoient. Elle faites, tenon à lui être légères qui commençoient les éludoitft. L'âge et la santé de Mme de MainElle eût mieux sur toutes aimé se flattoit ici qu'en les distinctions et les dominer de tout

projeté publié.

Princesse des de en Ursins tentée demeurer France.

Espagne.

de confiance recevoit d'elle et du Roi, et marques qu'elle s'étendoient hors de la sphère et qui souvent d'Espagne de servir et de nuire aux perla mettoient en occasion de la cour, et à celles dont les places et la faveur sembloitg les mettre hors de sa portée. Elle espéroit se maintenir en cet état à l'appui des affaires d'Espagne, et sonnes de s'en faire un petit ministère de l'étendre, et d'entrer des adorations de tout ce des serviles louanges 10, ou plutôt par qu'il y avoit de plus grand, elle compta se les perpétuer Le goût et l'habitude du Roi et de ce grand personnage. moyens 1. fi avait d'abord refusé de servir en Italie, et même fait mine de se retirer en Hollande, mais partit enfin pour la Lombardie le 17 avril. Avec tous les contingents, on comptait que l'armée des alliés serait forte de quatre-vingt-neuf mille hommes (Sourches, p. 274). ~l. De Tu~~ina été ajouté après coup en interligne. 3. Nous avons dit (tome XII, p. 268, note 3) que M. de Vendôme visait Turin depuis le milieu de t704. Voyez ci-après, p. 1.57. 4. Tome XII, p. 405, 441, etc. Voyez, en outre, la correspondance de M. de Torcy avec Tessé, vol. Espagne 150, fol. 27. 6. Ci-après, p. 60. 5. La corrigé en le. 8. Mettoit, au singulier, dans le manuscrit. 7. Aimer corrigé en aimé. 9. L'initiale de aembloit, au singulier, surcharge une 1. 10. Loüdget, avec un tilde d'abréviation, corrige un autre mot, peutêtre aumagea, ou le commencement d'un premier adoratione.
Projeté et
IIbOIREJI

qui lui ouvriroit Flattée dans toutes.

les

a été
De

ajouté
9AINT-SIMON.

après
Il!

coup.
2

18
Mme par la de Maintenon singularité dont en ses [. elle

MEMOIRES
et elle, pour personne de sa lui situation, se pouvoit sa tout santé promettre; et elle frère, ici, dire ses ses ne vis-à-vis semblèrent et, affaires fixoit dont je les point

[no!)]
d'elle, des pendant coude

avantages ce combat vroient terme après3 son

elle-même,

retardements,

L'archevêque pour ne Elle pas

auxquels d'Aix et son m'interrompre

parlerai chefs de

étoient pensées

Conseil.

n'osoit

leur

là-dessus

est en interligne., au-dessus de temps, biffé. Les corresL. Paris, utilisées pondances par l'abbé Millot, par Combes, Geffroy, en effet que la princesse accueillit froidement Lavallée, etc., prouvent les premières en janvier. Elle affecta, de prénotamment, ouvertures, si on la renvoyait à Madrid, et non férer, (orastiera, que ce fût comme alors à son Mme de Maintenon écrivait plus comme camarera-mayor. ami Villeroy Je ne sais si j'en suis la dupe, car vous savez que je mais je ne la crois,pas Les raisons bien aise d'y retourner. puis l'être; en donne sont si solides, comme elle qu'elle que je crois qu'elle pense tome Et, cinq mois V, p. ~99.) » (Correspondance générale, Il y a quelque chose sur Mme des Ursins que je plus tard (p. 345) ne comprends comme Lavallée, pas; on ne peut pas la faire partir. et Combes, traitent de ridicule Geffroy l'interprétation que Saint-Simon parle. donne ce fut jusqu'en 1706 un bruit couattitude; cependant et Mme des Ursins de se disculper. crut nécessaire rant, persistant, Mme de Maintenon lui ayant écrit, On sur le ton plaisant (t4 août) est de ne voit pas que votre dessein prétend, Madame, que ma simplicité ramener place nant, ce qlli avec reilles le roi et la reine du Roi, auprès ou en attendant avoir s'appelle moi là-dessus? en France, où vous prendrez ma d'Espagne soit en me brouillant à la cour, ou en m'empoisonVoilà ma mort, qui ne peut pas être bien éloignée. des vues 1 Voudrez-,vous, la princesse, qui avait vous justifier Madame, déjà eu à dissiper de pacette fois avec désinvolture de cette

1.

Terme

à la fin de t705, les prit préventions Je ne me souviens jamais pas d'avoir jamais tant ri en ma vie, ni d'avoir vu rire la reine de si bon coeur. Permettez-moi de vous demander depuis en France. Heureuse quand on est si méchant qui ne se trouve point dans une place qui donne tant d'envie mais plus heureuse encore celle sur une amie aussi solide que vous, et aussi supérieure qui peut compter que vous séduisante aux fausses la plus l'êtes, Madame, impressions que la calomnie et la plus infatigable I. est capable de produire (Recueil de 1.826, tomes l, p. 28, et III, p. 'l56-258 et 337-339.) Bossange 2. Daniel de Cosnac lieu, notre tome XII, p. 425. voyez, en dernier 3. Le duc de Noirmoutier: ci-après, p. 62-68.

[1705]

DE

S~INT-SI~ON.

19

des raisons son aveu, soutenu que difféje viens de dire, ils la combattirent par l'entière et au rence de ce qui n'est accordé qu'à un court passage en Espagne, besoin se faisoit d'elle à un état fixe qu'on du brillant et permanent ils lui firent sentir qu'aveuglée ils la devinèrent. Sur prodigieux qui prenoit pas Mme de Maintenon, en Espagne, régner l'environnoit, garde qu'il ne attisé plutôt lui venoit elle qu'éblouie, que de l'intérêt ne de

par Harcourt pour le sien, de directement que tout en passât par de nouveau, aux dépens des elle au Roi, et de s'emparer de cette portion si considérable du gouverneministres, en' ment' que cela même ne se pouvoit que par le retour lui rendoit un compte de celle qui, en y régnant, Espagne et l'y faisoit régner; tout, que, n'y retournant de aucun à Mme de Maintenon plus, il ne restoit moyen cette précieuse rattraper partie des affaires, qui, par leur ne pourroient au canal naturel des nature, que retomber direct de ministres, et l'en laisser dans l'entière en auroit feroit bientôt dépit qu'elle lant séducteur, et que plus Mme des Ursins avoit été inibientôt écartée tiée, plus elle demeureroit par la jalousie, à laquelle un court passage ne pouvoit donner lieu, mais que la continuité dans un état fixe bientôt voit elle être environnée de et privation; tomber tout que le ce bril-

s'y verroit et poursuivie

ce qu'elle y avoit acquis exciteroit de consistance en ce pays-ci; que aussi délaissée qu'elle s'y trouvoit enfin, que sa situation ne pouen sauroit

ni bonne, durable, qu'autant qu'elle utiles tirer les plus et les plus avantageux que, partis; de laisser peut-être pour ce but, il n'étoit pas mauvais de plus lieu à de l'inquiétude, pour se procurer quelque en plus un pont d' or3, et ne la pousser pas assez loin 4. Voyez notre tome XI, p. 226 et suivantes. 2. En surcharge un d. 3. Cette locution, déjà rencontrée dans nos tomes VII, p. 200, et XU, p. 532, s'employait, selon le Dictionnaire de l'Académie de t7t8, pour dire que souvent il faut se contenter d'avoir défait l'ennemi sans le poursuivre vivement, de peur que, s'il avoit perdu l'espérance de se

20
aussi termination trop encore, grâce, vaste,
Se de' résout enfin

MÉMOIRES
pour ses gâter de partir, pour le et moins trop en tard, tirer affaires, et de tout pour pas moins confier. des ne en avec prendre ce qu'elle pas Espagne s'en une bien bien absolue entre et, de pouvoir celui ces

[no!)] déle plus

garde

tôt,

pourroit, aller un

mauvaise moins qu'on lui perplus et ce une mais payer mais et

n'emporter absolu,

connu, La Ursins'. solidité

qu'étoit de ne

vouloit suada qu'elle séduction de différer,

maintenant la princesse balancé avoit dangereuse. le compas elle surtout plus règne un qui le si songer en

raisons

retourner

Elle des

en Espagne.

regarda tentations de faire partir, prier, l'étoit,

comme que Elle résolut dans au l'œiJ5, delà le pays-ci Nous à profit, A la fil' de

donc de ce en se

même, d'éviter de de ne son

si

pou'Voit, de rompre à ce

qu'elle le tirant

mettre ceux sauver L 2. binet

Espagne. bon conseil donnèrent.

que verrons

comme bientôp au

par trop, au fondement qu'elle encore j'étois

sut de avec

et façon

profit dont ou trop

lui

par la fuite, il ne rendit la victoire en interligne. Auaay est ajouté Le duc de Gramont année [Mme Majesté écrivait au Roi, 1865, p. 364) des Ursins] vienne a fait le

douteuse

sanglante..

hi8torique, contente qu'elle puisque Votre

le 28 janvier précédent (Cale doute que S. M. Cath. se ici comme une et, foreatière, il vaut retour,

à son pas de consentir soit à la franquette como selon moi, qu'elle camarera-mayor, mieux, de Bejar, La duchesse ne en los tiempoa paaaadoa. qui est une sainte, et la présence de Mme des demande que de se retirer, pas mieux fera encore et de clameurs à Madrid sans charge Ursins plus de bruit qu'étant Maeata. dait roi que Philippe revêtue Au son à ne pas quitter los lados de Sua qui l'engage de la reine lettre reçu d'une (4 mars 17011), qui demancomme et d'une autre du amie revtnt camarera-maYor, d'une combattu princesse ce projet avec que son retour,

d'avoir qui s'excusait M. de Torcy avisa la une trop grande légèreté, avec les était réclamé en compagnie d'Orry, vol. Eapagne 150, fol. il (Affaires étrangères, ne se trouve 3. Cette locution figurée pas (10 mars), l'Académie sens de t7t8, mais bien dans plus précis. 4. Cette locution De corrige d'y.

instances plus pressantes 5, et 152, fol. 152 et 159). dans le Diclionnaire de modernes, 5. Ci-après, avec un

les éditions en 1718.

manque

également

p. 60.

[t70;;]
elle arrivant, lança, aussi cision depuis'. Il se passoit dans regardoit et seul de Tessé je sentis de enfin quelque telle toutes retourner la

DE

SAINT-SIMON.
ces en époques Espagne, résolution détails ici, je l'extrême l'ivresse prise. mais, ne l'ai desir, qui J'écumai pour bien leur sue le

2t
en babien préque

dernière chose de la ces

que

je

raconte

cependant la le à sur plus retour

bien intime et' de sa

des

choses de

en la de y f~t,

Espagne'. reine Mme sur des l'ab-

Maulévrier, ce qui

confiance les sorte avantages qui

Conduite, audace succès avortés Aiaulévrier; rappelé en France, il arrive. [add.

et de

Ursins, sence des la de

Madrid la frontière utiles de

6, profitoit conduite si que à toute l'avoir le roi et de et, de qu'il exactes la

par merveilleusement avoit de lui par dite. et fort données l'intérieur avoit

où r]

instructions reine notre par cour. il du heures à une L Voyez tête ses

à

connoissances Par les chez je entre La entrées elle crois

S=S. s

reine heure déjà elle,

fait

donner, ment des tête pas

entroit roi, comme entières avec elle.

l'apparteIl passoit souvent n'étoit

duchesse

Monteillane1° plus, le roi le

femme notre la notre

à contraindre, tome XII, rédaction tome

savoit

2. Comparez dans imprimée 3. Tome attiré XII, l'attention et

Dangeau,

p. 388-391. du P. Baudrillart; les certains détails ne trouvent

de la primitive V, appendice VI, p. 505-506. Ce qui va être raconté ne parait éléments pas leur n'en sont

p. 435-437. de la notice

princesse avoir

pas

point pris à dans la confirmation

officielle. correspondance 4. Et surcharge de. 6. 8. Tome Tome XII, XII, p. 390. p. 391. il obtint 52 et 68

Voyez ci-après, p. 24, note 2. 5. A surcharge de. 7. Exactea utilea. surcharge Arrivé le 3 décembre t704, présenté les v'), entrées et, le 6 (Affaires étant allé trouver à Madrid à

M. de Gramont, 145, fol. pagne

étrangères, à Salamanque du

le 4 par vol. Esson air

celui-ci le renvoya beau-père, (fol. 1.95 v'). 9. Entiers en entièrea. corrigé 1.0. L'erreur dans notre signalée duchesse mayor note 2. demauda

cause

mauvais

tome

de Bejar qui avait remplacé voyez la lettre du duc de Gramont Elle se retira, sous un vol. prétexte (Affaires étrangères,

ici. C'est la XII, p.77, continue Mme des Ursins comme camareraci-contre, reproduite de santé, dès qu'on 447, fol. 285 v). p. 20, le lui

EaPagne

71 2

MÉMOIRES

[1.701>]

et le

trouvoit

bon.

Maulévrierl et leur

recevoient; par cette voit dans

il en faisoit

voyoit en dictoit

entroit d'ailleurs confiance, la leur sur toutes les autres' le succès

qu'ils les réponses, et, autant qu'il le pouaffaires. Son esprit,

les

lettres

son instruction, doit la princesse

la croyance que a voulu dire qu'il avoit et qu'il y avoit réussi'

de ses conseils sur ce qui regaravoient des Ursins, infiniment augmenté le roi et la reine avoient prise en lui. On voulu

plaire aux yeux de la reine, il est vrai que ces particuliers, si si continuels, donnèrent fort à penlongs, si journaliers, Il étoit temps de moissonner ser, et même à parler'. après semé le compagnon si heureusement ne songea avoir et l'obtint mais il étoit qu'à la grandesse', pas à moins trop vain des traits pour n'être pas indiscret, comme on en a vu ici que j'ai eut le vent. Il n'en veut homme qu'on en rapportés 6. Le duc de Gramont avoit eu que des mépris', un comme et qu'un nouveau favori ne chasser, il se hâta d'avertir le Roi et les ministres

ménage guères' à faire la conduite du bruit que commençoit audacieuse avec la reine, tous les Espade Maulévrier qui offensoit il alloit être déclaré grand d'Espagnols, et que sûrement gne. La jalousie, en effet, de toute la cour et ses murmures

1. ~lauleurier est en interligne, au-dessus d'un il biffé. 2. Autres est en interligne. 3. Voyez la citation des Souvenirs de Mme de CayluB, dans notre tome XII, p. 275, note 4. 4. L'initiale de parler corrige une 1. 5. Comme son beau-père dès leur arrivée tome XII, p. 281 et 390. 6. A propos de la duchesse de Bourgogne, dans le tome XII. 7. Tome XII, p. 391. et suivantes. 8. Tessé écrivait à Chamillart, le 8 décembre, que la reine, n'eôt été son respect pour Louis XIV, aurait fait jeter par les fenêtres cet ambassadeur qui ne cherchait qu'à la brouiller avec son mari et avec son grand-père. Mme des Ursins voulait bien reconnaltre (lettres à M. de Torcy, dans le recueil Lavallée, tome V, p. 398-399 et 442-443) que les malheurs qui commençaient à accabler l'Espagne n'étaient peut-être pas dus à l'opposition de M. de Gramont, mais au moins à sa présomptueuse confiance et à ses maladresses.

[ t7051

DE

SAINT-SINON.

23

sur les féontières. Il en Tessé, qui les apprit l'effet aux deux cours, et plus encore en celle de craignit il manda son gendre devant Gibraltar, où il étoit', France; de Madrid sur-le-champ pour l'y qui fut obligé de partir aller trouver. En même arriva un courrier de temps Torcy avec des lettres du Roi, très fortes, au roi d'Espagne, et une de Torcy à celui-ci, sur Maulévrier, qui lui mandoit très expressément la d'accepter que le Roi lui défendoit ni aucune autre grâce du roi d'Espagne, et lui grandesse avec une Tessé" sur-le-champ joindre très sévère, non d'un cousin mais germain', réprimande et d'un ministre offensé de ses manèges, de ses intrigues, fit remettre au roi du parti qu'il avoit pris. Le courrier ordonnoit les dépêches du Roi, et courut après Mauléd'Espagne lui porter les siennes. Ce fut un étrange vrier, à Gibraltar, si bien conduit sa qui, ayant coup pour cet ambitieux, se trouvoit trame, et réussi pour autrui, privé de la récompense qu'il espérances Versailles aux La rage et le dépit cédèrent qu'il se forgea de venir à bout, pour soi, de Son beau-père ne put le retenir au par Madrid. tenoit déjà. voulu; d'aller

alarmèrent

ses représentations et son Maulévrier, après un court séjour retourna à Madrid, sous prétexte devant Gibraltar, d'y du siège, mais en effet pour aller rendre de l'état compte du roi et de la reine d'Espagne tout' tenter pour, auprès par eux, forcer la main au Roi, et le faire consentir à sa le duc de Malheureusement pour lui, il trouva grandesse. 1. C'est le t4 janvier que le roi ordonna à Tessé d'aller examiner l'état des choses devant Gibraltar, et il y arriva le 9 février. A défaut d'un titre de généralissime qui n'avait jamais été admis, même pour les Infants, Pbilippe V lui donna une autorité absolue au-dessus de tous les capitaines généraux, et Chamillart, de son côté, l'autorisa à modifier au besoin les instructions qui lui avaient été expédiées de France. Quant à Maulévrier, il était au siège depuis un mois. 2. Ce qui précède, depuis et luy ordonnoit, est en interligne. 3. Leurs pères, à l'un et à l'autre, étaient fils de Nicolas Colbert de Vandières et de Marie Pussort (tome IV, p. t4). 4. Pr to~et semble surcharger pour.

il l'auroit siège comme autorité furent inutiles

24 Gramont dépêcha avoir ignoroit béissance dépêcher absolu revenir à différer en vant du droit et pas des homme à de en eu encore un courrier ordre avoir fut un eu à Madrid, sur d'aller la

MEMOIRES
d'où ce au permission retour siège d'en châtiée Maulévrier moment il du et n'y roi qu'il eut et Le à la quand un fut au il étoit d'un de prêt homme Gibraltar, revenir. Cette à partir, qu'il et

[t705]

qui savoit qu'il désode 1 pour ni

promptement courrier partir au à

eut ordre Torcy avec commandement le plus de la rare Marly recevroit, de reine est et remède, d'Espagne qu'en sa

France. il prit

Alors congé

désespéré, il trouva Paris, Il maris Roi, Sa de il plus fit sur pour

partit'. la cour

arrifemme' du

voyage. des le que refuser'. Ursins

demander Marly éviter

permission leurs femmes voulut trouver

d'user y bien la

éclat, d'y pinacle',

étoient, 5 ne lui

consolation en de ou le plus se

princesse moyen comme de

laquelle il l'étoit Torcy

espéra elle, et avec

raccommoder, pour de ses Beauvillier,

le par brouillé vues

pour

plutôt duc

ambitieuses, ses cousins

avec germains. t. du

Les

premières cette partie comme

lettres

de

comande9n.`

surchargent

ordre,

effacé

doigt. 2. Toute aux 3. 4.

traire

et a ajouté il de que à la fin de la ligne, dans la marge, au commencement de la ligne suivante, avant fit. 5. Ne est en interligne, auau-dessus de le, biffé, refnaer et, pas dessus de permettre, biffé. 6. hier Dangeau, d'Espagne, venir tout droit. voyage, moires est 13 mai, de Marly (p. 3~25) sa femme est et, comme Mme des Ursins, qui Maulévrier arriva avantd'y du ici, il a eu permission étoit ici au commencement

faits, L'initiale f corrige Il a biffé l'abréviation

du récit, depuis conla page 22, est absolument on le verra aux Additions et corrections, p. 589. un v.

et prendra Mécongé du Roi incessamment.. de Sourchea, 1.2 mai (p. 238): de Maulévrier Le marquis arriva à la cour; mais il n'apportoit rien de nouveau, ayant envoyé à les paquets l'avance du maréchal de Tessé, son beau-père. La duchesse de Bourgogne p ce jour-là à se baigner. commença 7. Sur le pinacle éléhomme est dans une grande signifie qu'un revenue, vation de fortune n (Acadén~ie, t718).

[t705]

DE

SAINT-SillON.

25

Ce pendant les choses alloient fort mal à Gibraltar'. Il secours de Lisbonne, conduit' y arriva un prodigieux par de guerre 3. Ils entrèrent dans trente-cinq gros vaisseaux la baie de Gibraltar, où ils trouvèrent avec cinq Pointis' vaisseaux 5, qui ne s'y croyoit pas en sÓreté, mais qui avoit un ordre positif du roi d'Espagne Un brouild'y demeurer. la vue de cette flotte, qui tomba lard fort épais lui déroba sur lui qu'à peine cun avis quoiqu'il dans l'Océan l'avoit-ilft e1lt Il n'en avoit eu auaperçue. deux autres vaisseaux envoyé

Gibraltar eecouru, le
siège levé.

et l'avertir, ce qu'ils n'apour découvrir voient du nombre, le combat pu faire. Malgré l'inégalité dura cinq heures; nombre l'emmais, à la fin, le grand Trois vaisseaux de soixante de canon chaporta. pièces cun furent pris. Deux de quatre-vingts de canon, pièces n'osèrent s'échouèrent; aborder, Pointis, que les ennemis le plus gros, sauva les deux équipages, qui montoit' et les brtlla n'en après pour que les ennemis profitasà Gibraltar, entrèrent sent point, qui, après cette victoire, et y jetèrent tout ce qu'ils avoient Le Roi reçut apporté. nouvelle le 5 avril". cette mauvaise le Cinq jours après, 1. Tome XII, p. 383-384. Une lettre du prince de Darmstadt à lord Godolphin, 20 février n05, est imprimée dans le catalogue de la collection d'autographes de M. Morrison, tome Il, p. 291.-292. On trouvera les détails du siège dans la Gazette de 1705, p. 17-257, paasim, dans les autres gazettes, dans la correspondance militaire de Tessé (Dépôt de la guerre, vol. 1883 et 1884), dans la correspondance de la flotte (Dépôt de la Marine, reg. B4 28), et dans la correspondance diplomatique (Affaires étrangères, vol. Eapagne 150 et 1.52). 9. Conduit surcharge am[enéJ. 3. Le 21. mars. 4. Celui qui déjà n'a pu arrêter le secours du 24 décembre 170 tome XII, p. 384, 5. Il avait treize vaisseaux mais six avaient été mis en dérive par le gros temps, et, de ceux qui restaient, cinq ou six seulement combattirent. L'ennemi en avait trente-cinq, commandés par l'amiral Leake. 6. Il a écrit l'avoit t il. 7. Nontoit est en interligne, au-dessus &'eitoit .tU1', biffé. 8. Dangeau, p. 294-296. C'est de là que notre auteur tire son résumé des faits. Comparez les 1llémoirea de Sourchea, p. 209-2H, la Gazette, p. 179-1.80 et 185-1.86, le Merce~re d'avril, p. 351-363 et 437-440, les

26
petit Il' levât, Enfin, ville siège, lettres Renau avoit et arriva déjà du de temps ce

MEMOIRES
lui en rendre

[t70;;]

siège que

pour le Roi

compte'. le

pressoit

le roi que le 6 mai8,

d'Espagne il arriva de retiré dans

s'opiniâtroit un courrier Tessé', tout le recueil ses le qui

pour qu'on à le continuer'. dépêché de lev que ée

Sédu

le maréchal par dont il avoit8 de Tessé tome publiées

apprit 8, et

la

canon

Villa-

Mémoires, vol. 4884, B' 28, fol.

H, p. 1.39-1.90, no, t3~-t34 et t46-t49,

ses Rambuteau, p. 230-237, lettres du Dépôt de la guerre,

tSO, la Gazette la Gazette de Bruxellea, le Jla~cure et xxxvn, p. 239-~40, historique d'avril et mai, et 544-547, une lettre du duc de politique p.454-46O Gramont et un billet de Philippe V, au Dépôt des affaires autograpbe vol. Espagne 1.46, fol. 2W et RQ5, et vol. 159, fol. Q03, les étrangères, des pTÏ71271 Eugen, tome VII, p. 477-486, etc. FeldzSge 1. Dangeau, Espagne depuis rendu de sa mission, B' 24, fol. 208-257. 2. drillart, Louis p. i98-~99; t70t tomes Renau était en p. 21.4-21.5. et XI, p. 520. Un compte X, p. l44-14R, daté de 1703, est au Dépôt de la marine, reg. C'est le 21 mars n05 en France. que Tessé l'envoya Sourchea, le t2 avril, l, p. ~11, et avait un note ordre de lever 1.); mais contre l'avis d'abord le siège il est certain (Bauque,

le registre du Dépôt de la marine n°~ xxx-xnn et Extr. x:um et d'dmeterdam,

XIV fit expédier, V, tome Philippe

cette malgré tragédie, étrange roi, poussé par M. de Villadarias, les opérations vol. Espagne 1.46, fol. i40, 255 et 2U; ci-après, duchesse Dépôt dans

de tous, le jeune ordonné de continuer

p. 59L Tessé, de Bourgogne, avait eu soin de se disculper, ainsi que Pointis les faiseurs de chansons siècle de Louis néanmoins, (Nouveau XII', tome son échec à Gibraltar de la défaite III, p. tH) rapprochèrent de Tallard à Hochstedt. piteuse 3. Dangeau, p. 3~O; Sourches, p. 233-234. 4. Arriva de Séville a été surcharge vi[nt], a biffé de, et, après Te&8é, l'auteur surcharge n'avait mis que six jours !l venir de Madrid. 5. Avoit est en interligne, au-dessus d'un ainsi que les lignes qui suivent. Dangeau, 6. Tessé avait annoncé cette nouvelle dès guerre, du Roi du 3 n° ~86), avant 1884, ne lui fût arrivé, et il l'avait à la duchesse de Bourgogne de Bruxelles, p. vol.

233, 280 et 287, et vol. t5: de la guerre, vol. 1.884, n°' 200 et 259; ses lettres à Pontchartrain, à Villeroy, à la

fol. 229,

en interligne, ajouté par de Séville. Le courrier a le biffé, 1. était à

qui

pris

avril

que le courrier même fait pressentir

de la (Dépôt de l'ordre porteur par p. du une lettre 237-238). et, dans le maréchal

la Gazette Voyez aussi Merertre du mois de juin,

Rambuteau, (recueil p. 311 et 330-331, une autre lettre 268-272,

L47051
darias de lui son que le dant fort On canon restoient, de la place. étoit demeuré

DE

SAINT-SIMON.
devant cette de place troupes de moitié après ce même pour chef avec dix pièces

27

seulement moins Ce arriva3. fut

et

ce

peu

espagnoles que cette mois y demeurer la

qui garni-

nombreuses' fut huit A la à Il fin jours de

nouvelle de mai', penet avoit

Maulévrier petit toute la Renau la

renvoyé

Cadix étoit

confiance ne l'appela

campagne'. du Roi. jamais petite, et il

d'escadre

singulièrement Il étoit Basque8, atténuant

que mais était

le bien entré

petit

Renau

&,

de

sa et

taille
son

Renau; caractère, BR fortune. Rochefort

proportionnée tout jeune

jolie'. du Chamil-

à Colbert vu,

lart le siège dès la fin de février, pour ne plus s'occuper Cadix vol. Eapagne eut ordre, 446, fol. 1.05. Tessé passer en Estramadure. 1. nait Il s'était résigné à rester sous les ordres en suspicion voyez le Mercure 2. Nombreuse, au singulier, dans 3. Le 13: ci-dessus, p. 24. Maulévrier

la gravité de cet dès le début. prévoyait

échec, Le duc

on l'a que d'ailleurs, de Gramont demandait

que le H

qu'on levit de défendre avril, de

de Tessé; mais on le teet politique, hiatorique p. 461-463. le manuscrit. s'était trouvé le son beau-père était arrivé trop l'avait 6, fatigué

à Bayonne les paquets dont pour apporter et le courrier il les avait confiés auquel

chargé, en même

de Madrid. temps que celui du duc de Gramont parti 4. Le '33 Dangeau, p. 33~. 5. Il y a un rapport de ce temps-là, sur Cadix, dans les Mémoires de Tesad, tome Il, p. 174-186. C'est le point dont Renau avait été spécialement dès l'origine à lui, X, p. ~4t-4'), et, grâce chargé (tome les ennemis ne purent tenter une attaque; mais, au bout de travail ne recevant acharné, pas un écu, il dut demander revint à Paris avec une pistole pour cause de misère, pour ne trouva de cinq ans son congé tout pécule, un poste

des ministres, et dut accepter point d'accueil auprès à Malte, d'où il ne revint que sous la Régence. d'ingénieur 6. Tantôt et tantôt Renault. Renaut, 7. L'annotateur 1694 (tome des Mémoires de Sourches a écrit cette note

sur l'année

C'étoit effectivement un des plus petits hommes IV, p. 323) du monde, et sa petite taille l'avoit fait choisir le mettre auprès pour du défunt comte de Vermandois, fils naturel du Roi et de la duchesse de la Vallière, amiral de France, l'art de la marine; pour lui apprendre car, pour être petit, 8.. Des dernières n' 622). ni moins habile.. brave, » frontières de France vers le Guipuzcoa (Addidont Bernard Renau était un f;liçagaray, porte le surnom, il n'étoit ni moins

tion

R8
comment venu de-

MÉMOIRES
intendant acheter le point que de Rochefort', vouloir lui. fort, faire des Du du Terron, lieu mais, de du ce et du quand lieu à la un Il que vendre, persuada c'étoit à le marine et le de la lieu le on à la Rochelle', s'étant y où monde propre voulut son le qui,

[t705]
ayant

Terron, voulu à ne maUre l'appuyoit pour'en structions lions. tyran vendre'; distance fief relevant Selon 1.

port. LAdd. S`-S. BU)

seigneur dépit cour, du plus

opiniâtré être nom plus alors

meilleur aux conmilet le le lui

excellent

navires. par

et port, On le crut, ce moyen, qui fut un fait,

des y dépensa devint le maitre n'avoit il se pas trouva autres comm. ancienne, voulu une

seigneur tout mer,

telle si fâ-

coude

entre

Fontenelle, fortunée et chargée Charles

royaume Renau

de Navarre

appartenait d'enfants.

(Basses-Pyrénées, à une famille

Iholdy). mais peu

de (et non du) Terron, Colbert, après avoir fait seigneur diverses intendant de l'armée missions débuta comme Mazarin, pour de Catalogne en 1.653, sous les auspices de son cousin le futur ministre, fut envoyé intendant et comà Lisbonne en septembre devint 4663, en 4665, eut la commission de la marine de Ponant général à Brouage en 1.666, celle d'intendant d'intendant de police et finances une place de de la marine sur la flotte et en Sicile le 30 août 1675, en mai 1678, et mourut le 9 avril 1684. conseiller d'f:tat ordinaire missaire C'était (Mémoires, imprimées dans les un homme tome dans Lettres l, le de Choisy selon l'abbé beaucoup d'esprit Nombre de lettres de lui ou à lui ont été p. t29). administrative et tome IV de la Correspondance de

son de Col6e~~t; d'autres viennent de paraltre, d'après dans l'Archivio storico italiano, 1896, p. 348-370. propre registre, de la Charente, 2. Rochefort-sur.Mer, à quinze kil. de l'embouchure qui y forme rade, et à vingt-huit fort qui avait été occupé qu'un protestants. 3. Ayant ajouté kil. tour S. E. de la Rochelle, à tour par les Anglais n'était et par alors les

Saint-Simon a biffé ces en interligne le plus pnopre, à la place, 1 ~e] en pl. et surchargé deux derniers mots, mis meilleur de Rochefort Théodore 4. En effet, on voit, dans l'Histoire par leP. le projet de Blois (-1733), p. 38-58, que ce fut Terron qui fit abandonner Brouage premier valet de d'Adrien de Rochefort aux héritiers pour acheter dont de chambre d'Henri IV, au moyen d'un retrait dont le Père mais que l'intendant, pas même indemnisés, réfuta victorieusement les critiques mensongères éloge, alors le 15 sur la mauvaise 1674, que qualité parce des qu'il eaux était août et ne du port, infirme. devenu

primitif

Loseré, ils ne furent fait qui quitta un

chaud

coururent ce poste,

l1705]
cheux, ne et et la Charente y aller autres encore Il n'elÎt yeux, sort

DE
si de

SAINT-SINON.
basse, la mer, que ni les de fort Rochefort qu'avec gros vaisseaux. à la leur pour mer, lest en qui dépense toujours il est trouva il ce le qui fit très de se peut singul'esprit faire

29

pouvoient que les

désarmés, le toit mais, d'être dire, lièrement et jeta struire les de et trajet. aux

n'y' avec pas avant des par été

pouvoient deux vents'

aller

et

différents de voir en' est particuliers, qu'il

difficile s'engager

ce défaut, une telle presque

sau-

de choses des

si le

publiques intérêts

gouverné trop

continuellement à la France`. à ce petit

vérifier, Du Terron

attaché l'application

dans

les dans la

mathématiques marine, qu'il en le sien et avoit trouva

Basque et tout qu'il

étudier, l'in-

le

pouvoit de bien bientôt géomètre,

passoit &. Il épuisa. Il fut bon et posséda

loin ses

espérances et maîtres, bon ment

conçues

devint

à lui-mêmes. philosophe,

astronome, l'algèbre;

grand avec

parfaitesavant dans

cela,

particulièrement

t. 2. 4.

Avant C'est

ce n'y, il a biffé encore. lettre de vents corrige La seconde en 1.663 que les la construction grand travaux menée des

un a on un o. commencèrent; par les frères

3. En corrige à. le plan fut tracé le Vau. t67t, son JourEn

par Blondel, Olivier d'Ormesson,

dans Colbert, écrivait, nal (tome Il, p. 64~1) M. Colbert les fêtes de Piques, le fit, durant et l'on qui est un port de mer que l'on construit, voyage de Rochefort, mal employée dit que c'est un grande pour un dessein dépense qui ne et où le Roi est fort trompé. C'est une entreprise peut jamais réussir, son parent. conduite L'on avoit, sur de M. Colbert, par le sieur Terron, au Roi pour marquer les voleries de Terron; cela, donné des mémoires on parla bien de cette entreprise, de M. Colbert, et le mais, au retour être content de Terron. le voyage du Roi, Roi témoigna Néanmoins, fut rompu et n'a pas été fait, et, selon que d'y aller, qui avoit résolu » à gens c'est une grande folie. connoissants, j'en ai ouï parler avait millions. Feu Pierre Clédépensé quarante Guy Patin dit qu'on ment ne parait P. de Blois l'Introduction, 5. Voyez pas avoir voyez le tome et les volumes imputations, III des Lettrea de Colbert, l'Hiatoire notre connu ces ni la réfutation xuc-am du de les pages

ennemi

correspondants son éloge par Fontenelle, dans et l'article du Moréri, scienccs, que d'ailleurs en interligne. 6. A luy nicsme a été ajouté

des mss.

Colbert. Mélanges des de l'Académie ne suit point.

auteur

30
toutes C'étoit tue81, mer marine ce que cassés'. fut avec les parties de un brave réputation'. tenue pour Saint-Pierre Renau ne par pas et fut lui, et la

MEMOIRES
construction doux, honnête de Seignelay le Roi prendre capitaines admirateur et simple, homme. établit n'exempta ses leçons de et grand de la navigation'. et servit

[t703]

d'ailleurs fort

homme fort M. dont

modeste Il une

versur de et 3

école

personne, publiques furent du

vouloir d'autres grand

vaisseau ami

P. Ma-

en 1.680, une théorie de la furent, principales des vaisseaux et la première du tir des morconstruction application cette invention tiers à bombes par les galiotes spéciales qui inaugurèrent fol. 348, 349 nouvelle devant B'43, Alger en 1.681. (Dépôt de la marine, t. Ses deux aeuvres et 401., et B159, Jal, fol. 6:1 et p. ~3t-23! naire critique, dbralwm le Siècle de Louia Voltaire, XIV, tome H, p. 414-433, Du Qutane, et Dictiondu bombardement relation d'Alger adressée l00

p. l048-l049

à Tourville, le A cette époque, gendre de Colbert

~luaée des Archivea n° 882). nationalea, '± juillet 1.683 avoir été attaché six ans au duc de Mortemart, après du généralat des galères, Renau et aurvivancier était

du jeune amiral, le comte de Vermandois, comme chargé de l'éducation de Conti. Le prince et de la future princesse on l'a vu plus haut, étant il suivil la fortune de Vauban et fit avec lui les sièges de 1.688. mort, avoir servi surtout comme dans Tout d'abord, il semble ingénieur les armées dea de terre. C'est vivement roaiaataux, avec l'inspection de vaisseau capitaine dans de douze cents livres et l'entrée général sa notice dans de ses services tenant des armées la Chronologie en 1.687, atec après 1.689 qu'une discutée d'ailleurs, Tkéorie lui valut sur la manmuvre de la commission

de la marine, une pension générale les conseils; mais il ne passa lieudu roi de France que le 5 mars 1716. Voyez militaire de Pinard, tome V p. !-3, l'état dans le Bulletin du

son éloge par Vauban, et l'inannée i888, Comité des travaux historiques, p. 238 et 258-259, des leçons de navigation aux offistruction du 26 avril 1.691., pour donner ciers généraux et capitaines, au Dépôt de la marine, B1I76, fol. 148-150.

en 1693, lorsque Monsieur fut envoyé pour la En 1692, il était à la Hougue avec Pointis, de lui expliquer il eut la charge, garde des côtes de l'Ouest, d'un litdes flottes ennemies et la topographie à la fois les mouvements où il avait beaucoup travaillé tome IV p. !86). Les années (Dangeau, de sa propre invention, il fit la course sur mer. avec un vaisseau suivantes, écrit ne lea pas vouloir l'auteur a 3. Ayant d'abord pour prendre, ce verbe, en interligne, et il a oublié ses leçona publiquea, ajouté après de biffer les, devenu inutile. toral 4. Déjà dit au tome XII, p. 425. Saint-Pierre avait écrit en cour

[t705]
lebranche, et Tout reuses d'honneur'. rapports l'éleva monter Ragotzi jusqu'en maitre contre de connu et

DE
fort

SAINT-SINON.
protégé aussi en fit cas. des de M. Il eut ducs le de duc des lui de rien de Nous Chevreuse d'Orléans actions fit

34

Beauvillier, le monde à la mer, Il

beaucoup l'aima et et eut son

1. heu-

désintéressement d'emplois le de toujours ses progrès Bude, assiégeoit son Roi

beaucoup et cela le verrons de ne

beaucoup avec sortir et

confiance tout

immédiats et ne le fit

caractère. le même. deçà et

plus

haut', continuoit

delà

le

Danube

Progrès Ragotzi. Princesse Condé.

de de

Moravie'; de lui. la Il n'y

il menaçoit

et le comte Rabutin

Transylvanie,

Forgatsch, dans Her-

a qu'une allusion à ce fait de= le Journal Dtmà la date disent, geau, tome V, p. ~04; mais les A(Emoirea de Sourchts du 'j5 septembre 1.691. (tome On sut que le Roi avoit M, p. 469) fait mettre en prison à Brest le comte de Saint-Pierre et le marquis des Adrets, de vaiseeau, capitaines qu'il il pour n'avoir pas obéi à l'ordre avoit donné de la marine chez un ingéallassent que tous les officiers nieur nécescertaines c\J.oses (aic) pour apprendre saires à la navigation, à ce qu'on disoit, détourné pour en avoir même, tous les autres, et pour avoir écrit dont le style au Roi une lettre ne lui avoit pas été agréable.. A cette époque, mort était Seignelay Regnauld la marine; sa coran, et Pontchartrain père dirigeait sur l'affaire des deux officiers récalcitrants est au Dépôt de respondance la marine, et 25t. le chevalier Tourville B' 76, fol. 100, H8 envoya de Saint-Pierre, frère cadet du capitaine, de en cour la nouvelle porter la capture de la flotte de Smyrne, au couavec l'espoir que cela vaudrait depuis plus et un plus prompt rétablissement pable quelque indulgence (~uarea de Racine, tome VII, p. 103). t. Par suite, Saint-Simon se lia aussi avec lui, comme il le dira plus sur son portrait éd. 1873, tome XVI, p. 297. tard en revenant 2. Voyez l'Addition au Journal de Dangeau, tomeXVIU, p. 1.32-1.33. 3. Cependant les Mémoires ne parleront de lui qu'à l'ocplus guère casion des travaux sur la réforme des impositions dont il fut chargé la Régence, en t7t6 pendant qui lui donna le titre de lieutenant général et la grand'croix de Saint-Louis en t7t8. (il l'avait déjà en Espagne) 4. Voyez, en dernier lieu, notre tome XII, p. 1.65. Comparez, pour 1.705, les Feldzüge des prinzen tome VII, p. 468, et la Gazette de Eugen, On comptait alors Verdun, p. tU-H6. (Gazette, p. 33~) que les Mécontents avaient, en d'infanterie, quinze hommes. La même troupes formant réglées, un total p. 339, neuf régiments de cavalerie mille généraux. cinq et de trente-quatre énumère leurs cents d'un nommé

Gazette,

32
Rabutin, et sa fortune Allemagne. [Add S'-S. s~t]

MEMOIRES
Ce fut et de Rabutin renfermée après Monsieur que où, étoit ce page pour 1, lequel d'où elle mari, sa page

[1.705]
Madame elle ignora gardée mort se par sauva n'est touavec les de 231.-

mannstadt'.
en

la

Princesse8 sortie, la mort

à Chàteauroui tant d'années, son jusqu'à fils 5. Le

jamtis jours autant ordres t. 233, 3. vrier chelieu.

le Prince jamais son Comparez

d'exactitude de Dangeau, ~43-R45. Monsieur p. 325,

le Prince 14 mai.

la Gazette,

p. ~1i9-lli,

2. Tome

XII, p. 28. Claire-Clémence de Maillé-Brezé, le 1.4 juin 1633 t6~8, baptisée du Plessis On prétendait, et du maréchal osa et l'on

de Nicole

née le 211 féhéros, K 539, n° 53), fille nat., (Arch. de Brezé, de Rinièce du cardinal même dire en pleine au audience,

femme

du

mis à genoux devant le cardinal père de Condé, qu'il s'était pour obtenir que cette le Prince en furenr, alliance se fit Monsieur entra et ~90, p. 5t4). Néanmoins, répondit que cela était faux (ms. Clairambault le fait est absolument confirmé moderne des Condés, par l'historien qui établit pour en de (tome III, empêcher alors d'Enghien, avait n'eussent quatre, donné p. 4~3-428) le Monsieur qu'il fallut Prince de toute fiancer l'autorité de Richelieu le duc publiquement avec Mlle de Brezé, qui que le Roi et le cardinal L'original du contrat

n'avait ans, que douze qu'il n'eut point de repos et qu'il leur consentement, en février 1.640.

1.641 (ibidem, est exposé mariage, signé Je 7 février p. 439-440), n° 827. Cette nnion au musée des Archives ne fut pas heunationales, du fait de l'époux comme de celui de l'épouse. Celle-ci avait reuse, une extraordinaire bizarrerie de caractère et des façons de vivre de galanterie, après avoir donné lieu à des soupçons peut-être une sorte de séquestration aboutirent nécessité à la scène passagère, dans ses MEmoirea qui va être racontée. Voyez ce qu'en a dit Walckenaer 8UI' llme 399. 4. érigé 5. qui, même

et tome V, p. 398et 465-466, de SEuigné, tome III, p. 227-232 de la princesse a été gravé Le portrait par Larmessin. Ce comté avait été acquis de Condé Henri IJ, et par le prince en duché-pairie pour lui, en 1.61.6. Sur cet incident connu, de Walckenaer bien

on peut qui arriva le t3janvied671, le récit de Mme de Séet la correspondance voir, outre de nous le savons déjà, proches parents vigné et de Bussy, qui étaient, les procédures du Parlement, XU 358, aux 20 et 23 janRabutin, de ~lademoiaellE, vier 1.671, la Gazette, tome IV, p. 71-72, les ~lémoirea d'Ol. d'Ormeaaon, les Letlrea tome Il, p. 608-61.0, p. 254-2117, le Journal de Guy le Chansonnier, mss. Fr. iR6i8, p. 776-777, de d'ancienne cour p. 397, 12690, p. 377, et 12 692, p. 30, la Galerie le Cabinet tome l, p. t72-t73, tome Il, p. 96-101., le (t786), hiatorique, Patin, III, tome

[t705]
vitesse', épousa avec se mit une réputation dans

DE SAINT-SIMON.
le service de l'Empereur, t, fort honneurs Hongrie mourut maladie, et à s'y riche, militaires. dans les provinces le enfants distingua, et parvint

33

princesse aux ces désordres

premiers en Léopold assez longue

Pendant voisines, sur le

Mort l'empereur Léopold,

de etc.

l'empereur soi.rs, d'une

Vienne, sans

5 mai de

de feu M. Allaire, tome l, p. 83-85, 493-499 et 503, et surla Bruyère tome VII, de Condé, par Mgr le duc d'Aumale, dea priscea tout l'6iatoire à dit du Val, fut seul condamné aux galères Nicolas Gentil, p. 288-297. la princesse dans sa lutte avec Rabutin; celui-ci, vie, pour avoir blessé n'avoir se sauva et ne put être déclarait pas reconnu, que la princesse atteint a tracé un portrait de de la Cour. Notre auteur par le décret du duché avec le même récit de sa fin, dans la notice Claire-Clémence, au tome VIII des Écrits de MAILLt-BREU:, i7U!dit8, qui est imprimée p. 385-387, Ézéchiel comment explique contraint Condé, malgré déjà très chancelant l'esprit Spanheim, les mauvais lui dans sa Refatéon de le mépris traitements, à cette contribuèrent alliance, 1690, p. 88-89, et les écarts de à affaiblir

de sa femme, et comment le démêlé des deux ce qui restait de considération pour pages en 1.671. acheva de ruiner du monde, mal à se séparer aussi elle et la réduisit toujours pour vue nière de son fois, Elle avait paru en public, fils que de son mari. pour la derdu de Madame, 21. aotlt 1.670. Par une donation aux obsèques Y 220, fol. 3'i7) antidatée nat., 1.671, peut-être (Arch. elle de tous ses biens et droits. la nue-propriété à Henri-Jules dans le manuscrit. C'est Dorothée-£lisabeth, duchesse de héritier de Norvège, née de Holstein-Wissembourg comte t. le 90 novembre 1.661., à Georges-Louis, en blanc. à Louis, comte de Rabutin. Elle mourut à est resté mariée

15 janvier abandonna t.

YiateBae,

R. Le nom Holstein, en 1.645 et

fille du duc

de Sinzendorf; Vienne,

dans la Correapoadance de BvaayVoyez, à l'occasion la lettre que celui-ci tome V, p. 304-306, écrivit, Rabutin, suivie d'une sur à sa nouvelle notice de 1.682, du mariage cousine, et une lettre de le mari, postérieure puis (p. 307 et 31.3) la réponse la duchesse Bussy (p. avec l'Addition et 326-329, dans 3. Dangeau, déjà placée p. 323-324 notre tome VI, p. 469, n. 31.0; Sourchea, p. 239, 240 et 242; Gazette, n~ xL et air Gazette Gazette de d'Amaterdam, p. 2::H, 243 et 256; et 340-34t; Mercure de mai, p. 339-393; B~icxellea, p. 31.8, 324-325 Theatrum delle corps, Europ~um, tome Ill, guerre, une hydropisie
yéromes

2. en 1.682, t725. le 7 janvier

de Holstein, qui continuait 387) sur la noble extraction

à porter ce titre, de Rabutin, etc.

une

lettre

de

1. 705, p. 69 et suivantes; etc. On reconnut, p. 432-434, dans la poitrine. L'Empereur année
1111

latoria Ottieri, à l'ouverture du avait soixante3

DE SAINT-SillON.

34
ses filles'de déjà Charles, gne, fut Vienne firent leur mine qui, un roi deux la premières troisième, de étoit après qui pour que se' en

MÉMOIRES
femmes'. sœur Hongrie, Portugal, l'autre, sut lui de Il laissa deux palatin' et prétendant à des fils et

(t705]
trois

l'électeur Bohème se

Joseph, Romaine, roi d'EepaCe de en et

reconnu qui l'un prince que

succédèrent être lorsque

l'Empire. sorti Turcs Pologne,

sans régner sauver à Linz~, Jean lever8. fort jours, sa vie

jamais les roi de

le siège fit si

le fameux

Sobieski, Une éloignée laideur de

glorieusement 7, une simplicité

ignoble, la pompe le

une im1.8 juilpubliés seconde

basse

ans dix mois et vingt-six quatre let 1.658. Plusieurs sur ouvrages à Londres, et Cologne. Leipzig L Il épousa io le i~ décembre infante

et régnait depuis furent immédiatement

i666,

fille de Philippe IV, d'Espagne, mourut le 12 mars 1.613, ne laissant fille, laquelle qu'une la première femme de l'électeur de Bavière, et mourut 15 octobre nand-Charles, Éléonore de Bavière-Neubonrg (tome ID, lit et deux du deuxième étaient premier E! 8 ~lles a été lit étaient troisième 2. cembrel680, et mourut 1.673, Claude-Félicité née en 1.653, morte

Margnerite-Thérèse, née le t~ juillet

165t,

et

qui

en 1.685, devint, en i692; 2, le Ferdi1.676, enfants du du

fille de l'archiduc d'Autriche, le 8 avril l676 3° le i4 décembre

en interligne. ajouté 1.° Marie-Elisabeth-Lucie-Thérèse,

Quatre p. 305). morts en bas âge. Les filles survivantes née

le 1.3 dé1. 7~, etc., roi de née de la

des Pays-Basie qui devint gouvernante 1 décembre le ~7 août n 41., sans alliance; t, Marie-Anne-Josèphe, née le 7 septembre le 9 juillet Jean V, 1.683, qui épousa, n08, et mourut le t4 aodt t754; 3° Marie-Madeleine-Josèphe, Portugal, le !6 mars de l'ordre des dames i689, qui fut faite directrice Croix, et mourutle io, mai 1743. ainsi Deux autres filles mortes 1693) étaient jeunes, 3. Et de la seconde femme 4. Pr qu'un de Charles

et 1690(1684-1696 fils second né (1.682-1.684). Il d'Espagne tome IV, p. 289.

ae surcharge par. 5. Ville forte et capitale de la Basse-Autriche, avec résidence impéà cent cinquante kilo 0. N. 0. de Vienne, sur le Danube. riale, 6. En i683 tome en 1883, VIII, p. 294. Voyez l'ouvrage publié anniversaire. son séjour à Rome en 1. 708, Tessé, pendant pour le second eut en communication, de la veuve même de Sobieski, un mémoire des causes est 7. déterminé qui avaient conservé dans le recueil disait de celui-ci à sauver Vienne, et ce mémoire de ses papiers. de sa laideur Gramont, p.

Voyez ce qu'on Mérnoirea du mnréchal

ridicule,

305-M,

en 1.658, dans les et dans l'Annuaire-

[1705]
périale plusloiil CharleH prince', bulktin 1.664, 1, ne emp~cha de qu'aucun et sa vie l'

DE
pas ses

SAINT-SINON.
d'en pOllsser l'antOrité" si'en plus se servir monacale de toutes &eaucoup en~b~Cépte que sortes

35

prédécesseurs,

V', ne

extérieure, pas de

de de

l'empêcha

de la SociltE Honconys, dans

de l'9istoire

(éd. t666, dinairement défenses

p. 360-361) et forte

de Frnnce, année En 1886, p. M. les Voyagea dont Saint-Simon a dljl parlé, décrit sa lèvre inférieUN son regard farouche, extraordents du bas sortant: nouées, sa perruque il causé de en. forme de noire frisée cette lbvre Il, tome

de sanglier, et sa démarche de canard. autrichienne, p. 357-358). par le P. Fr. la llajeatE Un portrait

ses avancée, ses moustaches

On le surnommait,

riècle de Lo~ia IIY, lippue (Nsnseau ellt gravé en tête de l'9iaioria Lrpppldi

correspond tome Il, p. lui-même à Amsterdam.. en manière noire par Adrien Schoonebeck, t. On a vu, dans notre tome VI, p. 369-370, et dusl'AdditiOii l'historiette de l'audience donnée à Cheverny par cet empereur. 2. Même MaI1inière, des écrivains hostiles à la France (la Hodde 6iatoire de Louia

et Wagner (1719), à la fin de son ouvrage,

Xagsi, à ce que dit cet auteur 790. Un autre fut gravé 0° 310, de la

et Bruzen

estimaient XI V, tome IV, p.4t2-4t3) que celle du Roi. Du reste, Villars, son ambition égalait qui l'avait pratiqué, reconnalt tome Il, p. t79) que son règne fat très glorieux et (D(émoirea, un prince éclairé il fort bien rempli, lui-méme, que c'était (fort savant heureusement les sciences, les lettres et les arts), d'une grande protégea sans que jamais il eo.t été à la guerre, avec une réelle fermeté bonté, cédait à la des pluralité. puisqu'il qui allait même jusqu'à la faiblesse avis. On prétend lui donnerait que l'Impératrice que, sur une prédiction à devenir, l'autre emdestinés l'un empereur deux jumeaux d'Occident, les Turcs de leurs possesil voulait à la fois expulser pereur"d'Orient, sions la succession Ses biographes lui et recueiUir d'Europe d'Espagne. donnèrent le surnom de Grand le principal est le jésuite Fr. Wagner, à Augsbourg en 1. 7t et t73t. dont l'Eiatoria Leopoldi Magni parut 3. L'abbé le Gendre dit de robe p. 188) (Memoirea, de qui ces Pères un jésuite que c'était avoient tout pouvoir.. littéraire et scientiéducation à ID, on le destinait la maiaon d'Autrèche, avait fait en quelque rapportent, de Léopold très injuste, en lui le

sur l'esprit courte, son C'est de l'un d'eux qu'il avait reçu second fils de Ferdinand alors que, comme fique, de et William Coxe, dans son Hiatoire 1`~glise, de 1809, tome traduction IV, p. 1.24, dit qu'il sorte janvier le noviciat t70t de jésuite.. VII, Les Mémoire, le (tome p. 10-11), que, allait eutreprendre

de Sourche8 confesseur une guerre

ayant représenté roi des Romains 4. Paa est

qu'il le fit bâtonner.

ajouté

en interligne.

36
voies électoral lits'; l'étrange en Espagne II'; la celle objet du part pour de arriver Bavière de la de à ses fils reine l'envoi temps si

M~MOIRES
fins de t sa témoin fille d'un fille de la mort de de ses du

Li 705]
prince

premiers Monsieur';

d'Espagne du prince la de reine qu'il la célèbre dans religion

Hesse-Darmstadt femme renversement en 5; ces ses 8 de

seconde eut au

Charles du trône

principale et de le

d'Angleterre pour sans contre sans y~ placer nombre le

catholique d'Orange et en Hongrie

royaumes usurpations Bohême! vengeances dres gneurs guerre, la jalousie, contre 1. 2.

prince

serment et son Son

l'Empire ses de capitulationsV, oubli des qu'il princes tira

7 et et les

mesure à

sans égard

des et des

moinseide la et

manquements d'AllemagnetD. n'en pour jusqu'à Il la fit note tome

rien ce

dire qu'il

éloignement de plus, ne fut par ses aux

personnel émoussa plus temps la crainte de

remuer il

lui.

toujours ci-après, VI, p.

généraux, Additions

auxquels et corrections.

Voyez une En i699

p. 59~, H4-H5.

3. Voyez,

en dernier

de l'appendice XXVII -5. 4. Tome IV, p. !86-!9i. 6. Les corrigé en aea. Ibidem, p. ~28. 7. Dans le tome VIII, p. 30"11, on a vu quel avait été son système cruelle à l'égard et de répressiou des Hongrois c'est en 3r d'oppression à ressaisir le royaume entier. renonçant parviendra que son succeaseur 8. fait rentra siècle naUre fut fi a déjà été parlé de la spoliation un instant, élire roi de Bohême tout plus ses ausitôt de l'électeur en 1.61.9. La palatin maison qui s'était d'Autriche

lieu, notre tome XI, p. ~6R, et quelques de notre tome VITI, p. 656-657.

lignes

en possession de ce royaume, qui lui était venu un et elle fit recontôt par la mort du roi Louis sans enfants, de Westphalie. droits dans les traités son tour, Léopold.

roi de Bohême en i654. De plus, en 1665, à la mort de proclamé le TJ1"Ollui revint. l'archiduc Sigismond, 9. On appelait les articles à capilulaliona que l'empereur d'Allemagne, son élection, Selon le maréchal de Gramont jurait d'obamer. (llémoirea, trouva celles de i658 dans le Corps p. 307-309), Léopold (imprimées diplomatique eM préféré de Du Mont, n'être pas élu. VI, 2' partie, Voyez, aux Affaires tome p. ~lfr`~l9) étrangères, des notes sur si dures, qu'il vol. Autriche ce règne. alors qu'il rigoureuse était de

et documents), (mémoires 1.0. Ainsi, l'enlèvement plénipotentiaire 1674 à 1679 notre

et ~7, p. t2-~t de Guillaume de Fürstenberg, de l'électeur de Cologne, et sa détention tome VII, p. 1.6, note 9.

[i70tl]
fut singulièrement qu'il le et causa et meilleur il s'en ses fit sut

DE

SAINT-SIMON.
1. Il choisir, ne le que Il eut bien'. et la enfin par un fut pas son le bon La moins Conseil esprit terreur

37
en fut de

heureux si de trouva bien

ministres, toujours le croire,

l'Europe'. toujours

le Roi qui le ses

par' qui

conquètes, toujours

ministre et pu la le dépit amortir haine

que habile que par

voulut prince

guerre', de n'avoir

d'Orange

conçut

longues & et persévérantes sa du Roi personne', pour formèrent aussi France, l'Europe. dans ses En plans un et mot, dans il fut sa

soumissions qui la bâtirent dictature habile et les de fier,

étrange contre dans suivi et en la

ligues Léopold toujours en

conduite,

heureux

tout

disait le gorm de 1. 7 1.8, que peut-ébe a Ce prince, notre auteur fut le plus heureux sous les yeux, ce prince de tous su prédéce8leUfS, sans avoir jamais couru le risque des armes, ni paru à la tête puisque, il vit une partie de l'Europe d'aucunes réunie troupes, pour le.maintenir En effet, des royaumes.. les ~lEmoirea conquérir achevant la guerre de la ligue d'Augsbourg, close par nous l'ont montré les Turcs au delà de la Transylvanie et la paix de Ryswyk, rejetant la paix de Carlowitz, de l'insurrection honleur imposant triomphant sur le trône et lui groise, valoir une nouvelle Grande Alliance puis formant à la succession vacante de l'empire ses droits furent le second en vue entier de faire préde CharlesLouis Zrinyi, l'électeur J'ai inséré note déjà dans sur ce

t..

Ses principaux Quint. généraux était de Souches, Français qui

Idontecuculli,

Budiani, Rabutin, Forgatsch, de Bavière, le prince Louis de cité leurs portraits par Villars, l'Appendice 2. Voyez conseil. 3. du tome ci-après,

les Stahremberg, d'origine, surtout de Lorraine, Charles Bade et Eugène de Savoie. texte la en 1.689, le d'après p. 435-Ut. et corrections,

1 de ses lIémoiru, p. 593, Additions

du P. Wagner, dans l'Historia tome Il, p. 790-804, Comparez, ce que ce jésuite, être de l'entourage de l'Empereur, qui devait rapWilliam et de ses facultés. C.oxe, dans l'NiaCoire porte de son caractère tome IV, p. !`33-l16, semblerait s'être de la maison d'Autriche, inspiré du texte 4. 5. 6. Par de Saint-Simon. av(ecJ. On trouvera ci-après, p. 593, celui de Villars. surcharge Louvois.

Longues corrige a(oumiarionaJ. 7. Tome IV, p. l4~-`345. Comparez rois Bourbons, p. 101.

le

Parallèle

dea

trots

premiers

38
famille'. la elle les s'en n'arriva potS prendre, une un une quent maladie, est après musique, l'entendit bien simple continuel vie tout des et dans lai8soit n';entroit affaires. fioit qu'à presque sa les` La dernière

MEMOIRES
étoit de fort petites et point

[t70!ij
impérieuse. choses du tout qu'elle ce faire qu'il servir de comme usage le fois mourut. fin il ce mais dans ne qui son Il

maitresse en Elle aucune lui

impératrice d'une infinité des étoit grandes, tellement dès que préparer de sa qu'il pour

attachée, étoit mourir, les remèdes et privée et, un le malade, pour'

elle-même point chambre, lui donner

devoit comme

main,

garde-malade. exercice à fait de monacale, Il le c'est ordre avoit matin

La 6 vie religion, avec les du reçut jour

prince je l'ai plus dans Ce approcher,

fut dit, frésa qui

sacrements'. encore

plusieurs qu'il sa

étrange, avoir mis qui

sentant que, à toutes choses, fait et son

demanda

sa il

toujours heures,

plusieurs

mourut

unique plaisir en l'entendant'.

1. 3.

Voyez ci-après, 2. Pr corrige que. Ce mot

p. 593,

une

citation

de l'bistorien

Bruzen.

se prend absolument où pour le pot, pour la marmite l'on met bouillir la viande. (Académie, 1H8). Ci-après, p. 1.05, note 5. 4. Avant la, notre auteur a biffé et. 5. La corrige sa. 6. Ci-dessus, du P. Wagner, l'Hisloria tome Il, p. 35. Comparez Le maréchal de Gramont vante sa continence en 1658. p. 792-801.. 7. cales mont Le P. Wagner de Léopold, rapporte chanson parle assez longuement, mais non de ce dernier musip. 791, des études de Grafait, et le maréchal

des airs justes, mais tristes.. (p. 306) qu'il composait Une de 1703 l'appelle le des faiseurs de bons moprototype et on disait qu'un fameux intitulé était tets, menuet, Quel caprice! de sa composition tiècle de Louis XIV, tome III, p. 1.25 et (Nouvtau 129). Louis (tome tout Mais Saint-Simon dont se garde de le Juste, p. comme l, il a cependant 175 et t76, note t73, se livrait l'Empereur, rapprocher mentionné de Léopold son idole le gollt pour non seulement la musique Louis XIII,

1.). Or, au plaisir de composer des airs, des ballets, et de danser ceux-ci de 1.635, p. 85, 1.40, 143-144 (Gazette et 196; de 1.639, p. t16, il voulut mais, au lit de mort, etc.); encore, comme exécutassent avec lui le toujours Léopold, que ses chanteurs à qui 8eul je veux plaire de 1.643, p. 348). psaume Seigneur (Gazette Outre la musique, se complaisait à faire des fables latines. Léopold

lt70;¡J
Le part roi des Romains Enfin, lui son leur présenta et en le

DE

SAINT-SINON.
fut très longtemps qui' sans avoit en donner

39
Deuil
et

tardif

au Roi.

3

juin, les'

le Nonce, lettres de

demandé de la prinécrit~s, drapa point

abrégé pour

audience, cesse selon quoique pour la

ce prince, douairière, le Roi ne mais étoit incontinent Léopold mille signé

l'Empereur.

épouse usage, beau-frère, durée, de dur la du ce et Bavière. le laquelle permettre

de

l'Impératrice aussi

italien prit le deuil que se fâcheux il fit qu'il

en violet, l'Empereur montra, que six

jour prince plus

le compta, mort4. Le après, n'avoit été dans avec il ne de

successeur bien encore lVfunich l'Électrice voulut pas Celui plus sur

Duretés Bavière; l'Électrice Venise.

en à

entrer avoit retirée

hommes lui-même et 8. qui La reine à

contre s,

traité s'étoit de

à Venise', en Bavière

retourner

L

R. Qui 3. Les corrige 4. Dangeau,

qui devenait l'empereur Joseph au-dessus d'un est en interligne, dei, ou réciproquement; et 361.; p. 357-358

tome premier lecture

VI,

p. dont.

qui corrigeant douteuse.

p. 324. La remise du Nonce. Le récit teuil, 5. ms. Tome Arsenal XII, p.

Gazette, Sourchei, p. 18~~183; des lettres avait soi-disant été retardée par l'absence est dans les Mémoires du baron de Brede l'audience p. 81.-83. et 37t. 3H-3t2

3863,

de Lamberty, Voyez le recueil tome l'Hiatoire militaire de Quincy, tome IV, p. 569III, p. 614-615, l'/Ilona de Louia XIV, par Bruzen, tome V, p. 373-374, 578, l'Biatoire la Gazette et tome tome Ill, p. 435, 446, IV, p. 1.88. etc., d'Ottieri, de de 1705 et de t706, passim, le Mercure de janvier n06, p. 389-398, de mai, de mars, d'avril, 366-369, p. !97-~17, p. ~22-239, de Verdun, janvier 1. 706, p. 3O-M, et mois etc., le Journal p. 3~0-344, le tome VII des Feldsüge dea prinzea etc. suivants, Eugen, p. 362-4tO, 6. Gazette, p. 328; Mercure historique, juin 1705, p. 61.3-61.6. février, p. en vain d'obtenir p. ~OO et 21.3. Louis XIV s'efforça qu'elle à Munich vol. 1.833, nO' 17. 44, 55, etc.). restât (Dépôt de la guerre, la suivante est prise au Journal 8. Cette comme d'ailleurs, phrase, de Dangeau, Tout le pays, disent les ~lémoiru de Sourcltea, p. 339. 7. Gazette, p. 26-1, avoit pris les armes depuis de Munich et toute la ville contre que les troupes la foi du traité avoient fait pillé le palais entre le défunt

de Bavière, s'étoit et la duchesse laquelle depuis empereur longtemps retirée à Venise avec ses enfants, où même elle avoit pensé périr dans V à l'l;lecteur, une gondole.. une lettre de Philippe ms. Nouv. Comparez fils dont elle acq. fr. 486, fol. 97. L'Electrice perdit alors un huitième venait d'accoucher le 2 janvier. Elle viendra s'installer à Dijon en t706.

40
Pologne, elle, ses qu'il
Lapara prend la Mirandole.

MtMOlRES
sa outrée fils', ne que vouloit mère', contre le roi y la avoit cour été de avoit passer Vienne fait quelque temps de l'enlèvement enlever en Silésie,

[t70~]
avec de et

Auguste rendre'. pas la prise de

Lapara, dole" temps, garnison 1.

après

Verue,

étoit alC'siéger entière,

allé

à

la

Miranlongque la

M. de VendÔme faisoit que et encore sans investiture étoit continuellement

depuis en sorte Cet

rafraîchie

5.

ingénieur, à Rome et 308,

Marie-Casimire

de

la

son veuvage tome depuis 2. Jacques, Alexandre et et IV, p. t3t-t3~. 3. Deux seulement,

Grange d'Arquien, I, p. 303. Constantin tomes

qui III,

vit

retirée

p. 304-305

avait fait, en mai 1701., l'Empereur et Constantin, avaient gouverneur Carinthie, etc., perpétuel été arTêtés le 28 février sur les terres imn04, par l'ordre d'Auguste, au moment où ils se dirigeaient à l'instigation vers la Pologne périales, Jacques, de Styrie, que en avant la candidature de l'alné qui venait de mettre au vacant du prince saxon par la déposition (Dangeau, tome IX, p. 453 et 463; Sourchea, tome VIII, p. 3t7, 31.8, 323 et 325; Gazette de 1704, p. 1.113, 459, 169 et 184, de 17011, p. 3, 1.11, 87, 98, Gazette d'Amater340, 398 et 563, et de t706,p. 1.3-14, 447, 458-459; du roi de Suède, trône devenu dam, tomes les Louis ai, et xm; recueil de Lamberty, au, XXIV-XXVI, Edr. et XIII, p. 443). XII et le Pape Charles III, p. 33~ et 361-366, à réclamèrent en vain. Leur mère s'adressa non moins vainement 1.704, n~

écrite de Rome le 8 avril (catalogue d'autoXIV, par une lettre vendus le 3 avril 1890, n° 409) elle demangraphes par Eug. Charavay, la protection dait de la France de et pour née sujette elle-même, Louis XIV, et pour son alné, qui était né à Paris, avait été tenu sur les fonts baptismaux chevalier de ses ordres, et pour par le Roi, et était sa fille l'électrice Quoique de Saxe, cette de Bavière, violence achevât les deux victime de son attachement à la France. d'Auguste la le la popularité de compromettre frères dans une de ses forteresses XII, nous la liberté

il retint

fin de 4706, époque traité d'Altranstlldt, 4. sance. nier, 5. Cette ville de Vérone à Bologne, depuis

où, vaincu par Charles dont le huitième article à cinq lieues tenait en respect 1300, la capitale

jusqu'à le verrons subir

stipula

antique,

de Mantoue, Modène, du duché

des princes. sur l'ancienne route

C'était,

dépossédé par les Impériaux, passa Comme ci-dessus Verue, p. 13. La dans le printemps de 1.701. mais Français introduit les Impériaux à la fin de la même

Parme et PlaiReggio, dont le derdes Pico, au service de l'Espagne. Mirandole la mère année, s'était livrée aux du jeune duc y avait et l'armée de M. de

[t70!)]
qui vint étoit enfin aussi à bout de

DE
lieutenant de cette Le sort étoit

SAINT-SINON.
général, place comte avec y commanda le 111 mai, la de Kônigsegg', en garnison chef, &

41
et pri-

sonnière mandoit, cents artillerie trois avoit mois fait

guerre'. subit ce il

soixante-dix Il et des que

qui officiers s'y trouva encore

com-. y et cinq force pour Eugène

soldats; et

munitions sut en

général-majors. de guerre, même

vivres

Il. On traverser

temps' petites

le prince et

plusieurs

8 rivières

plus

de

Vendôme militaires, Istoria

les

y tenait tomes IV,

le depuis bloqués p. 3~0 et suivantes,

mois et

d'avril

i704

(lftmoirea Ottieri,

V, p. !6~7!;

tome III, p. 357-360). guerre, au-dessus d'à la niy, biffé. L Le OJUe est en interligne, 2. Dangeau, et '15'1; Gazette, p. 3!9 et 331.; Sourchea, p. R43-R44 de la guerre, !~4-~26, US, ~37, 248, 249, ~5t et 252; Dépllt p. 'lU, de n° arau; Mercure vol. 1.865, n°° 83-87 et 1.06; Gazette d'Amsterdam, Mémoires milimai i705, et de février 17H, p. 398-4t7, p. 93-95; delle tome V, p. !76 et 691.-695; tome VU, p. !R9-l33. taire8, Feldzüge, né comte de Konigsegg-Rotenfels, 3. Lothaire-JosephDominique, chaen 1.673, cinquième fils du vice-chancelier mort en 1.694, d'abord noine était l'avait opérations négocier en i7t7, et de Passau Saltzbourg au service en t69!, entré fait de et et, camérier dans Innocent XII, pape Villars la nouvelle guerre, les le verrons suivre toutes général, puis ambassadeur du

à Friedlingue. Nous prisonnier de camp comme et maréchal général-major le traité de la Barrière, venir en France comme de retour

et, de la maison Luxembourg, en 17~0, celle titre de suivante, guerre dent du conseil qui le 8 décembre C'est lui

de grand maUre à Vienne, prendre la charge de et le gouvernement de l'archiduchesse Marie-Josèphe 1720. Il eut l'ambassade de Saxe et Pologne en octobre de la Haye en l7R4, celle de Madrid en 1.7'15, avec un Il était feld-maréchal d'etat. tU4 j dans la depuis il fut battu à Guastalla, en 1734, mais devint présià la place du prince à les Autrichiens Eugène, Fontenoy, de la Toison et conferenzmini8ier. en juillet t736. et il mourut

conseiller

de guerre, commanda

étant chevalier 175t, 4. Cet y a été ajouté en interligne. des le chevalier de Croissy, il fut blessé à l'affaire 5. £changé contre le f7 septembre suivant Quatorze-Navilles, (Gazette, p. 498 et 505). 6. Ces détails ont été pris au Journal de Dangeau, p. 329, qui les de deux jours plus tard, rectifia p. 331, de même que les Mémoires Sourchca, p. ~2. 7. Dangeau, p. 33Q 8. Petittea surcharge Sourchea, p. 253. un premier rivirèrea].

4'2
trente plusieurs de
Vaubecourt, lieutenant gétué néral, à une échauffourée en Italie;

MÉMOIRES
lieues à huit villages officiers avec général ramasser, brave, mille près généraux, de étoit y fut là tué4. chevaux, de Lodi dont qui étoient tombés les

[t70:;]
entre

i où étoient ils emmenèrent

équipages près de lieuce qu'il

nos

mille, tenant put mais t.

quelques-uns qui et forts

l'artillerie'. auprès, C'étoit et très y

Vaubecourt8, accourut un homme avec fort hommes.

court, Sa

appliqué,

honnête

sur l'Adda. et évêché de Milan, du Lodésan suffragant Capitale C'est à Abbiate-Grasso que le coup de main eut lieu, le 47 mai. 2. Notre auteur fait confusion entre nouvelles. plusieurs Dangeau le 1.1. mai, une annonce bien (p. 329) qu'Eugène avait dans échoué, tentative autre Bressan pour tentative passer pour le Mincio joindre, avec dix du par le lac de cette dernière il mais, à la suite nouvelle, de Lodi était le fait d'un p. 263, que la surprise hommes, puis dans de Garde, le corps d'année mille une

(p. 33!-33R) la Gaaetie, dit, comme et deux cents hussards seulement de six cents chevaux (comment parti huit mille un pareil mouvement chevaux auraient-ils pu opérer 1) enet que cette avait enlevé voyé par M. de Savoie, troupe sept à huit cents mais Voyez il y a quelques chevaux, parmi lesquels des vivres.. Les Mémoires de Sourchu donnent avec le nom le de d'ailleurs au Stahremberg récit des J(Emoiru lieu chevaux le même de celui de l'artillerie détail (p. 253), de M. de Savoie. et

et

militairu,

M. de Linange tome VII, p. t29-t3~. Feldzùye, 3. Louis-Claude de Nettancourt-Uaussonville, de Zweingenberg, qui a eu un pied cassé à l'affaire avons auteur, nement lieutenant 4. vu figurer, commandait en 1694 et 1695, dans la la nouvelle

le parti. comte de Vaubecourt, en 1.693, et que nous armée même que notre le gouverde charge ans.

p. t31-t33, commandait

les

de Verceil, avait conquête de Chiions, la comme son père avant lui, avec et était âgé de quarante-neuf du Verdunois, général

Gazette, p. ~56-258; p. 263 et 296; p. 334; SourcM8, Gazette n, u.v Caxite de Bruzelles, Moi-cure d'AmBterdam, p. 35R de juin, p. 244-'M7 llercure et politique, p. 597-599; Dépôt hiato~ique tome IV, p. 413vol. 1.878, n~ 1.20; Chronologie de la guerre, militaire, de ~loréri, tome de M. de 415; Dictionnaire VII, p. 982. L'épitaphe Dangeau, Vaubecourt 5. 6. Avant C'est est fort, encore dans et. l'église Saint-Christophe de Verceil. il a biffé

Chansonnier

précisément (ms. Fr.

sot au possible. et les Mémoirea p. ~45. blessure, C'est

ce que dit Gaignières du dans son commentaire U 6~0, p. 35) et brave, mais riche, bon colonel les Letlrea de Mme de Sévigné, Comparez tome VII, p. ~148, de Sourchu, à propos du carrousel de 1.685, tome l, Baldo selon 1704- Pris sans en juillet les Mémoires deSourche8.

lui qui avait enlevé le mont il fut massacré par les Allemands

[no;;]
femme', le monde'. eut, de page, qui la une place qui venoit de dont Le ces Royale, partoit d'aller qui eut il n'avoit maréchal

DE

SAINT-SINON.
d'enfaatBt point de Villeroy, qui la elle fatuité pv.clit ep de à son Elle en fait bruit amoureux, faire le dans

43
sa femme; fatuité du de

étoit faire

maréchal

campagnes, où pour

tour équi-

Villeroy.

logeoit',

l'armée.

magnifique soeur étoit

d'Amelot femme et la

ambassadeur le

Espagne'

d'Estaing~, lieutenance

générale Amelot

gouvernement petit de Champagne qu'avoit

de la et de Châlons

Vaubecourtfi.

du ~O septemde Gournay, mariée par contrat à Paris, le 1.6 avril t7tO, bre 1680 (Arch. nat., Y 239, fol. -163 V"), mourut ans. figée de cinquante-quatre 1.680 (tome VII, 2. Mme de Sévigné écrivait à sa fille, le 30 octobre dimanche HIle Amelot fut mariée (~7), IlaBS que personne p. 118) homme de l'ait avec un M. de Vaubecourt tout battant neuf, su, 1. Catherine dont la mère est de ChAlon8. Tout a été bon plutôt peu riche, cet hiver de sa langueur encore passionnée.. que de nous ennuyer elle à l'endroit cité du Chansonnier, Avant ce mariage, dit Gaignières eu un autre endroit et refusé bien des partis avait longtemps mugueté comme fort grande, Polygrosse (ms. Fr. 12 691, p. 1.93), il la dépeint Les Sévigné et une très mauvaise avec du rouge apparence. phème, et chez les Coulanges. la rencontraient chez les Lamoignon qualité un hôtel au temps de Scarron. y avaient de la au Dépôt 4. d'Amelot sa saaur, pour supplique de celle-ci vol. 1.885, n' 2~8, et une protestation pour Amelot, guerre, vol. Espagne au Dépôt des affaires 1.64, fol. 261.. étrangères, 3. Les parents une Voyez Amelot François 1654, d'abord sous-lieutenant le H octobre III, comte baptisé d'Estaing (ici, Estain), et cadet et exempt aux gardes du corps, puis enseigne de camp de cavalerie aux gendarmes de la Reine, mestre en -1690, brigaen 1688, capitaine-lieutenant des gendarmes-Dauphin de camp en t702, avait servi sous Vaubecourt dier eh 1.694, maréchal 5. en t702 dans résumés et t70: et était l'armée du duc de dans la devenu lieutenant Ses Vendôme. le 1.0 février t704, général de service sont brillants états

Chronologie démis des gendarmes en t7t3, en 1724, le collier des ordres du 28 avril 1692

S'étant tome IV, p. 5~7-530. militaire, de Douay en t7t8, il eut le gouvernement Par contrat le 20 mars t73~. et mourut

non pas la Y 260, fol. 65), il épousa, nat., (Arch. mais celle de son mari, Marie de Vaubesœur de Mme de Vaubecourt, à Saint-Mandé, le 1." septembre t748, court-HaussonviJle, qui mourut année. dans sa quatre-vingt-cinquième Dangeau, comme héritier 6. p. 336 de son ~lercure beau-frère, de juin, p. ~47-250. le 1." juin t705, M. d'Estaing la lieutenance eut, gé-

44
Ce dernier' lité'. trois M. de 1 s'appeloit Vendôme

MÉMOIRES
Nettancourt, fit raser de toujours, des courriers, et par-là, de différents quelque la et étoit homme Verceil laissant le Grand de

[t705J
quaet que Prieur, d'attasans ou les la

Mirandole, ne et

premières et le le prince Roi

enceintes continua par Eugène, par-ci,

Verue, lui des4

quatrième', d'amuser quer

espérances petits cassine projets enlevée

exécution forcées.
Goutte du Roi

La

goutte

du

Roi

8 l'empêcha de l'Ordre', fois l'entreprise qui l'année

de

faire ce aux qu'il

à la

Pentecôte jamais

la

empêche la cérémonie ordinaire de l'Ordre Pentecôte. de la

cérémonie manqué eut quelque de

ordinaire faire dépit trois de

n'avoit

jours

destinéss. d'État de poi-

Il

de

cinq

prisonniers moyen

enfermés

à Pierre-Encise9,

trouvèrent

nérale

et comté de Verdun, et, le 8, le gouvernement pays, évêché de Châlons, mais resta en Italie jusqu'après la bataille de Turin, passa alors en Espagne, et fit les quatre dernières en Flandre. campagnes L Ce f1P est en interligne, au-dessus d'il, biffé. 2. La famille appartenait moitié à la Champagne moitié à la Lorraine, elle est encore Nettancourt, les ~foréri, tome représentée a relevé le par titre dont l'une, branches, plusieurs de marquis de Vaubecourt tome par Yaubeconrt, p. ~93; V, p. 434, P. de Courcy, celle de le du voyez la continuation 1" partie, Bonnabelle

des

llEmoirea

de Luynea,

IX de l'HÍ8toi~

1.99 et 566-573, 3. Dangeau,

généa4ique, et les lVotea sur Gazette, etc.

p. t98(1.889). 4865,

p. 347;

parM. Dépôt de la guerre,vol.

n"' H7, 127, ~09, ll0, 4. Avant ce second des, il a biffé et. 5. Dangeau, Sourchea, p. 336-3<r3

etc. Les lettres et 374-383, p. !89-l!4 démont et du duc de Mantoue occupent II y a un journal des Dépôt de la guerre. les 6. 8. aux Extraordinaires Tome Dutinée XII, de p. 460. corrigé la Gazette 7.

de juin, Mercure p. 257-261.; du Grand Prieur, de M. de Vaules volumes l86R à 1869 du de l'ennemi dans

opérations d'Amaterdam.

Sourchea, Dangeau, p. 337 Les fêtes annuelles en destinés.

p. 259-262. étaient fixées

1'" et 2 janvier, et à la Peuteau 2 février, jour de la Chandeleur, LU-LXXIV des Statuts. côte, par les articles les approches de la ville 9. Ce château (Petra aciaa), qui commandait de la rive droite de la Saône, a été de Lyon au N. 0., sur les rochers détruit en 1793. Louis XI, il servait de prison d'£tat; Jacques Depuis de Nemours ¡¡'en évada de en 1.574, y détint nombre protestants. on de la Révocation, et, à la suite Un état des prisonniers qui y étaient

[no;;]
gnarder neur régiment jamais Le vergne torerie mon, été cardinal à Paris, de Cluny de les ce soldats château,

DE
qui qui et 8 de qui Bouillon

SAINTles

SINON.
Abnville lieutenankolonel si bien qu'ils f, gouver-

45
Prisonniers vi-

gardoi~nt, avoit été sauver

du n'ont

goureusement de échappés Pierre Encise.

Lyonnois', repris

de

se

dans gagné moines', du Grand en fait par mal le de

son,exil, 1~ procès croyoient Conseil, des bruit Conseil, temps portée L'arrêt au

et

l'abbé de la que avoit

d'AucoadjuVerthafait en des le

Procès devant sur de

avoient les

jugé le Roi la

l'arrét

contre président à leur

premier

changements signant'; l'affaire gea mier rien, ils avoit

arrêt

faveur

coadjntorerie de Cluny rendu Grand au Conseil.

moines, aus8it6t qui avec

en été

avoient revue fort Enfin

grand Grand tout fut

quoique

et après, chann'y leur prele Roi, et

président. au rapportée mais neveu, gnoient. ne voulut il fut de

l'affaire de

devant fut cardinal dont en ils

conseil des

dépêches8. ouvertes les que, l'arrêt, altérations pour et des

maintenu'; et se à son plaion

laissé revenir

voies

contre

Cela pas se trouve

s'appelle réformer

gens la que

disgrâce, empêcha

justice

en n05 4.

dans

le volume

1.896

de Barrême de Manville Joseph Saint-Louis et de Saint-Lazare, et lieutenant de Roi commandant" PierreEncise. Voyez le Mercure de mai 1.703, p. t3-U, et plusieurs de lettres cet officier, en 1.701., dans les Papiers du Contrôle G' 359. général, 2. Régiment d'infanterie commandé par le duc de Villeroy. 3. Gaultt lournal Cela se passa le 21. mai n°· XLV et t705, juillet et 651.-652; Dangeau, ~.vru; p. 9-ft Dépôt d'Amaterdam, de Verdun, p. 334; Gasette de lltrcure Sourch~a, Braxellca, p. ~56; p. 349;

du Dépôt était chevalier

de la guerre, n° 500. des deux ordres de

n" 31. et 59; Correrpondana entre Boileau et BroaGalerie de l'ancienne aette, p. ~02; Anquetil, cour, tome lU, p. H4-H 7. Les W!8assins, furent condamnés gens de qualité, qui étaient par conLe Mercure tumace. une lettre d'octobre, historique publia p. 428-M, justificative 4. Tomes ci-après, p. 594. VII, p. 1.04, et XI, p. 77-79. a déjà accusé 5. Notre auteur le premier Novion de paprésident Nous en voyons falsifications. incriminé de même, reilles en t737, un ~fémoirea de Lugnea, maUre des requêtes tome l, p. 320 et 322-3~3. Voyez 6. 7. Au conseil L'original finances, est au conseil des 9 juin, selon Dangeau, p. 343. des dépêches: Arch. nat., E 1.932, fol. ~84. le mardi de l'un d'eux.

de juin, p. 646-648 et 310, et vol. t90i,

hidorique de la guerre, vol.

et politique 1.897, n·' 273

46
pourtant fit pas la honneur son avoit le ce procès été Roi'. même du temps' confirmation à

MtMOIRES
de ce qui son au dont se ils vanta honneur, Conseil, crioient. pourtant

[1705]
Cela d'avoir ne

Verthamon, et maintenu entier'

gagné arrêt devant
Alort l'abbé de d'Hoc-

puisquié:iIOD et ensuite

jugé

Grand

En petit-fils Monchy,

mourut et illustre!, le

l'abbé dernier dont de Mme

maréchal' et

d'Hocquincourt', cette maison de Feuquière', sans rien

de sa

quinconrt.

ancienne

i.

Ayant

d'abord

écrit

n'avait

on en l, et ajoutéjugé nos notes sur le premier arrêt de 1703, daas le tome XI. Voyez a obtenu, le premier. du VerthamoD Depuis, par 1111 arrêl président du 'l7 avril f704, Mt portée Conseil de quatre que la taxe de sa charge cent mille lirres cinq cent mille. a surchargé Dangeau, p. 336; Sosrcher, p. 259. 4. Louis-Léonor cie Monchy d'Hocquincourt, fait abbé de Notre-Dame de Bohéries en i690, mort le 9 mai, à quarante ans. Il avait été question, en f69!, de son second 5. des Charles armées qu'il frère quitt9t alné, le petit collet pour tué près de Huy. marquis d'Hocquincourt, en i646, commandant recueillir la succession 3.

eim, entier

Saint-Simon, en interligne.

biffer,

de Monchy,

d'Allemagne de 'Rethel, fait maréchal de France en i68i, et bataillé généralissime de Roussillon et Catalogne et i654, se déshonora envice-roi en i683 de ChAtillon, de livrer aux en e&!ayant suite, par amour pour la duchesse et 11. Condé les villes de Péronne et Ham, dont il étaitgouverEspagnols avec l'ennemi de i6!S8 à {658, passa alors en Flandre, neur, négocia et fut tué le i~ juin i658, en bailli de Gand, grand avant la bataille reconnattre les lignes des Dunes. voulant françaises dans la Chronologie tome militaire, n, p. 578-582, Voyez sa notice le Sueur, curé une monographie sur lui, en i89i, publiée par l'abbé avec le titre de d'Érondelle, fol. l4J3. 6. service et une notice inédite de était trois Saint-Simon, mort vol. France R00,

né en Hi99, général à la de l'aile gauche

Le dernier

fils du maréchal de ses ordres, tome IV, p. i6t;

du Roi et chevalier

très aimé à la fin de i689, été tués au autres frères ayant tome IV, p. 90). Saintmaison de

(Dangeau, Simon a déjà parlé VI, (tome à propos de la branche Picardie, dans celle de Mailly; quenouille la mort de l'abbé,

p. 317-3'24. de Talmas ne s'éteignirent et celle des seigneurs que sous tome X, p. 95. 7. La femme du lieutenant général

cette p. antique de Montcavrel, tombée en également le Mercure de mai 1705, sur comparez La branche des marquis de Sénarpont Louis XV.

Sosrches, de 161)

[t 700] sœur, toit La ans', étoit demeura à une maison de belle

DE
héritière, ruinée

SAINT-SIllON.
mais t mourut qui fÓ.t et en de Catalogne la Reine, l'intrigueR, éd. peut-~tre d'une soeur sans avoit avoir été avoit aussi, en à trente-cinq France-. de Longueval été belle, fait des marié'. et, qui la fut du peu qui

47 res-

marquise la plus fille de

Florensac' femme

Elle

de Mort, etc., Mme de Florensac. [~ldd. S`-S. 6.U]

8aint-Nectaire5 tué été crédit fille et

lieutenant Sa. mère' de l'esprit, 1. XVI,

général avoit du

avec

de

procès p. :174, et

Comparez p. 44'443.

la suite

des

A(émoirea, de Senneterre

1873,

tomes

VIII,

de Lestrange, née vers le mois de mai -I67t au marquis tome de FloIl, p. R~~), mariée (Sévigné, rensac du ti 1688 (Arch. nat., Y 252, fol. 340; par contrat janvier Mercure du mois de janvier, de Souroku, llémoirta tome Il, p. 334-338; et 1"; Journal de Dangeau, tome II, p. 8! et 96-97; Gazette p. n1 Marie-Thérèse-Louise de -1688, l'église 3. Dangeau, juillet, p. 68-7' 4. Morte p. 48), mourut des Carmélites. p. 359; à Paris le 2 juillet p. ~86; H05, Gazette, et fut inhumée Mercure dans de

Sourcheir,

p. 336;

dans la fleur de sa jeudu pourpre en peu de jours, étant nesse et de sa beauté, disent les !(lmoiru de SonrcAes. Elle avait été reen pied dans la collection de modes de Bonnart présentée gravée en i694. 5. Henri, dit le marquis de Saint-Nectaire ou Senneterre, de la branche des marquis de Château neuf, neveu du premier duc de la Ferté, lieutenant huit de Roi au haut Poitou ans, le i5 octobre 1671, des conté. Il était tout de blessures estropié Il avait le 24 juillet épousé, d'honneur d'Anne d'Autriche, et onze ans (Mercure soixante 6. 1668, à vingt-sept mort (1668), suites du guet-apens qui Anne ou vingtva être ra-

dans un duel fameux. reçues ancienne fille de Longueval, le 25 novembre 1714, à

qui mourut de décembre,

comte de François-Annibal, le 3 janvier tué à la suite du combat depuis 1696, tome RI, p. i2S; militaire, talogne Chronologie de Sourchea, et Mémoires tomes 403; l, p. 363, de janvier Mercure 1706, p. H1-1.1.7. 7. 8. Mme Cette de Saint-Nectaire. « petite tortilleuse, et Sévigné, essaya un en

p. 242-M). lieutenant Longueval-Crécy, d'Ostatrich, tome IV, V, p. 149

général en Cap. et 401154;

Coulanges Bourdaloue

au peu sotte vain de se faire

dire

de ses

amies

recommander

de la princesse de Conti pour être dame d'honneur tomes V, p. 27 et 52, et VI, p. 196, et Lettres de Mme de Sévigné, Leilru tome Il, p. 77. L'abbé de la Victoire la surnommait la Mitte. inéditea,

par en 1680:

48
à son abrutit coup de beau-frère, dans temps les et Mme et fut qu'elle prisons, de de

M£MOIRES
sut tourner il ne en criminel, qu'avec et riche. toujours la fut à faire plus ne Elle se fit et

[1.105)
qu'elle beaumaria bien

dont peine, Florensac

sortit

s'accommoda, fut de n'être du 1. fort pas

Ainsi point'. des passions, la d'ailleurs la plus simple dont

accusée femme sa beauté

cruelle douce, pour bruit'. MonSon et

meilleure dans l'amour

monde, Elle

exilée du

seigneur, i. M. de Marie

commençoit

L'lliatoire Senneterre

généalogique

13 octobre

le de Lestrange, remariée depuis de Maupeou, ancien président au parlement de Metz Guillanme Jean-Gabriel de Senneterre, ainsi que son beau-frère, taré, de Malte, igé de l.e!trange, dissentiments que le de quinze ans d'avoir soudoyé de famille était tout Grenoble et connu

t67i, de Hautefort

en dit quelques mots, tome été blessé dans un guet-apens, ayant la veuve accusa et étant mort depuis,

IV, p. 893-894. à Privas, le à

sa belle-mère, t7 juillet t669 et homme chevalier

marquis suites.

de parlement de Senneterre Mme

plus tard sous le titre de comte et aidé les assassins., de leurs L'origine un procès de Lestrange, pour l'héritage venait d'attribuer au (t7 juillet t67t) L'intendant les pourdirigea mais son mari fut condamné, successeur de M. de Bezons, au quoiqu'il sa belle-sœur de près transféré etit en vingt des obtenu une et appela ans. C'est Bezons

seul.

le i'2 janvier baaniasement sentence

en fut exceptée; de Maupeou t675, par M. Daguesseau, Quant au chevalier, perpétuel. le 3t janvier 1673,

d'abolition

la procédure faire durer pendant parvint en 1686 que l'accusé obtint seulement d'être Grenoble Conseil. princesse renvoyé 4 juillet à celles

de Paris, pour passer en jugement Soutenu par sa sœur Mlle de Lestrange, par les Noailles, de Conti et par Pellisson, il fut enfin, le 20 septembre hors 1710. de Cour Sa à l'accusation quant sœur Lestrange s'était criminelle. mise dans Il vécut la retraite

de prisons devant le Grand par 1690, jusqu'au après le douaila

en novembre de la duchesse 1696, procès, et mourut auprès de qui elle était fort aimée, rière de Noailles, ainsi que des Coulanges, etc. Le procès Senneterre et Lestrange est resté célèbre. Sévigné, On en trouvera les pièces et factums dans le me. Fr. 2t 398, dans les mss. la Clairambault t fi et p. 369-378, avec gravure p. 3H-318, le résumera Notre auteur Baatille, 2. Belle

dans le tome VII des Archives de H38, à la fin du tome 1 du Maupeouana de 1775, n, 4578), la collection etc. (comparez Hennin, de nouveau en 17t4, mais plus clairement. dit le commentaire du Chancoquette, avec Monsieur le Duc, peut-être

mais fort et aimable, sonnier (ms. Fr. -12 692, p. t8t-182). une 3. On soupçonna galanterie

[1705]
mari', frère du duc de

DE SAINT-SINON.
d'Uzès, France', Elle qu'une se pique menin ne de s'en Monseigneur, aperçut en deux aussi, sorte point, jours mais de et

49
le et de non savoir

sot plus l'aimoit' temps, pas et

homme

passionnément. et ne laissa elle, qui qui est

mourut fille", de belle toute

comme d'esprit, avec

aujourd'hui le Roi

duchesse

d'Aiguillon", de Mme de Flo-

même rensac

vers de (è6idem; dans les Lettrea de Mme Dunoyer, la Duchesse, Madame lettre xx, et aücle de Louis XIV, tome IV, p. i55). Elle ne reparut dans le Nouveau à la cour qu'en avril i70i tome Dangeau, VM, p. 78. i. Louis de Crussol, de Florensac, frère cadet du duc Emmarquis comme cornette dans la seconde manuel d'Uzès (tome 1-, p. 94), servit des mousquetaires de 4665 à -1673, eut un régiment de compagnie de cette guerre cavalerie en 1674, le commanda toute la durée pendant et à l'expédition ou en Flandre, en Allemagne puis au siège de Courtray à l'armée de Luxembourg, en i688, fut attaché de brigadier passa du maréchal de Lorge, mais quitta le service puis celle Monseigneur, de camp le 30 mars 1693. Le Roi lui avait après avoir été créé maréchal le grand de Toulouse, et y ajouta, en décembre donné, i690, bailliage la cha.tellenie tour de Iaon. le i8 juillet de la grosse C'était i696, été nommé l'un de ses six menins un familier de Monseigneur, ayant en 4680. 2. C'est Il mourut le ili mai i7f6, à l'âge de soixante et onze ans. dit dans son commentaire du ce que Gaignières précisément à propos de quelque Chansonnier 620, p. 34i), galanterie (ms. Fr.'4~ Hyacinthe Rigaud fit de lui, en 4683, pour Mlle de Chàteautiers. du prix de soixante-six livres. un petit portrait, 3. 4. rensac, tembre un fils 5. Le pronom Elle laissait qui i7f9, qui La fille, fut l' surcharge un v. aussi un fils, François-Emmanuel, du régiment de Béarn, colonel mais élidé dix jours, de Flomarquis mourut le 27 sepd'une Villacerf laissant le 15 juin

et Monseigneur, à l'abbaye de l'envoyer

la famille obligea Notre-Dame de Soissons

à vingt-cinq ans moins continua cette branche. Anne-Charlotte, le 22 août f7i8, dont née

ayant épousé, de Richelieu du marquis

HOO, Armand-Louis

vers

mourut

C'est parlé le titre de en 4731, à se faire rendre ce comte d'Agenois qui parvint, eussent Né en octobre duc d'Aiguillon. 1683, avant que ses parents il eut, son père, le en France XII, p. 616), après (tome pu rentrer du de la Fère et commanda le régiment de cavalerie gouvernement comte raire d'un de Toulouse de l'Académie livre obscène mais des on le connalt surtout comme membre honoauteur dans sciences et plus encore comme (1744), à sept par lui-même exemplaires,
XIII 4

il a été

du Plesais-Riehelieu, dans notre tome XII.

1772, fils

imprimé

""MOIRES

DE S.UNT-SUJO~.

50
Dieu
)fort de Mme de f.rignan.

MI;MOIRES
sait de comment, Grignan, et Mme la vieille princesse et de précieuse' bien dans et des ses peu Conti

[-1705] aussi'. dont après" fut B. Fana6. j'ai

Mme suffisamment et, peu quoi

beauté

qu'en

parlé 3, mourut de ait dit Mme de en son mari, de

à Marseille Sévigny sa famille

lettres,

regrettée Berwick,

Provençaux les exécutions

tiques son

par château

être de

Languedoc, bien averti

achevoit et par ses

d'anéantir promptes

Il mourut à Paris le 31 janvier 4750. (1735). à ses productions littéraires Sa femme passait voyez, pour collaborer sur elle, les Mémoires du marquia tomes II, p. 179, IV, d'Argenson, VI, p. ~8, etc. p. 175-176, Veretz de Conti est la seconde fille de Monqieur le Duc, princesse le Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé, née le l9 novembre 1693, mariée 9 juillet de Conti, et morte le 27 mai 1775. Saintt713 à Louis-Armand Simon fera encore allusion à son rôle dans l'élévation et le mariage du duc d'Aiguillon; mais il l'a beaucoup dans expliqué plus complètement l'Addition 2. Beauté placée déjà sous le n° 596, tome XII, p. 504-505. à lire dans les lettres de sa mère qu'elle n'étoit meilleure dit dans la notice GRIGNAN (notre tome Ill, p. 393) et, n° 584 (tome Xll, p. 498) La beauté, et plus encore lui avoient de la réputation.. de France d'autres la donné C'est Bussy 1. Cette

à voir, a-t-il dans l'Addition l'agrément et

à jolie fille comparaient qui l'appelait et Tréville disait qu'elle brillerait le monde. l'Aurore, 3. En dernier n° 584. Comparez lieu, tome XII, p. 287 et Addition de M. Paul Mesnard, la notice en tête des Lettres de è(me de Sévigné, tome 4. l, p. 88, Dangeau, et le livre p. 397; de M. Gaston Sourches, le 13 aoflt, à Mazargues, dans des Mémoirea de Sourche8 dit (p. 340) de Sévigné de Bretagne, et avoit été une de toutes Elle manières.. temps, On trouvera ci-après, p. 594-597, sur cette par le Mercure galant était avec mort. (1887), p. 30-38. p. 340; Gazette, p. 418. Elle mourut la banlieue de Marseille. L'annotateur Elle des née étoit fille marquis femmes de son 1646. du Boissier

l'esprit la plus

plus jolies à Paris le 10 octobre

quelques M. Paul

l'article notes, publié a commenté Mesnard biographique qui restait sur à la fin M. de d'Es-

le présent de nos Mémoires passage tome 1 des Lettres, Mme de Séaign~, 5. Tout ce paragraphe a été ajouté du

dans

sa Notice

p. 305-306. dans le blanc

et en interligne. précédent dans le tome 6. Nous avons vu seulement, XII, Berwick en Lallguedoc, prendre la place de Villars pagne. Il arriva

p. 350-351., à son retour

à Montpellier le RO mars. Deux jours avant, dit Danon avoit pris Castaignet, et un chef des Fanatiques, geau (p. 288), tué un de ses camarades. Il ne reste quasi plus de ces misérables. Voyez

[1705]
Il dont tant surprit il fit cinq fermer ou les

DE
six

SAINT-SIMON.
de leurs et l'argent de ces poudre misérables et duc tout dans les chefs fit et et dans pendre à celui de et les qui Montpellier, il en les fit

5i

portes,

au-

à celui

Il découvrit fin, la éteignit sOrete Sézanne, la duchesse de

qui fournissoit leurs caches tout dans frère sa à fait cette de femme, mort qui recueillies

munitions, remit le

payoit. et, à la calme t. mère épousa de
mariage de SézannE' avec Mlle de Nesmond.

et

province père du

Cévennes et dei

d'Hercourt à fait

chose

singulièrea, fort héritière.. de Dangeas, de Sawcka, 433-47, ~lia~oriqut

la fille des

Nesmond navales, nouvelles 3f8,

lieutenant étoit dans une

général riche

dilltingué

armées des

la suite 226,

le Journal

p. 2tO, p. ~04, la Gazette et polilettre Ly,

294,

3t4, 2M,

227-229,

d'Amakrdam, tique, mai t70:S, p. 529-537 les volumes et f907 f906

33R, 372 et 373, les gémoim le Mercure d'avril etc., t70l1, p. n', xuvn-u.1u. le ~er~tre et xuv,

et 648, les Letlrea dtlGne Dru~oyer, du Dépôt de la guerre, les llEmoires de tome l, p. 276-283, l'Hialoire militaire de Quincy, tome IV, Berwick, du Laaguedoc, la nouvelle édition de l'Biatoire tome XIV, p. 664-668, etc. col. Qlll3-~0~3, le livre d'Eugène tome II, p. fH-f4f, Moret, f. Tout cela sont est résumé des articles beaucoup plus détaillés. une relation du complot. On a aooi, dans le en f864, toute une suite de lettres de l'assistante des urenlinee Sourchee la révolte, depuis l'explosion 2. De corrige du. Plus une n. fille surcharge 3. (tome Angélique XII, en premières épousé de Genlis, dont une le 31 janvier mariée le t5 décembre de Beuvron quise 4. Fabert, p. 260-26f de 17(A loin, jusqu'au mois d', et, sa surcharge femme de Dangeau, Les ~lEn~oirea de a publié, Feu M. A. Germain me. t3 957, de Ntmee sur t705. loin encore, Fr.

de juin plus

du ~arqais de Beuvron en f677 et 459-460), avait t730, qui ne monrut qu'en mars 1669, Claude noces, le f BrdIart, marquis fille unique, de Genlis, Marie-Anne-Claude Brdlart t687 à au maréchal-duc d'Harcourt, ans. était était Malte C'est venue. fille d'André, dit le maret quatre-vingt-quatre la terre de Sézanne de Nesmond chevalier en f667, en 1693, de qui mourut de cette mar-

seconde

t750,

que Marie-louise-Catherine Nesmond, en f662,

quis de vaisseau

d'abord capitaine navales

des armées général à la Havane, le H juin 1702 (Dangeau, tome VIII, p. 502; Sourckea, tome VII, p. 367; Mercure de septembre, au moment de p. ~81-253), de maréchal, recevoir le bâton et renommé succès pour ses nombreux de mer et ses courses fructueuses, surtout à la pour sa participation

lieutenant de (t659) chef d'escadre en t688, lieutenant de Redon en 1702, mort gouverneur

52
Nouveau de brevet

MÉMOIRES
Torcy, dont Uraina`, cent après' à la vu la conduite eut une mille la depuis Elle avoit plu au Roi de sur de mort riche Elle vertu, et temps avoit été de et étoit mère de ses à l'égard

[i10:i)
de de re-

retenue

à Torcy. Mort de la de duchesse Coislin.

Mmè tenue

des de

augmentation livres duchesse la étoit

brevet charges'.

cinquante mourut campagne personne.

9ifm.tôt et retirée plus et

Coislin', son mari,

pauvre sans de Bre-

avoir tagne, âgée, de
Dfort de Mme de

héritière

s'appeloit Kaërgroët'. femme de mérite et de du près duc en de Coislin

médiocrement de de mourut la duchesse

Sully, A peu de

l'évêquee qu'elle', fort notre héritière belle, auteur

Metz. à Paris et

même qui

Vauvineux; sa famille.

Mme prise cette tante

Vauvineux',

vertueuse, ne Pait

tome FEselon, l, p. U5), le comte de Sézanne du 8 novembre 1705 (Dangeau, épousa par contrat tome X, p. 388; Sourchea, tome IX, p. 407; Mireure du mois, p. 245Y 278, fol. i24 V"), n'eut 248; Arch. nat., Insinuations, point d'endevint veuve en t7U, et mourut à Paris, le 10 décembre fants, t726, à Mme et à Mlle de Beuvron. sa fortune ans, léguant âgée de quarante t. Tome XII, p. 4012. MwWe«, p. 389; Sourchea, p. 3'15. Il avait déjà cinq cent mille livres sur la charge de seerétaire d'État,' 1696, et cent cinquante depuis mille SUI' celle de chancelier des ordres le premier brevet fut augmenté de cinquante mille (reg. 0149, fol. 1. t8 Y*; lettre de Torcy il. M. Amelot, au des Dépôt second de cent mille 3. zette, 4. 5. livres affaires mille vol. étrangères, livres. Ces brevets U. Sourchea, p. 359; GaEapagnc t63, fol. s'augmenteront et le U3), encore de cent

de Carthagène, en t697, quoique occasion. Mlle de Nesmond, unique la présidente (Correapoadaace

de son

pas cité à père et de sa

de

à la fin de t7

Le 9 septembre 1705 Dangeau, p. 415; du mois, p. 215-2t8. p. 444; Mercure Madeleine dn Halegoët tome XII, p. 250. Ce surnom

La fortune le père s'était avait apporté elle avait douzaine

de terre, estropié de bien des manières, était Kergrec'h. venait d'un grand-père conseiller au Grand Conseil, dont enrichi dans le commerce des soieries. Mme de Coislin un million en mariage; ses biens aux de rente la mort de son mari, depuis ne se réservant créanciers, qu'une Arch. nat., G7 H32, 28 mai 1.703, mais,

abandonné de mille

livres

et MM 824, fol. 60. 6. La quatrième lettre 7. zette, 8.

un d. d'évesque surcharge Le 4 septembre 1.705 GaDangeau, Sourchea, p. 4H; p. 354; p. 444; d(ercure du mois, p. 219-222, mariée en 1660 à Charles de CocheAubery, Françoise-Angélique

[t705]
dans de du en ma nom la bonne mère, de

DE
compagnie et sa cousine Cochefillet3, et père chevalier de unique Mme 8, comme ma

SAINT-SINON.
à Paris t. Elle par Vaucellas en de étoit son fort des amies mari,

~3

germaine fils du de

défunt' ambassadeur 1619, Guémene et

Espagne" sœur du épousé

mère de de la

Saint-Esprit 5. Le prince de V auvineux étoit la

d'une avoit d'enfa-

la fille que de d'elle'. Paris

Mme

e,

et

n'eut d'une

fants mille

Vauvineux mère de

Aubery, des

princesse

Ursins'.

fillet, comte des marquises

et âgée de soixante-quatre soeur ans, était de Vieuxbourg et de Lancy-Raray. 1. La Vauvinette des Sévigné. 2. Défunt a été ajouté sur la marge. à Levainville 3. Charles de Cochefillet, le 30 octobre baptisé 1616, le futur mourut en ayant pour parrain Chàteauneuf, garde des sceaux août 1661. Voyez l'article de son père, comme chevalier des ordres, dans 4. a été 5. mère à la le tome C'est IX de l'Hiatoire lui qui négocia utilisée par Armand XI, p. 190. généalogique, p. H9. le mariage de Louis X1II, et sa correspondance Baschet dans le Roi chez la Reine. de qui vint de la Reine

de Vauvineux,

Tome

Élisabeth

la terre

de Vauvineux, en 1613 (QEuvres

de l'Auhespine-Châteauneuf, en Normandie, fut faite dame d'atour tome W, gouvernante les victimes mariée

en juin cour, Mazarin fit rentrer quand 6. Charlotte-Élisabeth Charles qui était de Rohan, veuf

de Malherbe, comme 1643,

p. 352), et fut rappelée du jeune Laui! XIV, de son le i-3 prédéceaseur. décembre -1679 à

en grâce de Cochefillet,

III, du nom, duc de Montbazon de Mlle de Luynes, mourut le

ans. Mme de Sévigné a raconté cinquante-sept alliance et 128-129). Nous l'avons tome VI, p. H9-121 vue, (Lettres, en 1695 (tome Il, p. 477), signer au contrat de mariage de Saint-Simon comme cousine maternelle de Mlle de Lorge. Les ll~moirea de Soarchea la disent 7. Les très aimable et de conduite en comptent dont généalogistes quatorze, de Montbazon, a déjà figuré dans notre tome V, p. 292. prince 8. Tome IX, p. 95. Mme de Vauvineux était fille de Robert de Brévannes, des comptes, marquis de Vatan parfaite. au moins un,

et prince de Guéméné, 24 décembre à 1H9, comment se fit cette

le

second (1650), président considérable les fronetc., qui eut un rôle assez parmi deurs et mourut le 24 février dans sa quatre.vingt1657, parisiens, année. Il a une historiette dans Tallemant unième des Réaux, ainsi que sa femme Claude par les Maricourt de Rouvroy de Saint-Simon 9. Renée-Julie Aubery de Presteval, d'une bonne maison de Normandie, qui, et les d'Aunoy, remontait à une fille de Gaucher et de Marie tome de Sarrebruche. IX, p. 95.

Aubery à la Chambre

54
Cette affaires liberté noit sements
Duc de Gramont retour. Amelot dans la junte. Mort de l'Amirante, en Portugal. Mort, du de à Madrid, marquis Villafranca. de

M£MOlRES
dernière, et que comme et tenoit Marly il lui sans toujours ses ne également secrets conseils pour avec chez elle et le brillante, à Paris faisoit avec et

[170;i] ses une

comportoit reçue

plaisoit, cesse admise entre arrivé

personne, les mêmes de en d'où, 1. Amelot la

y reveempreset Le duc

Mme Roi,

Maintenon, tiers'. peu et junte les

aux de il

particuliers Gramont arriva à étoit Paris,

longs déjà

à Bayonne, reçu admis et des de l'autorité Ursins rien plus et ici étoit des mort lui laisser retourner de la

après, Orry avec affaires

médiocrement et de le la premier reine Mme gardée de sa concerter

étoient toutes que, Elle Espagne textoit donner leurs en

à Madrid', les pour s'étoit de ses le grâces elle-même, bien sa

dans dans

avoit

ménagées. en y préde se sur

soupçonner elle nécessité solides et méprisé de Villa-

tentation de de

n'y santé,

délais temps

mesures délaissé marquis

affaires. Portugal',

L'Amirante et, à la cour

d'Espagne,)e

Voyez notre tome XlI. !t. Il avait Madrid quitté leUre de dépit écrite le 20 Bayonne le H juin. mille impertinences

L

le 23

mai

au prince

(M. Communay de Vaudémont),

une publié à pour arriver

a

de débiter eurent Là, ses domestiques l'imprudence contre la reine du rappel de leur qui était cause et le bruit en revint à Mme des Ursins, mattre, quand elle passa à Saintle mois suivant. il eut une longue Jean-de-Luz Arrivé en cour le 7 juillet, audience mariage, 10, comme le et fut mis tout de suite en demeure de déclarer son dans le tome XII, p. 87, note 6, et expliqué mais notre auleur n'a pu revenir ici sur cette complication On trouvera dans l'année 1704. l'ayant déjà intercalée il a été

p. 89, note 1 de mésalliance,

deux lettres écrites ci-après, p. 597-599, par le duc à Mme des Ursins. 3. Tome M. Amelot était arrivé à Madrid le XII, p. 442 et 444. f9 mai, et Orry le 25. La correspondance de l'ambassadeur, précédée de son instruction, commence dans le volume Eipagne f46, au Dépôt des a analysé hiirtorique (tome XVIII, 2' partie, lettres de lui. Le Dépôt de la guerre p. i96-!f3) quelques possède (vol. fait par Orry de ce qu'il y avait 1884, n" 262,20 mars f 705) un mémoire à opérer en Espagne. 4. L'Amirante tome XII, p. 55-56), au milieu de se! (voyez notre efforts pour livrer l'Espagne aux Anglais, le 29 juin, à Estremoz, mourut affaires étrangères. Le Cabinet et son corps fut inhumé à Belem, sans que personne acceptât de pronon-

[1705J
franca, Esprit, Charles sidération', cer une oraison majordome-major duquel Il. j'ai Celui[-ci] et sa

DE SAINT-SIMON.
du tant étoit charge parlé roi à et propos dans première chevalier du du testament Saint-

55

de

demeuré étoit la

la première-conde la cour'.

Le

Sourchea, (Dangeau, p. 375; p. 3œ et 327; Gazette de Bruxellea, 506 et 5ll-523 Gazette, p. 366 et 390 p. 490, Gazette n" LXIV; 3(ercure de juillet, 257-261., d'Anuterdam, p. 185-1.90, 31.7-323 et 389-391., et d'octobre, Tessé écrivit à Chamillart p. 56-57). avait que l'Amirante à qui il reprochait général parce qu'un portugais, un échec devant Alcantara et Badajoz, lui répondait Vous comptiez seraient traîtres comme vous? donc que les gouverneurs de ces places à M. de Torcy (Affaires le même Tessé écrivait Deux jours auparavant, un tracassier, vol. Espagne fol. 39) C'étoit i5i., qui est étrangères, (1.7 juillet de étouffé Dépôt colère vol. i886, où il est, pour peu qu'il soit mort, en douter. J'en serois si je plus certain, il légua à onzième et dernier amirante sur leurs furent définitivement confisqués bien comme l'avoiii l'on ne peut vu pendre.. l'Archiduc ses biens, quasi pas le C'était de la guerre, ul 87)

funèbre

qui d'ailune requête de la France (vol. de Vayrac, en consacrant à sa trahison 147, fol. 244~ L'abbé Espagne de l'Eapagne (tome IH, p. 1.62-166), quelques pages de l'L'tat présent dit de chagrin, laissant à la postérité l'idée du plus perIl mourut scélérat qui fut jamais, plus grand peu le parti, et détesté de tous ses il avoit embrassé regretté · à la perte il avoit conspiré si indignement. compatriotes, desquels 4. Tome VII, p. 250-3-1.4, passim; les tomes VIII et X, et, comparez dans le tome VIII, les appendices et 539, XIII, p. 560, XII, p. 533-S34 fide, etc. 562, l'Amirante Quoique en 1702 la défection déploré (tome VIII, p. 539), Mme des Ursins, cessé de le dénoncer comme hostile Villafranca etlt de son neveu cette pendant aux Français du fourbe plus de ceux dont et du

n'avait année-là, venus pour battre en brèche de la cour espagnole Villafranca, l'étiquette se fût plutôt laissé arracher le cœur que qui, selon le mot de Louville, de permettre à Philippe V de déposer la golille ou de manger en public, son temps à cadenasser les portes du palais et à empêcher passait que rien ne f~t changé dans les appartements cette ridicule royaux. Quoique ténacité créAt bien des embarras aux conseillers Louis XIV français, avait été obligé de le comprendre dans la promotion des quatre colliers à le 9 ou le 10 juin X, p. ~05). Il mourut espagnols 4705, (tome ans (Daageau, Mcrcure de juillet p. 317; Gazette de Bmellea, et d'avril 4705, p. 146-151, 4706, p. 74-77; des Uraina, p. Son la Pnnceaae portrait, gravé au burin, le ms. Clairambault 1239, fol. 28. p. 359 Gazette, VII, p. 259-260. 3. Tome VIII, p. 158-1.63.

soixante-dix p. 410; Combes, est dans 2.

Tome

M
duc d'Albe l'avoit

MÉMOIRES

[1705J

comme la récompense toujours regardée de sa ruineuse et tout en lui l'egigeoit, naisambassade, sance (il étoit Tolède comme Villafranca'), dignité, àge, honneur et probité, fidélité, emplois, esprit, application, et capacité dans son ambassade et il plaisoit splendeur' ici et y était fort considéré 8. Le Roi voulut bien s'intéresser et pour lui auprès du roi et de la reine d'Espagne, en parler à Mme des Ursins 4. Il sembloit dût que l'affaire aller tout de suite; si marqué pétiteur duc et la duchesse promit tenir Estrées tous ses l'attachement il n'y avoit ni si appuyé. d'Albe bons point en Espagne Mme des Ursins, avoient fait une cour se garda avoit eu de comà qui le assidue, bien de fort

offices, qu'elle que le duc d'Albe

Conspirations en Espagne. arrêté Leganès au et conduit ChàteauTrompette Bordeauxà

ne pouvoit s'effacer de son coeur; au duc d'Albe, de laquelle le roi d'Espagne grande charge différa à disposer!. Dès avant que le duc de Gramont de Madrid, il partît une conspiration s'était découvert à Grenade et une autre à Madrid, Fête-Dieu: ces deux 1. 2. 3. derie 4. éclater le jour de la deux, devoient qui, toutes! le projet étoit d'égorger tous les François dans du roi et de villee, et de se saisir de la personne

pour les il en coûta cette

Et comme Mancera. La première lettre de splendeur corrige une n. Le Roi avait bien voulu lui faire obtenir pour son fils une commanvenant de l'Amirante Dangeau, tome X, p. 174, novembre 1704. C'est Chamillart qui fit la proposition (Combes, la Princesse dea Uraina, p. 23t-233; Dépôt des affaires étrangères, vol. Espagne 447, fol. 478) Amelot eflt préféré M. de Villena (ibidem, fol. 249 et 260).
5. Dangeau, 7 octobre (p. 440) L'ordinaire de Madrid arriva, et on

apprit que le roi d'Espagne a donné au connétable de Castille la charge de mojordomo-major, vacante par la mort du marquis de Villafranca. Le Roi avoit fait des recommandations assez fortes au roi d'Espagne pour qu'il donnât cet emploi au duc d'Albe, dont on est fort content ici. » En effet, le Roi avait chargé son ambassadeur d'excuser les relations avec MM. d'Estrées Co~reapondance avec 4melot, tome l, p. 130. Les lettres de Mme des Ursins, pleines de promesses, puis de regrets, jusqu'en t706, se trouvent au Dépôt des affaires étrangères, vol. Espagne 151, fol. 34, 98~1, R83-~84, voU54, fol. 242, vol. 157, fol. t82. Ci-après, p. t22-t23. 6. Le premier t de tosttes surcharge un d.

[f 705]
la étoit qui, de la reine le sous On chef. crut C'étoit II,

DE SAINT
trouver un avoit que homme passé

-SIMON.
le marquis d'esprit par des les armes maître entre Buen-Retiro à la pour de prêter maison en être serment et de de Leganès courage', emplois Pays-Bas, de les l'artillegrands,

57
en

Charles

premiers aux

monarchie, général conseiller

gouverneur rie3, et enfin gouverneur Il et 5; avoit lié

gouverneur du Milanois, d'État, du été ceux qui fort des

grand premiers de

héréditaire toujours avec il s'étoit

palais attaché passoient dispensé

à Mad'Aules

drid'. triche partisans L

toujours

et 276-277 Sourches, p. 349 et 35i-353 p. ~73-274, vol. Eepagne des affaires i47, fol. i29 et 284-286; Dépôt étrangères, 302 et 342; Baudrillart, suivants Gazette, 30i, V, p. 289, Philippe tome l, p. l33-`134. Tessé écrivait à M. Chamillart qu'il sentait partout la trahison, moins de coeur que par principe de paresse et parce que l'Archiduc être en bonne posture. paraissait Dangeau, Il l'avait tout autre dans son dépeint en 1701 (notre tome VIII, pagne p. 550) et de sens, est sot homme, d'esprit présume ordinaire.. 3. 4. gagné revint quand liaison Ces cinq derniers Il avait été fait en 1678 un mots général sont en interligne. de la cavalerie 2. Portraü Très de la cour d'Esa peu Autrichien; de condition beaucoup

en

aoftt

1676

et dont

avait il lui

de Sardaigne, quoiqu'une en Espagne Maamoureuse (Gazette, p. 806 et 1017 En septembre dame tome l, p. i~4). -1684, il eut la viced'Aulnoy, à la du Milanais, de Catalogne, et, en 1691, le gouvernement royauté Dans ce poste, de réil accomplit beaucoup place de M. de Fuensalida. formes (Gazette de 169i, p. 442, 454, 465, 476, 489, etc.), se distingua sa galanterie, sa de Catinat par sa civilité, !J. la Marsaille, gagna l'estime d'accepter le retint vice-voyauté gentillesse en 1696. Espagne avaient tome 5. et fut des derniers à soutenir la lutte jusqu'au bout, italienne, en En 1697, M. de Vaudémont le remplaça 11. Milan, et il revint les fonctions de général de toute l'artillerie, qui lui prendre en aoCit 1695. La suite a été indiquée dans notre été confiées note 3.

quatre-vingt on le força

qui durait procès mille livres de rente la

ans, depuis quarante du bien du comte-due

d'Olivarès,

X, p. 236,

la Princesse des Uraina, p. HB-U3. 1702, Depuis Voyez Combes, n'avaient cessé de le signaler et les membres du deapacho Louville des bons traitements lui accordait, comme et, de plus, qu'on indigne à la Bastille, ses intrigues le prince de la Riccia, enfermé dénonça de la Baatille, tome X, p. 489). en 1705 (Ravaisaon, Archives

58
de fidélité à comme et ne le on pas avoit l'offenser, 1. On Philippe lui, eu

M£MOIRES
V, c'étoit la sous prétexte une défiance de que en des tous que, qu'il s'arrêter les assez du l'exiger réputoit tout autres pour corps et

[1.705J
d'un à court de devoir capisa

homme injure, pour sorte l'arrêter. taine dans corpll qui

foiblesse tandis crut

prêtoient Tserclaës,

savoir gardes

capitaine eut du la Retiro,

général', les jardins Il dans à six officiers à six

en

commission lui-même avec où gardes dans à et tous ses papiers6. de cela, la le un cette il

il l'exécuta avec vingt

le 10 juin, gardes à une du porte par un et metrès arrêà Gres'étende-

à pied. donne

le conduisit la campagne, trente

escorte étoit du

attendu corps

carrosse trois nèrent diligemment, tés nade 4. en

mules', de lieues

à cheval, qui de le là,

confiance de Madrid,

carrosse, relais, ses On et,

à Pampelune temps, et

domestiques' fit mourir Elle

même plusieurs

convaincus

conspiration. p. 352. Louis

C'est

d'indulgence p. 276-277). puis deux (Sourchea, 3. A dix mulets, 2. Ci-après, dit Dangeau. p. 225. 4. Domeatigaes surcharge g[em]. les ~fémoirea 5. Tout cela est encore pris à Dangeau, p. 353. Comparez la Gazette, de Sourchea, p. !!76-j77 (avec de très intéressants détails), n' LIU, Extr. LY, et n°' LVII, MX, p. 30i et 330, la GazeUe d'Amaterdam, de Madrid et de Paris, le dlercure de LXXVII, correspondances les lettres de Mme des Ursins à Mme de Maintenon, juin, p. 391-393, dans la Corrupondance tome V, p. 356-357 et 364, une autre générale, lettre le recueil la Princeaae à Chamillart, dans dea Geffroy, p. i87, dans le recueil une lettre de Tessé, Uraina, par Combes, p. !!04-08, LXXI et les Jléraoirea de p. 196-~OO, le oculaire de de Vayrac (témoin lYoaillea, p. f83-i85, tome rendit etc. M. Amelot HI, p. 137-139, l'arrestation), compte ses lettres et une réponse du Roi sont au Dépôt des affaires aussitôt; vol. Eapagne i52-i56 et 162-i86, et celles i47, fol. i43-148, étrangères, vol. i885, n" 207, et vol. 2048, n°' 430 de Tessé au Dépôt de la guerre, Rambuteau, p. 255-~S6, ~(émoirea, livre de l'abbé ses et fol. fol. fol. Une 275. Il y a, en outre, une lettre du Roi dans le volume Eapagne lettres du duc de Gramont dans le volume 25, plusieurs une lettre de Mme des Ursins dans le volume 196 et suivants, 33, une i48, 450,

Dangeau qui raconte cet excès ans contre

XIV protestait

estampe Lbn recueil

15i, lettre de Tessé, sur la conduite du prisonnier, fol. 84, etc. hollandaise l'arrestation se trouve dans le représentant 4034 de la Bibliothèque ul i9. nationale,

[-1705 ]
doit Malaga, trouva prince ganès ravant, ainsi, point en plusieurs à Badajoz', des de étoit se lettres Darmstadt, déjà justifier venu

DE
autres même de

SAINT-SINON.
villes; le major mort l'Archiduc on en de la fort arréta place, peu à Cadix, et après M. on l, de

59
à leur du Le-

l'Amirante, et de

même'.

quoiqu'il& de preuves',

années quelques aupades avoit sur lui'; soupçons qu'on pris ne se trouvât& des et que présomptions, on ne le laissa à Pampas longtemps considérée que nous allons comme voir le boulenrd du

à Versailles

4. Capitale de l'Estramadure, contre les Portugais, royaume 2. Ci-dessus, p. 54. notre tome

3. Dangeau, 4. Voyez X, p. l36-237, 5. Tout ce qui précède, eatoit déjà wnu, est en interligne et depuis sur la marge, au-dessus de contre lequel, biffé, et il est répété deux fois. 6. Après trouva en trouuaat, il a biffé pourtant. corrigé 7. le C'est Prince, Dangeau qui dit cela, p. 358. le 22 juillet suivant (Archives Tessé de écrivait à Monsieur T 2, fol. 144, Cbantilly, de Rambuteau donnée le par M. le comte d'après L'affaire de M. de Leganès a fait plus de bruit en a pas du ChAtelet. n'en

l'assiéger. p. 359; Sosrchea, p. ~84-185. année -1.702.

original registre France plus fait

de la lettre de Tessé) et dans les que si la noirceur

où cette aventure pays étrangers qu'ici, à Paris un conseiller le Roi faisoit arrêter des parleur, crimes trouvant dudit tout marquis mauvais, mais

J'ignore

imprudent, grand teur de fâcheuses pable, sans croire

je le colanoissois et insupportable débica-

nouvelles; faire mal,

au demeurant, d'entretenir des

mais homme, galand commerces soupçonnés..

comme le duc de Gramont, de gens, et, entre autres, Tessé, Beaucoup ne croyaient sérieuse vol. pas à une culpabilité (Affaires étrangères, -1.48, fol. 4, et vol. -1.50, fol. -1.96 et -1.99); mais Louis XIV luiEapagne à son petit-fils, le 6 septembre tome même écrivit VJ, (ses ~srwea, p. 18-1.) l'innocence Nous du devions nous attendre aux bruits de Leganès, les preuves de marquis les discours dont Votre point paru. Je souhaiterois qu'on pflt faire cesser la liberté de se plaint; mais il est impossible d'ôter au public Majesté il se l'est attribuée dans tous les temps en tout pays, et en parler La princesse des Ursins l'acte France plus qu'ailleurs.. approuva d'énergie prétendit voyez ses lettres tome V, p. Bourgogne 8. Après de Philippe V, mais trouva fort mauvais que le duc de Gramont était provoqué de son retour que ce mouvement par l'annonce à Mme 356-358. de Maintenon, Le P. Proyart la Correapondance a reproduit une lettre tome dans gEnérale, du duc de de qu'on répand son crime n'ayant

à Philippe V, dans sa Vie du Dauphin, cela. on, il a biffé malgré

l, p. q80-w84.

60
on l'amena à

MEMOIRES
Bordeaux, ces Mme où choses des Ursins on le mit des elle-même à délais point C'est à être les avoir lui de où

[1705] dans motifs le impadeveraison des le

pelune;
Princesse des prend Ursins et

Chàteau-Trompette'. de presser et de départ Mme de s'en trouver le

Toutes de

étoient

congé, diffère son un mois.

seiatoit, tience noient réelle'. Ursins davantage un pays

Maintenon débarrassée n'en donc Alors

commençoit ces

encore départ

elle suspects, On commença les attendoit. sur d'où le elle qu'il et poids étoit étoit

apercevoit à la presser'. elle commença elle avec alloit tous

Mme

s'expliquer dans d'une

dont partie difficile

chargée affronts

criminelle avec étoit 1. honneur,

qu'elle la

surtout

avec nécessaire

y pM considération pour bien

reparoHre qui servir lui les

indispensablement

avec une lettre de Bayonne transmise par la Dangeau, p. 379-380, d'Huitelles à M. de la Garde; lettres de Sourchea, p. 342; marquise M. Amelot, dans le vol. Eapagne fol. 2tO, 2t5-2t6 et 228-229, et H7. lettres du Roi, fol. 246, lettres de M. de Leganès lui-même 252, 257 à Torcy, vol. t5O, 15t et !5`l. Il s'en fallut de peu que le prisonnier et Mme des Ursins ne se croisassent en route. Le Chàteau-Trompette, de n81S à 1816 pour faire place aux Quinconces, était qui a été démoli de Bordeaux et servait aussi de lieu de détention; comme la citadelle le gouverneur touchait mille livres. C'était M. du Repaire. Il quatorze avait déjà soU!! sa garde le frère de l'Amiraute, à que l'on transféra d'autres ordonna Blaye, quand Louis XIV, sans attendre preuves, qu'on amenftt M. de Leganès à Bordeaux avec Amelot, tome l, (Correapondance n" 38{, vol. t898, 397-399, 402, 433, p. 60-66; Dépôt de la guerre, nU 3{, 184, 185, 335, 393, etc.). En434, 449, 465, 496, et vol. t899, suite M. de Leganès fut conduit à Vincennes, où il finit par prêter serment entre avoir neur 2. tions 3. le Roi entrevue audience Madrid; renoncer dition les revu mains du duc ses d'Albe; mais il mourut en février t7 il sans de général de l'artillerie, de gouvercharges du Buen-Retiro, exercées etc., étant toujours par commission. Ci-dessus, p. 17 et 2{, et ci-après, p. 599. On suit ces hésitadans le Journal de Dangeau, p. 3{0-325. M. de Torcy (vol. Eapagne Suivant {50, fol. 27, t8 janvier {705), l'Espagne, avait le résolu Mme de des consentir Ursins, au retour avec et, avant il avait annoncé en Espagne dès la première une seconde que de lui donner cette bonne nouvelle à

du regret de commença par témoigner à ses projets de repos en Italie, et elle ne se soumit qu'à conlui laisserait le temps de se guérir paisiblement. qu'on

surlendemain, mais Mme des Ursins

[i705]

DE

SAINT-SINON.

61

deux

chose de public la rois, si quelque n'y annonçoit confiance bien prendre en elle qu'ils vouloient que, bien ici de celle du Roi et de ses bontés, c'étoient que comblée de ces choses en Espagne, particulières qui s'ignoroient où elle avoit besoin, se bien acquitter de ce dont pour elle alloit s'y trouver chargée, qu'il y fût public qu'elle rien que par mission, et que, plus cette n'y entreprenoit mission étoit importante, plus ce besoin devenoit pre88ant pour le service du Roi, et pour la mettre en état de le faire obéir. L'éloquence, le tour, les grâces, la finesse l'adresse, de l'expression, l'attention' à l'effet des paroles, à l'air tout fut déployé et bien remarreçues, de la nécessité, du quél sous les voiles de la simplicité, l'effet aussi en passa les espérances. Ce fut à naturel; dans un tiers' de plus de deux heures le entre Marly', Roi et Mme de Maintenon le 15 juin. Mme des Ursins y prit congé prolonger; demanda plus mais, que contente e. en femme aussi de voir C'est Elle habile le Roi crut ne devoir qu'elle encore l'étoit, une fois pas elle à dont elles étoient

à leur aise que, les mettant en prenoit, elle ne vouloit par le congé qu'elle pourtant ne fussent, pas partir que les grâces qu'elle venoit d'obtenir les unes expédiées et consommées, les autres acheminées aussi certainement le pouvoient être de façon qu'elles qu'elle tint bon, sous différents pretextes, à ne point pari.. L'attention est en interligne, au-dessus d'un premier Cattention écrit en surcharge sur un mot illisible, puis biffé. 2. Ces trois derniers mots sont ajoutés en interligne. 3. Non plus à Marly, mais à Versailles, où l'on était rentré le 23 mai. 4. Un entretien à trois. Voyez, dans une lettre du duc de BourLe tiers de notre entrevue. » gogne (notre tome X, p. i84, note 2) Cet emploi n'est pas dans le Dicüonreaire de l'Académie. 5. Dangeau, p. 347 Le soir, chez Mme de Maintenon, le Roi fut enfermé longtemps avec Mme des Ursins, qui prit congé de lui pour retourner en Espagne. Le Roi lui fait plusieurs grâces considérables, dont nous ne savons pas encore le détail. » 6. L'erreur de lieu continue.

la permission son retour à Versaillese.

6:!
tir que tout cela enfermée acheva elle la obtint de dire encore et qu'elle de pension son frère, elle ne fût

MÉMOIRES
fait. le A Versailles, Roi les revoir enfin furent Roi', bien et et Mme où de et une elle fut

[4705]
encore et ses

longtemps o4.olle coups, ce
Noirmoutier duc autres à la vérifié, gràces princesse et

avec tous

Maintenon, de prendre fois à Marly'

adieux le Roi

de

fut Les

dernière,

partit

à la

mi-juillet'. vingt livres l'âge pour de

mille son

grâces livres voyage;

obtint du

prodigieuses' trente mille depuis

qu'aveugle

i. 2. cesse dit

Versailles On ne quitta Elle partit de Paris le à Chamillart, si bien instruit vol. par Guerre Mme

et Trianon

Marly que le 8 juillet. de la prinlettre juin (Gazette, p. 308; Notre auteur, 1.885, ul ~4i). qui se pour Ursins des elle-même entrevues en due on par de Marly, ne ailleur!, la princesse

des une

paralt signa dans

forme, qui fut déposé la cassette en 1.707, de cette encore qui y était au dire de Mme de Maintenon elle-même à Mme des Ursins, (Lettrea tome l, p. 1.SO). En dehors des grâces les principales 00.1826, d'argent, étaient ne tiendrait nul compte stipnlations que la cour de Versailles des insinuations contre la politique de la princesse, non malveillantes un pacte et dernière, plus que celle-ci, alors même que ser avec des que qui elle fonctions à Madrid, des recommandations le Roi les aurait autorisées, à la princesse; qu'elle et qu'enfin gouverner, venues le Roi elle choisirait au nom les ne devant du Roi, s'adres-

pas avoir su que, dans avec Mme de Maintenon

directement entendait

personnes

document

de camarera-mayor. da la princesse (Lettres

ne s'empêtrerait plus ont signalé ce Geffroy, puis Chérnel, hisdea Urrins, Saini-Simon p. a~

du texte même, nous avons (vol. Eapa~ne torien, HW, p. M9). A défaut fol. H9-i23) un mémoire Mme des Ursins demanda des par lequel instructions sur chaque avec le despacho, question, étiquette, rapports relations avec En somme, la reine, avec les généraux, etc. Tessé, Mme des Ursins partit toute pleine de gratitude pour Mme de Maintenon, en témoignent ses premières à la maréchale lettres d'Espagne de Noailles, dans le recueil etc., et ses lettres Geffroy, p. f90, 201.-203, au maréchal de ViUeroy publiées dans le petit volume de 1.806. comme 3. mérés Selon la Gazette d'Amsterdam, (Sourches, par nos auteurs d'or donné par le Roi, un portrait de Bourgogne, par la duchesse son portrait encadré Monseigneur envoya ensuite 4. A son premier brevet de dix mille livres en joignit un second l~2. fol. 462. pagne de pareille somme énun° LI, il y avait, outre les présents p. ~73 Dangeau, p. 348), un cabaret t orné de diamants, donné pour bracelet de bijoux la reine, etc. quantité pour de très belles pierreries. 1.688), on vol. Es(1.0 novembre Affaires étrangères,

[1705]

DE

SAINT-SINON.

63
des Ursins. [Add S'-S. 6i5]

ou vingt ans, fut fait duc héréditaire', et le Roi consentit à la promotion du duc de Sue-Zeitz, évt\que de à condition Javarin', qu'en même temps que lui, son autre frère' fût fait cardinal pour les deux couronnes", qui, en sa faveur, se désistèrent du droit d'avoir chacune un cardinal en compensation de celui de l'Empereure. Pour bien entendre gieuses, frères, avec eux. ces grâces étoient jusqu'à quel prodipoint il faut faire connoître étoient ha deux quels et habile sceur étoit et comment leur puissante beau, très bien fait, avec entra fort agréablement beaucoup dans le

dix-huit

M. de Noirmoutier, et d'ambition, d'esprit inonde°; ou vingt mais ans', et se trouva

Vie et caractère Noirmoutier. de

ce ne fut que allant trouver

malade, vérole se déclara, qu'il ne put aller plus loin. La petite elle fut fâcheuse; mais il en étoit presque guéri, lori3qu'une nouvelle et lui creva les deux yeux. On peut repoussa Guéri et retourné à Paris, imaginer quel fut son désespoir. il y passa se résoudre de à ne pouvoir vingt ans entiers sortir passa il n'oublia 1. 2. 3. 4. 5. sa maison, sa vie à se faire jamais de ni d'y recevoir aucune visite. Il y de mémoire, lire. Il avoit beaucoup rien de tout ce qu'il avoit oui dire ou

A dix-huit pour le regretter. la cour à Chambord, il tomba si presse à Saint-Laurent-des-Eaux 8,

Le duc de Noirmoutier. Ci-après, p. 73. L'abbé de la Trémoille: ci-après, p. 68. France et Espagne. fi a déjà été parlé de la promotion des couronnes que devait faire chaque nouveau pape, et des nominations qui appartenaient alors à chaque souverain, dans nos tomes ID, p. 307, et VII, p. 200 et suivantes. On trouvera un mémoire sur ce sujet dans les (~uorea dit cardinal de Rets, tome VU, p. 328-345, et un autre dans les papiers du ministre Croissy, ms. Fr. 40 654, fol. 167-474. 6. Comparez ce qui a déjà été dit de M. de Noirmoutier et ses dans notre tome VU, p. 62-67. mariages 7. La seconde lettre d'ana surcharge une l. 8. Bourg proche de la Loire, sur la route d'Orléans à Blois et ChamDans la première version, l'arrêt a été marqué à Orléans. bord.

64

MÉMOIRES

[1.705J

son esprit, nalire, et, comme, dans cette longue solitude, turellement et solide, avoit eu loisir de se former agréable et par ses réfleaions, il devint une-eacelpar ~as lectures et un homme de la meilleure I8b.te.~te, compagnie, qwuid enfin il en voulut bien recevoir. Le comte de Fiesque était son ami intime avant son aveuglement' il ne voulut et logea avec lui. Il le voyoit autant que jamais le quitter, la dissipation de la jeunesse, la guerre et la cour le lui mais il fut longtemps sans avoir le pouvoient permettre; crédit d'obtenir voir. de lui de souffrir Au bout de vingt il vint à bout aucun ans, de ses amis moins le venoient volage son ami qui et'

chez soi, plus souvent d'àpprivoiser avec quelques-uns des siens, et, de l'un à l'autre, de lui amener Noirmoutier compagnie'. s'y accoutuma peu à il parut aimable à tout ce qui fut admis, le cercle peu il s'y trouva des gens avec qui il lia plus qu'avec s'élargit, de simples lui parlèrent de connoissances, quelques-uns soit de cour et de monde, affaires, ils se trouvèrent bien de ses conseils vint à la mode tier', et tout d'être en commerce leurs domestiques en un mot, il' deavec M. de Noirmousoit

ce qui le vit fut charmé de son esprit, de sa et de sa justesse en toutes choses. Un conversation, homme de cette sorte, et qu'on est sfir de trouver toujours chez lui, n'y est plus guères en solitude. Les gens de la cour trature, et du ceux de la ville et de grand monde, tout y abonda. C'étoit le bel air. Parmi considérables 6 où il n'étoit Soit conseil, pas soit la magiscette digenre. indifférent confiance,

il se forma des amis versité, Sa maison devint un tribunal d'être 1.. blâmé ou approuvé.

en tout

Privation du sens de la vue (Académie, acception soit encore maintenue, elle est d'un propre. R. Et a été ajouté après coup. 3. L'initiale de compagnie est un C majuscule 4. Il surcharge ce. Õ. Ici, Noirmoinltier. 6. Comme celles de Cavoye, de la marquise p. 55, et XI, p. 38), etc.

f H8). Quoique cette emploi très rare au

corrigé en minuscule. d'Huxelles (tomes LU,

[1705]
Noirmoutier et se trouva, de fort qui de en lui du entra sans tout compté fut et

DE
se

SAINT-SINON.
mêla de se sa dans' chambre, à la une infinité l'homme cour servir bien par un d'en le de et ses fort autre emprund'affaires, le mieux dans amis'. court,

63

sortir ce qui

informé monde, Sa le santé, desir

passoit accrédité délicateS, à où ses la

le

et fort toujours suppléer occasions joug Pauvre

pour un yeux nécessité

pouvoir des un

soi-

même ter desir mais rang,

bien devint

embarrassant, et aveugle,

tournèrent

au

geux un bien choit. sident au

grande naissance, fils à brevet ne lui avoit laissé de qui point il étoit difficile de rencontrer un avantamariage il ne songea donc se donner une femme avec qu'à médiocre, Il crut la de trouver des de sans comme mère 1688 enfants'. si leur fille qui il dans requêtes mais Mme mère d'un pOt une espérer fille du il de Palais, la des n'eOt trésorier perdit Ursins pas été de ce la qu'il en cher-

mariage. d'un duc

d'une

chambre

commencement mois,

Grange préet il l'épousa au bout de cria à la

dix-huit mésalliance leur grand

Aubery5, l'Épargne6,

Bouhier,

est en interligne, au-dessus de d' biffé. 2. Tout cela est la répétition ou l'amplification de ce qui a été dit en 1700, et nous avons vu, dans le tome XII, M. de Noirquels services moutier rendre à sa soeur. pouvait dea Uraina, p. 350). que de lait (Geffroy, Madame 4. Déjà dit dans notre tome VII, p. 63-64. 5. Tome IX, p. 95, à propos de Mme des Ursins, et ci-dessus, p. 53. Cette première duchesse fut nommée dame d'honneur de Madame en octobre 1677 (Correapandance de Buaay, tome III, p. 414), mais mourut tome dix-huit mois IV, p. descendante 6. Vincent plus tard. Il y a, dans sur 309, une épigramme de boucher parisien. Bouhier le Nouveau le tabouret aiècle donné de Louis ainsi XIV, à une 3. Il ne se nourrissait

1. Dana

de Beaumarchais, avant de devenir trésorier de intendant des ordres comte de ChAteauviliain et (1599-:1.632), l'Épargne, riche (Historiettes de Tallemanl, tome II, p. 243), avait prodigieusement été receveur du domaine de Talmond civil (aux la Trémoïlle), greffier de la sénéchaussée de Riom, des appeaux trésorier de l'ordinaire des commis à la direction des finances de la généralité du Poiguerres, mère le fit pendre en effigie, et il ne se ~ira tou, etc. En 1625, la Reine D'une Hotman, d'affaire composition. que moyennant qui ne laissait pas SAINT-SIllON. xtu IIÉIIOIRES DE 5

66
et leur heureux refroidissement pas sons mariage de fille des qui Elles sortir la encore qui grand mèré1 Beaune de entre entièrement avoient le même de Duret, firent, espèce. sieur engage dix Il de mariage et

M~MOIRES
1 petite-fille François frère réchauffé M. ans de après, et lera. le. du Ces sœur, vertueux cris qui les à à en mai en un et mirent ne mêmes ce

[i701iJ maldu s'était rai-

Semblançay

le

lorsque Noirmoutier penser donc,

premier et une

second, 1700\ la des Chambre Ursins, aigreurs. obligée

épousa Chevry, outra

Ce comptes'. à Rome, étoit n'étoient si pas

président la princesse leurs lorsqu'elle Arrivée précédentes

renouvela adoucies8 d'Espagne.

fut

de elle

brusquement

à Toulouse,

il eut deux filles. L'une, Lucrèce, galante, Louis 10. de la Trémoïlle, 13 mars 16{0, marquis de Vitry, ce qui en 16f7 avec le maréchal remaria d'être persécutions à soixante-six Avant Leur de la reine ans. Marie L'autre les Bouhier de Médicis, fille éponsa étaient des et mourut le armateurs et

à dix 2DS, le épousa de Noirmoutier, se valut à son père les le 19 février du port des t666, la Vieuville. Sables. de

surintendant

ce temps-là,

a été insérée VII dans le tome généalogie de la France, des d'Hozier. l'Armorid général 1. Leur arrière-grand'mère. 2. Charlotte le 18 octobre de Noirmoutier, 3. Jacques de Beaune, dame d'atour 1584, à Tours, François mourut de Beaune de la reine

supplémentaire

Catherine,

qui épousa

de la Trémoille, premier marquis à soixante-six-ans. le 30 septembre {6U,

baron de Semblançay, le surinten(U65-tS'i7), dant des finances 1" fit pendre au gibet de Montfaucon, mais que François non décapiter comme notre auteur l'a raconté en un endroit (notices des duchés de RANDAII et de Nsrouns, dans les ~crits i7U!dih, tomes VI, p. {80.t8t, dans une être mie 4. 5. 7. 8. et VII, p. 68). Les historien!, lieu M. Spont, et, en dernier sans thèse sur Semblançay, reconnaissent que ce financier, absolument fut victime des machinations de son ennevertueux, la Reine Mariage De corrige Erreur Une lettre mère, précisément raconté dans notre du. du 6. Sr, comme tome Bonhier VU. dans le manuscrit. VII, p. 63, note t. cent ans plus tard.

en abrégé,

de filiation

au tome qu'on a déjà corrigée à Mme de Noailles 3 mai 1700, prouver blesser

semble p. 6t-6'!), cependant tous ses efforts pour ne pas vive elle

de ses répugnances, et l'on M. de Noirmoutier prit pour

que Mme des son frère l'expression par trop va voir que, dètl l'arrivée en Espagne, son agent confidentiel à Paris.

(recueil Ursins

Geffroy, avait fait

[1705]

DE

SAINT-SINON.

67
M. de Noir-

avoit

eu loisir

de toutes

sortes

de réOexions1.

de quelque moutier, façon qu'il ftit avec sa soeur, fut sensible à sa chute, peut-être plus encore à la manière qù'à la chose même. Elle se vit en besoin de ne rien laiasei en arrière de tout ce qui à son frère un bon l'aider. pouvoit de s'être marié esprit, ne pd! Quoiqu'elle comme il avoit fait, de conduite, de conde toutes sortes à famille M. de part, Noirmoutier d'une

pardonner elle lui savoit

seil et d'intrigue, la pouvoir servir besoin eut se de l'autre, des conférences à la tête

capable et beaucoup d'amis ainsi gloire de les rapprochèrent. avec l'archevêque

mirent

ils devinrent

l'àme, et les moteurs de tous les ressorts ses démarches, qu'ils On a vu3 que cet archevêque faire jouer'. entra purent à la fin, là-dessus, dans la confidence d'Harcourt, qu'il' lia secrètement avec Noirmoutier, et le demeurèrente toujours et dans celle de Mme de Maintenon, mais qui depuis, n'eut avec cet habile Il en point de commerce aveugle. étoit autre raison là avec sa sœur est une liaison lorsqu'elle de nécessité arriva à Paris; qui ne prend du cœur: le leur dont vit que ne pouvoit elles avoient mais sur la

d'Aix, et tous deux des affaires de Mme des Ursins, dont et les directeurs de son Conseil et de

et l'esprit, autre celle oublier les mésalliances, et les hauteurs Cela fit que Mme des Ursins été suivies. raison,

son frère

par bienséance, par reconnoiaeance et pour ceux qu'elle en tirer et vices, encore, pouvoit de ses conseils; mais, d'ailleulra pour l'utilité peu libres elle ne logea point chez lui, et se mit chez la ensemble, comtesse où elle étoit au large et à son aise d'Egmont, par les raisons que j'en ai rapportéese. tantea qu'elle ses frères, sur qui voulut, la moindre En rang, en y eurent part. elle avoit tout en autorité, n'y pouvant éclagràces elles tombèrent, en places, biens, donc rien ajouter Les

par de ses ser-

4. Notre tome XII, p. 92 et suivantes. l. Ci-dessus, p. t8. 3. Tome XII, p. 93, 395 et 401. 4. Qui corrigé en qu'il. 5. Demeurent corrigé en de~nesrèrent. 6. Tome XII, p. 4Ot.

68
pour pour vquloit ce qui elle, réfléchir faire fit faire et qui y prendre à la gloire de la nécessité sur briller duc ligi

MeMOIRES
fut de les ce des faire rayon deux tomber de gloire sur

[-1.70;>]
eux, qu'elle G' est Sans Sa cour, mo-

elle-même1 yeux au vérifié bougea seulement aux

monarchieg.. un de présentée sa aveugle chaise.. à la quelques

Parlement' jamais été et

enfants, femme, alla ments
Vie et caractère l'abbé, depuis de cardinal Trémollle. [Add. 5-S. 6j6] la de

qui n'avoit

n'en' pas

son de

tabouret`, sa belle-soeur. étoit

participer

L'abbé fort ni pour l'esprit, qui mœurs 1. Pour n'avoit et

Trémoïlle5 qui n'avoit

un

petit voulu qu'il

bossu rien n'avoit

fort

vilain,

débauchée, rien faire réparer un de sa esprit aucune sa faire

jamais à par et et l'état des d'agréable tout au

apprendre, pris Il avoit que de mais Ses

conforme' pauvreté plaisant solidité, aidèrent sur

bénéfices.

tourné goût

compagnie, au plaisir. de

pauvreté' rejaillir

naturel

l'obscu-

R. Dangeau, p. 348 Les p. 341.-342. juin, 1707 j elles sont

sa propre personne. Sourchea, Gazette, p. R73 lettres d'érection ne furent avec les

p. 308 dressées

Mercure

de

790-794. de 1650, assis généalogique, avait été transféré en 1.657 sur Montmirail-ensur l'lie de Noinnontier, on l'établit sur Royan, en nb7, de Châtillon Brie que la duchesse Y 279, fol. 314). cousin venait de céder" son nat., (Arch. ne. 3. N'en surcharge 4. Notre Cette formali Lé n'est auteur dans dit, tome VII, prendre pas mentionnée la notice du dans duché le Journal de menée est de Dangeau. RoyAiç-NoiRmoUTrER

publiées, tome V, p.

antérieures, pièces Le duché primitif

avril qu'en dans l'Hiaioire

inMilI, (Écrits alla de Noailles, fois 5. en sa vie, Tome VII,

Sa femme, p. 388) son tabouret, et n'y

par la maréchale deux pas retournée

dans la notice du duché p. 65. Voyez son article de tome VII, p. 354 et 38R-385, et l'Addition Écrits au Journal inédita, d'abord l'abbé de NoirOn l'appela tome XVIO, p. 2tO-21.6. Dangeau, fol. 240. Son portrait de l'Ordre est au ms. Clairambault moutier. H37, 6. Voyez les Annales de la cour beaucoup Coulanges, qui fréquenta le qualifie du duc de Chaulnes, (Hémires, de bonne de mérite, compagnie, d'esprit, 7. 8. douaire Ici, l'écriture En 1.683 et de leur change. à R4î, son fol. ainé 238. tout droit sur le il abandonna 1685, mère Arch. nat., l' 1697 et 1698, tome pour l'abbé à Rome pendant p. 458 et "6) et d'un très bon II, p. 13-14. l'ambassade d' homme commerce.

[f705J

DE

SAINT-SIMON.

69

rité, où il trouvoit plus de liberté qu'oeo ~deé ~gens de son état et de sa naissance. Cette .conduite ne lui proeura pas de quoi,vivre!'Ennuyé d'en attendre inaavainement,'et dé. vie, il.J1ri' le pable. d'en mériter par un changement par~i de s'en aller à Rome l'auditorat pour la France, e!d',Estrées lui ménagèrent de Bracciano. de l'application, les deux autres les mêmes. la fortune; consumoit perdirent brouilla Avec trouver que pour ses sœurs. de les cardinaux' l'amour Il y attrapa de Bouillon la duchesse

un emploi de la gravité,

lui étoient

A Rome, c'eOt mais l'obscurité, tout

de lalCience, qui demandoit ne lui vint pu,' la première mœurs furent inconnues' aea été un inoonvenieot léger pour jeo,où il pas'le comble;il~ae pria :Ie'pàrti

ce qu'il et de réputation. d'honneur avec sa fameuse soeur -pour contre elle dans leurs

etle la bouffonnerié, avoit, et ce <N'il n'awit Pour avoir

de son mari

domestiques. Ils étoient donc en ces termes, venve'. devint loraqu'elle Elle prétendit Le caren violet. la distinction de draper dinal de Bouillon, lors à Rome, et. qui jusqui étoit été intimement avec elle, pri~ cette pré qû alors avoit tention avec ciliablement une grande avec elle'. hauteur, Il avoit, et,s'en,brOuj,lla:ilreë()'Qdans sa faveur, introduit

démêlés

Prétention de la princesse des Urains draper violet son la mari, brouille en

[de] de qui

1. droit ni latin, et qu'il 8eS'ili8tnriae Quoiqu'il ne sût.guèresni et ne se prononce rien dans ce tribllllai qu'en œtte langue, avait dit notre auteur dans la notice ROYAN (Écrita isédfts; 6omeYll, p. 383}, il fut nommé auditeur, la place de l'abbé d'Hertautt, en l!eptembre i693, à peine arrivé à Rome mais il avait déjà été conclaviste d'honneur du. cardinal d'Estrées lors de l'élection de i69i, et comptait par~ai lei!habitués de la Ville éternelle. Les auditeurs au tribunal international de la rote (tomes p. 287, et V, p. 36) passaient des eumeDS très difficiles, suivis d'une thèse (Gazette de 1679, p. 309 et 345, et de i72t, p. 382). 2. Les sept derniers mots sont ajoutés en interligne. 3. En i698 voyez le récit déjà fait dans notre tome V, p. 99-i09. Le cardinal de Bouillon écrivait alors à Pontchartrain fils: Je n'ai pas sujet d'être content de la princesse, et je me suis ouvert sur cela avec M. l'abbé de la Trémoïlle, qui fut surpris, et même indigné, de la manière dont elle me tr~ita le jour même de la mort de Monsieur son mari.. 4. Outre les documents déjà indiqués dans notre tome V, voyez les

70
pour avecle toujours cardinal
de Bouillon. Raison pour laquelle les cardinaux ne en [Add drapent plus France S=S. 6 f7]

MÉMOIRES
usage fâoba en de tandis quand si où Fnanoe ne voir que il souvent il dispa, les y en pour que fils le de les Roi eardinau~. et les Ala cardinaux Dauphimi l'étoient la fin, au en à je qu'Ó ne de Le un celui de sais fin,

{t705] Monsieur drapés memp, en et

cet se, violet,

France,1e une, qu'à ne

la Reine,

avoit au Roi,

Uf3P
quel. et de aux

parla deuil autres

plus

il défendit de et ne et France, si draper pouvant supérieur fit à son ne ceux en lorsqu'il! Romé de France'. d rape us

cardinal violet'. soutenir à effért le

Bouillon cardinal si

cardinaux outré,

Bouillon, si et avoir; obtint des

amveaù, memo n'en, et

peu fils pas:,

fondé, de ,au

usage de la Reine pour entier, ni pour cette celle Bouillon Clairam-

erédit

moins cardinaux

avis', draperoient -famille;

démenti plus, et, la mdinal depuis livrée, de ms.

que 'Cour,.

les ni

<uu.ilIHl~ époqu~aucu.n du Roi

pour

n'.drapé

Pour 91 la

étabken d'un

lettres bault 4

de çoi·reapondant t90 .et:sl1l\tants.. 9'1°~, i\il.' .VajezuDe:1ettrede

couservées

dans

le

-àM. de Harlay, 49 octobre t705, tome Il, p. 426. daps la,~ppndantie a(I",inUtr~iv6. imp~ninl4 sur un, rapport que cela ne se faisait ni à Rome 9~Le t' jaade~ f6~, ni e~lears, les cardinauit de France de ne point draper leurs 1~¡R:ria chilisea en -nÓlèt (Ardh. net., Or 4!, fol. t).Selonle duc de Luynes I>eagran6ee tome f, p. W1-1!R), Monsieur (Jfâi~toit~, provéqua monter dans une chaise que son frère avait manqué au cardinal de Bouillon, et le même duo rapporte cette violette encore mesure parce appartenant

p. ,3~7, note) ~tas ,el"l!ioa u, peu dgikente que notre en t 7'6. au Corps diplomalique, Selon Saiact.ot(S\Ipplément p. 32), c'est à la mort d. Mllrie-Thérèse que le Roi fit reprendre dinaux l'usage de JlOID6"qui ni à leur premier personnes, était

(tome VII, auteur lui oonta tome IV, aux car-

de ne porter de deuil sur leurs point le second et le troisième étant carrosse, aeuls drapés de noir. Au contraire, dans le mémoire indiqué ci-dessous, dit que cette mesure ne fut prise, qu'en octobre sous Desgranges i697, forme de simple es se fondant sur ce que le pape Aleuninvitation, dre VII avait interdit tout autre deuil aux c¡ardinauxle ta avril t655. 3. 4. A &011avis Mémoire est fait en interligne. par Desgranges, vol. France en 1722, fol. i2.'i3, sur le deuil tlH-t52). des cardinaux

(Affaires

étrangères,

La P' dea Uraina est ajouté en interligne, mais eans le de qui deVJ'l.it suivre. Plus loin, Ion mary est aussi en interligne, au-dessus de la Pp des Uraina, biffé.

[i70S]

DE

SAINT-SINON.

7i

av(J!Ï.Haissé

la sierineet'

celle

de ses confrères

ils continuent de drapdr, Iorsqu'il.dévrOieM, iIoi~4nute JI-y. avoit peu que le~,cardWal;cli j~u'r liwée~. le duc. de Bradlorsque B01ÙIl«tp; avoit essuyêœ dégoût c'est ce qui le rendit oiabo~mou~t`; encore .plus vif sur de la TréJe ne sais si l'abbé de sa veuve. la, prétention contre sa sœur, de Bouillon cardinal moïlle prit le parti-du des affaires dans l'accommodement ou celui des créanciers, de la veuve 8. Ce les prétentions contre de la succession, de lui sur fut mal contente c'est est certain, qu'elle qui l'un desquels, ces deux je ne dirai pas lequel, points, l'un des deux, la mit dans une telle colère, mais sûrement à le fit déférer son frère, et qu'elle voulut perdre qu'elle sentit L'abbé débauches'. pour de fâcheuum, l'Inquisition de peur d'être son cas si sale, qu'il s'en alla à Naples de Bouillon, Le cardinal 3l'rêté. déjà fort mal à la cour mais de Cambray, de Monsieur sur l'affaire qui étoit vint au à Rome, de France des affaires encore chargé la Trémoïlle de l'abbé'de secours par sa sœur. persécuté à Naples, affaires Il prétexta lesquelles, pour quelques sous ses travailler il l'y pour disoit-il, y ordres à Rome'. t. 2. 4. 5. et ceux Cette du duc d'Uzede, n'empêcha gazeS ~mbaasadeur d'Espagne pas tout Rome de voir

en noir, 1. d'habiller

et,

Coxtinueae ajouté an-desane d'hebillent, corrigé en aPlrabsller. 3. Il corrige Je n(eJ reporté pins loin. Luynes, tome XI, p. ~S! Le 5 avril t698 tomes V, p. 99, et IX, p. 93. Dans une lettre du 9 septembre 1699, à ta maréchale de Noailles, la prmcetllle raconte. comment que possède M. le duc de la Trémoille, son frère s'est allié contre elle avec le cardi~af ~e Heuillon, et n'a même si elle lui pas désarmé depuis l'arrivée de M. de )[onil:co; gne-cépeudaet, de ses domestiques, a refusé de le loger chez elie, c'est plutôt:àciuBe les plus insolents du monde, et toUs mariét; i :des roureums, et qu'elle a eu soin de couvrir ce refus d'un prétexte ftIable pour le public. 6. Comparez la notice de Mme DMUaSI!Œ,dans notre tome V, p. 498, et les deux Additions placées ici, où il est parlé de vie de saltimbadque. » tomes Vlll, p. 187-188, et X, p. t59-160 et 205. 7. Le duc d'Uceda 8. Nous aurons souvent des emplois de gaze au sens figuré de voile 438. (ci-après, p. 2t3). On peut déjà en voir un dans notre tome VtII, p.

72
fort qu'à qui: clair ce fut; à travers. qu'on long', -et de quitter que çe et\t parce la duché le continuoit son frère. ce fait faire, à de qu'il la qui peur elle Il fallut ne fut entière consentit et' emploi. de des plus nom, à mis Les

lIE~0iR~8
affaires de à Naples y durèrent eB '8tÙ'et~. avoit Bracciano, Odescalchi celui ce faire à lui la avoir de qu'elle entendre fin', contente montré à pardon. ce déji qui, à

[t 70S]
jnsce

l'abbé que

la;~én~le

l'Inquisition de don avoit remuer donc' Livio pris tont lui aisé et de de le

eommencé depifis eondition la

d1o.gir, vente d'en Ursins', tre' dessus, avoir savoit revint tions vie à

dpchesse à

princesse pouvoit raison de

des conlàlui

pas

recevoir à son qui

qu'elle Alors foncet souple

il

Rome, son

reprit, La

mais terreur la

ordinaire, lui le avec étoit

les restée,

la

continuoit de rare termes Mme de la

mener Ursins, simple quatre de

même, mais bienséance.

rendirent un Ils

l'égard froid et en ces

commerce en plus étoient rappro-

depuis

ans,

sans

s'être

1. séjour

La

correspondance forcé à Naples

l'ambassade à

de RAme. i.70i..Ç,

ne

antérieurement

parle pas de ce à i706 de nO!

avec dix-huit mille livres dans. cette résida, que l'abbé d'jpjlOintements, sur la demande de M. de larcin et de Lonville, ville, y ayant été envoyé le duc d'EvAdona. On fut fort eontent des services pour seconder qu'il comme à Madrid ambauadeur là, et l'on songea ména~ à ~envoyer et XI, p. 538, les lettres de M. de voyez nos tomes X, p. t63, note Marcin et d~Orry, au Dépôt des affaires étrangères, vol. Eapagas 00. Rome de recevoir, de Sorèze en 427, etc. ll renalt l'abbqyer (t5 avril i70~),et, quittant Rome, il dut se faire Saint-Louis française G¢zettq ans à Naples. Le H mà.~706,Torcy S. g. est persuadée qw irQuà,.4e que, ,par vous ont eussiez com~me remplacer de Roüerdam,1711~, lui écrivit voulez tenir de l'église gouverneur n° 38. Il resta quatre (vol. Rome 469, fol. 47) élévation que. d'elle, de vos amis que 1. vous rendit

votre

iaminuatioçs conséquent,es q¡;¡e quelques-uns à ROJl1e étaient de vous rendre inutiles f~s mais était réinstallé l'abbé reçu ses ordres;,

avant à Rome note

depuis

le 14 mai, dans le palais de sa sœur: ci-après, p. 1~4, 2. Tome V, p. 107-1OS. 3. Contre surcharge p·. 4. Donc en interligne. en à la fin par Enfin a été corrigé au-dessus d'en, biffé. 6. Et surcharge un c. 5. l'addition d'à

la en interligne,

[{7{)S] t

DE

SAIPI~SI~UN.

73

blme des ~U~sfns partit de Rome pour aller obés, 'Iol'8que ,la, reine et la, coadu.iœ an.. roi son joi8fre d'Eepagne une deli,!rance de.l~.Tr~fllle. poi~r l'abb~ époul.fut les avoit pas réchauffés,.et ils. en étoieat là I.a.bIienpfu18 lors du triomphe de Mme des Ursins, qui, ne se ensemble. fut réduite, des Estrées, pouvant''fénger pour sa propre ët pour mieux consolider sa toute-puissance gloire, par des de les faire tomber sur ses éclat, grand l'un et en .étant hlÜeJ, et8e~ucilllt haïssant très frères, médiocrement de l'autre. Tel étoit donc liilbbé de la Trélorsque le faire cardinal. de ce que j'ai rapporté On se souviendra et constante en son lieu de l'opposition formelle que leRoi du duc années à la promotion plusieurs apportoit depuis de Saxe-Zeitz, de Javarin', et des motifs pressants évêque de cette opposition on n'aura aussi combien pas oublié fortement elle fut renouvelée, le cardinal de Bouil lorsque de sa faveur, lon, dans l'abus tenta, avec une: si adroite de duper le Pape et le Roi sur oette,promotjœen audace, faveur et c'est cette opposition du Roi, si neveu'; si soutenue, ferme, si éclatante, que Mme des Ul'8inll3ntreet d'en faire l'échelon de de la promotion prit de vainore, elle ne pouvoit à laquelle ignorer qu'elle-même un empêchement dirimant l, que la conduite de ce frère avoit sons cesse coa6rmé. Aussi persévérante e le Pape par réussir n'espéra-t-elle pas que par intéresser un motif aussi pressant qu'étoit pour. lui de se délivrer et continuelles des prières instantes de l'Empereur, souvent aiguisées 1. 2. 3. 4. 5. de menaces, en lui procurant, moyennant la En 1701 Il a écrit Tome IV, En 1.698: Dirimant, tome IX, p. 92 et suivantes. hayie. p. 177, et ci-dessus, p. 63. tome V, p. H3-H6. au sens d'annulant, s'employait surtout en droit canoson frère, n'eM mis de son à Rome, c'est-à-dire d'honneur et de réputation, moïlle dans le dernier J09pris et perdu sa sœur entreprit de choses de

nique. 6. Avant ce verbe, il a biffé d'y.

74

MÉMOIRES

[f70!>]

promotion connoÏ8Boit

de le; contenter..Elle ¡la.;libân& biea le asrirâin de Robney euOOte'~trop se '1bdtiIr. qae-:œc:motiitJà.:seul¡.:pt1t, l'empottellt. t~de de faire rardinal un homme.dans la: répnWiÓ8sdabbdè et den la situabon:où et, de. pOOl; noté y étoit .00r&ère, IK))s:&ère, d'une la cour œanière'1si de Rome, publique, et le sacré torche 11,qui parçoàège crut donc

de

par l'Inquisition soulèveroit toute

contre sa promotion. Elle ticulièremem, qu'il un autre des deux qui, aux dépens y en fdloü~jaindre au Pape, et lui donnât couronnes, fit! 'gagn81'i.OB chapeau un moyen de igratifiep d'autant en faisant un l'Empereur, pour lui contre un seul pour les deux couronnes, au lieu d'une pqW'~hB.cWle, en plein comme elles étoient de l~éxi~r¡ donc à vaindroit, non cdntéstés Quede choses un Espagnol de la pourpre à~ 1~ fois! Priver cre, à aplanir cardinal rois, pour cette fois, et obtenir la plus du Roi la condesoendaooe en oe genre, à sa gloire et à son intérêt! préjudiciable; 5 tant Mme. de Maintenon obtint'; C' 8stoéamnoins!ce iJu'elle défaire d'elle et de l'envoyer régner en étoit 'pJ'88lée'deee perte, droit, elle-même. en furent Espag~ul:pour ~fé8uer Lesdepêohes dont faités~ et eiyvoy~es avant son' départ. De 'celles d'Esn'ea étoit pas en peine': elle n'eut.qn'à.y .écrire pagn~e dès qu'elle' eut obtenu, wi, et, aussitôt ou"envoya aprèS, à Rome telles les avoit d'Espagne leadépêches qu'elle de Elle fit encore que le Roi parla fortement prescrites'. L Le premier e surcharge III a non préemé d'apostrophe. 2. ~'ache est en interligne, au-dessus d'ab~tada, biffé. 3. D'un corrige do. f. VQyea la. note. reportée ci-après, p. 600. 5. Ces trois mots sont en interligne, au-dessus d'on, biffé, et, ensuite, le féminin a été ajouté à prurl.
6. La princesse écrivit à Torcy, le i2 mars (Affaires étrangères, vol.

en pure de leur

faire

relâchel"

les deux

Vous avez procuré à M. l'abbé de la TréEapagne 158, fol. 55) moïlle la confiance dont le Roi l'honore en le chargeant de ses affaires à la cour de Rome. Vous ne pouviez nous donner à l'un et à l'autre une marque plus convainquante de votre amitié, ni qui nous engage davantage à vous donner toutes les preuves possibles de la plus vive reconnoissance. Si son cardinalat réussit, il vous sera redevable de son

[t705]
cette elle promotion e'~nt plU8 le

DE

SAL1Y'I'=SIèION.
eh de reste lui. n'y le ~'evmxe! C'étoit'~ fut succès :a~èe 1~1e quoi, où

75

à Guaiterio,'II08C8 rien reste, à e1i~1! et ce

il

falluHaire avôit·pas Contente' partit chemin elle enfin 5. trouva de On

d'en. moyen et comblée vers peut le roi la

-attendre plus que

~.ftijiJe\ ~e ce le'fut

:11 n'y p~es-ai'. elle en

sujette et' fut sa fut

mi-juillet, quelle la reine

près

jamais, mois d''BD en Espagne

juger et e.

r8ception d'aRe dont le

au-devant cette femme

à. près Roi

d'une avoit si

journée

Madrid

Voilà'

et je ne croirai I,e Hi, pas vous devoir~mo;qs que llJi.. Comme au duc de Gramont ""6, fol. i39) (vol. Esp¢8ne sera bien: .aise. de contribuer à la satisje crois que 1ir toi mon petit-fils de facúoude qu'il ne e'~i~' pas ~féséittement la. priDcesse des Ursins, et lJ'I2 l'dIMi de la Ttémoille est en état promotion pour les couronnes, à Rome aussi bien qu'un de le servir V1!ut a1'a.Dcer sa ~ol, s'il établissement, le Roi écrivit le Pape qu'il verra avec il seroit nécessaire qu'il fit assurer promotion, ne et ne se plaindra faire. point qu'elle plaisir ce que S. S. voudra V éérivit En conséquence, Philippe comprenne pas aussi un Espagnol. à Rome fol. ~~3 et'~4.5° ), et il renoudes lettres (ibidem, pres!antes vela 1M, fol. 37-3S). ne "foulant même Mme des' Ut1lins, A la fin de cette année, point Mme de 1hi-.teitÓil 'de ltti~ranaLouis XIV, chargea impatienter des bontés mettre ses très humbles gdces qa`ilwaraft pm'so'n 14re. ses instances le 19 octobre !uivant (vol. Eepag~te 1. 2. Tome Nous VII, p.i7.. ne verrons ce mot, le résultat Saint-Simon qu'eB 'i706 ei-aprh, a biffé lIOipeuBèlDMt.; la page de le quitter, brillant p~ l'Arch. de 498 ;de quelqne P' !US-!47. à~ la fin de la IIOD marruscrit clIosede plus p' ses promit

3. Avant

page 497 et au commencement avant Mme des Ursins voulut, moins selon son coeur, quoyque frères encore; 4. 5. ce fut mais Et est Partie un cordon bleu il ne ~oulut

noiHait que el! qu'elle d'Aiit:'Le~ Roy -le hr,.

en interligne, de Paris le lR juin, p.

pas que au-dessus

davinst l'eogagem" public. de jamba~ee il6sibles. entra Mme à Madrid la le 3 aoflt (Gazette,

elle

des Unins est princesse à Madrid; ont été assez loin auarrivée d'Espagne le d'elle. Avec elle arrivait le P. Robinet, devant pour remplacer de Sourche8, Daubenton. les Mémoire8 confesseur p. 333, et Comparez Additions et correetions, voyez ci-après, p. 600-601. 7. graphe Tout final ce passage et sur la marge. a été ajouté après coup à la fin du para-

p. 308 et 401). 6. Dangeau,

395, 1S aotit le roi et la reine

76

MÉMOIRES
procuré s'étoit la applaudi en le se roi chute, 'avec, de laquelle complaisande. de reine coup sur l'art-qu'il d'Espagne elle' digne étoit de des Mare8Csal

[t705J
m'a

ardemmept. conté qu;il; Fagon séparer plus
Belle campagne de Villars.

éMteWi. avQit;~ pour:Mre.

et

,Bloui.n, de lieu slo~~ fit de cette

félicitant et 1·d son une des prendre de là,

adr. Villars

frapper année Le projet de et,

~~pagne ennemis

plus

grands par tomber leur une se le

générauxt~ côté sur bonheur armée de de les la

pénétrer de où

Sarre,

l'Alsace3 plus avant Marlborough mille de pied hommes

à revers, en France y 5. et menoit Villars où

Évêchés, les pourroit de où

conduire'. quatre-vingt il l'attendit très

plli"B' e,

posta

à Sierck

ferme,

il

n'osajamais Le. prince de vança 1.. Tome

l'attaquer Lotda de sa personne

quoique Bade pour

s'approcha conférer

8upérieur'~[Ul<HnPre8. son de côté, avec Marlborough

et 1.

s'aLà-

XII, p. 75-76. 2. Voyez l'Hi4toir6 militaire, éf~moiru de Villart,. tome 0, correapondauct, tome Hilaird, p. 381 -et p. 1U-{4t, 3. L'Alaace 4. plets 5. neuf 6. tome

tome par Quincy, p. 1.70 et suivantes,

les 1, p. 288 et suivantes, tome V, les gémoirei militairu, suivantes, ID, p. i07et et de juillet, Mercure de juin, sni~:18 p. 342-36B, vol. 1.81H-1853. la cqrmpondance du Dépôt de la guerre, corrige la. Ensuite, avant de, p.U, mu. il a biffé etc. et. Sourchu, p. 3~3-330; sur ce plan. des alliés mide p. 274. hommes; On imprima des couFr. 1.2 693, p. g88-Q90. p. 344; quatre-vingt-

les IV, p. 485-497, Villars d'après sa de SaintMémoires

Dangeau, populaires

Quatre-~ugt-ci.Qq mille Sowclau,

Dangeau,

254, 259, p. 242, Dangcau, p. 3a!, 336, 340 et 342; SOKrclw, !7! et 274; 167, 281,293-294 265, Cazeue, 267,270, 264, p. H7, dont et 305; Dépôt de la gaerre, vol. 1852, n°~ 96 et suivants. Sierck, une histoire en 1.895, est situé sur la de publier du pays de Luxembourg à deux kil. de la frontière de Quincy, kil. N. E. de Thionville. et à vingt-deux Voyez les relations Pelet, p- 41.2-4i3. p. H3, et le livre du général p. 491., de Saint-Hilaire, de l67R-l673 dea là même dans l'hiver Histoire Condé s'était installé M. J. Florange vient de la Moselle, droite tome VII, p. 362-377. de Condé, par Mgr le duc d'Aumale, princu 7. D a biffé le pluriel à mph-ieur.. 8. Dangeau, p. 345 et 347. 9. Nous avons vu, dans le tome XII, p. 1.37, note 4, et p. 139, qu'il de c:œur, entre ce prince, accusé d'être français n'y avait pas d'entente et Marlborough; celni-ci était également mécontent des Hollandais.

[t705]
dessus, Villan attendit pris. en ne le maréchal avec sans Aussi l'attaquant, vingt inquiétude n'en eut-il et de

DE
de

SAINT-SIMON.
envoya' et quinze d'Albgre' ~taHt.ts8, poste' joindre qu'il avoit qu'il de réussir un obligea fit que pays

77

Villeroy escadrons dans pas subsister besoin

l'excellent

l'impossibilité devant lui dans de fourrages, ce où qui son

pouvoitfournir de borough4 envoya contreroit, lui amenoit par par il au n'étoit combattre, Envoya se lieu dire

suffisamment se retirer sur de n'avoit

qui Marl-

Trèvesl, s'arrêter plus enragé

Villars le renqu'il projets lui juin, de

à d'Alègre parce e. qu'il

courrier du tous su renfort ses prendre, le prince 10

besoin de voir

avortés manda comme Baden, mis, point i. 2.

Marlborough, le poste un trompette' l'étoit d'arriver que dont

que

Villars qu'il sans 9 15, se à Trèves et l'efit

avoit

attaqué que le

proposé, le le il

Louis il avoit

comme avec amèrement8.

arrivé

encore

ordre

prode ne

plaignoit

Villars,

surcharge

sous Villal'8 ou ailleurs, avait de servir D'Alègre, ayant nO' 80 et 100). vol. i8M, un corps séparé demandé (Guerre, dit Dangeau, en ligne, ainsi mettre 3. Il pouvait quatre-vingt-dix les ~ftmoirea bataillons et plus de cent soixante escadrons; comparez militaires, p. 421. 4. Ce nom est en interligne, élidé. puis biffé le pronom 5. 6. i76, Les alliés Dangeau, i77, l'auteur ayant d'abord écrit l'obligta,

luy. le choix

fait d'énormes y avaient Sosrches, p. 350-3M; 261,269,

approvisionnements. Gazette, p. 'l75 et l77 ~8l, ~81, les !93 mots et!M. au car

p. i67,

214, 249, 2i3, d'abord 7. Ayant écrit, et a ajouté il les a biffés, 8. M. de Bade ces conditions

p. 9M). (Sourchu, tome U, p. i84-iS7, dans ses Mémoires, Villars lui-même, du même volume, en appendice dance publiée p. 339-348, de juin, le Dlercure la Gazette, p. 305, 306 et 334-335, de Bruxelles, la Gazette p. 400 et 414, l'Histoire 387-390, Quincy, borough 9 juillet, p. 494-495, les Mémirea décampa attribue elle entre

répondit eftt tout perdu

trompette, après luy en interligne. qu'il avait eu bien

ll~ de Villars,

raison,

dans l'attaque le récit de Comparez la corresponet voyez etc p. 342-365 militaire etc. datée et de du

militaires, p. 455-457, de Madame, Une lettre du 16 au 1S juin. à une du général cette retraite anglais due plutôt les généraux à ce que l'entente faisait alliés. Quoi qu'il en soit, ce

Marl-

superstition jours défaut

était

singulière toupresque fut, comme

78 délivré breux, chal.de poser.1 vers avec doit, leurs et cinq lui'. le où lignes cents de tout

èlÉMOIRES
soupçon, par quatre sur qui par envoya lieutenants les les ennemis mouvements qu'il en 3, prit et le les de pour pussent' Alsace, chassa plusieurs dans Sierck, de leur leur où les un détachement généraux, paroissoient qu'ils donna, Marcin Impériaux petits le il fort au

L4705 ] nommareBe faisoient ilmarcba l'attende pro-

mené Villeroy, de

retomber, Avec cette de prit sur son

occupation armée

reste il

Wissembourg la Lauter"

châteaux pays qu'ils les obligea et du Lauétoit" ne s'atun ta-

prisonniers, Ainsi, par tous

s'étendit de

occupoient'. ennemis profita, prince terbourg' le dit tendoit bleau 1.

poste projets

de par Louis

changer sa de

campagne', de l'armée de qui entière plus tard,

diligence, Baden qu'elles

l'éloignement renverser être les revenues',

lignes

avant Villars, un

pas.. commémoratif Ces trois Dangeau, Ces trois

grand Aussi ce

événement, maréchal

et auquel l'Europe en fit-il composer, de Vaux. se propoaoieat. et p. 277-284 d'un

pour son château derniers mots corrigent

Sourehea, p. 35~-355; au-dessus 3. mots sont en interligne, ancienne ville impériale, sembourg (fFeitatnbnrg), sur la rive droite de la Lauter N. E, de Strasbourg,

288-289. il biffé. Wis-

kil. à cinquante-neuf et près de la frontière le

avait été réuni à la France bavaroise, par la paix de Ryswyk. 4. Cette courte du Hardt pour se jeter dans rivière, qui descend Rhin sous Neubourg, formait la limite entre l'Alsace et le Palatinat. 5. Dangeau, p. 362,

et 299; 366, 37~; 364, Sourchea, p. 291-293 nU LVllI-LIlI et Edr. de la guerre, Gazette d'Amsterdam, LXIII; Dépôt vol. 1846, n" 25, 27 et 52; Altmoirea de Yillara, p. f87 -189; é(lmoires ~rsilitairea, p. 470-480. a posé la 6. Villars écrivait an Roi, le 17 juin Dieu lui-même » borne à respecter. leur force, eussent que les ennemis, malgré 7. Lauterbourg Laulwest en interligne, au-dessus d'un premier surchargeant les Wissembourg cette Hoche 8. 9. 10. ville et Contrdleurr bourg iYeiaaembourg. fortifications en terre On appelle élevées de de lignes 1704 à 1706, entre des (Correapondance encore subsiste en partie.

Lauterbourg, tome généraux,

le long de la rivière m, n, 37), et leur tracé

les força en t793. Puneni corrige fument. Le troupes Ce singulier est sujet n'existe (des ennemis) bien au manuscrit, qui pensée. à ce qui. équiulant qu'en

[t705J
une barrière dé dans fut ennemis le due de 17 la

DE

SAINT-SINON.
RQ.IUIiu"1IÙ' UJu8 J'eBserrOlt

79

montagne

entièrement Lanterbourg Les arrivèrent Le vers le nos

notFeAlsaee; toujours abandonnèrent juin sous soutenu

maisle.postepu'ticulier par Trèves Maëstricht'. retourné en Flandres, qu'ayant fit one marche les' y fit eu~ précipitammem,

de

et

Marlborough, jusque maréchal Lewee vers de

di-

mouvements change lignes au entre

le 20 juillet', il' les

donné sur l'Il88. en

Roquelaure battu et culbuté nos lignes. dans

Villeroy,

et Heylissem',

força,

et y fit un grand désordre. Roquelaure, qui grande partie, de précaution, arriva tard au combat. les avec gardoit peu le comte d'Homes 10 et deux des commandants D'Alègre, et plusieurs des autres, y furent pris gardes d'Espagne, de ces le troisième commandant et Chamlin, brigagardes chef-lieu Lauterbourg, est à vingt et un kil. Spire, la place la plus considérable 3. Dépôt de la guerre, Le 27, et non le n 1. d'un comté appartenant de l'~vêqne On en fit, en n06, à

S. E. de Wi8Bembourg. de cette frontière après 1846, Dangeau, nO' 35, p. 353-355

vol.

Strubourg. 38 et 47. et 357-359; Sourchea,

et ~8l. p. ~77-!79 4. L'action qui va être racontée était du t8, et fut su le mstie dn 2! et 376; Sourchea, diverses); Dangeau, p. 373-374 (relations p. l99-3!0 Mémoires n"LVD-LIIII; Gazette, p. 360, 37t et 37! j Gazette d'Amoierdm, tome ur, p. t34-t64; de Yi!lara, de FeKquilre, Mémoim p. 189-190 Mercure p. 359-387; Quincy, p. 505-ô(18 Mémoires et 576-586 militaires, estampas p. !ii-58 Nouveau siècle de Louis XIV, nin, n- 697t-6978 vol. 1836 et t837. Dépôt de la guerre, 5. 6. sera 7. Ce pronom est Lewe ou Léau, pris ci-après par en interligne. dont il a été les alliés, parlé p. 82. dans du mois, OUïeri, p. 466-467 de la collection Hentome ur, p. t75-i78;

le tome

1, p. 241 et 26t,

de Lewe par le L'abbaye d'Heylissem (tome l, p. 1J3S) est séparée l'armée château de Wangen, et, de là à Marchovelette, près de Namur, les lignes de la Geete. derrière camps séparés occupait plusieurs 8. 9. 10. nant les corrige la. Avant cet article, l'auteur a biffé et pluaieura autrea y furent pris. fait lieutetome II, p. 313. fi venait d'être Philippe-Maximilien: nos en 1704 et grand en février (Gazette général d'Espagne Ce second n° xa). Resté prisonnier dernier de la branche 1709, il mourut de guerre, alnée de sa maison. à Cambray

d'Amaterdam, en octobre

80 tués sans avec Canûnan avec

MEMOIRES d'autres; un les et bataillon ennemis, Il en croix en de eut tout auroit carré et sauva sur-le-champ Saint-Louis ce maréchal

[1705] été de son

dier',
Belle action et

beaucoup l,

perdu infanterie, cavalerie promesse cante,

récompense de Caraman.

lequel il avoit onze de et la première

forma qui il arrêta bataillons'. grand la porter

~tre

vaque le de

permission encore ami de par on

de fait Roquelaure, son

attendant, Le

Reste de la campagne de Flandres.

Roi

n'avoit

pour

personne'. le protégea mais tant les crier

Villeroy, comme dèrent et, les 1.

en cette armées contre plus paroître et après ne

occasion le gar-

il put, pas

silence jamais fM, fut

n'ouït

personnes, devant résolut avoir eu

quelque troupes. Officier

effronté Le

qu'il en Roi

il n'osoit très bien

informé,

de cavalerie

un premier

i 704. Le général de ccmmandeur de Courcelles, ce qui est une confusion évidente Champlain, avec les Champlais de Courcelles, ci-après, p. 415-4-16. né en i646, 2. Pierre-Paul second fils du créateur du canal du Riquet, le titre du comté de Caraman en Languedoc, portait acquis par lui, il venait du marquis de Sourdis. Entré aux gardes en 1666, d'en 1670, être fait lieutenant-colonel le ior juin i705, eu successivement ayant le grade de brigadier celui de maréchal en 1691, de camp en 1696, à la fin de i 702, et ayant commandé celui de lieutenant à Courgénéral aux gardes et à Huy dans la guerre Il resta précédente. jusqu'en se retira et mourut à Paris le R5 mars i730. iHO, alors, (Cleronologie est à Versailles, Son portrait n° 4332. tome IV, p. 49l-494.) militaire, 309 et 3i4; Gazette, 3. Dangeau, Sourches, p. 305-306, p. 376-377; de Lamberty, de juillet, recueil tome III, p. 371; Mercure p. 397-398; tray p. 472-473 les Papiers de Bruxelles, j Gaxette Arch. du P. Léonard, près Louvain, Le Roi. lettre de M. d'Alègre, dans p. 495; se nat., M 645, n° 48, etc. Nos troupes comme Guillaume III en 1693. lui assure la première place vacante et lui permet, en même encore lui d'exemple a écrit une étoit fort que lettre con-

régiment fait brigadier

régiment d'Aubeterre

originaire du 30 juillet du ~5 octobre

de la Champagne qui, i6M au io' novembre 1694

i693,

en février

au 30 janvier 1698, Camille Susane l'appelle

puis le avait été

au Parc, réfugièrent 4. Dangeau dit dans

de l'ordre de les grands-croix Il les marques. d'en porter temps, le Roi eût fait cette gr'Ace-l'd, et M. en termes il l'assure dans laquelle tent de lui. Cette lettre est

Saint-Louis, n'y avoit point de Chamillart très forts

que

le Roi

vol. i836, au Dépôt de la guerre, no247, contenant tous les détails de l'affaire, et la copie du brevet (28 juillet), dossier bleu RIQUET, fol. H 7. des titres, au Cabinet dans le ms. Fr. 12 693, p. 281-284. Il y a 5. Voyez une chanson

[1705]
bien avoit à la niers réchal Un deçà, firent gros de ne s'en servir qui, étoit

DE SAINT-SINON.
jamais'. toute que n'y sa Nous vie, l'a verrons bien bientôtl servi, obligée. entre de la qu'il

8{

UBefemme vérité, jours de y de

plus

doublement ayant

maiaqui, Les derle ma-

juilletS, et les

Villeroy détachement

ennemis, déjà

la que Dyle" ils tentèrent de s'en fort deux

passer. en et le 5.

s'étoit

lorsque rechasser

l'Électeur au delà

emparé et le maréchal fort loin, et

villages

aperçurent, heureusement

encore

t. RI, p. 8i. ~araia, 1. Cependant suivant Le dit, le 10 décembre Dangeau (p. 489) Roi donna le matin audience à M. de Roquelaure, dans son cabinet, dont ce duc sortit fort content, étant des accusajustifié pleinement tions qu'on avoit faites contre Marlbolui, la campagne passée, quand rough entra sur de dans nos contient, et 167), réponses sur les l'affaire d'Artagnan, lignea. du i8 Le volume i836 des rapports juillet, et autres, de Montviel divers états des pertes, il avait été pris, du DépÕt de la guerre de l'tlecteur (no, 166 avec les minutes des une etc. lettre Dans de d'Alègre son premier

une

allusion

dans

les Alémoirea

de Alathieu

de Chamillart, circonstances



le maréchal de Villeroy cette déplora simplement rapport (n, 168), aventure bien fâcheuse, à laquelle il n'y avoit lieu de s'attendre dans la disposition où on étoit depuis Ce n'est quelques jours. que dans les rapports 2ft et !9) accusa (n- 173, 22i, complémentaires qu'il des lignes de n'avoir pas pris les meles officiers chargé! de cette partie sures de précaution pre!Crites la veille, et c'est seulement Le Roi (no, i79, Roquelaure. particulièrement les mouvements fails pour réparer de bataille, approuva le mal, et recommanda la plus prudente à RoqueQuant expect4Ltive. le 4°' aoflt (vol. 1837, il adressa à Chamillart, n° 3), une longue laure, à laquelle le ministre ne répondit façon ambique d'une justification, qu'il désigna blâma l'ordre guë (no, 53 et 155). Le P. Léonard un mémoire dressé justificatif par Nous défavorable. mémoire plutôt que Saint-Simon avait une rancune mépris. 2. Ci-après, Dangeau, 325 j Mercure 4. La Dyle 3. a recueilli des amis avons contre (Arch. nat., le 25 juillet 2i9 et '1'17)

de Roquelaure, II, p. 246r25O) déjà vu (tome ce duc et c¡u'ille avec traitait

M 645, n° R) et un autre

vol. 1836. p. 407-419; Dépôt de la guerre, en se prend le nom de Rupel (ici, Dille) passe à Louvain, à Rupelmonde. à la Nèthe, et va se jeter dans l'Escaut réunissant se plaignit hollandais 5. Marlborough l'eussent que les commissaires empêché d'attaquer.
MÉMOIRES DE 4AINT-SIMON. XIII fi

p. 182. p. 383, de juillet,

1°' aoflt;

Sourchei,

p.

3i7,

319-3'10

et

323-

81!
Huy, Artagnan eu»mis fit raser. que Gacé prit Lewe Les avoit Diest' et

~EMOIRES
pris', tout Saint-Wliet', de de les ces guerre'. se à fut la repris fin que trois de le la par les

[1705]
ennemis!. et NoyeUea6 reapeccampagne à la fin les

campagne, de furent finit la tout

comte places

garnisons

tivement en Flandres8,

prisonnières et

Ainsi séparèrent

armées

d'octobre'.
Arobition, art et malignité de Lauzun.

Je plaisant temps 1.

ne

puis de la ne

quitter malignité s'étoit juin: vol.

la de

Flandre M. de que p. a45

sans Lauzun. pour et 347

un trait rapporter On a vu 10 en son essayer Sokrche8, de se rap-

qu'il

marié Dangeau, 1835.

Le 8 et le H

p. ~70-l7i

Dépôt de la guerre, 2. Le t juillet p. ~-293 Dangeau, p. 363, 365 et 370; Sourchea, et 298; Yemoiru de Saud-Hilaire (qui était là), tome m, p. i5l-4ô3. 3. Dieat est sur la riviere au N. E. de Louvain. Demer, est aussi 4. Ici, Law, ajouté Sandvliet ou Sanflit en interligne. en Brabant, entre Anvers, 5. Frédéric, comte de passé du service mandait sous le baron était et Lillo. Berg-op-Zoom vieille d'une Noyelles, famille de Picardie, et com-

de l'Espagne à celui des ~tats-Généraux de l'infanterie avec le rang de général d'Opdam et le gouvernement de Berg-op-Zoom. Marlborough, qui l'estimaitfort, de feld-maréle fit envoyer en Espagne au début de t 706, avec untitre chal camp allait dont impérial, général, le rappeler pour remplacer Fagel; et il mourut à Barcelone en Hollande. Il avait l'Archidnc le

de maréchal promut au moment où on le 2t avril i708,

le père, protestant, s'était aussi 6. Trois esten interligne, au-dessus Cette ville fat prise

d'Haucourt, épo1lJié une Aumale en Hollande. établi et marié de deux, biffé à cause de l'addition

et l'autre le 29 octobre. le 5 septembre, 7. Dangeau, -i58, 460 et 464; Sourchei, p. 358, 394, 396, p. 4t4-4t5, de la guerre, 398 et 403; US-346 et 558; Gazelft, Dépôt p..w3, vol. t838, n°' 329-333, 34~, 346,347, 350, 3M, 353, et vol. 1839, n°' 1-3 et 6-7 Yévnoiru militaire., Ottieri, laloria, p. 8t-t08. p. 472 avoir parlé des trois villes, Bruzen de la Martinière 8. Après (Hisde Lewe. Cette II h, tome V, p. 379-380) ajonte auroit infiniment morti6é, supportable parut qui autrefois et le attention aux fautes aucune faites, qui s'y étoient toire de Louis aussi 9. pour 10. récrire bien reçu que s'il selon avoit son été victorieux.. habitude, aveu, alla n4ocier mot, à Vienne il a biffé et à Berlin l'a, le Marlborough, la prochaine campagne, on ne fit général fut

Ayant en interligne.

campagne. d'abord écrit

en un seul

pour

[i703]

DE

SAINT-SIMON.

83

de l'ancienne avec lui confiance du Roi, et entrer procher dans ce qui regardoit de où M. le maréchal l'Allemagne, 1 trouvé tout commandoit les armées' Lorge qu'ayant fermé de ce côté par un ordre il se secret au maréchal, brouilla espérance avec de lui d'une rentrer manière éclatante"; dans quelque chose que la même fait lui avoit

et terminer le mariage du duc de Lorge avec la presser fille de Chamillart, à l'appui de s'introduire pour tâcher se de ce ministre'. A bout de voies là-dessus, il imagina, la à merveilles, de faire le dolent, et de demander portant Il ne perd'aller aux eaux d'Aix-la-Cbapelle. permission suada à personne mais aux sots, qui, qu'il en eflt besoin, il y être pénétrants, tout, veulent et, de ceux-là, ignorant ni' étoit en a beaucoup 0, que ce voyage étoit mystérieux'. en effet, mais non comme ils le pensèrent. Ce n'étoit pas les eaux qu'il alloit chercher, mais, sous ce prétexte, d'y les plus voir les étrangers de discerner qui y abordoient8, considérables d'en tirer ou ce qu'il lesu plus pourroit, de lier avec eux, importants, ici, d'en rendre et, de retour

jAdd S-S. 638]

i. Tome II, p. ~76-180. 2. Tout est ajouté en iaterligne. 3. Tome III, p. H3-H7. 4. Tome X, p. 403. Comparez la suite des illémoirea, tome XIX, p. 184f85. 5. Locution de vénerie que donne la dernière édition du Dictionnaire de l'Académie, mais qui n'était pas dans celle de 1719. 6. Beaucoup corrige une f. 7. Dangeau, 12 septembre, de Marly, p. 4t7 M. de Lauzun partit de Paris pour Aix-la-Chapelle. On veut à Paris que son voyage soit mystérieux; mais on est fort persuadé ici qu'il ne l'est point, et qu'il Ce départ fut annoncé dans la Gazette n'y va que pour sa santé.. d'Aneterdam, ul Lxxv. Le maréchal de TaUard avait fait aussi une cure aux mêmes eaux, l'année précédente, avant d'être emmené en Angleterre (tome XLI, p. 350, note 2). 8. La vie de ces rendez-vous d'étrangers est décrite dans les ouvrages de i738 et i739 intitulés Amu8emenig dea eaux de Sch~oalbach, des bail\ de Wisbaden et de Schlangenbad, et Amuaemenfa dea baiaa de Bade en Suisse, etc. Les Mémoires de Gouroille, tome II, p. 123-125, parlent des bains d'Aix-la-Chapelle. 9. Le, dans le manuscrit.

84

MÉMOIRES

[1.705]

en sorte au Roi, et de faire valoir ses découvertes compte et, par ce moyen, qu'il obtint ordre de les suivre, quelque La commerce direct d'affaires avec le Roi. Il y fut trompé. guerre trop tout ce qu'il y avoit de considérable occupoit et d'important, ce qu'il cherchoit à pour qu'il ptit trouver ces eaux 1 lors il n'y vit d'un peu distingué qu'Hompesch, dans les troupes de Hollande, et qui y général-major à tout dans la suite', monta presque mais qui alors n'étoit pas du genre de ce que M. de Lauzun cherchoit, quoique, à son Son retour, il ne parlât que ne de lui faute fut de mieux'. à Aix-la-Chapelle séjour' matière. Il revint par l'armée le craignoit, et qui taires comme à un seigneur mandement de l'armée du chez lui pendant trois lui fit voir les troupes, pour de pas long faute du maréchal de Villeroy, qui lui fit rendre tous les honneurs miliqui avoit eu en chef le comil le logea Roi en Irlande' dans l'armée, il jours qu'il demeura et il lui donna des officiers généraux

le promener. Les deux armées étoient lors comme en extrêmement et rien ne les séparoit présence, proches, on s'attendoit donc à une bataille, n'ignoroit pas qu'on envie à et c'étoit ce qui avoit donné que le Roi desiroit, M. de Lauzun d'aller en cette armée. Ceux à qui le maréchal de Villeroy le remit pour lui faire les honneurs du camp

L Ayant d'abord écrit qu'il y pust trouver ce qu'il y cherchoit, il a biffé le premier y et ajouté à cec eaux en interligne après cherchoit, mais non biffé le second y. Reinhart-Vincent van Hompesch, né en 1660, était en outre gouverneur de Grave et avait combattu à Eckeren et à Hochstedt (1704).

En octobre t 705, il alla, avec Marlborough, à Vienne, pour penuader à l'Empereur de faire des concessions aux Mécontents. il eut, par la suite, les gouvernements de Namur, de Douay, de Bois-le-Duc, de Gertruydenberg, et mourut en i744. 3. Faute de mie= est en interligne. 4. Séjour corrige vo[yage]. 5. En t689, quand il se fit donner le commandement de l'expédition, non parce qu'il en était digne, mais parce qu'il avait eu la bonne fortnne de ramener d'Angleterre la femme et le fils de Jacques Il (tome l, p. U5). Voyez l'Hirtoire de Louooie, par Camille Rousset, tome IV, p. 381 et suivantes, et Gsillau~ne Ill, par M. de Lort de Sérignan, p. 374 et suivantes.

[H05]

DE

SAINT-SIMON.

85

le promenèrent à vue' des grandes de ses questions ennemie, et, fatigués ils n'étoient auxquels pas accoutumés, aux

gardes' et de

de

l'armée

sex propos, fort l'exposèrent

et même à être enveloppés, folie pistolet, coups de eussent bien payée l'auroient été avec qu'ils puisqu'ils lui. Il étoit très brave, et, avec tout son feu, il avoit une valeur le péril dans tous ses divers qui connoissoit d'aucun, qui ne s'inquiétoit qui reconnoissoit degrés', tout comme s'il e1it été dans sa chambre. tout, remarquoit Comme il n'avoit là qu'à voir, et rien à décider ni à faire, il à redoubler ses propos et ses questions, à. s'arse divertit froide, rêter tant dans les endroits de la conduite les plus de ces Messieurs dès qu'il jaloux' avec lui, et leur écarter s'aperçut en donna

le voulurent et si bien, qu'ils sentant d'une part leur indiscrétion, à un homme affaire avoient qui au delà

fois, plusieurs et, de l'autre, qu'ils les mèneroit toujours

à la cour, on Revenu de ce qu'ils voudroient6. des armées. autour de lui sur la situation s'empressa le disgracié à son ordinaire, l'homme Il fit le réservé, et l'aveugle rouillé, pas deux pas devant qui ne discerne soi. Le lendemain de son retour, il alla chez 7 Mme la prin1. Il y a bien à veue, sans article. Gtande garde 2. Ici, grandea gardea, et, plus loin, grands gardes. est un corps de cavalerie qui se met à la tête d'un camp pour empécher que l'armée ne soit surprise » (Académie,49l8). 3. Au est au singulier, et le pluriel a été ajouté seulement à coupa. 4. L'e de degréa corrige un i. 5. Exposés, périlleux. Cet emploi de jaloux a déjà passé dans nos tomes 1, p. 55, note et VII, p. l~7. 6. Je n'ai trouvé, dans la correspondance de Villeroy, que ce passage d'une lettre datée de Louvain, 10 septembre, à Chamillart (Dépôt Je laisserai le plaisir à M. de Lauzun de la guerre, vol. 1838, n, 64) de croire que je ne sais rien de son voyage à Aix-la-Chapelle et ne sais ce qu'il il fera; mais je suis bien assuré que ce n'est que sur des visions creuses qu'il veut y aller. Est-ce par permission du Roi que M. de Quiros y va? C'est un homme qui doit être regardé comme bon Espacrois gnol, qui cherche de tout savoir, et, comme il est mécontent, je 602. qu'il faut craindre qu'il ne soit informé de tout. Voyez ci-après, p. 7. Avant chez, il a biffé faire.

86

M~MO1RES

[1.705]

cesse moit chai

de Conti point, mais de Villeroy.

faire qu'il

sa cour savoit

à Monseigneur, n'aimer point

qui ne l'aiaussi le maré-

lui fit force questions sur Monseigneur des armées, et sur ce qui les avoit empêchéeal la!ituation M. de Lauzun se défendit en homme de se joindre. qui ne cacha pas qu'il' s'étoit fort promené veut être pressé, entre celles de et nos en les deux des et fort près des grands de armées, gardes se rabattant sur la beauté incontinent ennemis, sur début, leur et de se trouver gaieté sur leur ardeur de l'être si proches combattre. dirai, le comman-

troupes, si beau enfin

Poussé

au point

où il vouloit

a: le vous

absolument vous me Monseigneur, puisque reconnu le front des dez, lui dit-il, j'ai très exactement deux armées de la droite à la gauche, et tout le terrain Il est vrai qu'il n'y avoit point de ruisseau, entre-deux. et que je n'y ai vu ni ravins, ni chemins ni à creux, mais il est vrai aussi qu'il y ter ni à descendre; d'autres empêchements que j'ai fort bien remarqués. lui dit Monseigneur, Mais quels encore, puisqu'il n'y rien entre-deux? ib M. de Lauzun se fit encore battre' temps ments là-dessus, monavoit avoit long-

qui sa tabatière

les mêmes répétant toujours empêcheà bout, il tire n'y étoient pas. Enfin, poussé « Voyez-vous, de sa poche dit-il à Monseiles pieds, de sec ni d'épifort

il y avoit une chose qui embarrasse gneur à la vérité point mêlée de rien une bruyère,

c'est la vérité, encore, neux, peu pressée je ne puis pas mais une bruyère dire autrement, comment haute, haute, vous dirai-je? sa compa(regardant partout pour trouver haute comme cette tabahaute, raison) je vous assure, tière. » L'éclat de rire prit à Monseigneur et à toute la et M. de Lauzun à faire la pirouette et à s'en compagnie, aller c'étoit tout ce qu'il en avoit voulu. Le conte courut 1. Emperché, sans accord, dans le manuscrit. 2. Il a écrit, par mégarde, par, et, au-dessus de qu'il, il a ajouté, puis biffé un mot illisible. 3. Comme le gibier poursuivi par le chasseur.

[1705]
la cour, au Roi. et ]bientôt Ce fut le le

DE
gagna grand maréchal de étoit allé rien sur le

SAINT-SINON.
la ville merci de de il lut M. readu de Lauzun lui avoit le soir de fait meme tous

87

les

honneurs et de sa ce

que consolation qu'il y

n'avoir chercher. à pont

Villeroy trouvé rien

faire,

à Aix-la-Chapelle
tué,

Villars, passa cavalerie reste attaquer et tout ce en le

n'ayant 6 aotit et deçà, un qui poste y deux

craindre de

au Strasbourg,

deçà

du avec

Rhin toute il

1,

le sa le

De Zeddes

brigades derrière de étoit six tué mais brave été un en cette en son nos

d'infanterie, lignes hommes, pris". y perdit d'un six aides au roi Il n'en de sur

dont la qui

laissa Il emporté, pas

Lauter'. fut coftta

fit

cents ou on

une

d'hommes; vingtaine très et fort entendu ornée, par de Milan la et qui avoit

Zeddes', esprit de

officier agréable et

homme, des Italie

camp

choisis lors à Vil-

distinction découverte dont j'ai

envoyés de parlé

conspiration lieu8. La

d'Espagne' à son arrivée que

subsistance

o surcharge un a. 2. Sur cette de la campagne de Villars, voyez ses IIMnoirea, partie tome Il, p. 191--197 et 35~356, ~~98 le Mercure d'aollt, p. ~-930, les et 409-411, le tome I des Piècei inéditea de Soulnie, p. !96-S03, 1. Le second Mémoirea militaires, p. 494 prinzen Eugen, 3. Ci-dessus, 4. Le if p. 348-353, Dangeau, p. 78 p. 391; ou le 12 aoM, à Lichtenau: et suivantes, etc. le tome VII des Feldsüge des

Sourchu, Dangeau,

p. 3~7. p. 392;

Sourches,

Mémoires militâirea, Gazette, Villara, p. 500 p. 330-331 p. 191-192; Mercure de septembre, p. 86-89. p. 405; de 5. Jean-Baptiste-Frédéric de Zeddes (ici, Deaaeddu), originaire du régiment de Listenois, ancien et major Champagne, mousquetaire de Namur, en 1695, avait été fait colonel de dragons après le siège et était brigadier depuis la promotion 6. Orné est en interligne, au-dessus des lettres illisibles et biffé. 7. 8. L'initiale Tome d'Eapagne de février d'un i704. orné, surchargeant premier

renvoyé court. Vauban d'hiatoire sach,

X, p.176-177 à Philippe V en février faisait de lui,

un a. corrige et 450. Revenu en mars 1704. C'était ce bel en 1703,

1703, il avait encore été du duc d'Harune créature du Comité (Bulletin tout le siège de Brid'un pas. C'e!t un gar-

et de philologie, 1888, p. 252) il a servi près de moi, et ne m'a point

éloge Pendant quitté

88
lars gue'. ordinaire'; pas ser le Roi mais que n'osant dit-il,
Haguenau par les pris

MÉMOIRES
étoit Il allé s'oublia mais temps et il à en chercher encore le passa faire prince le des pour moins Louis Rhin, marches recevoir. ses presque Vendôme. au il de prince se faire retira le et sa pour de obligea' forcées Là-dessus5, fanfaronnades aussi Il volontiers arriva Louis, vers siège fort pourtant à qui il cavalerie les ne fut pas

[1705]
lonà son en à le lai88&. repas-

contributions, ne Villars pour il lui

Baden

le

aussi, mal qu'il d'une dont de celles

pouvoit avec bataille le Roi de le du toute brave étoit M. de

prévenir amusa

le

accoutumées, la dupe que, étoit, et

prêter arrivé

collet renfort, liberté Italien,

Strasbourge, de entendu', Haguenau'. ycom-

lui Peri',

laissa très

d'esprit,

çon plein emploi que ceux de Villars 4. 3. mille dix 4. 5. moirea

d'esprit, plus relevé

et de courage, bien capable d'un qui seroit il a plus d'ancienneté réformé, que le sien. Quoique Cet officier peut être bon à tout.. La lettre qui le commandent. sa mort est au Dépôt de la guerre, vol. 1846, n' 66. annonçant au-dessus d'il, biffé. -2. Dangeau, p. 398. fait verser une gratification de quinze accordé à son pays, le Roi en attribua vol. 1846, au-dessus et 336). de força, biffé. p. 342, 348-350 n" 282

de savoir

Ce nom est en interligne, L'électeur ayant palatin livres mille en retour RU maréchal est du traité (Guerre,

Obligea Dangeau,

en interligne, p. 405-406;

de Yillara, p. 502-806; p. 19i-i94. 6. le pont de Strasbourg le 5 aofit, et la maréchale vint le rejoindre dans cette ville le 14, pour y passer l'hiver. ans Cinquante le duc de Luynes encore de ces XI, p. 83-84) parlait plus tard, (tome et il en reste une chanson du temps, ms. Fr. f2693, séjours, p. 287. militaires, Villars passa Au dire admirait diens du de Franclieu marquis fort les jeunes officiers. aucun (ses dlémoires, p. 47), la maréchale On avait permis à une troupe de comé-

Sourchea, Mémoirea

et

353;

Yé-

sans français, de pièces honnêtes

de venir donner des représentations Italien, vol. 1"3, n' 50). Voyez ci-après, (Guerre, p. 602. 7. Dangeau, et 444; Sosrchea, p. 426-441 p. 367, 377, 382 et 385; Jfémoirel Theatrum de i705, militairea, p. 5lU20; Europ~erre p. ~0, etc. Les Impériaux avaient cette place avec plans, sans succès assiégé des princea de Condé, tome (9iatoire 8. Tome XI, p. 266. Ici, Péri et Peri DE PERI. Il signait manchette. en 1675 9. 62t. Voyez sa notice d'être Il venait la Chronologie à la noblesse agrégé dans VII, p. 638-642). dans le texte, Pery militaire, de Gênes tome IV, dans la

p. 619en janvier i705

U705]
mandoit, jours la ce et durant; au les s'y

DE
défendit mais, bout la

SAINT-SINON.
avec tout n'étant tempst. de s'étoit le courage pas possible il qui sur quoi,

89
huit battit faieoit le ménagé la nuit suifeu
Impériaux. Peri et Barlia P récompensés.

chamade siège,

place de ce

tenable,

g

Thüngen', guerre

voulut Alors

prisonniers Peri, en de fit sa

recommença. un trou

qui usage

secrètement de

vante, colonel mis venir Harling

sortir, pour avec la plupart d'infanterie,

à l'entrée' et ordonna

garnison,

à Harling&, les puis il ennede le

d'amuser hommes" lieu qu'il lui

quelques qu'il lui

heures laissoit, où

avec

cinq

cents en un

joindre étoit

marqua, de

l'attendroit. elle avoit

Allemand,.élevè

page

Madame;

la cinquantaine, il avait épousé, (Gazette, p. 83). Ayant déjà passé par contrat du 15 mars i 700, Françoise-Athénais Choderlo! de Laclos, de la de l'auteur des Liaisona en famille Le due de Luynes, dangereum8. le siège d'Haguenau dit que Peri, XI, p. 138 et i39), (tome rappelant loin d'avoir un palais à Gênes, comme il le prétendait en i684, n'y possédait qu'une d'écrivain boutique public. 4. Il avait demandé lui-même à défendre la place et offert, malgré l'extrémité avec trois bataillons d'infanterie Villars, d'y tenir jusqu'à et un millier et ~67). 2. Tome d'hommes détachés de l'armée (Guerre, vol. i846, no' 258

devenu feld-maréchal HI, p. 229. Ce général, depuis la guerre s'est signalé contre un de nos ingénieurs, par sa brutalité précédente, le premier tome VII, p. 328-329; siège de Landau pendant (Sourchea, de juillet Mercure 1702, p. ~50-RSR). la nuit. surcharge 4. £berhard-Ernest, comte d'Harling écrit: et notre Arlin, (Dangeau auteur neveu de la gouvernante de Madame, était entré Arling), dans la maison de cette en i673 princesse, beaucoup, qui l'aimait avait ans Fait débuté aux dans les mousquetaires, puis avait servi régiment auteur de gardes, lorsqu'il à la suite des en 11M, le acheta, du siège dont notre de la gardes de Sommières duchesse douze pendant de Guyenne. parle, Berry il eut à la la fin 3. A l'entrée

brigadier de capitaine charge

de 17tS, le gouvernement en i 7t7, le grade de maréle l4 avril t729, chal de camp en 1718, et mourut dans sa soixanteSes services sont résumés année. dans la Chronologie miliquatrième tome son portrait en i7i9, VII, p. i5-16. taire, Rigaud peignit pour trois vol. cents livres. Ses lettres de n05 à Chamillart 1847, n°' 49, 50 et 109) nous révèlent qu'il du prince secrètes dans le cabinet de Bade. gences 5. Le rapport officiel ne parle que de 60 hommes, (Dépôt entretenait de la guerre, des intellide 80.

et la Gazette

90
de bonté

MÉMOIRES
et lui', pour 1 très bravement il le joignit, qui en et lui et ils étoit état avoit très obtenu adroitement à leur un

[{705J
régiles Sa\'8l'Re

beaucoup ment. Il ordre. avec au ruse de quinze moins de

eX6cuta Peri; cents ce guerre général, après pas à se qui fut

arrivèrent toute de les

hommes, en restoit extrêmement et quoi Harling les

garniam, Cette fut à d'autre, la fait mine

suivre3. Peri C'étoit en

louée'; brigadier. de part

lieutenant octobres: tardèrent

armées,

et

séparere. avoit tant M. il de assiégé étoit Savoie, par le Chivas', incorrigible, campé un pont prince un à la tante à et encore même Castagnette le Pô, par sans sa °, tant posté avec à dé-

Siège de Chivas;
prince d'Elbeuf tué.

M. pouvoir propre

de

Vendôme l'investir, expérience'. avec Le cents

communiquoit qu'il avec" 1. vouloit cinq

10 la !5

place, juin derrière

sur d'Elbeuf,

chevaux

naviglio", d'Harling,

Beaucoup et à lui-méme 2. 3. Executé Tous

de lettres ont été

de Madame

sa femme

corrigé ces détails

dès publiées en exécuta. pris la Gazette sont au

17~, Journal

à Dantzig. de

Gasette, d'octobre, Xémoiru

p. 507-508,

Quincy, 83, et surtout

p. 338-350, militairu, tome IV, p. 556-558, les lettres

la Dangeau. Comparez de Bn~xellea, p. 662 et 670, le Mercure de Yillara, tome H, p. 495, les les Jfémoires et 80t-806, l'Biatoire militaire de p. 531-S33 tome IV, p. 82les ~fémoiru de Feuquière, vol. 1846, n" 310, 319, du Dépôt de la guerre, 0° ~68. 28, 36, 5~, 71, HO et 120, et vol.1849, dans 6. la Xarquiae d'Euxellea, p. 8~-84. à l'alinéa L'écriture suivant. change

339, 353, vol. 1847, n" 4. Lettre du i~ octobre, 5. Dangeau, p. 453. 7. 8. et 40. 9. 10. 11. Chinaaao, Au siège Voyez

kil. N. E. de Turin. place forte sur le PÔ, à vingt-trois et à celui de la Mirandole, de Verne ci-dessus, p. 13 la Gazette, p. 3!i0-3~L des marquis p. de Montferrat.

ancienne Caatagneto, possession dans. Avec surcharge

Sowchee, Dangeau, p. 347 et 356; Gazette, tairea, p. 453-457 p. 3~0-384,

milimémoires ~80-281; Gazette d'Anuterdam, pauim; Ottieri, latoria n° Lvn~ et Fatr. ~.am Quincy, Biatoire militaire, p. 594-599 vol. 1874 et 4875. delle guerre, p. 413 et 448-4~31; Dépôt de la guerre, le 23 selon une 1.2. Le l4 selon les llémoiru 9nilitairea, p. 15{j-157, lettre 13. 14. de M. de Vaudémont, L'a d'avec surcharge Terme italien (notN vol. un d. tome X, p. 361) désignant les canàul. d'irrit866, n" 109.

[n05]
fense tre Il trois n'avoit de le passer,

DE
ne des vu

SAINT-SINON.
put ennemis ils étoient mais, résister qu'il à l'envie avisa de de l'autre cents ce Il il soutint qui de qu'il pistolet. donnoit point depuis encore fait un n'en combatc8té.

91

escadrons pas donc du il fut avec et par fils tout

là quinze apercevant repasser.

chevaux. grand eut nompas le

Il passa bre, triple

le naviglio sien, chargé trois fut toute du Marcillac', tué

il voulut brusquement; cents d'un l'espérance duc

temps leur effort pu

vaillamment encore fut son grand âge'.

chevaux coup

n'avoi6Dt Ce à

repasser,

dommage Il étoit et

unique

d'Elbeuf, qui a

marié', si triste

brigadier'. qui coupent

gation souvent,

quoi

Dangeau4tome t636, (année tard (f705, p. 498, etc.) M. de Vendôme. ployait 1. Voyez les M~noirea

Le plus les plaines de la Lombardie. ait dit Littré, nous le francisions en naville, qu'en que On trouve dans la Gazette VID, p. 239) a écrit naviplie. et nanile, 1645, p. 945) navilio p. 405, et année plus en tous sens naville. C'est cette dernière forme qu'em-

du marqui4 de Franclieu, p. 28-29, et dans la de $me de Dlainlenon, tome V, p. 353-355, Correipondance générale sa lettre de condoléance à Mme d'Elbeuf Né en 1685, le douairière. avait voyagé en Italie de f700 à f70!, mais n'avait jeune prince pas su alors plaire au roi Philippe V (Arch. 01 43, fol. 431 v· Ganat., zette n° xlVn; notre Nous tome XI, p. M8). l'avons la nouvelle de la prise de Verceil. vu, en 1704, apporter 2. Un mariage avec Mlle d'Armagnac avait été rompu au derarrangé nier momQllt, en 1704, et, à la fin de la même année, un autre avait 1700, avec la petite négocié princesse de Vaudémont. prince promettant été ans, le d'Espinoy, âgée de douze sa succession tome X. (Dangeau, tomes VIII, p. 335-336, et IX, p. 38 et 4~0). Le p. 88 et ~73 Sourches, titre de duc d'Elbeuf à la mort du père, en 1748, à l'oncle passa, que verrons 3. 4. taire ci-après, p. 333, se jeter Promotion d'octobre 1704. Henri-Madeleine de Crugy, dit le dans le parti autrichien. d'Ameterdam de

nous

comte

en 4689, cornette au puis capitaine aide de camp du maréchal de Villeroy Roi, était de Crémone. Sa belle conduite en cette occasion

de llarcillac, mousquedes Cuirassiers du régiment lors lui de la valut surprise un biton

des gardes du corps à la fin de 1702. Blessé à Eckeren d'exempt en 1703, mestre de camp d'un régiment de cavalerie de son nom depuis le 27 février il passera de camp en 1709, maréchal 4705, brigadier en i71.9, mais ira servir ensuite en Espagne, avec la permission du roi Louis XV. Là, il eut un grade de lieutenant en 47~4, prit une général

92
personnage, comme mestre mais de eu

MEMOIRES
fortune camp. en Il sortoit d'un le Espagne', d'exempt régiment'. ventre, triste le et eut étoit des avec gardes Il

[170Bj
lui du là les se Prieur, sa quatre

et avoit corps, dix blessures, mains passa qui, petite bataillons
Fascination du sur Roi UN. de

l'agrément dont une dans et mutilées Quinze de prit son si mal furent cette regardoit de lui, jours

reçut toutes

estropiées le 23 juin". par connivence

Cette

échauffourée Grand

après,

frère, ses

conservoit précautions, et par au mail tout

toujours que

armée de Roi, en

à part, ses

troupes

enveloppés nouvelle jouer et le ajouta Grand fascination Madrid (i726-i7~8), 1735, capitaine Louis f737, et Paris

Le Chamillart dit M.

apprenant il autour joindroit tout cela'.

pris 5. un billet à de Marly, suite et se

de la que qu'il pou-

comme qui étoit

Vendôme.

à ce de

Vendôme

bientôt Cette

Prieur, ne dans

raccommoderoit

ourdies entre part active aux intrigues lité d'une vacance du trône de France des général de Grenade armes en à Messine le les en avril f737; porter 3 décembre insignes

l'éventua-

et finit

par devenir des côtes général XV lui accorda la

de grand'croix de l'ordre de SaintIl mourut II tome VII, p. 53-54). militaire, Chronologie brillamment. en 4739. de ses frères servirent Madrid Quatre les Prétentions de Phi1. Voyez la brochure du R. P. Baudrillart: de France et 44-46. V à la couronne p. f7-t8 lippe (t887), tome X, p. 168; Sourchu, Dangeau, p. HS. 3. Dans une lettre du 28 aoflt par laquelle il demanda le grade de de permission Louis (Pinard, M. d'Elbeuf à passer en se disculpant d'avoir brigadier, pooesé seau (Guerre, vol. 1875, n, 196), il dit avoir eu la main gauche et huit autres blessures. Le Roi lui donna cents livres quinze sion Sourchu, p. 434. 4. Notre auteur a dit plus haut: le 35. 5. C'étaient le ruiscoupée de pen-

bateillons commandés espagnols quatre par M. de Tose passa le ':t0 juin ralba. L'affaire Dangeau, p. 363 et 364; Sourchea, Jlémoirea de militairu, p. 367; Mémoires p. 297-301; p. 293; Gazette, tome Ill, p. 186; Hialoire Saint-Hilaire, militaire, par Quincy, p. 60f601; lettre du Grand Prieur, dans les Mémoires militairu et dans les tome Felds~lge, 6. Dangeau, Durant est cette à l'Étang. Prieur. Le vol. 1866, VU, p. 5~7; Guerre, Le Roi. p. 364, 10 juillet il arriva un des gens promenade, Il mande Roi nous au dit, Roi à est qu'il sa promenade, nO' 168, f70, 175 et 206. alla voir jouer au mail.

de M. de Chamillart, qui arrivé un courrier du Grand que M. de Vendôme

[1705]
voit attaquer faciles que l'objet, ne vouloit Enfin et où il ce comprendre. quelque à emporter', ptJ.t et être, entretenir pas s'y voir passa, mais

DE SAINT-SINON.
De petit temps poste quoique pour le Roi ce qu'ils le 16 en de ce temps rien, succès un exploits, Vendôme quand ne servit ils. faisoit étoient de

93

quoi

dépêcher de ces étoient. a06t!, pensa le combat

courrier, que

gros~ir lui seul

une tout

affaire perdre. le

véritable, Il nom.. il croire qu'il si bien, tout. de Vendôme étoit Le marles n'oseque
de

Combat Caeean. S`-S. 6i9]

l'opiniâtreté de Cassano crut que

de 3, le

Vend6me d'où lieu

[Add.

auprès prince cha avis roit à

prit à l'attaquer'; jamais toujours osa

Eugène lui sans réitérés

propre en eut, Enfin

Vend6me qu'il en

voultJ.t

très

disant Eugène

seulement

y l'armée

penser. du

joindroit Sourchea, envoyoit

bientôt p. ~193 au prince

Grand

Prieur

et raccommoderoit que le duc

pourroit peut-étre t. La seconde

par la même voie son frère des troupes pour aller en personne lui-méme lettre d'e7npoi-ler

On sut

ce vide, et qu'ilil remplir voir l'état des choses..

en surcharge une autre illisible. Le 16 aouat a été ajouté après coup en interligne. sur l'Adda, à vingt-six kil. N. N. E. de Milan. C'est là, 3. Gros bourg, de Bruxelles, comme le remarqua la Gazette p. 565-566, que Louis xn à Agnadello, avait battu les Vénitiens le t4 mai t509, c'est-à-dire entre Cassano 4. et Rivolta-Sicca. et 4tO; Sourchea, GaxtLe, Dangeau, p. 399-404 p. 343-348; et Extraordinaire n" 38; Gazette de Bruxellu, et 438-439, p. 4t8-4!O nO' Ln ak r.aanc, Gazette 565, 566, 573, etc.; dàmderdam, p. 557-558, dltrcure du mois, Theairum Extr. LXXIV, LXXVI et e.ua; p. 3!9-384; avec un plan en penpective; recueil de nos, p. i48-`351, Europ~um tome Ill, p. 407l~toria delle guerre, de Lamberty, Ottieri, p. W7-509; Mémoires de Histoire de Louia XIV, tome V, p. 383-387 412; Bruzen, de Fenquière, tome IV, p. 7-16; Saint-Hilaire, p. 194-t99 j Mémoires et 796de Franclieu, militairu, p. 330-334 p. 43; Mémoires du P. Léonard, Arch. nat., M 645, n" '8 et 30, etc. Il 736; Papiers n°' 6983-6987, du temps dans la collection Hennin, y a des estampes de Versailles, n" 13Q6. La coret un tableau au musée et 1015, 10t3 est au Dépôt de la guerre, vol. t867. militaire respondance au secours du duc de Savoie par le Brenner, accourant 5. Eugène, a franchi et le lac de Garde, le Trentin l'Oglio et est arrivé sur la rive Mémoires de l'Adda, gauche rive droite. tandis que M. de Vendôme prenait position sur la

94

MEMOIRES

[1705]

Vendôme son frère

en vit lui-méme étoient avec

les premières lui alors dans

Celles de troupes. cette précipitation

il ordonna à son frère de prem~re ds-~tir~e ses dispositions, où il le lui marqua, un nombre de troupes et de les porter les mouvements des avec elles, d'y observer d'y demeurer l'occasion ce qu'il lui preset de faire suivant ennemis, Eucrivit'. ne tarda pas de la part du prince L'attaque gène; parés elle fnt vive et heureuse contre et à peine Vendôme, disposés. crut si bien l'affaire sans ressource, pris et son audace, à une cassine fort éloignée qu'il poussa pour considérer de là comment et par où il pourroit faire sa retraite avec le débris de son armée. Pour achever de tout des gens avec tout' mal préson mé-

le perdre, Grand Prieur, dès le premier commencement du combat, et s'enfuit à une cassine à plus de demiquitta son poste, lieue de là, emmenant avec lui quelques troupes pour l'y tellement sur le poste garder que son frère, qui comptoit où il l'avoit envoyé, et sur ce qu'il lui avoit ordonné d'y faire, Prieur, demeura à découvert de n'avoit Vendôme en s'en allant, un morceau à cette autre' d'où il consicassine, mangeoit f. Dans son compte rendu, VendÔme ne parle pas de ces complications; mais, par la relation du prince de Vaudémont que reproduisent les Ilémoireg milifairu, et par le récit de Saint-Hilaire, qui était à l'armée du Grand Prieur, on voit que le duc, retenu depuis trois jours sur le haut de l'Adda par une habile démonstration du prince Eugène, mais averti au dernier moment que celui-ci quiUaitla position en face de lui pour se diriger douze milles plus bas sur son frère, ne perdit pas un moment pour se porter de ce côté à bride abattue, et eut, en y arrivant, la doolonreDSe surprise de trouver le Grand Prieur encore couché dans son logù et toute son armée engouffrée en désordre au bout du pont de Cassano, pêle-mêle avec les bagages comme BUrait pu l'étre une armée battue, alors qn'illui avait mandé, trois jours auparavant, de remédier à cette confusion et de s'étendre jusqu'à Rivolta. Après une scène misérable, que M. de Vaudémont raconte à Chamillart dans son rapport, le duc, ne pouvant rien tirer de son frère, l'envoya à la droite, du côté de Rivolta. Voyez, ci-après, l'appendice Il. 2. Tout est ajouté en interligne. 3. Aalre est en interligne. ce côté-là, où laissé nul ordre. le Grand

L 1705]
déroit ce quelle moment à lorsque et intimement de le voir si pourroit prendre

DE

SAINT.
être pour sa

SIllON.
retnite,et manger lieutenant fut il faut avouer

95
que

étrange, leurs, point couvrit que sous efforts peine avec J!lent la le

Chemerault, dans

sa confiance',

mangeant brigade Guerchoys', redoublés, à l'en Chemerault 6. Le champ croire, de

disparu longtemps dans la cassine, y la Vieille-Marine' qui avoit demanda au de lieu du la rétabli commandoit, le pourtant combat, lui

singaliàrement des neilgénéral au dernier inquiet du le décombat, et fait des lui apprit

courut, avoit

prodiges par des eut POU8sa glorieuse-

lequel, Vendôme cheval,

combat, son et

l'acheva 6~

bataille

demeura,

le

prince

1. dant

Tomes

pour seilla de s'adresser R. Cette Marine, de Médoc l'hi!toire 3.

IV, p. 1.53, cet ami une

deman8, et VI, p. 197. à. de YeBdôme de pension, Chamillart lui conaugmentation directement au Roi (ms. Fr. t,n8, fol. 53 v"). note le régiment comprenait le dernier des six vieux de la Vieilleet ceux corps, a fait Rou!llel

d'infanterie brigade créé en t63S et classé et de Dillon

mil"res, (Mhnoirlfl et raconté de la Vieille-Marine son

p. 736). rôle à fassano.

le Guerchoys de 1.688 fi de Sainte-Colombe, mousquetaire du régidans les gardes à partir de l69~, puis fut pounu 1.691., servit ment de la Vieille-Marine le 26 juin 1702, et le COD11erV8. jusqn'en 1.709, de à l'armée le 1.0 février maréchal d'Italie. i90~, toujours Brigadier Pierre camp d'Urgel l'armée 29 juin, neuf ans, p. 34-35). le 20 mars 1709, lieutenant général le 8 mars pendant d'Italie dans à de tH9, il reprit l'expédition le en i734, mais fut Musé t la bataille de Parme, à soixanteet mourut des suites de cette blessure, le 30 juillet, la ville même parlera de Parme de lui Saint-Simon (Chronologie comme d'un militaire, tome de ses protégés, donne ici. V, ci1H8, gouverneur du service encore

le beau rôle qu'illni p. 210, et cela explique après, se prétendit 4. Comme néanmoins le prince Eugène eut force discussions de part et d'autre: Gasetls, p. "2 rù

Mercure de septembre, Bruullea, p. 513-574; M. Chéruel a dit (Saint-Simon hiatorien, p. 585-SU) le mot, tranchons un récit plus inintelligible, ficile d'imaginer plus ici comme à Frieden toute occasion, et que notre auteur, absurde, aussi à Spire nos tomes XI, p. 301.-302; ou à Denain (comme lingue tout l'honneur et XII, p. 1.69), n'a visé qu'à réserver pour des officiers en au général secondaires Quant et, en quelque sorte, providentiels.. de désespoir, rôle ridicule il s'arrache les chevem chef, il n'a qu'un

il y vainqueur, et 469; Ga:.ettc Feu p. S08-3i3. difqu'il. serait

96
Eugène le comte 1, frère se de le retira Linange, comte de 7 j et un aussi Villars g; et M. de de prince beaucoup avec

MÉMOIRES
son qui armée à Treviglio'. l'armée 8, qui un prince Il y avant d'Anhalt après

[f705]
perdit son 5 sa

commandoit

arri'l'ée us blessure mort comme

Guldenstein Lorraine, de

mourut

de casse, bles-

eut le bras Würtemberg de leurs officiers généraux tranquillement, lieutenant répare comme toutes

Friedlingen,

ou dîne

Vendôme et les du

à Cassano, pendant assure la victoire. comptes rendus de prince Saint-Hilaire on le verra

qu'un brave Nous avons à opposer

du général, de Vaudémont, (Guerre, vol.

qui pourraient )SIAi. de Senneterre, i867), et ceux

en regard, non être suspects, de mêmes

les fautes, seulement mais ceux

de Saint-Frémond, des ennemis. Comme

infirment il. peu près ci-après, II, ces documents appendice de tout point le terte de Saint-Simon, et montrent surtout comment il a mis au compte de VendOme l'odieuse inertie de son frère cadet. 4. Ville du Bergamasque, entourée de campagnes magnifiques. Tome XII, p. 386-387. Ce général fut également dans les regretté deul. armées, dit Quincy. Voyez ci-après, p. 6(l~. Ce peut être le comte de Gulknatein, arrivé en avril avec le continet politique, lieugent danois (Mercure historique p. ~64). Un Guldenstein, teuant-colouel suédois du roi Auguste, fut pris par les Polonais à la bataille de JWiBch, le !9 octobre t706 tome X, p. 22i). (Sourchea, 4. Un est en interligne, au-dessus d'un premier un surchargeant le. Léopold, prince d'Anhalt-Dessau, succédé à son père, en i693, comme de Brandebourg, commandait le 5. né le 3 juillet et qui avait i676, stathalter héréditaire de la marche 3.

de cet ~tat. Le bruit de contingent sa mort fut démenti au commencement de septembre (Dangeag, p. 399, 403 et 4H), et il confÏD.ua à commander un corps. Il ne mourut que le 9 avril f747, feld-maréchal de l'Empire et des armées de la Prusse. 6. 7. Avant Le cet un, il a biffé (tome et. VI, p. de deul. régi7, note 4), colonel ments impériaux, à Martinengo, le 25 ao~t 1705, des suites d'une blessure à la face, achevait sa vingtième année (Gazette de f 703, p. 449, et de :1705, p. 460, 473 et 476; Gazetle de Bru.xelka, 469, i705, n" LXXIII, de Milan, et Extr.; p. 581; Gazette dAn~derdam, Mercure de prince Joseph mort septembre, p. l78-~84; Dangeau, p. 403 et 4H). 8. Et est en interligne. 9. Mort auasy a été ajouté en interligne, parce que Dangeau, après avoir annoncé avait un bras cassé, n'a enregistré sa mort que ce prince Cette dernière nouvelle était fausse que plus tard (p. 403 et 4H). il du prince duc de Würtemberg, Charles-Alexandre, né en 4684 s'agit et lieutenant général depuis le mois de février 1706; il guérit lentement

U705]
sés. ques mais qui pris; Mme brigadier M. de VendÔme Le

DE
eut

SAINT-SIMON.
dix-huit dura eut aucune et de la cents plus part. quelques prisonnie1'8 de quatre Le et quel-

97

drapeaux. la cavalerie avoit si bien 1

combat n'y

heures;

fait,

Mirebaut' colonel

Gue~hoys, autres furent gendre Moriac, de ne rien de

Chaumont de Jussac distingué

Soissonnois', d'Orléans" impatient

de

Mme de

duchesse qui,

cavalerie,

d'une

au cou-de-pied p. 439, 463, 473 et 556; Gaseite (Gazette, Extr. uxui, n" LXXVD, LJ.J.Vlll, etc.). Il abjurera en f 7f2, d'Amaterdam, le i2 mars i737. défendra Landau en i7f3, et mourra blessure f. Lisez Mirabeau. près Aix, né en Jean-Antoine i666, Mirabeau f675, ment mais des et mourut tout page de cavalerie i697, et Riquetti, du grand second maUre en t688, marquis de Malte eut un de en régi-

capitaine puis mousquetaire, de son nom en d'infanterie refusa in6rmités en percé

en 1708, passa brigadier de Dauphiné à cause une charge de lieutenant général à l'armée, se retira en f7H, et qu'il avait contractées très bien fort f737.. Très brave homme, riche, fait, de coups,

on avoit fait tort dans les dernières auquel tome note 2). On raconte XI, p. Hf, que promotions (Sourches, autant de blessures ce Mirabeau, qui c~mptait que de campagnes, mort sur le champ de bataille de Casmo, avec un bras resta pour mais fut sauTé miraculeusefracassé et le cou traversé par une balle, un collier aoutenir et qu'il se fit ajuster ment, d'argent pour Il était alors aide de camp de Vendôme. C'est trois ans après dont il eut au moins sept maria avec une Castellane-Norante, et l'ainé fut l'économiste connu comme auteur de l'Ami des des deux Mirabeau de la Révolution. Voyez, père lui-méme Ecrivains lection des Grands Mirabeau, français, par M. Rousse, et est au Cabinet des titres très détaillée, f3. La généalogie, Dictionnaire tome XVII, col. f08-Uf; de la Noblesse, dans la Chronologie tome de notre marquis, militaire, de Chaumont, 2. Charles d'Ambly, marquis major l'état VIII, des sa tête. qu'il enfants, se

hommea, dans la colp. f2dans le

de services p. 198-199. dragons de

d'indu 14 avril f696, brigadier par brevet Cilly en 1690, fait colonel 1704. octobre fanterie depuis d'infanterie créés le 5 septembre 1684, 3. Un des quatorze régiments en ayant été donné alors au duc de Valentinois, le commandement avec une tome V, p. 376). en t696 (Dangeau, vingt-cinq le 11. janvier avait épousé, de Chaumont 4. Le marquis de Jussac de Versailles, Paroisse Louise-Françoise (tome de Conflans. en -I7f2 au marquis 336), qui se remariera DE SAINT-SIllON. XIII MÉMOIRES composition mille livres fort soignée. M. de Chaumont l'avait payé à la p. 334-

t70t, III,

1

98
faire, maréchal général
Mort (Add. de Praslin. S~. 680~

1HEMOIRES
s'y mêla des de logis sa de personne', la cavalerie brave des la face au merveilles brigade combat-, des le plus et surtout peut se que frayer la vérité. emplois de et le chevalier de

[f705]
Fourbin, lieutenant y et et blessure des soutiendroit et de pas joints par occasion des guerre des à un furent de qui tues. e

1, et Vaudrey, capable', de la reçut soldat Marine une communs

extrêmement y faisant fit marcher

Praslin, qui une Ainsi de gloire paix, sions élevé et qui

capitaina, redoùôa mortelle. seigneurs avec et exclucoeur de

nouvelle périssent marque, le si faix la

dans dont des

génie grandes le

supérieur affaires n'étaient ils un chemin J'ai eu sont

naissance

mérite quand

certaines, qui ne

bassesses, de 6 parler

ne connoit

i. très

Lisez vieux pris de son

lfoyria. maréchal par

Chrysante de bataille et comme eu avait fois

de Moyria-Mérignat, neveu du lieutenant aide

fils alné

d'un

Mauris,

Vendôme

logis et était le

armée, venu deux Prieur

l'agrément des apporter d'obtenir pour

de camp d'un en mars 1704, régiment nouvelles d'Italie à Versailles. lui grade n" f39, vol. le brigadier n° 8f, i864, de

Saintgénéral et comme maréchal des

Grand

venait

de et

cavalerie

de la guerre, vol. 1863, (Dépôt vol. i866, n" H9). Sa veuve une permission reçut vendre le régiment Le duc de (vol. 1.867, n' U8). de leurs fils périt assassiné, rapportent qu'un qu'un et que la mère devint folle en 1.738. tresse, 'i. ben, M. de Louis-Victor, se noya dans dit le chevalier l'Adda (Gazette de Forbin,

de exceptionnelle et Barbier Luynes autre tua sa mal-

de la branche

de la Bar-

nD LXXIV, de Paris). d'Amaterdarn, Vendôme le comptait ses familiers. Le chevalier de parmi au moills écrivait-il en mars f704, est certainement de la Fourbin, force de Canillac; il a au-dessus de lui une fort grosse voix et la meilleure du monde à la Feuillade, poitrine (lettre publiée par Chéruel, dans 4. Saint-Simon 3. L'abréviation Jean-Charles, 1.5 octobre n04. hùtorien, p. 575). Il surcharge off. chevalier puis comte

de Vaudrey, lieutenant général du tome Il, p. 2H; comVoyez son éloge dans notre de Sourchea, tome III, p. 49!, le Mercure, parez les Dlémairea janvier et septembre 1.692, p. R90-191, janvier f703, f705, p. 3i9-321., p. 89de Scudéry, 96, et 1lfademoiaelle par Rathery, p. 336-337. 5. ché 6. Le rapport de M. de Vendôme dit seulement que, à la cavalerie, il se trouva au milieu de l'infanterie D'en parler, dans le manuscrit, parler surchargeant attaquoique et y fut blessé. un a.

U705J
de lui assez ici ou les fit vie de une fin dans mon quatre yeux aussi et en ces

DE

SAINT-SINON.
~lémoirea' regret. qu'il ce qu'il dura poae J'eus me la contemer eoneolatiea sa blessum importa~t, avoit mené chenla nouvelle

99
d'en que lui et

marquer lu trois

extrême mois sur

après, plus

ouvrirent qu'il une lier Caesan

y a de et 8. ferme

chrétienne courageuse 17245 apporta

qu'il

honnête l'Ordre

Saint-Nectaire. au Roi

s~ s~
de

i. liés 3..

En dernier depuis Deux

lieu,

dana

notre

tome

le palais de Mlli.n,le octobre dans la quarante-septième année de son Aga, après avoir souffert suivant, des dolllenrs l1li8 fermeté scimote avec incroyables, pendant joui, l'Addition Il" 630, dbtaillie hMoique (Iforbi). Comparez Phu que de Dangeae, le Journal p. 399 et 459, la ~,1" le Selon la Caxtle de novembre, p. f74-i78. no CI, Praslin de Chàteaummf pour exécuteur prit l'abbé Ses amis demandèrent de Roi de que la lieutenance notre texte, Mercure le gOID'ernement laissait de son f7H le vicomte Troyes avec mariage de Rennepont. Praelin se remaria de fussent l'héritière coneer~e de Pruüa, à la fille et qdi 558-1160, d'A-*Nalft, tutumentské. ~ampagne uniq» epo. M-cwit8aI, pat 1IIIi rJpiet qu'il il

était devenu que Praslin mois et sept joun. E motrrut de ses blessures dans

et 90. lia &'4t"t X, p. 75,.&&86 coloael de Royai-RouniDon.

qui, avant d'épouser taine de cavalerie,

La veuQ¡.II8ri8-'1'UÇGÏIe en i683, fait. edewer ,était avec le ohMadier

et celui-ci etlcOre de vaisseau, capitaiae reprit a été ajoutée 4. Cette dernière phrase .près restait la fin du paragraphe. 5. terre, de Brie.on et marquis comte Henri, de Saint-Victor et de la branche le ~i du en mars de

de Chaiàul-Be88pré, le titre de Pmalit. seup dans le bl~e qui

Sai8t-Ned.ire frèr46

ou Sonnede'" de

de Brienra,

ViUacerf, baptisé de Ill. au régiment ment de dragons

était passé t667, i8881 mousquetaire mais avait aewd ua Roi, puis aDJ. garder, tllM. le wmmeemmèm de la -u.mIe Depuis

il servait en Ualie, et avait élé er~ Wigùi8r le de adebee i't03, guerre, maréehal de camp le l6 octobre f 704. Nous le vemIIIII l4if prtiseanier à la bataille de Turin. à partir de nouveau de t'J07, il Quoique employé n'aura sera tT:t8, général qu'en puis eatraordinaire du roi d'Angleterre. comme auprès des ordres du 3 juin 1724, il mourut pris dans la promotion le i" avril i746, dans sa quatre-viugt-deuxième année. Dangeau, p. 399; Senneterre était chargé 6. le grade de ambassadeur lieutenant envoyé fmn/1 Paris

de Brw;.ella, Sourcltea, p. 340; Gaxtte p. 550. et par Saint-frémond de par M. de Vaudémont

100
Vendôme, tout cru lieu qui plus mille'. fut du à son les

IUMOIRES
ordinaire, rendre contredit clair, la et la fut suite tirer guerre. ville le plus comm do de le manda tels. de et perte ses triomphes

[1Í05j
avec à: être part-a~d'épauler. ennemis de la trois à

oe~qa'il' sur &8. parole de se de tant

pouvoit et à n'être qui il osa hommes, bien et et

Accoutumé Bulle de tant des à moins que combat,

d'yeux

voyoient mander

haussoient, treize La' moins mille vérité égale, nulle, de

nôtre pourtant ce

reconnue que sans la en de et à la

perte fut qui' avantage,

totalement pas' moins plus dire dam même retentit complet, exactement

moindre Cet exploit un à la

commodités à la le plus cour

néanle à

avantage prudence, les deux

décisif',

la vérité mérité où, cheval

Vendôme. te

n avait

ce qui s'était passé cette miHion de confiance se souvenant encore du

sur

entre

frères

de la Marine pour agir à la tête du régiment et de quelques autres bataillons les derniers efforts des qui soutenoient ennemis et 730). Notre auteur ne parle militaires, (gémira p. n6 à qui M. de Vaupas pkH.de ee beau rôle que de celui de Saint-Frémond, démoet atlribna posiliveotent .4w~S4 hoa gab, 8U1hà~t. s.. La lettre, dia t9, Lrriva les ddtails. Elle a été d'éflem p. 3300333, et c08tÏebt Notre eoneœis; perte avec ces et n'est l'erreur deux. énonciations (p. 7'i9) le succès de la journée. et Dangeau les JUmoire. au lieu en a résumé miGtairea,

combat,, abendonna =son

par sa belle conduite métier il de dragon,

le 25 à MlU'ly, dus publiée ennemis plus

de mille

tués,

Majeltê qu'ils ont Le compte N'8db près (p'. :U'i)

à beaucoup pu, · -le crois ne pouvoir, exagérer douze mille hommell e8 au moins iméré dus les AlErrwiru et les ëe chiffres, guère,

vagues que si considérable près,

de iept n~ille, ne le dit Daagem en hors que disant donne celle Votre à peu des deux des

de combat..

Sourclies

leWer

parts m s'en éloignem acoùia 65U motts ilur aier4s~ -contre ,1718 Cet écart fraIâflÚ8.

puisque

officiels rapports eelui du commissaire 4347 blessés

le namp debabdue, hommes tués ou blessés considérable

impérial et f 9+~ prisonle commissaire

du prince avait Eugène Saint-Hilaire divers navilles. Quand d'autres nos soldats armes sont

s'explique eu ses munitions mouillées

qu'accusait par le fait

que l'infanterie des dans le passage

tome III, p. f97-t98) ajoute (itferreoires, une fois prêts à se mêler, ils ne se servent guère

et l'emportent baïonnettes, que de leurs épées et de leurs en cela sur les autres nations, qui n'en font pas grand usage.. 3. Ln eurcharge 5. Decif, dans le manuscrit. une m. 4. Qui inutile.

[1701lJ

DE

SAINT-SINON.

i0i

On la vigilance, à la valeur et à la capacité de Veod6met, d'en se garda bien de parler de cassine, et, en Italie, des faire mention t. On ne sut ce fait que par le retou et particuliers, officiers de ceux qui eurent généraux les de faire un tour à Paris ou chez eux permission uns leur le contèrent, les autres l'écrivirent à leurs amis de se croyant là en sflreté contre la poste de province, lasser d'admirer et tous ne se pouvoient l'armée d'Italie, tant d'applaudisseque leur général pût avoir recueilli tant de blâme'. ment de ce qui, en tout genre, lui méritoit il ne put s'emle poste quitté pourquoi le fît avec mesUl'e, l'ordont il l'avoit chargé. Quoiqu'il sans excuse, ne le paya que cadet, qui se sentoit gueilleux devant tout le monde. VendÔme, avec qui d'emportement il ne conservoit qu'il depuis presque que de l'extérieur de ses lui avoit de Chaulieu, le pillage ôté, et à l'abbé et qui lui avoit causé tant [d'~ inconvénients affaires', Dès qu'après le combat de lui demander p~cher il revit son frère, il avoit toute cette campagne', se trouva hors d'état, et peut-être
DUgrice du Grand Prieur sans retour.

L Voyez, dans la Gasettc d'Amaterdare, n" LUJ1, la lettre circlllaire prescrivant un Te Deum. De aon côté, le prince Eugéoe en ordonna un aussi et écrivit à Marlborough (recueil Lamberty, tome ID. p. '~10) *L'heureux succès est d'autant plus remarquable, que toute l'armée
ennemie était au combat, ce que je ne savois pas auparavant; et, voyant

le terrain où les ennemis étoient battus, il semble quasi impossible pour la situation dans laquelle ils étoient postés très avantageusement. Toutefois, Marlborough ne s'associa que par courtoisie aux réjouissances de l'armée impériale, et reconnut sans peine que celle-ci avait eu le dessous (Daugeau, p. 410). Le aouvenir de Cassano fut consacré chez nous par une médaille ajoutée à la suite de l'9ùtoire métallique. 2. La seconde lettre de mention est un a corrigé en e. 3. Seul, le duc de Savoie, privé du secoun sur lequel il avait compté, considéra cette journée comme devant causer sa ruine, si les alliés ne faisaient les plus puissants efforts. 4. Le pronom se est ajouté en interligne. 5. Tome VI, p. 196-197, et ci-après, p. 299. 6. Lisez à qui il. 7. Voyez, dans le Nouveau siècle, tome lU, p. 08-09, des couplets sur le refrain de LAiipoNs
Tu dieu! quel rude joueur

t~
de volonté La par de l'excuser

M$èlOIRES
pour était et le pour il Le crapule l'armée Lyon, maison admis une du puis, de devant et de s'était Grand obscure et de par Clichy, le Roi une sa crime se délivrer formelle, complet faire s'en La n'osant mais, repasser permission près à se de Paris peu d'un la si

[f70!!]
fâcheux.

second publique d'emmener cassine deux trer, un s'en son

désobéissance sa des fuite, troupes où

poltronnerie la liC88Ce dans la des se mon-

par garder

si éloignée frères redoubla éclata'. de quitter à

relaissé. Prieur,

brouillerie plus après, les monts qu'il 5, Il

il reçut 8. dut d'où le Il à il de6 ce

ordre vint frère,

de

droit à sa être avec

prétendit manda l'expérience

justifier. qu'avoit et de

hauteur pouvoir

audace naissance

nourrie tout

Que Monsieur le Grand Prieur! de danse 1 Qnel hardi mattre Peste, comme il vous relance! i. On défendit en faveur de parler le 30 aloùt, de plaider les au duc

etc. et cependant atténuantes; de la guerre,

il essaya encore, de rappel était déjà donné mais l'ordre vol. 1867, n" 168, i76 et H6 bia). 2. Dès le mois de

frère, circonstances (Dépôt

de son

à expédier

toute l'armée de Lombardie juillet précédent, volonté du frère cadet et la mauvaise avait pu eGUtater qtae l'inaction en étaient les projeta de l'aIDé, et des plaintes entravaient constamment n" Q5, 39, 4i, arrivées au ministère vol. i867, Dépôt de la guerre, et nS-7'S. àté"reit tome V, p. 3'i'i-3'i4 Qua85, etc. rnililairu, rante-cinq lUIS plus tard, le mmchal de Belle-Isle, qui avait servi sous easeetielles toutes les parties et qui aimait à lui recoBnattre Vendôme, tome X, à un général, racontait encore k ses amis (Yémoirea de Luynea, avait pu de i705 où l'armée campagne de l'atné du cadet. anui bien les qualités appréoier que les défauts avant de partir, eut à subir une violente Celui-çi, algarade d'Albergotti. 3. L'ordre de rappel fut envoyé le 3f aotU. On a vu, en i70' que le p. US-t!6) des faits de cette Grand 4. avant Prieur de Les douze n'obtint mots alors d'avoir (tome na emploi en Italie qu'au pril. de la remise ses bénéfices qui l'auteur 203 et 4U-473). X, p. 9f, 20t, ont été ajoutés en interligne; précèdent de biffer en. a oublié Grand Prieur avait inédilr tome là une pour maison aervir à

mais, que Des!'hisloire sans

sa maiaon, 5. Tome VI, p. f99. Le décora de peintures portes de l'Académie des membres 6. raison. Ce participe est bien

(Mémoires de peinture, au singulier,

II, p. i04). et avoient est au pluriel

[f705J
qu'elle lui le t. avoit Roi ne fait

DE

SAINT-SINON.
pardonner. ni du qui le voir Pour ni cette l'entendre, quelque mérité s'en vivre si réglé alla dans il à fois, et il ne

f03
se le

trompa revit jamais ftJt, Lyon, que et,

voulut outré de ce

Plus

chàtiment, l'avoit du Lassé un Roi, d'y pays

honteux avec la

leger qu'il retouma à Rome, et

permission temps. dans ses de

y demeura sans pouvoir monial, crocha depuis temps la

quelque parvenir, de

le commun pour le 8. le Il cérés'ac-

à aucune à la marquise

prétentions, Richelieu,

il en qui

sortit

couroit ensemble y vit

monde

quelque à Gênes, 6,

ils temps 4 j d'où il revint et, sans être

passèrent en France, entré dans

quelque son frère s'en alla

à à

Ferté-Alais f.

Paris,

au Dépôt de la Sourcitea, Dangeau, p. 430 p. 370. On trouve vol. 1.867, une première lettre le Grand Prieur osait guerre, par laquelle le succès de la bataille s'attribuer (n, f88), puis celles par lesquelles il annonça au Roi son retour du Roi (n" 260, réponse la charge le 20 décembre d'un rappel qui 2. Une lettre et dont était de une et 254), celles de aon frère et la (n" ~3 26f et 320). M. de Vendôme à revint encore à Chamillart en demandant le retrait suivant, honte pour eux deux adressa partie (vol. 4869, ul 99). à son alné le 10 octobre de la collection Morrison, de Paria,

1.705, a été

protestation qu'il fait maintenant l'original

dans ses Yoyagu a~ envirorea par Delort, publiée tome écrivit Au commencement de i706, Chamillart II, p. 225-227. en au duc de Vendôme à revoir le Grand Prieur que le Roi consentait de son frère mais le cadet ne considération (ms. Fr. i4 :t78, fol. 53); bien le recevoir tronva et lui assigner que le Roi voultit pas suffisant une grosBe pension cations qui n'étaient quand Unes ce dernier à Rome persistant dans sa volonté de donner avec de des el.pliil finit par repartir pas acceptables, retourna à l'armée, dans l'intention son frère, de passer

ne daigna-t-il (ci-après, p. 347), et encore pas recevoir si celui-ci servie la pension autrement comme l'avait que de aon frère, tome tome Xl, p. 47 et 57; Sourchei, X, (Dangeau, personnellement. n" mv et xav Gaxfte Gazette, âAmaterdam, p. 223; p. 48-49 Letfrea Bdville de )Ime des Uraina à Mme et l'épiscopat de Languedoc, tome IV, p. 4-40.) les Covra galantes, terres, suivant. 3. Voyez le volume 4. Gazette connétable 5. Tome p. d'Amsterdam XII, 621.. de Cela mars ne se (n, avec Maintenon, par M. Joret, de tome p. ~6-l7 III, p. 280; Desnoires-

qu'en passera annonce xsi) sa sœur

année :t707, la rencontre Prieur.

où la de la

à Marseille, Colonna, Le duc de Vendôme tenait

et le Grand

le domaine

de la Fert'-Aleps

ou Alais,

104
Chalon-sur-SaÔne, dans naire.
La connétable Colonne près [Add. de Paris. S=S. 68~]

MÉMOIRES
qui de à la ses lui fut fixé et n'en me Roi ne bon mari. ces avoit fait eu, pour de son exil, où il

[f705]
vécut ordiparler'. la connétant à

l'excès D'ici race Colonne

débauches on

obscurité plus de

Régence

entendra souvenir en

Cette table d'envie Rome, depuis fois on dôme sur la auroit et

demi-mazarinel 8, que le qui courir de son de le

sa jeunesse, pas ses et folle, la plus de M. et mœurs

d'épouser\ ni la de mort

contraignit bord C'était du la

vivant, plus pour la mère trop

surtout toute-

meilleure

Mazarines excepté 5, qui

galante, de Venla de

à décider, peine du Grand Prieur

mourut

jeune,

dans

la Juisne, comme celui du duché d'Étampes, à qui ils avaient été donnés Gabrielle d'Estrées, par de l'un et de l'autre engagiste pour sa dot. f. férentes Cependant on va retrouver de sa vie errante étapes notre auteur en rencontrera

de la succession la reine Marguerite,

que notamment,

en f 70S, un voyage des deux frères, fraîche plus se revoir ensuite. qui ne devaient mère des deul. princes, note 6. 2. Par Mme de Mercœur, ci-dessous, 3. C'est ce passage du Journal de Dangeau, 10 septembre, plutôt p. 4i5-4t6 étoit depuis La connétable Colonne, qui placée ici) en Provence, a la permission du Roi de temps quelque et elle est depuis de Paris pour voir sa famille, huit jours où le duc de Nevers son frère a une petite maison.. (avec la troisième des l'Addition

et difplus loin, p. 'i97, son portrait, seront de nouveau il. mesure indiquées mention dans le Journal de Dangeax, à la Ferté-Alais et une entrevue. assez

s'approcher à Passy, Marie

Mancini, Laurent Mancini baptisée tembre Onuphre p. 4t), H mai

filles du Romain Michelcinq célèbres et de Hiéronyme soeur du cardinal, a été Mazzarini, mais naturalisée en France à Rome le tu aoo.t i639, le 4 sepelle a épousé au Louvre, le if avril f66t, Laurentf6M; connétable veuve héréditaire le t5 avril de 1689, sur elle par Chantelauze au dire du amis. piratant, et, P. tome V, Naples (notre et mourra à Pise le 10(t880) il

Colonna, est devenue f7f5. Voyez

les ouvrages publiés et fS96). et par Lucien Perey (f894 4. Le marquis de Laborde rapporte que, aocialis entre n'y eut jamais que de l'amor 5. Courir le bon bord se disait,

Duneau,

les deux

au propre,

de corsaires

de TdcadEmie, de gens débauchés au figuré, (Dictionnaire 1718). des cinq Mancini, née à Rome, 6. L'ainée mariée le Laure-Victoire, duc de Vendôme et de Mercoeur, 4 février f65t à Louis, naturalisée et morte le 7-8 février le 29 décembre à vingt et un ans, 1654, f657, cn couche d'un troisième fils.

mmiJ
première cette y fut année innocence de venir mois' l'obtint,

DE SAINT-SINON.
des mœurs 1. Cette connétable en Provence'.

105
s'avisa Elle plus pour ne à duc la de

d'Italie sans

débarquer

près; la voir

plusieurs elle enfin sans pas 4. Elle son vint frère

permission à la sollicitation si loin,

d'approcher de sa famille, à condition beaucoup qu'elle moins du

l'aller le à

chercher pied Passy, 5. Hors dans dans sa

mettroit cour Nevers

Paris, une famille,

petite elle

maison [ne]

connoissoit

de Cornac, tome 1, de f657, p. 119, {44 et f67; llEmoiru de (rl,y tome IV, p. 7~f Letlrea et de ~lme de Afotfeaille, p. ~52-~5, tome H, p. 277-'i78; ~lEmoiru du jti1U14 Brienne, tome II, p.11. Patin, le huitième Mme de Mercœur, nièce du cardinal, est morte jour de en a eu une telle s'en est Son mari ses couches. alfliction, qu'il f. Gazette arraché ques les cheveuJ. et n'a fait que lamenter de Gramont, jours. Le chevalier qui C'étoit une fort belle peren a été quelque temps inconsolable. reux, à Madame sa mère, ce qui en redoubla sonne, qui a fort peu survécu à chez S. E.. l'affliction (Faugère, Voyage de deux jeunes Hollandais Paria, p. 57.) Le mari finit par se faire d'Eglise. 'i. Elle avait rendu des services avait n° été à Madrid (Gazette en f698, mais à M. d'Harcourt, de cette 6J.pulsée était arrivé lorsqu'il ville en juillet 17012 vue ensuite, en t703 sa nièce le f8 mai la marquise 1705, à rentrer durant et soupirer en étoit passionnément quelamou-

d'Amaterdam,

installée (tome XII, p. 62f), restée de Richelieu. Celle-ci, en France étrangères, (Affaires 3. 4. Il a écrit: C'est l'initiale plusieures, de eemainea. aux. mêmes

Nous l'avons Lxat). à Rome et recevant seule, vol. au demanda, Rome

féminin,

45!, fol. 267-!69). l'initiale de moU surchargeant

avait traversé déjà le midi de qu'elle la France, en f69{ en Italie et réciproquement, pour passer d'Espagne tomes 01, p. 5i et 4f4, et IV, p. t96). et f692 (Dangeau, La marquise 5. Voyez le dernier volume de Lucien Perey, p. 507-508. à son ami le marquis écrivait de la Garde, le i4 septembre d'HUJ.elles conditions La connétable de sa fort détruite Colonne, p. 4f6, note 4) ne songe qu'à sa santé, faisant son pot dans peu, personne, mangeant marchant et se moquant et culs sa chambre, des écharpes beaucoup, dont elle trouve et prétend aller passer de Paris, froid, déjà le climat (Dangeau, son hiver à Gênes. Elle a deux femmes et dix ou douze hommes, ne se M. le duc d'Harcourt d'honlui a fait beaucoup point d'argent. nêtetés de la part du Roi. Tout son esprit y est, et le même ton de voix. des dames de ce temps sur le dos, Ces culs de Paris sont la troussure souciant qui leur font de si gros paquets, qu'on ne leur en voit plus la taille.

f06

MÉMOIRES

[no;;]

tout était renouvelé personne; de France marier, partie pour s'aller Roi'. L'ennui lui prit d'être si mal plus
Archevêque
d'Arles tancé à son pour commerce Rome. Ma liaison lui et avec avec

étoit depuis qu'elle avant le mariage du accueillie, et, d'elle-

s'en retourna assez promptement'. même, Il arriva en ce temps-ci une aventure à un imprudente' de mes amis, qui me donna de la peine, et qui seroit fade à rapporter tardives elle ici, sans les suites auxquelles donna commencement'. L'abbé de Mailly étoit extrêmement de mes amis 5. Nos maisons, souvent avoient alliées, dans les temps son pères, plus connu par été6 unies'; l'hôtel qu'il bàtit au bout du pont Royal g que par une vie extrêmement et sa mère, plus marquée, quoique longue, la Bécasse, et qui avoit, à que son long nez faisoit appeler force de successions et de procès gagnés, comblé cette maison de biens'Q, ne bougeoient de chez mon père pendant sa vie, et, depuis, de chez ma mère. L'abbé de Mailly, frère du marquis de Nesle tué devant en 1688, et Philipsbourg du comte de Mailly dont la dame d'atour de Mme la duchesse de Bourgogne était femme, avoit été mis jeune à Saint-Victor et plus aisé avec un autre à réduire, de ses frères, qui, plus pieux était devenu l'habit, y avoit pris tous

le Nonce, cardinal depuis Gualterio. Fantaisie Nonces sur cessée la main depuis, des

f. Elle ne se maria, comme on l'a vu, que dix mois après Louis XIV, et au Louvre même (Jal, Dictionnaire critique, p. 828 A(uae hittorigue, tome III, p. 342-344). Elle partit subitement le 44 octobre, ayant refusé d'aller à Versailles. 3. Emploi à remarquer de cet adjectif. 4. Comexic' surcharge le. 5. Voyez, en dernier lieu, notre tome IX, p. 307. 6. Eitoi~l] corrigé en ertl. 7. Tome IV, p. 304, 305, 350, et appendice XVI, et tome IX, p. 307. 8. Louis-Charles, marquis de Mailly tome 1, p. 88. 9. Ibidem. C'est en Hi&; que le pont Royal fut construit pour remplacer le pont Barbier, emporté par le dégel. Les dessins furent sans doute donnés par Mansart l'entrepreneur Gabriel et le frère Romain dirigèrent les travaux. L'histoire de cette construction a été racontée par Mme Despierres en f895, dans le tome XXII des ~lémoire: de la Société de l'9irtoire de Paria, p. i 79-224. Les Archives nationales possèdent un plan ancien de l'hôtel de Mailly. 40. Tomes l, p. 88-89, et VI, p. f60-f6!.

[n05]

DE SAINT-SINON.

i07

de Lavaur'. L'abbé de Mailly, évéque qui n'avait pas plus jamais voulu tâter de la moinerie" d'inclination à la profession sa mère ecclésiastique; l'y l'extérieur dace força, et lui laissa percer les coudes dans couvent ce qu'il f~t prêtre. On peut juger quel jusqu'à études il fit; mais il avoit de l'honprêtre ce fut et quelles prieur, n'avoit puis neur, petite et fit de nécessité vertu. Il eut enfin une méchante du Roi 1, et une autre une place d'aum0nier abbaye\ encore fort chétive'. Ce détoit ensuite, pas un abbaye mais il n'en manquoit homme de beaucoup pas, d'esprit; étoit suivi dans toutes avoit des vues et une vaste ambition, à ne se barrer sur rien', ses idées, et fort attentif et à les chemins à tout. Il rouit dans ce longtemps s'aplanir à qui il voyoit monter celui des soldats petit etat 1 enviant avoué. Dès lors il pensoit la garde, à ce qu'il m'a souvent il faisoit sa cour à Saint-Germain au cardinalat' pour s'en Je me moquois de lui, frayer la route à la nomination". d'idées de sa portée il me répondait si éloignées qu'en sur un même projet, et ne s'en toute sa conduite dirigeant Enfin il fut nommé lassant on y réussissait. point, souvent

f. Tout cela a déjà été dit dans nos tomes l, IV et VI. Comparez la notice du cardinal dont il est question ici dans l'Appendice du tome IV, p. !if6-5f 9. 2. Moinerie signifie aussi l'esprit et l'humilité des moines ne se dit (Académie, f7f8). On peut signaler ce mot dans la qu'avec mépris Correapondançe hi8torique des 6énédictina 6rdons, publiée par M. de la Borderie, p. 2~O. 3. Le Dictionnaire de r Acadhnie ne donnait pas cette expression au figuré. 4. L'abbaye bénédictine de Flavigny, en Bourgogne, valant trois mille deux cents livres, et qu'il reçut à la Noél de 1693. 5. En mars f694. 6. Celle de Massay (ou Massac), en Berry (1695), valant cinq mille livres. 7. Se fermer les voies. Comparez notre tome VI, p. 318. 8. Les lexiques ne donnent pas cet emploi de rouir au figuré. 9. Comparez nos tomes IV, p. 350, et VU, p. fS-f9, et une longue Addition au Journal de Dangeau, tome XVW, p. 173-175. 10. Pour obtenir la nomination du Prétendant dans une promotion de couronnes.

108

MgMOIRES

[HO!,)]

à l'archevêché sa belle-sœur, extraordinaire été

où je le servis fort d'Arlee', et par d'autres amis. C'étoit que celui d'être fait archevêque

en un

excitant

pas fort 88D8 avoir

et je ne sais que l'archevêque de Bourps, évêque, à qui cela fbt arrivé Gesvres, lui, encore auparavant' en leur temps'. par les circonstances que j'ai rapportées Mon ami fut moins touché de' se voir sorti de l'état où il était, et d'être tout à coup archevêque, d'Arles'. le même Bordeaux, qub de l'être qui fut donné mort depuis d'Aire', jour à Bezons, evêque archevêque de Rouen, ne lui auroit La position pas plu de même. d'Arles Il' rapport se proposa bien Dans avec par à l'Italie d'en tirer et à Avignon tout le parti le charma. et possible, le mérite joindre commun

il me le confia. du courtisan prenant

ses vues, il voulut celui de la résidence'

congé, qu'il ne pouvoit sans le voir, et qu'il le supplioit de trouver bon temps tous les ans à Versailles, qu'il vint passer trois semaines En effet, il n'y qui seroit le seul objet de son voyage. il débarquoit manqua point, et ne s'arrêtait point à Paris chez moi je le couchois dans un trou d'entre-sol qui me f. 2. 3. 4. 5.

il dit au Roi, en se résoudre à être long-

A la fin de i697 tome IV, p. 350. Il a écrit auparant. Tome VI, p. 4H-4U. Avant cette préposition, il a biffé d'ertre aorli. la Primatie d'Arle~. On Voyez l'étude de M. l'abbé Duchesne comptait neuf cardinan= dans les fastes de ce siège. 6. n ne fut nommé que le '19 mars -1698 tome V, p. 37-38. 7. Avant ce pronom, il a biffé et. 8. Un mérite auquel le Roi tenait d'autant plus qu'il était rare, quoique le concile de Trente eflt imposé aux évêques de passer neuf mois par an dans leur diocèse encore le cardinal de Noailles ne voulut-il pas, même dans cette mesure réduite, que Fénelon, devenu archevêque de Cambray, consel"'1Atses fonctions de précepteur. Boileau a dit
C'est aux prélats de cour prêcher la résidence;

et notre auteur a fait de la résidence un des meilleurs titres du cardinal de Coislin, de M. de Noailles evêque de ChAlons, et même de Monsieur de Noyon tomes Il, p. 356 et 358, VIII, p. 4~6, et ci-après, p. 254.

[1-9051

DE

SAINT-SINON.

909

de cabinet 1, et le Roi lui savoit le meilleur gré du monde d'une conduite un attachement qui lui marquoit dont il étoit jaloux, sans entamer les devoirs de l'épiscopat et de la résidence, tous par lui-même voient Arles, sortes avec et l'archevêque les ans ce que Son premier en profitoit pour les lettres ne lui soin, en arrivant voir pouà

servoit

pas apprendre. fut de prévenir de civilites

empressement. de venir ici nonce cela,

le vice-légat de toutes d'Avignon et de devoirs. Le vice-Iegat y répondit C'était Gualterio, d'envie qui mouroit à Rome il avoit dressé ses. batteries de «ce côté-ci tout

pour

ce qu'il croyoit faire réussir les trois couronnes, l'y pouvoir grandes ont le c'est-Mire le Roi et le roi d'Espagne, l'Empereur, trois ou quatre sujets, privilège que le Pape leur propose et celui à la certain nonciature qu'ils ne Caractère
de Gualterio.

et il faisdit

ehoisissent est nommé qu'ils il est comme de laquelle d'eux, auprès retournent que cardinaux 1. Gualterio avoit infiniment sensé, sage, prudent, ment et de douceur;

et un esprit d'esprit, mais gai et souple, beaucoup avec cela, beanooup d'érudilian',

réglé, d'agréune

L Da.ns l'ancien logement du maréchal de Lorge, que notre auteur occupa de f 70'1à i 709. Plus tard, à Paris, le prélat loua l'hôtel du duc de Richelieu sur la place Ro,ale, et, quand il fut forcé de le rendre,
Cavoye lui donna l'hospitalité (Dangeau, tome XV, p. 57).

t. Cy, en interligne, surcharge un mot illisible. 3. Tome VU, p. i 7 -i8. Comparez la Gazette de f87! p. 957, les Lettrea du cardinal lfasaria, tome V, p. 285, Louis 11 P et le aaint-aiége, par Charles Gérin, tome Il, p. 639-64i, et le recueil àea Inatructiona aux ambauadeurs à Rome, publié par M. Hanutanz, tome l, p. 343-344. 4. A Paris, il cultiva beaucoup les collectionneurs, Gaignières entre autres. Il forma une bibliothèque de dix à douze mille volumes rares, qui, à sa mort, fut achetée par le cardinal Corsini (Clément Xn) et incorporée dans celle que ce pape rendit acces8ible au public. Lui mort, son neveu offrit auJ. ministres de Louis XV d'acheter les manuscrits ce sont sans doute les trois cent quarante-trois volumes que le Musée britannique a acquis en 1854 (mss. Addit. 20 24f-20 583), et dont le catalogue détaillé a été imprimé en 1875. Voyez ci-après, p. H2, note L Selon l'éloge que fit de lui le secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (Hiatoire de l'Académie,

HO

MEMOIRES

[f701ij

condu monde et une fort aimable connoissance grande 8C00tIt.umé avec toute l'aisance d'un homme versation, il' la :fajl8it cours et à la meilleure aux grandes compagnie; et SaUTent et sa conversation étoit charmante, lui-même, instructive sur une infinité mais et de son de de choses. Ce qu'il avoit de plus recommandable, homme de son pays vérité, la fidélité pour les conserver et parmi le commerce cour un singulier pour plus la la probité, état, c'était nécessaire avec tout l'art le maniement Mieux des affaires de notre informé

et la candeur, entières dans

du monde'.

il répondit de ceux qui la composoient, que la plupart de son voisin ce aux avances en homme qui COImoissoit que sa beUe-eœurl était à Mme de Maintenon ~llement de se plaire fun de desir' de visites, qu'à force de civilités, Au à l'autre, ils lièrent ensemble une véritable amitié. eut la nonciature de bout de deux on trois ans 5, Gualterio il d'Arles me le recommanda fort France. L'archevêque lui avoit parlé de moi, et le prélat italien, qui n'ignoroit rien de notre cour avant même d'y arriver, ne desiroit un de moiba de pas que l'archevêque homme si étroitement savoit qu'il Beauvillier, le Chancelier considérables. personnes la morgue voient' de refuser aux princes tandis étrangers, tome VII, p. 386-M),
lettres, et très curieux lui-mèm

lier avec pouvoir uni avec le duc et avec au.; les Nonces

et Chamillart, Alors encore

d'autres oonserducs et sans diffi-

chez eux la main qu'ils la donnaient

non seulement il était très lié avec De8 gens de
de scie8et de toutes les curiosités,

mais il avait réuni, pour une histoire naivereelle cmçue sur le plan le plus vaste, '8.es matériaux qui périrent en mer lorsqu'il rentra en Italie. i. Le baron de Breteuil le déclare aassi l'homme le plus me et le plus véritable que j'ai vu venir d'au delà les monts. 2. L'archevêque d'Arles. 3. La comtesse de Mailly. 4. Avant deair, il a biffé ac pla[irc). 5. De février i696 à février noo. 6. Ce verbe. surcharge avoient. 7. ~lorge corrigé en morgue.

[i705]
culté gers que finit, la les que sailles, nous trouvai solu peu me de plus proposa sans je le venir lui main virent. par des nous plàmes bientôt devenir connus, son aux ne depuis' que' les secrétaires voyoient

DE

SAINT-SINON.
1. Les jamais de ducs clze~ et le-9 eux, que de et les cette princes et ce

üi
etranne fut

d ':etat donc

la nonciature les chez Nonces eux, et et ne que moi et, y voyions

Gualterio plus ducs nous

firent les ne quand

difficulté princes

prétefttion de donner étrangers donc d'abord à VerNous que je avoit ft\mes fatigua: fermée lui réun il il me

Gualterio messages, nous

visitàmes les

il venoit les à moi lui

mardis

dans

appartements. parce parce nous qu'il nous nous porte ne lui je fit n'étais y venoit.

réciproquement, de quoi de mes cette escalier façons dis chez plaire, amis. gaee de à'

Quand lieu et tim' qu'à

secret',

recevrait pas, parti point, f. et de et

7. Ce mezzo-termine' franchement. moi, et à Paris, les fois Cela où qu'il

m'aecommoda prendre presque Du comson

à Versailles,

toutes

Voyez

leur du

article Corps

dans

le Cérémonial tome question

Supplément est revenu

inldita, 2. Depuü crn ieeontraire qu'après de la notice

plusieurs tomes III, p. 408-üi, surcharge (tome la nonciature du duché

diplomatique, fois anr cette

de Sainctot, publié Notre IV, p. '35-36.

dans auteur

le

indique,' quoique j'aie ne se produisit VII, p. 19, note 11), que taconeession de Gualterio. cela rell80rt formellement D'aille1ll'8, de CatoUY, tome VI des ÉcTita inEdita,

pend'.

3i7, 36f, Cette eorrection

dom plusieurs de ees ~'crita et VI, p. 4.56-HIt.

p. 1M, et, d'autre part, de la correspondance diplomatique (vol. Ronee 461!, fol. 418, vol. 464, fol. 2f3 Y" i'~15, 'M3 v" èt 244, et vol. 486, fol. H'i-H3). 3. 5. Avant Nous que, il a biffé avons rencontré et. cette 4. A est même en interligne. locution dans de nne relation secret de

Préchac, 6. On remédier 7.

tome

XII, p. M5. a déjà vu plusieurs fois cet auJ. embarras de cérémonial.

emploi

l'esealier

pour

dans l'hôtel sur la place Royale, logé d'abord quitté Après s'être il mais qui était trop loin pour les ministres étrangers, par les Soubise, à la rue Thérèse, comme on le voit dans les Mémoirea du baron s'installa de Breteuil. p. 174. Saint-Simon tiva beaucoup ce procédé (éd. étaient les inconvénients. IX, 8. Tome dira, 1873, à propos du Régent, tome XII, p. ~58), qui culen quels

112
merce qui réglé a fréquent duré de entre lettres toujours la facilité Il s'etoit par bien Il écrire, enfin faire et avec parvint d'en d'en le nous nous toutes en du

MÉMOIRES
vbunes à l'amitié mort, et avec à la un son d'Arles mer de de la et était

[no;;]
confiance, commerce départ, avait et pro--

sa jusqu'à les semaines chiffre'. commerce servi moyen les à Rome

depuis

presque fité de avec saires à le se

Monsieur par

Provence d'émisparvenu et des avec occa-

l'Italie. obscurs, mettre même. de de de son lui

moines il

desquels principaux

ministres, se des des un dont procurer marques brefs, prélat et,

Pape

jusqu'à recevoir recevoir comme naisaance, et qui

sions et peu, par méritait i.

d'estime peu distingué à

bonté, se siège d'être

considérer par sa

l'attachement raisonnablement

ménagé,

pouvait

des lettres de Saintce passage d'après que l'ensemble Armand Baschet se livra, en Simon avait dû être d'un millier environ, à des recherches est que notre auteur dont la conclusion f878, eJ.igea, détruisissent les lettres à la mort de Gualterio, qu'il que les héritiers Calculant lui avait adewes a; commerce correspondant, de Sainten f888-89 comme c'est, (Lettrea épistolaire, je l'ai raconté une certaine de minutes Simon as cardinal pour quantité Grmlterio), nous ne connaissons chiffrer De celles-là encore de Saint-Simon. qu'un à Londres, dans le lot le plus intéressant est aujourd'hui petit nombre; de aon la collection comme et furent l'on en des mains alors Morriaon, voit, étl'll.8gères et ce sont publiées. lorsque les que j'ai six principales, Trois autres, très peu de chose belles aussi, étaient XIX de l'édition de i873, bien de son côté, il leur rendit et tout ce qui subsista probablement de ce long les lettres

Dans une de Regnier. communiquées à Saint-Simon celles-ci eJ.plique (tome XIX, p. 326; comparez p. 3U), était souson ami pourquoi il lui écrivait en chiffre depuis que Dubois nous verain maUre de la poste: 11est bien servi et attentif, et, quoique rien à nous vous et moi, bien avec lui, et que nous n'ayons soyons, écrire il n'est peint livres. son que pour le bien de l'~tat pas sage de n'être pas un portrait de Gualterio, Est.ce peintre d'après ordinaire cette Pierre toile et de S. A. R., du Roi sOr de ce qu'on s'écrit. en que i706, pour Saint-Simon une copie le prix et de la patrie, avait Rigaud de trois cents

parut le tome à feu M. Adolphe

Cavin,

fit faire, en 17f9, par de trois pieds de haut sur

de Il n'a subsisté dans les papiers sans importance que trois billets les avons Gualterio en 185.& par le Musée britannique, et nous acquis insérés dans le tome XIX de l'édition de 1873, p. Si8-3.10.

[f 705]

DE

SAINT-SIMON.

H3

à la pourpre. En ce temps..là aspirer constitution n'étaient Unigenitus pas le clergé, ni la politique pas corrompu stante' de la cour elle

les

cabales

de

la

nées 1, et n'avoient si sage et si con-

comme un crime tout regardoit direct d'un évêque commerce avec Rome. ce qui regarils le traitoient doit les bénéfices, par des banquiers 4; sur ils étoient toute autre matière, de passer obligés par la au Pape, à ses ministres, ou à des personnes en place de cette cour, ou en recevoir des sans qu'à chacune le Roi et son secrétaire d'État lettres, et l'eflt permis, s1Ît pourquoi', c'étoit un crime d'État qui ne se pardonnoit point, et qui étoit puni, de sorte que aboli. Monsieur l'usage s'en était entièrement donc mené ce commerce fort secrètement. moi averti rances etions dans cette mais cour confidence. le desir Nous du danger; que cette du cardinalat', fait si aisément naître, d'Arles Le avoit et Nonce souvent du Roi et par permission gères. Écrire directement le secrétaire des affaires étran-

l'avions

et les espési et remplit

étaient des aiguillons il ne put difficilement, auxquels résister. Le Pape, dans une lettre lui qu'il lui fit écrire, de saint Trophime et le premier parla l'apôtre évêque pieds quatre pouces de large, représentant le cardinal. avec une P La facture originale du peintre existe encore. C'est en f7i3 que nous les verrons se produire à l'occasion de la lancée par Clément XI contre les erreurs jansénistes. Ces cinq derniers mots ont été ajoutés en interligne. 3. Comparez, pour ce qui va suivre sur Rome, le tome XI des YEmoirea (éd. iS73), année i7U, p. ~64-~65. Tout cela d'ailleurs se retrouve dans la notice du cardinal imprimée dans notre tome IV, p. 5i6-5i7. 4. Les banquiers eJ.péditionnaires en cour de Rome, dut l'origine remontait au temps des papes d'Avignon, mais qui n'étaieat devenus des officiers publics que par les édits de septembre i638 (Gazette de f639, p. 6f-84, 677-680 et 765-768) et de mars t673, avec le privjlège exclusif de faire obtenir les grâces, bulles, dispenses et autres eJ.péditions sollicitées de la cour de Rome, et d'en acquitter les droits, devaient être laïques, avocats, et âgés de plus de vingt ans. Chacune de nos grandes villes en possédait deux ou quatre, et il y en avait vingt à Paris (Givre commode dea adreaaea pour 169!, tome 1, p. fS-f9). 6. Card., en abrégé, dans le manuscrit. 5. Pourquy, au manuscrit.
M~1101pi8 DE SAINT-SIllON. XIII 8

deux main i. bulle

H4
d'Arles'. faire Pape vêque un bref cipal

M£MOIRES

[f705]

lui L'archevêque desirer des reliques'; lui écrivit

écrivit

là-dessus

pour

lui

en

lui-méme, lui en envoya avec une de remerciement.

il n'y réussit que et lui en demanda. belle

le trop L'archereçllt prinsub-

Détacher

et il en lettre, du des reliques

corps saint qui repose à Arles, et ce commerce l'affaire si près à près, ne put demeurer secret; séquent' fut éventée. Torcy, par ordre du Roi, en écrivit très fortement à l'archevêque, et en parla au Nonce sur le même ton, grand qui vint, tout courant, me le conter. Nous ebmes

il en fut pourtant quitte peine à le tirer d'affaires; bien exprès et pour un ordre pour une dure réprimande, à avoir aucun de prendre de plus commerce garde sous peine de l'indignation lé piteux., le désespéré l'ignorant, une bagatelle qu'il avoit crue' Rome, du Roi 4. L'archevêque fit d'avoir déplu au Roi pour merinnocente, protesta Il se croyoit mais il ne quittoit veilles pas prise aisément. c'étoit les perdre avancé à Rome pour ses espérances; que lui fit contide cesser de les cultiver l'excès d'ambition nuer à Rome Il essaya de se faire un mérite mais il prit de meilde ce qu'il- venait de lui arriver; leures précautions qu'il ne fut pour se cacher, et si bonnes, Il eut peine pourtant à effacer l'impression plus découvert. son commerce. que le Roi avoit de sa belle-soeur assez froid, le secours, prise; quoique en vint à bout par Mme de Maintenon.

L Non pas le disciple et compagnon de saint Paul, mais le Trophime du second siècle qui fut envoyé pour évangéliser le pays d'Arles. Son vocable fut donné à la plus ancienne église de cette ville, élevée au commencement du septième siècle, et dont le grand portail et le cloître sont des monuments célèbres. 2. C'est inversement de Rome que venaient alors, en très grande abondance, les reliques mises an jour par les fouilles et distribuées à la Chrétienté sans une critique suffisante, comme le démontra en i698 la dissertation de D. Mabillon sur le Culte du saint8 inconnus, qui fit tant de bruit dans le monde catholique. 3. Entretenu en conséquence. L'adjectif a été ajouté en marge. 4. Notre auteur rappellera deux fois ce fait. Voyez ci-après, p. 626. 5. Cru, sans accord. 6. Qui corrigé en qu'il.

Li703]
La Feuillade' et trois en avoit

DE
eu

SAINT-SINON.
ordre de de il allait si son lui, mener dragons'. en bien, pays n'avait en Lombardie Il ami. n'uoit

H5
dix plus
La Feuillade achève de le siège Chivas.

bataillons rien que faire à faire son sentir

escadrons et servoit

Savoie,

Vead6me, garde il de envoya cents chaslui

beau-père le poids

de de

commandements: avec de trois grenadiers postées jonction'. trois point. VendÔme Chivu8. Chiva.a, entre de la troupes Feuillade Melo" et ces au On jours Il mille

d'Estaing4 chevaux sèrent sur la mille peine de après, toutes se retirer la la et

au-devant vingt

cinq 5, qui

quelques Sture

compagnies ennemies troupes empêcher Feuillade ne la

marche chevaux, d'aller

pour la de qui

de Lens pont fit fort valoir durant n'eut le pas par la

suivi

l'attaquèrent Lombardie

jusqu'en du Savoie qu'il avec

chargea semaines et pour là 18. fait pour

continuation M. les de

siège abandonna

de

Trois

Castagnette places, qu'il avoit avoit la Sture,

hauteurs vers jours quelque Turin

occupoit le peu

Quelques pousser i.

auparavant", cavalerie entre

le

Il a quitté

l'armée

après

la prise

Sourchu, Dangeau, p. 36~-363; p. i60-f6~. lettres 3. Entre autres de la Feuillade

(tome âIl, p. 41j(). Yd~weirw mililairea, p. !!9O-M; à son

de Nice

l'abbé Esnault beau-père, une (Chamillart, en a publié tome II, p. 30-3f), datée du ~7 juillet, qui est toute pleine de la satisfaction de commander si jeune orgueilleuse à conduire une armée considérable et d'avoir des entreprises difficiles. Le Dépôt des affaires de cette des pièces 4. 6. 7. Stura rivières 8. Ci-dessus, Le premier La vallée et à deuit du même Cette (vol. France i 978-f 983) la copie en Russie. correapondance qui sont passées 5. Dangeau dit seulem8llt trois mille. p. 43. e surcharge un a. étrangères possède Lanzo à un demi-mille de la (Lens) a son entrée de Cirié. Cette Stura est la plus petite des deux celle qui va tomber dans le Pô au N. E. de Turin. eut lieu le

de

milles

7 juillet: Dangeau, p. 368; Sourllémoires militairer, chea, p. 'i96-298; p. f61S et 6110-4.i5f. 9. Ci-dessus, !0. Dangeau, p. 90; Dangeau, p. 369. p. 385. H. Le 28 juillet et Sourchea, mili~lémoirea ibidem, p. 3'if-323; tairea, U. lettre de la Feuillade à son beau-père. p. f 7f-f7~, La Mella, affluent de l'Oglio, où elle tombe au-dessus a prêté son nom, dans les temps comme aussi modernes, d'Ustiano, la Stura, à

nom, escarmouche

H6
un ses petit troupes. et pris et camp', Il

M~MOIRES
qui manda [cent] deux et Savoie par qu'on prit la fuite leur dès qu'il' tO& ou

[f70!)]
vit trois cavasans' qui de ces merveilles Cassan'. assez stérile d'Espagne passé en prises d'aildonner s'embartenter août, à jussur et avoit la

déposter tête de cents lierig, avoir fait

qu'on cinquante paires c'était de

avoit officiers

hommes six perdu prendre

étendards' personne, à M. de conduit à Marly, de dix-huit ennuyé fort

timbales', action

que le parti

cette qu'il apporta

venoit

prendre. nouvelles pré-

Lambert', au Roi

Chamillart, fit jours d'une supérieur où tout fort le valoir. combat campagne

Ces de

cédèrent
L'Archiduc pasee par devant Barcelone, l'assiège. mer

L'Archiduc, qu'alors,
et

les

quoique de frontières de de à sur la

à l'armée s'étoit

Portugal,

reprises leurs vigueur quer

et de petites postes cour de Portugal, ses amis de Catalogne et

et' places, fut conseillé et d'Aragon,

mécontent d'aller de et d'aller le 23

la flotte Il y

angloise fit du mettre

hollandoise, pied français ajoutés à terre, d'Italie.

Barcelone'. l'un ~felo i. i. 4. des

départements est une erreur Les cinq

royaume

L'orthographe sur la marge. communid'autres

de Dangeau. mots aont derniers 3.

Elle

en il. corrigé Ce sont à peu près,

Erkndard, sauf le chiffre

en interligne au singulier.

mais la lettre même qués à Dangeau; Nous avons cent cinquante prisonniers, parmi lesquels de blessés. Il y a environ deux cents chevaux cinquante de notre petite pour marque honorable tabliers de timbales et deux étendards Il en colite du moins aux ennemis victoire, je du régiment

les nombres oublié, de la Feuillade en donne

il y en a bien de pris, et, vous envoie deux de Vaubonne.

cents hommes, et la réputaquatre tion de leur cavalerie, n'étoit Le qui, à la vérité, que chimérique. Mercure du mois suivant fit l'éloge de ces opérations (aoùt, p. i59-f69) et du général qui les avait dirigées. 5. Le marquis de Lambert, colonel d'infanterie tome V, p. i39. 6. 7. 8. Effectivement, E! surcharge la nouvelle {[ut]. de Cassano arriva le 23.

394-397 et 406-407. On a vu, dans notre Dangeau, p. 390, tentative tome XII, p. 2f5-2f6, de ce côté avait échoué qu'une grâce à l'énergie Velasco et au voisinage du vice-roi de la flotte française, mais que le pays était mal disposé. Un traité a même été conclu entre les Catalans tome et les Anglais, l, p. 42). le 90 juin f 705, à Unes (Cantillo, Tralados de pa.z,

[nos]
quinze aussitôt voyèrent autres ouvrirent Le la vice-roi ville, et du bataillons joints quinze royaume la tranchée de le La par

DE
et six vaisseaux de

SAINT-SINON.
de mille révoltés devant allèrent Barcelone dehors chevaux., Vig', Palamas 4. les le Rose, de qui et Cinq

H7
furent ils enmille ils

plus mille

Valence devant mit fort

et grossir, 1"r septembre6. gouverneur

Catalogne major, garnison

de avec

soupçonnés étoit nombreuse,

d'intelligence mais de

l'ArchiducG.

mau-

vaises troupes'.
Il a corrigé de neuf bataillons, R. Ces cinq 3. L'initiale f. !o en 15. sut mots mais Dangeau plus tard sont d'abord, p. 409, parlait que y en avait quinze. C'est Barcelone. (Gazette, (Mercure ville de Vich, Les ne

derniers majuscule

(p. 4U) qu'il en interligne. ajoutés

ville de Catalogne, petite commandés rebelles, par un chaudronnier à la reine Anne, une adresse envoyèrent et politique, 4. Nous une avait 5. fait

une minuscule. de Vig corrige kilo N. de à soixante-deux et un tailleur en octobre

p. 615), historique

janvier 1.706, p. 75-77). avons vu, en i695 (tome H, p. 309), cette tentative de l'armée et le duc anglo-espagnole, raser alors les fortifications. considéra comme folie

échapper Vendôme osassent

à en

Au premier on moment, commencer le siège avec moins 6. Il semble

qu'ils

de dix mille

holDlDe8.

dans les nouvelles données confusion y avoir quelque de Sourcha, de la révocation d'abord et par les Mémoires par Dangeau la place de Roses, du gouverneur puis de l'e:tpulsioR qui commandait de Rose, et d'un gouverneur appelé le marquis particulier de Barcelone, informée de Perfut également de son major. La Gazette d'Amderdam à Roses, conspiration à Barcelone, et que le gouverles coupables qu'on était considéré comme très neur avait été remplacé. Or, ce gouverneur vol. i887, et ne fut remplacé la fin de l'année fidèle, (Guerre, qu'à ul 307; Mercure de février nO. 40, f53, 23f, 245, et vol. i888, i706, d'un marquis de Rose gouverAucun document ne parle p. 3~4-33~). pignan, au major de cette ville, un Flamand de Barcelone; appelé quant ne fut découverte à ce poste qu'à par M. de Velasco, sa conspiration n- f33, n' 4, et vol. 1888, la fin de l'année (vol. f887, également n' CI, de Perpignan). d'Amaterdam, f35, f65, f86, f98 et 200; Gaxtte de Dangeau, du Journal 7. Tout cela est le résumé de divers articles neur et 448 les ifémoire-a comparez p. 394, 409, 4f2, 4f5-4f6 la Gazette, et 356-360, 334, 353, p. 4O'i-472 p. 332, celle de Bmsellu, n°' Lxxm et suivants, Gazette dAmsterdam, de Sourchep, paggim, la p. 606, etc. le 22 sofit, qu'il en avait transféré avait été découvert une

if8
Fâcheux démêlé et leur entre SUMille la Barre état et leur

MEMOIRES
Il arriva Surville' il' maltraita qui et Malgré essuyé et vin', mit les vit dont, cela quelque où tout en la de ils une ficheuse et la Barre'. cruellement se lever, se affaire Étant la à l'armée de Flandres\

[f70S]

entre vin, pagnie, ordinaire, après. avoir mesuré! son pour vain. Villeroy,

à table, Barre de

et Surville paroles.

pris La

de

comfort

caractère.

jeta

entre-deux, aussi, et ces Surville, qu'il cette l'avis et put affaire; du mit elle la

chose se Barre si

ordinairement se rapprochèrent, dans

repent crut peu cuvé

mainmise' est pêle-mêle. tout et ce finir de

moments ayant

usage Barre

honnêtement ce maréchal la Barre tous fort fut en de aux deux

satisfaire L'électeur envoya 7. Surville

Bavière,

Surville étoit frère mais

à Bruxelles, cadet de

[Add.

S-S

6.J

arrêts

d'Hautefort,

lieutenants f.

généraux,

réputation

différente.

Dangeau, p. 408 Sourchea, p. 351. 2. Louis-Charles de Surville, d'Hautefort, lieutenant marquis général l70~ tome depuis H, p. n8. 3. Antoine du ChA.teau de la Barre, de la 41« compagnie mousquetaire dès f665, était maréchal des logi.$ lorsque, en i683, il fut pourvu de la lieutenance de la compagnie colonelle des gardes Il en françaises. devint en i686 et la conserva capitaine sa mort. Commandeur jnsqu'à de l'ordre de Saint-Louis et brigadier en janvier maréchal de i702, à Paris le 4 février camp le 'i6 octobre f 704, il mourut i 707, à soixanteseize ans (Chronologie tome militaire, VI, p. 564-565; Mercure de février Son père et son aieul i707, p. f96-f98). avaient longtemps servi. 4. Ce pronom est en interligne. 5. Uier de mainmise contre le battre (Académie, quelqu'un signifie i7f8). 6. Cuver son vin, o'est dormir, reposer, après avoir bu aveceJ.œs (ibidem). 7. La Barre, deux jours auparavant, avait refusé d'exécuter un ordre de M. de Surville, qui était de service. Quand ils s'en expliquèrent devant l'Électeur, un mouvement de colère de Surville fit que la Barre mit la main sur son mais M. de la Chastre pistolet; se précipita entre euJ. deux, et 1'¡;:lecteur les envoya chacun chez soi. Surville avait vingtsept ans de moins que l'autre; on lui donna cependant généralement et la punition raison, dont il fut frappé, comme on va le voir, parut Peut-être même le Roi revint-il injuste. à cet avis, à la suite puisque, de la défense de Lille, où Surville reçut une grave blessure, il lui donna dix mille livres de pension.

[nos]
Rien plus ment une gré de plus corrompu que On a vu

DE

SAINT-SIMON.
que les moeurs personne de quelle veuve je ne sais par de de Surville, plu8 façon rien grossière-

Hg
de

équivoque borné. fille tant du de eu

son en

courage', son lieu

maréchal choses le

d'Humières exclusives l,

il épousa Vassel. Malintrigue

quelle

il avoit noit que dans tinguoit f.

du Roi d'infanterie', régiment des continuels immédiatement rapports de le Roi faisoit sa' son poupée6 tous en les détails comme manières' un simple c'étoit

place qui donà lui, parce entroit régiment, colonel, et le disde

toutes

donc

une

source

Même

accusation plus tome d'une IV,

cependant militaire,

que contre Tréville action d'éclat dans

Une p. 494-496. n" 46 et 47) prouve vol. fS44, qu'il était très (Guerre, le long '2. Tomes et IX, p. H. Comparez II, p. i78, tome II, p. 36. moires de Sourchea, 3. Qui portaient exclusion Dictionnaire de l'Académie, 4. C'est comme

(tome XII, p. H3). On trouve sa notice de la Chronologie du i3 mai précédent supplique besogneux. récit des ~1~-

i 7fS et fS78.

du maréchal d'Humières ce régigendre qu'il reçut du comte de Montchevreuil, vacant par la démission ment, que le Roi ne voulait officier général, en mars dans.ce poste comme plus conserver tome IV, p. i39 et i7i. Sourches, IV, p. R50 au tome III, p. ~76. de. 6. Emploi 5. Sa corrige déjà rencontré 7. Tomes 1, p. R9 et 4f, Ill, p. iS5, XI, p. 3f7, et XII, p. 6f. Quoice le corps le plus important françaises, après les gardes que devenu n était des petits vieux et n'occupait que le régiment que le dernier f693 Dangeau, tome et colonel mais Louis XIV, son créateur rang dans l'infanterie les troupes comme ne dédaignait lui-même, titulaire, pas de l'inspecter on l'entendit de ces revues, s'écrier A la suite d'une de sa maison. si beau, et j'en suis si content, envie Je trouve mon régiment quej'ai seizième d'embrasser Montchevreuil 92, XV, p. 445 et sans l'intermédiaire les entrées fait Puységur, une commission trois autres lieutenant-colonel 456). du ministre, tomes (Dangeau, Le colonel-lieutenant et, peut-être de Luyaea, l, p. iSO, VII, p. 76-77 et travaillait avec le Roi

de la chambre

major de même de colonel, de bataillon commandants (Dangeau, tomes

(Mémoirea en même temps

avait pour cette raison, tome 1, p. l44 et 249). en f693, avait colonel, que Surville et les capitaine que le plus ancien en avaient généralement une de

bataillons des quatre comptait et Saint-Simon vingts hommes, étaient fort recherchées pagnies à l'infanterie, comme les places

et XIII, p. 330). Chacun à quatrede soixante treize compagnies nous a dit (tome l, p. 29) que ces comdes jeunes seigneurs qui se destinaient XI, p. i3, de mousquetaire de ceux qui visaient à

no
privances, gros, simple lieutenant gardes, capitaine corps', rage montra compagnon plusieurs principaux et terUj bien homme ces deux traité de et n'était depuis d'esprit, garçons du ce qui et Roi, en et et il de grâces étoit de

M~~IOIRES
et d'utilité, tous les car Marlis'. et de Surville La fortune', du nom voulu sur en Barre tiroit étoit

[f 7011]
fort un

gentilhomme, de par aux peu pas la

pauvre compagnie

capitainerégiment et rang dans le mais C'était ami et des des de son couil un de

colonelle ayant brevet, très Sa celle fort de mal

conséquent gardes accueilli meilleure qu'on de bleus' accusé fortifioit par Le et qui Roi, s'y 8. Il

était

ailleurs. que étoit

réputation de Surville

trompé. souterrains,

manège, les plus de la

intérieurs plus de lui c'étoitt8 fort de

valets

tout

distingué son état.

pensée, le Roi qui la avoit

rapporde le voir d'un pour rencon-

au-dessus la qui bonté se

hommes,

vit

difficulté

la cavalerie. ce fut vénal; de Nangie de

Quant

au régiment

mille écus. pour quarante les mêmes aoins que Louis XIV à ce régiment, dont l'histoire a continua dans sa Milice (ranfoise, été faite par Ronasel, tome II, par le P. Daniel, et par le général dans son üütoire de l'in%anterie, Susane, p. 397-403, Une autre histoire tome IV, p. 90-f39. manuscrite, par un officier nommé vente de Nancy. le Vasseur, est à la bibliothèque 1. Il est ajouté en interligne. 2. On ne l'y voit figurer de Dangeau, tome XIII, (Journal p. 45) à la suite de sa belle défense de la citadelle de Lille. Une i709, qu'en mais par eJ.traordinaire, fois aussi, il était allé à Choisy avec Monseitome V, p. f35). gneur (Dangeau, ou officier 3. Homme de fortune, 4. 5. grade 6. 7. ments 8. 9. 10. parvenu par tous les degrés.

par eJ.ception le mettre en

lui-même, fH9 qu'en

il n'était le Régent

pas considéré au permit

comme marquis XV Louis

en interligne. Cap' a été ajouté On a vu en outre était maréchal de camp, le plus haut qu'il avec une compagnie auJ. gardes. compatible Participe déjà relevé dans notre tome IV, p. i37. Il avait eu une affaire en f694, sans doute traitepour mauvais à un soldat tome IV, p. 457). (Dangeau, Voyez notre tome X, p. 122. Comme tome XII, p. 2f. Termes, Il a ajouté l'élision mais après coup; c'est une a.

[f705]
treroit maréchaux de sa vie à les de entre lui-même. peu après, et le en ces

DE SAINT-SINON.
accommoder, France, des Il voulut personnes fit aller mettre demander duquel même bien, au tribunal pour la ils en naturel première étaient, priSOD. à

1~4
des fois 1 en pour

comme Surville

charger en dans rivée, Pendant fensa. La fut sortir

pardon la querelle

l'Électeur, étoit ar-

l'armée et faire, tous UR tinrent Barre donné que ensuite suites. cria pour la

voisinage sa présence, procédés, la de

satisfaction gloire hauteur injure jusqu'à à l'armée, de manière des

à

la

Barre'. s'of-

Hauteforts

des à la prison Barre par Nous demeura le

propos nouvelle à

Surville

tout'; qui gâtèrent tellement qu'Arras la fin de la campour finir à n'y suivante' depuis et il cette laisser telles remis se mais peril à

pagne, affaire aucunes que flot dit n'est

acheva Roi les seul, verrons

l'année

Surville par de pas la

générosité

Secouru perdu. du maréchal de et sans

Boufflers, ressource';

nouveau temps du et

lui-même, d'en banquillo donna ici parler8. fit de

L'affaire en 1. l. Espagne, Se corrigé

en

ce

temps-ci Je

un l'ai

grand

bruit
du

Affaire banquillo. Conné~le de

l'inquiétude.

expliquée

en s'en. d'HuxeIles demeurera à l'année est de

Dangeau, Sourchu, p. 4f3-4U; p. 354. La marquise le 4 septembre: Le Roi a jugé que M. de Surville écrivait, douze jours en arrêt à Bruxelles, et qu'il reviendra ensuite faire bien ses fonctions f1ché de ce ordinaires, qui s'est mais passé, qu'il qu'il dira n'a k M. de la Barre point eu

qu'il d'intention

et que c'est par mégarde s'étant l'offenser, accrochée, que sa manche, a fait tomber sa perruque. S'il y a eu un peu de chaleur dans la dernière M. de la Barre étoit en grand dans la première, action, tort, d'avoir refusé l'obéissance à son supérieur du jour. 3. La correspondance officielle du Dépôt de la guerre (vol. i83~, 1837 et 1838) a été reproduite en partie par Ravaisson, dans les Archiou de la Bwtille, vaincu d'avoir famille 4. leur 6. t. XI, p. l50-158. On y voit que M. de Surville fut conarraché la perruque du maréchal de camp, et que sa intervint soustraire au tribunal l'information pour compétent. et 222. avec les propos en juillet 1709. des Dlémoirea, généraux éd. fS73, ennemis tome après VII, qu'il

Ci-après, p. i8f 11. Par ses indiscrets eut rendu Ce sera

Toumay, pour la suite

p. 7S-SL

f!2
Castille majordomemajor.

MEMOIRES 804 t, je n'en de saisit loin la me suis rien se étendu sur les

[f70!;]

d'avance, ed'Espagne; qui aperçut

p.

lorsque répéterai ce petit

je

grands

donc orage de vu' et la la

ici 1. Mme former de prétention qui donc sur donnoit chef, honneur, qui Castille ne se les en la

des"Ursins, arrivmt charge du de duc la occalieux, les ramerangeât à

Madrid,

majordome-major d'Albe fort princesse sion qui, grands, ner, pour tirer compté d'Espagne; f. 2. Page et le de par

conjoncture On a 1. du

disposer juste raison prit

appuyée des Ursins à un

Roi,

y rendoit cette les parmi pût se

contraire. seigneur qu'elle faisoit gagné affaire, Le connétable de peu, correspondant

Elle

la donner la dont que roi

actuellement lui le cet

considération elle lui-même, dans cette le

comme par

services de

pouvoient été couronne d'être un peu

d'un

absents. depuis on du

avoit la

l'avènement l'estimait

V à Philippe on le soupçonnait à notre tome

manuscrit

de Dangeau, Voyez le Journal moirea de Sourchea, p. 362 et 364, LXXVU et i,aau, les lettres de Mme llToaillu, i97, dans

p. 419, 4'i8, 4~9 la Carette n" LXXV, d'Amsterdam, des Ursins, dans les élémoirea de

IX, p. 213-2f5. et 44f, les Mé-

dans le recueil de feu M. Geffroy, p. fSll et f86, p. f88 et celui de Combes, p. 227 -23f, et dans la Correspondance générale de Mme de ~laintenon, tome V, p. 385-445, le Philippe V passim, du P. Baudrillart, tome I, p. 234-236, la Correapondance de Louia XIV avec M. Amelot, et surtout une relation en espagnol, p. 86-fOO, dans la correspondance au Dép6t des affaires d'Amelot, vol. étrangères, une autre f48, fol. f89-i94, relation du chevalier Eapagna du Bourk, au Dépôt de la guerre, vol. 1886, n' 295, et un plan fourni par le président de Castille (vol. f887, n°' 46 et f i7), une lettre de Mme des Ursins, au Dép6t des affaires étrangères, vol. Espagne flH. fol. i33, avec des rapi::l9-i4f et t53-fM, ports de Du Bourk, fol. U8-13f, une autre lettre encore de Mme des Ursins, vol. f53, fol. !6f, deux lettres de Philippe V, fol. 'i88-3~, les réponses à Amelot, ibidem, fol. 68 et suivants, etc. 3. Ici, par mégarde, majordomajor. 4. Ci-dessus, p. 56. 5. Elle demanda à ChamiUart du 'i9 juin f705, dans (lettre publiée le recueil un successeur à M. de Geffroy, p. f88) que, avant de donner on réglât les prérogatives Villafranca, des capitaines des gardes, c'està-dire l'affaire du banquillo, et que l'on fIlt assuré de faire accepter au nouveau les réformes ou les innovations nécesmajordome-major saires.

[f705J
peu sa autrichien. prétention de La on avoit Il

DE SAINT-SIllON.
croyoit avoir les de Gibraltar, plus la seigneur, et que reçu armées un grand par n'avoit Catalogne et Toutes Ursins que de degoo.t 60ft' titre pas les ces

i~3
sur de bien procir-

commander campagne perdu

connétable'. bâté iinces constances ner un aussi de 1;

Portugal la

voisines

étoient persuadèrent grand Castille, qui

suspectes°. des distingué fit donner son porter seroient

princesse et si [elle] lui

ramele de

l'était

connétable majordome-major, jusqu'alors les clefs des connue Roi pas L 2. tome que lieu'. Tome Outre gardes en sa

la charge droit tous au et

consentit, qu'au lieu

contre de elles lui le

observé\ des portes du corps du

l'usage les soirs

palais, en et fit,

capitaine inau n'eflt

quartierl, par en cette faveur

charge adresse, du

jusqu'alors approuver duc d'Albe

Espagne;

recommandation

XII, 1704

p.

96.

Le connétable

vient

de

perdre

sa

femme

le

2 décembre

de juin f705, (Mercure de llme des Lettru l'exemple

de pareils VI, p. 88, je citerai emplois de Nicofar les Mémoires de f642, Gowlaa, tome Ill, p. 956, et dans n' 61)9, ci-après, Nous en avons un aussi dans l'Addition p. 47L p.187. dans une belle a décrit la situation 3. Mme des Ursins générale lettre à Torcy, 6 novembre V crut nécessaire 1705 alors vol. roi Philippe pour veiller longne, n' xcvn; Espagne de constituer Le HH, fol. 2i'2f7. une garde spéciale du chevalier de Brage(Gazette 93, été 95, d ârruterdam, 99, i03, i05, dans

p. 257-259). de Sénigné relevé dans notre de Mter mal dans la Gasette

à sa propre lieutenant-colonel Bibl. nat., ms.

sous les ordres sflreté, de Berry du régiment Nouv. acq. grande fr. 486, fol.

109, etc.). 4. Les attributions notre tome VIII,

de cette

charge

ont

énumérées

p. H¡S-f62. Le 5. Dangeau, Noaiuea, V, p. !24-2~5. Philippe p. 440 p. i86 la promulconnétable le 49 septembre, aussitôt prit possession après et se remaria le jour suivant avec Annerèglement, gation du nouveau Marie Giron, dame de la reine de Bruxelles, fol. 183-185 6. Tout ce p. 649; Dépôt et f95-i99). (Gazette d'Amalerdam, des affaires étrangères, n' Ln1III: vol. Espagne Gazette 148,

et fit, a été ajouté dans le blanc qui qui précède, depuis et en interligne. Le duc d'Albe eut la restait à la fin du paragraphe du corps. Un an plus tard, Mme des de la charge de sommelier survivance une des commanderies de l'Amirante. Ursins lui fit donner

i24
Voyage de Fontainebleau par Sceaux.

M£MOIRES
Le Roi Sceaux, d'Angleterre le au sein, partit où il y le 22 alla arriva 121. dont pas, même de de de septembre Marly, le et pour y séjourna et s'en Fontainebleau un jour'. retourna

[nos]

par roi

Le à

4°~ octobre, qui craignoit put aller était de

SIÚJ1t-Germain d'un qu'il
Mariage de de Bercy une fille Desmaretz. à

La reine, on ne temps' Bercy, maître

fort

incommodée suites' cette une extrêmede

mal n'eut

funestes

pourtant En au 7. ce fils

à Fontainebleau maria requêtes

année'. ses ment i. filles riche

Desmaretz des

Dangeau, tobre, p. 369-372. 3. Tome XI, p. 92.

Daageau, 2. Le f3

p. 4~7-4~9; p. Une

Sourchea, 435-445; troisième

p. 366; Sourchea, tumeur

Mercure, p. 385;

p. 37f-373. d'ocMercure sous l'aiaselle la qui que reine elle le

se déclara

Sourd`ea, p. 365 et 373-374. 4.. Le roi d'Angleterre, dit Dangeau a laissé (p. 435). sa mère en meilleure de santé. La princesse, l'amour pour venoit de n'y point dans la crainte ici, l'a tant venir, priée voyage n'augmentit son

La s'est rendue ses mal, qu'elle prières. a fait cela le plus joliment car elle a du monde, princesse d'Angleterre la santé de la reine à toute l'envie avoit de venir ici.. préféré qu'elle une lettre de Mme d'Huitelles, dans le volume Comparez publié par de Bartbélemy sur cette

Éd.

marquise, p. 84. 5. Dangeau, p. 4'B8; ,ferc~re d'octobre, p. ~92-293. 6. Charlotte-Angélique le ~l mariée f 705, Desmaretz, septembre le f4 septembre morte dans sa soiJ.aDte-huitième année. i745, 7. Le père, Anne-Louis-Jules de Bercy, fils d'un de Malon, seigneur doyen des dea Réaux, triche cour et maitres fut tenu le cardinal des requêtes qui a son historiette sur les fonts, le 9 novembre 1643, Mazarin représentant puis au parlement du dans Tallenwnt d'Aupar Anne Conseiller

de Bresse, de Paris en f667, maître des requêtes 1683 et de Lyon en f684, intendant le 5 octobre f 706, laissant

souveraine

à la le jeune roi. de Metz en 1662, et à celui en en f674, intendant d'Auvergne commerce en 1686, et principal héritier il mourut

Charlespour fils atné Henri de Malon, de Bercy, dit Conflans, Charenton, etc., seigneur M. de Conflans, d'abord dont il s'agit ici. Celui-ci, né le 3 janvier 1678, conseiller au Grand Conseil en f70f, maUre des requêtes en i706, directeur d'ttat général et intendant des des ponts et chaussées des finances de i709 en f 714, i742. Sur son domaine de France à i7f5, fut eJ.iJé au début sur mariage, de la banlieue en i 708, conseiller honoraire membre de de la Régence sur leur sa famille, de Paris dont ils

l'Académie et mourut fortune

inscriptions

le f9 janvier et sur le magnifique

[f705]
Le un prince

DE

SAINT-SINON.
mourut brave, point Il étoit qui d'esprit, riche, figuré et deux lit, des fils sous la filles et deux J'en sa fils, fille mon i859, la à BruJ.elles'. avoit beaucoup d'un mais et petit-fils maison e, d'une maréchale laquelle beaucoup, épousa

i25
C'étoit de esprit de d'Ausœur de Mort, famille et carectére de Bournonville. [Add S`-S. 6d~]

de Bournonville d'honneur, qui ne manquoit fort

homme et à fait hommes

savoir tout deux triche du duc

désagréable£. qui veuf, avoient avec du

fort un fils second

Il. Il étoit de et à la

Chevreuse lui cause avec et la étoient de

Noailles l'aimoit dans duc

enfants cette'

frères, eus ainée fils

proxi.mitt~ car son jusqu'en

suite,

ses

enfants, de

le

de Duras', le nom

veuve a subsisté

aIDe 10. Avec

voyez la Topographie de la aeigneurie de Bercy, publiée la Société de l'Hishiatorique pour toire de Paris, en f88'i, et qui est l'œuvre de ce gendre de Desmaretz. Notre anteur assez souvent de lui. parlera portaient et qui i. 2. L'initiale de Le est une minuscule corrigée Alexandre-Albert-François-Barlhélemy, devenu duc depuis f690 (titre que Saint-Simon et YIII, p. ~89. p. ~7, 3. Le 3 septembre Il était naturalisé en majuscule. de Bonrnonville, prince lui contestait) i683. tomes 1,

depuis Dangeau, p. 407 et 433; Sourdtu, p. 354-355; du mois, p. !01\ et 2!5 Gazette, p. 443; Mercure Correrpondance ,ha~rale de Yme de Haintenon, tome V, p. 446 lettre de 1`Blectear à Chaau Dépôt de la guerre, vol. i838, n' H. millart, 4. Spanheim, en noo, faisait de lui cet éloge indulgent (Relation, Honnête homme. Peu d'esprit. Estimé Affable, doux, honnête. p. 4f5) de tout le monde.. Notre auteur a dit (tome VIII, p. 289) que, faute de la tabouret très le duc Madame tome cour; comment 5. 6. en f690 Fillei la princesse à propos prétendu, a raconté de Luynes tome (Jflfmoiru, mal lui enleva cette distinction. mort de Bourn'allait IX, pas à p. ~-50f)

AleJ.andre

1" (f585-i656) et AleJ.aJ1dre-Hippolyte-Balthuar, VIII, p. !9O-'i9f. En i70{, 101'8 de la d'un fils et une fille. 8. Tome mort de Mme

corrige /f ta. il n'a parlé que nonville, 7. Cette corrige ia. 9.

au duc d'Havré. Ci-après, p. 184. Mme le 27 mars i7f9, Catherine10. Tome VILI, p. 290. Ce fils épousa, de Gramont, veuve le 5 janvier Charlotte-Thérèse i7~7, qui, devenue de Saint-Simon, suivant avec Jacques-Louis duc se remaria le 26 mars mari en i746, Veuve de ce second elle de Ruffec (tome V, p. 3f7). mourut moirta à Paris, le 2i mars XlV, 1751>, âgée de quarante-huit ans (9féde Luyner, tome p. 92-93).

VIII, p. '!89-~i. des Ursins voulait la marier

-126
tous toute M. le ces proches, Il sa vie'. prince' aucun mourut en brave l'obligèrent fort i. tome honnête de Dauphiné!. et fort bon à quitter, homme, sa de

M£MOIRES
Bournonville étoit sous-lieutenant cousin honneurs'. même Il avoit officier, et de qui, temps, été mais' à la du capitaine perdu fin, le nom de de tuèrent. et fort de ne parvint des germain à rien, gendarmes de sa et

[f705]
servit sous fem~ee'.

Rohan, rang en ni

Il n'avoit
Mort, caractère famille de Virville.

Virville'
et

Grolée,

illustre rie, qui un

gendarmegoutte[s]8, C'étoit orné,

beaucoup année:

d'esprit

A partir

VI, p. 57!-573. et y avait reçu la guerre mois auparavant, Quelques (Sourcha, en août i705, entières

vingt et n servait

militaire, Chronologie de en Flandre le commencement depuis i 704. le grade de maréchal de camp en octobre il avait VIII, p. l'imminence été frappé et 379), ce qui après. successeur du prince de avait Soubise épousé en et de paralysie de goutte malade à il était encore d'un irrita combat si fort lui fit passer son mal, dit

unième

partielle

tome

Bruxelles, deux journées

Pinard, qu'il mourut 2. Jl. le P. corrige 3. Hercule-Mériadec, tome i66t 4. 5.

lorsque à cheval, peu de jours M. de R. fils et

sa tante IX, p. 339. Anne de Rohan, le père de lime de Bournonville. XX de notre tome Voyez Pappeadice Grolée, écossais

maternelle, X.

de François-Joseph des gendarmes enseigne

de Charles de Sévigué, guidon en i689, lieutenant cette des gendarmes de Berry en f690, avait vendu dernière en avril nOf, et s'était charge, santé, pour cause de mauvaise retiré à Montélimar, où il mourut le ~6 septembre f705 (Dangeau, p. 436; Sourches, t60; AbrEgs de avait pris part etc. Marsaille, p. 287-~88. 6. ont Tome fait YIII, p. 375; la maison auJ. Son batailles père 288. Gazette, militaire de

fait de Viriville ou Virville, marquis en f677 le avoir dû acheter après sous-lieutenant des gendarmes d'Anjou

d'octobre, p. f57p. 509; Mercure du Roi, tome II, p. 549 et 554). Il la Leuze, Cassel, Saint-Denis, Fleurus, ont Jean Grolée. figuré le dans Laboureur notre tome VIII,

et sa sœur

p.

Comparez février 1708, p. ~6-~94, Mercure, etc., et voyez, p. 5!63, au Cabinet des titres, le dossier des Pièces 3f 964, vol. i4f5 originales. La terre de Viriville, en U¡60, comté en i564, titrée baronnie était devenue en -1639. marquisat 7. Maia est avons écrit 8. Nous en interligne, eu, dans le tome au-dessus VIII, d'et, biffé. perclus de gouttea, p. i5l,

la généalogie mars n03,

Guichenon, des historique

et Guy Allard du les artioles

au

[1705]
et et de fort très aimé sa bonne et soeur', donna dès Il lors arriva le Virville de tout de fils fort ce de hérita cela Senozan

DE

SAINT-SIMON.
fort Le qui sa et qui voit le ses honnête detout à homme Taflard

f27
aussi, avoit à lOG homme,de deces veuve D j il tomba madu se fils

compagnie, considéré. et pour riche, qu'on Virville de une 8. lui, rien

maréchal vouloit fillele

épousé uniquel, rien puis'. riages: même forma

laisser

Senozan,

devint

énormément de peu, la oncles qui

ordinairement survécut et de

frères

ses

succession

prodigieuse

à la femme

Ici, les et, dans le tome XII, p. 463, perdu de go~tte, an aiIIpr. pluriel, deux verbes suivants comme s'il y avait pends de goutla. sont au pluriel On trouve souvent travaillé des gonlta. i. 2. Marie-Catherine M. de Viriville du 2-3 tome avait janvier et, VIII, p. ~88. i689 fille épousé, i690) du !3 déaemhre par contrat Sabine de la Tour-Gouvemet,

(mariage d'Esther

amie intime de La Fontaine. Leur fils par celte-ci, Claude-François, unique, Agé à peine de treize ans, conserva quoique le gouvernement de Montélimar, eu le père et le grand-père; qu'avaient mais il mourut en aoflt i H4, au moment Mlle de Torcy (Dand'épouser Hervart, geau, 3. cinq tome XV, p. 'i07). mariée père, mourut dans le le 26 juin nu, 2 septembre plus n7~, de à Marie-Anne-Jeanne-Madeleine, ans après la mort de son

ans. quatre-vingt-deuJ. 4. Daniel Ollivier, s'étant à Lyon", de Briord acheta le comté

enrichi et le beau

la banque et dans chAteau de Senozan

le commerce des héritiers

et il en fit renouveler l'érection en novem(tome XI, p. 34f), Il avait eu d'une bre fHO. Ollivier, François qui, outre simple lingère les titres de comte de Senozan et de marquis de Rosny, releva le nom de Viriville. Né à Lyon le 6 février Senozan, 1678, ce second qui fut fait à i739 les lucrachevalier de Saint-Michel en i70S, de 17M occupa le acheta d'intendant des affaires du clergé, tives fonctions général marquisat l'anoien 5. qu'en d'Alincourt hôtel de Jars de la en 1733, et mourut le IS juillet i739, et de Coislin, reconstruit entièrement Tour-Gouvernet (ci-dessus, filiation de généalogique, n'ajoute de l'armée pas note cette par à Paris, dans par lui. ne mourut dans de Courey, la fille de le

Sabine i74f.

Supplément 21 partie, p. 56-57. 6. Il est étonnant C'eet étrangères, lui

Voyez la plus récente IX de l'Biatoire du tome notre

'i) maison P.

que

auteur

que d'Espagne

des remises qui était chargé vol. Eapagne 15.&, fol. !55),

(Affaires <

f28
Mort et caractère d'US80D. [Add. S'-S. 665] Usson, tion ici lieutenant plus d'une fois pays comme talent' étoit se tint est mariée

MÉMOIRES
général distingué' aussi 1, mourut de Nice un pour son et dont il a été

[f70;¡j
menil comC'étoit plein d'esprit, point maun

à Marseilles;

mauduitdansles püit dé rié'; homme valeur et fait de

Villefranche4. B, 7. u. ce qu'il le s'était mais

potiron la guerre

Il n'étoit

Bonrepaus Pontchartrain

frère

aîné

Comte

exactement depuis 1730

promis

10

Mme

de

Senozan

avec

mille quelque quarante qui elle a apporté a épousé en i735 une Lamoignon-Blancmesnil. le fils, conseiller d'£tat, ce dernier en annonçant L'avocat Barbier, mariage (tome lU, p. HI), 6ls du receveur du clergé, dit: M. de seDozan, général qui autrefois étoit marchand de dentelles fille du président de Paris.. Voyez à Lyon, à mortier, aussi a épousé et sera Vitu, Mlle un des de Blancmesnil

de Tingry, à prince et que livres de rente,

Lamoignon, plus riches

Auguste

les particuliers la lfaima trt~tuaire p. 403-405. de sa pique

et 4~ de 1llolitre, p. 37.(..31'r tome IV, f. Sa notice est dam la Chronologie militaire, 12. Tome IV, p. i5i et 28!, et, en dernier lieu, à propos tome XI, p. !65-!6S. avec Villars en f703, 3. Le U

Gazette, Dangeau, p. 434; Sourches, p. 373; septembre néoutre un article d'octobre, p. US-f44, publia, p. 500. Le Mercure M. d'Usson, malade une lettre du P. Croiset sur cette mort. crologique, comme on le transportait mois, mourut depuis pludeun vol. ltU' une galère à lltu~eille, (Dépôt de la guerre, vol. 1S98, n' !M1). 4. livres Pourvu du 24 mars par commission il avait eu même d'appointements, le duc de la Feuillade Pança, de talent dit-il dans un c. à la fois de Wolfenbûttel, les et pour commander combinaison ayant lieutenant échoué, précédent, des temps en Italie. placée de Villefranche 1S96, avec n' ~05, et

dix-huit pour

mille sup-

patentes ici.

au besoin, pléer, 5. Un Sancho .6. 7. L'initiale

l'Addition

il. la cour il avait En i70!, faire fonction diplomatique d'agent pour Cette allemands. des petits princes troupes il fut rattaché à l'armée de Villars comme

surcharge été envoyé

général, premier mais fut forcé à la première bataille et prit part surtout d'Hochstedt, à cause du ma11V8is' état de sa santé. de revenir du f3 ao1Ît i700 (Arch, fi avait épousé, nat., 8. Erreur. par contrat Y ~74, fol. H3 v"), une fille de Mme de Brégy (ci-après, p. 305), veuve le 10 juin i706. et qui mourut du marquis d'Escots, 9. été 10. L'ainé dit dans de tous notre était tome p. 1.1. le père du IV, p. 282. marquis de Bonnac, comme il a

Ci-dessus,

[f705]

DE

SAINT-SINON.

i'~9
de et Toulcum de à

de Cœuvrea allèrent à Toulon comptant monter une flotte'. Tantôt un retardetantôt une difficulté, ment tantôt un manquemmét de chose au port, et la bref, tous deux demeurèrent quelque flotte ennemie maîtresse de la mer'. L'amiral, pour charmer son ennui, alla visiter Antibes et se promener par les à Fontainebleau, où le maréchal ports du pays, et revint de Cœuvres, aussi peu content que lui, ne tarda' pas à le suivre'. Pontchartrain, qui avoit de longue main prévenu le Roi sur la d'une puissante flotte, sur le grand dépense nombre de gros vaisseaux des Anglois et des Hollandais sur le danger de la personne dn comte de joints ensemble, si sa valeur étoit écoutée, s'en tira à joint pied', Toulouse, et se moqua d'eux tout à son aise, au de malheur grand Barcelone et des extremités dont cette perte fut suivie, comme on les verra en leur temps 8. Ce fut à ce retour du comte de Toulouse qu'il acheta d'Armenonville la terre de Rambouillet', à six lieues de dont le Comte fit un duchéVersailles, près de Maintenon, et une terre pairie érigé pour lui', prodigieuse par les acquisitions qu'il y fit dans la suite. Armenonville', qui ne i. Ci-dessus, p. Ui Dangeau, p. 377 et 38ij Sourehet, p. 3f0-3H. Parti le ~9 juillet (Mercure du mois, p. 387-389), l'amiral revint le 30 septembre, rapportant la nouvelle de la mort de M. d'UsllOn. L'amiral avisa, le i6 aofft, que cette flotte était forte de cent dix-sept voiles, dont soixante vaisseauJ. de guerre. 3. Content surcharge des lettres illisibles, et tarda surcharge un c. 4. Dangeau, p. 4f3, 427, 432 et 434; Sourches, p. 373. 5. Cette locution ne se trouve pas dans le Dictionnaire de l'Académie de f 7f8. Littré l'a relevée ici, mais a cru qu'elle était au pluriel comme dans la lettre de Mme de Sévigné datée du i3 octobre 1679. 6. Ci-après, p. 356-360. 7. Tome XII, p. 338-339. Le contrat fut passé le i9 oci1llbre, pour cinq cent mille livres avec l'ameublement, ce qui était très bon marché(Dangeau, p. 448 j Sourchei, p. 389), et la mouvance fut transférée du comté de Rochefort au Roi lui-même (Arch. nat., XIA 8700, fol. 85; Sourchea, p. 393). 8. En i7H seulement. 9. Avant ce nom, il a biffé if.
L'élision d' surcharge Il, et Armenonville 1/11 Il a été ajouté en Interligne. 9 IIÚIOIRKS DE SAlIIT-8f10ft,

Le comte

de Toulouse

et le maréchal

maréchal Cœu.rea

Toulon, et reviennent tout court.

Comte de Toulouse achète Rambouillet d'Armenonville, 11.*qui on donne la

i30 de capitainerie la Mente et du bois de Boulogne seulement.

RÊNOIRES

[ f70!i]

vendoit
pour de de L le Roi 2. 4. la la son

que par respect',
fils' et après du de lui, bois de

eut en pot-de-vin,
l'usage du château que et! le Boulogne!, et l'en

pour
des Roi 7. qu'il p. 389 un d. avait

lui et
jardins dé~cha

Meute

capitainerie Sans

Catelan

dédommagea

les frais des embellissements qu'il réclamât voulut lui fussent remboursés (Sourchea, qu'ils 3. Et surchage

faits, Journal

de l'avocat

la Muettea, sur la paroisse au capitaine de la Varenne du Louvre de Passy, était la maison affectée comme le châ.teau de Madrid et du bois de Boulogne du côté de Paris, était la maison du Roi de l'autre côté. On voit, en avril i662 (Gasette, p. 400), la suite d'une dérablement le dllc chasse embellie, de Bouillon dans le bois. aussi y reçut i707 (Dangeau, nne superbe collation à y donner M. d'Armenonville, consil'ayant la duchesse de Bourgogne et sa

tome Il, p. U-i3). Barbier, tome XII, p. i94-i95. MorviRe La Meute, maintenant qu'on appelle

le !i septembre tome XI, p. 454-455). Louis XV suite, la lui rachètera en i7i6, la de Berry; duchesse pour la donner après il y installera la mort de celle-ci, une ménagerie et en fera luipour même un rendez-vous de chasse et un séjour de plaisance. Il y avait de pareilles et pour les chasseurs, dans la pluMeutes, pour les chiens d'octobre Celle-ci i707, part des forêts royales (Mercure p. 32f-323). était aussi connue sous le nom de Gruerie du bois de Boulogne. 6. Sur llgendee G. Brice ce bois, de Parsa; dans les Chroniques voyez un plan de i668 indiqué la Deacription de Paris pli' )Z`d. Fournier, p. if'i, du livre de l'abbé Lebeuf et de Piganiol, l'édition donnée et de

par tome IV, p. 76, 80-82 et 246-249., etc. Monseigneur Cocheris, y courait encore en vertu d'un le loup, et des routes y avaient été ouvertes arrêt du ~4 juin i70f E i9f6). D'autres arrêts du il) juil(Arch. nat., let f682 et du fi mai i683 (0~ ~6, fol. 245 v"; E i8f8) avaient réglé la avec celle de Bondy et Vincennes. de cette capitainerie délimitation Voyez ci-après, 7. Cette disjonction le châ.teau de Madrid, gruerie tobre), Cloud, faculté composant et celai de des le 6. de ce Catelan. p. 603, la notice du se fit par une déclaration les parc et bois de Boulogne, lot de M. d'ArmenoDville ne de et comprenant la Varenne des Catelan 20 la octobre Muette f 705, et la

(provisions plus que les

du ~8 oc-

capitainerie

chasses

deux gardant la dépendances, l'autre Arch. nat., 0~ 49, fol. i45 v, à i5i, et 0~ 366, fol. 960 v°, 26f et 268; Dangeau, p. 448; Sourches, p. 389 n° t,xazv~. Catelan, outre la confirmation et 390; Gazette d'Amaterdam, a ancienne était muete, qui Be prononçait meute, comme

Saint-Denis plaine chez de chasser

Tuileries, chacun des

et bailliage pont de J'aiat-

L'orthographe peuple. P~P~

H70!i]
Deux temps' Mme barreau, sont Mme' d'État pensa Louis de

DE
fort personnes la première Lamoignon' où ils des

SAINT-8111ON.
différentes mourttrent Lamoignon renforcés, il n'y a pas en et et ce

i31
même Ninon. qui, du d a de
la Mort première sa et

présidente ces avocats (car leur vie

présidente L Lamoignon; famille; caractère fortune du premier

gagnoient magistrats dis-je, frère jours être

devenus de

considérables, était de cet premier Mazarin mille Potier, évéque ministre

Lamoignon,

longtemps, le de'), ont pris fille du secrétaire de Beauvais' à la mort Elle qui de étoit

président Lamoignon.

OcquerreB, quelques XIII, et

que

le

cardinal de cent

culbuta'. recevait le Roi

de son brevet livres un brevet

de retenue

d'indemnité

de M. d'Armenonville, de vingt-cinq mille livres. 449 et 450; llémoires

livres, et

mille cinquante à celui-ci donnait

Dmegeau, p. disent ces derniers mort de deux

Sourchei, tout comme

d'nn caractère personnes à Paris dans un Age également dont l'une mortes avancé, mière de Lamoignon, et l'autre la fameuse présidente étoit connue autrefois sous le nom de Ninon.. 2. plexie articles Madeleine en f700 sur Potier (Sourchea, sa mort, en ses de tome tome octobre X, p. 'i84. VI, p. Elle 237). avait Le

Le i9 octobre, p. 39l.. la notre on apprit auteur, bien différent qui étoient étoit la prequi apodeUJ. avait l'Enclos, eu une

déjà Mercure et

Un de p. 193-f98. été l'établissement

derniers deux

i 705, p. 8l3~80, actes de bienfaiauee, de 4. charité e à

publia GD. dKembre, en nM,

filles

Saiat-Clair-sur-Epte de. à la président d'Etat le {5 ocet mourut au

S 6f6!\). carton nat., (Arch. 3. Voyez ci-après, p. 605-M. 5. Nicolas IV Potier, seigneur en i6f4, Chambre des comptes tobre siège 6. sur la i6~2, de la Rochelle, démission de

d'Ocquerre devint secrétaire aon oncle i6~8.

surcharge en Brie, Gesvree,

de Beauvais à la place de son Potier, Augustin fut fait grand frère aumônier de la reine Anne d'Auainé, en 1626, triche vers i6f6, et mourut à Breslea, le f9 juin i650. 7. C'est le if septembre 1643 qu'il se retira dans aon diocèse par On avait cru en effet le choisirait Régente. que celle-ci introduit dans le conseil des ministre, l'ayant pour premier déjà et nommé affaires de cardinal; mais la d'Eglise pour avoir un chapeau le jour même de l'enregistrement de place avoit été prise par Mazarin la Régence, de son rival mois, il se débarrassa et, au bout de quatre ordre des Importants. les temps que de la cabale Voyez, outre tome 1, p. 49, M,56, mémoires du temps {OIS et f08 j (Orn~e~aon, la Chaitre, 288 et M; Lenet, Brienne, p. 498; p. ~78-i79, p. 83, 84 en même de la

le 28 septembre nommé évêque

i32
soeur' mari gnon d'État, Broglia puis si à. du la père place du de à

M£IIOIRES
président premier mortier ou le mari' plutôt et de le de Novion' et de qui succéda de

[f70!iJ
à son Lamoi-

président, à Paris', roi de

mère

président intendant dont peu qui

BâviUe de

conae~,ler Mme de defemme lorsde la

second

Languedoc, fils sont et de cousin chassé beau, la

devenus

maréchaux succéda je l'ai

France, son il

défunte germain, en 1689

d'RarlayS que, place comme de

à Novion, rapporté',

fut

premier

président.

Lamoignon,

agreableto,

tome fi, p. 1 et 10), le livre n du tome 1 de l'Histoire et 97 Nic. Goular, Au grand déplaisir de ses amis, de la minorité de Louia XIV, par Chéruel. tome l, p. i09), fort content s'en alla, selon Guy Patin (Lettrea, l'évêque étant déjà bien las de la cour.. Le cardinal de Retz et fort constamment, le traite L 9. de bête Nièce, André mitrée, d'idiot, et non soeur. etc., et Victor Cousin a adopté ce jugement. de de un

Bretagne président mois avant 3.

d'abord conseiller au parlement de Novion, de i6H à i6f6, alors à la place en f607, passa président à mortier et s'en démit que son père avait eue à Paris, 1" Potier qui arriva tomes :auteur tome en novembre i645. et V, p. 84. C'est lui

sa mort, A corrige en.

4.-Chrétien-Fraaçois traité le mariage d~aotre 5. 6. Marie

II,

p. 'i69, en f69S. XI, p. 67.

qui

a

de Lémoignon comte Victor-Maurice,

à côté de en chef beau-frère lieu, commander alorli que ce nom d'oriBhille (tome XI, p. 67, 80, etc.). J'ai expliqué s'écrivait de plusieurs en France. italienne façons gine 7. François-Marie, comte de Broglie, né le H janvier f67f, qui en f686, eut le régiment de cavalerie du Roi à la à servir commença suite le grade la Marsaille, en f694, de brigadier en de camp en i704, et celui de lieutenant celui de maréchal f702, génédirecteur de la cavalerie en i H8, ambasral en i HO, devint général de la bataille de sadeur à Londres

de Broglie, que dans le Languedoc

nous

avons

vu, son

en dernier

en i 725, chevalier des ordres en i 73f, gouverneur et maréchal de France en f734, commandant en chef de de Bergues de l'armée de Prague en i74f, l'Alsace en i739, due de généralissime en i742, et mo~irut dans la terre de ce nom le 22 mai i745. Broglie 8. tembre 9. Madeleine f667 née le f4 avril i649, de Lamoignon, mariée le f2 sepde Harlay, à Achille morte à Stain1lle 28 octobre i6H. par celui

lieu, dans notre tome X, p. !!83-284. 10. Il y a une liste de ses. portraits dans l'Iconographie bretonne, tome II, p. 2f-23. célèbre est le marquis de Surgères, Le plus En dernier

H705]
et sachant fort avoit le brillé On craignoient de premier et sa

DE
monde

SAINT-SIMON.
et au l'intrigue, Conseil avec dans par de à qui vacante la tous place les de des il talents maître

i33

extérieurs, des tres requêtes'. qui

a vu

comment, l'humeur

l'adresse Novion, ils en donnèrent 1658

minisà la mort grâces

refusa, gros, par Les la

l'instigation place de de BeUièvre',

maîtresse, présidenP

[ils]

y portèrent

Lamoignon'. par

Nanteuil. Un buste en marbre, que grava Robert de Courson, tait au château et un autre, en terre de Versailles, n° 64f, où se trouve aussi le portrait çaise, n° 3525, copie f. Le Mercure de sommaire 2. dans Cela des maîtresses de son n'a pas été obscures que peinture décembre i677 comme et M. d'une originale

exisGirardon, est au musée cuite, de l'Académie franun

de Champaigne. renferme, p. ~M-26f, a mais seulement le greffier

abrégé des

existence

raconté, de nous

magistrat. notre auteur de Novion

parlé

à l'Appendice reproduits tome X, p. 574, dit positivement le président que « Madame sa femme, de la Chambre des comptes, et des amis particuliers, Tubeuf, que l'on le Conaeil détournèrent M. de Novion d'éappela depuis bourgeoi8, contre une charge considérable, qui était sa propriété, et cela se passa, non pas à la mort du premier de dignité; président Bellièvre comme il va être dit, mais trois ans plus tÕt, lorsque l'élévation de Mathieu Molé au poste de garde des sceaux laissa vacante la changer à Bellièvre. première présidence, qui fut donnée 3. Pompone U de Bellièvre, conseiller au Parlementle maltre des requêtes le 20 aoflt f63f, conseiller d'État en Italie 22 février 1629, et ambassadeur une

souvenirs

avons

Dongois, de notre

en 1635, ambassadeur à 1640, présien Angleterre de f637 dent à mortier à la place de son père en f64~, de nouveau ambassadeur extraordinaire en Angleterre en f646 et i647, puis à la Haye en i65f, du Parlement dans le 22 avril reçu premier f61i3, mourut président ans. à cinquante 1.657, et non l658, 4. Voyez les Papiers du chancelier le Tellier: Bibl. nat., mes. Fr. 4f 93, fol. H5-H8, et 4f94, fol. 89 vo. « M. le président dit Dongois de Bellièvre, (notre tome X, p. 574), ne vécut, depuis sa promotion, que trois à quatre de M. de Novion ans mais, après sa mort, il ne fut pas seulement question charge La place vaqua près de deux ans. A la fin, pour la première présidence. M. de Lamoignon, des requêtes, maître en fut pourvu. M. de Quoique ne f~it que maUre des requêtes, il avoit une si grande réputation Lamoignon de probité etde capacité, avec un applaudisseque sapromotionfutreçue ment La nomination était du 2 octobre l'installation au général.. l658 Parlement eut lieu le f6 novembre, non sans quelque opposition (ms. Nouv. du Comité dea travaux année acq. fr. 5f32, fol. 30; Bulletin hiatoriquea, cette le 1.3 mars

i34
de faire gnée sa personne, aimer de la à du son barreau de les à lui pas

MÉMOIRES
affabilité, et des ses le soin qu'il une son son 1, à temps, les prit table

[f 705]
de se

magistrats, prédécesseurs, de jours une à

éloi-

frugalité capter chez lui fussent, qui n'a

attention à distinguer qui Il dure est t les

singulière assembler quels encore, qu'ils et

savants certains acquirent été inutile

réputation ses enfants'.

Mazarin de pourvoir empêché plus i849, qui avaient p. 80). Les raisons sont exposées dans le tome III de l'Hiaioire si importante tôt k une charge et dans de Mazarin, de France aoua le ministère par Chéruel, p. 48-49, On évinça le tome 1 de Nicolas Foucgutt, par M. Jules Lair, p. 456-458. le président i. A est l'à de Nesmond, en interligne, comme au-dessus on avait de de, fait de M. de Novion et de même, en f653. plus loin, biffé,

distinguer. qui précède chez lui, à partir de i659, des coflfé2. C'est le lundi que se tinrent et Guy Patin; Olivier d'Ormesson mais littéraires dont parlent rences de Bâville étaient recherchées des gens on sait surtout que les réunions de lettres souvenir. manuscrits, ou d'esprit Le premier dont savants, avait président et des et une que belle Boileau collection en a consacré de livres le et de

dressa le catalogue. Adrien son bibliothécaire, Baillet, dans les Homme.8 illuatrea du son portrait 3. Comparez par Perrault, dans ses Mémoires Arnauld, a~n' sidcla, tome l, p. 39-40, par l'abbé dans sa Coret Poujoulat), p. 55f, par Bussy-Rabutin, (éd. llichaud reapondance, dans publiés l'auteur l'hiatoire (tome outre des de des portraits de f663 p. 50 et 53, par l'auteur la Correrpondance tome II, p. 60, et par administrative, les Archiaer de f664 publiés dans curieuaea de portraits tome IV, France, 2* série, tome VIII, p. 41.7-4i8. du c'était un des premiers hommes Gourville dit

et que, monde, II, p. 85) que il avait celle d'être fort aisé ses grandes et merveilleuses qualités, Le P. Rapin, son ami et son comcommerce. à vivre et d'un gracieux la magistrature. l'a représenté comme dans mensal, type du sublime Colon et celle de Fléchier, on a funèbre Outre son oraison par Bernard sa Vie par Gaillard son Éloge par Louvet (à la suite de l'édition (f66f), donnée de ses Arrètés de Sorbier les études en i78f, (dlémoirea et de la Vie de M. de Maleaherbea, de r 4Cadémie de Caen, i847, i805) p. 3f 9-

de Lamoignon et Colbert, de Fr. Monnier de (Guillaume f862), 359), et de M. Gourdiat de M. Vian (f890 M. Chévrier (i880), (f856) et i896) de la procédure et de M. Esmein criminelle, f882, (9iatoire p. 203de la thèse de M. Dejob de Renato chapitres 2f f), les premiers Rapino etc. La Bibliothèque (f8Sf), de pièces un recueil spécial par le P. Brottier, préparée nationale en ms. son Fr. possède honneur, 23 985. aussi et Yc602) (Réserve, une Vie manuscrite

[i705]

DE SAINT-SIMON.

{3!S

pourtant
place Pour qu'il une et qui

vrai
ne

qu'à
s'est

lui commença
interrompue raconterai curieux chasse. qui immense et du côté revint Guiche, qui et A force de prenoient de routes de t. Il j'en et de

la corraption

de cette

Corruption premiers présidents cesseurb de Bellièvre. Catastrophe

des suc-

guères

Lamoignon, est grande non les ce historique partie hommes, nombre de relais,

jusqu'à aujourd'hui. ici un seul trait parce se fit à Saint-Germain les on chiens, ignoroit de pays'.

Alors les chiens, à

c'étoient cerfs de travers et se tard depuis conte', à la sur leurs

singulière Fargues>.

de

encore piqueurs, La si la chasse bien, chasse.

chevaux, les

tourna que Le le Roi comte M.

Dourdan', extrêmement le me les d'aller comte l'a voilà

forlongea' et laissa du sais noire

s'en de de

duc je nuit ne

Lude, plus à ne f.

Vardes, qui savoir Quoique encore, où ce

Lauzun,

s'égarèrent'; ils trait étoient.

chevaux

et curieux ait été réfuté dès que historique et le public connattre nos ~lémoires, c'est-à-dire en i781, commença ait renouvelé fois la même lieu, feu M. Chéruel que, en dernier plusieurs on verra, de démonstration, que j'ai cru de mon devoir p. 603-606, le récit de Saint-Simon. et les pièces qui infirment 2. Déjà dit, presque dans les mêmes mais sur la temps de termes, tome 1, p. i43. Dans le résumé du Louis XIII, au début des dlémoirea, règne de Louis XIV (tome gII, p. 68), il sera répété encore que les chasses devenues aisées et courtes sous ce roi par les routes, la vitesse étaient réunir les témoignages des chiens et le nombre gagé des piqueurs et des chasseurs à cheval.. raconte tome II, p. 65 et fOi) que comparez Dangeau (tome l, p. 59-60 en i684, mille toises de les chasseurs, trouvèrent cent quatre-vingt routes ouvertes dans la forêt de Fontainebleau sans qu'il il eflt été touché à un ques, Louis seul arbre. Pour connaitre la Vénerie ce qu'était la chasse à courre il faut consulter dédiée royak;en l'honneur amateurs de par R. de Louis cet à ces épode Salnove à XIH (Claude ou les kilo-

XIV en 1665, mais composée de Saint-Simon y est cité parmi les

cenJinæ, etc., publiées Leges venationis par Jacques 3. Ce serait, de vingt-cinq à vol d'oiseau,'un parcours actuel de Seine-et-Oise. mètres du N. au S. du département se dit proprement des bêtes Se forlonger se dit des chiens et tirent de longue s'éloignent toutes 5. 6. les affaires C'est donc 4. qui, aussi,

eJ.ercice), Savary en f6!J9. à trente étant

chassées, de

figurément,

Segarèrent, Lu. manchette

en longueur (Académie, qui tirent f7fS). à Lauzun que devrait revenir la responsabilité du récit. sans apostrophe ni premier dans le manuscrit. accent, est placée trois lignes trop haut dans le manuscrit.

136

~I

èI O IR S E

[i705J

recrus', arrivèrent pèrent,

ils avisèrent à la ils

une lumière

l'hospitalité. dix et onze au-devant

d'un porte ils se nommèrent, crièrent, C'était à la fin de l'automne, heures du soir. On leur ouvrit

ils y allèrent, espèce de château.

et, à la fin, Ils frapet dema~ent et il était entre le maître vint

fit mettre leurs et chauffer, d'eux, les fit débotter chevaux dans" son écurie, ce temps-là, leur fit et, pendant à souper, dont ils avoient Le repas préparer grand besoin. et le vin de même, ne se fit point attendre il fut exceHent, de plusieurs le mattre, ni cérésortes poli, respectueux, avec tout l'air et les manières du empressé, meilleur monde. Ils surent qu'il s'appeloit Fargues 8, et la maison Courson' j qu'il y étoit retiré, qu'il n'en étoit point sorti depuis plusieurs recevoit années, qu'il'y quelquefois ses amis, mestiqueg d'aisance. point et qu'il n'avoit ni femmes' ni enfants'. leur parut et la maison avoir entendu, ne Le doun leur air fit un et les monieux ni

bien soupé, avoir Après Fargues attendre leurs lits ils en trouvèrent bon, ils eurent chacun leur

chacun

parfaitement

chambre,

i. Recru se dit d'un cheval harassé, las, qui n'en peut plus de trop de fatigue (Lcadémie, i7fS et i87S). 2. Le d de dans surcharge et. 3. Balthazar de Fargues était originaire des terres du marquis de Saint-Aunès en Narbonnais. Major du régiment de M. de Bellebrune, qui avait le gouvernement d'Hesdin, il s'empara de cette place à la mort du gouverneur, en i658, et, avec l'appui du maréchal d'Hocquincourt, qui venait de passer au parti espagnol (ci-dessus, p. 46), puis des Espagnols eUJ.-mêmes et de Condé rebelle, il se maintint maUre d'Hesdin jusqu'à la paix et à l'amnistie de i659. Il se retira alors dans sa terre de Cincehours, en Hurepoix, à côté de Courson. 4. Le château de Cincehours, avec Courson et Launay, qui avaient appartenu aux Lamoignon, et qui leur revinrent également par la confiscation de Fargues, formaient un fief sur les rains de la forêt de Marcoussis, proche Limours. 5. Avant qu'il, il a biffé et. 6. Ce pluriel est bien au manuscrit. 7. Il avait épousé une soeur du lieutenant de Roi d'Hesdin, nommé la Rivière et neveu par alliance de Bellebrune; il en avait des enfants. 8. Le train de la maison et des gens de service. 9. Avant chacun, il a biffé tous.

[ f705]

DE

SAINT-SIMON.

tM

valets

de Fargues les servirent très propremeat. ~ie étoient fort las, et dormirent Des qu'ils fnrent habillés, longtemps. ils trouvèrent un excellent! servi, et, au sortir de déjeuner leurs table, eux-mêmes. Fargues, et chevaux Charmés touchés aussi refaits l'étoient prêts, qu'ils de la politesse et des manières de de sa bonne réception, ils lui firent

d'offres de service, et s'en allèrent à Saint-Gerbeaucoup main. Leur leur égarement' y avoit été la nouvelle, et ce qu'ils étaient devenus toute la nuit, en fut une retour, autre. Ces Messieurs étoient la fleur de la cour et de la et tous galanterie, ils lui racontèrent alors leur dans toutes aventure, extrêmement' Le Roi les privances les merveilles du du Roi de leur

et se louèrent réception, chère et de sa maison.

leur

de sa maître, demanda son nom. est-il dit-il, de louanges,

Dès qu'il l'entendit Comment Fargues, si près d'ici? Ces Messieurs redoublèrent et le Roi lui parla ne dit

Fargues et fort étrange ture de chasse, s'étoit Fargues Paris' contre

Passé chez la Reine mère, il plus rien. de cette aventure, et tous deux trouvèrent que étoit bien hardi si près d'habiter de la cour, qu'ils ne l'apprissent que par cette avensi longtemps là. demeurait depuis qu'il fort signalé dans tous les mouvements de

cour et le cardinal Mazarin. S'il n'avoit ce n'avoit de se venpas été pendu, pas été faute d'envie de lui mais il avoit été protégé ger particulièrement par son parti, et formellement dans l'amnistie'. La compris haine qu'il avoit encourue, et sous laquelle il avoit pensé

la

f. Exellent, dans le manuscrit. 2. Égarement, fourvoiement, éloignement du droit chemin de celui qui s'écarte de son chemin; (Académie, f 7f8); méprise s'emploie plus ordinairement au figuré, (ibidem, f878). 3. Se est ajouté en interligne, et extremem~ surcharge trèa. 4. Avant Paris, il a biffé la cour, surchargé en Paris, puis contre, surchargé aussi en un premier Paris. 5. Louis XIV, étant à Toulouse en décembre i659, avait accordé des lettres d'abolition spéciales au profit de Fargues, de la Rivière et des autres personnages compromis avec eUJ. dans l'affaire d'Hesdin.

i38

M£MOIRES

[f705]

succomber, toujours, sans faire ignoré. question, il avoit quelque fort en troubles

lui fit prendre afin d'éviter toute de parler Le cardinal

le parti de quitter Paris pour chez lui noise, et de se retirer il était demeuré lui; et, jusqu'alors, Mazarin Il n'étoit étoit mort. plus des affaires passées mais, comme lui en suscitât

pour personne, été fort noté, autre paix

il craignoit qu'on et nouvelle, et, pour cela, vivoit fort retiré avec tous ses voisins, fort en repos des

sur la foi de l'amnistie, et depuis passés longLe Roi et la Reine sa mère, temps. qui ne lui avoient le premier que par force, mandèrent pardonné président et le chargèrent la secrètement Lamoignon, d'éplucher vie et auroit le faire la conduite point moyen de de Fargues, de bien examiner s'il n'y de châtier ses insolences et de passées les narguer si près de la cour dans Ils lui contèrent l'avensa demeure, desir qu'il et pût

repentir

son opulence et sa tranquillité. ture de la chasse qui leur avoit appris à Lamoignon un extrême témoignèrent trouver des

de le perdre. Lamoignon, moyens juridiques et avide et bon courtisan', bien de les satisfaire résolut Il fit ses recherches, en rendit son profit. d'y trouver et fouilla tant et si bien, trouva compte, moyen qu'il dans un meurtre commis à Paris au d'impliquer Fargues sur quoi, il le décréta sourdeplus fort des troubles' saisir par des huissiers et l'envoie ment, et, un matin, mener dans les prisons de la Conciergerie. Fargues, qui, en quoi tombé était bien sûr de n'être depuis l'amnistie, mais se trouva bien étonné; que ce fût de répréhensible, il apprit de il le fut bien plus quand, par l'interrogatoire, quoi il s'agissoit. Il se défendit très3 bien de ce dont on f. On sait cependant quelle courageuse indépendance il montra dans le procès de Foucquet et dans la réformation de la justice. 2. Fargues fut condamné, non pour meurtre, mais pour péculat, faussetés et malversations, et son procès fut dirigé, non par le premier président, mais par l'intendant Machault, envoyé à cet effet même en Picardie, et déjà réputé pour sa rigueur implacable. 3. Le t de trèt surcharge d[e].

rf705]

DE

SAINT-811014.

i39

l'accusoit, soit ayant de Paris, effaçoit temps qu'on suivant la de

et, de plus, été commis dans Paris mémoire

allégua que, le mearh~9 Ooet il s'agisau fort des troubles et de la révolte l'amnistie même, qui de tout ce qui s'étoit et couvroit chacune ni exprimer les avoit suivis passé dans ces de ces choses

à l'égard de chacun, le droit, et l'effet, non mis en l'esprit, l'usage des amnisties 1. Les courtisans doute aucun jusqu'à présent, distingués qui avoient été si bien reçus chez ce malheureux firent du toutes sortes d'efforts auprès Roi; mais tout la tète coupée', au auprès de ses juges et fut inutile eut très Fargues et sa confiscation donnée en

confusion, n'auroit pu suffire

homme

promptement récompense bienséance, guères

Elle étoit fort à sa premier président'. et fut le partage de son second fils.: il n'y a à Courson'. lieue de Bàville Ainsi le beauqu'une

s'enrichirent successivement dans la père et le' gendre même charge, l'un du sang de l'innocent, l'autre du dépôt ensuite que son ami lui avoit confié' à garder, qu'il déclara et dont il sut très bien s'accomau Roi, qui le lui donna, moderU. 1677 Novion, jusqui fut entre-deux depuis qu'en vendu ne 1688, la justice fut chassé comme que pour je l'ai raconté avoir sans cesse Nous en son lieu.

i. Suffire à énumérer. Dea amniatiea est ajouté en interligne. 3. Il fut pendu, quoique prétendant à la qualité de gentilhomme, le 27 mars f665, à Abbeville, et non à Paris. 4. Le don des droits du Roi sur la confiscation ne fut fait qu'en i667. 5. L'intendant B9ville. 6. Bàville, qui fait aujourd'hui partie de la commune de Saint-Chéron, est à une lieue au S. de Launay-Couraon, et resta au fils ainé du premier président. On y voit encore le ehAteau construit par celui-ci et la charmille célébrée dans la sixième épUre de Boileau. En décembre f670, le premier président obtint la double érection de Bâville en marquisat et de Launay-Courson en comté; nous verrons que ce dernier nom passa au fils du second des Lamoignon, c'est-à-dire de Bâville. 7. Et le surcharge a'en~richit]. 8. Con~é surcharge donné. Ensuite, garder corrige gardé. 9. C'est l'anecdote fausse et dénaturée, celle-là aussi, d'un dépôt confié par Ruvigny au procureur général Harlay tome IV, p. 25-27.

t40
verrons core mourut fants [de]
Mort et 8ingularités de Ninon

M£MOIRES
en celui leur d'en dans bien quinze temps parler. une grande elle mille leurs La successeurs première et ne livtes fameuse, connue longue laissa de 1 présidente piété. pas bien8. et, sous depuis le nom que de l'âge Mlle lui de de Avec mourir ce n'est pas

[f701i]
en-

Lamoignon tant d'-en. avec plus

pourvus', cent courtisane le métierl, le Peletier,

Ninon., fait 1. quitter Louis

eut l'En-

Portail. Mesmes, Novion, Elle avait eu dix enfants au moins, énumérés et, outre les quatre il lui restait une troisième f667. ci-dessus, fille, religieuse depuis 3. Mme de Lamoignon, veuve depuis de M. le premier longtemps de ce nom, est morte âgée de quatre-vingt-trois ans. Elle président laisse quatre ou cinq cent mille écus de bien, qui sera partagé, s'il n'y a point de testament, de Lamoignon, entre M. le président etc.. (Dangeau, nat., 4. attaché dans Paul, taire 5. Sur cette de f706 succession, p. 449). voyez un arrêt E f935, fol. f6f-f66. Ninon s'appelait Anne de Lanclos fille d'un (.ic) et était la maison de d'Elbeuf, puis le 40 novembre la rue des témoins critique, à M. de Saint-Luc. f620, Arch.

écuyer

Saint-Jean-en-Grève sa maison le fS, eut pour (Jal, Dictionnaire On lui donnait

Tournelles, le neveu de Gourville p. 769-771).

à l'église Baptisée elle mourut le 17 octobre 1705, et son inhumation à Saintet ans le père de Vol-

d'Huxelles, marquise avait précédé immédiatement en f6f5 ou

généralement quatre-vingt-huit f9 et 20 octobre f705); le baptême (avant allait avoir seulement

mais, Jal, on lafaisait

de la (lettres si sa naissance naitre

ans, quatre-vingt-cinq tandis dit ans environ. A en que quatre-vingt-dix croire les anecdotes racontées au duc de Luynes par l'abbé Gédoyu années tard (Mémoiree de Luynes, tome quelque quarante VI, plus et longue note sur le Journal de Dangeau, tome X, p. 450), p. 4f3-4i5, cet abbé, membre de l'Académie serait devenu l'amant de française, Ninon un elle avait quand autre à quatre-vingts soixante-quinze ans sonnés. ans, et elle en aurait pris encore Il existe de portraits beaucoup doit être celui que Schmidt et autres

elle f6f6), l'acte d'inhumation

de Ninon mais le plus authentique ont gravé la peinture de Ferdinand elle-même d'après que Ninon donna à son amie la comtesse de Sandwich. De même, pour la biograil y a grande difficulté à séparer le vrai authentique, phie et l'histoire du faux dans tout ce qui a été écrit sur Ninon, sauf peut-être dans son historiette moires parlé tome des Réaux, par Tallemant de Douxmesnil et dans ceux d'après dans VI, p. f-26, de Bret, 1751. Walckenaer tome les Méa bien

d'elle, Il,

p. i5f-i57,

ces auteurs, dans son Hiatoire de J. de la Fontaine, et dans ses 3fémoirea rur Mme de Séuigrsé, tome 1,

[f705]
clos, duit qu'elle 111 plus indulgence pour envoyer ces lut, gné se moi je des de de me exempts et, en les fut avec fit, haute un exemple et

DE

SAINT-SINON.
nouveau du de le brillante sans cause, et retirer porta plus dans la avoit lettre point dit-elle Reine du de lui a couvent dire tant où triomphe du vertu. qu'elle vice Le

141
conbruit

esprit, et, plus et que, personnes un ordre de la

réparé

quelque

encore, plus non

désordre

dite Mlle l'Enclos. S"-s636] [.4dd.

jeunesse, la Reine que un

can~~armi l'extrême força mère' galantes, avoit de Un elle désisans pour que celui lettre lui de la

galantes, de Parisslui se

couvent'. de de à cachet; couvent l'eaempt de honte elle

remarquant particulier

n'y qu'il c Monsieur, la choix prie de belle sans

déconcerter, que me

puisque laisser le je vous

veut

retire,

Grands-Cordeliers cachet cette' avec effronterie une

Paris'; révérence. pareille,

je choisis que 11 et! lui la rendit L'exempt, n'eut pas un

stupéfait mot à

à propos et Sainte-Beuve aussi, p. ~135-163, et tome IV, p. fOS-H9, de Saint-£vremond, du lundi, tome IV, p. i33-f49. dans les Caugeria Tout ce qu'on va lire avait été réuni dès f786 dans la Galerie de l'ancienne 1 2. d'abord tome Il, p. 83-fOL cour, Ces trois mots surchargent C'est aux en mars i657 à prendre le commeACSIDQU'.A[IIft.}. la maréchale.de G~ont. de rigueur. Ninon

d'Autriche

que cette mesure

Anne pousea fut conduite

au couvent Madelonnettes, par prudence, puis transférée, de Iagny et p. 20. tomes II, p. '"3, et VI, p. 11, note Tallemant, 3. Un exempt, non pas de la grande (tome 1, p. 295), ni prévôxé des gardes du corps 1, p. 68, note 3), ni de la cométablie (ci(tome de ou de la compagnie note 7), mais de la maréchaussée après, p. i8f, robe courte: tomes n, p. 4M, et V, p. 6M. voyez le Dictionnaire d'Expilly, 4. Le grand de saint Louis sur la paroisse couvent établi au temps a'f8it été reconwoeuite et dont l'église, incendiée en i5S0, Saint-Côme, Il u'en subsiste plus par les soins du roi Henri III et de MM. de Thou. que le réfectoire qui dant la Révolution, religieUJ. d'Assise, de gros leur 5. 6. cordeliers, tiraient leur fut le siège aujourd'hui ou frères surnom du club de Danton de de dont l'École l'ordre et de de Mamt médecine. musée mineurs, de la corde vivre penLes

de Saint-Françoisils ceignaient leur robe

drap gris. avait fait une A surchargé De cette est

Ils ne devaient réputation en et. en,interligne,

mais le populaire que d'aumônes; et d'ignorance. de débauche d'indiscipline, au-dessus de d'une Wle, biffé.

f42 et en mais du autre. arrêt, n'etit heureux 1. Elle fort, repos'. des la Reine Jamais adorateurs elle délaissé cette osé se le

MIUIOIRES
la trouva Ninon en lui avoit créature prendre d'être disoit beau avoit à admis gardé pendant de partir, celui sur à son si n'avoit foule, et, plaisante, qu'un quand et et parler un le pied tel qu'elle amant elle en se

[f705J la à la

répliquer, laissa fois, soit un un qu'il trop maison plaisoit La

las-

tenant, Le et

franchement, gémir usurpé qui le

pnmoit c'étoit empire,

supplantoit, d'ami quand de la

encore

a quelquefois fidélité sur le entière point

tenant, toute une

il lui

campagne. être ne lui de ces probeau-

Chastre',

prétendit que Ninon et lui il

heureux mit pas

distingués. bien nettement

Apparemment il fut assez

sot,

l'étoit en

et coup, un billet; billet ([ Oh fortune!, 1. Cette fut le

pr8somptueU:1 elle le li~i fit. mal bon à la tenu, billet, fin, et,

à l'avenant', Il à l'emporta, chaque fois qu'a ce

pour et s'en

demander fort. manquoit Son dire. Le

vanta y

s'écrioit-elle, lui demanda

qu'elle là la que cela

Chastre vouloit

anecdote

se retrouve

dans

les

gémoira

de

et dans Voltaire, dont les récits sur 1, p.Õ9, à la Reine c'est même pleins d'erfeUl'll. lTaprée Chavagme, été faite la réponse. Selon on répliqua auteurs, qu'aurait quelques Ninon lui conviendraient mieux à quoi elle que les Filles-Repenties (i699), d'ailleurs encore riposta 2. « Durant celui-là que (le Il y alloit bien chez mais ce n'étoit tena.nt). elle; que la conversation, et quelquefois car elle avoit un pour pour souper, ordinaire assez raisonnable. da Réaux, tome VI, p. 1).) (Tallemant 3. On à. identifié ce la Chastre avec l'auteur des ~lemoires sur la rniaorité de £OUi.! IIV, Edme, second comte de Nançay, cousin germain de Bussy-Rabutin, colonel des SuiÙeii en f643. mort en 4645, général à la suite de la bataille de Nordlingen; de ces dates, n'y mais, en raison a-t-il paa lieu de préfdrer le nom de SOQ1Ils Louis, né vere 4633, troipersonne d'autres gens sième officier, (f66f), s'était 4. 5. comte fut et de Nançay, mestre de dit le marquis de la Chastre' brillant Celui-ci; de cavalerie et gouverneur de Bapaume camp de Gigery, vers le !5 aoflt f664. Il l'expédition et nous connaissons déjà ses deux fils. savoir cela caprices, que par ouï-dire. à ce que raooote Tallemant. n'était qu'elle sa passion, ni fille; ni repentie. ne la voyoit

tome

Chavagnac Ninon sont

périt dans marié en i658, Notre auteur ne peut Elle les appelait ses

[i 705]
Elle ridicule eut des le lui qui amis expliqua; gagna illustres se ou, passoit

DF; SAINT-SINON.
il le jusqu'à de les conta, et accabla où les tous, moins, avec hautes il sortes, et fa Chastre étoit'. et eut les moindre et

U3
d'un Ninon tant tint

l'armée toutes

qu'elle d'esprit, unis entre eux, bruit'. décence nent pour élevé reçu liaisons t. cour8 Cette Tout se

conserva pour chez les plus foiblesses. y avoit qu'il avoit raison Jamais le elle

qu'elle sans le respect

un

une

extérieure rarement amis à chez qui la tout cour elle, s'y et avec ce

que des qu'il tellement qu'on

princesses Elle eut de

soutienla de sorte plus d'Mre par éleva, les ni

de

plus

devint de ni jeu,

et trayé à la mode le desirer ni ris

formoients. est en

anecdote

à aea en(anta, des Réaux Tallemant

rapportée de l'année i694, efft fait l'historiette

dans son Diepar Bn88J-Rabutin et dans su J(6noiret, M. i696. son de Ninon profit, pour les s'il e6t tenu de la

certainement

sa promesse de continner d'Autriche. d'Anne régence

De ce qu'il ne nomme pàs parmi on peut conclure, les amants de la première avec nous, période, qu'il il du marquis de la Chastre et non pas s'agit qui vivait sous la Régence, a raconté aussi l'anecdote; de son père. Voltaire en décluant que ni les Thaïs ni les Laïs ne firent rien de plus plaimnt. 2. Les noms se trouvent de de Paulin et en maint endroit, bien élégie commentaire connue Salnt-túemond, dans le tome Paris, Citons particulièrement dt11.8 les $irOOrtettta, 1 des Dltnloirea des dAhs°une a~ec aur Mme le de

temps la Chastre

Sévigné, p. 24~ nous connaissons

suivantes.

seulement,

déjà, le duc d'Enghien (Condé); Charles Villars-Orondat, d'Effiat, d'Aubigné, Sévigné père et fils', G6ur-: fut avec VillarœauJ., et il ville, Raray, etc. La liai30n la plus prolongée en naquit fili3, légitimé n'y etit plus de droFtl() (à moins que d'Estrées en 1690 de Gnesegrd, dans la Coret qniflt bonne figure littéraire, 1857, tome I, p. i49-ilI6), reapondance sous le nom de chevâ'6ér~t~e dans la marine 1~:$oiesière. royale Voyez IH, la donation que Niùdn fit'à Ilee fitjj en 1658. ci-après, appendice fut alors nn petit hôtel 3. Sa maison comme où devRambonillet, (notre tome l, p. f07, 5 les gens les plus distingués de 18' .conr ou mais même des dames qui ne craignaient du monde des lettres, pas de se Bouillon, peu, la Sablière, Castelnan, quelque Coulanges, compromettre etc. Alors on n'appelait Cornuel, d'Olonne, plus Ninon que Mlle de Lanvenaient en foule, de la mattresse la réputation du logis était ai 1UÛVersellement fut, au dire de Mme de Motteville tome IV, répandue, qu'elle ëe~da; daDs30n p. 74), la seule femme de Franoe à qui Chritltinede voyage clos, et non seulement note article

personnages que le duc de ChAtiHon,

i44
disputes beaucoup modernes, ouvrir mesuré, par âge, quise, son la le la ni propos et nouvelles de fort

M£MOIRES
religion orné, de des galanterie, tout y étoit qu'elle savoit de qu'elle de ses amis de lui ou de gouvernement' anciennes et toutefois délicat, sut faits

[f701i]

d'esprit des

nouvelles

et sans léger,

à la porte et' formoit et par

médisance, les tout

conversations, ce chose qu'elle étrange

soutenir de tout acde ses

esprit

considération, nombre et quand la

s'était et lui

distinction les charmes

connaissances, du de monde, plus

cessèrent et la mode

attirer défendit

quand8la le corps mêler daigna accorder

bienséance avec l'esprit'.

Elle

savoit

toutes

les

de 1655,

ci-après, appendice le ton des relatiops En i69/i, considérée. X, p. l48) d'hommes pagnie tout sur ses vieuJ. tome

d'eatime.. On trouvera a quelques marques IV, une lettre de Ninon à Mme de Villette, qui donne entretenir avec une dame hautement qu'elle ponvait Mme écrivait des auJ. Coulanges (Lettre~, merveilles de la bonne comAinsi elle rassemble

de Sévigné Corbinelli me mande chez »Ue qu'il trouve jours, quoi

de Lanclos.

de Coulanges, et les hommes que diseMme et les femmes; mais, q9and elle n'auroit présentement que les femmes, se consoler de cet arrangement, elle devroit dans ayant eu les hommes le la note écrite Comparez c bel âge pour plaider. par le duc de Luynes du Jour~naj. de Dangea~, On a vu, dans le commeap. 450. sur l'etlcle tairede fut un de ces habitués. notre tome XII, p. 114-116, que TréTilIe i. Voilà qui se concilie mal avec la note 4 ci-dessous. 2. Et corrige une f. 3. Avant ce second il a biffé et. quand, 4. Ci-après, p. 606. C'est pour un temps bien antérieur que Tallemant de Ninon Elle dit qu'il · libertine · (tome VI, p. 6) a fait ce portrait de mal à faire ce qu'elle de ne rien fait, fait profession n'y a point croire, se vante;d'avoir et de n'avoir été fort que ferme par en une maladie où elle se vit à l'eJ.trémité, bienséance Ils reçu ses sacrements. air de dire et de trancher

un (certains amis) lui ont,fait prendre les choses ne lit que Montagne, et décide de tout à sa fantaisie. EUe.1M! fa<it porter respect 1.~ tous ceux qui vont chez elle, et ne lI()uJI'ri.r.oitp~ de qui que que le plus huppd (Ig la cour s'y moquit -Plus tard, au contraire, ce soitqui ka derniers füt.. ~edans temps, Madame écrivait à la duchesse une que Mlle vieille, Depuis p. 172) Elle dit, à ce qu'on prétend, fort honnête. que jamais elle ne se serait si elle n'amt elle-même la choae ridicule. Mon pas trouvé corrigée, elle l'aime. fils surtout Je voudrais. ea.t,, de ses amis beaucoup. qu'il et la fréquent&t de préférence l'allât voir plu eonvent à ses bons amis Banoue de Lancks est de (recueil Jaeglé, elle mène tome l, vie

[f705]
intrigues et autre. de sa l'ancienne

DE

SA~NT·SI~ON.
et de était la nouvelle. charmante, point, étoit ses des et, cour, sérieuses

145

conversation sfu'e au

'desintéressoo, à la et d'argent importantes, et cela à fait des lui secrets acquit ~oiblesse pleine et de de

fidèle,aecrète, près,. probité, crédit, a gardé considérables de la réputation, est très on pouvoit Elle a

dernier qu'elle secouru eux des dans dépôts

dire souvent pour

vertueuse amis choses d'argent 1. Tout tout

entrée

fidèlementl qui lui et une

étoient

confiés

considération

singulière.

Elle avoit temps
ellelui

été amie intime de Mme de llaiuJenon tout le Mme.'de Maintenon que celle-ci demeura à Parisl.

et plaa sentiments, ~blee que eau.ci de meilleurs car ceux qui eont de.. amis la entend, parait-il, de dire fi n'y a point clè. plus holUlête vaslent et ont coutume est fort modeste 0. homme prétend qu'elle que MIle de Lanclos. La Fare, et ses discoUlll. dans ses manières pourtant peu indulJe n'ai point vu cette Ninon dans sa p. ~i87) gent, a dit (gémoires, inspirerait Rue é Be font. et même delà de cinquante -ans, jusqu'au et les plus houamants soixante-dix, qui l'ont fort aimée, amis. elle fut nêtea geDII de France pour Jusqu'à quatre-vingt-sept, de son temps. encore reciherchée par la meilleure compagnie mots 80IIt en interligne.. f. Ces deu beauté; mais, à l'Age de elle a en des 2. tément Voltaire un a reprélénté dépôt d'argent au contraire, le pénitencier que Gourville rendant Rien de lui Notre-Dame avait codé celni niut effronla pendant

et Ninon, Fronde, reçu dans lu mêmes ticité

fidèlement

conditions.

de la première partie de son édition l'introduction mais, dans quelques teur des llémoiréa et dépôt gardé fille d'un joueur

ne permet de dit m. de cette anecdote, de Gauroille, des JUmoif'tl.l

avait qu'elle croire la l'authen-

à la mort lignes consurées note de Soumha, p. a9i, rendu par elle, et voici en quels de

dans Leceetre, tome I~ p. cüj de Ninon par l'annotail est termes d'un question la C'étoit

mais chez laquelle, la Régence, luth, pendant tous les honnêtes alloient gens de la cour. fi est vrai que la Reine mère dans un couvent; fait enfermer mais, dapa Ja suite, elle du Roi l'avoit à voir toujours un grand continué et avoit en étoit nombre sortie, avec et par la fidélité s'étant d'honnêtes par son esprit signalée gens, mille à nn de ses amis cinquante elle avoit gardé longtemps laquelle oublié entre ses mains par Danle dépôt C'est peut-être louis d'or.. dans sa note sur le lournal, p. 450. geau, dont parle le duc de Luynes n'habita Mme de Maintenon 3. A part quelques que courtsvoyages, où elle prit place à la cour. Paris jusqu'au temps tU .ÚUIRK! us SAlNr-SJ:801l. IIII

i46
n'aimoit désavoua. sa nom' longtemps amis fortement qu'elle écrivOit et se i. avec sont intimes, pour savoit à Mme mort, pas qu'on Elle lui amitié. qu'elle poussée" et, quand quelqu'un, rendre de lui a

ME~OIRES
.parl3t écrit 4'Enclos, euP'quitté n'y il était lui ou rare Maintenœ, mais,' ;deux' en. où' et qui depuis trois fois, d'elle de temps car le pas est pour bien la sa mais ara Ninon métier si arrivé quelque ménager, servoit grandeur, et bien elle tebl:pa: n'osoit

U705]
la

jusqu'à

aveé' depuis

avoit<na,œ de u jewmàw aveic'sell s'intéresser chose, elle efficacement elles en secret ne 5. ce en

réservée de

pl'OlDptit\1de; Vues q~e

auteur écrit comme on le de famille, qne notre au, lieu de Laaclœ; elle ne fit que le repreùle faisait COIIQII~eId.. aiui I"a vu plus haut. sa rie eu.' changé d'tipect, qu',on quand da subjonctif, dam le m&nusorit. 3. Esut, Il rimparlait 4. 5. avec taient d'ailleurs l'utenr et les ments contilluée.' Longtemps Rien ne coaHrme ces Mme de Maintenon, au temps détails; mais, Mme quaat au fond, les relations remonparaissent situation

Avm surchme C'éivit soaneDi

ou']lh1tOt ne sont ducalode;jatte,

Scarron, puisqu'elles et point douteuses

peu étonnantes du Roman cmrague pamphlébirea, la vertn contre

ne de «De-ci.

l'on se rappelle quelle lonque Les ennemis avait faite à sa je11D6 femme. des argupOuvaient manquer d'y chercher Sachons gré à Saint-Simon de n'avoir

cité plus, haut à la Fare cette fin du passage « Comme pas emprunté à d'amours elle pandonna elle savoit bien éternellei. qu'il n'est point Mme Searron de lui noir enlevé ~illarceau:, et fat de sea meilleures de's mois n'ont eu qu'un même lit pendant amies, jusque-là qu'elles entiers. Conches lettre Madame; citer Ségur cette A l'appui de cette en.t86!, produisit, de la chambre jaune; de inertion, UIIe lettre mais de je dois rappeler que Feuillet à Saint-Evremond, dite de Ninoa dans son livre sur feu à. Geffroy, n'oserait plus qu'oo à de 1789, attribué lViam~ le de 1~, à là. veuve si hostile

llui~tnpn (tome I, p. 7), a déclaré Il en est de même du volume pièce. recrdlt entre

et intitulé

marquir de Scaéron, dé Hanovre mener

Con-upontùmœ de Yillarcea~x et MfM a dit seulement (recueil vie qu'il

jamais rien, car elle est une des meilleures amies de la Pantocrate, connait de longues qu'elle depuis années. La liaison a commencé au Marais. a été comCette liaison mentée, avant Geffroy, par Walckenaer, dans eea ~fEmoirea rur llme de

telle

Jaeglé, lui plaira;

de èl* ll~dame, de i698 à la duchesse ceci, dans une lettre tome Ninon aura beau I, p. iH-i7!): on ne lui dira

[1705]

DE

SAINT-SIKON.

~~7

L'EncloB entre

avoit

est une correctiotl l'autre excellente, un tableau vif d'après nature. Choiseul, qui était de ses anciens avoit été galant et bien fait. Il étoit mal amis, avec M. de Louvois, et il déploroit sa fortune, le lorsque Roi le mit, malgré le ministre, de la promotion de l'Ordre de 1.6881. Il ne s'y attendoit en façon du monde, quoique naissance et des plus anciens de la première et meillem 4. Il fut dotic ravi de joie, et se regardoit avec plus que de la complaisance paré de son cordon bleu. L'Enclos deux ou trois fois; à la fin, l'y surprit « Monsieur le comte, lui dit..elle devant impatientée généraux toute la compagnie, Bi je vos camarades. nommerai sieurs raison à faire veus y prends Il y en avoit encore, je vous eu en effet pluet combien en compaautres les vertus encore demêmes, Après une lieutenants

autres, s'oublient point

admirabfel;' reparties au dernier' maréchal de l'une

des

ii y Cho~ l,

a

dmx qui ne

puise! mais peu

mais quels pleurer, de ceux de 1. 724, et de quelques étoit toutes Le bon maréchal réjouissantes, et avec peu

d'esprit'.

et tome V, p. H7-I3O, et par Séuigaé, tome 1, p. tai et ~70, Lavallée, dans le tome 1de la Correapondanee générale, p. 49-50, 80-87. i. L'abréviation d~ enrcbarge le premier jambage d'une 11. 2. Celui sous lequel Saint-Simon a servi, et dont il cultive avec loin l'amitié. fi le qualifie de dmlier marËcl~a! pour qu'on ne fuse pu confusion avec le maréchal du PleIIIie-Prutin, père du duc de Choiseul que nous venons de voir mourir ayant manqué le blton. 3. Comme Maulëvrier: tome 1, p. l~0. 8eloa certains auteun, le ressentiment de Lonvoie venait de ce que Il. de C~oieenl avait refusé de lui vendre une terre, et, selon d'autree, de ee qu'il avait fait du tapage des les bureau de Saint-Ponenge. 4. Lors de leur promotion en i693, lui et Joyeuse ont paru « fort modérés, comme des seigneurs qui méritoient oet honneur et l'espéroient (tome I, p. H7). depuis longtemps 5. C'est à raison de ce mot plaisant que notre autenr avait interealé une page sur Ninon dans la notice du duché de CHOISEUL (Écrits inddiú, tome VI, p. !S5-286). Voyez ci-après, p. 606. 6. Il a parlé récemment (tome XII, p. f 94 et 490) de la premotion de pieds plats et de canailles faite en i7~4. 7. On donnera ailleurs les portraits de ce maréchal qui se trouvent

148
longue -tiaite, Seigneur, qui On tant est peut ne L'Enclos saine, sunées', de ce visitée, et sa un vers l'Enclos que de de brouilla passa de considérée. mort m'a fit je

MÉMOIRES
bülle', devertus ne sais et vous plus du le regarde, me faites quelle hair! pièce Cette de saillie puis s'écrie

[f705]

thMhe'. pour-

juger les

la risée point.

scandale.

beaucoup Elle une fait

quatre-vingts donna à Dieu La sur

ans, ses

toujours dernières unique

nouvelle. étendre

singularité elle'.

personnage

de la Relation de Spanlttim, dans l'Appendice dans la correspondance dite de 1703, de ses amis i. Baaille, dans le mllDuscrit. dans Ii. 3. à son Mme C'est Tout ami le dernier au moine la Garde, sere. ou de l'acte derniers

les

Caractérea etc.

iné-

Coulanges,

lll de Pompk, par P. Corneille. La marquise d'Huxelles écrivit jours. « C'est p. 45' note): Ollier assistée. qui l'ont elle a reçu Notre-Seigneur

le ~0 octobre Mme que trois

sacrement. Par pressentiment ou pour le effet de la miséricorde, elle alla à Saint-Paul, deux jours devant qu'elle tombtt faire une confession à un ecclésiastique de sa connoismalade, Par un test8llumt atoce. qui s'est trol1'11é, elle fait le neveu de feu M. de universel et exécuteur Goarille, qui porte le même Dom, son légataire volontés. de ses dernières Ce testament, Amm DELANCLOS, le zig" i9 décemhre17M, a été publié, en i893, pu M. le vicomte de Grouchy, dans le B"Ueli71 de la Soci~td de J'Hiatoire de Paria, On a vu p. 93-94. plus haut, p. 143, note que Ninon avait eu un fils de Villarceaux (la et un auteur revendiquée pour d'autres, l'avaient aa: la légende lui que les préteDda.nts jouée dés); en attribue encore UII ou deux autres ci-après, p. 5'i3, note 3. Au contemps de Louis XV, on prétendait que la reine Marie Leszczynska la tête de Ninon lIa servait du mnrguia façon d'une (Yémoirea relique tome VII, p. i6-t7). d'Argen8m, 4. Voici ce qu'il en avait dit dans la notice les deux CBOISEIJL, après SnI' le maréchal anecdotes tome VI, p. i86) Cette ia~3üa, (Écrita l'Enclos avoit été belle, piquante, et une célèbre courtisane sous le non de Ninon; mais jamais de commerce un homme à la fois, qu'elle qu'avec un autre lui venoit en fantaisie. Elle eut ainsi les congédioit quand paternité a raconté quelquefois courtisans esprit il y avoit les plus lui en acquit bonne distingués, beaucoup, compagnie. demeurèrent ses amis. Son plusieurs et une sorte de tribunal dans les suites, où Cela lui donna de la considération jusqu'à dont en a été

de Vaubecourt, n'a duré $a maladie il n'étoit plus temps

(Dangeau, de Nancré et Mme jours dernier mais

U 705]
Rossignol, ce freur pliquer ment M. même de temps'. président Son

DE

SAINT-SINON.
aux requêtes' été du Palais,lDGUNt déchif de

U9
en mort de Hoesignol.

père

Je ne l'Europe'. à une connoissance de Louvois qui fut très le balai dans C'est elle d'un le

le plus habile 8 avait il s'avisa sais comment jusqu'à lui si cachéel, à ce

s-ap-

ni 0018talentl.

connut

et

l'employa

la fin de sa vie, avoit ment fort pour rôti elle.

avee qui elle et Mme de Maintenon, longue, secrèteleur jeunesse, en conserva toujours que la Reine mère voulut les Grands faire eafermer, ~te · en liberté. et demanda Cordeliers.

si plaisante, parut que la Reine mère la laissa i. L'initiale R surcharge majuscule E[ nqlU!tu]. 2. Charles-Bonaventure le ou le 3 octobre Rossignol, qui mourut ans (Dangeau, 1705, à cinquante-six d'octobre, p. 4~46 Yercrre p. !3!. aux requêtes, mais conseiller 937 Cazette, p. 500), n'était pas président honoraire au Parlement, et Louvois l'avait fait faire président à la Chambre en décembre i688 4!H., fol. 69). comptes (ms. Clairambault 3. Antoine des Réaux, était, selon Tallemant Rossignol qui lui a donné du cardinal de Richelieu son historiette II, p. 32, place dans (tome 33 et 93-94), un pauvre d'Albi garçon que son génie de déchiffrement rendit nèrent mière En i6~, conserva très fois utile aux ministres de divination de Louis xm. à une sorte merveilleuse, en i6'!6, puis Les mathématiques pour qu'il utilisa l'amela prede la Rochelle. qu'il l889, douze des

qui, ayant effronterie

le choix

couvent,

au siège de Réalmont, on le récompensa par une jusqu'en septembre

âgé de quatre-vingt-deux mille livres passa alors à son note sur eux deux. Rossignol d'un portrait Louis XIV le et c'est lui dans les 6ommes

i68i, ans selon fils.

charge et il mourut le Mercure.

au siège de martre des en Sa

comptes, décembre de

pension

de Perrault, tome 1, p. ln-58. favorisa d'une visite dans sa maison de JuvilJ, en i6711, a célébré éd. i647, que Boisrobert (Épitru, p. 151) Il n'est Qu'on les cIeux plus rien deuous à ses yeux. puisse cacher raconte Perd'après lui valut. qu'elle a-t-il écrit dans la éd. chiffre 2". cardinal recueil, de ne 11

père illwlru

Voyez, ci-après, appendice a eu les hounenI'S d'noe

V, une notice et

notre auteur a suivi, 1(ordri, que sans doute rault les origines de sa fortune et les récompeues 4.. Le plus habile de l'Europe, défricheur Le Table 5. de son exemplaire du Journal d'Aubigné parle, Agrippa d'un certain tome V1II, p. 2N, Ruhle, C'était au temps du Béarnais. résistait. 6. A ce genre particulier d'aptitude que y a ici une erreur a relevée de Richelieu, feu M. Avenel, dans la préface de Dangeau. dans son Hil/toire Chorrin

unirtrullr, à qui nul

voyez l'éditenI' du tome

TALDT Littré, du des Lettres 1 de ce grand

i50
Aucun de Roi, dans point qui, cinq d'âge
Courtenvau:; son caractère*;

MÉMOIRES
ehiffre Cela en fit ne lui lui un échappoit; donna homme il y beaucoup important. devint habile, d'honnêtes gros à sa du Roi', il y en de. avoit qu'il lisoit

[1705)
tout le fils au

suite'. et cette de l'un mille à

particuliers Il instruisit mais gens qui qui non

avec son pas

science; son et père l'autre, livres de

1. C'étoient tirèrent pension

et modestes, même n'étoit laissa pas

famille,

déchiffrer'. de temps qu'on après une aventure fut à Fontainebleau, Il étoit fils il arriva aîné de

Pèu

à Coortenvaux

terrible'.

p. mu-xirr. !6't6, quelque en est racontée

Le père

se révéla

comme

déchiffreur

au prince

de Condé

en

ans avant le ministère de Louvois, et l'anecdote quarante dans l'article de Perrault. Il servit ensuite Richelieu et Mason aveugle presque trois lignes plus loin. parle d'un autre déchifon peut lire époque, et nn manuel dressé avons vu plus haut tout comme un

d'eDJ:, mais finit par être zarin, et fut très apprécié flls continua le même office, comme il va être dit 1. freur 2. un pour Le Mercure de Louvois Sur article du de novembre nommé Luillier. en chiffre vers d'écrire i 703, p. 53.54,

la manière Mercure

cette

le prince

de juillet 1690, p. 46-80, de Condé en 1633, ms. Fr. 2053. Nous

à cette cryptographie, recourait (p. U~) qne,saint-Simon homne des indiscrétions de la poste. d'£ta1~ pour le garantir 3. Parmi les dons qu'ils eurent de la cour, on voit figurer celui de de courriers, dont le père fut indemnisé le 2 avril 1672 plusieurs charges cent cinquante mille livres (Arch. nat., moyem~ant 0' 16, fol. H6). 4. Dangeau disait: « Le président mourut ces jours passés Rossignol à Paris. C'était le plus habile déchiffreur de l'Europe. n avoit de grosses pensions famille. cette et du pour Le Mercure Un des Roi cela, et le Roi en laisse cinq mille francs du en regret Auvergne à sa de ajoute que fila fut maUre de une S. M. daigna des requêtes, l'ordre de de 1690: témoigner intendant Saint-Louis. ms. Fr.

perte.

à Lyon, secrétaire-greffier à en croire avait été galant, 3.

fable

de Courteuvaux Michel-Françoille Tellier, marquis le 15mai i663, reçu Iisumvancedesecrétaired'£tat le7 décembre 1681, à celle des cent-suisses en mars 1688, et pourvu du régiment de la Reine au mois de mai suivant, mourut le H mai 172i, à Arnay-le-Franc. 6. Dangeau, p. 442 Le Roi fit, ces jours passés, une réprimande

Le président 12 690, p. i33. par il. mère, né

a placé en 1590 la naissance Avemel datu doivent être modifiées de dix ans, Les mots un caractàrc

de Rouignol, en 1673 na mort. quoi qu'en ait dit Perrault. après coup en interligne.

Ces

ont été ajoutés

U705]
M. de Louvois, de Il il sa l'avoit avoit qui charge, fait consolé

DE
lui

SAINT-SIMON.
avoit dont fait il le doneer, trouva poil~ter, tOtâ l, fait IImi

151
la surineaJ,œiaième 'de mu qui,
cruellement réprimandé le Roi. Inquisition c:e prince. par de

vivanoe pable'. fils,èt cousin un peu seigneur,

passer l'ainé. il avoit

à Barbezieu par acheté dans et les son la les

survivancecent-suisses,

Tilladet', forte

à qui

~aaa s~-s. sa~r~

à M. de Courtenvaux, toute la maison royale

où étoient Moncabinet, de dames de Mme la duchesse

mais cela est raccommodé Bourgogne; présentement.. 4. Il lui avait pourtant fait donner une éducation aussi

tome sévère, comme on le voit dam le livre de C. Ronsset, mais Mathieu avec Courtenum:, ne crut jamais qu'il Marais, qui étudia eô.t l'étoffe d'un grand docteur · (~lémoirer, tome Il, p. i33). U passa ses thèses de philosophie le 8 aoflt 1681. Aussitôt que Louis XIV lui eut donné dans la survivance de la secrétairerie le printemps de i682 (il venait tome 1, p. 70), étudier les fortifications de la guerre, alors d'être très son malade père l'envoya, Sourehu, de novem-

intelligente que IH, p. 363-368

de l'Est; puis, à partir bre t683, il l'associa au travail ministériel, et, en septembre 1685, il l'enen revue les garnisons des frontières. C'est ce voyage voya encore passer de prouver de Courlenvam: et la supériorité relaqui acheva l'incapacité tive du troisième alors commandeur de Malte. Au retour, fils, Barbezieux; on fit signer à Courtenvaux sa démission de la survivance, avec peut-être de la grande maUrise de l'artillerie Hirtoire de Loupromesse Rouum, tome 1, p. 23T tome 1, voia, tome lU, p. 48i-485; Sonrchu, Dangeau, du P. Léonard, ma. Fr. i0 '185, fol. 76 v. p. 32t et 3RT Gazettes 2. Tome VRI, p. R et suivantes. à en croire ses gémoira, Gourville, aurait été l'agent de cette tome Il, p. t60-t6i, principal, l'inspirateur substitution, Du même coup, qui étonna fort la cour, mais fut approuvée. Barbezieux on maria avec Mlle d'Uzès, Courtenqui avait dA épouser tome vaux de ID, p. 399, 40' 404; Dangeau, Correrpondance recueil tome 1, p. 88. Madame, Jaeglé, r surcharge un p. 3. L'élision Jean-Baptiste tome militaire, dans son 4. de Cassagnet, IV, p. 309-3H), en {6M, devint (14 marquis fils d'une brigadier i673) en i678, de sœur vingt et très Tilladet de au en (Chronologie débuta Louvois, déjà de auprès étant

les gardes maUre de la garde-robe

janvier

après, faveur

oncle, passa lieutenant général le 23 janvier i679, colonel des cent-suisses bleu en 1688, le gouvernement et le cordon

eut la charge le gouvernement d'Arras et la

de capitainede Cognac lieutenance

d'Artois en i689, et mourut le 20 ou le!2 aotlt t692, de blesgénérale de Steinkerque, sures reçues au combat ayant de belles chances pour du Saint-Esprit de Vermaréchal. Son portrait est au musée passer sailles, n° 43tO, ainsi que son buste, n' 'l735.

152
après sans grandes contredit la les

DIÉMOIRES
charges première et de la la maison belle'. du Roi,

[170S]
en est

plus

Courienvaus

étoit
une compté

un fort petit
voix ridicule, pour rien

homme',
qui dans avoit

obscurément
peu et mal et à la

débauché,
servi, cour, où méprisé il ne

avec
et fré-

sa famille

dans le tome V1I, p. 624, addition à la sommairement, expliqué a fait une note sur les tituce corps. Notre auteur page 97, ce qu'était en ce qui concerne laires de la charge de capitaine qu'on trouvera, on en peut voir la succession VI; Courtenvanx, ci-après, appendice 1. J'ai du Eistoire militaire Zurlauben, Les la Marck l'avaient possédée pendant dans mège, quarante Vardes mille et Tilladet. Selon livres tome III, p. 368-416. Suitsu, no siècle et demi, puis MontDangeau (tome l, p. 90), elle valait Bunt tome l, p. 438), (Journal, en cour. L' anl de la logement

mille vingt-quatre donne le détail France avait mais

de rente, et, selon seulement. Elle avait minutieux mille s'était du

eu à payer six cent son oncle Louvois

du Roi. Tilladet auprès la charge de Vardes livres pour racheter arrangé pour qu'il ne lui en co8t~t pas tome I, p. 90 et insinué au acte passé entre Y 245, registre dans le registre du

service

mille livres (Dangeau, plus de cinquante Louvois et son neveu le !4 mars 1684, fol. l80

v" et 3911 v"; arrêt du 17 novembre 169!, E 1871). Conseil C'est créa une survivance par elception qu'on pour il conclut marché avec son cousin, Courteuvaux; pour cette survivance, le 5 mars 1688 (acte conservé dans le minutier de M* Blanchet), moyenn~nt cent sept mille 01 274, fol. le 13 (Arch. nat., tome Il, p. 117; Sourchu, tome Il, p. 147; 81; Dangcau, Relation de la cour de France en l690, p. f42-143). Il prêta Spanheim, serment le 19 du même mois, et entra en fonction au mois d'aoflt f69!, livres, étant mort mais nous verrons la charge et qu'en février 1716, tefois la survivance. 2. lustre, p. 28. Un il céda qu'il faisait fort mal son service, A son fils, en en conservant tousa famille de France n'en retire aucun cinquante cinq cents mille et une comptant et le brevet lui fut délivré livres rente viagère

de

TWadet

pygmée en matière disent les Caract~ru. l'honore

de grandeur de la cour

plus qu'il ne la remplit. font et l'on n'en feroit point de mention sans ses parents.. M. de Courtenvaux, dit Spanheim en 1700 (Relation, aime p. 4f7), les femmes; mauvaise conduite.. débauché, peu de mérite, peu d'esprit, ces vers SnI' lui On trouve
Pour Conrtenvaox, j'en Il est lot et de mauvais n'en ferons autant qu'un en guis air: duc en et p. peine. pair. "'2.

Sa charge peu de cas,

en f 702, imprimés Les connoisseurs en

Nous 3. Spanheim en

disait

4690,

[t 705]

DE

SAINT-SINON.

153

avare et taquin, modeste et, qMiqt18 quentoit personne, de soi quand il et respectueux, fort colère et peu mattre et trtitê comme se capriçoit en tout, un fort sot homme, de Villeroy et la maréchale de tel, jusque chez la duchesse Cœuvres, jamais. et plus sa sœur Le Roi, curieux' et sa belle-sœur; plus avide de savoir de rapports on ne l'y rencontroit tout ce qui se passait

le crtit beaucoup, quoiqu'on de Versailles, à prendre quantité puis Blouin, gouverneurs de Suisses, outre ceux des portes des parcs et' des jardins, de Versailles et ceux de la galerie et du grand appartement et des salons de Marly et de Trianon, qui, avec une livrée étoient du Roi, ne dépendoient que d'eux 1. Ces derniers les nuits et les de rôder, les soirs, secrètement chargés les passages, les corridors, dans tous les degrés, matins, les il faisoit beau, dans les cours'et les privés', et, quand remarse cacher, de patrouiller', s'embusquer, jardins, les voir entrer et sortir des lieux quer les gens, les suivre, tout ce de savoir où ils alloient, qui y étoit, d'écouter de de n'oublier entendre, pas combien pouvoient qu'ils les gens étoient restés où ils étoient entrés, et de temps dont Ce manège, de leurs découvertes. rendre compte valets se méloient et quelques aussi, d'autres subalternes' à à Trianon, à Marly', à Versailles, assidllment se faisoit Ces et dans tous les lieux où le Roi étoit'. Fontainebleau, L Cet adjectif est en interligne, au-dessus d'un premier curieux surchargeant avide de et biffé. 2. Cet et est en interligne. et non 3. Ils étaient regardés et traités comme des domestique\ tome LI, p. 1!H). comme des soldats d'armée (Mémoires de L~a, 4. Nous avons déjà eu le privé, tome VIII, p. '!74, au BeIIS de retrait pour les besoins naturels. 5. L'Académie de 1718 ne donnait ce verbe qu'au sens primitif d'agifaire ter de l'eau bourbeuse, piétiner dans la boue mais je trouve de 1708, n° xi, patrouiller les troupes. dans la Gaxelle d'Amiterdam et dans la Guerre d'Italie ou Afémoirea du comte D~ (170~), p. 418. 6. Comme la Barre, ci-dessus, p. i!!O.- 7. L'!florebargepeut-êtreun i. 8. Voyez, tome VIII, p. 43, note 4, une citation du Parallèle, et ci-

croire, qu'on ne le pouvoit avoit autorisé Bontemps,

154
Suisses

MÉMOIRES

[f70!l]

fort à Conrtenvaui, ne parce déplaillOÏent qu'ils le reoonno3seoieet en rien, et qu'ils enlevoient à ses centsuisses des. postes, et des récompenses qu'illeUÎ"~uroit tellement bien vendues souvent. Eon qu'il les tracassoit la grand pièce des Suisses et la salle de8 gardes du Roi à a un passage étroit entre' le degré et occupé lors par 111me de Maintenon., puis une où est la porte de ce logement, pièce carrée, qui, en la travenant donne dans la salle des gardes, et qui a droit, Fontainebleau le logement t, il' une autre porte sur le balcon qui environne la cour en aux ovale, lequel' communique 1 degrés et en beaucoup d'endroits 1. Cette pièce carrée est un passage de public communication à tout le chàteau indispensable' pour qui ne va poiDtpar à observer les par les. cours, et par allants et venants, ses communications.. Jusqu'à fort propre conséquent et par elle-même, et cette année, il y avoit

couché du corps et quelques toujours quelques gardes le Roi entroit et sortoit de chez cent-suisses, qui, lorsque Mme de Maintenon, sous les armes mêles, s'y mettoient, de sorte une extension de passoit que cette pièce pour salle des gardes et des cent-suisses. Le Roi s'avisa, cette de Suisses de Blouin, au lieu année, d'y faire coucher de cent-suisses et de gardes. sans" en parler CourtenvauI, au capitaine des gardes en quartier, en avoit puisqu'on ôté les gardes aussi bien que les Suisses, eut la sottise de prendre ce changement pour une nouvelle entreprise de avaient celle de ne après, p. 216. Entre antres consignes, les Sui8118S laisser pénétrer personne en armes dans les jardins, même les gardes du corps et les gardes françaises. 1. Tomes l, p. 99li, et M, p. 251. 2. Entre corrige un a. 3. Addition n° 448, dans notre tome X, p. 432. 4. Lequel,en interligne, au-dessus d'et qui,biffé.- 5. Au corrigé en aux. 6. Voyez Guilbert, Dacriplion. de Fontainebleau, tome I, p. U7-16-1.. 7. La seconde n surcharge une 8. 8. Ce passage fut transformé en -1.737 Luynes, tome l, p. 264. 9. De, pour der, au sens partitif, quoique non séparé dn substantif par un adjectif, comme tomes II, p. 90, et XU, p. 47t, et ci-après, p. ~89. 10. Sans, en interligne, corrige au lieu d', biffé.

[i705]

DE

SAINT.S1~ON.

155

ces

les siens, et e'emsit enciel1e colère, qu'il ne leur n'y eut menaces qu'il ne leur fit, ni pouillel'qu'il chantAt. Ils le laissèrent sans s'émoa-.oÏr il. aboyer' pour ne tiea Le Roi, qui n'en fut averti que sur le soir, au répondre. dans son grand sortir de son souper, entré à son ordinaire ovale avec ce qui avoit accoutumé de l'y suivre cabinet ordres, sages de sa famille et des dames des faute d'autres cabinets, tainebleau, celui-là autour du Roi, envoya' chercher qu'il parut dans ce cabinet, l'autre 8ans lui donner loisir colère naire', princes, cabinet'. lui ôter princesses, se tenoient qui, à Fontoutes dans Dès avoient leurs et furent assez

Suisses

sur

Courtenvaux.

le Roi lui parla d'un bout à mais dans une d'approcher,

et pour lui si nouvelle si terrible, et si extraordinon seulement mais Courtenvauir, qu'il fit trembler dames, princesses, On l'entendoit de sa ce qui étoit dans le sa chambre. Les menaces de et tout

les termes les plus durs et les plus charge, inusités dans sa bouche sur Courtenvaux, plurent qui, pàmé d'effroi et prM à tomber par terre, n'eut ni le temps ni le moyen de proférer un mot. La réprimande finit par c Sortez d'ici 1 A impétuosité peine en eut-il la force, et de se tralner chez lui. Quelque peu de cas que sa famille fît de lui, elle fut étrangement alarmée; chacun eut recours à quelque protection. Mme la duchesse de Bourgogne, fort la duchesse de Villeroy qui aimoit de son mieux à parla 1. Aboyer se dit au figuré pour crier après quelqu'un, le presser, le poursuivre importllnément (Académie, 1718). 2. La chambre où naquit Louis X11Iselon le récit de la sage-femme. Saint-Simon en parlera souvent, et Guilbert l'a décrite dans l'ouvrage déjà cité de t73i, p. 13~9. 3. Avant envoya, il a biffé il. 4. Comparez la scène du valet de serdeau en 1695, tome H,. p. 3!!t.3i3. 5. C'est la scène mentionnée par Dangeau au 10 octobre, comme s'étant passée quelques jours avant, et SnI' laquelle notre auteur a fait l'Addition transportée ici presque textuellement. On n'en trouve pas trace dans les JfEmoiru de .Sourchei. Lémontey en a parlé dans son Esrai aur la monarchie de Lo1£iI XIV, éd. 1R18, p. "l, note. Coeuvres, et la maréchale de lui dire avec

156
Mme de Maintenon, mais avec avis qu'il de osa ses en 8ottises,

M£MOIRES

[i70ii]

reprendre si étrange étoit que Courtenvaux lettre' à toute la cour par le d'un qu'on plus changement y prenoit soin grand ne bruit à tout dont le

A la fin, il s'apaisa', à la première chaeseroit Courtenvaux et lui ôteroit sa charge. cela; il Après sœoe les fonctions. La cause d'une et même au Roi. avoit vacarme sautoit mis le doigt sur la fait avoit qu'il dès yeux cachoit avec le compté que étoit outré l'avoit ce de aux

motif

et le Roi, qui garde, ces espionnages, avoit s'apercevroit avoit qu'il le monde. pas, fait et et qui

changement colère du fait sentir

Mort du comte de Tonnerre.

sans agrément, il ration, moindre, en demeura de sa plus mal avec le Roi, et ne s'en releva il étoit chassé, et sa charge perdue'. vie; sans sa famille, Il mourut en même temps' un autre homme encore Ce n'est pas qui fut le comte de Tonnerren. plus méprisé, qui lui faisoit il s'attiroit tout souffrir, cent affaires par son escroquerie et il était tombé enfin à un point d'abet ou bons mou,, jection qu'on avoit honte de l'insulter quand il disoit quelIl avoit été longtemps de que sottise'. premier gentilhomme la chambre de Monsieur', et il étoit fils du frère atne de 1. C'est ce que dit aussi Dangeau. Comparez une lettre de la marquise d'Hu:elles à Mme de Bemières, dans le livre d'Édouard de Barthélemy, p. 8! 2. Locution déjà relevée dans notre tome XI, p. 285. 3. Cet épisode est bien plus détaillé dans la notice Couarehv~ua. 4. Le 30 octobre t705 Sourchu, p. S99 Dangeau, p. 460-~t; et 403; Mercure de novembre, p. t8t-186. Voyez ci-après, p. 606. 5. François-Joseph de Clermont tomes Il, p. '!08, et VIII, p. 370. Il avait été baptisé à Ancy-le-Franc le t8 octobre t665, par son oncle l'évêque de Noyon. 6. Voyez notre tome Il, p. 208-209. Le Mercure de septembre t684, p. 175-176, vantait déjà son esprit, alors qu'il n'avait pas vingt ans. 7. Il était mal vu du Roi Dangeau, tome X, p. t73. 8. En cette qualité, Monsieur l'avait chargé de porter des compliments que la naissance reste entièrement. ou l'esprit lui manquassent, Avec une poltronnerie mais tout le

Quoique déjà sans familiarité la

et appris sans conaidé-

[:t 705]

DE SAINT-SIIION.

i57

cet évêque de Noyon dont il a ilté par~
et frére' Quoique le siège de de l'évêque le combat Turin, s, et si peut-être moins de de mal à Langres' Caesan propos aussi résolu. le vit sa peu Le lorsque ou qui lui dont eflt

Hi p~e fi'~e
il le. été eans dès l'entrée conçu', différent lui occupil le phu en' de ~vm~eore`.

fois',
fi-ait, du n'en sur proplaire la
La Feuillade par à le

annoncé à Roi, propos si

proposé p Roi

printemps demeuroit Feuillade posa à son le

Chamillart pour F cher de faire le siège Turin. en

pas de mariage

ce qu'on avec par

Chamillart plutôt était

filles,

[.4dd. S'-S. 6d8]

ministre

l'endroit

888IIible,

lui proposa lui-même de charger son gendre de ce snnd siège en chef 9. Chamillart, 8urpriS et comblé, s'el! excusa
foiblement'°. Le Roi lui fit des amitiés, lui dit dù1>ien de

la" Feuillade,
à Londres de 1686, 1. Le d'abord, p. 45-46 père,

et qu'il

vouloit esaayer
Gosette de

des jeunes gens qui
p.lSt' de (pour Tonnerre, et grand SU), et

puis à Turin: et 58. comte

de 1685, et

Jacques,

Clermont

baron, premier d'Ancy-le-Franc, capitaine était mort en mai de Dauphiné, héréditaire en interligne. Frère a été ajouté de Clermont-Tonnerre 3. François-lauis p. 4!6, note 5, et p. 442; ci-après, 4. Le comte de Tonnerre avait de Manevillette, Duyvel 5. Ci-dessus, p. 17. en 6. On a vu qu'il bre 1703, Puisque et, depuis nous lors, avons secrétaire était

géndral 168!. tomes

bâron maltre

et VI11, et correefim, Additions p. 806. en i688 1a fifie du riche épaUlé des commandements de Monsieur. II, p. 366, deux Fr. au. Le 111 octo·

M. de VendÔme pris il conservait

question depuis écrivait au Roi (ml. Barcelone, le même nous objectif En mu,

14 177, fol. !94) bien Turin; preadroas du ~9 aoflt 1705 (lettre

avait promis vol. 1867, Guerre, p. 164-165). PhélypeaUJ: de Coni (tome XII, p. i!9) que leur capitale I!8rait prise à ses gardiens mais l'habile maacsnvre de M. de Stahremavant la fin de l'année; M. de Vaudémont alors de réalil!6J' cette proœeue. berg a empêché à bout. en viendrait anaei que le duc de Vend6me estimait un p inachevé. En surcharge etc. 8. Tomes IX, p. 313-31.1), et XII, p. ne croyait à ce ai~ge, la Feuillade, 9. Alors qu'on pouvoir procéder voisines de Turin, se chargeait, en vue des hauteurs qui était déjà la ville lettre à Chamillart, d'enlever !9 juillet, sur sa tète dans le tome V des Mémoire. militaires, p. n3. 7. 10, Comparez le Parallèle, p,276-277,-U. De la corrige du f[eunea].

i58

.MÉMOIRES

[n05]

et de l'application'. Ce choix' des 'taleata ont ordre de s'approcher de Turin F«*tde ~téy,1a apr~s i~-t~~e .de Chivas achevé., et de se préplJ'8&pour montroient
en juger faire que le rien siège; ne lui il y arriva manqua onze quatre-vingts autres pièces le 6 septembre,. soixante milliers pièces pour tirer de On. batailloll8, de poudre, canon à ricochet de 6, peut il y eut cents

soixante-dix quarante batterie,

escadrons, mortiers, et vingt-six

de dUpa.' il r~ndre.
son à beau-frère, Fontainebleau',

à ses ordres 0; mais il se trouva des difficultés la Reuillade envoya Dreux, pour lesquelles
qui. fut ce qui ils le jour même par chez et Dréua là une que Chamillart Mme le de le Roi lui arriva rendre mené

de compte Le lendemain, avec
Gratitude et

l'amenoit, y retournèrent,

Maintenon'. de Vauban troU,Ter il y à s'offrit donner

maréchal s'en retourna

eU1I,

et,

le surlendemain, Vauban fit de

la au

Feuillade". Roi, et le

d'ime grandeur de Vauban.

pressa

l'envoyer Mme que des l'on effacé

action" grande à Turin pour demandait

t.

A ce

même pour le

moment, latter,

Ursios

Chamillart,

peut-être

(reCUéaLCOMb~14 p. Dépôt f. Ce crlsi~ I8lëhRge Ce*. 3. (p. tra 4. Ci-deùnJ, 4H-4i3) cette nouvelle

envoyAt son de la guerre, du doigt. d'aoflt annonça,

en Catalogne gendre vol. t888, n° 183). dès oette époque

p. 145. Le yerarre que la Feuillade préparait le 10 (p. 389), p. 3!3,

les lllmoiru

de Sourds,

après 329, p. 36!

le siège, et Dangeau enregisla prise de Chivas. Comparez etc. et auivantes; gémoire8 en 1688. le avait général d'être qui vient il ne serait pu Mémoira mihmili-

au siège de Philipabonrg, par Vauban mois était en vue de Turin, qu'il réitéré ses uaurances et promis l'artillerie qu'avec énumdrée ts Si~cJs de Louü (comparez IIY, p. 366), nécessaire un procéder' recueil tairea, p. 117-190; 7. Le~quels, au masculin, 8. 9. Le t3 septembre IL de Dreux venait la qualité p. 430 au siège de complet tome Il, p. 58. Esnault, dans le manuscrit. Sourchu, p. 4i9; son inspection, inveatiasement

tairu, 5. Tir inauguré 6. Depuis un

Dangean, p. 4~; p. t90-!06.

$oureber,

Dangeau, de quitter

p. 366. ne la croyant

pas

avec compa\ible 10. Dangeau, H. Comme

de gendre du ministre (Dangeau, p. 404-405). SourcAes, p. 368 et 369. de Kebl, en H03: tome XI, p. 7~, note 3.

[1705]
ses de conseila, l'anriëe, qu'il. et èans se

DE
tenir, l'Y

SAINT-SMOI4.
daea lee de bâton. rien i~6elrl~ quand` derrière' auquel service, le lui le grand, 1. attaquer de la date et rendre contra8te,de et La par l'antre d1a "le' que, t.4en it'y Îetoit':

159
lieues Il

m8ier son

ajouta "'étbitpas é!ew'le cela romaine' à de l'avis ne point la f6t,

mettroit juste que inutile aimeroit fut point etU trop été

l'honneur à son

.1) -ww, qu'il Rm.l'a't'dit plutôt Cette que offre

rendit il ne

mieux acceptée-: trop accablant vouloit.: circonvallatlon cela: dans

Vauban

Feuillade ce dernier de Vauban, faire.de

l'obaenroieeement Feuillade, la citadëlle, ~te',du P66 p. 433. VI dés contre et

Dangeau qui rêmite I!. C8mparet le même récit ~criti i~édita; p. 389. 3. N8~ neBlldéj11 non

C'est

la notiCe

!9.lJ\bré, au tome lte~rtion,

mais admirative, le désiatéreeeement, 4. Le mai

de perdte si fethm'e li!t8juin.. vQ notre aute'ul'lle aeri~r de- cette compataie0u la magDammité,l"auBtériU, point,paur'l!:rprimer senl! où Vortiire l'a afl'eetion:i1é au-mi.

Vaubauvenait

dÏJent, préeédent, les MEmoires de Sourehta p.!3!Le à Paris qu'on bruit couroit avoit eu de8I!eID: d'oppôeer au prince Eugène le duc de Vendôme et de faire fairé cependant le siège de Tnrin su duc de la Feuillade, sur cela, avoit de bien sOndé on 'l'avtiit que le due de Vendôme, quand demaad~é BOII congé, voulant venir rendre coú1ptê au'Roi des choses qu'il pou1'oit ignorer, et que; sGiÍln~pd118e, on avoit même, sur mais

dé résolution; chaagé que de Vauhan que le maréchal

lui- &'toit fait entendre ce qu'oti devoit venir' faire le siège de Turin, il avoit de Vauban ne refu. répondu qu'il en seroit fort aise, et que le maréchal seroit de lui obéir, se tènirit fort an-desaue de tous les point puisqu'il maréchaux .de Pruce. On trouve au Dépôt de la gàrre, vol. 187S, du dé Roi aux Vauban deux premièréll datée :du et la propontlonl! SO avril, 'de puis,

n~ 488,~i89 et 391, la répùDJle M. de Vendôme et une lettre vol.

ses lettrés 1875, n~ 't80 et !Si, n° 294, la lettre écrite par Chamillart 5. Le B6 ao1\t, abondant duo le lart lui éeri~it M. le maréchal sa carrière

à Ch&ÈLWart jodn

après, même sens que son gendre, envie de Vauban a1'oit grande

~euillade, et, t3 septembre. Chamilde finir

Si le Roi avoit voulu donner ce qui est par le siège de Turin. il aU1'Oit répoDdu même quelque chose de moins, porté par son mémoire, de rendre S. M. maitresse de cette place en moins d'un mois il me l'a sa proposition avec dit à moi-même. Il étoit assez difficile d'accorder le personnage dignement.. 6. Dpageau, que 1'OUS avez à faire, et que j'espère que vouuemplirez l'B-utoire (diémires p. 437. militairea, p. t86.) Voyez, outre les MEmoires

mili(airei,

-{50
VendÔme grand courtiean.

MEMOIRES

(1705)

N. de Vendbme manda par un courrier qu'il étoit du même avis; que, pour
rieurea, avoit la sans reroient si on n'en rien dernière quoi les inutiles avoit pas il ne falloit point du de faites il assez offrit pour s'en prince faire sur craindre importance conquêtes et

t arrivé en cadence les difficabés e1t&(fII'il.n'y qu'il le siège de de Il Savoie ses fit sa de étoit Turin, demeutroupes, cour au de

embarrauer; Eugène; alors le duc

d'envoyer le siège'.

du génie, et l'Eistoire da Vauban, corpi par Allent, p. 49rHii' Dans les quelques lettres de la llichel, par Il. Georges p. 356-368. Feuillade à son beau-père de l'abbé Esnault contient que le recueil pour la période de jQia septembre 1705 (tome on voit Il, p. !6-M), que c'est contrairement.à l'avis de Il. de Vendbme la qu'il voulut aeeiéger da citadelle et lu Capucina. il disait Je la,ville Et, de Vauban, servirai sous lui en qualité de ~olontaire, ou bien je ferai le voloJltier8 U n'étoit siège de Turin à ma fantaisie. pas douteux qu'en parlant à la Coéhoro, Il. de Vaubaa ne seroit pas de mon avis. fi a d'attaquer oublié, dans mur, qu'il maréchal de Vauban donné ner des les petits avoit fortifié ait sièges qu'a a~ec toute bien .nI' faits son M. de industrie. de qu'il son de Coéborn, Il moi celui faut pour que de NaM. le m'avoir avant

mauvaise

leçons g6adMes à Nonsiew vot~e fila..

opinion les siègea, telles appuyait

La Feuillade

en pourroit donplan sur les mé(DéPÔt de la sont imprimés

avait envoyés PaIlaviciDi que le baron vol. 1875, n- 369-373; deux autres, guerre, V des Mémoires dans l'Appendice du tome à la Coehoro, Quant à son expression d'attaque rnilitaira, par là dans une autre lettre (lfEmoirea ses raisons et comment il en fut (p. t9't93), a expliqué ses fautes t. Le 5 octobre de énormea Ybnoirei, tome fois p. <Ü8j~, Dr~gear, est imprimée deux

moires

Flandre

d'octobre,

miâtairei, p. 668-675). on voit ce qu'il entendait p. t88), quellea- étaient vite IV, p. 86-90 p. 377-378. dans Feuquière et 153-155. La lettre mili-

M. de V6{ld6me et p. 663-666. tairu, p. 341-343 2. Dans la lettre du 1- octobre, le siège, ce que Dangeau les par toutes

les ëémoires lui-méme fi m'a

ne semble

il se proposait pas avoir au

pour faire para, disait-il

lettres de Il, de la Feuillade, les (p. 343), que, malgré il :t'ouloit faire le siège de Turin. Je serois bien difficultés, toujours fiché de collrir sur son marché; s'il avoit changé de sentiment, mais, de bon cœur le commandement je m'offre d'y aller et de lui laisser Je ne demande de cette armée. venir point les bataillons qui devoient de Provence, et je me contenterai l'année de Piémont. Avec cela, des que troupes qui Votre Majesté composent me fasse à présent couper le

[1705]
Roi t, l'ordre plut de au ne ministre; point

DE

SAINT-SINON.
ce fut ce ne tout. siège vit a; point Dreux étoit parti opiai~tre, et qne

161
avec

faire qui

la Feuillade, le Roi,

depkhaMarignane" millart, sur-le-champ tout quitta ce la qui qui gardoit 5. lui A sa son5

C~tetde différé. Turin

chambre retour, arriver, il s'étoit

un torticolis, pour reovÓya la Feuillade contremanda retira établi, ce et qui envoya l'étoit un déjà, gros

Siège

devoit 7, où

Vénerie

détachement

à Vendôme8,

Turin contre les règles, ce que je fais ici et, quoique cou, si je ne prends II. présent ne paroisse je pas beaucoup, je me trouverai soulagé lorsque n'aurai les llémoirea de Sourchu, que Turin prendre.. Comparez p. 261. de M. de VendÔme, dit Dangeau i.. La lettre (p. 43&), a fait plaisir ici, parce que le Roi est bien aise le jour lution fut notifiée même vol. i868, n- 34 et 35). `l. Eatoit de pouvoir faire le siège. où Dangeau écrivait cela La réso(Guerre,

avait. corrige 3. La lettre du Roi à la Feuillade, les Mémoires militaires, p. i 97 -200;

datée

du

25

septembre,

est

dans à

comparez,

M. de VendÔme, la réponse et, p. 34i-343, de Msrignane, atu gardes en 1684, 4. Paul Covet, comte enseigne en 1693, avait eu un régiment d'infanterie à la fin de sous-aide-major servi que comme colonel 1695, mais n'avait le '!fi octobre avait été fait brigadier 1704, et tembre 1705 le régiment Il fit d'Albigeois. en t 706, des logis sous la Feuillade général sous Villere promu vembre 5. et Berwick, passa lieutenant général que à soixante-quatorze 1738, maréchal le 30 mars ans. réformé à partir de 170i, commandait depuis seples fonctions de maréchal Tessé en en 17iO, et mourut i 707, puis mais ne fut le 11, no-

la lettre p. 339-341, 4°· octobre. de celui-ci,

sous

de camp tT20,

6 et 7 octobre. La Sourchea, p. 378-379, Dangeau, p. 438-439; de la Feuillade, est dans les Mémoires mililettre du 30 septembre, et le compte rendu des opérations iairea, apporté par Map. 200-202, de Sourchea, dans les Mémoires p..379-381. rignane, 6. j"ma au. corrige de Savoie, à deux lieues de Turio, que nous avons vu brûler par Catinat en i693 (tome 1, p. 276), a été restauré français dAmaterdam, i 700, nD XXVII, (Gazette depuis par un ingénieur no 6). On peut voir sa description en i871, de Turin Fogli di Foligno, Madame de Verue, p. '!35-236), de Castellomonte (Léris, par le comte 7. Ce beau le marquie Costa de Beauregard dans ses Mtmoirea de Saooie, tomes H, p. 274-275, et 1H, p. 39-40. sur la maison hiatoriquea La levée du siège causa 8. Dangeau, p. 383-384. p. 444; Sourchea, 11 r~ro~nes DE SAINT-SI.ON. xm et ce qu'en a dit château des ducs

162
Darmstadt devant le Mont.louy. tué

MÉMOIRES
siège y fit des la de une Barcelone grande étoit perte. nouvellement fut grande, des ils y mieux Ils concerté'; emportèrent, augmentés perdirent mais le 16

[1705J
l'Arsep-

Le chiduc tembre, Jouy'

ouvrages résistance

auM8Bthuit cémo

infiniment nécessaires toriens vivement.

de joie seraient

militaires,

Lapara il avait n° 7-1.). Pour la Feuillade, préparé en était déjà avancée, l'exécution tembre et son général camp le H octobre, exprima n10i-108) quïl eùt pu parler (n'133); d'une Marignane Feuillade se justi6a

Ursins, qui espéra que les secours à l'Espagne; fournis mais les hisplus facilement ou Feuquière, l'ont critiquée Quincy par exemple, en manifesta aussi sa mortification vol. 1876, (Guerre, à Mme la retraite dès le lorsque Marignane un vif étonnement de continuer seprevint au (ibidem, le siège. 1"

possibilité

de M. de Vendôme, la mais, aux reproches lettres dans le rerépondit par plusieurs qui sont imprimées et 91-94. Un passage des éllmoirei de Sourches, cueil Esnault, p. 76,86 montre du public.. Le i7 octobre, l'agitation disent-ils, p. 388-389, la cour étoit dans un grand les jours précédents, mouvement, même paroissoient au sujet de certain couret les ministres intrigués être entré le soir chez la marquise rier masqué de prétendoit qu'on on avoit en tête que Maintenon et, comme pendant que le Roi y étoit; comme le duc de la Feuillade traitoit un accommodement avec le duc de même la guerre et que les Vénitiens Savoie, y entroient pour éloigner ne laisser le duc de de leurs $tats. et pour entièrement pas abtmer de l'Italie contre la puissance de la Savoie, qui était l'uDique rempart dire que ce courrier on alloit jusqu'à étoit le duc de la France, masqué et qu'aussitôt chez la marquise Feuillade lui-même, qu'il avoit été entré de Maintenon, joie; qu'elle la marquise l'encre la avoit duchesse longtemps, de Maintenon, de Bourgogne et à diverses avoit témoigné reprises, parlé avoit demandé du que le marquis beauCoup à l'oreille de de

On pour écrire. au régiment des gardes, capitaine ce courrier et reconnu masqué, les avoit

et qu'elle encore ajoutoit

et de papier de Montpezat,

et Saint-Paul, avoient vu aide-major, mais que le secrétaire d'État de Cha-

millart

cherche. et leur avoit défendu, de envoyé sous peine la vie, de la part du Roi, d'en rien dire à personne de sonteque, les ils en avoient mêmes d'abord gens auxquels parlé leur-gyalit depuis demander ils avoient voulu éclairciasements, quelques ,répoodu qu'ils rien de ce qu'on leur demandoit. ne savoient Mais, de bonne foi, tout sur cela paroissoit oe qu'on disoit bien incertain.. 1. Ci-dessus, tome II, p. 218 Teui, p. 1~9. Voyez les )lEmoir_çs.,de. Le Dépôt de la marine et suivantes. possède (vol. B. 98, fol. 284-3i5) de ce siège de el 701>traduit de l'es~l. un journal 2. Le 3lonjuich tome IV, p. 147, 153 et 286. Il y en a une descrip-

(1701)]
hommes, parlé, nication quant rentra que et y futtué'; avec de tout, la le prince mais, ville,

DE

SAINT-SINON.
de ces et Darmstadt, ouvrages la garnison un n'ayant passage perdu Ce du fut Mont-Jau'. les Catalans D'autre siège qui du aienr de dont' coupant du il a été

463
tant

tooieœmmu-

elle Barcelone,

s'ouvrit

Mont.J°Ii1>II8Dà la maFa;: l'épee cette grand belle action

et

dans douze ou

à

quinze d'être suivi Lerida" ennemis Tessé dans les

hommesa. maître d'un et de autre4

l'Archiduc fut incontinent de

que

pour point Ce malheur révoltés part, Badajoz le nom tome de 1705, vers1e aux de l, se

Lerida Tortose

et saisis

par les Catalans 1 E révoltéll. Siège de les Badajoz levé par ennemis.

saisirent Portugal, approches tion, de

TortoseG, le

les de 1704,

leverent 7. Ruvigny,

portoit de la

p. 440-4M; E:dr. LaaaB 1. 2. L'initiale

comparez et n°' t.xaav de dont

Voyages les relations et LXXXVII.

de la Gazette un a.

Motraye, damgterdam

Marcus Landau Raiaera Guchichte Voyez le livre de M. H. Karl YI ala BOnig von Spanien (4889), p. l67-18R, l'ouvrage Kfinzl publié à Vienne, en 1877, sur le prince de Darmstadt, et le plan de campagne de ce prince donné dans les F'eldsdl/c, tome VII, p. 546. Il fut remplacé dans le commandement par lord Peterborough. 3. est Sourchei, Dangeau, p. 430 et 436 du 14 septembre, et non du 16 de Bruxellea, p. 630, d'octobre, 640, 650 Cette affaire p. 369 et 374-575. Gazette, p. 1104 et 5'16-ôl7;

surcharge du docteur

et 665; Catette d'Amsterdam, etc. Mme des Ursins écrivit n° i.axav; Mercure p. 165-172, de 1826, tome fi, Ce alors à Mme de Maintenon (recueil p. 2!4) ellt perdu en trois mois seroit une chose bien heureuse que l'Archiduc Gazette de temps d'emporter et retenu 4. 5. tachait ce et l'Amirante! prince son coeur en Allemagne, Archioea Le secrétaire fut pris défunt, chargé sur mer par nos vaisseaux tome XI, p. H9. du. ratNous 1700,

prisonnier

de la Baatillt,

Dangeau, Ville forte

p. 445. de Catalogne, sur la Sègre, au am de laquelle se de ù'MQtte-Houdancourt de la -défaite du maréchal le souvenir en i84& et 1647. vers

et de Condé et des échecs d'Harcourt en f6U, en 1707. On en trouve la la verrons reprendre de l'abbé de Vayrac, tome dans l'~`tat préaent 6. avait Autre ville forte de Catalogne, 1648, et que que notre le

descriph~n, p. i23-125. maréchal de

avait Gazette prise le R3 juillet et 987-988. 96f-976 casion de ce siège, p. 853-861, 937-940, 7. Dangeau, p. 446, 454, 456, 457, 462 et 466: Sourehu, p. 386Casettt 398 et 401; Gazette, d',Amaterdam, 387, 393, p. 553-555; n" LXXXIX et xcvi Mémoires de Teaaé, tome Il, p. i9S-196 et !!OO-205;

Schonberg décrite à l'oc-

164
Milord bras
Barcelone rendu à l'Archiduc';

MEMOIRES
Galloway, emportai. retira en 1y commandoit C'était Angleterre devant p. un et très n'a bon pas qui lettres les Anglois', officier servi parmi depuis'. le et et

[ 110¡¡]
y eut eux, Ile-furent 4 oCtobr.e4, au un qui

se plus

heureux d'octobre, des affaires

Barcelone,

se rendit de Tessé

itlercure

Dépôt 1. Voyez, en dernier Hl avait que Guillaume colonel du activement régiment de pousser

406-4H; vol. étrangères,

154, fol. Espagne tome IV; p. 20-27. C'est en juillet 700 lieu, notre de ses troupes fait ce lord lieutenant et général bleus de cavalerie. des gardes il s'occupait Depuis, contre nous le Portugal. de ses terres en Rappelé M. de Schonberg dans la péninsule, muni d'argent régiments uv, Laau, Madame Des lettres etc. et de pleins de réfugiés recueil voyez une de Galway pouvoirs, français

d'Amelot, 77 et 87.

n04, juillet pour il arriva Lisbonne avec un bon

aller

remplacer le 10 aoflt, bien et n~ Lvm, i.am, Cela indignait tome U, p. H.

état-major

plusieurs

d'Amaterdam, (Cazette tome III, p. 301-305). dans le recueil Jaeglé,

de Lambert y, de ses lettres à lord Godol-

tome V, p. 330-336. dans le catalogue Morrison, phin figurent 2. Le 14 octobre, à Evora Gazette, p. 535, 536 et 541; Gazette de Bruxeltea, p. 699. Le roi de Portugal lui écrivit une lettre de condoléance dans la Gazette Extr. xcvn. TesSé lui dont le texte parut d'Ameterdam, accorda médecins 3. un passeport le pour se faire transporter à Elvas et lui fournit des français. Comme nous

eut encore poignet, tome cueil Lamberty, C'est même lui que Almanz.a, devenant 4. le marquis

lord verrons, le commandement

la Galway, malgré des forces alliées les conduisit

IV, p. 143) et l'année battront,

aveugle, Le vice-roi fut sommé

de Bay en n09, il se retirera dans de se rendre

suivante, et c'est ses terres

jusque M. de Berwick, seulement

de son perte en 1706 (redans Madrid. puis, à en 1713 que, se proles honneurs

d'Angleterre. le 4; mais les pourparlers

et il ne sortit que le i4, avec quinze cents hommes, longèrent, canons. La Gazette danuterdam de la guerre et seize ou dix-huit dans

de l'amiral la lettre ses n" xcm~.1a relation Almonde, le Mercure à la reine Anne, le texte de la capitulation, et. comparez et 343-346. Pel'lODDe, chez nous ou en Espagne, décembre, p. 3!3-333 de la perte, de Barcelone lu coDséquences se dissimula voyez le livre Combes sur lladamt

publia, de l'Archiduc de ne de

celui de Geffroy, p. '!O6-!208, dea Oraina, p. 'i36-!238, de llme de Maintenon, tome V, p. 435-437, la Correspondance géndrale la Gazette, le Siècle de Leuis XIV, p. 360-361, p. 566, 567, 577 et 578, à Torcy, vol. Erpagne de Chamillart les lettres 154, fol. 99-101, 152, avec nne consulte du 31 octobre, fol. 1 H-147, 205, 296 et 385-399, et la correspondance Rendu à t'Archiduc d'Amelot, vol. 149, fol. 32, 38, 51-4`~4 de prie, et 134-148. biffé. est en interligne,

au-dessoui

[1705]
la duc garnison de Popoli douter exercées Roi partit par en même 6. Il le Villeroy prisonnière et

DE

SAINT-SINON.
de guerre officiers cette les nouvelle' Allemands'. de' Fontainebleau, où il du alors séjourna roi Stanislas s'en excepté distiD811és: et le vice-roi, on beaucoup

165
le voulut de
la garnison prisonnière guerre. de

quelques de par 26

longtemps cruautés Le tournant apprit

octobre et

reIl

Retour Fontainebleau

de

temps ne

par le couronnement pas

Sceaux.

par Villeroy et Sceaux.

Leszczynski s'il se peut, chute la

prévoyoit moins sans

assurément, que, un C'est de Philippe porté que à dans pouce

et, sa de

Couronnem de Stanislas en Pologne.

ent

beaucoup profonde,

plus

auparavant, et pain interligne. du corps

sans

de Popoli est ajouté en de la compagnie italienne des gardes en avec mie 1703 (tome XI, sa compagnie ne parftt. Il sera p. 323). Nos et un régiment fait grand

1. Le Duc

le capitaine V nommé

galères

l'avaient

avant napolitain, en février i 706.

Barcelone, la flotte enne-

2. Dangeau, 460 et 467-468 452-455, Sourches, p. 449-450, p. 383, 413 el 414. 390, 392-396, 404-403, 407-408, 3.. Les ennemis, les bourgeois, les moines, et jusqu'aux religieuses, fait souffrir des cruautés et des avanies à tous les y avoient effroyables et à tous les François, le vice-roi, Espagnols n'ayant pas même épargné ni le marquis avoient enlevés sur leurs vaisseaux d'Ayetone, qu'ils On assure qu'ils ont fait embarquer sur les vais(Sourches, p. 408). seaux le vice-roi, le duc de Popoli et sa femme, avec tous les officiers et soldats qui n'ont point voulu prendre de l'Archiduc, parti dans les troupes les gentilshommes et les habitants de la ville qui qu'on a fort maltraité étoient et pillé horreur dans leurs les intérêts maisons. du roi d'Espagne, Le Roi savoit déjà qu'on en a massacré plusieurs, ici tous ces détails-là, qui font lord Peterborough, Cependant contre généreusement le par lui, de Monjuich en-

(Dangeau, p. 468.) à qui était due la prise de la ville, sut la protéger les brutalités des Allemands. Une lettre écrite 9 septembre, est dans le catalogue 4. De corrige p', et les premières suite rev[enant]. 5. Dangeau, 6. Dangeau, et la nouvelle p. 456-458 p. 455-456. en parvint

à conter..

tome V, p. 134-144. Morrison, leUres de retournant corrigent

Soarchea, p. 397. Le couronnement avait à Fontainebleau

eu lieu

le 25. Notre

le 4 octobre, auteur a oublié de

du roi Auguste de Saxe et d'annoncer l'élection de la déposition parler ou du moins il a mentionné seulement cet événement de son successeur, A la fin du mois de novembre, mots (tome XII, p. i57-158). en quelques le nouveau roi et les confédérés élevé au trône traitèrent qui l'avaient avec la Suède.

166
terre,
Mort fameux du Tekeli.

M£MOIRES
il' encore temps deviendroit de la qui seroit mort jeune ne de beau-père cet du encore, pouvant de ouvrage'. fameux mais plus et en payé. plus prises nos le en de anglois dernier se la heureuse et de combats sans et maître Baltique les 18. qui la par la quantité asile, se son Il héritier, apprit 8, de Il à et aussi' arrivée goutte, étoit peu

[170~]
aussi en à et sur près fort

peu même

Tekeli perdu remuer'. de rang, et y

ConstantinopleS, depuis longtemps un grand pied comme gros,
Prises de tué. mer;

considération souverain

un et très

grand

touchoit

exactement auroit été

La riches nos Poli, tée 10. marchands gros se

mer et de

de de Saintregret-

Saint-Pol

vaisseaux qui Il s'y mourut

grosses et de étoit

particuliers mort fut fort de

armateurs, plus signalé,

rendant mer qui

d'onze" par la

vaisseaug prise Cette de trois action que XIV. trois

venant

vaisseaux passa le

convoyoient". Saint-Pol ne est

octobre tandis

laissa Louis

L 2. 3.

Cet il est Stanislas, Le duc de BOnI'bon Aetary

que le précédent et sa favorite la marquise

de Prye.

est en interligne. 4. Dangeau, Sourches, p. 466, 6 novembre; p. 406. 5. £meric tome VUI, p. 307. Ici, Teckeli. Tœkœly 6. Les Tnrcs, fait jadis prince de Transylvanie qui l'avaient lui donnaient asile où sa -1695 à Galata, Hongrie, depuis mourut 7.. en -1.703 Il étoit fort jeune, mais

et

de

femme

si mangé de la goutte, qu'il ne pouvoit ll mourut, ans, à plus aller à la guerre (Dangeau). Agé de quarante-sept l'ancienne le 13 septembre Ismid, Nicomédie, Gazette, p. -165 et 557 de novembre Mercure 1705, p. -165--166, et de janvier 1706, p. 14 et f9-20; Voyages de jours avant Versailles les soins d'un de la Motraye, la nouvelle que n'arrivit (Sourche=, p. 387) qu'il venait du rieur tome l, de cette d'abjurer Bien peu p. 376-377. on racontait à mort, le luthéranisme par

et qu'il se préparait à rejoindre jésuite, Rakoczy ou à venir La Motraye ne croit pas à l'abjuration. 8. ll a biffé un premier la. 9. Saint-Pol Hécourt tome XI, p. 134. -10. Ainsi, au féminin, s'accordant avec mort. H. TI a écrit d'onae. 12. Il a écrit coavoyoyent. père en France. Dangeau, Gaxlle, p. 465 et 468; Sourches, p. 404-405; p. 548; de novembre, Mercure nO' XCI et XCIII; GazetteâAmaterdam, p. 486-995 fol. 463-474 lettre de Mme d'Huielles datée B428, Dépôt de la marine, du 6 novembre. Saint-Pol avait écrit au ministre qu'il se sentait arrivé 13.

[i705]
neveux trois'. La coflta joindre et à la dans le Feuillade, bons: avec gouverneur dernière l'estomac, course il sa ou manda fort jeunes;

DE
le

SAINT-SINON.
Roi donna des pensions à tous

167
les

son au

secrétaire, gouverneur au lieu

fit

une

d'Acqui d'Acqui, place il

m41prise de le mit

qui venir

Cruelle méprise Feuil de lade. la

garnison; de de cette

d'Astig, M. de

dernière

obéit6.

on trouva

prises, voyez le Journal et tome X, p. 1011 et 334, les llémoires Mercure de septembre 1704, p. 233-236, un arrêt du 29 mars 1706, dans 1. Ayant ce le, il a biffé donne. donna corrige Dangeau, la famille un premier

et, quand il eut été tué d'une balle Sur ses dernières ses organes intérieurs flétris. tome IX, p. ~75-~77, 370 et 454, de Dangeau, sa vie, de Sourchea, p. 48-49 et 57, le et demai1701l.p.441-4411.et du Conseil le, qui E 19311, fol. 191. et. Ensuite, surchargeait

le registre

de novembre, p. i911. p. 4(18; Mercure p. 468; Sourches, de juin Sur de Saint-Pol 1708, Hécourt, voyez le Mercure de pension, eut trois cents livres des trois neveux p. i67 -170. Chacun une nièce à Saint-Cyr. on fit entrer et l'un d'eux fut fait enseigne; 3. 4. 5. Dangeau, Position Asti, Soarches, p. 40¡¡"'Ml6. en Montferrat. sur la Bormida, importante de l'Astesan ancienne sur le Tanaro, capitale p. 462; fortifications i 704. et une

cédée

à la Savoie, avait de bonnes Charles-Quint en octobre Nous nous en étions emparés 6. devant n' Lixm C'est au commencement Turin, que cette fausse et Extr. LXXIX. Selon

par citadelle.

on prenait position de septembre, quand eut lieu manoeuvre Gazette d'Amaterdam, les Mémoirea

militaires, p. 19i, la Feuilà la fois Acqui et Asti, que fit évacuer réunir ses forces, lade, voulant comme il l'avoua mais il était mal informé, se hâta d'occuper; l'ennemi de sonAsti avant vivement de reprendre lui-même lorsque, pressé à M. de Vendôme (recueil à Turin, il répondit Esnault, ger de nouveau le château d'Asti sans vous le J'ai abandonné tome Il, p. 74 et 78-79) ne l'abandonnant mais, quoique qu'en communiquer je sois convaincu dans le temps que auroit été prise prisonnière de guerre pas, la garnison il est positif qu'il n'a été abandonné que par une méj'étois devant Turin, dedans, parce pu en jeter la faute sur celui qui commandoit mais ce n'est pas ma d'évacuer le chdteau que je ne lui avois pas ordonné informé de ce qui et, comme pas mieux façon, j'avois eu tort de n'être les et que je lui avois envoyé ordre de m'envoyer la garnison, composoit sur de Dauphiné six compagnies je l'ai prise toute entière qui y étoient, et je puis me donner la louange à l'avenir, moi. Je serai plus circonspect » à n'y pas retomber. attention mes sottises et d'avoir de connoîlre prise. J'aurois Voyez ci-après, p. 606, une épigramme du temps.

168
Savoie, due, se incontinent saisit d'Asti La des toutes averti tout

MÉMOIRES
d'une aussitôt, marcha évacuation' et mit pour tout si peu

[f70S]
atten-

le Montferrat Il sur et du

à contribution. fallut Ast, comte laquelle terie, que à emporter il trouva de

Feuillade

sur postes les troupes qui passer étoient

le chemin. du duc derrière de la fit tête fort qu'il sur vanta et où trouvé n'avoit et pas la

la 1 reprendrel. En arrivant de Savoie la

Stahremberg ils firent

beaucoup sur On

cavalerie de valoir rétablit4 la

dans place, et d'infanpetite armée mit le pied

tomba qui la Feuillade à la poussa deux on mit la le tête les

rudement amenoiL des ennemis

qu'il

terre

grenadiers, jusque se on ne des fit pluies d'Ast,

combat, qu'il perte 6, des

qu'il prit et

contrescarpe, de la point du débordement il étoit ce arrivé combat été d'aller7. gens, et à

étendards'; sur le compte

rivières en tenir, perdit demeura faire

retraite siège, où combat duc

qu'il mais où son

pour souOn Ast

il avoit

à Casal, à ce au

dessein

d'Ast de Savoie8.

Imécourt8

force

1. 2. 3. 4. 5. à la

Évacuation

corrige

éaacuem[~l,

avec addition

du féminin

à attendue

et à un. la place. en la, c'est-à-dire Le corrigé Le 3 novembre, un mois après avoir renoncé militaires, p. 213 j Dangeau, p..t.6!t.63. sont par Dangeau se trouve in c~tenso les Mémoiru à l'habitude. Gazette d'Amrésumés Reatablit corrige répar[a]. Les détails de cette affaire date du 20, les Àlémoires au de Turin

siège

Mémoires

du 8 novembre

p. 474: la dépêche du général dans de Sourches, comme dans p. 415-418, la Gazette, militaires, p. 677-679. Comparez p. 582. la Feuillade en donnait le compte 6. Pourtant comme Dangeau, p. 476; n" XCVIU. sterdam, 8. devant Mercure n°~ 3i4 7. llémoires milstairu, p. ~i4-R47;

de décembre, et 324. Nous avons le 26 décembre de

Verue

vol. 4876, p. 275-277 j Dépôt de la guerre, vu un maréchal de camp de ce nom périr son cadet, était Phiprécédent; celui-ci,

lippe-Anne en 1696, la tête 9.

chevalier fait mestre de camp Vassinhac, d'lmécourt, à la paix de Ryswyck, réformé et replacé en janvier 1702 à d'une Il était né le 5 décembre 1672. brigade de carabiniers, dans ~fichel de Vendôme Chamillart, à la Feuillade tome Il, p. 70-75 et 78-79, les et la réponse de celui-ci.

Voyez,

reproches

[1705]
Les grandes le parti pertes par d'une et laquelle dans à de les y d'une fut les d'hommes

DE

SAINT-SIMON.
en que Alleaupepar de les cinq et actions, hommes mille et le une Roi en Italie,

169
plus prendre compade midésolades
Augmentation des compagnies; nouveaux régiments; force milice.

hôpitaux augmentation levée une de

firent par hommes grande de

$nies', lice', tion peuples lons messe, joie fois, que savois quantité crioient vrai L et et moi,

vingt-cinq ruine grande On berçait en de et on

provinces'. entrer, de on quatre, trayés, empressement. les mes rendre terres que

l'ardeur

lui

montroit Marly, faisoit des entendu à

quelqu'échantilen contes' cela allant de plusieurs tandis s'en disoit, je que Ils il étoit il à la leur

deux, gens de bien leur

cinq, lui J'ai

le Roi par

après et par

en tout cette

s'applaudissant, ce qui

le

désespoir se et mutiloient pleuroieat8 les

causoit eux-mêmes qu'on presque 472. Les

milice, pour s'en

jusque-là exempter. et

les

menoit toutes en

périr, Italie7,

qu'on

envoyoit 471 et

dont

au compagnies, déjà augmentées ainsi de quarante(tome VIII, p. 1,·15), furent portées hommes et les brigades de gendarcinq à cinquante pour l'infanterie, merie reçurent chacune de plus. cinq hommes 2. Le Roi fait lever vingt-cinq mille cinq cents hommes de milices, dont on enverra mille · en Italie, et le reste en Espagne vingt-deux Dangeau, p. début de la guerre (Dangeau, 3. Nous former autre p. 466). avons vu, au commencement soixante-dix bataillons de cette de trente Edr. mille hommes avait de même été nO! (tome VllI, p. 245), milice une paroiasiale; en t703 (Gazette

levée

ordonnée

d'Amalerdam, outre mesure, fouet

en et cni). Le nombre des réfractaires augmentant on avait (1" février édicté eux la peine du contre t705) et de la marque. L'ordonnance de novembre t705 expliqua que, il y avait nécessité retenus avec de fournir au loin, exemption les armes des recrues aux et d'Espagne ans au service que les miliciens de la taille, et auraient cinq ans

pour cette année seulement, officiers des armées d'Italie ne que resteraient ceux que trois

leur séjour sous qui prolongeraient à partir de leur rentrée dans leurs d'exemption vaient parmi les garçons 4. Ici, et p. ni., il a écrit qselque, s'il faisait l'élision, très usitée comme de son 5. 6. 7. Il a écrit Pleuroit Au lieu et le t corrige comtes, en plturoient. corrigé de les laisser en France. être tirés au sort

Ces hommes defoyers. à quarante ans. igés de dix-huit au singulier et en abrégé,

le pluriel. temps, malgré le commencement d'un p.

-170
n'en à la et la était cour créd.lllite pensoit de jamais on bais du d'une régiments et au aux revenu soit Roi,

MÉMOIRES
un yeux après, si seul. en on Personne écoutant s'en ces disoit On fit une qui fut et en ne

[170;;]
l'ignoroit

les et, flatterie

mensonges tout budonna aussi étrange grand

ce

qu'on quantité de

ruineuse'. ce qui

à lever', à

foule d'un un

colonels

d'états-majors lieu de donner déjà

payer, bataillon qui eu régiments promptement'. il avoit

préjudice, de pris plus

un faits', point petite

escadron bientôt des par leur

régiments et troupes

auroient

l'esprit,

n'auroient et se de

l'inconvénient qui,

nouvelles peu
Idée' de

de Je

nombre, souvent

détruisent Callières5;

voyois

pris

de

l'amitié

la désolation des paysans viennent estampes représentant d'être reproduites dans le livre de M. tmile le Grand Bourgeois: Siècle, des intendant¡ avec Chamillart p. 261 et 264. La correspolldaoce (Guerre, vol. 1901) ne contient et les registres du Conseil de que des plaintes, ce temps-là sont pleins d'arrêts rendus en commandement pour remédier On trouvera aussi au même Dépôt de genre. la guerre, vol. 1838, n°' 260.61, un mémoire de M. d'Artagnan sur les abus de la levée.. C'est un moyen assuré d'avoir des soldats, disait le Dlercure et politique historique 1706, p. 64); mais c'est aussi le (janvier de dépeupler le Royaume.. Le dnc de Luynes parle, en 1743 de réforme (tome V, p. 276), d'un projet présenté par son oncle le duc de Chaulnes, et dont les premiers articles étaient l'assurance du sol de avec honneurs et privilèges paye pour les miliciens, pour les vétérans, et l'engagement de jamais ne les envoyer au loin, ni de les enrégisans leur consentement menter avec les recrues régulières. 2, Divers à lever demandèrent des régiments de grands seigneurs moyen cavalerie 482, 431, ainsi ou de dragons pour leurs fils (Dangeau, p. 469-471, et tome XI, p. 22-23, 34; Sourchee, p. 409, 412-414, 441 et 445, et tome X, p. 22-23). Il y en eut quatorze en novembre et décembre, et plusieurs commissions tome resté 475-476, 418-420, de créés de mestre aux désordres de tout

1. Deux

de camp furent données dans la gendarmerie. 3. C'était le principe de Louvois voyez son Biatoire, 4. Toute cette phrase a été ajoutée dans le blanc et sur la marge. paragraphe 5. Tomes

lU, p. 316. à la fin du

m, p. 279 et 293-301, VI, p. {67, VU, p. 1.20, et VIII, n'a plus de missions et est tout entier à p. 26. Callières diplomatiques ses travaux littéraires ou à son service de secrétaire du cabinet. Cette manchette, dans le manuscrit, se trouve de texte débordant de l'addition sur la marge. rejetée trop bas par suite

[HO;;]

DE

SAINT-SINON.

17t
nos ministres bien différentes* sur la paix. `

une gr~ avec lui t. il8traCtion pour moi 1, et je trouvois la triste de Hochstedt, Gibraltar, Barcelone, campagne de la Catalogne et des pays voisins, les Tessé, la révolte misérables succès de l'Italie, de l'Espagne, l'epuisement celui de la France, fort sentir, d'hommeB et qui se faisoit' d'argent, protégeoit faire des réflexions. de nos généraux, l'incapacité contre leurs fautes, toutes que l'art ces choses de la cour me firent

de Je pensai avant qu'il étoit temps, courir les risques de tomber plus bas, de finir la guerre, en donnant et qu'elle se pouvoit terminer à l'Archiduc ce difficilement et faisant un soutenir, que nous pourrions de ne pouvoir soupartage qui n'auroit pas l'inconvénient tenir le nôtre comme celui du trailé en Angleterre et un partages et accepté jusqu'au qui laisserait Philippe toute l'Italie, de partage fait d'abord testament de Charles Il', V un grand roi ce qu'y tenoient en

le excepté Grand-Duc et les républiques de Venise et de G~nes, l'État et Naples et Sicile, trop éloignés, et coupés ecclésiastique, du reste par l'État du Pape avoir pour le Roi la Lorraine et quelqu'autres et placer ailleurs les arrondissements, ducs de Savoie, de Lorraine, J'en de Parme et de Modène. lui donnant fis le plan dans ma t~te, sans l'écrire, et je le dis à Calavoir rien lières, plutôt pour m'instruire que par croire de fort bon et de praticable. Je fus surpris de le imaginé il m'exhorta lui voir goÓ.ter à le mettre sur du papier, et à le montrer comme Je résistai qui j'étois dans une jours. Enfin, pressé par Callières, je lui promis ler à ces Messieurs; mais je ne pus me résoudre aux projet liaison intime. un trois ministres avec plusieurs d'en parde rien

{. Nous avons vu, dans le tome DI, que Callières était très lié avec les Chevreuse. Plus tard, la liaison avec Saint-Simon deviendra étroite. 2. Voyez ci-après, p. 234. 3. Faiaoit est ajouté en interligne. 4. Tome VII, p. 116 et suivantes. 5. Tout ce qui précède, depuis qui n auroit pa&, est ajouté en interligne et dans la marge. 6. Le chiffre 3 a été ajouté entre trois et ministres.
Différente, au singulier, dans le manuscrit.

172

M£MOIRES

[1705]

le à qui j'en parlai M. de Beauvillier, par écrit. M. de trouva ce plan fort bon et fort raisonnable; premier, aux-deux Chevreuse aussi. Ils voulurent que j'en parlasse autres. Le contraste de leur réponse trop,1Ji4a perdroit modestie de rapporter leur réponse, qui les m'empêchoit mettre peint tous deux au naturel le Chancelier me écouté fort attentivement, après m'avoir qu'il avec et Chamillart, baiser au cul, et que cela fût exécuté, gravité, pas un moulin de toute la que le Roi ne' céderoit Dès lors, je compris l'étourdissement d'Espagne. où nous étions, et combien les suites en étoient à craindre'. le comte Ii' Aguilar à Vers la fin de novembre arriva Le roi au Roi par le duc d'Albe'. Paris, qui fut présenté succession le siège au Roi pour lui persuader d'Espagne l'envoJoit le fît en personne de Barcelone, et de trouver bon qu'il du Roi 5. Aguiavec le secours des vaisseaux et des troupes au malheur lar ne réussit que trop dans sa commission, des dans deux couronnes, le -plus extrême de Lara8, et qui mit Il celle étoit, du roi ou par péril'. grand d'Espagne être prétendoit et fils répondit, me voudroit

à Agnilar Paris; sa mis8ion, son caractère, sa fortune. S`â. et 640] 639

[Add

Manrique

d'Espagne

sa mère,

1. Le manuscrit porte de. 3. Tome XII, p. 13B. 2. Voyez une note ci-après, p. 606. 4. Dangeau, p. 476-477,23 novembre Sourches, p. 418-419; Yémoires du baron de Breteuil, ms. Arsenal 3862, p. 3-5; Gazette d'Amalerdam, n" xcvn; lettre de créance, au Dépôt des affaires étrangères, vol. Eapagne 154, fol. 177; Dépêches vénitiennes, ms. Hal. 1926, fol. ~13, 245 et 219 v". Ducasse vint en même temps que ce comte.
5.. Nous apprenons par lui, dit Dangeau, que le roi d'Espagne compte

de s'aller mettre à la tête de son armée ao mois de décembre, résolu de tout hasarder pour chasser l'Archiduc de Catalogne.. Il assurait que son maUre pouvait réunir trente et un bataillons et sept ou huit mille chevaux de très bonne cavalerie. Deux lettres de Mme des Ursins, développant les motifs de cette résolution, sont au Dépôt de la guerre, vol.1888, n" 94 et 212. Le maréchal de Cœuvres proposa une campagne navale Dépôt de la marine, B' 30, fol. 309-342. 6. Avant au, Saint-Simon a biffé qui réuuit, mais non corrigé la suite. 7. Ci-après, p. 176-177. 8. Salazar, Casa de Lara, tome II, p. 806-847 ~loséri, art. MANRIQUEZ DE LARA. Voyez aussi la suite des ~lémoirea, tome XVIII, p. 87.

[f705]
unique 1'occasion publiquement l'8ID' raconté gulières de pagne étoit ceur8. le duc d'une de ce du comte testament les manière alors'. Il

DE
de

SÀINT-SIMON.
Frigillme de Charlea dut IP, il et a qui été eJl de comme curieuses qui homme fils'. Ce parlé apprit l'Empe-

473
à

dispositions si cruelle bien ce comte le et

à l'ambasaedeur si des plaisante, choses de

auroit de seroit laid, s'il

je l'ai et sindisoit d'Esdernier dei noirmais en

à racontera qu'il le plus plein sais

Frigillane, méchant

soi-même et jeune, Je ne de

plus

n'avoit de

pas ruse, avoit lié

un

d'ambition, si la similitude et lui

de fausseté, fait une et cette amitié avec homme une

union; étroite

Noailles qui

avoient duré, ami 8, le

Espagne, entière, 1.

a toujours de son

intime premier

confiance d'Espagne fait

en

sus,

Il vient et VID, d'être VII, p. 3i3-3i5, p. '!O7-09. 1705. du conseil en septembre d'Aragon président alors (tome VII, p. '!92) la confusion, Nous avons rectifié qui et le duc d'Abrantès. siste ici, entre le comte de Frigiliana-Agllilar Tomes 3. 4. les cisé 5. 6. portrait lequel intéressé, le devoir Raconter Tout divers cela est au-dessus de dire, biffé. en interligne, a déjà été dit en 1700 et 1701. Noua avons sur tantôt du ce dont Frigiliana, en Frigilliane. 41011, fait le donné est

per-

alors fran-

portés jugements en Frigillane, ici tantôt Avant Tessé, de de, il a biffé et. dans une lettre l'

nom

8 décembre comte

Chamillart courtisan,

ce

a toutes allant être.

· indéparlable de les qualités à ses fws, haut

d'Agailar

souplesse, si on l'humilie,

Un joli de d'insinuation, rampant y réussir.

séduction; il croit quand

Il a toujours fait la guerre sans Haut comme bas comme une tanpe dans une tranle jour d'une un clocher revue, mois de suite son bru.en chée parce que la éeharpe quatre portant d'un de mousquet. de son jUSta1iCOi"pS aura été percée manche coup du Bourk (DéPÔt Selon le chevalier très joli courtisan.. Au demeurant, de un bon offin° f6), c'était homme d'esprit, de sa nation et dé8ahuaé de ees mauvaises des préjugés Amelot n'est pas moins élogieux ""01. coutumes.. (Affaires étnmgèree, et l'abbé de Vayrae (~at de l'Eapagne, 149, fol. 4~-43), présent Eapagne tome Ill, p. 9) également. de caractère. 7. La similitude la guerre, cier, reVeDl1 vol. 1888, 8. fHO froy De cette et 17H, discutées notre auteur insinuation, plus tard, en passera première à des allégations que feu M. Gefbeauconp plus graves, de Maintenon ia correspondance dans Madame d'aprèa

174
en gereux put et une le premier C01ll';

MÉMOIRES S
,ussi grand Les les lui mains demeura. du des en esprit, grand places et à être

[170tî]
danet ne

capacité, dans pourtant

poltron, premières

pillard, lui

s'enrichir. par ne des du plus régiment

pusènmt d'a1l888t l'uni successivechef tout des pougentild'État, toujours dernières ,des

successivement et pas une aussi

content jamais Il étoit lors corps', et fut

quatre ment finances, voir, homme c'est-à-dire craint, années

capitaines colonel et capitaine de la

gardes

gardes de la

espagnoles, guerre en enfin avec chef',

longtemps général et et et haï'. disgrâce"

commandant favori tout 8, cela Il a passé

chambre

conseiller

ministre'; et de généralement sa vie de etU de en

rapidement, les vingt

commanderie de Madrid,

Saint-Jacques, lieues d'Espagne

presque à plus 1°, en et

à sa exilé toujours de lieues quarante d'ailleurs que les éloignée lettres de par u.

tome authentique, Mme de Maintenon tant 3. d'autres D'abord :1. Avant

II, p. ~84 et 285, à néant mettent en eaprif. du régiment

concluant

ce tissu L'élision des

d'infamies,

démenti un

témoignages.. en, il a biffé fait colonel

l' surcharge

en 1704 gardes espagnoles de directeur de l'infanterie, (tome XII, p. :135), avec un titre général à la suite il vient d'être de l'affaire du banquillo, en sepappelé, à. remplacer tembre :1.7011 (ci-dessllS, le eomte de Lemos comme p. tilt), capitaine Journal 4. 5. 6. compagnies espagnoles de Dangeau, p. U8. Des troupes et de Valence, d'Aragon juin Yalido est le terme espagnol. arrêtés IX, le che-seront marquis intern" d'une des deux des 1709. gardes du corps

Ci-après, p. 225. 7. En janvier :17011, lui et Il. d'Havre ont été momentanément aux ordres de Ilivas Ga~ettt d'Amskrdam, pour désobéissance u~ et XllI. Le père et le fils seront des premiers dénoncés par :Archives de la ~Baatille, valier des Pe~aea tome XI, p. 307-308. 8. A partir de décembre 17H. Cette et ses causes disgrtce alora racoutées qui d'Aguilar, de tout, et a récrit 9. Avant et, il a biffé éloignée ensuite en et d'ailleurs de tout. éloignée ligne valaient un peu moins :10. Ces lieues do double des nôtres notre tome Martini~re, XII, p. 53'}. Dictionnaire On les évaluait géographique, à quatre éd. :1735, milles tome mais" sous auteur, par' notre était UJI personnage tout différent. le nom du

italiques VI, p. 34l.

voyez La

[1705]
de Cette de a,voit et tout. Il y aura

DE
plus étoit au brigua alors

SAINT-SINON.
d'une de fois plus de place de lieu de de trente l'ordre. chancelier, Le de fut il remit de et eut vingt la connétable si indigné sa croix mill® Toison assez, faisoient étoit à fort duc parler mille ApiIar~ l'ol~t, de de de de .livr~ qu'Agnilar communes négliger répandue l'Espagne avides', pour douze ou des de

175
lui'. livres qui

commanderie rente, la affectée Toison, la connoît le même que, avec qu'il quittée. les aux trois par une avoit, Ces Toison, mieux dont

chancelier cette

quitta

incompatible'. le parlé!, nom

Frias, Cascette Saintde

qu'on tille, action, Jacques rente avoit dans Toison grands Italie

sous j'ai

rodomontade, commanderie et demanda

grosses

commanderies, d'Espagne espagnols, 4, qui affectionnés en étoient demandoit Mais,

Ordres la aux en d'Espagne
devenus patibles avec cell1 la Toison et du comde

ordres

seigneurs sujets Pays-BIs, que

seigneurs et aux

ou qui

outre sei-

quelques-unes gneurs principaux Par

l'Empereur le servoient'. qui éd. VII,

Saint-Esprit.

quinze

1. 2.

exemple, Nous avons

en i7U vu (tome

1873, p.

tome

XVDI,

p. 8~-86. le

avait établi la compatibilité début, 3. En dernier lieu, tome gll, p. 96. 4. Tome XI, p. 177. Une partie du tome p. 45-83, Eapana, par Garma (i75i), de ces ordres Calatrava, Saint-Jacques et H 77, sous la règle de Saint-Bernard, été ordre réunie à la couronne des sous comportait naires. Les trois mille quatorze talvan, quatre quatre-vingt-cinq, tl'ellte-quatre et ducats, les grandes de Saint-Jacques grandes celle ducats, mille ducats. valaient commanderies trente-deux

339-MO) que Philippe.V.'dès de la Toison avec le s.mt-Esprit. n du Thdaro aux trois

lIJIitH1TIGJ de principaux en H1)8, H71)

est consacrée

le règne commanderies

et Alcantara, créée et dont la gmde)uamse avait de Ferdinand et Iaabelle..Chaque et des étaient eoIIIiIIIID.dèries ordicelle de Castille, valant et celle de Mon-

de Léon, douze mil1e.ducats, Les commanderies de au nombre ordinaires,. entre dix mille et quatone mille ducats. Les de Calatrava ne dépassaient pu neuf six ou sept mille ducats. mille CeR avec compour

d'Alcantara, réservés pour les seigneurs étaient ordres ayant servi au moins de l69~, de capitaine ou le grade (Ga:ette p. 5R9). Chevaliers obtenaient sans difficulté la dispense du Pape nécessaire mandeurs se marier (J(orEri). Il.. Ces cinq mots sont ajoutés en interligne. &. Au temps où la dynastie autrichienne occupait les deux

trllnes.

176
ans ont rendu ans ils l'avènement moyen trois modique d'autres Depuis sont ordres annate' ordres, cette devenus de

MÉMOIRES
de Philippe V à avec en leurs ils payant la couronne, Rome, tous tes

[1705]
ils qui cinq a

depuis trouvé ces une ont

s'accommoder compatibles sur dont invention, fort pour Ronquillo, de Castille Aguilar

commanderies, encore grands pour du dont la

obtiennent les empressés l'ordre plus

qaasd de fortes seigneurs Toison',

remises. d'Espagne et
Ronquillo gouverneur conseil de GutlIIe. du

encore plus peut-être En ce même temps, du étant conseil avec

Saint-Esprit'. j'ai parlé" fut fait

gouverneur Tout 1.

5 pour le siège de Barcelone 6,

réglé

IX, p. :144-147. 2. Cela existait déjà au temps les l(Emoisei de For~talr-lfaresil, 3. sera Tout ce qui vient d'être dit

Tome

de Louis

XIII,

comme et sur

on le voit

dans

p. 56. sur la Toison

les commanderies des Ursins avait

développé plus tard (tome XVHI, p. 370-37~). 4. Notre tome gII, p. 432-433. En juin :1705, Mme de Navarre. de le faire vice-roi proposé 5. Theatro En novembre :1705 Daageas, p. 478; de Tspala, tome IV, p. 268; Combes, D. Manuel Ariu, de Séville, p. R~4-~6. l'archevêque la présidenoe. 6. sadeur permis Grice aux recommandations avait été de Mme très des le comte Amelot, au P. Baudri11art et nous à Mme bien

Gazette, p. 579; la Primeim dei conservait et de

Garma, Urrins, toujours l'ambas-

Ursins

p. 24!-l45), de Chamillart et les ministres

Ses dépêches ont reçu, de suivre le cours de la négociation (tome 1, en avons une contre-partie dans le compte rendu des Ursins (Guerre, vol. i888, BO BIS). Louis XIV

était à bout de sacripar déclarer qu'on mais Af!uiiar lie tourna du côté de Mme de Maintenon, à laquelle fices; V avait adreevé directement la lettre li plus pressante, et il Philippe trouva en outre un appui dans le due d'Orléna, :1704, ne qui, depuis commencèrent soohaitait que d'être envoyé comme généralissime de Bourgogne, et Monseigneur surtout, agirent à s'entmdre bien qu'Aguilarfut enfin autorisé avec les ministres et avec Vauban pour le siège de Barcelone, et que le Roi en écrivit lui-même à Philippe V et saires une pour autorisa Mme des Ursins de la reine régence (Maires étrangères, aol. Erpagne i34 et ~54). Aguilar, :154, fol. ~:13, '25, que d'ailleurs et indiscret, on trouva bien inférieur au duc d'Albe, remimprudent au commencement ces bonnes nouvelles de décembre porta (Daregeau, p. 483), après avoir été régalé de plusieurs fêtes (Yercure de décembre, à prendre Marie-Louise les mesures nécesen Espagne. Le duc sur le Roi si également

Cf 705]
le duc de Noailles, et de du qui

DE
qui se

SAINT-SIMON.
n'avoit portoit et par po faire mieux,, celui de les deux dernières

17'7
Duc de Ponillee en Roussillon,

campagnes, l'exemple se au servir

aiguillonné son père l,

par voulut

la Feuillade même

commandement dans de effacé partageai le s'y en son

chausse-pied des armées'. gouvernement pour au

arriver pour Il demanda de Roussillon, quelque de Barcelone'. avec de Mme la de

rapidement d'aller l'obtint, temps avant comet

mander se hâta

rendre, servant en malheur Une

l'exercer siège temps, M. et

d'être Je

même de lettre

plus

sensible Il

Mort fils de

des du

deux duc

amertume, p. 308 Esnault, concours

Beauvillier.

Beauvillier.

et 379-383).

de la Feuillade

à son

nous avait p. 80-8i) apprend qu'Aguilu de la Feuillade, mais rester en Italie. que celai-ci préféra D'autre l'Électeur son désir d'aller exprima part, reprendre Barcelone, de la guerre, mais ne fut pas accepté vol. 1839, n'" H4-H5; Dépôt ms. Nouv. 1. 2. La acq. fr. 486, fol. 111; Il était revenu en mauvais chronologie huit années des services Baudrillart, état des de V, tome Philippe eaux de Bourbon. fait

beau-père (recueil aussi demandé le

1, p. 244. qu'il années de

ce maréchal

ressortir

comptait

gouvernement 8 mars i689, maréchal de

de grade de lieutenant et onze général de Roussillon le général (en place de son père), lorsque, on lui confia l'armée réunie sur cette frontière. Promu

ans plus vice-roi de Catalogne le tard, quatre i" mai i694, il se montra de cette élévation du digne par la victoire Hostalrich et Castelfollit, mais fut Ter, par la prise de Palamos, Girone, l'année de céder la place Ii VendÔme. suivante, obligé par la maladie, 3. Mme des Ursins l'y aida. On se rappelle que le jeune duc avait été un avec après sillon, Quand l'armée des familiers 4. Dangeau, le Roi dans V. de Philippe p. 490, 1 décembre son Le duc de Noailles fut enfermé

France

l'audience, que où il souhaitoit

au sortir de la messe, et nous cabinet, sdmes, le Roi l'envoyoit dans son gouvernement de Rousfort d'aller est rétablie. depuis que sa santé de ce c8té-là maréchal de Sourcher, au cardinal de seront camp p. 436. à jointes sous le roi Quelques (Corresvoilà notre

les troupes que nous envoyons il servira de du roi d'Espagne, après, les Mémoirea Comparez écrivait Mme de Maintenon tome

d'Espagne.. jours

de Noailles

pondance générale, cher duc de Noailles On ne peut parolt que satisfaction! loin; j'y

A propos de guerre, V, p. 460) la campagne au mois de décembre! qui commence sa guérison. de temps depuis Il me pas dire qu'il ait perdu Dieu veuille de la ce qu'il fait est approuvé. qu'il y trouve la jalousie et les mauvais Je crains offices de toujours en mère..
DB S.UNT-SI"ON. XlII' 1 i

veillerai
"KIIOIRES

178
Piété la du et de mère. père

M£MOIRES
deux. fils de seize choses'. et dix-sept L'aîné ans', venoit bien d'avoir faits un

[4'705]
et qui régi-

avoit'

promettoient

toutes

ment
avoir sailles, prendre père allèrent y

sans avoir eu d'autre
un autre. le 2a Le cadet novembre; qui pénétrés en l'un foi, fut L'extérieur ses fonctions et le en la

emploi\
de la même

et le cadet
petite vérole maladie

en alloit
à Ver-

mourut

commençoit,.à 2 décembre5. du la de la premier, messe, l'autre, piété&. le reste et ils Le

à l'aîné, et la mère,

mourut de faire l'autre; même et n'en

aussi, douleur un à

le

à la mort sacrifice la mort à

sur-le-champ

communièrent la même

eurent Leur de lier leur

affliction vie.

extrême,

courage, ce ver rongeur' point

même dura M. de chez

changea ordinaires

Beauvillui, il se

continua

pour

L du

Ainsi, verbe.

au singulier,

comme

si M. de Beauvillier

était

sujet

unique tome XI, ans firent rente, de

et le marquis de Beauvillier de Saint-Aignan filleul de M. le due de Bourgogne, n'avait p. 330. L'aîné, que venait d'entrer dans sa treizième année. le second 2. Le comte 3. donner, venant 4. Ils avaient en n04, de l'abbé pour un précepteur de Beaulieu, l'abbaye (Dangeau, H novembre: de qui cavalerie est encore tome abbé de à qui Quinot, deux mille livres

seize ils de

Boileau p. 469, régiment atné,

Dangeau, nn Beauvillier

X, p. 7). Le Roi a donné pour le les

à M. le duc comte

à lever dans

de SaintLe régifrancs

son fils Aignan, ment sera de huit

et le Roi donne compagnies, cavalier.. pour la levée de chaque Comparez cet aîné avec de marier p. 409. On parlait ci-après, p. 312. 5. Dangeau, p. 479 ~lercure de novembre, et 21.'2. Tout 6. Le Versailles comte et 483; Saurchea,

mousquetaires. deux cent cinquante les IEfdmoires l'héritière

de Sourches, des la Fayette, 422 et 429, p. 86-87

p.

4f9,

42f, d'Huxelles,

p. 410-4H; était infecté

la Yarquiae de la maladie. mourut enfin

la petite vérole et et du pourpre, n'eut pas plus tôt appris sa mort, qu'il de Versailles, à l'église des Récollets où il se confessa courut et comde consolation trouver ne pouvant munia, qu'en Dieu seul dans un malet qui donnoit aui plus durs de la compassion heur aussi extraordinaire, n° VII, p. 429,2 2 décembre). Voyez, à l'Appendice, pour lui (Sourchea, avec l'évêque d'Alet. sa correspondance de cette locution, 7. Il y a eu des emplois au figuré, dans analogues nos tomes III, p. 48, et VI, p. 443 et 452.

de Saint-Aignan le duc son père

de

[1705]

DE

SAINT-SINON.

t79

ne vit que sa relâche, et, pendant quelques jours'. et ses plus intimes amis. Je ne connois plus étroite famille si touchant et la réeignapoint de sermon que la douleur tion profonde de l'un et de l'autre, leur sensibilité entiére sans rien prendre sur leur soumission et leur abandon à Dieu, un silence, un extérieur doux, apparemment' et toujours concentré, quelques paroles sanctifioiént leurs larmes. Après les premiers doucement la conversation je détournois temps, quand M. de Beauvillier me parloit de ses enfants il s'en aperçut, et me dit que je croyois bien faire pour détourner l'objet de la douleur; mais qu'[il] y avoit qu'il m'en remercioit, un si petit nombre de personnes à qui il se permit d'en le discours parler, qu'il me prioit d'en continuer quand il tranquille, de vie qui m'en et qu'il ne le parce que cela le soulageoit, faisoit que quand il s'enR sentoit Je lui obéis, et, pressé. très souvent, tête à tête, il m'en parloit, et je vis en effet avec lui là-dessus le soulageoit. Son que de continuer parleroit, à lui donner de la consolation; gendre' n'étoit pas tourné il tenoit sa femme à ParisR, et toutes les autres toujours filles de M. de Beauvillier étoient Je n'aurai religieuses'. de parler du duc de Mortemart'. que trop occasion Les jésuites cherchoient à s'emparer depuis longtemps de la cure de Brest, et d'en faire un bon bénéficeR, Ils en -1. Ces quatre mots étant ajoutés en interligne après coup, l'auteur a omis de biffer un autre et avant ne vit. 2. En apparence. Cet emploi n'était pas signalé dans le Dictionnaire de l'Académie, mais se trouve dans Corneille, la Fontaine, Bossnet, le cardinal Mazarin, etc. 3. Se corrigé en 8'en. 4. Le duc de Mortemart. 5. Elle accoucha prématurément d'une fille quatre jours après la mort de son frère ainé, et M. de Mortemart fut attaqué à son tonI' de la petite vérole (Sourches, p. 433 et 439). 6. Tome XI, p. 33-1. La huitième venait d'y prendre le voile, et eut aussi la petite vérole (Sourches, tome X, p. -13). 7. Pour commencer, nous aurons, en 1709, une Etrange histoire du duc de Mortemart avec moi.. 8. C'est au milieu de -1685 et au commencement de {686 que le Roi mais

donna

léeuites emporten la

180 cure
devant de Brest le Roi.

MÉMOIRES
la jointure, aussi gagner se gardèrent ils Roi'. et tous avec ils les ne la manquèrent si pas; opposés, et leur pour et

[1705]
mais

trouvèrent y trouvèrent ne les purent Ils dustries. à aucun jugés Roi de sible Roi avec ils

habitants leurs de

toutes bien

douces

qu'ils infines affaire être du

commettre une évocation crédit,

tribunal devant leur de briser le

obtinrent fût leurs et toute

QuelqueS toutes règle autorité, qui habitants ne

leur

le desir imposeux. cure, et qui pasteurs

accorder toute

demandes, équité accorda plurent de

il fut devant la pas, tels

Le mais ne

de son pourtant, modifications des pas eux 4 armées et, peu de les

leur leur

consolèrent malgré
Retour dc Marcin,

d'avoir

Les Marcin leur avait

Flandres Villars

et

d'Allemagne arrivèrent 5

étant Le

séparées, de

après, sa maison bretons les

maréchal

donné états

à quoi livres

les

de deux mille de Brest, avec une rente de quarante avaient une somme joint mathématiques arrêt du 9 juillet fol. 107 v.. et faire un séminaire 1686, E 1835;

livres, mille d'audu

pour môniers de P. Léonard, 1. Si est

enseigner la marine ms. Fr.

Gazettes

10 265,

en interligne, de même que lea à la ligne suiv:mte. et leurs inconvénients '1. L'historique de ces évocations

ont

été

dans notre tome IV, appendice l, p. 382-384. exposés 3. Il a écrit quelque que. Le Roi, outre le conseil de 28 novembre 4. Dangeau, p. 481, à son ordinaire, tint Conseil encore le matin avoit tenu finances qu'il contre procès que les jésuites avoient pour juger un grand l'après-d1née les principaux Les jésuites de Brest. les habitants articles; gagneront contentes.. L'arrêt est indiqué dans mais toutes les parties paroissent 1, p. 505. Il y en avait d'antérieurs VI, appendice E 1924; 23 aoftt et 11 décembre tobre 1702, E l920; 1703, le ms. Mazarine trouve dans '1499, fol. 1-2, un procès-verbal au contrôleur remontrances présentées par la ville de Brest notre tome 15 ocet et l'on des

général, et le y

des paroissiens de Saint-Louis, 4 juin 1703. Voyez aussi une réclamation de la maison du Roi 01 367, fol. f89 en juillet 1706, dans le registre le Régent, contre les jésuites, leur enleva 202 v». En 1716, poussé de Brest uni à leur collège, séminaire parce que les aumôniers qu'ils formaient ne voulaient servir

de l'amiral ou du viceque sur le vaisseau Il y eut encore une reprise Journal de Buvat, tome l, p. 178-179. amiral les Pères et divers en 1736~ entre de la ville. d'hostilités, particuliers la Marguiae 5. Dangeau, d'Huxellea, p. 478 et 499 p. 89-90.

[:l70S]
Villeroy de Noël dont et cupa les qu'il le il fut le dernier

DE

SAINT-SINON. il son Le de fit fut en les avoit la là la réception' publique,

181
parottre une plus entrant. nuit
Villare et Villeroy.

prit

pendant fut avoit reste d'autant fait de

matines'.

temps Roi lui

content plus qu'elle bien des brouhahas' l'office de ce et avec à galantiser y

Il s'ocà recevoir

dames, de de

compliments des du autres,

qu'il à battre

principal, la meilleure admiroit'. devenoit la Barre

les

respects grâce

mesure que

monde, dont fut en

une

justesse en

lui-même ne Bastille,

Surville, meilleurel, meurant L

l'affaires, amené liberté

vieillissant, à la

d'Arras 7. Sourchea,

paR de-

Surville à la Bastille.

pleine

Dangeau, p. 498-499; R. Une réception est en ception surchargeant 3. La Fontaine aussi

illisibles, puis biffé. ont dit dea brouhahw; mais notre et Molière Sur auteur a déjà écrit, au singulier ce brouhahaa. (tome VI, p. 79) de cette onomatopée, voyez le Ducal'étymologie, prétendue hébraïque, t. Il, p. 266-267, et, sur les emplois, Lexique tiana, voyez Ch. Livet, de Molière, tome 1, p. ~98. de la langue On se rappelle cette phrase des Caractlr~ rient Des courtisans parlent, p. 155-f56 moins de silence que dans l'antichambre.. soupa famille messes toit à neuf 4. tome fi, de la Bruyère, avec et sont à la chapelle Dangeau il alla, matines pendant mine très dit avec et Le Roi toute les la trois chan-

interligne, si et des mots

p. 444. au-dessus

d'un

premier

une r~-

de table, heures, et, en sortant la tribune, où il entendit dans royale, arriva de minuit. Le maréchal de Villeroy Le Roi

qu'on

il lui fit nne le vit de loin; au sortir de la chapelle, lui fit la révérence ce maréchal brassa. On ne peut pas avoir été reçu plus agréablement.. matines. de l'échec des contre !J. Mme 5. 6. 7.

et gracieuse, et le Roi l'emA la suite

de Flandre (ci-dessus, p. 79), on avait fort crié lignes une lettre de Mme des Ursins comme en témoigne le maréchal, tome V, p. 399-400. dans le recueil de Maintenon, Lavallée,

Ci-dessus, p. i48-4Q4. du bon vin. Au contraire Dangeau, p. 487, jours 8 décembre M. de Surville est à la Bastille

de la connétablie il y a été conduit par un exempt prendre à Arras. Le Roi n'a point voulu juger l'affaire, au jugement des maréchaux comme on espéroit qu'il feroit; il l'a laissée faudra de France, parce qu'il qu'ils jugent qui en sont très affligés, les Mémoires de des ordonnances.. la sévérité selon Comparez depuis quelques allé qui l'étoit Sourchea, On verra p. 433, ci-après, et les p. 222, Archines de la Baslille, tome XI, p. 250-258. de cette affaire. la terminaison

i82 eut, Roi de Le la à Roi, sa pour

M£MOIRES
après justifier et de la de Mlle maria un tout de son de' le retour', sa une petite à qui den d'honneur de Roquelaure, de lui sa duc

[170t)] augarder étoit de

Roquelaure tâche de Be justifier Roi; Ra femme. [Add au

Roquelaure dience les lignes, du

peu se

négligence

fuite, épris

désordre fille fils brevet qui de

8uivis. Madame due' lui'. Qo~use

Laval" à Biran autre

S'-S. 641]

Dauphine,

brevet,

moyennant

pour en aînée atten-

On n'oubliera compagnie, dit-il, En

mot le bon S guères à la naissance soyez effet elle la bienvenue ne p. 489; sortit s'étoit

échappa, fille

blademoiselle, dois i. 3. ment pas sitôt.

je ne vous pas fait

attendre'.

Le 10 décembre Da, da1ls Ci-"us, justifié

Dangeau, le manuscrit.

Sourchea, fort

p. 406.

p. 79-80.. des accusations

Ce duc

pa8Bée, quand Marlborough 4. Marie-Louise de Montmorency-Laval 5. Biran 6. 7.

qu'on avoit faites entra dans nos lignes tome s'était

étant content, pleinecontre lui, la campagne II, (Dangeau). p. 249. le marquis de

de Roquelaure Gaston-Jean-Baptiste la vie de son père. pendant Le D surcharge m(oyennant~. les L~crits inbTita, ducs. Le premier (tome dam tome II, de duc et

appelé

Voyez, de ces deux

un brevet 11183, avait obtenu dans en 1663 parce qu'il avait été compromis vu refuaer l'enregistrement Un nouveau brevet fut accordé à son fils, avec la survivance les troubles. en l'église Saintde Saint-Germain, de la capitainerie épousa, lorsqu'il le 19-20 mai 1683, Mlle de Laval, que l'on prétenJulien de Versailles, de du fait du Roi (Dangeau, tome l, p. 99; Souvenirs dait être enceinte tomes 1 et Il, amoureure des Gaula, 9istoire Mme de Caylus, p. 96-99 pauim; lu p. !~6-8). demandée, à raison des bruits de relations du Roi avec Mlle de pules de l'épouseur du P. Léonard, les Gazettes ms. Fr. 10 265, fol. 20 V" Laval. Comparez dans le manuscrit. 8. Obliera, 9. que après mais 5 mai Le commentateur cette Françoise le mariage, ce qui les généalogistes et cela naissance fille, du Chansonnier de croit (ms. Fr. ne Roquelaure, sa naissance mettrait la font mourir à naquit au mois n 688, p. 479) mois que treize de juin 1684; le ans, en faisant verra plus Bertin par M. Ernest avait Mme de Caylus, primitivement que Biran des scruce fut Mme de Maintenon elle-même qui triompha Mariages Suivant dans l'ancienne iociltf,

les notices p. 690-691, en mars qui mourut p. 254), mais s'était pair en juin 1652, VIII,

1741, la remonter tard, dans

donnerait

de singulières

raison pleine à 1683. on le Elle épousa, comme le prince de Rohan. circonstances,

cinquante-huit aux railleurs,

[1705]
C'étoit mique, sur de un en soi-m~me, la considération née plaisant disoit

DE
de

SAINT-SINON.
profession', qui, d'assez le de plus une voit la que cour. de tiré en son mais du mises ici. avec bonnes, Le Roi eut pour que puteofin on pour dans rendirent heureuse' une verra toujours maison une j'aie force et bas

183
co-

quelquefois comme et aussi dans on

jusque toujours Mme connu résister bien8 de

distinction personne Il ne son du mari service

Roquelaure, pour à ses tôt Elle fort plus L dédaila 17S7, certain des de cheminer' peines quelle

sur

la

situation il un art riches'; fut écu et

façon pas Son

n'apporta obérée4. solidement5 Les que 1S-tO, que AveuEurea l'auteur

mariage crédit la la duc beauté

des était,

divertissantes a trouvés étre tenait dans

de Roquelaure, le cabinet du maréchal

suivant d'H.

les

doivent etc.), le second duc

au compte de son père; du premier, comme celui-ci avait autographe

(-tU7, mais il est hérité de nos

du maréchal ami d'Henri IV. gasconnades 2. Ici finit le second du manuscrit portefeuille

avec la page 510. mmoireg, 3. Ci-après, p. 301. 4. Nous avons le contrat

daté du -t9 mai 1683 (Arch. mariage, de son frère qu'uoe fol. 90). Mlle de Laval ne recevait nat., Y 2", petite de cent cinquante en Anjou; mais le Roi lui assurait une somme terre sur la vente de deux vacantes mille livres à réaliser charges (Dangeau, de l, p. 99 et 363), patent phine, un acquit de Monsieur la filleule tome fonts, 5. 6. et, en outre, elle toucha, livres, comme daté l'avaient i669 fille de la DauElle sur était les tenue (Gazette, de douze mille du -t5 mai.

déjà âgée c surcharge L'initiale Pour l'esprit, nous

et de Mademoiselle, qui de neuf à douze ans, le 10 août un avons g. vu que Mme

p. SU). avait

bien guère (tome n, p. R~9). Pour la galanterie, traitaient cela de calomnie des amants, les autres aiècle, (Nouveau ms. Fr. tome 890, p. 170; Dangeau, Chansonnier, IV, p. 59-61; les contrôleurs conseiller tome Il, p. 53). Elle sut surtout gouverner, et tirer d'eux des droits d'avis ou leurs femmes, (Chansonnier, généraux ms. tome Fr. tueuse -t2692, p. 210). de l'enregistrement Entre des autres, armoiries on lui attribua l'invention de la fruc. cour, en 1696 (Annala Breteuil qui

n'en de Roquelaure les uns lui attribuaient

avait préparé mais c'est l'intendant l, p. 23~-`~33) à la Cour des dès 1694, avec l'aide de M. Cadot, conseiller l'opération faire observer aides. Nous devons placée ici est antéque l'Addition comme rieure, 7. Un grand rédaction, air, visage à la mort agréable, de Mme belle de Roquelaure. danse taille,, parfaite, dit

184
sous bien
Mariage du fils alné de la Tessé fille avec de

M£MOIRES
Louis un autre la fin XIV, la dot des dots, dont Mme de Soubise

[1705]
est

exemple. dé l'année, conseiller 8. Ce fat ni et en le art, c'est fit dont par figure ia la dans mort les un tout de Tessé d'État contraire maria duquel de son j'ai celui' ni falloit assorti le son bien, père de et qui de fils aîné' parlé de beauté, à Tessé5. il étoit sa épousa fort "t mère.. et il Mme à la n'y de mais

Vers fille a pas de'

Bouchu, longtemps

Bouchu;

Roquelaure des écus Le
avec

ni esprit, sans de nombre; Duras

ni naissance, ce qu'il

du de Mlle

duc de

duc de

plus

Duras

Mlle grand, Mme 1.

Bournonville', étoit acquis Elle

Bournonville;

de Caylus. de Trouvain. Avant son,

gravures

modes

de Bonnart

de Froullay, comte de fille. -=René-Mans Tessé (tome VU, p. 9r#~), filleul de la ville du Mans, était âgé de vingt-cinq ans et colonel à l'armée d'Italie le 13 avril l706, Marielorsqu'il épousa, £lisabeth-Claude-Pétronille née le 1.5 novembre et qui Bouchu, 1685, mourut transcrit le 9 décembre dans le registre i733. des Le contrat de Insinuations d'aaoil, mariage, coté Y 278, biffé. avril, fol. 345 v". du 12 est

il a biffé

R. A est en interligne, au-dessus 3. Tome XII, p. 463-466. 4. 5. insu Du mariage, Le maréchal et grâce comme

quatre lignes plus loin. en février que ce mariage s'était protesta négocié à son à son éloignement, mais qu'il ne se ferait que si le Roi y

et il en écrivit, de Madrid, à Chamillart, à Mme de Maintenon On trouvera la lettre à ci-après, lettre p. 534, cette dernière Mme de Maintenon est imprimée dans le recueil Rambuteau, p. '!74-!i76. La célébration n'eut lieu qu'au bout de trois mois. Mlle Bouchu recevait seulement cent mille livres de dot, mais devait avoir un quatre consentait, et au Roi. jour près Lavardin, lieutenance de trois millions de bien; Tessé donnait à son fils la terre de mille livres, et la qu'il venait d'acheter, rapportant vingt-cinq de Roi au pays du Maine tomes X, p. 484, et (Dangeau, de mai, p. 3i-39; lettre de M. Bouchu XI, p. 38 et 7<:1; Mercure à Arch. nat., G7 558, 19 février Desmaretz, La nouvelle comtesse H06). de grande le 26 avril (Sourcher, prit son tabouret d'Espagne p. 65). 6. Jean-Baptiste de Durfort, second fils, né en 1.684 (tome X, p. 53), venait d'être à l'armée très malade du Rhin en 1705, et avait dil Mlle de Bergonne, fille d'un riche fermier épouser général, puis Mlle de Moras 7. 8. ou Mlle Bouchu Angélique-Victoire tomes Dangeau, et X, p. 4; tome (Sourchea, de Bournonville X, p. Mercure et 502, de janvier IX, p. 1.43 et 238). tome VIII, p. 290. tomes XI, p. 4; Sourches, 1706, p. U2-246.

IX,

p. 447,

Le mariage

[1705]
Elle Noailles où elle étoit à l'avoit dansoit la déesse et de toute sa les qui Paris

DE
dans

SAINT-SIMON.
un chez couvent; elle à la la cour maréchale pour ne les

185
de bals,

souvent à de la fille, mariés'. le ravir'. la

Jamais elle

pel'8Ouoe en avoit en chez dit Noailles

mieux ments comme et

Jeunesse; La la Qui maréchal

représenta touilles agréfit et maréchal tellement y logea de le mé-

gaieté. qu'elle

maréchale' maria l'auroit de

elle au et

nourrit

Duras, nageoit Listenois la eut

haïssoit 4?

qui

si peu

épousa de

aussi

vers Ces

le deux

même mariages,

temps

une signés

fille et

de dé-

de Llstenois avec une de la Bile

comtesse lieu

MaiIly5.

le 6, à la chapelle ne du eUteau de Versailles j Saint-Simon comme témoin, cousin germain signa pas à l'acte quoique par alliance. La nouvelle duchesse fut présentée le 9 (Smirchu, p. 8-9). 1. En effet, on la voit constamment comme aux danseuse, appelée, bals de la cour, et même, le 1.3 fémer 1706, le Roi la força de danser à Marly quoique le deuil de son père p. M. portant ci-après, 2. ll(' en abrégé, dans le manuscrit. 3. Aux quatre cent mille livres que la mariée le Roi ajouta apportait un guidon de gendarmerie en valoir cent mille (Dangeau). qui pouvait 4. Voyez notamment l'anecdote dans notre tome X, rapportée X, p. 494 et 5012, et XI, p. et 8; Sourches, tome IX, p. 443, et tome X, p. 3, 10 et 1.\1; Mercure de janvier 1706, de Bauffremont, de 268-269. p. l62-163, marqnie Jacques-Antoine de dragons né le 21. janvier Listenois 1683, colonel par substitution, tomes le 26 octobre 1704 (lui et son frère 1699, brigadier depuis à la prise été blessés à Schellenberg, et il avait fait merveilles de Lichtenau, 6 aotit 1105), maréchal de camp en 1710 (Chronologie de Mlle de tome VI, p. 61.0-6H), était un des deux neveux militaire, depuis avaient Bauffremont cités dans notre tome et de preles charges de grand bailli d'Aval (1685) d'honneur au parlement Il épousa, mier chevalier de Besançon (t689). de Mailly, née le t3 janvier le H janvier 1691. 1706, LouiSe-Françoise V la Toison d'or en 1709, Il reçut de Philippe et fut tué devant Aire 1.HO. Sa femme, sur qui l'on fit une chanson le 24 septembre par allusion à la Bécasse Ce n'est qu'un nez camard Du nez de ma grand'mère, mourut qu'une au couvent fille, née Saint-Antoine en 1. HO, morte au prix XII, et il avait en Franche-Comté hérité de son père p. l05-R06. 5. Dangeau,

de Sens, le 25 février 1769, n'ayant eu en 1. 716, Comme fille de la dame d'atour

186
comtesse Mailly. Folies de la duchesse du [Add. Maine'. SIS. 648] de

MEAlOIRES

[ 1705]

dués brés

les

derniers

jours

de

jours que les premiers avoit secoué le joug Mme du Maine, depuis longtemps, et de tout ce qu'elle de l'assiduité, de la complaisance ni du Roi ni de elle ne se soucioit contrainte appeloit le Prince', Monsieur pas [été] bien reçu à qui n'auroit ne pouvoit plus rien, qui étoit entré de M. du Maine. A la plus légère reprédans les raisons de l'inégalité du toutes les hauteurs il essuyoit sentation, et des des humeurs et souvent pour des riens, m8l'iage\ contrarier' où le Roi vacarmes, sa tête5. laisser lui firent tout craindre raison, pour Il prit donc le parti de la laisser faire, et de se en bals et en ruiner en fêtes, en feux d'artifices, qui, avec à jouer en plein elle-même tous les jours, de comédienne, presque suet comme dedans, près Versailles se mit

ne furent année, de la suivante'. cette

célé-

comédies8, qu'elle public et en habits à Clagny', maison

bâtie Mme de Montespan, pour qui l'avoit perbement donnée à M. du Maine depuis qu'elle n'approchoit plus de la courU. favorite de Mme de Maintenon, elle reçut du Roi une somme de vingt-cinq mille écus, et,pour son mari, une pension de deux mille. Les fiançailles se firent chez la duchesse de Bourgogne, le mariage à la chapelle du château. 1. Toute cette dernière phrase a été ajoutée après coup sur la Pour manifester sa satisfaction de ce mariage, la duchesse marge. de Bourgogne, au bal du 29 janvier, affecta de prendre M. de Listenois comme danseur, contre l'usage (Sourchea, tome X, p. ~1). 2. Son père. 3. Contrier, dans le manuscrit. 4. De l'inégalité de condition et d'origine des deux époux. 5. Non pour son honnenI' de mari, mais pour la solidité de sa tête, de peur qu'elle ne tournAt tout à fait, comme nous le verrons dans une redite à l'année f707 (éd. 1873, tome V, p. 134). 6. On verra Mme de Maintenon approuver ces amusements, dont toute la cour profitait. 7. Tome VI, p. 6. 8. Donné est bien au masculin, se rapportant à Clagny, et non à ~naüos. 9. C'est en janvier 1685 (Arch. nat., XU. 8678, fol. 209-243, et E 1829, arrêt du 1" mars) que le Roi avait délaissé à Mme de Montespan,
Celte manchette a été placée quatre lignes trop bas dans le manuscrit.

[1705]

DE

SAINT-SINON.

187
de Berry délivré de ses Duc gouverneurs. Montmélian rendu par ennemis. les

A la fin de l'année, M. le duc de Berry fut délivré de ses gouverneurs. Jamais jeune homme ne fut si aisel. Enfin si longtemps', se Montmélian, bloqué depuis rendit le 12 décembre. On prit le bon parti', aussitôt de la faire 8auter~. après, L'anneet
et ana deux

finit,
bàtards

et lae suivante
après elle,

commença

par

un

cruel

Aventure

de Clagny, Glatigny, Loula Malmaison, la Celle, Bougival. Le ch4.teau, destiné Marnes, veciennea, dès 1674 à les enfants naturels du Roi, -eD8Í\ d'être Messeigneurs tel que le décrivit le Mercure de novembre %volume achevé, 1686, daps le livre de P. Bonnaeaiena, (p. 81-93; reproduit p. 62-69),et qu'on le voit dans la planche 20 du tome fi de l'ouvrage de Dussieux sur il avait codté environ deux millions et demi du temps. Versailles; de moins en moins se fut y parut depuis qu'elle à Saint-Joseph ou à Fonteymult. Les repréaentations de Clagny dont parle ici notre auteur, de 1706, pour le carnaval se composèrent du drame de Joseph composé par l'abbé biblique de Sceaux, ou familier et de la comédie-ballet la Fine mouche, Genest, de Montespan décidée à la retraite Mme avec musique Tarentole, composée par Malezieu, geau, tome XI, p. 16, 22 et 50-M (avec reproduction L'année Mme du Maine joua lu suivante, Mercure). l'Avare. M. Adolphe lu%il, et, en n08, en 1891, ont publié sur la deux études 1. Dangeau, tome X, p. 503 Mgr sa vingtième année mois, depuis quatre de sous-gouverneur. On avoit accoutumé leure heure aux autres et leurs Marly, logements, il n'y aura en 1883, Comédie le due de la de Matho des Femma articles savantes, du Bled, Dandu

les domaines

et M. Victor à la C01&r.

Berry, qui est dans ni n'aura plus de gouverneur, même de les ôter de meil-

On leur COnBen6 leurs appointements princes. de comme cela s'est toujours fait, et, au retour lit dans sa chambre; on Otera celui du plus qu'un pas encore de faire Il maison. Le gou. étaient

sous-gouverneur. verneur et les

On ne parle

des enfants de Monseigneur sous-gouverneurs le duc de Beauvillier et MM. de Denonville, de Siumery, de Rasilly de la France, tome H, p. !8.9. t70!, voyez l'État 2. Depuis janvier 1704 tome XU, p. 4-19. 3. L'initiale

de parti surcharge bo[n], répété par mégarde. 4. Dangeau, tome X, p. 485, 491 et 495 j Soevrchea, tome lX, p. 432, Mémoirel tome V, p. 237 -!a8; 436, 437 et 442-443; militaires, Gazette, n" cm; Journal de Verdun, février n05, p. 620; Gazette d'Amaterdam, La. reddition est du H. 1706, p. 96-98. Ici, l'écriture Benoick aaaiégeoil 6. La surcharge 5. change, et notre nous auteur avait commencé plus loin, à écrire p.225.226. Nice, que un premier retrouverons

co[mença].

188
de étrange l'évêque de Metz. (Add S'-â 8~,lj

MtMOIRES

[1705]

fracas

sur l'évêque de Metz'. Jamais aventure si éclatante ni plus ridicules. Un enfant de chœur, dit après qu'on être chanoine de l'église de Metz', fils d'un chevau-léger de la garde, sortit fuyant et pleurant de l'appartement de Monsieur de Metz, où il étoit seul pendant que ses domeset s'alla plaindre à sa mère d'avoir été dinoient, tiques fouetté fort cruellement et, gens indiscret, des évêque. dre et le pis et à instrumenter. Versailles, demandant chefort5 de Metz. par Monsieur s'il fut vrai, fort peu du charitables voulurent De ce métier faire fouet d'un enten-

de la cathédrale à s'émouvoir chapitre Le chevau-léger à accourut en poste où il se jeta aux pieds` du Roi avec un placet, et réparation. La maréchale de Rojustice

chercher l'aventure, m'envoya partout, m'apprit et me pria de prévenir Metz dans Chamillart, qui avoit son département6, et de ne rien oublier à pour l'engager servir efficacement Monsieur de Metz dans une affaire si lui suscitoient, cruelle, que ses ennemis l'honneur de toute sa famille. Je m'en et Chamillart, champ, le mieux du monde. d'écrire à l'intendant naturellement Il se fit donc de Metz' et qui acquittai intéressoit sur-le-

obligeant, ordonner

s'y porta par le Roi

cette affaire, d'assoupir' 1. Dangeau, tomes X, p. 496-497, et XI, p. 13. Nous avons vu, en dernier lieu, tome X, p. 28f-282, comment cet évêque avait eu la survivance de premier aumônier. 2. On la retrouve dans le libelle que Jean-Baptiste Denis, ancien secrétaire de l'évêque Bissy, fit paraltre à l'étranger en f7f2: :1(émoiru-anecdotea de la cour et du clergé de France, p. 163.f66. Comparez le Chansonnier, ms. Fr. f2693, p. 333 et 337 6ia, et la èlarquired'6uxelles, p. 89. 3. Ce chapitre de la cathédrale de Saint-Étienne comprenait huit
dignitaires et vingt-huit chanoines.

4. Au est au singulier, et pieda au pluriel. 5. Sœur utérine du cardinal de Coislin et tante de l'évêque de Metz. 6. Son département, sa part de provinces, comme secrétaire d'Etat de la guerre le Lyonnais, la Catalogne, le Roussillon et la Cerdagne, la Lorraine et les Trois-Évêchés, l'Alsace, les Pays conquis de Flandre, Artois et Haiuaut, la Franche-Comté. 7. M. de Saint-Contes de qui il sera parlé beaucoup plus tard. 8. n a écrit de (à la fin d'une ligne) assoupir, sans élision.

[f705]

DE

SAINT-SIMON.

189

et de faire dinal de

l'honneur, l'instant et supplia le Roi, pour lui et pour qu'il l'apprit, son neveu, füt éclaircie; que l'affaire qu'on punit ceux qui méritoient de l'être j que, si c'étoit son neveu, il perdît dont il étoit indigne, mais qu'il son évêché et sa charge, de aussi, s'il étoit innocent, que la réparation f~t publique, et proportionnée à la méchan1 L'affaire ceté qu'on lui avoit voulu faire'. dura depnis de Coislin arrivai, 18 janNoël, que le cardinal jusqu'au avec toute vier', que le chevau-léger, que le Roi ordonna à Monsieur en public sa famille, iroit demander pardon et que les registres de Metz, chez lui, dans l'évêche, du seroient et tout ce qui de la cathédrale visités, chapitre étoit juste la calomnie blesser Monsieur de pouvoit y avoir été mis, et qui pouvoit tiré et5 ôté': tellement Metz, entièrement que ce vacarme, s'en alla bientôt en fumée'. Le rare d'abord, épouvantable de concert prêtre et à l'insu de son père, qui le malgré vouloit marier de Coislin, son fils atné voyant le marquis (et il n'avoit que ces deux-là), impuissant plus que re1. Quoique se disant mêlé si directement à l'affaire, notre auteur se borne à reproduire textuellement le premier article du Journal de Dangeau, 22 décembre, qu'il a sous les yeux. Q. La fin de dura et depuèa surchargent deux lettres effacées du doigt. 3. Le 22 selon Dangeau, et non le 25.. 5. Ti,~ et est en interligne. 4. L'article de Dangeau est du 19. 6. Dangeau, tome XI, p. 43 Le Roi, ayant approfondi l'affaire qu'on avoit voulu faire à Monsieur de Metz, a ordonné que le chevau-léger qui étoit venu ici porter les plaintes contre lui iroit, avec toute sa famille, lui demander pardon, et qu'on rayeroit sur les registres du chapitre de Metz tout ce qu'on y avoit mis dont l'évêque p~t être blessé. Le 22 mars suivant, Monsieur de Metz étant venu à Versailles, l'accueil du Roi prouva qu'il ne tenait compte de ces calomnies (Dangeau, p. 60). 7. On trouvera ci-après, p. 6tO-6i t, les documents officiels. Comparez ce qui va suivre, d'une part avec le texte de l'année 1697, tome IV, dans le tome VI des p. t2t-i23, et d'autre part avec la notice COiSLIII, li`crita inédiú, p. 260-268. est que Monsieur avec son oncle, de Metz s'étoit fait

mais le carqu'il n'en filt plus parlé; averti à Orléans de ce fracas, Coislin, qui étoit la piété, et la pureté dans accourut même,

en sorte

f90
connu Coislin, son n'avoit que de est qu'il été quer parce réglée, en 1733', ni cette mourir qu'il n'en dévote ses qu'il oncle, pas depuis qui son avoit se voulu, l'en faim que point3, ni bien La

MÉMOIRES
mariage. une sentant comme avoit encore si peu petite On crut donc et la que l'abbé

H 705J
de de frère,

abbaye'

survivance son au

impuissant lui, encore plus de s'exposer plus que barbe que on de sa et

comme

mariage,.et que La la peur vérité

raison de n'avoit avoit

éloigné son frères.

et qu'encore mesurée, suite beaucoup,

dire qu'on pouvoit sa vie n'eùtjamais jamais toujours a sa été mort, et des pu atta-

n'avoit vie, qui jusqu'à

moeurs. l'étoit

singulière infiniment arrivée meila

appliquée et toute en eue

son éclatante tous

diocèse des et ans donnée

plus

grandes et

leures 1.

œuvres Il l'avaitnote

genres,

cachées avant d'avoir

publiques5, l'évêché 1684 de Metz. (tome

L'abbaye p. 123, l..

en 1682, quinze ne lui fut de Boschernlle le malaise des

qu'en de

octobre son

IV,

1). Considérant

affaires

sa vie sans pain, qui lui il passeroit les ordres, il mèneroit et qu'en prenant plus de dents, à la cour par son oncle et par sa charge, il prit les son père. inédita, (~crita p. 261). atné, 3. Ce détail, ne se retrouvent non plus d'ailleurs que la rédaction l'anecdote

et qu'nec un père, Tien droit quand il n'auroit vie agréable à l'insu de ordres une de l'enfant

du duché point dans avait expliqué auteur lui-même (p. 268) pourquoi ces notes n'étant rien moins que des mémoires, et encore sur plus, il promettait vivantes. Dans le même endroit, des personnes de raconter ment mais pas LA ROCIIEFOUCAULD la singulière cause qui força l'éloignedu Roi pour Monsieur ce riche évêché; de Metz à lui donner on sait déjà que la rédaction des notices des maisons ducales n'a de celle de LA. ROCHEFOUGAULD. au titre

fouetté, de CoISLIll', où notre il n'en disait pas

été poussée au delà du début 4. Le 28 novembre 1732. 5.. Il n'est penonne

le digne, qui n'ait admiré depuis longtemps noble et saint usage que Monsieur de Metz afait de ses grands revenus, et la vertu si soutenue fait paroltre dans la conduite de sa vie et qu'il où il est également et révéré et aimé de son diocèse, = (L`crif~ inédits, à Metz, l'oraison funèbre p. 268). On peut comparer qui fut prononcée le 27 février ou bien l'éloge dans 1733, et qui est imprimée, reproduit la Revue rétroapective, 2' série, tome V, p. 10-11 et 13-14. La succession épiscopale du duc-évêque de Coislin échut à ce Claude de Saint-

[1705]

DE

SAINT-SlèION.

191

démenti ou l'impmdenee, ou le guetmagnifiquement de douleur, mourir apens dont son oncle et lui pensèrent et dont la santé du premier ne s'est jamais bien rétablie'. Je2 n'ai ments culier de pas cru devoir cette année par interrompre le récit d'un le fil des événepartiaucune qui )( Mon événement
procès Briesac'. de

place s'y jetèrent tantes qui

à moi 8, qui pourroit ici même ne tenir sans le rapport des semences qui se trouvera fort naturellement à des affaires

se développeront dans devant, p. 1728, les difficultés que le comte de -Cossé rencontra à succéder à la dignité du duc de Brissac, son cousin germain etmon combien beau-frère; peu j'avois de de famille raisons de m'intéreuer lui, avec qui pour d'ailleurs" l'inté~t aucune je n'avois de la continuation durée liaison, de nos ne et que néanmoins dans nos dignités

plus imporla suite 6. On a vu ci-

et que leur maisons, état d'une succession, fantaisie des hommes, jnsqu'à cipaux nombre gagner faire

pairs, d'autres, qui, très un rang d'ancienneté

dependtt pas du' mauvais de l'humeur des créanciers, et de la me fit prendre de Cossé, l'interêt8 ma partie des prinpour lui avec plusieurs un et que j'entraJnai, contre que j'excitai mal touchéft propos est antérieur (et Brissac à de à

Simon, de la branche alnée, qui joua plus tard un rôle si considérable dans l'histoire des manuscrits à lui légués par notre auteur. 1. Ci-après, p. 250. Avant Je, il a biffé Je ne acay ai lea malheur. de, pour reporter ces mots, comme la date d'année nouvelle, à la fin de la digression intercalée ici. Ensuite, dea corrige une à à la fin de fil. 3. Comparez ce récit avec la notice du duché de BRISBAC, dans le tome VIII des ÉcritB inèdita, p. 350-353. 4. Voyez l'explication ci-après, p. '!09-H. 5. Page 172 du manuscrit, correspondant aux pages 61 et suivantes de notre tome VI. 6. D'ailleurs est en interligne. 7. L'u de du corrige peut-être un a. 8. L'intéreat est ajouté en interligne, au-dessus de le parti, biffé à cause de la partie qui vient ensuite.
Au-dessus trente pages de la (p. 517 manchette, du manuscrit) il a biffé loin. la date 1706, pour la reporter plus

192

MÉMOIRES

[no!)]

à eux, et m'unir parler pour contraire faite arrêtés tout court par l'union que j'avois' il faut dire qu'outre toutes les raisons Maintenant aussitôt. d'un beau-frère de mécontentement qui avoit que j'avois ne été le fléau de ma sœur, au point que leur séparation

moi), s'étoient m'avoient fait

unis

pour

l'extinction

de

cette

et pairie, qui furent

le Prince le de Monsieur put se faire que par l'intervention si des pièces héros, pour les représenter, qui se chargea revenir contre cette sépavouloit jamais M. de Brissac mené personnellement bien loin, et qui l'auroient ration, et constamment au Parlement fut homologuée laquelle la tenue', depuis j'avois un procès contre mon beau-frère la sienne, avec ses reprémort de ma sœur, et, depuis de cinq cent mille livres 1. Ma où il s'agissoit sentants, fait son légataire universel, sœur, morte en 1683, m'avoit deux conseillers d'État si MM. de la Reynie et Fieubet, de son testament ¡, et M. Bignon 5, autre connus, exécuteurs aussi fort considéré, élu en justice mon conseiller d'État tuteure ma minorité, sans pendant pour cette succession avec nous la moindre paque pas un des trois eussent me M. de Brissac, renté. et, après lui, ses représentants, mille n'en rien demandoient cent écus; je prétendois au contraire et je leur demandois deux cent mille devoir, francs restants des six cent mille de la dot de ma sœur 7. Cette étoit si privilégiées, si elle à tous les créanciers antérieure créance et faisoit porter à faux était déclarée bonne, de mon de leurs

beau-frère,

personnels pour autant

1. -4voit corrigé en auoia. 2. Déjà dit au tome 1, p. 209. 3. Ce procès n'a été qu'indiqué dans notre tome VI, p. 67. 4. La testatrice laissait au premier son portrait peint par Mignard et une table. de turquoises, à la femme du second un diamant de deux cents pistoles. 5. Jérôme H tome II, p. 269-270. 6. Tuteur honoraire. 7. Quatre-vingt-douze mille livres, sur cent mille que M. de Brissac avait touchées comptant le 30 mai 1663, et les intérêts accumulés. 8. Il a écrit: privelegiée.

[1705]

DE

SAINT-SIMON.

i93

de Cossé, créances, par la multitudQqu'il.eIt,aveW.M¡ da'aoe. héritage,étoit qui ne pouvoit être due qJl'etl.veltu de- passer il me proposa donc obligé de les payer tous un acte par lequel il s'engageoit pour mes cinq ~mi,lle avec lui, et privé nom. et sa femme livres en son propre succès' hors d'intérêt afin de me mettre qu'eflt quelque Je ne le voulus qu'il point qUelque ,presse procès. de mes atIaires.Jaconsim'en fit, et ceux qui se mêloient non seulement déni par 1Ul que je le ruinois, mon proqès,,1DÙ8 si fort au cas que je :perdill8e gemelit à la chose yenoit un éveil c'était dQÜeroii"si je que que ne :le fùt pas, être cdnnue~ aom~ce; il était! ctiifieih! «elle mon et,que cfflsk b~eatitoup. à fajre entièrement livres au jU@eDlént.qui Weeroidnt lipemlitants, créaoc~s .1'ép~t pour' eux ,lamême<o~et mie= cinq c~nt ~mille kaweir :fàiœai do. de i~~ud~toit; que.OO 'Ieelaisser

assurer, ,quelque; oo~ne .4J\l'en,{àU:p'J.il'aOOe.qtte Cossé' m'en oftreit, et par la force de l'aute.iet par, l'lilcienneté Coué se trouva -comblé et son privilège. de cetteeréanoe de la les maréchales si peu attendue, d'une générosité et de ViII~r~y4 ne lé fnrent ~as moins. Je' deaias Meilleraye il étÓIt le chef de son Conseil pour toutes seS démarches; conduichez moi, et mes gens d'affaires tous les matins et soient les siens pas à pas. Ce ne fut pas sans peines un de Villeroy Le mwéhal sans obstacles. lui en aplanit qui eùt. ~niné toüs nqs soins esclave et alors, pmehe mère de il~ lui rendit favorable le dë~, la fave~ nulay, la mère Le ma-

Deux

fortes

difficultés à succéder à la dignité Briiit;ac. de

prèsident premier en brilloit réchal flatté de sa parenté

de,p,lus,aeh'ouvoit maréchal du premier fille du ses

de Villeroy;,grand célèbre SaQcy'8'. 'Deux

celui-cii'étdi1;,Harlaf, difficultés étoJe~rën capitalêtl

i. Voyez l'arrêt du Conseil du 10 juillet i.68ti rArch. nat., E 1830. Au sens d'it!Bue, résultat. 4. Tante et soeur du feu duc. 3. L'initiale de Co°se surc"ageuo j. 5. Tomes lI, p. '57, et VII, p. 47, 6. Sancy est une petite paroisse voisine de Villiers-Saint-Georges Nicolas de Harlay, seigneur de Sancy, Grosbois, (Seine-et-Marne).
rérn~nes DE 8.41"018°". 1111 t 3

1.94
mains, guette'. frère noncé main renoncer faveur tant qu'elle G`o»é, dignité vant qu'il c"llii n'étoit ce lui la à la

MÉMOIRES
gouvernant la. maréchale ét son heritière comme 'de il faisoit le sœur et de Parlement de mon aroit

[1705]
à ba-

Villeroy,

beaure-

naturelle faveur de

nécessaire, Cossé, leur

à 8a le

guemsion'en maréchal aussi ses héritière la pas étoit pour mâle,

avoit Villeroy l'y enfants. Mais il ne dépendoit de faire un duc et

OO1I.aih-gerfait et autorisée, pas En de accepparce la

dune

pair.

succession, ,p'étoit qui avec

dignité les issu de

demeuroit femelles l'impétrant, la succession lui en

éteinte, y

renonçant, la arri-

recueilloit ne lui

lasuccessioD.Ainsi, refus d'uné recevoir.que la dignité qu'aol Be I»eu, femène, ce

qu'au ne

on que

pouvoit

objecter auroit par reil

pouvoit en;qui recevable

la femelle eteinte: à la, dignité',

serait non

quoi et c'est objection

quoi:Cossé avoit

PU 131& faite, pir'gena telsqu'étoient l'érection né en {MG de dane

qui

Parer~`a~tte èul!leDt'~u leg pairs, L'autre

qualité surtout difficulté, les

pour posdont

pouvoirîaire, à térieurs

Brissac.

Bréau, etc., fut mattredes ambassadeur roi Henri

la religion deux fois, protestante, l'abjura en 1579, ambassadeur en Suisse de -1579 à -1582, requêtes à Genève et en Allemagne en 1.1;89, pour le extraordinaire de son conseil privé, surintendant des Mtiments à t599, son premier maUre d'hôtel depuis t!l92, à Londree, colonel des Suis8eBeD général {~,8ouveret lieuteqant en Bourgogne, se retira des affaires général

10, et membre du roi Henri IV de 1594 et ambassadeur ueur de Chalon

en

et mournt à Paris le 17 octobre l6~9. l~ommé pour être che1605, valier des ordres le 5 juin 1594, il ne tut j~mais_ reçu: De Marie Moreau d'Aute~il, faite dame d'honneur de la Reine en t6-13 et morte le 27 il 6IJt Jacqueline de Harlay-Sancy, mariée en -1596 à marst6!9; Charles de Netdviâe, d'Alincourt marquis (tome XI, p. !94), et de laquelle un portrait est à. Chantilly, dans la galerie du.Lo4miné par Dumoustier a raconté des Réaux comment elle deviB.tgaJaste'. Cette gis. Tallemant le premier branche étant fit reporter le nom de éteinte, présideat Harlay en 1702, sur sa terre de Grosbois X¥- 8'I08, fol. 391). Sancy, (Arch. nat.; f.. Tout parez 2. ce qui suit a déjà été dit en f'J99, tome la notice BRISSAc, dans le tome VIII des É`crita a été e3pliqué d'Aiguillon. en dernier lieu dans notre ComVI, p. 68-71. iuAditr, p. 347-353. tome XII, p. 347,

Cela

à propos

[-1705]

DE

SAINT-SI.ON.

195

le premier président encore, plus fWteuse 9"4, eM 8uffi

l'~gi8trement Brissac en exceptoit formellement les oollatênuI. exprimes dans les lettres, et Cossé, bien qu'issu de mile en mAle son arrière-grand-père et de l'impétrant, tadet, 1, 6ibit collatéral. partant partie adresse, Harlay, pariieuautcmté, et sur l'autre, tout fut ajusté et, quand glissa sur l'une les créanciers, ce qui dura assez lonempal, prèpara tout pour la réception au Parlement de Cane comme duc et pair de Brissac, qui y prêta serment,,et prit 1 séance, sans aucune difficulté 6 mai t 700' Ce ne fut pas Ans alors, de nouveaux de sa pm remerciements et de toute sa famille, avec

1 fut le maftre, avoit me autre epine et qui, relevée par des pairs opposeule pour éteindre 14 pairie:' que (t'est fait par le Parlement de la pairie de

Coué reçu duc
pair de Brieuc. et

me devoit pleins de protestations publiques qu'il et plus d'une fois, la 1 dignité dont il venoit entièrement, d'entrer en possession. Le Roi n'avoit voulu s'en point cette affaire an Parlement'. mt!ler, et avoit renvoyé Cette grande affaire, consommée) je lie, craignis plus de lui causer d'embarras en reprenant moq~procèiî, que je 1 Même emploi d'lfpiKs que dans notre tomrX; 182. 2. Aritre (sic) est ajouté en interligne. CeÈt-Chales n de Cossé, maréchal de France tome. l, p. ~08, et VI, p.88. 3. Le duché eit été mil en Tente, si 1(v-de ,Ceué D'avait. obtenu l'arrêt du '!7 mars 1.700 (tome VII, p. 4'ti noW 3) et consigné cinq cent vingt-quatre mille livres. Tout de suite, il pdeaa me donetion lU' profit de son fils aJné, 15 féiridr 1702 (Arch. Blt..t t'7!1, fol. t39). On trouve des pièces relatives '10: deLte¡¡Idu feu due dans le volume '!i02 des Pièce.8 originaler, dossierNBIJFVILLI 49588, fol. t67-i71. 4. ll a été parlé alors (tome VII, p. 47) de cette réception et de la part que le premier président y prit. L'information de vie et mœurs, conservée aux Archives nationales, K 6')3, n' i9 6ia, contient quatre dépositions très élogieuses du duc de Sully, du marquis de Castries, du duc de Foix et du curé de Saint-Eustache (R9 avril -1700), Le nouveau duc prit poIMIIion de Brissac le iCI octobre suivant (Inventaire aommaire des archioer du département de Maine-d-Loire, tome II, liasses E 39i-39!). !i. Sa corrigé en la. 6. Tome VI, p. 68, note 2. Cette dernière phrase a été ajoutée dans le blanc qui restait libre et sur la marge.

État et reprises

496
de mon de procès Brissac.

èIÉMOIaES

[no!)]

deux gagné interrompu que pour lui. le l'avois contre de Rouen mob, beaufois de suite au parlement à la sœur de Verthamon, frère, qui; remarié premie~yëtr~en avoit toute la parenté'tIf6Wlsident au Grand Conseil', n'avois c'est ce qui avoit fait Paris'; Il ne s'agis8oit en celui de Rouens. évoquer La duchesse de' rien de nouveau. d'Aumontl, qui, dans les lui avoit années de la vie de mon beau-frère, detBièf8S de l'argent, et dont la dette périelitoit, prétendoit, prmé breuse. au parlement cette affaire quelques autres créanciers ce même au jugement procès comme chose à son egaro toute avec créancière ion de mes arrêts, aussi du nouveaux parlement n'étant neuve, &, remettre de Paris pas encore o'éOt rien à lors de

alléguer qui n'eflt été dit par mier arrêt que, j'avois "nu, et par ses en fallut Teoirà un lui', lors du 8OOOIld.n juges au l'abattement Bouchera3', Conseils; des retarda Ia derniers tant duchesse temps qu'elle

quoiqu'elle IIWDbeau-frère

du precréanciers avec règlement abusant du chancelier à bout de de de

d'Aumont, de la vie put",

et vint

1. Tome VI, p: 59: '1. Comme le eoueiller Bochart de âaroa tome D, p. 73. 3. C'est à Reffl, que les affaires de Paris lie renvoyaient en ce cas-là, et l'évocation fut accordée' le 2 septembre 1688 sur la requête de M. Bignoa et du sieur Sauvage, tuteurs honoraire et onértire du jeune « vidame voyez ci-après, p. 536. 4. De surcharge l'abréviation de que. 5. Françoiee-Angélique de la Motte-noudancourt, fille alnée du maréchal et sœur des duchenu de Ventadour et de la Ferté, née en 4651, épousa, le 28 novembre t6G9, Louia-èEAtie-Yictor, duc d'Aumont, veuf de Mlle le Tellier, et mourut le 5 avrit 1714. 6. Le premier présideut Nicolay, la sœur et leur cousine la duchesse de Rohan, le conseiller Dorien, le président Chertemps de Seuil, et le nouveau duc de Brissac, comme héritier bénéficiaire. 7. Aocc luy est en interligne. 8. Tome n, p. 76. Saint-Simon obtint ce règlement de juges le H septembre i70L 9. Boucherat, mort depuis 4699, ne put être pour rien dans ces procédures de 1701 à 1703.. 10. Juillet à novembre 1703 ci-après, R 537.

[1701>]
faire qu'elle chanoetiérl l'eltt:et qui procès déplut et il ne nommer récusa

DE
vingt-deux tous enfin serviteur

SAINT-SIMON.
rapporteurs et Méliand de que fils M. l'un après l'autre, tous. Méliand

197

vingt-deux., nomma' si particulier et si

j'acceptai de de ce

Ce paet son me

s'intrigua de fort

tant préséance par cette pas Nous succès où

publiquement nous`. contre mais lieu à en à c'étoit Mme

Luxembourg, lui dans pour rapporteur

Ce

raison donner sÓ.mes, au ses et ronds causes Menguy

le vingt-troisième, d'Aumant pas douter, à la de chi-

falloit fin. du

caner étoit des ment qui

sans sttre

n'en

qu'elle chambre au parleet s'en une que et part en

demeurant commises

enquétes de Paris', l'eM été tout fois de

étoient l, rapporteur pas

de été honteux

toutes de

celle-ci', haut. Moi'

n'avoit aussi, au

expliquer troisième j'y avois

j'espérois parlement de Ainsi,

trouver Rouen de et

la

même les

justice deux en grand

rencontrée nous fflmes

premières. mouvement,

d'autre, 1. 3. devait 20 aoftt

nous

Pontchartrain. Il n'a être pas parlé,

2. dans

Nomna

(sic)

surclwge

un d.

Nicolas, 1650, mort avocat

le procès de ce Méliand, Luxembourg, qui Il« du nom, conseiller au Parlement le depuis le 13 février 1696. Son fils, ADtoine-François, né le le 5 mars au Parlement le 7 node Pau eut l'intendance

10 mai 1670, vembre 1692,

1691, conseiller maUre des requêtes en mai 1698, et de l'armée en 1704, celle de Lyon d'Espagne en 1717, celle de Lille en 1718, passa conseiller et mourut 4. Voyez le 17 mai nos tomes 1747.

en 1710, celle d'Amiens d'£tat en fémed721,

IV, p. l.i° 9, note 1, et X, p. 57S, et I'Encyclotome VI, p..no et snivantes. C'est méthodique pédie lurirprudence, à la troisième chambre des enquêtes était colDIllise que l'affaire depuis le 3 mai 5. de 1675, et elle L'abbé Guillaume l'avait retenue le 6 aodt 170.1. fils d'un avocat aux conseils et chanoine Menguy, le 10 avril 1688 conseiller clerc! à la troisième à la grand'chambre Il passera en i 709, sera choisi de Louis XIV dans la séance solennelle du

Notre-Dame, reçu chambre des enquêtes. en 1715 pour lire 12 septembre, voyé en 1717, nées

le codicille

suivantes, 6. Cy est ajouté 7. L'o de moy

du dedans, en sera renpuis pour siéger dans le conseil mais jouera encore un rôle assez considérable dans les ancomme de la Bulle. 0 mourut le 6 mars 4728. appelant en fin de ligne, un a. surcharge et là biffé à la ,ligne suivante.

198
étions que auroit la là lorsque je

M£MOIRES
recommençai avoit sa vie'. pour le ce Je blâma; nouveau que m'en j'avois à presser tant éloigné, Nous ne rien duc fait à la servir pour et voila dire de ce

[Hm}]
jugement et qu'elle

duchesse laissé

d'Aumont dormir Ma de toute surprise,

daao-fua de Brissac plu, en et

sollicitations'. fut mon toutes de grand dit en par me grande chemin ses Ville:r.o¡. intérêt cet

trouver tout

après protestations. Elle le

plaignis dans mais, à le avoit amitié

lui, pour la maréchale suite, de sa cette je son un

si cré-

lui la pour amour démesuré toutefois liberté de chose

séduisit qu'elle la même commerce°. que du

maison, même fusse

conservant et

familiarité peu 1. ébloui

Quoique mérite des

d'autre

maréchaux

Il fit agir son ami le Chancelier, dont je n'ai retrouvé que cette lettre à M. de Pontcarré, seconde de Rouen, datée du premier président 8 juillet n05 ms. Fr. 21 i24, fol. 406) Monsieur, (Bibl. nat., je vous et expédition en faveur de M. le duc de Saintjustice Je ne demande Simon. autre Mme la duchesse chose, et, comme de M. le duc de Saint-Simon, et qui regarde d'Aumont, qui est la partie cette affaire lui étant comme aussi souhaite aussi que je importante, vous fais demande volontiers, pour elle persuadé davantage, » en 1694 (tome deux p. 7'!), les ducs dans un carrosse, lui-même se joindre suit Il, Conseil. Sur cette faire et, ensemble en t 703 pour et la même justice expédition, je le il ne m'est que, si, en ma place, pas permis il ne vous est pas permis non plus, en la vôtre, la même ai demandé

de demander d'accorder 2. leurs

davantage.. Nous avons vu, sollicitations,

XI, p. 78), (tome solliciter les magistrats pourrait appeler

couplés notre auteur du

Bouillons

Grand

aussi bien règle, et qui s'appliquait du tome II du Journal d'Ol. qu'aux procès, voyez encore l'Appendice les Cm~actèru de la Bruyère, d'Orme-88on, tome Il, p. 185 p. 8!8.8J!i, et 191, les ~uoru de Molière, tome V, p. 454, l'épUre m de Boileau, de G~y Patin, les Lettru tome D, p. SUi, les Mémoire, de Sourchea, tome de Luynes, tome l, p. 874, les lléwoiru etc. Babeau, par M. Albert p. i44-145, 3. La maréchale de Villeroy, qui tenoit, situation M. de maison, le tome mari, un Saint-Simon avoit et l'aima tendrement XXI et supplémentaire de son grand sauvé état la RII, p. son 76, le Bourgeoia,

habitude, qu'on aux réceptions

par

à la cour, de dignité sa vie

et par la esprit n'oublia jamais que duc et pair dans sa SAINT-SIKOK, dans p. 88).

toute

(notice ye 1873,

de l'édition

tt705] de de la parti qui dre', de vivre étrange j'avois chemin s'étoient venoit le moi du étoit tort, 1. sien par procès prévenu et de à que Brissac`, l'adresse, valeur faits les eflt et avec des de des la

DE

SAINT-SwON. et de du du des cour, services des des et il que me Ce que fit qui nous l'avoit sa de dignité. Mme que ce n'y j'avois le me fimes exigé Lui d'Aumont, procès étoit sollicité peu examina de plus lui du

199

exploits science

premier', de de de à se rien

tortuoeites" ehangemeats nullement a pas de

actions justesse

second., troisième', effet,

l'amitié maison avec fut refuséu, de

en où, précédés, et la. connoissance de elle la la à maréchales l'ordinaire.

prenfolie et le ce plus que du

cette

pardonner, sembla que, pour et

découverte Mme de d'Aumont sur dette

s'ôter sa femme si

M. obligés

Brissac à la

elle

la

perdre celui sa M. contre pouvoir maréchaux de

tellement M. de famille, de Brissac. que

moins contre lors Il

Méliand, j'avois

toute de

Luxembourg. il souhaitoit moi, s'affermir dans

ménagée le nôtre. que qu'il

j'eusse avoit

l'opinion nos tomes

Les

trois

nommés

dans

et sur p. 69-70, notice du duché se servant Dea des

notre auteur s'est longuement lesquels de BRISSAC (Iscrüi tome inddi(a, VIII, Grands de Brantllme. capilainea (rançoia

l, p. !lOS, et VI, ~tendu dans la p. 3'!4-339), en

une l. de, et Ii1nJW corrige surcharge 3. Charles I~' (1507-1563), sur qui l'abbé Ch. Marchand a publié un livre en i889. Les dames le beau Brissac, et le président l'appelaient de Thou assure des Français et des étranqu'il fut, de l'aveu universel de son siècle. gers, le plus illustre capitaine 4. Mot plutôt mais dont J.-J. Rousseau s'est servi aussi. technique, 5. Le gros Gonnor, frère cadet du précédent, le maréqu'on appelait chal de Cossé, et surnommé le maréchal des Bouteilles. 6. tourner Charles inédits, propos (Seri" son b1ton de maréchal Il reçut une première fois et de la Ligue, une seconde fois du roi Henri IV, remettre la ville de Paris. C'est lui qui devint duc 11, que et se retourner sa à fortune gouverna, et qui, pour elle, sut se tome VID, p. 337). de M. de Mayenne

à qui il venait de de Brissac en 16B. et en re-

7. Voyez le début de la notice BBISSAC, p. 321.32-1. 8. Il en a parlé à propos de sa smur (tome I, p. ~07-R09), surtout en iHO. parlera 9. Ci-dessus, p. 193.

200

M£MOIRES

[170;

prise

d'avance. sur

Le travail la volonté.

l'emporta chicanes

qu'il fit le désabusa, si Il fut même que Mme

et l'équité indi~ d'Aum~tt, des le à

comptant qu'il se hàta sa famille,

qu'il y vit, et de celles à elle, ne lui dissimula de rapporter la mort d'une la bassesse, la coutume

l'affaire, sœur qu'il avoit de se

pas qu'elle préparoit, et cacha pour cela, aijnoit fort'. L'inté-

rM, qui amène sieurs années, des jugements

introduit, depuis faire accompagner

pluaux

nous parflmes donc, de procès' grands à l'entrée des juges au ConseiP avec une part et d'autre, nombreuse Je causois dans la pièce du Conseil parenté. quelques juges, tandis que M. de Brillsac à les voir entrer. Il lui échappa porte, quelque Mme de Mailly la dame et tous les d'atour, avec entre autres" étoit bêtise à la sur

avec nous5, qui étoient les juges qui entroient, avec affectation, pour empêcher Mme de Saint-Simon de leur parler. douce et Quelque modeste lui déplut elle ne put fô.t, ce procédé qu'elle de lui dire qu'elle étoit étonnée de le voir si s'empêcher vif contre moi. cinq cent mille pour une si grande, s'il y étoit qu'il ne falloit pas s'étonner sensible. lui répliqua Mme de Saint« Mais, Monsieur, Simon d'une voix mesurée, mais avec hauteur, c'en étoit une bien plus grande d'être M. de Cossé, ou de vous trouver duc de Brissac » Il fit la pirouette et disparut. Il traIl répondit, avec livres de différence quelque politesse, que lui lui' en faisoit

Bouillons, et bavardoit& avec

i. Il avait eu cinq soeurs, dont les généalogies ne donnent que la naissance. 2. Lui-méme, en 1703, a accompagné les Bouillons, et nous allons les voir lui rendre le même service. 3. Sur le lieu des Béances du Conseil à Versailles, voyez notre tome IV, appendice l, p. 417. 4. Le commencement d'eritrautrea surchage un q. 5. Service réciproque à raison de la parenté. 6. Ce second imparfait a pour sujet M. de Brissac. 7. Ce second luy est ajouté en interligne, et, après grde, en abrégé, il a biffé p' luy:

[1.70;\]

DE

SAINT-SINON.

~04

et s'en alla che~ Livry, où il ~avait toujours grand monde et grand jeu tout le jour 1. 1 le mit à parler de soa procès, du jour. LltC8Q1', qui qui étoit la nouvelle de M. le et qui avoit été capitaine des gardes jouoit, maréchal de Lorge', lui' demanda s'il n'avoit pas ouï dire et pair. La force de la vérité le lui sur chacun lni tomba Là-dessus, leur le corps. Pour fin, lui et Mme d'Aumont perdirent et dépens, c'est-à-dire avec amende procès avec ignominie, On veut bien' être ingrat; à Rouen4. et l'affaire renvoyée La cour, qui en mais on ne veut pas en être soupçonné. et contre lee chicanes Brissac est pleine, cria fort contre que je l'avois fait duc fit avouer formellement. de Mme d'Aumont, pas laissé ignorer, que nous n'avions tous nous firent des félicitaet, depuis la maison royale, tions. Il y avoit déjà des années prêt à que tout étoit M. d'Aumoht alloit passer juger sans y avoir pu parvenir. à Boulogne', et, tous les sept ou huit mois tous les ans des lettres d'état7. Après sa mort, Mme d'Auans, c'étoient en son beau-fils mont, qui avoit fait en sorte d'y mettre de même de ses lettres voulut user intérêt, quelque et Il étoit extrêmement de ma connoiuance, d'état. ni d'estimer sa belle-mère jamais eu lieu d'aimer n'auroit ses lettres sa parole il me donna qu'elle point d'état, et, sur cette parole, nous nous mimes en état, cette de faire juger ce procès à Rouen. année-ci, J'y avois déjà n'avoit 2. Tome II, p. ~95. Tome XII, p. 86 et 151. Luy surcharge une r. Arrêt du 29 janvier i703 Arch. nat., va 791. tome XlI, p. 38. 6. Son gouvernement Bien est en interligne. C'est-à-dire qu'il prenait tous les ans de nouvelles lettres d'état d'État, par le (tome D, p. 77). Voyez, sur ces lettres, la Secrltairu comte de Luçay, p. 144.i45, et le Code mi~itaire de Briquet (i761), tome V, p. 275-Ul. Il y avoit bien peu de personnages de la cour qui n'usassent chaque année des lettres d'état ou des arrêts de surséance, qui se trouvent dans les registres du Conseil et dans ceux de la secrétaiLa noblesse, rerie d'État. Fénelon dit, dans sa lettre de 1.693 au Roi dont tout le bien est en décret, ne vit que de lettres d'état.. 8. Louis d'Aumont, né d'un premier mariage tome XII, p. 38. 1. 3. 4. 5. 7.

versa

la cour

202
été une fois m'avoit y étoit et sa de fut lié mort famille la qui de le de

M£MOIRES
qu'il appointé. jeunesse, Le Guerchoys venu en l, avec avec moi

[HO!)]
qui ce son

procès père tion', places Bouillons, leur pour L'ag&ire, geAmes vailloit Mme' Il n'y manda i.

y étoit général

procureur la plus

proche M. de de avoient alloit de

y de ce

première les occupoit Bouillon que j'avois n'oublièrent crédit seule Tandis à la pour y Ferté une et

réputapremières tous fait les dans rien à Rouen'.

magistrature. se la souvenoient coadjutorerie et sembloit, le voyage nous ils

procès me

Cluny, grand toute Rouen.

rendre,

ce nous point à de notre Lauzun, pas Rouen

nous qu'on avec

ne

sontray M. et

à faire

affaire, et bonne huit que

allâmes

compagnie, que de nous Brissac

qwnzaine&. qu'on nous y

avoit de

jours MM.

étions, et

d'Humières'

le Guerchoys, né le 28 octobre con1670, d'abord seiller au parlement de Rouen maUre des requêtes (19 mai i69i), à Alençon en 1.705, et à Besançon en 1708, i699, depuis passa intendant eut une expectative de conseiller d'gtat en novembre une place i716, de semestre ordinaire avait en le fi 1717, décembre et quitta alors son intendance. à Paris chancelier leul'll au enfants. il mourut i7!5, une aoaur du futur Reçu conseiller le 27 mars 1740. JI Daguesseau, la-

Pierre-Hector

en 1700 épousé fit plusieurs de piété pour quelle ouvrages 2. Pierre le Guerchoys, avocat général 1663, mort procureur par p. 6H, du fils du Saint-Simon. ci-après, en faveur dont parle de grande général la lettre le 10

février

de Rouen en parlement on le verra 16B!, comme écrivit alors de jeunesse Très habile,

auteur que le père de notre et qui explique défunt les relations Il avait épousé une Becdelièvre,

un des plus éloquents hommes du Royaume, est-il probité, les Mémoires sur de P. Thomas du Foasé, dans les 3férnoires dit, d'après Claude tome dans son II, p. 38. Selon Pellot, par 0'Reilly, Floquet, Histoire du parlemeni de Normandie, tome VI, p. 11.8, 1.1.9 et 177, ce se montra très passionné contre les religionnaires. magistrat 3. 4. 5. Le cardinal ~l. et de Bouillon au manuscrit. était abbé de Saint-Ouen.

et sa femme Le 28 juin, Saint-Simon tinrent sur les fonts baptisà la Ferté, un fils de Mathieu de Guéroust, sieur de la Giboumaux, dea archives sommaire dière, déjà Agé de vingt et un ans (Inventaire série E, tome IV, p. 34i). d'Eure-et-Loir, 6. Fils issu du aecond mariage du duc d'Aumont héritier du et devenu titre ducal de son beau-père le maréchal d'Humièm tome II, p. 177.

[170;;]
étoient, aller. rendre, queville, avoit choys plaisirs parlement' festineroit parce monde, l'étions fêtes ne vis que et le nous allions un étoit et Nous et que tous

DE
nos

SAINT-SINON.
amis donc loger nous conaeilloient pour belle Cov La occasion des toute la pour tous étions d'avance. moi, on ni plus étoit mai808 des mère de aideet, de faire de à qui fort nous

!(I3
d'y y
Voyage Rouen. à

partimes nous allâmes

sur-le-champ dans de à mortier'. eu la la

d'Hocqui Guerdes ce

premier frère leur

président président sœur3. à fut donc, Il fallut voulions les et des si soirs de huit

J'avois plusieurs dans capituler donner où

considérables ce plus. en

principaux ville, diner les joura

nous nous,

chez à

nous jours Chez

retenus, C'étoient s'y

grand et nous des le

toujours, plutôt jamais que gens

soupers. polis, l falloit

portoit. magnifiques

si aimables, Le mal ouvrir de

et de meilleure mions heure point, pour

compagnie parce notre qu'il affaire'.

nous que la matinée et

dorn'y de bonne

MM.

Brissac

d'Humières

1. Pierre

de Becdelièvre,

marquis

p. 6U) (ci-après, eu i685, vécut de son père4 qui mourut si ce est demeuré -14 octobre l7~6. Son hôtel de Rouen intact, jusqu'au du et les prisons du bourreau n'est que la rue de la Truie, la maison ont fait place au jardin de Solferino. sur lesquelles il donnait, bailliage, d'abord de Quevilly, 2. Thomas-Charles de Becdelièvre, marquis et mourut fut fait président à mortier le 15 janvier 1681, conseiller, le 16 décembre nu, présiayant épousé en 1674 la fille du premier dent Pellot. p. 1M-i95. Voyez le livre cité sur ce dernier, 3. 4. scrits était deux auteur tome Barbe Fr. le Guerchoys. de Becdelièvre, mariée le 29 mai 16119 à Pierre dans les manuOn a le catalogue du membres de ce parlement

ville) et de Cany, pourvu premier le 9 décembre 1678, en survivance

d'Hocqnerille des aides président

(ou

plutôt

Ocque-

Dans le nombre nationale. 32 141 et 32 3iS, à la Bihliothèque Saint-Simon fit obtenir, de Bautot, au fils duquel M. de Bernières comme notre de la charge de préaident, ans plus tard, l'agrément le lui XXI des annonça lui-méme dans une lettre du 12 juillet quelle 1707 existence

mémoires, p. 392-393. 5. Voyez, dans la marquise d'9azeliea, à Rouen avait menée l'année Coulanges 6. 7. un premier surcharge On a vu dans notre tome Il, Ouvrir était matinale. ouvrir. p. 50,

p. !).3i, précédente. combien cette

ouverture

des

audiences

204

MÉMOIRES

[l70a)

Singulière attention Roi.

du

une hôtellerie, et furent peu accueillis ils étoient venu en poste et sans équipage; notre représentation Au bout de huit ou dix..jours plaisoitdavantage. que qui nous me Mmes mandoit de là, je reçus une lettre que le Roi avoit appris et l'avoit chargé combien Pontchartrain, avec surprise demander

s'étoient

mis dans

que j'étois de sa part

à Rouen,

de me

Intimité tout temps jamais

de et

interrompue entre le duc d'Humières et moi. de

et pour tant il pourquoi, j'y étois, était attentif à ce que devenoient les gens et marqués accoutumé de voir autour sans de lui, quoique qu'il1lvoit aucune Ma réponse ne fut pas difficile. J'étois privance. d'enfance ami intime du duc d'Humières, à nous voir tous les jours. Ce procès ne fit pas la plus légère altération dans notre amitié et dans notre conduite. Nous nous cherchâmes dès que je fus à Rouen. Il venoit dîner chez' moi, cette liaison, on le prioit à et, comme j'eus fait entendre avec nous. Pour le Brissac, son ingratisouper j'affichai ni le voir ni le rentude, et je déclarai que je ne voulois contrer. Il en fut si accablé de honte et d'embarras, qu'il nous évita si bien qu'en effet nous ne le vîmes nulle part. Il m'en fit parler avec douleur; dans mais je tins ferme cette conduite avec lui, et il me revint qu'il convenoit partout de tout ce que j'avois fait pour lui. Au Palais, qui fut le seul où je le vis, à l'entrée des juges, son air embarrassé avec moi, et, si je l'osois dire, respectueux, d'un homme qui ne me devoit que parce que je l'avois fait, montroit à tout le monde le poids du personnage qu'il faisoit, étoit et ce contraste un de lui et de M. d'Humières avec moi Ils étoient seuls spectacle pour la ville. presque au Palais; avec nous étoient une foule de gens, et toutes les principales même celles de plusieurs de nos femmes, toutes juges, presque fort qui nous surprit à mortier ce présidents des femmes de nos juges. Le parlement eut la considération, c'est-à-dire la grand chambre, de suspendre toute autre affaire Le pour juger la nôtre. était fut suspendu rapport déjà avancé, par lorsqu'il 1. Chez corrige avec. celles des lieu

Ingratitude Brissac.

[no!!]

DE

SAINT-SI1ION.

20!!

J'avois ~Àpré..OÏI!. ,de l'après-dtnée à If~ promenade avec passé une partie M. d'Buinièrell; il m'avoit semblé pein~et'emba~feeéavec du monde me il y avoit avec.nouea~~ m~emW4 ee lui demander ce qu'Ïluoit, et luialls.si~: à ce qu'il m'adit eut plusieurs fois la bouche oaveefiee pour me :pardepuis, ler. Je revins chez Mme de Saint-Simon, et nous nous à nous en aller souper chez lelpl'éÑdent..de disposions

l'obstacle

de

tous

le moins

nous rQmes avertis qU'il Y' avoitttles Motteville', lorsque" d'état lettres lea~eessias qui nous, seroient sisni6':œ.le le i'~ciG œ.ae matin, Mon deS!lei8o'eet pas d'emmyertpar il fau\liquer;ce,qti' qui n'iateresse que moi.mais hait., lee. Paris', A ,deI! ollosea pltie importantes: ~.lie lundi' au soir. Le parlemiept;.d® C'étE>itle vacanom ne, sont finissoit pas reslées le samedi suivantS, aux même8 Latournelleet retrngiyeradj Rç~uen,l~c~ai tempei 'à lewm-

tous là à mortier, et qui président gement des préllidents, tantôt ea~ 1 ceUes, :des enpètes, tantôt à la grand chambre, nous don~oit, au parlement suivant, Jf)08;Pt888 nouveaux', ni instruits ni au fait de cette &0" qu'il. aW'OitfaBu recommencer, comme toute nmve,, d4pant eux, sans. llafllir

1. Bruno-Emmanuel Langlots, fils cadet c1u"ptèmier"IIÓtte'Ville ou Maute~ille, baptiaé le 28jamier 1668, reçu JJl88 de la grande écairie en 1683 et chevalier de Malte le 16 novembre i684, sur de faux titra', avait été conseiller au parlement, puis preœier:plll!8idetlt de la Chambre des comptes de Rouen (i690), avant de prendre une.cli8rge de Pré~ ,f0i8~e dent à mortier (3 juin 1692). Il ee maria trois son Pèré; et obtint l'érection de~MÓttevIDe en comté (idart 1?1IJ.' C'était le petitdes comptes qui neveu et troisiè8¡e successeur du premiel'lplÚident -am, Françcriee Berépousa en troisièmes noces, à quatre-vingt-patre taut, l'auteur des ~fémoires, et la laissa veuve deux ais après, en 1644. 2. Lorsque est en interligne, et l'écriture change. 3. Le mardi 4 août. "'J. 4. Lundy est en interligne, au-dessus de mmodisbigéi du-,7 eeptembre 5. Le 8aJIledi 8 aoftt 1705. A Paris, onae~t au i2 novembre, et il ne restait qu'une chambre de vacations. Juria6. Tome X, p. 2M et 609. Voyez l'Encyclopédie méihodiqus prsdence, tome VI, p. '«9-4'20., 7. Les magistrats de tournelle étaient renouvelés chaque année.

206

MÉMOIRES

[f7051

fini. D'un autre côte, les chicanes 8uroient quand le Roi étoit à Marly', où il n'y avoit point d'exemple c¡n'il eût oui parler d'Imcune affaire de particnliers, se qu'eBœ encore rapportassent qui se tenoit rarement', considération.
Course à Marly; service de

ailleurs

devant

lui qu'au

conseil

en de quinzaine ni que des lettres J fus&eD.tcassées

quiDWne, et de gens d'état, sans communication,

de ddéâàe, et souvent -pfim de cette ce qui

la Vrillière.

d'autres encore longueurs'. emportoif etlli:iœ de Saint-Simon me conseillèrent aà:~iea

M. d'Hocqueville à Marly d'aller

et des lettres, comme d'y envoyer un courrier je et de -tenir -ce voyage vouloiS'faire, ewhé. ie les crus. J'Y à: 'huit heures du matin, le mardi8 a06tl. Le armai (~oe~lier et Chamâlart me plaigairent, mais jugèrent le La Vrillière, dans i'eBiède impossible. qui avoit Boulogne ~a département' et qui étoit celui par qui mon affaire s'offrit à tout, passer, il me du Roi. Conseil pris, même ma requête avec moi, devoit le lendemain l'eatrée vmnt, duc de du au hasard donna d'être mal dressa à diner, reçu luià

et se proposa de demander ail Roi de la rapporter IDQ.bn permission Les deux ministres OOI1seil d'Etat'. l'approu-

BaBS oser Beauvillier

instruire le de; IUOOès. fallai esorer de mon aventure et de mes mesures, pour paner dix jours à

t. La cour avait quitté Trianon le !!9 ~llet,

t. Voyez oo1re.tomeV, et appendice J, p. 46d~48' Ici, depade bien au singulier. 3. la jurisprudem des lettres d'état venait d'étm réglée à nouveau le 23- décembre iiM-i Areh. nat.,Xu. 8697, fol: 35 v. dans l'Eneyclopddie 4. Voyez l'artlole Coo-mocAnON méEhodique déjk cit2e, tome IH, p,' 78-80. 5.' GeIlllÚ'di était le 4, et non le 8 (samedi), jonr où le Roi tint le conseil de 5nances le matin, puis courut un cerf (Daspem~, p. M5 '). 6. La Picardie et le pays Boulonnais étaient du département du secrétaire d'$tat chargé des affaire~ générales de la religion réformée, à administrer lequel' n'avait, à proprement parler, que du'provinces (tome IV, p. ~54). Voyez ci-après, p. ~ti. 7. Le mercredi 5 (Dangeau, p. 386), le Roi tint le conseil d'État du jour, travailla ensuite avec Chamillart jU8«u'à cinq heures, et alla tirer dans le parc.

[1705]

DE

SAINT-SINON.

207
chez 'lui, que '~i<qtt6i. je fallai

qui envoya l'instrui8ilse coucher.

prier Torcy de .venir aussi sans me.mantrer~

la et, le lendemain Versailles, matin,' y-.tteIidre lui. Il arriva sur le midi~, et'tn'ÍlpJR'Ït VriUièl'8'chez que été cassées de Mutes'les voix. d'état avoient les lettres Il dressa l'arrêt devant moi, me donna à diner, pendant lequel il fut mis étoit oeli8l'¡qui et c'étoit merveilles Pontchartrain, à Marly; il me scella sur-le.champ au net; il le signa'. aussi venu diner au ChanJe Je ,l'tai à à VemiDea, allant comme iI r~oit couehé mon arrllt;

~t- je pa1rt.is den à Rouen, où' j'arrivai retourner pour lé, jèHi~ trois heureS' heures du matin, ap~s tiD courrw pu l~qüel M~:dè;Bri9sac peu'~réa. j'y avois .voyéeette 'noUveIl~ oonflda~nce dé a&joie dé m'amr s'en étôit allé, feieant de poste de la remi8 à longs jours à tous les maUres si tôt, me te repasser au parleun ordre du Cha1æelier outre au jugement ment de passer quoi ~et~il pût arriver. étoit de nos hmie. Il n'aPontcarre" président, premier de mon voyage, voit eu aucune opinion qui lui *voit Me 9 fit confié, et fut fort aise d'on api~ e le où" Uinedi 14 fflto, derles juges de le avertir route, qui, de emprise l'eus encore contèrent. de me voir nier de grand matin. Nous e6.rrièlt, dès jour du parlement; et de femmes i infini d'hommes un nombre heures, quatre au fut chez nous, pour nous. accompagner P~}1~e d',état ~.I'-iMïiifi~ o. des lettreS qu alors que l~ ~ssabon l. 4. ces iroia ,deiviea mots sont, en inbaffigm. ::J,: '1. On trouvera l'arrêt ci4près, p. 3d1: 3. Avant et, il a biffé que f~4Y~totI ,rdPj.I1IoWaehevé. l'ilff*ë de ~1'archevêqné 4. Le maUre des requmes'qui avait devenu de Rouèn'COI1tre celui de LyeU (tome X, p. 900), sai~likait premier président de Rouen en 1103. Il vient de pet'he;e8,juiII. 17Oli, 1706, une qilasa seconde femme, et se remariera une troisième foie note t, qué le ~Chaeceliér trième en 1723. On a vu ci-deasas, p.1H, lui avait recommandé l'affaire, maie: atec une louable préocelpation de lai&ser aux juges leur iBdépeDdance.. 5. Le 8, et non le i i. L'erreur de trois on quatre jeun continue. 6. Il a écrit furent iigni~lu.
Je gagne procès. mon

208
Le

MeMOIRES

[1705]

étoit fort ir.rité de ces lettres d'état après parleme~t avoir affaire nous :la gatout suspendu pour ,notre d'une une voix, avec -amende et dépené,;et gnâmestout acclamation et qui I10wHuaivit le Palais; qui fit retentir par les rues. ,Le premier président, extrêmement ,pressé d'affaires avoit bien voulu attendre le succès domestiques, de mon voya~, nous le fflmes quoiqu'il n'en espérât rien Nous ne remen;~r, i'-Qtr.e ancien et nouveau rapporteur. notre rue, tant elle étoit pleine, et la: foule p\ÙMe8 a~ex la f~ .pri~¡à la cuisine~ et ce fut étom dQ118 la,maison. merv~illl!! 1-qa"J -1 fut éteint iI~8,dommage après, avoir étranet nous avait «mverti notre joie en amergement. ~eaaoé tume~ :Ii: n'y eut que le maitre, de la. maiSoD' qui &le s'en ém~t point, admirable. aveq une rermèté: NbuB,dtnâmes no~remercien1ents faits g¡oUde-compagniet-et, trois.ou. quatre jOW'ilj 1WI. mère ,IL' en, J'e:tO~rna à la pendant et ooaa.all.Ames, Mme de Saint-Simon et moi, voir Ferté, la mer à Diep~, et belle terre pu)1i à Cany, belle maison de notre Mte l, qui avoit 'fort desi¡.é de nous y voir. C'était de 08a~asistJ:ats8ÏJJ1ples, des anciens droits, modestes, pourtant-en et de services, mais te¡qpsl..8~eul., ~eapablea. d'amitié, riche. et sans. enfants. Sa juste QY¡8D.ttoutl.ILétdÍtfori, rèmme~ne sortoit elle étoifsœur jamais de06,chMeau;

M. et

Mme

d'Hocqueville.

2.. ou entre F ~r:~t'IQ Cang-B~re~ e, auc la rivi~erit rivi~ ~ent o~. PalueUé, p PalueU~e~tre'p et "i-Vàk4ï'-en'-Èaui, âvait 'été acbeté par le ré du président d'Hocqueville, en 1683, pour, agrandir, la torm d.ont. ilorportait le nom. A côté était une autre terre dite Cany-C~aiel, dont nous verrons le fils de Chamiuant obtenir le 'décret eü -1707 mais Il. d'Hocqueville en redevint maUre p~ re1ni~ l!QInIIle pareIIt.. dernier posiIe8seur. Elle l'OIIIIID8i8reprorapportaiL, dix; ."ille éene. Une lettre d'umltgistrat duite ~:JI/In~. 6H-6i2, explilf1lera mi8llit cette ~tenoe .de deuz-Cany que ln.bmc4ara;qui~ a.éié,publiée ,en 1880, sur lu Seégnenrie de Caay et ,~u. ~igitwa; par,M., SHdret.. 3. Son père, premier prmdentde, le Cour :des aklui était un homme capable, mais intéressé et sans probité, Selon le ,rapport de 1663 (Correapondanee adn~iniatratiroe,. tome à, p. ti5). 4. Le président avait épousé, par contrat du 20 mai 1672, Ánne-

[1703]

DE

SAINT-SIMON.

!09

de l'abbé

le Boultz

mort

aum6nier

et avoit été faite, Comme elle avoit

longtemps

Roi" extrêmement

du

bien grande, du monde.

et un esprit aimable, beaucoup d'esprit, aisé, gai, elle en avoit conservé toutes les grâces, les manières et la liberté, dans la plus haute dtvotion et la vie la menoit années dans plus austère qu'elle depuis plusieurs une solitude et une oraison et toujours continuelle, presque de bonnes œuvres, et les plus pénibles et les plus occupée mais tout cela n'étoit pénitentes; que pour elle, on ne s'en Tous deux donnoient aux. apercevoit pas. beaucoup et vivoient dans une grande Ils pauvres" intelligence. étoient l'admiration de leur pays. Nous les à quittàmes nous reposer trois semaines regret, pour nous en retourner à la Ferté, et de là à la cour. son Mme d'Aumont affaire, d'autorité dont le succès' de comprendre furieuse. Elle avoit escamoté l'intendant de son beau-fils, les désavoua, et me le manda déjà finie. Mme de Brissac, ne pouvoit elle devint d'état à

les lettres

où il étoit, qui, de Boulogne, dès qu'il le sut, mais l'affaire devant notre logis à passant Paris, y vit un feu' que les domestiques que nous y avions laissés s'avisèrent d'allumer elle en fit demander la cause, et apprit par là l'événement de son procès. Son mari eut une telle honte, à m'éviter qu'il fut longtemps partout'. Cette affaire fit des fortunes que je dus à l'amitié de
Fortunes nées

de ce procès.

Françoise le Boultz, héritière d'un conseiller de grand'chambre, qui dirigeait les affaires de Mademoiselle; mais il n'en eut point de postérité. L René le Boultz, licencié en théologie et aumônier du Roi dès 1680, reçut l'abbaye de l'Absie le 25 décembre 1694, et mourut le ans. Il avait eu en outre un bon 25 avril suivant, à quarante-cinq prieuré de la collation du chevalier de Lorraine comme abbé de Tiron. R. Ils fondèrent un hôpital à Grainville-Ia- Teinturière. 4. Un feu de joie. 3. L'issue, comme ci-dessus, p. 493. 5. Le 24 octobre de l'année suivante (minutier de Mo Galin, notaire à Paris), Saint-Simon fit don à l'abbé Guillaume le Vasseur (tome I, p. 489), qui dirigeait ses affaires et avait probablement mené le procès, de tous les frais et dépens à lui adjugés par les trois arrêts primitifs et par celui qui avait été rendu au conseil privé le 29 janvier 1703.
r~bmaes DE S4IMT-BIIiOII. am 14

2fO

MÉMOIRES

(110;;]

à Pau, et de là à l'armée où, par Mme des Ursins et par M. le duc d'Espagne', et, pend'Orléans, beaucoup d'agrément'; je lui procurai à chacun une dant la Régence, je lui obtins, et à Guerchoys, fait donner à ce dernier d'État s. J'avois' place de conseiller d'où il passa à celle de Franchel'intendance d'Alençon, Chamillart. Il envoya Méliand intendant Comté. d'envie Le Roi ceux Son s'étoit frère' fait étoit d'une une de se tirer capitaine situation règle de et mouroit gardes, où on ne chemine point. ne jamais laisser passer aux

de ce corps à des régiments Chamillart voulut bien fois. en parler au Roi, et fut repoussé par deux différentes Il m'en vit si affligé, que, sans que je lui en parlasse plus, ni lui à moi, il hasarda une troisième et emporta tentative, fit merle régiment de la Vieille-Marine 6. Le Guerchoys veilles à la tête de ce corps il fut bientôt maréchal de très distingué camp, puis lieutenant général par sa capacité et fort employé. On a su, par toute l'armée d'Italie, que de Parme' c'est à lui à qui fut db le gain de la bataille par la justesse de son coup d' œil, et la hardiesse avec laquelle, étant de jour, il prit sur' lui de faire occuper des cassines et de changer cette action quelque la disposition déjà faite, qui fut le salut de mais il y reçut une blessure dont il mourut avec les regrets de toutes les troupes, temps après',

1. Ci-dessus, p. t97. M. Méliand était chargé de cette armée depuis octobre 1704, occupant l'intendance de Pau depuis cinq mois. 2. Les services qu'il y rendit lui valurent l'intendance de Lyon. 3. Voyez la suite des ~fémoires, tome XVII, p. 213. En reparlant de l'intendant le Guerchoys (éd. t873, tomes VII, p. 87-88, et XlI, p. 54-M), il ne se vantera pas de nouveau d'avoir fait sa carrière. 4. L'élision l' surcharge et. 5. Ci-dessus, p. 95. 6. Ibidem. C'est en 17M que le Guerchoys acheta ce corps de M. de Talleyrand, pour quatre-vingt mille livres (Dangeau, tomes VHI, p. 396, et IX, p. 67) rien ne prouve l'intervention de Saint-Simon dans cette affaire, non plus que dans les deux précédentes. 7. Combat gagné par le maréchal de Coigny sur les Impériaux, que commandait le comte de Mercy, le 29 juin 1734. 8. Sur est répété deux lois. 9. Gazette de 1734, p. 335, 340 et 428.

[4705]
de tous et les généraux, exacte

DE
de

SAINT-SIMON.
tout le pays, par et avec les la netteté miens très de

Q4!
ses sen-

mains sibles. La ment', sibles son

son

discipline,

Vrillière, avoit sur père mon étoient les des Cela eu

qui des

avoit occasions

la

Guyenne de de

gouvernement fort autres, secrétaires se retrouvera finir suite ses cette se année, retrouvera aventures étoit très surtout avec le débit enfin bien de le amis et lui du

départesenme faire des plaisirs et son grand-père Blaye Ce figure, dernier unique fit service dans dans le la

dans

son

mien'. la

a

couronna naufrage Régence'. Avant dote

valut d'État, en

celui[-ci] que son lieu!. il faut en de son ébaucher temps. et

que dont la

une L'abbé l'exil

anecde dont C'était

Anecdote

sur

l'abbé, cardinal depuis de Polignac.

Polignac, elles furent un grand

après suivies, homme d'esprit,

Pologne revenu sur avec et un de

l'eau'. beau manières, la

fait, grâces plus

visage', toute 8 voix toudes termes

beaucoup sorte chante, justes, tout 1. de

savoir, une des

agréable; mâle,

douce, éloquence tours charmants, de source, tout

insinuante, une expression

particulière, Personne les n'avoit gouverdu relevant

cOl,lloit Ci-dessus,

persuadoit'.

nements ministre l.

Ces départements ne comprenaient de ville qu'autant qu'il n'y avait pas de garnison tome IH, p. 358). de la guerre (Luynes, p. ~06.

tome VU, p. i46. On a vu auparavant (tome 1, Déjà dit en 1700 à Claude en de Saint-Simon p. 489, note 3) le père rendre service contre l'abbé le Vasseur. étouffant des plaintes portées 4. Grâce à Saint-Simon 3. Ci-dessus, lui-même. p. 206. VIn, p. 300. 7. Rigaud fit son portrait en 17 i5, pour mille livres Cars le grava et F. Chéreau en 1729. Coysevox avait son buste. en 1720, sculpté disait de lui, sous le règne suivant Le marquis (Loisirs, d'Argenson tome l, p. 55) La figure du cardinal est belle et noble, éd. Jannet, un tout ce qu'il est et a été. Si l'on vouloit d'idée et annonce peindre 5. reprises. un savant grand prélat, fameux orateur romain, 8. 9. La corrige les, Mme de Sévigné cardinal, on saisiroit d'un sage les traits point. un et ambassadeur, digne du cardinal de Polignac. un En iH5, à deux 6. Tome

précédé

en 1690 (Gettrea, tome IX, p. 489) C'est disait, du monde dont l'esprit me parolt le plus agréable; il un des hommes la vivacité, la complaisait tout, il parle de tout, il a toute la douceur,

212 de belles-lettres à la l'écorce de tous les portée de

MÉMOIRES ravissant commune, tous les Ce arts, qui à mettre amusant de toutes' les choses en

[170;;] les récits, les au fasien,

plus plus et

abstraites possédant

briques, sance (cité

métiers!.

appartenoit

dans qu'on peut souhaiter du cardinal dans l'Hiatoire

le commerce..

Il neme contredit p. 17) le sien qui prévaut. dant c'est toujours teur.. Selon Coulanges p. (Mémoires, disait tome tout autant. Plus qui adonné l, p. '!13) douce, mais trop duc de Chevreuse, tard, le trouve en bien 1716,

de Polignac, jamais, il est toujours

VIII Et le pape Alexandre tome J, par le P. Faucher, de mon avis, et cepenest un séduclui-même Brunet, d'une écrivait aux voix au en

Ce jeune abbé Louis XIV 209), c'est Madame

(recueil

élevé, insinuant, parlant Fénelon à la faveur et à la politique. Il est accoutumé 1709 le 18 novembre

et insinuantes avec des manières il a de l'esprit agréables ciations, d'une délicatesse d'une nn homme choisit droiture, je voudrois qu'on et qui inspirât la confiance de tout le monde, de probité qui fM connue reconnaissait son talent de Fleury Le cardinal même nos ennemis.. pour parler et egisaet 1. Avant mais utinam écrire ingenio proprio acripaiaaet du président Hénault, p. 32~; comparez (Mémoires et pour aliena,

négomais

p. 116).

il a biffé tous lea métiers. touttea, des inscriptions en 1742, à l'Académie 2. Voyez les éloges prononcés à l'Académie des sciences et belles-lettres par Mairan, par Boze, de Saint-Cyr. Le marquis l'Académie d'Argenson, française par l'abbé dans ses Loisirs ou Eaaaia dana le

à

tome I, go4t de lfoniaigne (éd. Jannet, dans très élogieux du cardinal, un portrait traçant parle p. 46, etc.), les Il n'y a plus que lui qui, ayant le même sens pris place parmi entende et parle le l'Académie des dans honoraires belles-lettres, sur les matières Il s'exprime des savants qui la composent. langage La avec une grâce et une noblesse d'érudition qui lui sont propres. est également brillante et instructive. Il sait du cardinal conversation et rend avec clarté et grâce tout ce qu'il sait; il parle sur les de tout, sciences et sur les

et les plus arides en mettant Mondea, plus abstraites du monde et des femmes, et les rendant dans des gens à la portée la bonne est accoutumée à traiter des termes avec lesquels compagnie les plus ordinaires. Personne ne conte les objets de ses conversations mais les histoires les avec plus de gnee que lui, et il conte volontiers; ou les plus aimples, d'un dans la bouche des charmes oublier difficile, traits autre, d'érudition trouvent qui paroltroient des grâces dans plus fades la sienne à l'aide Il ne chez faut un juge L'œuvre unique pas très les

d'érudition objets les les matières

comme

Fontenelle

a

écrit

ses

de sa figure et d'une belle prononciation.. cette admiration, provoquait que le cardinal arrivait tout à la fin de sa carrière. lorsqu'il

[17011]
air étoit vante, jours aisément sation savoir le et moins comme à toucher de elle à la versé au le l'esprit étoit et en sa

DE

SAINT-SIMON.
ecclésiastique, vouloit et à la plaire maîtresse. yeux. dans personnes au c'étoit valet, Il à butoit' On se sa la où

~i3
il

proression l, maître coeur, et la Il

sertou-

et les l'esprit des connoissances des sa ses amitié, pour d'arriver, mais des avec dupes; par faux et soi;

croyoit converavec faisoient qui

il s'entretenoit, aimer occupé sans sans Dieu sa personne, de aucun choix ni pour qui facilité, et, son

proportion douceur et admirer sans que

complaisance talents. sans D'ailleurs

et ambition,

tout

reconnoissance, dissipateur, retenue voiles galant ambition, ni et pour de la

sentiment sur les les moyens hommes, lui par si le

faux, sans des

délicatesse plus par

faisoient coquetterie, coeur étoit

surtout, que correcte, son des par

débauches;

l'âme

peu

son poème latin de l'Anti-Lucrèce, de Polignac, composé pendant exil à Bonport, ne fut achevée et publiée sa mort mais qu'après communications succès 1. le antérieures essais a placé à ses amis le de Sceaux du duc dans avaient son eu un et provoqué des de Bourgogne. Voltaire Cependant des dernier en le de traduction cardinal du Maine Temple

grand et du duc du Godt.

Voyez ci-après, p. 2i4, note 8. buté de part et d'autre, dans notre tome Il, p. !i73, et Voyez ae buter à (aire tome VI, p. 45. Huasy-Rabutin disait chose, guelgue Ce la Feuillade tome V, p. ~148) bute à tout; et (Correapondance, la Fontaine (le Meunier, Si je suivois 3. L'annotateur des son fils et l'dne) mon go1it, je saulois de où buter.

d'éloquence étendue..

le considérait d'Argenson (p. 46) comme de l'Église grands gallicane qui fasse profession prélats latin comme en françois, et dont l'érudition soit très marquis

Mémoire8 d'esprit, monde

en 1690

études; de s'être selon d'Argenson trop bien fait venir de (p. 49), on l'accusa et de l'avoir séduite la veuve de Sobieski, par sa figure comme par son Il sera plus tard question de ses relations avec la duchesse du esprit. Maine, quelles manière galantea, relations Madame aussi tome qui furent fort incriminées tome dans Brunet, (recueil crue qu'affirmative. IV, p. 155-160. D, p. 299) Voyez le public, et sur less'est exprimée d'une la Coura

Il a beaucoup du mais le torrent

tome ru, p. 290, disait Sourches, et s'est distingué dans ses d'abord l'a un peu emporté.. En Pologne,

Desnoiresterres,

!!4
le jugement tesse dans cieux ses Avec étoit doient faveur celles hommes considération, le de plus tout le ton, et mains une aidé les étoit l'esprit plus toutes figure par une ces desirs. âge plus les, il son licence nul, ce

MÉMOIRES
les qui, mesures avec a qui si les erronées, dehors fait ont été à biens lui les et les nulle plu périr

[f705]
jusgraentre

trompeurs, les et affaires des naissance qui Les supérieur distingués personnes les avoit grand écartoit dames talents

toujours lui

commises'. imposer, ne concilioit réponla il

propres les et cour

à laquelle l'envie de les par des tous point fois la

pasl: et les d'un les

plus

aimables, les par donnoient étoit il avoit les toutes Il disait lui la leur

plus leurs deux gagnés. de il vue5. l'avoit de pu dont

considérables, places sexes Le ou' qui cardinalat Deux fois

temps une

entrepris bancs, ces 4.

8, deux

abandonnée'; l'épiscopat, s'y captiver8. mêlé,

le séminaire, choses lui

l'apprentissage il n'avoit puoient: embrouillé soeur les affaires

à bfme d'Aulède, (Lettres p. 267). 2. A cause de leur chUeau du Velay qui semblait, à tort, patronymique tirer son nom d'un. temple d'Apollon, on prétendait les rattacher à cette sacrée de Mme Dunoyer, lettre Le poète origine (Letlrei latin r.aaat). Sidoine avait parlé de Polignac comme de sa maison Apollinaire pateret il est probable nelle, au cinquième siècle, du que les anciens vicomtes de la même origine; mais tout au moins la famille Velay venaient primitive tomba-t-elle en quenouille dans les Chalencon. exVoyez le Mercure traordinaire par Lainé, le premier une généalogie 3. 4. 5. Ce est der originea, p. 213, le Dictionnaire véridique tome II, p. 3~9, les documents dans publiées par A. Jacotin, volume des Mémoires de la Société de la Haute-Loire, et 168i, conservée aux Archives plus loin, au-dessus carton nationales, et, Saint-Simon après d'un et biffé. en Pologne (tome IV, p. '!05). du second degré qui préen théologie les exaaprès nos tomes V, p. ~68, et X, M 506. a biffé qui. d'avril

Il c a toujours duchesse de Lorraine

il s'est

du Régent

en interligne; Ou est en interligne,

En i697, il avait cru gagner la pourpre 6. C'est-à-dire les deux années d'études à lire et enseigner paraient publiquement mens p. et les thèses la notice dont il a été parlé dans l'abbé 276. 7. Dans

à trois fois. s'y reprend 8. Le marquis le contraire ses études d'Argenion (p. 47-48) avaient été excellentes, ses versions et ses thèmes parfaits, au point qu'il une fois tous les prix au d'Harcourt emporta ses thèses collège puci-après, p. 543 dit tout

Cf 705]
falloit du fort Torcy, rement jours la avec rendu livrés. qui fleur éclat, à lui Il jouiroit de une est Il vint; de le étoit de du grand, de et, pour du Bouillon, plus

DE
vaste,

SAINT-SIMON.
des auquel' affaires, il s'étoit avoient avoit de l'intrigue. attaché, pensé toujours fois, dernier cesse; Le femme de avoit Avec misère souvenir ses fut Roi et

R15 Celles l'avoient le perdre.

cardinal écarté, que,

d'une ses vues, sauvé et,

fois, il

particulièétoit toutoute brilloit s'étoit il s'étoit et toutes le sien, et mépris Marly son habit c'étoit sortes il lui à

cultivé, son de ami la il par de

l'avoit intime, cour en

plusieurs ce sans délices. à la

depuis

retour, il même y

l'environnoit faisoit les Maine, les

M.

du tous

duquel Marly', pour tout

ses

charmes.

voyages Il en

d'états, échappa le mot courtisan. pluie bliques comme même dessiné 1. 2.

personnes, flatterie demeuré suivoit Roi le lui

d'esprits5. dont dans Roi fit la le dans uneO

relevée, et le de sur

dont du la

jardins

honnêteté

furent un triomphe et, philosophie pour le cartésianisme, les partisans néanmoins d'Aristote ne voulaient pas lui accorder il consentit à soutenir et le fit avec le ses. degrés, leur opinion, succès. par Auquel A peine Une de ces thèses fut ornée d'un magnifique frontispiceCh. le Brun corrige (4686). avec, et ensuite,

reçu docteur dinal au conclave de 1689, veau pape Alexandre à faire ,11.qui il réussit Vlll, les articles de 4682 d'où vint par suite l'admiration même. au-dessus des bulles, la joie des qui il luttait Le duc

r corrige et. en théologie, il se fit emmener par ce caret y conquit l'admiration du noul'estime, entendre raison sur de Louis XIV lui-

alors un esprit et une capacité de Chaulnes, lui trouvant de son âge, se fit aider par lui dans la négociation de l'affaire en 1691, il fit du cardinal de Bouillon, et, jusqu'au départ maisons pour françaises la facture de Coulangea, avec voyez les dlémoirea facile des petits vers, p. 206-208, 238-239, etc. Les douze derniers mots, 1. la notice inécomde 1724 depuis

246-248, 2:16, 289, 300-304, 3. Ci-dessus, p. ~13, note 3. en interligne. ont été ajoutés par, 4.

de 17 10 A partir seulement ci-après, p. 216, note le portrait 5. Il faut comparer qu'on vient de lire avec lettre dite reproduite X, avec une ci-après, appendice de Saint-Simon prise dans les Lettres de la suite des et avec maint passage 6. Une est en interligne. au cardinal bfémoirea.

Gualterio,

p. 18-19,

2f6
peu propre la pluie de mot celle vu lui de fut à la parer.

M£MOIRES
« Ce n'est point. Dans une rien, On Sire, en rit si répondit-il fort,

[1.705]

ne mouille Marly fort reproché'. qui un au même maréchale se faire étoit

et

ce

situation celle envie. les devinrent il fut les entendu. belles

Nangis,

Maulévrier

temps" bonheur', de

permanente, son excita il Coeuvres et prit

agréable, où il avoit chercha routes. amies4; Bient6t5 à

Il mêmes

participer Mme il il les que L'abbé d'O,

la à le

ses

chercha affronta jardins hors eut de

entendre, des Suisses, en

danger l~Iarlye.

nuits,

dans bien

de

Nangis à son tout

pâlit; en

Maulévrier, augmenta on s'en de parla

gamme' leur sort

retour8, fut aperçu;

rage. tout

1.

Cette

anecdote

sera

racontée

une

seconde

fois

comme

étant

de

de Gertruydenberg. où l'abbé revenait Ce serait donc 1710, à l'époque le vendredi 17 octobre, XIII, p. 21>9 et R63) dit jour où Dangeau (tome étant invité pour la première fois à Marly, le Roi se fit un que, l'abbé de lui faire voir ses jardins, et que la promenade se prolongea plaisir la nuit. On pourrait du mot de l'abbé-courtisan jusqu'à rapprocher celui de Montauban, la princesse cité dans notre sur les repas et le soleil de Marly. et ci-après, Tome XII, p. 274-279, p. 324-328. 3. Auprès de la duchesse de Bourgogne, dont de noncé 4. 5. 6. plus loin, p. 321>-329. Amis, au masculin, corrigé Bientost Il. corrige p. que 11>3. bien des en amies, au féminin. ne commença que l'abbé la mort de Maulévrier, et il de mai 1711. à janmois, tome XII, p. 608,

le

nom

sera

pro-

Ci-dessus, à aller à Marly

On vient années

de voir après

n'y eut un logement que pendant quelques vier 1712, de son départ Utrecht tomes époque XIII, pour (Dangeau, il revint, en février p. 406, et XIV, p. 56); 1713, la duchesse quand de Bourgogne n'était du Journal de Danplus. Mais voici un passage geau, qui la période pendant indiquée (tome semble réduire les faits à leur vraie XIII, p. valeur:

le souper du Roi, allèrent Dauphine, après dins et furent au globe longtemps céleste, de choses savantes.. Le Dauphin aime extrêmement ces beaucoup il en a même L'abbé de Polignac noissances-là, déjà beaucoup. avec eux, et mêla beaucoup à un profond savoir. d'agrément 7. Tome XII, p. 371. 8. Ci-dessus, p. 24.

11. juin 422, 1711), Le Dauphin et la se promener dans les jaroù ils 'se firent expliquer conétoit

[no~J

DE

SAINT-SIMON.

217

bas,

le silence

d'ailleurs

âge ne lui suffit pas; le savoir, les lettres, faisoient à être aspirer

de son Triompher il vouloit du plus solide. Les arts, les affaires le qu'il avoit maniées,

fort'

observé.

de Mgr le duc reçu dans le cabinet de Bourgogne, dont il se promettoit s'il pouvoit tout, y être admis'. Pour y aborder, il fallut gagner ceux qui en la clef. C'étoit avoient le duc de Beauvillier qui, après avoit conservé toute la confiance du achevée, Son ministère et sa charge tout jeune prince. occupoient il n'étoit ni savant, de son temps ni homme de beaucoup l'abbé n'étoit lié avec personne lettres, qui le f~t avec lui il ne put donc frapper là directement. en apparence moins occupé vreuse, bientôt lieu de l'expliquera), j'aurai Mais le duc de Che(et cet en apparence, Chevreuse, dis-je, 11 l'étoit~ par les lettres et l'éducation

parut à l'abbé plus accessible. les sciences, il étoit facile ce fut par et, une fois entamé, là qu'il fut attaqué. Tourne5 d'abord dans le peu de moments qu'il paroissoit chez le Roi en public, tenté par le de quelque ou de quelque hameçon problème question curieuse dans son à approfondir, la galerie, l'abbé arrêté après aisément s'ouvrit fermée. de Polignac si ordinairement et longtemps la porte de peu de had'heureux En

appartement', il charma temps sards retenu, d'y voir fugitif.

M. de Chevreuse; il eut arriver M. de Beauvillier, il parut discret, Peu à peu il se fit retenir en des moments

1. Le surcharge et, et fort est en interligne. 2. Nous aurons une redite de ce qui suit en -t708 (éd. 1.873, tome V, p. 434-436). 3. En 1708, il révélera que le duc était ministre d'£tat incognito. 4. L'élision l' a été intercalée après coup. 5. Nous avons eu le même emploi de tourner dans le tome XII, p. 1.92, comme tournoyer dans le tome XI, p. 90. 6. Nous avons eu déjà harneçon sans aspiration, précédé de ce, dans le tome II, p. 240. Littré s'est trompé dans sa citation. 7. En 1689 (Dangeau, tome 111, p. 27), le duc a échangé son logement contre celui de l'archevêque de Reims, dans l'aile Neuve, pour se rapprocher des Beauvillier (notre tome II, p. 12). Il s'agit donc ici de la galerie de l'aile Neuve.

218

MEMOIRES

f-17051

de

loisir. tous

Chevreuse les

le vanta Les

à

son

beau-frère. ducs n'étoient

L'abbé

qu'un âme' à l'un, il plut à l'autre, et qu'une' plaisant il le fut bientôt chez et, reçu chez le duc de Chevreuse, C'étoient deux hommes le duc de Beauvillier. uniqueépioit coeur dire' dans leurs devoirs, n'osant noyés occupés, et qui, au milieu de la cour, où leurs places et leur fails' y vivoient des personnages, veur les rendoit comme ment dans ce un ermitage, qui se passoit et faire n'en un la plus autour d'eux. dans connoissant volontaire Charmés rien de ignorance de l'abbé de de

moments.

deux

Polignac crurent

agréablement l'étoit tant lui-même, et si capable fitera encore dans des conversations sauroit avoir avec lui. Le résoudre, fut pour eux une même chose; de ses souhaits. Nous verrons

bien d'approcher grand instruit de Mgr le duc de

tous deux plus, un homme si

Bourgogne, qui de s'amuser et de protelles" que Polignac l'exécuter, au comble

le vouloir, et voilà l'abbé dans

avec le jeune qu'où il se poussa core le temps mais celui de revenir d'en parler, un peu sur nos pas. Je vis tout le manège de Polignac autour de Malheureusement ne me Chevreuse. pour moi, la charité tenoit ducs. tous tête. dans une bouteille8 comme les deux pas renfermé J'allai un soir, à Marly, comme je faisois presque les jours, causer chez le duc de Beauvillier tête à Dès lors sa confiance dépassoit mon âge de bien

quelque temps jusce n'est pas enprince';

4. Un, au masculin, dans le manuscrit. 9. Cela sera répété bien des fois, et nous en avons eu déjà plus d'une preuve. 3. Je n'ose dire. 4. Cet ila, superflu, est bien au manuscrit. 5. Profiter est en interligne, au-dessus de a'inatruire, biffé. 6. Tellea surcharge un d. 7. Ci-après, p. 325 et 332. 8. Comparez l'emploi d'être dans la boutcille relevé dans notre tome XI, p. 165, et la locution ne voir que par le trou d'une bouteille, que nous trouverons en 1707, et qui se rencontre aussi dans les Lettrea de Mme de Sévigné.

[170;;]

DE

SAINT-SI_ON.

~19

à portée, loin, et j'étois de tout, et sur lui-même. quois depuis de Chevreuse. hommes un temps

de lui parler usage', Je lui dis donc ce que je remarde l'abbé de Polignac et du duc

et

même

J'ajoutai qu'il n'y avoit pas deux autres à la cour qui se convinssent moins que ces deuxTorcy, tous les gens étoient avec qui cet abbé eux de contre-

liaisons grandes pour n'étoit-ce bande'; qu'aussi que depuis peu que je voyois et tout aussi a naître cette liaison former nouvelle; que étoit la dupe de l'abbé, et qu'il n'étoit M. de Chevreuse il se proposoit d'aller jusqu'à lui, que le pont par lequel comme il faisoit Chevreuse de le charmer par son langage que le but de tout cela n'était que par les choses savantes de Mgr le duc de Bourgogne. de s'ouvrir par eux le cabinet étoit déjà séduit mais Je m'y prenois trop tard. Beauvillier bien direct, et, par conpas encore en commerce il n'étoit dans son esprit, encore, pas question, séquent Hé bien me dit-il, où va du jeune prince. de l'approcher et qu'en concluez-vous? Ce que j'en ce raisonnement, il n'était lui dis-je, c'est que vous ne connoiseez ni l'un ni ce que c'est que l'abbé de Polignac. Vous serez l'autre vous l'introduirez de Mgr le tous deux ses dupes, auprès c'est tout ce qu'il veut de vous. duc de Bourgogne; conclus? Mais quelle y a-t-il à cela? me dit-il en m'interduperie être et, si en effet ses conversations peuvent rompant utiles à Mgr le duc de Bourgogne, mieux que peut-on à portée d'en profiter? Fort bien, faire que de le mettre et lui dis-je; vous m'interrompez et suivez votre idée,

là qu'excepté avoit les plus

moi je v ous prédis, qui le connois bien, que vous êtes les ` de la cour qui lui convenez le moins, qui deux hommes l'entraveriez le plus, et qu'une fois établi par vous auprès 1. En usage. 12. Eu parlant d'un homme qui emban'àsse dans une compagnie, ou auquel on ne se fie point, on dit que c'est un homme de contrebande » (Académie, 1718). Comparez le Lexique des Lettrea de Mme de Sévigné. 3. Les quatre derniers mots sont en interligne. 4. Qui est en interligne, au-dessus de l'abréviation de que biffée.

220
de

MÉMOIRES

[nOBJ

il le charmera comme une Mgr le duc de Bourgogne, à qui je parle, enchanteresse; et, vous-même syrène qui, avec tant de raison, vous croyez si avant dans le coeur il vous expulsera de votre pupille, de l'un l'esprit et s'y établira sur vos ruines. » A ce mot, et de l'autre, du duc changea; il prit un air chatoute la physionomie grin, et me dit avec austérité qu'il n'y avoit plus moyen de m'entendre, le but démesurément, que je passois que de tout le monde, j'avoia trop mauvaise opinion que ce que je prétendais lui prédire n'étoit ni dans l'idée de l'abbé, pousser ni dans la possibilité des plus loin, lui répondis-je fàché aussi, vous Monsieur, plus parler. serez obéi; mais vous éprouverez la vérité de ma proJe vous promets de ne vous en dire jamais un phétie. mot. » Il demeura froid et concentré. moments quelques Je parlai ordinaire. temps', lutions d'autre C'est chose ici il y prit, et revint avec moi à son un autre qu'il faut s'arrêter jusqu'à commencer à voir les cruelles révonous allons entrer. vient de finir, la conversation et que, sans choses, il me prioit de ne lui en et dans

et cependant de l'année en laquelle

1706.
Force tout bals à et Marly l'hiver, à Versailles.

le ne sais si les malheurs

de l'année

qui'

et les grandes choses qu'on méditoit pour celle-ci, persuade l'hiver dèrent au Roi les plaisirs comme une politique à son royaume, et qui montreroit qui donneroit courage le peu d'inquiétude leurs que lui donnoient de lui voir Quoi qu'il en soit, on fut surpris prospérités'. déclarer dès les premiers année jours de cette qu'il y auroit des bals à Marly tous les voyages, et dès le premier de l'année carême, jusqu'au les femmes pour y danser" d'en nommer qu'il les hommes seroit bien et aise et dire à ses ennemis

4. Voyez la suite ci-après, p. 249. 2. Que corrigé en qui. 3. Nous avons déjà vu Louis XIV pratiquer cette politique dans la tome 1I, p. 133, note 3. précédente guerre 4. Le 2 janvier (Dangeau, p. 2), douze dames furent désignées pour danser à Marly la duchesse de Bourgogne, les deux filles de Monsieur le Duc, Mlle de Conti et 11'Ille d'Armagnac, les duchesses de Saint-Simon,

[1706]
qu'on duchesse et, Un Marly masqué, exception avec légèreté sement Mme à de une à Marly, jour de en donnât de sans

DE

SAINT-SIMON.
préparatifs, Aussi à lui en Yersailies, à Mme

221
la

Bourgogne. il y eut le grave et

en donna-t-on temps que âgé tout se des ce

beaucoup, mascarades!. qui au Mer étoit bal, toute à et

de Roi et

temps voulut de plus et

même" plus hommes et robe de entier Beauvillier la et tout de

trouvât pour demeura

femmes

lui-même,

embarras, gaze

y vint, par-dessus ne fut que

et y son habit; pour pour lui

toujours mais cette déguiM. ceux-là, le La le plaisir cour Roi y de fit et

mascarade n'eut

seul,

le

d'exception l'étoientl

personne. Qui J'eus eux. et dit

parfaitement. plus tout de tout'. que bas avec ces de de et bals,

a connu qui de les voir y Saint-Germain danser comme autres". de Villeroy des le Pour et de gens duc

cour, d'en

dit rire

fut qui de

toujours en avoient

beaucoup Monaco, le

le

M. Villeroy, comte de Brionne

l'âge, dépassé et plusieurs de Sully,

chevalier

et de la Vrillière, Mme de Mmes de Souvré Lauzun, est du et Mlle de Mailly. SaintSimon la nouvelle mariée, Rupelmonde le 6 janvier, nombre des danseurs énumérés p. 5. Le bal de ce jour-l6. de janvier, Lauzun est raconté dans le Mercure y figurait p. '!50.'l52 et la duchesse de Saint-Simon sa femme dansa avec Saint-Simon, aussi, avec M. de Montbazon. (fille Au bal qui étoit depuis alnée), de Lorraine, Charles prince étant le chef rang de prince comme de Saint-Simon on remarqua que Mlle de Conti ne prit point le peu de temps à la cour, ni le duc de Montbazon, qui avoit aussi de la maison de Rohan, bals autres mais le duc du 27,

ce qu'elle avoit déjà fait aux qu'il y avoit de Marly.. Notre auteur ne eu au dernier (Sourches, p. 2f.) voyage si flatteur lui et pour ses prétentions pour parle pas de cet incident, dans Dangeau. On a vu de même, ducales, parce qu'il ne l'a pas retrouvé la princesse de Conti douairière se faire mener au branle en i694, par lui (tome H, p. 133). 1. Dangeau, p. 4-7, On y g011ta ~11, 30 mascarades, musique, Les noit à la saison. 2. 3. 5. Le mardi £taient Samedi 19, 33, 36, etc. tous les plaisirs tome X, p. 5,8,20Sourchei, du carnaval bals, l'ordinaire; rien n'y manqua de ce qui conveaussi Mercure à SceallI. du mois, p. 271-274. p. 6i`1. Le duc de Villeroy, M. de du mois, p. 271.

chère, grande fêtes recommencèrent Dangeau, 4. Voyez

i6 février: déguisés. i3 février,

p. 37 ci-après, p. 34 Comparez

Monaco

et M. de Vassé

Dangeau, ontdansé.

le Mercure

'!22
leur pour
Surville perd le à régiment donné duroi, du Barail.

M£MOIRES
danse eux 1. de Surville avoit, des il la comme siens. Le au je l'ai Roi tribunal dit', ne changé voulut naturel Surville qu'il mois jugement à du avoit de été Bastille, trop Barail de ce doux à étoit si parfaite, qu'il n'y avoit point

[1706]
d'âge

L'affaire face, juger par cette

de plus des une'

l'indiscrétion affaire de France'. à compter

renvoya Ils

maréchaux année à Arras, Barre caSi8 étoit qui 1. non leur à de

condamnèrent du jour

prison c'est:'à-dire riens.

conduit et la il en

encore Le Roi donna trouva son dès jours de

à huit le

Surville,

et

lieutenant-colonel, fut Le les comte premiers de Brionne

régiment le lendemain cette dans

&, qui jugement,

année'. la liste celui-ci, dans du 6 janvier, comme le tome mais meil8.

est nommé

le chevalier

et le plus Il avait trente-six

de Sully. ll a été parlé de noble danseur de son temps, ans

notre

X, p.

et M. de Brionne environ, quarante-quatre. 2. Ci-dessus, p. 181. 3. Dangeau, tome R, p. 487, et Sourche8, tome IX, p. 433, cités ci-dessus, p. 181, note 7. 5. Dangeau, 4. Un, dans le manuscrit. tome XI, p. 3, 3 janvier. ne faut avec le 6. Louis Prévost du Barail (qu'il pas confondre de notre tome entré au régiVI, p. 439, note 5), Lorrain d'origine en 1679, et de noblesse récente cadet, (4654~), y en 1684, et lieutenant-colonel le 2 mars f703, à fait apprécier du dans le commandement s'étant travaux de Marly. La même année, de Spire. Nommé colonel-lieutenant il eut le

Barrailh ment

du Roi, comme était devenu capitaine la place de Puységur, détachement un poignet

de ce corps aux cassé à la bataille

maréchal de camp, avec le gouvernement 6 janvier 4706, il fut promu de Landrecies, le 24 janvier 1711, lieutenant le 30 mars 1720, et général mourut en novembre 1734 (Chronologie tome V, p. 97-99). militaire, Suivant un rapport de. f703 (Albert Babeau, l'Officier, p. 136), c'était de l'application, et craint intéressé, sage, point estimé de son régiment, sachant se faire obéir, et très propre à inspirer de à de jeunes gens.. bons sentiments Le Dépôt de la guerre, vol. 1936, une relation fit de la journée n- 2!!5.6, de Ramillies. qu'il possède homme, 7. Quand le Roi dit à du Barail qu'il Surville, son colonel, aucun chaux il se mit à pleurer, plaignant il étoit fort attaché d'amitié. cette autre. l'appelait le malheur à la succession de de M. de Suraille, Le Roi lui dit de n'avoir un brave

à qui dans scrupule à un

il le donneroit de France

rendirent

occasion-ci, parce que, s'il ne l'acceptoit pas, Le Roi a trouvé le jugement que les maréhier trop doux. » (Dangeau, p. 3.) Comparez

[ n06]
Le tèrent, Las royaume entraînés Torrès' y qui fut étoit par ce qu'il deux parce de par

DE

SAINT-SIMON.
et sa des avec ce qu'il ville capitale' Catalans leurs escadrons en se

~'23
révolB.
Révolte Valence et sédition à de

Valence l'exemple' envoyé tout nos put milles qu'il tome

voisins et trois

quinze y avoit venant de

bataillons, Tessé Las

remplaça Torrès fit il défit temps

troupes il prit révoltés, étoit

Aragon, d'Estrémadure. lieux l'épée

que

Saragosse. S`-S. 84.4] 1 [Add

petits qui

à

la main, quelque

le poursuivirent! qu'eux, et ne

plus

foible

les Mémoires

X, p. 3, 4, 8 et 10. Cette condamnation fut généralement comme néanmoins, Surville, injuste; qui avait regardée deux été obligé de réduire son train de maison à une femme de chambre, valets désastre de chambre, trois laquais et une d'Huxellea, (la Marquise p. l'année de la Baatille, écoulée (Archioea tome XI, p. 197). Un raccommodement 1. 2. Voyez l'État preaent cuisinière, 92), ne sortit tome ce qui était un vrai de prison qu'après Dangeau, 1706.

de Sourchea,

XI, p. $56-R58; se fera en novembre tome

au pluriel, Exemplea, 3. Affaires Hi4, fol. 3'17-329, 337, etc. étrangères, '101. Eapagne 4. Christophe comte de las Torrès, fait de Moscoso y Montemayor, de l'artillerie du Milanais en mai 1695, avait été rappelé général pour M. de Tserclaës, en Italie, mais très bien commandé remplacer ayant au prince secrets de Lotmille, de Vaudémont déplaisant (llémoirea tome notre tome XI, p. 573; Michel Cha300, 32i et 351-352; llémoirea de PAcadérnie tome l, p. 47-68; millart, Esnault, par l'abbé de Caen, 1862, p. 438; Affaires vol. Espagne H9, fol. 264 étrangères, et 266, vol. 11>2, fol. 362, fol. i40). mois plus et vol. i57, Quelques l, p. tard, titre la on le fit commissaire à p. celui 44-47). équivalant novembre i706, chambre, eut guerre, en 1728, en 1734, général de colonel Par de l'infanterie et de la cavalerie, de de en France général (Alercure la suite, il fut nommé gentilhomme

de PEapagne, par Vayrac, dans le manuscrit.

l, p. 198-~26.

des armées et membre de du conseil général la vice-royauté de Navarre en 1723, la grandesse héréditaire la grandesse de première classe, avec un titre de duc d'Argete, capitaine et mourut le 27 janvier à Madrid, Ç'avait été un bon ami comme 1749, dans de Louville homme, trouvant sa quatre-vingtTessé l'apprécia mais tout incomà redire, ses supé-

année. quatonii!me le considérant peu tout d'abord, patible, vain, présomptueux, des choses toujours

un brave

proposant un brave fou rieurs, (lettre finirent La substance par s'accommoder. ici ne reparaltra placée pas 5. Qui corrigé en qu'il. dans 6.

écrivailleur, grand creuses et impossibles, à Amelot, 6 novembre

mal avec

ils 1705) cependant de l'Addition sur ce personnage les Mémoires. 8 surcharge un Il.

La lettre

224
fit quartier de souleva, pour par ils sauvés, tués ou' trois la à aucun; Tessé mais venoit courut

MÉMOIRES
cela de aux n'arrêta courir armes, le pas fortune et la à révolte'.

[1706]
Le

maréchal qui maison, qui soldat paysans officiers passoit où se

Saragosse', dans de Sillery', un les leurs sa

l'assiégea

paysans que emmenoit ville, couché. Le

régiment avoir pour bagage et qu'il

assassiné fut trois avoit pillé, de

avoient

quarante blessés.

grenadiers Tessé et ce

d'officiers et

eurent à se sauver chez le vice-roi, peine principaux encore à pacifier cette affaire~. Le pont de Saragosse plus étoit nécessaire les convois il fit revenir pour quelques troupes ment vice-roi 1. qui cette y marchoient ville étoit où il ne en se Catalogne, trouvoit le et pas duc quitta en d'Arcos, promptesOretéG. le même

Le

considéré

c'étoit

Dangeau, ~lémoirea de tome III,

p. 4, 6, 10, U, 27 et 102; Ttaaé, tome D, p. 205-206;

Sourches, Ydmoirea

p. 14-15 et 24-25; de Saint-Hilaire,

n" xi, XXXI, etc.; Mercure de d'Amaterdam, p. R34; Gazette etc. C'est le régiment février, latoria, p. 3i8 et 377; Ottieri, p. 74-77, catalane de cavalerie de Nebot qui, en décembre en 1705, avait déserté fait prisonnier le maréchal de camp de ce royaume, et provoqué masse, une générale, 2. Sur cette ville, 156. Tessé était allé à Chamillart l'Aragon, 3. Le Sillery, un lorsque régiment fils unique ré"lte imminente voyez l'État s'y installer depuis nos défaites. l, p. 147de l'Eapagne, tome prdaent le'!3 et il venait décembre,

grand éclata de

d'envoyer mémoire sur son importance et sur stratégique la sédition qui va être racontée. de Félix-François Puysieub:, le verrons Brtîlart, fait colonel périr comte en 1701 de et à

d'infanterie

l'ambassadeur

le 18 mars 1706. Nous brigadier le '!5 avril 1707. Almanza, 4. Ou surcharge et b[leasda]. 5. C'est Dangeau qui dit cela. 6. Dangea», le 26 décembre, p. 7-8; Sourchea, délivrance par

glorieusement

distincts p. 13. U yeut deux épisodes la populace des prisonniers que conduisait un régiment de cavalerie; le 27 et le 28, du régiment passage et nouvelle d'infanterie émeute d(émoirea de Tcaaé, tome Il, p. 208avec Chamillart, au Dépôt de la guerre, 209; sa correspondance vol. vol. Eapagne 1888, et avec Torcy, au Dépôt des affaires étrangères, 151. suit, n'était ComDangeau, que notre auteur pas exactement renseigné. de Mme des Ursins, dans le recueil parez une lettre Geffroy, p. 223, et le Mercure et politique, février 1706, p. 205-209. historique

[i706]
qui contre un vint en France

DE

SAINT-SINON.
pour des et de avoir ducs présenté et des un grands d'esprit', l'exception n'en jusqu'à la faire tenir prit d'yS à mémoire l,

'i'!5

l'égalité savant tous ou la six, moiodre en étranges, aller en de

réciproque mérite" ces seigneurs

C'étoit mais, de avoir et la

beaucoup espagnols à la guerre

comme cinq pas

d'une

ignorance notion. Avec Las lui faire où

cela, Torrès, rien on

il voulut ne pouvant

gouverner ordres de duc solant à-dire s'en

Aragon'. ni

à ses le parti le conc'estjusqu'à

à Madrid, lui laissant en médiocre de Philippe ils

comprendre, celui prit titre de

rappeler et d'~tat, mais, en le

d'Arcos des

son le faisant

vice-roi,

fonctions

conseiller pour plus lors, ultra

ministre8,

l'avènement Je ne sais

emploi V, le non avoient pour

Espagne'. de las temps Torrès de apBerwick

pourquoi Uierclaës

rappelé y

peu envoyer quelque notre

auparavant en sa

d'Aragon parti

place'.

Berwick,

depuis

temps tome VIU,

1. Tome

pendice ambassadrice 2. 3.

et 411-42:1.. IX, p. HO-H:I. Comparez est un frère XU, p. 549. Le duc d'Arcos en France. est en interligne. son portrait dans le tome XVM

de la duchesse

d'Albe,

De mérite Comparez C'est en

de :1.873, p. H. 4. octobre à la :l.70~ qu'il avait été fait vice-roi d'Aragon, tome X, p. 478; Gazette de 1705, (Dangeau, place du vieux Villagarcia Sur son de décembre, p. 277-283). p. 579, et de 1706, p. 42; Mercure différend avec M. de las Torrès, voyez une lettre au Dépôt des affaires vol. Eapagne étrangères, 5. D'y corrige de. 6. Déjà dit dans nos 163, tomes fol. 103.

VIII, VII, p. 248, note 6, p. 260, etc., lieu, xn, et, en dernier p. 58, 59 et 66, et dans p. {52 et suivantes, n° 364 (tome VIII, p. 393), qui est la première rédaction du l'Addition en face de cet des èlémoirea, placée passage par Saint-Simon présent M. de las Torrès. de Dangeau, tome XI, p. 27: article du Journal a eu une contestation il est ce qu'il conseiller avec retourné le duc d'Arcos, nouveau vice-roi de Valence. pour laquelle lui accordant qu'on avoir 7. 9. vol. a fait permission à Madrid, et on et on a fait demandoit, d':£tat cette et qui aussitôt en l'a renvoyé revenir le duc d'Arcos, mais sans demeurera vice-roi, le pluriel du verbe. Dépôt de la guerre, cette substisimplement 15

Ci-dessus, Lettre de M. Amelot 1976, n° 144.

d'y aller p. {74.

campagne.. 8. Il, au singulier, malgré 28 février à Chamillart, avait uu mentionné

Dangeau

réromes

ne ee~nx-stroH.

226
prend Nice retourne à Montpellier. et

M~MOIRES
faisoit même temps!, Cette affaires s'était qui le siège et, du tout château de suite, fut de Nice', s'en un et le

[1706]

Languedoc', en ce

prit à

retourna léger contre-

Montpellier'. aux poids
Boselli décapité.

petite conquête de Valence et fort servi

Vaudémont nois tution lent de condition

d'Aragon. à maints le comte

usages BoselliK. M.

d'un

MilaIl étoit d'être

s'appeloit

à Orry reprocha plus tard de l'avoir de la Basfille, tome XI, p. 308-311) remplacé par (Archim et Arcos, s'entendre de même las Toms ensemble, qui ne pouvaient à Aguilar donné le conseil père et la compagnie que d'avoir d'Aragon des gardes à son fils. 1. Au milieu d'octobre demandait d'une année six depuis en Catalogne, tome Dangeau, un gouvernement mois X, Berwick, qui p. 460. ou le commandement

du 7 janvier 1706. et insuffisant; le chevalier des à la date

On accusait Pennes

de Tserclaës

voudit, dans ses Mémoires, que le ministre de ne travailler lut, par là, se disculper que pour son.gendre. 2. Nous avons vu la ville prise en n05; mais les troupes de Savoie s'y 3. 483, étaient réinstallées, Le 4 janvier 1706: 494, 500-Ol, et ne put y rentrer que le 15 novembre. tomes X, p. 460, 470, 473-475, 480Dangeau, tome IX, p. 401, XI, p. 2-3, 9-fO; Sourchea, et l'on

et tome X, p. 2 et 12-14; 422, 4'17, oUi, 435, 440, 443, 444 et 447, Gazette de HOa, 606, 607, 628, et 618, 619, 627, p. 582, 583, 594, de H06, Gazette d'Amaterdam, 32, 33, 35, 36 et 46-47; p. 7-9, Ri-2~, de janvier, 1706, n" i-vm et XIV; Mercure p. 313-337 (avec une notice âlémoirea de Berwick, tome l, p. 291-303; Mémoires milihistorique) tome V, p. 218-238; vol. 1876 et l877 taires, Dépôt de la guerre, Dépôt B' 29, fol. 163-167. de la marine, Le château fut aussitôt au démantelé de Beravick, et cela contre de Vauban, de Catinat et de profit l'opinion Mercure et politique, février Chamlay p. 27-28; (Sourchea, historique et mars, l'honneur 4. Nous 162, 466, 243 et 252). p. 161, de NICÆA ¡TERUII ElPUGNATA. le verrons bientôt, p. 300, d'une Boselli, Une médaille fut frappée en

fait maréchal, retourner en Espagne. 5. Le comte Galéas famille de Bergame requi faisait monter son titre Frédéric la France jusqu'il l'empereur W, servait bien longtemps, voit dans Basd'Armand depuis puisqu'on l'ouvrage chet sur le Dépdt du ministère dta aJfairea p. 81, qu'il étrangèrer, de Bergame, dès 1661, des rapports et qu'il tint envoyait diplomatiques, même la correspondance de Venise entre le départ et de M. de Bonsy l'arrivée de M. de Saint-André, 1664-1669 des Inafrsctiwta aux (recueil ambaaaadeura tome 1, p. 53, note 2). En mars 1688 (Gazette, en Pologne, il fut banni p. 188), par contumace même qu'il l'était des États du Pape de Venise, de assassinat, pour et de ceux de l'Espagne, et c'est

[1706] entré C'étoit mais sinats se tiroit au service un homme et toutes d'affaires homme à tout 'sortes de

DE
France, de

SAINT-SIMON.
et y avoit été quelque et bandit. lui Je cofltoient ne sais de Lea temps valeur,

!27

t.

beaucoup faire et un de crimes d'intrigues'. fit avoir

d'esprit franc ne

assasrien s'il étoit il

à force lui

pour obtenir les premiers

sa grA.ce qu'il vint à Paris dans mais il fut arrêté, sur l'indicationdu Roi luimême et en plein Versailles, le 3i janvier, et enfermé il. la Butille, avec son fils Agé de quatorze comme à la vie d'lÜ8Dter ans, ayant proposé dn roi GniUaume la paix (Dangeau, IU, qui s'en était plaint depuis tome VW, p. !7i; lfEmoirea de Sourchta, tome Gazette de Rotterdam, Gazette VI, p. U8; n" 7, 1! et 16 février;

que la France jours de 1699;

1699, n" am; de l'ambassadeur ms. Ital. 1915, p. 7 4--75 et109-H~). vénitien, Dépêches sa captivité, Pendant deux ans et demi, le moyen il trouva qui dura de faire proposer il. la Berlepsch un paraquanle de mille doubles pistoles, si elle obtenait de Milan se désiistit de lei accusaque le gouverneur dAmaterdam, tions di contre lui, Foligno, paya sa complaisance dans la nuit du et il envoya n"' 6 et 1700, d'une au 3i 30 son fils négocier aussi à enfin, 11); grlce détention perpétaeUe, nOi en Angleterre son porte-clefs, (Fogli qui à s'évader tome

aollt

10 5':U, i96.~05; 191, i94, p. 176-179, Arch. not., registres 01 45, fol. 147 v", et 01 36'1, fol. thèque de l'Arsenal 30{ à 375, parrim; de l'nmbaaaadeur ma.IW. vénitien, 1919, Dépêches fol. 357; vol. Frana 1088, fol. 5). Dépôt des affaires étrangères, 1. Arrivé

(Archives dossier de la Bastille

il parvint de la Bartilk,

X, à la biblio-

en quelques on crut d'abord qu'ilil jours dans le Parmesan, au service des ennemis 1701, n° Lmn) passerait (Gazette d'Amaterdam, mais il avait emporté une permission du Roi, point eu qui n'avoit un de sujet de se plaindre de lui, dit Dangeau, pour lever II. Mantoue de régiment d'aventuriers que les dragons banuis tout rempli de bandits, c'est-à-dire presque de leur propre pays et bons à faire le même service le 15 mai Ce régiment été organisé impérialU:. ayant 1703, tome 170i, p. l9~). (Archives places à son VIII, n" CI; Une de de ce

hussards

il le garda 1702, fils alné dont il

p. 271 j Sor<rclua, Hiatoire de la cavalerie, par le général lettre de Chamillart à M. de Vendôme, Chantilly, reg. S 10, fol. 267), montre toutes les ordonnances. contre

mois, puis le céda, le 6 février quelques sera à la page suivante (Dangeau, parlé tome VII, p. 446 j Gazette d'Amrterdam, tome llI, Snsane, du 9 mars 1704 Boeelli vendant les

régiment 2. Villars

i699 tome l, p. 232, à l'année dit, dans ses è(émoirta, Boeelli sur des avis Le Roi m'écrivit le comte qu'il avoit fait arrêter roi d'Angleterre. à la vie du prince d'Orange, qu'il avoit voulu attenter du Ce Boselli, hommes un des plus méchants qui étoit véritablement

228
entré avoit dans avertir neroit sinat tête fort en quitté ses de plus. terres prendre Boselli quelqu'une le service et dans garde n'en le jours brave et et volontiers exécuté être même fit qui

MÉMOIRES
pt\! de embarrasser et pays. faisoit Vaudémont. des

[17061
Il siennes le pardonun et fils au assasla de fit

France, tout à lui le

Vaudémont qu'il et ne lui

parce

tint traquer 1. lui,

compte, et Il laissa mais le

commit

Vaudémont peu aussi modeste général il omet fut de

prendre, un aussi père le de nom Boselli'.

couper service homme peu. comte Il

après que retenu connu

France', et aussi

honnête l'étoit du

que sous son

est Sci-

lieutenant pion.;

nom

et qui monde, raisonnablement BaaLille. De

depuis

soupçonné l'auteur

une infinité de crimes, pour pouvoit et se sauva des plus grands, de la de Soarchea des Mémoires VI, (tome

On ne savoit et l'on p. 118) pas trop bien le sujet de sa détention, disoit seulement un homme rendu redoutable qui s'étoit que c'étoit dans toute l'Italie et, dès qu'il fut arrivé assassinats, par ses fréquents à la cour, il s'en vanta comme il auroit s'il eût gagné des bapu faire tailles d'ttat outre cela, on croyoit mais, qu'il il avoit le Roi de le faire arrêter.. qui avoit obligé encore quelque raison Le saint-siège s'était Rome 452, fol. 255. Dangeau, Extr. tome XI, m et n° v.

aU8lli de ses exactions plaint 1. il tut exécuté à Milan p. 6; Louis démont Gazette XIV de 1706, pas n'avait

à Bologne vol. le 24 décembre 1705

d'Amaierdam, p. 7; Gasette voulu donner l'ordre demandé fait enlever le

mais lui avait pour l'arrêter, la Mezzola et des troupes du Ferrarais n° 132, et vol. 1874, n° 417). qui avait avec le père. famille, 3. Scipion, comte 2. Celui été mis à été la fi avait

par M. de Vaucommandement de vol. reste i86S, de la

(DépÓt

de la guerre,

ainsi Bastille, que le relâché au commencement

de 1700.

d'abord au régiment levé par Boselli, capitaine son père, de camp à partir de 1703, continua à servir en puis mestre même après l'exécution du comte et se distingua à CalItalie, Galéas, en 1707, fut réformé cinato, passa dans l'armée d'Espagne après la paix, mais promu au grade de brigadier en 17i9, à celui de maréchal de en 1738, ne servit camp en 1734, et à celui de lieutenant général plus à compter de 174'1, et mourut le 22 mars 1747 (Chronologie militaire, tome V, p. 200-20i). Un autre fils était abbé, ou destiné à l'Église, en ensuite et continua la descendance 1700, mais se maria directe. 4. En i881, le comte Jules Boselli, à une autre branche, appartenant a publié une étude sur cette famille, dont la notice avait paru en i879 dans le Nobiliaire universel de France, tome XIV.

[17061
M. dans' d'Isenghien ce mois et

DE
perdit de ne janvier'. laissa mourut avoit officier été très par par le

SAINT-SINON
sa femme Elle point le longtemps général bien la fait femme places'et mais on femme, disoit qui qui et et étoit de lit fille petite du prince

2'!9
vérole de
Mort de

la princesse d'Isenghieo.

Fürstenberg En même vingt-dix tinction. Louis'. longtemps gistrats qui pour sant. s'en ne Un du Il ans, Il

d'enfants'. vieux Bellegarde, avec servi commandeur très d'un galant; des par à grande de il avoit premiers sa réputation, ses étoit une quatredisSaintété maMort de

temps qui

Bellegarde; histoire singulière,

étoit

avoit

entretenu Parlement pour faire de

ses moins,

doutoit pas beau

avoit

raisons impuis-

bruit sa

qu'il étoit

matin

maJtresse

ce. surcharge 2. Le 16, de la petite vérole tome XI, p. H; Sourclad, tome R, Dangeau, de février, la ~larquire d'Huxella, p. 14-15; Mercure p. i50-1:>6; p. 219. 3. Nous avons vu le mariage se faire en 1700 tome VII, p. 114-115. a ajouté dans sa table du Journal, Dangeau, p. i5. Notre auteur, de Sourde cavalerie, de réputation autrefois.. Les 1lEmoires Brigadier de Belches disent, On apprit que le vieux marquis p. 15, 18 janvier un des plus anciens et des meilleure de ~1'ale~e du officiers legarde, Royaume, étoit mort à son château cordon années; rouge. depuis quelques que le Roi Ce cordon; de trois datant de la création de 1693, comportait une pension mille livres. Le régiment levé par M. de Bellegarde en 1688 étant passé en 1693 à M. de Melun, il entra alors dans les carabiniers, comme un le de camp, mais, quelques jours plus tard, quitta cinq mestres service raison de mauvaise santé tome IV, p. 284, pour (Dangeau, de Sourchea L'annotateur des Mémoire4 dit, à cette 385, 387 et 393). des occasion père, donné nière Gentilhomme de Normandie, IV, p. ~78) (tome mestre de camp de cavalerie, après avoir été longtemps son régiment. il avoit dO. être brigadier Naturellement, Le Mercure du de maréchal être de mai de i706, p. iH-i73, dit Luxembourg pour du nom de Bellegarde, de Boissy, dont dont lui le avoit NormlLllwe, avoit donné son en où il s'était retiré 4.

1. Dans

à la der-

promotion.. mérité les louanges Nerwinde. nemares, généralité seigneur

qu'il avait sa conduite à de Maide la l'État

Ce doit

le marquis Hellenvilliers et

p. 163, et qu'il 5. Le p de par surcharge et; été ajouté après coup à places.

en 1698, publié en i890 d'Alençon dit, par M. Louis Duval, dans l'armée des côtes normandes, est brigadier chargée qu'il à vingt mille livres de ses deux terres. tire quinze ensuite, ses corrige sa, et le pluriel a

~30

MÉMOIRES

[1.706]

fils, répond-elle et qui est bien joli. Comment, que je vous amène, mon fils vous savez bien que nous ment, répliqua-t-il, n'en avons point. Et moi, reprit-elle, je sais fort bien et vous aussi. Le la homme, que j'ai celui-là, pauvre si résolue, se gratte la tête, fait ses réflexions voyant lui dit-il de femme, point bruit. Patience mais sur parole pour celui-là, que vous D Elle le lui ne m'en ferez plus. et a tenu parole, promit, mais toujours assidu dans le logis. Voilà donc Bellegarde le petit garçon élevé dans la maison. La mère l'aimoit mais il étoit sage. Jamais fort, le père point du tout; ni lui ni elle ne l'ont appelé ils avoient accouqu'Ibrahim tumé leurs amis à ce nom de J'ai vu tout cela de guerre'. fort près dans ma jeunesse ce magistrat étoit extrêmement des amis de mon père, et je voyois Ibrahim fort mais je n'en ai su l'histoire Il voulut souvent; que depuis. être de la profession de son véritable l'autre ne s'y père; opposa point du tout. Il est mort en Italie je ne dirai ni où, ni en quel grade, car il a laissé un fils très honnête et qui a rattrapé au Parlement la même homme, magistrature dans laquelle son prétendu étoit mort. grand-père Je n'ai pu m'empêcher de rapporter une si singulière hism'ont été si connus'. toire, dont tous les personnages 1. Il écrit: jacq~ette. Sorte d'habillement qui vient jusqu'aux genollX, et quelquefois plus bas. Les paysans et gens de petite condition avoient accoutumé d'en porter autrefois. Il se dit encore en parlant de la robe que portent les petits garçons avant qu'on leur donne le hautde-chausaes.. (A~ 17i8.) La définition est encore la même dam l'édition de 1878, sauf substitution du mot culoue à l~rt-deehanaau. Voyez ci-après, Additions et corrections, p. 6t' Ibrahim était le nom du héros d'un roman célèbre de Madeleine de Scudéry publié en 1641. 3. M. Ernest Bertin, dans les Mariages dana l'ancienne eociété françaiae, p. 413-4t4, a dévoilé le mystère. Il s'agirait 1° de Denis Talon, ce président à mortier que nous avons vu jouer un rôle si actif au assezcourtes 1: Bien, ma

entre dans son cabinet commère, en jaquette'. c Hé! ma femme, ce petit enfant" C'est votre

suivie

d'un

petit qu'est-ce

garçon que résolu-

lui dit-il,

[1706]
Ximène Catalan, les grand tingue' lui avoit qui Ximenez mérite, qui avoit mourut n'avoit du

DE
aussi ni rameux lieutenant le de

SAINT-SINON.
en ne ce même temps.. aucune mais très de à un ancien C'étoit parenté homme et très Le régiment

23f
un avec d'un disRoi
de Mort Ximène.

prétendoit cardinal', général

gouvernement faire passer

permis

Maubeuge'. son fils le

de Luxembourg, dans le procès de 1694, puis mourir sa femme, Favier du Boulay, Elisabeth-Angélique mariée le 13 décembre le 28 septembre 1651, et morte l7S~, à quatreans environ, amie de Mme de Montespan et fort peu estimée vingt-sept tome V, p. 376) 3° du fils unique, Omer III Talon, (Sévigné, marquis du Boulay, ses parents, se fit d'épée et devint colonel du qui, malgré d'Orléanais en 1700, et que nous verrons mourir devant régiment Turin en 1706; 4° du petit-fils, Louis-Denis Talon (nOH 744), qui fut conseiller Ii vingt ans, avocat général à vingt-quatre, à mortier président à trente, comme ses illnrtrec prédécesseurs. 1. Joseph, soldat, simple terie catalane 167' comte de lorsque de Royal-Roussillon, Ximenez, le cardinal venu Mazarin en France en 16!S1, comme le régiment d'infancommanda ce corps à partir de maréchal de camp en 1688, lieutenant de Maubeuge 1691 depuis tome en 1690, jusqu'à et ceux sa mort, fit lever

profit du maréchal en 1698; 2° de

en 1677, passa brigadier en 1693, eut. le gouvernement général du Hainaut et de Mons, sous Bouffien, en janvier 1706 (Chronologie militaire, 2.

Dangeau, p. 19; Sourchea, p. 21; 3. Selon le Diclionxiaire de la lVoblea~e, le père du lieutenant général fit établir en 1641, au Dépôt des archives les de Barcelone, royales branche de Catalogne se rattachait, ainsi que deux preuves que cette autres à un Lopez branches, de Ximenez l'hérien U'!9 qui épousa tière du royaume ou comté de Sobrarbe. 4. Boufflers, sous les ordres il servit constamment, duquel presque le considérait comme un des meilleurs et des plus honnêtes hommes et un des meilleurs serviteurs du Roi et de qu'il y eo.t en France, l'État 5431), au (lettre et il reporta Contrôleur ensuite vol. sa 1833, général, 27 avril 1696 Arch. sur les fils. On protection n° 15, une demande de cordon nat., trouve G' au bleu

IV, p. 363-364). J(/Jf'C1£" de février, p. 214-217.

de la guerre, Dépôt adressée Chamillart

le 5 janvier par Ximenez, 1705. 5. Le gouvernement de Maubeuge valait dix mille francs, dit Dangeau. 6. Geoffroy de Ximenez, M. de Proisy, son qu'on appelait remplaçait comme lieutenant-colonel n01, commandant du septembre père, depuis de Roussillon. 11 fut tué au combat d'Oudenarde le 11. juilrégiment let des 1708, logis et le régiment passa et maréchal de camp à un sous cadet Louis qui devint XV. maréchal général

232
Royal-Roussillon-infanterie, et
Je suis choisi penser l'ambassade Rome, qui, par l'événement, n'eut point (Add. lieu. S`-S. 645) sans pour de y

MÉMOIRES
qui 1. ans affaires que du le cardinal de lansOD faites qu'en cour avec été l'autre, il étoit sur le pied

[-1.706]
étranger,

qui Il'

valoit y avoit

beaucoup cinq des beaucoup ne plaisoit avec

étoit avec cardiétoit qui

à

Rome dignité, nal

chargé et cela

Roi 9. Il les

y avoit

en digne plus ni au Pape l'un, et point elle. depuis mais la des Trémoïlle afTairesl

François ni à bien Il avoit sa

désagréablement veut blement revenir'. remplacer, tout força Rome, troisième f. français livres, Sourcha, On voit sur et les le autre, à tout voir malade, A la et à

devant ployer il pressoit fin, il l'obtint; de

considérala liberté qui faute p~t de le de Cela à et subi-

longtemps nul cardinal destiné, à son un eu Chaulnes depuis

l'abbé être à chargé envoyer en que distinction

depart8. ambassadeur le y avoit court si

penser dont il voyage' la

promptement avoit le duc entre les point de

n'y

régiments

étrangers

et

pied seconds

étranger, dix mille

premiers rapportant seulement tome (Dangeau, tome 1, p.

régiments trente mille IX, p. 430; 3-f0). La

307, 309, de ces la paye, au pied réduits, pour plupart tome VI, p. 29 et 82). français, guerre après la précédente (Sourches, 2. ki, l'écriture Ce qui va être raconté se retrouve, change. plus dans la notice SM1n'-SDlOII' (éd. 1873, tome XXI, p.99-102). brièvement, 3. Une première sa fois, aussitôt après il y était resté seul chargé promotion, des affaires

tome

VU, p. derniers

226; Lsyner, avaient été

le Pape l'ayant demandé à Rome, en 1691 (notre tome IV, p. '174) j puis, en 1697, il avait cédé la place au cardinal de Bouillon. C'est en décembre il reçut ordre de 1700 que, de nouveau, demeurer de Clément XI pendant d'Estrées irait auprès que le cardinal en Espagne (nos tomes puis quelque temps toutes les affaires; ce prince de février mort, il le remplaça à partir Sa correspondance 6IIt rentrée au Dépôt des affaires étrangères. 4. Il pressait cette liberté. pour qu'on lui accord9t 5. 6. Ces cinq mots sont en interligne, au-dessus d'à Dangeau, p. f6; Sourchee, p. n. Torcy au cardinal le 22 février, était difficile en disant qu'il ambassadeur dans un temps le monde était où tout ne fut expédié congé que le 25 avril et vol. 463, fol. 180 et 2N). 7. Après voyage, il a biffé le même (vol. mot, Rome 462, par VII, p. 356 et 607, et X, p. -f6'! et 490-49-f). le mettait au courant déjà, le prince de Monaco Dede 1701.

le remplacer, biffé. cette nouvelle annonça de trouver un son 368, à l'armée; fol. 348 et

répété

mégarde.

[t706]
tement successeur'. si différente, tous les qui, mais, manières, élèveroit' pour fait à la mort

DE

SAINT-SINON.
XI l'élection pour deux hommes avoit le même ce de d'espèce but,

'!33
son

d'Innocent et dont d'Antin, l'ambition dans au

Dangeau mais deux

y

pensèrent emploi charges, seigneur, sur fades assiduité sa par de et femme sa sa son ses

l'espérance l'un, avoient

que

grand par pas Bruyère ses d'une ses un

son comme un

duché-pairie en argent, a si

porté non fait, dit la

plaisamment d'après le Roi, avec éternelle qui étoit sa avoit aux un le'

homme

seigneur', mérite celles l'autre, du Roi manège loin'; connoître des en

privances infatigable avec naissance, mère, intrigue8. avisé de par

d'ancienneté et de ce esprit y d'une

louange, l'aimoit'; enfants son par de plus se faire faire à

de

Mme par son

Maintenon, qu'il et

et

capacité, pensé de été

Dangeau saisir .des il Ottoboni

il

s'étoit à

occasions avoit s, et

quelques au

cardinaux, cardinal

jusqu'à

sents

quelquefois

prérecevoir

1.

De 1689

à 1691.

-Innocent

XI fut

de Venise, Ottoboni, 16iO, d'abord qui était Pierre teur de rote, cardinal en 165'1, évépe de Brescia en l851<, d~ire. en de Frascati et sous-doyen du IIIICré collège en lA83, 1655, évêque de Porto en 1687, élu pape le 6 octobre mort le i" fé1689, évêque vrier les -.Quoique d'Estrées s'y étaient il conduisit mal 1691. le duc fait les de Chaulnes haïr pour leur f~t aussi aimé à Rome et pour leurs morgue et c'est cette raison qui que viofit

remplacé né le 10 avril

par

Alexandre

VIII, audi-

lences,

les lui envoya et de Janson; une fois ce derqu'on nier arrivé, l'ambassadeur ne resta plus que pour la forme. 2. $lèueroit est en interligne, au-dessus de porteroil, biffé. Saint-Simon 3. Voyez notre tome IH, p. i86, note 7, et p. 191. encore ce mot de la Bruyère. répétera 4. Le corrige ro[a].. 5. Le bruit à la fin de 1701, courut, d'Amaterdam, 1702, n° i. 6. nommé peu nant En février pour certaine. 1706

négociations, cardinaux d'Estrées

qu'il

serait

fait

duc

Gazette

tome était X, p. '14), on disait (Sourchea, qu'il l'ambassade de Rome, mais que cette nouvelle semblait Il fut alors désigné comme lieutepour aller en Flandre dit notre XII, auteur dans l'Addition,

général (Dangeau, p. 46). 7. On ne pensa qu'à ses ridicules, 8. Le petit-neveu VIII d'Aleiandre

tome

p. 105.

234
des étoient Mme sa de sœur. lettres, bien Dangeau, passoit de D'Antin, ce ne ressort négligeoit de cette pas tout et à s'en avec

MÉMOIRES
vanter Torcy, devenue sa avec tout auprès rien vie avec qui fort avec elle à complaisance. ménageoit son Madame pouvoit la des pour il de France regardai qu'avoit employer après'; les et de Nonce je difficultés celles, par eut établi cette parlé, dans lui étoit amie. la Mme Tous extrêmement de

[t706]
deux

Bowols, dans sur son

Duchesse,

l'intimité frère. agir et

elle; tourné du

beaucoup Duchesse,

Madame

faiocit

ministre

affaires

étrangères, Gualterio me et il ne

d'ailleurs

réussir. tout

parle lui d'un j'avois mère surtout aussi pensée, ne m'y

ambassade indifférent de lors, je

françois,

étoit

pouvoir à

ambassadeur pour avec

sur compter A trente Rome. idée le les répondis de réussir comme ambassade. je le vis Roi comme des affaires.

l'amitié ans une que chi1

cette

l'éloignement les

pour m'en parla et pas à que

jeunes gens, Callières dans à je la Rome l'étois, Huit entrer même et de de jours dans

j'ajoutai ruiner', rien le

parvenir après 1.

plus m'en

a instruit de l'état des affaires. Saint-Simon p. i70-1H,il 2. en interligne. 3.. L'ambassade de Rome étoit un grand poste, et fort honorable; à fort pen de gens, car la plus grande mais il convenoit part des grands Ci-deuus, Après est seigneurs dépense pour la étoient convenable pouvoir n'en vouloir faire absolument à cet ruinés et et France dans ceux de emploi, en avoient l'impossibilité qui avoient de assez faire de la bien

trop gros établissements C'est ce qui donna occasion au marquis pour pas jouir. de Lavardin, toute sa vie eu l'envie d'être de ambassadeur, qui avoit faire proposer sur lui, à condition au Roi de jeter les yeux néanmoins lui donnU un brevet de duc.. tome U, p. 25, an(Sourchea, qu'il née 1687.) cent mille nait le On écus estimait pour mille alors que ce nouvel sur ambassadeur quoi le Roi la première année, et d'ameublement dépenserait ne lui en dond'appointe(Louis XIV

que vingt ments ordinaires aaint,eiége, avait dépensé se rattrapait

Gérin et (ibidem, p. 35). le duc de Chaulnes tome Il, p. '!89, 539, 543--M-5), fonds. On ne près de trois cent mille livres de son propre des franchises. Le ms. Arsenal 4531, que sur le profit suite, livrée, équipage et ameu-

vingt-quatre Selon Charles

mille

un état des train, fol. 423-435, contient dans ce poste. blement nécessaires

[f706]
ma les chambre bras ouverts, me de de et sa que par lui serre, mon livrée, j'allois deux fois; un mardi la

DE

SAINT-SIMON.
11 mars', sur fermer une son hem visage, ma porte, après qui et

i3~
midi, m'emmême pM de sa lui que que fis son cela

joie me

brasse, eeIle voir joie, répéter desir étoit le

peinte de prie

antichambre puis me

pour dit qu'il

t'y que personne étoit au comble à Rome. et réelle, il chez qui lui le dis et me le

ambundeur je n'en son joie.et que Conseil, crus idée

rien, pour

faisoit

prendre De

impossible. secret, et m'apprend

d'impatience, Torcy, dont il de

demande loi été Roi ce celui aussi,

il venoit, avoit du tenu de

avoitoonfié'qu'au résolue, qu'après jour-là des le et un arrêté autres

sortoit,

la chose de la part

qu'il

ne

me

le diroit Celui car d'État c'étoit

conseil.

s'étoit le jour

extraordinairement, finances, et, ce même jour, un

extraOPdinairement' des portraits pas put à été de ma plus

Roi

alloit parlé,

m'eflt Gualterio diner

à Marly!, Si ma surprise m'exhorta tant prié nous

chambre grande. l'heure du SaintliRe.

n'auroit qu'il

accepter; Mme



il

étoit

8 sépara

bientôt.

de

1. 2. 3. puis 4. 5. dit tome

La date Confié Ayant a biffé

est ajoutée

surcharge d'abord écrit un

en interligne, un d effacé du dans

maia erronée,et

mMlcerri8e

autre, Extraordinair«W En mars, c'est le

surchargeant surcharge le 9 qui fut tint

doigt. 8, il a S01'Chargé ces mots en apréa, en interligne. jours, pour le récrire en marge. au[8&y], récrit ensuite un mardi, le H, et Dangeau do jour, celui des finances (notre où Dangeau ne mardi 9 février, et non

(p. 5f) VI,

que

Roi

le conseil

Mais il s'agit du p. 498). il est vrai, mais dit, le jour suivant Le parle pas de conseil, (p. 28) Roi ne décida dalls le Conseil, sur l'ambassade de Rome; point encore, dimanche Il Marly.. ou croit que cela sera décidé Et, le 14 (p. 34) Le Roi tint Conseil le matin, comme à l'ordinaire, et il n'y a encore rien sera de réglé sur l'ambassade C'est là que pas sitôt. que aux le Roi ministres l'avait d'en d'une de Rome. notre nommé auteur On croit même a placé six semaines que cela ne le l'Addition ul 645, où mais en auparavant,

il raconle défendant

l'imminence annonçait le 26 février (ms. Ital. des candidats y faisait 6. Avant nous,

f926, renoncer.

Enfin l'ambassadeur vénitien, parler. qui le 29 janvier, nomination écrivit depuis fol. ~80, 103 et 304) que la concurrence

il a biffé le.

236

MeMOIRES

[1706]

Simon, étonnée. venir furent trouver

n'en fut pas moins à qui je le' dis incontinent, et Louville de Nous envoyâmes prier Callières Nous consultâmes tous quatre.: ils sur-le-champ. refuser. De là je,îue d'avis que cela ne se pouvoit

à qui je reprochai fort de ne m'avoir Chamillart, Il sourit de ma colère, et me dit que le Roi pas averti. me conseilla avoit demandé le secret, de et, au reste, toutes ses forces à l'Étang, Il s'en alloit et d'accepter. où il me dit que nous nous verrions le lensortie au Chancelier, de là faire la même de moi, et me fit la même réponse que

nous

Marly, J'allai demain.

qui se moqua Il s'en l'autre; pour de conseil, je n'en pl1S jamais tirer. alloit à Pontchartrain, et me dit que nous nous verrions au retour. M. de Beauvillier s'en étoit allé à Vaucresson au sortir du Conseil; à Marly, quand il je le vis un moment il me fit la même excuse que les pour le.Conseil La question étoit de prendre mon avant parti me ro.t faite, et je craignois à tout que la proposition instant la visite de Torcy. J'avoue que je fus flatté du y vint autres. si considérable pour une ambassade sans y avoir pensé, et sans y avoir été porté Je n'avois liaison, pas la moindre pas même connoissance suré ploi celier cette pour étoit avec m'avoir Torcy; M. de Beauvillier choix à mon âge par personne. la plus légère étoit trop mesi l'emle Chanpas fait de travers'

sans savoir auparavant proposé avec l'état de mes affaires, compatible n'en étoit pas à portée, Chamillart n'auroit à mon comme insu, et d'ailleurs, je le dirai dans la assez

démarche

suite, il n'auroit de faire au Roi une proposition du ministère 3 et d'autrui. la mort du moi nous nous Roi, Depuis Torcy comme je le rapporterai en son et l'amitié, rapprochâmes, se mit véritablement entre nous deux, et a toujours temps, depuis duré telle. Je lui demandai alors par quelle

av ec Torcy, pas hasardé

2. Voyez TRAVERS 1. Ce le est en interligne. H", dans le Litfré. 3. Le second n' est en interligne. 4. Il a corrigé ay dernandé en demanday.

[1706]

DE

SAINT-SIMON.

237

été choisi pour Rome. Il me aventure j'avois qu'il protesta n'en savoit autre chose sinon qu'au conseil où je fus désiil le dit au Nonce, gné, et au sortir duquel qui vint aussitôt m'en avertir, le Roi, un déjà résolu d'envoyer ambassadeur à Rome sur le retour au cardinal accordé de Janson et la répugnance extrême du Pape de faire la TrémoïUe le Roi, dis-je, arrêta Torcy comme cardinal, commencer la lecture des dépêches de Rome, et, des demandeurs au duché, et qu'il voyoit tendre vouloit dit aux ministres falloit pas faire, qu'il un ambassadeur un duc, pour Rome, qu'il vouloit il alloit fatigué qu'il ne choisir

et qu'il s'arn'y avoit qu'à voir dans la liste sur qui il pourroit rêter. Il prit un petit almanach', et se mit à lire les noms, Mon ancienneté le conduisit commençant par M. d'Uzès. bientôt moi sans s'être arrêté entre-deux. A mon jusqu'à cr Mais que vous semble de nom, il fit une pause, puis dit celui-là? Il est jeune; mais il est bon, etc. Monseigneur, ne dit mot; Mgr le duc de Bourgogne qui vouloit d'Antin, le Chancelier et M. de Beauvillier appuya, pareillement; Torcy courir de continuer avis, mais proposa la liste; Chamillart opina qu'on n'y pouvoit mieux. Le Roi ferma son almanach et conclut n'étoit pas la peine d'aller qu'il en ordonnoit' loua leur à partrouver que ce à mon

plus loin, qu'il s'arrêtoit le secret jusqu'à quelques choix, jours dire. La chose ne balança qu'il me le feroit pas plus que lut ses dépéthes; il cela, et ne dura pas au delà 3. Torcy n'en fut pas question Voilà tout ce que j'en ai su, davantage. 1. 11écrit

almanac. Est-ce l'Almanach publié chez Laurent d'Houry depuis 16~3, devenu royal en 1700, et qui n'était encore qu'un Princes et mince volume? Celui de 4706 contient, p. 3R, la liste des seigneurs pairs de France qui ont entrée au Parlement, et l'ordre de leur Le Régent, en f 720 (tome XVII, p. 93), se servira d'almanach, séance. comme Louis XIV en 1706, dans un conciliabule avec notre auteur. `~. Ordonnoit est en interligne, au-dessus de demandoit, biffé. 3. Ayant d'abord écrit pa8 davantage, il a biffé ce dernier mot plua que cela, qu'il a encore biffé, pour pour écrire en interligne récrire auparavant au delà.

R38

MÉMOIRES

[1706]

plus de dix ans après, d'un homme ni de raison plus avoir d'intérêt Beauvillier et

Chamillart, nèrent mes dettes, mes revenus, la dépense de l'ambassade et ses appointements, les premiers sur des états que Mme de Saint-Simon leur fit apporter, et qu'elle examina avec eux" les autres par estime. Tous deux conclurent à le duc, parce qu'après un sérieux il se accepter examen, trouvoit suffire à cette ambassade sans me que je pouvois si je la refusois, jamais le Roi ne me le parsurtout le service, donneroit, ne me regarayant quitté deroit plus que comme un paresseux rien qui ne voudroit à me faire sentir son mécontentement faire, s'attacheroit et par toutes sortes de refus par toutes sortes de dégoo.ts, en choses où j'aurois besoin de lui, gâteroit plus mes affaires par là, et ma situation et future, présente que ne pourroit faire quelque râcheux succès que je pusse avoir dans l'ambassade. A ces raisons, il ajoutoit ma liaison intime 7 avec trois des quatre ministres d'État 6, qui, de silence ou d'excuse, mes fautes et m'avertiroient, et protégeroient tous trois mes hardiment, qui le feroient parce qu'étant ils ne craindroient amis, relevés pas d'être par aucun comme cela leur arrivoit et les retenoit d'eux, souvent; avec qui je n'avois liaiaucune que, pour le quatrièmeS, son, celle qui étoit entre ce ministre et lui étoit suffisante outre son caractère doux et pour m'en pouvoir répondre, rien moins que malfaisant; enfin, que ce choix s'étoit fait ruiner; que, 1. N'en corrigé en ne. Mme des Ursins, le 7 octobre 1706, rappelait un fait analogue à celui qui vient d'être raconté Je me souviens toujours, écrivait-elle à Mme de Maintenon (recueil de 18!6, tome ID, p. 360), de la discussion que le Roi voulut bien faire devant vous et devant moi des sujets qui pourroient prétendre à des ambassadea.. 3. Lil!ez premiPrea, se rapportant à dettea. 4. Voyez les arrêts du Conseil donnés ci-après, p. 583-587. 5. Au même sens que plus haut, p. f93 et 209. 6. Beauvillier, Pontchartrain père et Chamillart, nommés plus haut. 7. De aiknce surcharge 8. Torcy. d'ea(cuse~.

vrai, et qui ne pouvoit de m'en rien déguiser'. chacun examiséparément,

[1706]

DE

SAINT-SIX".

1!39

étoit que j'eussejamais pensé à cette ambassade, qui une excuse générale pour moi, et une raison particulière pour Torcy de ne me savoir nul mauvais gré de l'avoir eue'. Toutes ces raisons étoient sans prévention, et solides. Le Chancelier point fut du même avis, et ou de milieu entre accepter les mêmes de l'éclat de de ajouta qu'il me perdre. n'y avoit Chamillart

sans

allégua à peu près vrit franchement à Mme siennes. Moins ébloui à l'établissement durable

raisons

après quoi il s'ouSaint-Simon et à moi des de ses places qu'attentif il songeait à lui que le seul aeaidtiment jeunesse de son double

de solides procurer appuis. la Feuillade, que, dans cette vue, il t~choit mais il ne s'en contentoit d'agrandir; pas. La son fils à peine hors du collège, le poids de

sa famille, Elle ne lui offroit

l'incertitude des affaires, tout cela l'inquiêtoit, et travail, il ne pensoit des sujets également qu'à trouver capables d'élévation et de reconnoissance. Je lui avois paru de il me desiroit ampour son intérêt propre, me faire de ce grand à Rome pour emploi un échelon à d'autres, dans lesquels je fusse en état de rendre à son fils, et peut-être à lui-~me, si les choses ceux-là, bassadeur et, changeoient, reçus, par nous offrit les une plaisirs et les services s~re et solide protection sa bourse et son crédit sans que j'en aurois Il à mon tour. mesure, et tout

3 ce qui pouvoit de lui et de ses Vaincus dépendre places. et c'est-à-dire enfin, j'acceptai, j'enj pris la résolution, Mme de Saint-Simon, j'avoue que ce fut avec plaisir. plus sa famille, sage et plus prudente, peinée aussi de quitter demeura mais peinée. Je ne puis me refuser au persuadée, de raconter ici ce que ces trois ministres, et tous plaisir trois séparément, et tous trois sans que je leur en par1.. Pour ce qui, comme ci-dessus, p. 78. 2. Dans la rédaction des lettres patentes de i718 sur la substitution de sa grandesse (éd. 1873, tome XXI, p. 364), notre auteur eut bien soin de mentionner que Louis XIV le destina, dès l'année 1707 (,ie) à l'ambassade extraordinaire de Rome, sans qu'il s'y attendît. » 3. Pluriel s'appliquant aux deux époux. 4. le p[ria] corrigé enj'en.

240

MÉMOIRES

[17061

ans qu'elle sur une femme de vingt-sept lasse, me dirent et souvent d'afavoit alors, mais qu'une longue habitude, nos conseils faires de cour et de famille (car c'étoient pour leur avoit fait l~iea lieu, celle-ci, et, en dernier tout), tous trois, et tous trois Ils me conseillèrent connoitre. avec force, les affaires de n'avoir rien de secret de l'ambassade, de l'avoir quand je lirois et ferois mes dépêches, J'ai rarement sur tout avec déférence, avec tant mérité, l'eût ignoré; de douceur, et je tiens et d'avoir vécu toujours pour elle dans toutes au bout de ma table et de la consulter

go ôté aucun conseil le mérite égal de l'avoir

comme si elle depuis car elle le sut, et par moi, et, après, d'euxmêmes. Je n'eus pas lieu de le suivre à Rome, où je ne fus mais je l'avois exécuté d'avance depuis point; longtemps, Il faut et je continuai toute ma vie à ne lui rien cacher. me passer ce mot je ne trouvai jamais de conseil si utile, et j'avoue avec plaisir si sage, si judicieux, qu'elle m'a paré beaucoup et de grands de petits inconvénients. et le secours Je m'en suis aidé en tout sans réserve, que et pour les a été infini pour ma conduite j'y ai trouvé dans les derniers pas médiocres qui ne furent toute la Régence. C'est temps de la vie du Roi et pendant un bien doux et bien rare contraste de ces femmes inuaffaires, ou qui gâtent les ambassadeurs tout, qu'on détourne de mener avec eux, et à qui on défend de rien toujours à leurs femmes, dont l'occupation est de faire communiquer la dépense et les honneurs contraste encore plus grand d'avec la capables qui font sentir leur poids, d'un sens exquis et juste en tout, mais doux et perfection et qui, loin de faire apercevoir ce qu'il vaut, tranquille, semble avec une uniformité soi-même, toujours' l'ignorer de toute la vie de modestie, et de vertu. d'agrément mon choix et se dit peu à peu à Cependant pénétra, de ces rares l'oreille. Je Torcy ne me parloit point; je ne savois que rétiles encore

n'eu(sJ corrigé en je ne trouvay. Toujm~rs surcharge un premier l'ig(norer].

[1706]

DE

SAINT-SIMON.

241

à mes amis. On me tratnoit d'un conseil à l'autre: pondre à la fin, il devint à Versailles, Nous retournâmes public nous revinmes à Marly'; on ne s'en contraignoit plus. M. de MonacoS m'offrit, au bal, de m'accommoder de ce de et des équipages qui étoit resté à Rome des meubles nous dansions, Mme' de Saint-Simon son père, et, quand ou moi, nous entendions! dire « Voilà Monsieur l'ambasou Madame Ce mall'ambassadrice, sadeur, qui dansent. de finir de façon aise me fit presser Torcy, par Callières, de la chose en elle-même, ou d'autre. Il sentoit l'indécence mais il n'osoit le Roi. La et tout mon embarras presser de de quelque espérance la de la Trémoïlle, de presser fléchir tout vacants de dix-neuf chapeaux qui mettait promotion ne et qui, par ce grand Rome en mouvement, nombre, Elle' se différa pourtant', plus guères se différer. pouvoit et il arriva que, sans avoir été déclaré, mon choix n'en fut à Paris et à Rome. Mgr le duc de Bourpas moins public à Marly à la dérodes honnêtetés gogne m'en fit un jour avec alors, je ne fusse en aucune privance bée, quoique, ces délais trop poussés, lui. Il trouvoit et, sur ce que je avec modestie, il m'encousurs cet emploi lui répondis mieux commencer ne pouvois pour ragea, et me dit que je Il ajouta et aux grandes aux affaires me former places. raison de ces prolongations le Pape sur l'abbé vint 1. Il n'y en a aucune mention dans Dangeau, ni dans Sourchei; mais Mme d'Huielles écrivait, le f5 février (Éd. de Barthélemy, la llarquire L'ambassadeur de Rome a dO. être déclaré dans d'9uxelles, p. 96) le conseil d'hier, et voici que la chose roule entre le duc de Saint-Simon et M. d'Antin le premier est du nombre des infiniment petits mais on dit que le duc de Zède (Y) est encore plus pygmée que lui.. 2. Depuis que la cour était rentrée à Versailles, le samedi 20 février, des promenades à Marly. jusqu'au 12 avril, il n'y eut que 3. Celui qu'on appelait le duc de Valentinois avant la mort de son 3 janvier HOf (tome VlII, p. 37-39). père l'ambassadeur à Rome, 5. N' entendionr surcharge j'ente(ndoi~]. 4. )1., dans le manuscrit. 6. Ici, l'écriture change. 7. Elle n'eut lieu que le 47 mai ci-après, p. 247. 8, Répondis sur est en interligne, au-dessus de parlay de, biffé.
IItllOIRES ns SAINT-SIMON. m 16

'242

MtMOIRES

[1706]

qu'il

étoit

Mort de la comtesse de la Marck.

la comtesse de la que j'étois ainsi en spectacle, à Paris de la petite vérole t. Elle étoit fille Marck mourut comme je l'ai dit lors de son mariage'. du duc de Rohan, de Mme de Saint-Simon, et fort Elle étoit amie intime anciennes de couaussi de Mme de Lauzun, compagnes femme très bien faite, mais grande à son laide, avec un air noble et d'esprit qui accoutumoit et elle l'avoit vaste, Elle avoit infiniment d'esprit, visage. de discernement, de jusmâle, beaucoup plein de vues; un air simple et naturel, et une contesse, de précision, vent'. C'étoit versation conexcellent, extravagants trastes de sa plus proche ramille'. C'étoit une personne le courage et la dextérité les vues, l'ambition, que la bonne loin aussi étoit-elle menée nièce de auroient Son mérite Mme de Soubise, qui l'aimoit passionnément!. Mme de Saint-Simon la pleura amèrela fit fort regretter; ment; et j'en fus fort touché. Cinq ou six heures après il fallut aller cette mort, avoir appris danser 6 Mme de Saint-Simon qu'aucune et sa sœur raison les yeux gros et rouges, Le Roi connoissoit' pflt en excuser. avec sans peu fort S1Ù'e, un peu charmante; qui lui cot'&ta la vie par les sèche, et un cœur une

l'accepter, pardonné Tandis

fort aise, et parce le refus.

résolu de pour cela, que je me fusse encore que le Roi ne m'et).! jamais

1. Le jeudi '!8 janvier, avant donc qu'il ne fût en spectacle » Dangeau, p. '~0; Sourches, p. ~4. 2. Tome VII, p. 108-i09. 3. A Consans tome Il, p. 267. 4. C'est sans doute une allusion à sa belle-mère la comtesse de Fürstenberg, plutôt qu'à ses tantes paternelles Mmes de Soubise, de Coëtquen, d'Espinoy, ou à son père. 5. Elle se mêlait, comme tous les Rohan, d'affaires de finance Archives de la Bastille, tome XI, p. 38-42. 6. Le vendredi 29, il y eut un bal en masque à Marly, qui dura jusqu'à deux heures du matin, les dames ayant soupé avec le Roi dans leurs habits de masque. La duchesse de Bourgogne, en prenant le marquis de Listenois (ci-dessus, p. i8~), et Mlle de rompit tout l'ordre du bal, Conti fut des dernières à danser (Dangeau, p. 20; Sourchea, p. 2i). 7. Avant ce verbe, il a biffé une lettre.

U706]

DE

SAINT-SINON.

"~43

les lois doit ments

de la nature

les siennes'

et les mouvements sur les choses d'État

de aaeur.

Il éten-

[.4dd s=s. s.~s]

et 81iJ' les-.mu8e-

les plus frivoles avec la même jadidusie il 8! venir et damer à Marly la duchesse de Dam' dans le premier deuil du maréchal de Duras'; on a vu sur Madame, à la mort de Monsieur', trouvèrent pectées nagement 1. J'ai envie histoire motion des combien en les bienséaum lui peu de conlidération tout 7 de suite de vint-elle cette les plus reset de mé-

d'achever cardinaux

de mon

ambasaade

Rome; aassi dans an temps

trop bien trop

longue la provif et

de l'en déplacer. le trop intéressant pour faire serupulé fus trafne de la sorte jusqoe vers la mi-avril enfin je sus seroit décidé au premier conseil. Nous que mon 80rt à Marly 1 et logés avec Chamillart dans le même en rentrant de ce conseil, d'entrer pavillon je le priai, chez moi avant de monter chez lui, pour apprendre en étions particulier chambre ce que de Mme devenir. j'allois de Saint-Simon, Vous allez être le Roi n'envoie Il vint où bien nous donc dans la et à l'attendions

à la 6R, s'est l'abbé de la il s'est, en même temps, résolu Trémoïlle à faire cardinal; la promotion à l'y comprendre a tant que sa répugnance et le' nouveau cardinal sera chargé des affaires retardée, 1. Ses lois. '1. Ci-dessus, p. U5 et i84-l8â. 3. Dangeau, p. 33, 13 février la duchem de Daras a dansé parce qu'on lui a ordonné; elle en faisoit difticulté k canlle qu'elle est en deuil de la mort de son père.. U s'agit donc de Il. de Bonraon-rille (p. 1'15). et non du maréchal de Duru, qui était mort en ~704. 4. Tome VU[, p. 3'19-330. 5. En est en interligne. 6. Comparez aussi ce qui s'était passé en 1704, au moment de la mort du maréchal (tome XU, p. '!99-300), et voyez ci-apres, p. 6n. 7. Avant tout, il a biffé toutte. 8. Ce pouvait être le mercredi 14 avril Dangeau, p. 75. On rentra à Versailles le U. 9. Le corrige il.

avec inquiétude. moi bien fâché; Rome. Le Pape,

plus rendu à faire

aise, lui dit-il, d'mn!sadeur

244

MÉMOIRES

[1706]

du

Roi

sans

ambassadeur 1.

Mme

de

Saint-Simon,

en

il sembloit effet, fut ravie l'étrange qu'elle pressentoit en Italie, où les aff'aires du Roi alloient tomber diecredit alloient lIdtre et le désordre l'embarras que les malheurs dans
Ma situation ce pour après choix Rome. à

les

choses

et la situation cruelle où toutes. finances, réduits' à Rome. Les réflexions nous auroient

ees que aisé-

la cour

j'avois eu un si long loisir de faire me consolèrent mais ment d'un emploi flatté' qui m'avoit je ne me D'Antin et Dangeau doutois pas du mal qu'il me feroit. de la préférence, et le maréchal énragés d'Hugelles encore, qui avoit voulu se faire prier, pour deà être fait duc, et qui avoit été comme condition, mander, Ne5 pouvant faire pis pour là fort brusquement4. laissé qu'ils voyoient pointer couper chemin à un jeune homme combien le Roi étoit en à leurs dépens, et connoissant avoient été contre garde l'esprit me louer là-dessus choix du et l'instruction, outre mesure ils en s'étoient mis à au applaudissant

à force de longueurs et de Roi, devenu public M. et Mme du Maine ne m'avoient' point pardonné temps'. à Sceaux, trouvé et de m'avoir de u'aVoir pu m'attirer inébranlable diguées, les avances à toutes qu'ils comme en leurs je l'ai marqué m'avoient temps'. proJe ne

1. Comme il l'était depuis deux mois ci-dessus, p. i3!. C'est le 17 février, Marly, que cela fut su (Dangeau, p. 37), et même on pressentait huit joUl1l plus tôt (Sourchea, p. ~6) qu'il n'y aurait pas de si tôt une nomination, et qu'en attendant, le cardinal serait chargé des affaires. La lettre de Torcy à Mme des Ursins, '21 février, est dans le volume des Affaires étrangères coté Eapagne 163, fol. no. L'abbé ne reçut l'ordre de revenir à Rome qu'à la fin d'avril, y arriva le 14 mai, et alla s'installer au palais de sa soeur (vol. Rome 464, fol. 142 et 1ti7 V", de Rome). et vol. 469, fol. 30,128 et 165; Gazette d'Amderdam, nOXLID, Réduit, au singulier, dans le manuscrit. 3. En 1708, il déclinera une nouvelle proposition d'aller à Rome. 4. La Gazette d'Amaterdam avait parlé, en février (n' XlV, de Paris), de la nomination de ce maréchal. 6. Ci-dessus, p. 240-241. 5. Ne surcharge un d. 7. Il a ajouté et M' en interligne, et corrigé d'avoit en avoient. 9. Tome X, p. '12-16. 8. Lisez peut-être: 8on.-

[1706]

DE

SAINT-SIMON.

243

m'étois bâtards crainte Maine, étrange doutai

du rang que les pas caché de ce que je sentais leur donna de la avoient usurpé me voir pointer et du dépit, et je n'ai pu attribuer qu'à M.'du si naturellement de Mme timide de Maintenon et malfaisant, pour moi, dont l'aversion je ne me me l'avoua

les suites. Chamillart ne que dans la mort du Roi, et, en même temps, étoit qu'après qu'elle telle qu'il en avoit eu des prises avec elle, et qu'elle avoit été l'obstacle de me raccommoqui l'avoit empêché der plus tôt avec

le Roi, ce qui estbien antérieur à ceci 1; de parpu rien alléguer que, poussée par lui, elle n'avoit ticulier sur elle ni sur les siens\ mais, vaguement, que et plein de vues, sans avoir frondeur, j'étais glorieux, non et l'émousser; jamais pu la ramener, pas même rendu auprès du Roi beaucoup de mauvais m'avait qu'elle et de lecture, de capacité et d'apd'esprit d'homme enfin très aux fut affaires, propre plication, au Roi par ces mêmes aisément canaux .de M. du porté et de Mme de Mainen louanges Maine, empoisonnées, M. du Maine, lié alors avec Matenon, plus à découvert. dame avoit réussi; le dire bien la Duchesse, qui ce dernier. porté il l' était d'ailleurs il n'en fallut sur l'étoit JI étroitement était avec de piqué contre moi, comme je viens de Hs mirent le Roi si davantage. le conduisirent d'Antin, n'avoir pas offices. Ce bruit

en garde crainte, pour bientôt après, comme maladie,

la jusqu'à et plus sûrement, et, l'éloigner davantage en lui, qui, d'un changement je m'aperçus ne put finir que par une dangereuse les langueurs, c'est-à-dire dont je par une sorte de disgrâce, mais dont il ne s'agit pas encore. sur moi fut donnée à Monseigneur

pas moi, qu'ils

à me relever, parvins La même impression mais il d'Antin, pour cela, n'eut que faire de personne et Mme d'Espinoy trouva là-dessus Mlle de Lillebonne ni ma à son point. Elles n'ignoroient pas mes sentiments conduite à l'égard du rang et des usurpations de leur 4. En 1703. 2. Qu'il eût rien dit de mal sur elle ou sur les siens.

246
maison; bon qui dès en se par qui leure cour, 1. 4. 22 deux de choit c'étoit Monseigneur, leur lors, son laissa le ce convinrent et lieu', encore leur qui de plus

MÉMOIRES
endroit prit lui sensible. sur donner, bientôt avec et, d'Huxelles, Monseigneur du laquelle Royaume. je ne par la elle" qui se Telle tardai la moi Elles toutes menoient les la je

[1706]
ce

opinions Duchesse le La dirai Choin et par

et Madame après, même ses comme affection. meilleures

y travailla

persuader, maréchal pauvre tête de

amies, fort3, étoit situation et

courtisoit qu'il ma

persuada devint pas à

la meilà la

m'apercevoir~. 3. Tome de Noailles, en quel motifs de XI,

Mais p. 43. datée du

En 1707. Une février lettre

2. Elles, dans le manuscrit. de Mme de Maintenon au duc

(recueil candidatures

« Il s'est

passé Saint-Simon

tome Il, p. 76), établit Geffroy, furent et révèle les écartées, bien des choses sur l'ambassade avoit été proposé, et ensuite

les temps de ce rejet M. le duc Le Roi pendeux

Rome.

M. d'Antin.

à celui-là, quand il apprit par des gens fort graves qu'il y avoit cabales ces deux vouloient Messieurs, grandes que les jésuites pour et les jansénistes M. d'Antin; M. le duc de Saint-Simon, que Mme de à la tête de cette dernière étoit cabale. J'avoue Montespan que je fus de voir M. d'Antin accusé de jansénisme; mais enfin tout ce surprise M. l'abbé de la bruit a fait prendre le parti d'un délai, et, en attendant, » Et de même, Trémoïlle sera chargé des affaires. huit mois plus tard, elle desirer trouver le duc écrivait un de à la princesse bon choix pour grands Saint-Simon nos des Ursins « Vous avez l'ambassadeur de Rome. proposa, d'Antin raison de grande Il sera difficile de le

dans

On seigneurs. et le marquis

au premier, qu'on prétend, s'opposèrent Je ne les soupçonnois pas du tout d'avoir mais on dit que je suis dupe en beaucoup répondit sénistes, sonnes de tout p. 391), en 1706 vainement

il y a quelque temps, les jansénistes, à ce et la cabale contraire au dernier. aucune de doctrine La particulière; princesse choses.

« De (tome III, p. 375) quoi se mêlent ceux qu'on appelle ja~iet le parti contraire, à Rome des perd'empêcher qu'on envoie Parle-t-on encore qui soient ou ne soient pas de leurs opinions? cela? on verra, en 17-10 (éd. 1873, tome VII, Effectivement, notre auteur « L'affaire été mon lui-même de mon faire cet aveu de ambassade ce qui s'étoit où d'Antin Rome, sur passé avoit

m'avoit combien les jésuites le concurrent, appris et tout ce qu'ils avoient haïssoient, son employé pour l'exclure, jusqu'à l'en craignoient bien davantage. Je crus donc su, me répondoit qu'ils facile de profiter » Voyez, sur les relations de si heureuses dispositions. qu'il entretint avec la Société, la Notice de Chéruel (1876), p. 23-24.

[1706]
achevons revenir, remettois temps Elle porté vie Zeitz l'abbé 1. 'i. où fut par Corsini, dont de Je est il la ni ce à à. elle de son qui a été qui couper

DE
regarde des

SAINT-SMION.
Rome choses la qui afin trop de avair pas si

U7
à y je' au

ist,~eseanies, ca~ux mai'. savant et Casoni4 l'intégrité ce duc de

de parler fut faite, dix-neuf' érudition a

promotioff-tlee fut le Le 17

sujets. profonde été parlé 7; e;

en de

fut, sa

La

Trémot\le cardinal avec

depuis tant

pape6; notre pour

Saxe-

dix-neufautres.

nonce le

Gualterio; malheur de

Trémoïlle

Fabroni,

en interligne. à Versailles Connue le n Casetk, Mercure p..964, de juin, et !75,

p. 88; n° uv

Danptar, p. tH !l8!! et 'i94-!91); Gazode K 13",

et

U3;

Souveu,

dArnaterdam,

du P. léonard, Papiers nouveau cardinaux sont 3. 4. aux Maires

p. n-37 Arch. nat., kffl

ClJ'8etères,

cie Verdm, juillet, p t6-!3; des 0" 93 et 94. Les lettres rédigés par Il. de Janson, le chapeau amesseur in petto. du saint-

vol. Rome 465. étrangères, 17. Dam la manchette, 19 corrige il compte en 16' Laurent Casoni, Génois, né à Sarzane Césarée, d'Innocent neveu

de offiee, archevêque 168! dans la confiance puis leurs des secrétaire et tous homme de des nos

ehiffres.

France,

C'était, différends avec

en l'avait de Favoriti, remplacé été DOUce à Naples, XI, et avait de la comme un enae~i Favoriti, furent

science

Le Roi Augustiniens. le Pape le désirait, mais de cérémonial les mêmes difficultés fol. !73, 975 et '183, et vol.

par lui ;.d'ailinspiréa et intègre, très lié avec Noria, et le vrai chef avait consenti fût créé cardinal, puisque qti à condition ne feraient que les Nonces plus avec ses 2N, b1tarda 210, (vol. W-45, Rome fol. 464, Il fut fait 461, 343-344

Rome

de en 1706, et 36°l-365; p. 111). légat de Ferrare Dangeau, en 1709, à Rome le 19 novembre 17~. et mourut Bologne 5. Iaurent de Florence, né le 7 avril 16M, lKJIDIIlé nonce à Corsini, de Nicomédie, en 1690, clerc de la Vienne, avec le titre d'archevêque chambre et trésorier et la préfecture let 1730, prit famille comptait 6. Ci-dessus, vol. Rome 465, 7. ($crita erreur puisque Ci-dessus, en t696, eut l'évêché de Fraecati de la signature de juatice en 17'16, fut élu pape le nom de Clément le 6 février XII, et mourut général et il s'était fait d'Église saints, plusieurs p. 63 et 73. Voyez son caractère, par fol. 98 v". en 1U5 le 12 juil1740. Sa

atné. quoique M. de Janson,

de RoY~x-No~oorux p. 'i32. Dans la notice du duché avait dit, avec une tome VII, p. 383-384), notre auteur inEdita, de date en terminant Il ne paroit il se fflt corrigé, pas qu'il la mois à lui refuser Clément fut plus de quatre XI, Albane,

248 et de

M£MOIRES
t, et Filippucci piété En réfléchir 1, qui donna le un chapeau. l'exhorta, constant rare exemple C'étoit et dans lui un de

[1706 ] mo-

l'Église destie

(10 refusant vain il le Pape3

savant du

jurisconsulte. temps à

donna son rdm4.

demeura

à l'offrir à tout autre en sa place sans difficulté sujet pour pourpre, la voudroient, et à s'écrier abuser que c'étoit qui la France et l'Espagne et la pourpre à la son pontificat de lui et déshonorer que de le forcer de vie et de conduite, et toutefois si publidonner à UÍI' sujet si obscnr et en tant de façons, si décrié. Il céda toutefois à la violence quement, qui fut faite à l'occasion qu'on douleur du Pape, il le promut lettre de Torcy et deux lettres 159, fol. Maintenon 69,157 dans et `~00, lladame dea vient enfin de voir le 17 mai sur sa sœur, et, à l'amère l707.. On trouvera une Eapagnt Il Mme de

de la princesse dans le volume la lettre de remerciement de celle-ci Oriim,

par Geffroy, p. 247, et sa lettre au Roi, vol. Bspagae 164, fol: 263. M. le duc de la Trémoïlle po»Me de celle par laquelle le nouveau sa nomination l'original promu notifia au cardinal de Bouillon. Ses lettres de remerciement à Torcy et au Roi sont au volume Rome au volume Rome 469, fol. 30, Rome, Naples et celles pour 128 et 165; au volume 465, fol. 5-8. A Mme de Maintenon, l'instraction, la princesse écrivit simplement « Quoique je sois très aise de voir un frère qui m'est fort cher revêtu de la pourpre, je vous assure pourtant que je n'en ferois pas grand cas, si je ne croyois que cela le mettra plus de quelque en état d'être atilité pour le service du Roi.. Mais, un peu de le faire nommer vice-roi de Naples, et n'obtint plus tard, elle essaya de Bonnecombe t5O, fol. 36-37 et t85). que l'abbaye (vol. Eapagne 1. ment Charles-Augustin IX et très attaché de Pistoja, Fabroni, proche né le 'i8 août aux jésuites, et de la Propagande de l'Indes, mourut en de feu parent secrétaire 165t, Clédes 464, de créance fol. 380 et 382; ses lettres de recréance de

1695, janvier puis à Rome le 19 septemde préfet bre 1727. Notre auteur en 17 t3 (éd. Hm, tome X, p. 25-26) expliquera comment ce cardinal fut funeste à l'Église en imposant la Constitution à Clément avec le P. Daubenton. XI, de concert de Macerata, chanoine de Saint-Jean-de-Latran, Fifippuci, ancien auditeur d'Innocent avocat au &énat de Rome ID, longtemps en droit canonique. et à la rote, renommé pour sa science en majuscule. corrigée 4. Dangeau, Le saint-père n'a point voulu recevoir son refus, et lui a laissé du temps pour se raviser, et l'on croit que sa à accepter famille le déterminera le chapeau. Les difficultés qu'il fait là-dessus ne sont que par modestie; car c'est un très homme de bien. » Sa renonciation Il est grand jurisconsulte. fut acceptée le 7 juin. 3. L'initiale de Pape est p. 113-114 une minuscule 2. Gabriel

Mémoriaux

en juillet 1691 la congrégation

[1706]
Un autre eut nonce son en

DE
ehapeau,

SAIN'=~ON.
et le vingti.me4lemeon. in petfo'. ole i' Torcy mais ami l'abbél encore. le avoit dangereux de Il. eu

~49

Conti', que

Filippucci Pendant ces faire ses que

et depuill¡pape' Portugal, si constammentrèfu~4~ avoit longs délais sur à la que le du Pape,

,mapeau loisir per-

Abbé
de Polignac auditeur de [Add rote. .5. 647]

de

réflexions faisoit

le brillant, son

sonnage C'étoit villier Torcy l'en bien fut dont, avantages, plus 1. tard

cour Roi raison un et,

Polignac. de Beau'd'ici.

merveilles avoit crut tirer plus donc

l'ignorât de grand t «ont d'ult pour

d'une rendre

desirel'boM' à son

service temps

ami .et il

de à y

promptement, Il le d'autres. et fin, vers qu'il il reçut Torcy

aé il~fî dé'rdts;

proposa cet lui fit

l'atiditorat comme

nommé', à la

emploi

ui.i hopnbté néçfflio s'achel'Dio.,tout

exil, _e les le

lequel put

compreadnd. néanmoins il 7.

mais sans déclarer le aomdu annoncée, titulege;.latin, au Pape, in pecdore. Ce genre de nomination était propre uBiquemerat wu cardinaleaques; voyonll, dans les pour les promotions ceplndwt tome IX, p. 331, Leais XW'lÚ3m\r in Jfémoirea de Sourches, à deux priearés vacants. la nomination 2. Cette dernière fin du paragraphe 3. Michel-Ange le blllBC"a.it a été ajoutée dm phrase et sur la marge. et fils du duc de Poli, né Conti, Romain à la 1S mai

Nomination

de Viterbe en 1693, de Tane et noace 1.655, gouverneur arabe~qne nonce à Lisboaee dans la Suisse en 1695, {698¡ se depuis catholique fut ~vêque de revint de ce poste qu'el!. {RI cardinal, quoiqUfJ lI08IM à nt9, la DQ8I d'lanocmt de nu Viterbe XII1, .ie devint pape, 608 t7Y. et mourut le 7 mars La maieoa.Coeti 8 mai n'it, pmte.wt remonter lules-C8sar et avait dOlll1Í:plll.8ieI1n papee. jusqu'à dans aon pays, 7 mourulle reüré Dangeau, p. 141. Filippw:ci, llercure 21 juillet suivant, Casdis, p. 4M; plus qu'octog9aire est dans Son caractère, de Janeon, d'ootobre, par le cardinal p. 35-39. le volume Rome 465, fol. t06. 4. 5. 6. L'abbé Le 28 le C[ ardinal]. corrige mai Dangeau, p. H4¡ Le Roi, dit Dangeau, de rote sera bien de France aise, car Sourd"" a doué de juin, p. 88; iéermm il. l'abbé de Polignac la de la Trémoille. le cudinal estime fort l'abbé 24-juin. puisque sa bellede Polise fil.le

p. R36-~39.. place d'auditeur Le Pape en

qu'avoit il aime et L'élection affaires

en Pologne.. gnac, qu'il a connu 7. Retenu sans doute par des

de famille,

250
Mort du de cardinal Coislin,

MÉMOIRES
Il se que ~Ile et l'affaire l'avoit cette de fait triste Monieur arriver affaire Monsieur avoit que six au assez été de Metz mit

[47061
son

peutdire au bm~ea~.

oncle

d'OrléaHe, s'était de

contre terminée

et sa dépouille. [Add S`~ 648]

sa coutume, avec le toutelorle

à' Nom,

cœur

duoardiDal son à la fin

d'avantage pour de Coislin en il ne il fut dura

Metz' et ne

mais put

flétri,

reprendre Tout nuit

l'8Isdrt de 4 janvier février'.

semaines lit, et

arrêté un

depuis'. il mourut homme

la fort

d~&~u

C'étoit

petit

8aII1r fai8ant

Polignao

à BoDte ,.n'au de jan~oia $on légat~ire vier 1707, et ne passa l'eumen (~ci~eesue, p. 69, note 4) que le 15 noavec grand suce& latine de 1707, veere, polir' 'ù harangue (Gasette le ehapéau. il demandait Nj1 de 'joia nos;' p: nU). p. 1\98; ier~aire t90-11H.. 1. p. sur la tAte, dans 1 70a, il avait roçu un fragment de corniche, Saint-Benott d'Orléane, qui, heureul'église lt'i.lJÙt fait que l'efleurer tome IX, p. ~3g). sement, (Sourcha, 3. Dans ta nuit du au 5. La veille p. ~3), « li. le car(Dangeau, Au commencement de mai dinal de CoisIiD reçut bom-1« son Et, cardiaal et de sacrements qu'il à neuf étoit heures du et soir, et M. Vagon puswoit de gftDds, c'étoit étoit Victor un graad dam dit au Roi,' pas la nuit. 4Ioges homme du coucher, le 1:1(p. à l'agonie, Roi, à son ne qu'il lever, a fait Il

1~ jeane ~oarnt il n'arrivs mliyerwl,

à la fin du mois

suivant,

en le

aimé

Le ~) de Coialia, qu'il estimé géDéraIeme8t é~8 belles

regrette-e:trêmemeDt; de tout le monde.

abbé de Saintd'OrIéaas, du Royaume. Il avoit Paris, qui abbayes à Amiene, en Bretagne; l'eee et l'autre il avait le deux autres abbaye., Il avoit, du Roi. outre cela, trois qlli 1Iépeod priemé d'Argenteuil, à la nomination du cardinat de Bouillon comme abbé de prieurés France, est une des du iue-deCoi8lin, aon frère, lui donna le gouvernement de Crée~, qui est dans leurs teréea et qui vaut deux mille écus de rente. Il est mort cette Duit, voulent qu'il sigDer son testament, venoit de dicter.. L'auteur des géomirei de Sourdtes dit également Cluny. Le Roi, après tout le monde ant que « Le 1:1, au matin, le cardinal de (p. l3) Coislin étoit mort la nuit précédente en voulabt chose ajouter quelque à son testament, des grands et des petits. et il fut pleuré Le Roi même fit son panégyrique, et il ne s'est gaéré vu d'honum dans les grandes places dame 7 février, n'a été que malade que quatre jOUJ'8 et ne s'est mis au lit que la veille de sa mort. A la cour, il occupait 1701 l'ancien de Mlle de Montdepuis logement de Bouillon, pensier, qui fut prêté au duc de la Rochepuis du cardinal plus écrit, généralement dans une honoré, lettre du estimé et aimé que celui-là.. le cardinal Mala mort

aumônier

[n06]
gros, l'habit 0IIIdial1. maanre d8JM1is 61. vie' toujours amour rale, lui étoit qui et son au qui ne re8sembleit premettoit a vu On de vertu 4 du honoré, la

DE

SAINT-S.11ON.
À. un our~ mlme e8dloi"~ inviolablement élevé à. la cour et de rillage', depais la et qu'il pueté conservée ayant il -Ages,

151
dont fut de

usez

mieux, pas en différents qu'il quoique plus grand recherché sa avoit

enfance milie1t

monde', dam

eoabien t088 les

passé en fut son

aimé, pour et ses

résidence, aumbnes. et 7, pas à

continuelle Il fut heureux un 8n~

solli~tnde~p~to~ea diocèm, den chohipow dont actions la révoil

grandes

aider eans méritent

à gonverner «au de occupé d~tre

intbuire fit, oubliées.

II'

aatre8, Lorequ'aprbs

GUyoD en 17 08, ea attmdant des Comédies (Dsngeas, p. dans la me Richelieu, l'~ien

passa à wu neveu l'évêque SeDOZID (ci.-dt&lUII, p. t'!7). i. B.obert Ndatmâ anit peint de lui, ea !6l~B. un de grandeur naturelle, que Larmeasin grava. Ripud et il 6It emt8 lUI lm autre portrait, 4'Orléuao Il. Tome 3. IV, r.47. Partimhèrement duo aotre

la uhe po~r l8ft8dir à Paris, il habitait, S01Irdaa.p. '7); de Jan, qui et bel hMél du. COIIII8Udeur au banquier de Metz, et fut vendu en nu. qu'on s'en eenlt pea..it -en buste un

peipit,auai n· û~

la 3li9i-837.. Ceil8puez tome.1l.;p. Oie peut ~I dee $crib notice C018LIP, dans le tom inUiJ8, p.!3S-t3.7. voir son éloge 6Q italien dus le reeueil de DOticea- des cardinaux, 188. outre l'utiale ewr..bauit 303, p. 403-406, ~emlogi~Oe da in Casalh. celui du gercure de fé~rier l70f, p. 199-!O5. p. 84 et 139-i40,et -6, Ci-d6l8U8, p. 189, et tome X, p. !117.. 5. Sa we sureàa%e au et le COmmeDCIIIII8II.t 6. Il avait été. su les fonts, le Ur fé~ S$gui« (6~asette, p. 88). père le chancelier 7. d'B,.t. t638, pat son grand-

ll y établit deux aémiDùres en 1667 (AJU. 0~ 89, p. 13) et nat, Je citerai, la réside8c8 tome embellit 1, p. 1~). épiacepa1e (Soarc~ier. entre tous les témoignages tilé 'des Cara~ières concordmts, celui-ci, Le tarcIiDaI de du Musée britannique que je "riens de publier (p. 3'1) son visage et son air reviennent beauCoislin est d'une taille ordinaire; coup. Il ne manque ni de lIR"foir. C'est un fort honnête pas d'esprit et bon prélat, où le peuple homme, qui est bien aimé dans 808 dioaèee, il y calme avec beaucoup de pmdum les différends est fort remuant; à sa connoissance. Il fait plus de réeideoce 4I'J'aucDD autre qui viennent de son rang.. L'annotateur des Mémoire# de Sourche~, tome 1, p. 147,

252
cation hugueaote envoya le fit diocèse. mettre et table in de Nantes, à oit

MÉMOIRES
mit en tête et au de y Roi de convertir

[1706]
les on en

lGl'œ;d..

dragons à Orléans, d'Orléans, chevaux dans ne

tourments', être qu'il écuries, pas les ne assez.de qu'ils ne qu'ils prioit fît le

régiment Monsieur tous leur que de -~M que, de, s'ils la les dit la

pour dès ses

répandu.Ô8I1s fut arrivé.en manda les

officiers, d'autre dra~~awW9t déaquirç4

qu'il sienne, la ville,

vouloit qu'il' qu'aucUD pas

eussent qu'aucun moindre

n'avoient fQUJ'oi.

subsistance, ne dissent chez Le séjour il fit en

il leidtargeoit mot aux, pa8 'Uo un d'eux. Il pas un mois dura et note

leur

surtout, et i qu'ils,

huguenots. vouloit lui coflta être

logeassent fut. duquel

obéi, bon au

at iUe, bout

eu 16M C'était un pUfait hono~te homme et &, 'disait aussi, Il donnoit un très bon évèque. aux pauvres tont le revenu de son év~ il y fai80it Wir un séminaire à ses dépel18. UIs9istoit d'ailleurs ché; sa famille, son frère atné fût duc qui n'étoit pas péounieuse, quoique et pair. à l'esprit ou au génie, on l'avouait Toutefois, a!!8eZ quant médiocre (l~Jstion de SplmUim, p. l6(1: Mémoires de l'abbd ~It Cendre, p. 199 et:9A0). 1. fi eu.. été

de ces parlé, pWp08 de Marillac, principal promoteur mcs\ll'6ll de rigueur en 16/1i, dans notre tome Xll, p. l53: Nous aurons à y reveair Saint-9inton traitera de la politique de Louis XIV à quand des i'éformæ. En l688, Louvc4s,dciivait 'Le Roi veut qu'on l'égard fasse sentie les dernières à ceux ÇUi.Mrvoudront.pas suivre la rigueurs auront la sotte gloire de iôtiloir rester leainraiers religioe~, et ceux.qui la dernière eati'émité. Pm" ifflu'à M. de Creil, en prenant dn département posseasion de mai '1686,.upliquait an contrôleur généraJ.ler~ dance du CortlrMear. tome l, n" t8"it yméraux, doh'eDt être l'intedant, au mois d'i0rl~os (Eorreaponne voyait pas la Et

à soutenir les conversions sans appuyer de troupes d'apparence de Dieit, ft1t-oe au risque de compromettre le recouvrement des parote et saris organicar on ~9etime de persécutioa..admillistratives, impÓts, surtout des garnisaires, par le logement qui De manquerait pas de un meneilleux effet.. Un docUDleat de t687 produire (recueil Depd'un, ministre réformé due ping, tome IV, p..605) parle de la conversion aux soins de l'évêque d'Orléans. Camille Rousset cite aussi III, (tome le Camus et l'évêque le cardinal de Saint-Pons 494-495) fait preuve d'lJIIe habile modération; le premier ayant obligea à faire sortir.leI de Grenoble. troupes 2. L'abréviation et. de que surcharge p. comme Louvois

[1706]

DE

SAINT-SIMON.

253

sortit de son diocèse, et qu'on que ce régiment n'y Cette condui~e pleine de charité, plus de dragons. renvoya si opposée à celle de presque tous les autres dioeèses et des voisins de celui d'Orléans, awant de gagna presque souffroient ailleurs. que la barbarie huguenots qu'ils Ceux qui se convertirent le voulurent et l'exécutèrent de ils furent espérance; bien rien ne fut préeipité et instruits préalablement ne retourna à l'erreur. aucun d'eux Outre la charité, la et le crédit sur cette troupe, il falloit aussi du dépense, en silence, tout ce qui se courage pour blâmer, quoique si fort, par une alors, et que le Roi affectionnoit passoit foi, si opposée. La même bénédiction qui la suivit s'étendit encore jusqu'à empêcher le mauvais gré, et pis, résulter'. qui en devoit naturellement L'autre action, toute de charité aussi, fut moins publique mais ne fut pas moins belle'. et moins dangereuse, Outre les aumÔnes revenu faisoit Entre tout le publiques, qui, de règle, consumoient de revêche tous les ans `, Monsieur d'Orléans en cachoit avec grand soin. d'autres, qu'il quantité il donnoit quatre ruiné cents francs' de pension ni femme et conduite bonne sans contrainte et sans

sorte

celles-là,

à un pauvre gentilhomme qui n'avoit étoit à sa et ce gentilhomme enfants, toujours presque Un matin, les gens de table tant qu'il étoit à Orléans d'Orléans trouvèrent deux fortes pièces d'argenMonsieur terie de sa chambre que ce gentilhomme leur soupçon dirent et un d'eux disparues, avoit beaucoup tourné à leur maUre, qui s'etoit aperçu là autour ils croire,

ne le put

L Il a écrit de, par mégarde. Cette anecdote se retrouve, en premi~re rédaction, mais avec des traits en plus, dans l'Addition n' 0\.30(notre tome Il, p. 41.6) et dans la notice CoISLIN (Écrita inédita, tome VI, p. !39). 3. Celle-ci ne se trouve qu'ici. 4. Voyez, dans notre tome II, p. 356, note 4, l'évaluation générale de ses revenus. 5. Avant (ranca, il avait écrit le sigle 16. 6. Son hospitalité a déjll. été vantée tome H, p. 357 et note 2.

254 mais

MEMOIRES

[ 1706]

ne parut qui s'en douta sur ce que ce gentilhomme Au bout de quelques et, querir, jours il l'envoya plus. tête à t~te, il lui fit avouer Alors qu'il étoit le coupable, lui dit qu'il falloit qu'il se nU tro~é Monsieur d'Urléans une action de cette pour commettre étrangement presse de son et qu'il avoit grand nature, sujet de se plaindre de ne lui avoir pas découvert son besoin, peu de confiance le pria de Il tira vingt louis de sa poche, qu'il lui donna, et surtout d'oublier, venir manger chez lui à son ordinaire, ce qu'il ne devoit Il comme il le faisoit, jamais répéter. de leur soupçon, bien à ses gens de parler déféedit et on n'a 811 ce trait confusion souvent même, que par le gentilhomme pénétré et de reconnoissance'. Monsieur d'Orleans pressé de fut

son par ses amis de remettre surtout ils lui repréévêcM, depuis qu'il fut cardinal 1 il ne s'apersentoient que, n'en ayant jamais rien touché, du côté de l'intérêt; cevroit pas de cette perte que, de ce lui seroit un grand celui du travail, et soulagement., des disputes cela le delivreroit continuelles que qu'il et vivement le Roi, et qui le fâchoient sur la quelquefois, En effet, lorsque Mme la duchesse de Bourrésidence". du terme d'accoucher du prince approcha gogne qui ne enfant vécut qu'un an', et qui fut le premier eut, qu'elle un courrier à Monsieur le Roi envoya d'Orléans avec très expresse de sa main une injonction de venir 8UI'avoit avec' 1. A l'imitation
espions pour découvrir

du cardinal,
les

son neveu l'évêque de Metz eut des
et les gentilshommes honteux i

malheureux

on estimait ses charités annuelles à plus de cent mille livres (Revue rdtroapective, 2' série, tome V, p. fO-H.). Il avait hésité à accepter cet évêché parce qu'il n'était âgé que de vingt-neuf ans. A l'oemion de son entrée (19 octobre 1666 Gezelte, Santeul fit des vers qui se retrouvent, avec une lettre du p. fH4-iH5), poète, dans l'édition de ses OEuvres donnée en 1698, p. 3'48. 3. Avec a été ajouté en interligne. 4. Tome Il, p. 357, et Écrita inddita, tome VI, p. 241 et 243. 5. Le premier duc de Bretagne, que nous avons vu nattre le 25 juin 1704 et mourir le 13 avril n05. 6. La première lettre d'enfant corrige l'abréviation de que.

[1706]

DE

SAINT-SINON.

i55

les jusqu'après à quoi il fallut obéir t. Le Roi, outre l'amitié, Il eut avoit pour lui un respect qui elloit à la dévotion. ne hU pas 0IKI&:r~ d'une celle que l'enfant qui nattroit et le pauvre autre main que de la sienne, homme, qui étoit fort gras et grand dans l'antisueur 1, ruisseloit en camail et en rochet, avec une telle abondance, chambre, le-champ, couches cour en étoit mouillé tout autour de lui. Jamais que le parquet à remettre il ne voulut entendre son évêché. Il convenoit de toutes les raisons il voyoit objectoit qu'après il ne vouloit pas s'exposer de son vivant à voir les fruits, si précieuse, des écoles si utiles, des ruiner une moisson si instruits, curés si pieux, si appliqués, des ecclésiastiques excellents avec lui le diocèse, et d'autres qui gouvernoient chassepar différentes parties, qu'on qui le conduisoient roit et qu'on tourmenteroit; et, pour cela seul, il demeura On verra bientôt fermement évêque. que ce fut une prola cour s'affligea de sa mort, le Roi plus Toute phétie. Il manda le curé de Verque personne, qui fit son éloge'. sailles", lui' ordonna d'accompagner le corps jusque dans 1. En effet, ce fut lui qui, comme grand aumônier, ondoya l'enfant (Dangeau, tome X, p. 5'1), de même que, en n05, il mena son corps à Saint-Denis. Dans la notice COISLIM, où est cette anecdote (p. 243), notre auteur dit même que le Roi le gardait par force c à presque toutes les grossesses; mais ce doit être une erreur, pnisqu'aucune de ces grossesses ne s'affirma sérieusement avant celle de 1704. 2. Il ne semble pas que ce substantif ait été relevé par les lezicographes modernes, ici ou ailleurs. Cependant Nicot le donnait en t606. 3. Voyez ci-dessus, p. !!SO, note 3, les citations du Journal de Dangeau et des Mlmoiree de Sourchu. Madame écrivait, le 7 février, à la duchease de Hanovre (recueil Jaeglé, tome II, p. 36) Le bon cardinal de Coislin est regretté de tout le monde. C'était un brave homme, et poli; jamais il ne s'est trouvé mêlé 11. aucune intrigue; il était charitable outre mesure.. 4. M. Huchon, successeur de M. Hébert tome XII, p. 48L Dans l'Addition n" 648, la démarche du Roi est présentée comme un témoignage de l'influence prise sur lui par les missionnaires de la Paroisse. 5. Avant luy, il a biffé et. qui lui étoient alléguées; de travail tant d'années dont mais il y

et

de

demeurer

à

la

zss
et Orléans, rendît tous voulut qu'à les honneurs

MEMOIRES

[1706]

Versailles

et sur

à personnel. On du curé n'avoit gnement sut de ses valets de chambre, qu'il se maaprès sa mort, de pénitence, et céroit habituellement par des instruments les nuits, et passoit à genoux toutes une qu'il se relevoit Il reçut les sacrements avec une grande heure en oraison'. comme il avoit vécu, la nuit suivante. piété, et mourut le Roi manda au carDès le lendemain, par un courrier sa charge 3. Ce fut pour diaal de Janson qu'il lui donnoit de retour, lui un nouveau et, au sujet d'empressement un nouveau cardinal de Bouillon, Moncoup de maBsue4. de Metz, qui arriva pour l'extrémité de son oncle, à et sc"dàlisa qui il devoit tout, en parut le moins touché, fort toute la cour. Orléans fut donné à l'évêque d'Angers'. son père, écrivit au Roi, de sa retraite, Peletier, pour le son fils de cette translation de dispenser le Roi, supplier sieur et par Monsieur de Chartres, par Mme de Maintenon et Saint-Sulpice, le voulut absolument, qui, avec sa grosce diocèse comme fort infecte, sièreté ordinaire, regardoit excité mais gers, qui n'osoit dont son encore père le dire, fut très fit accepter Monsieur d'AnIl parut afDigée. que Dieu

possibles.. jamais été fait

la route, on lui Celui de l'accompa-

1. R`crili inédiG, p. 243. Nous avons trois oraisons funèbres du cardinal, par M. Allaume, par le curé Lecoq, d'Orléana, et par le P. Claireau. On trouva sur son corps des ceintures de fer et d'autres marques de pénitence. On sut après, de ses gens, qui n'auroient osé lui laisser apercevoir qu'ils s'en doutassent, qu'il se levoit toutes les nuits,
tout nu dans sa robe de chambre, et passoit ainsi une heure ou da-

vantage à genoux, et que c'étoit à cela qu'il avoit gagné la fluxion de · (ÉcrilainUi", p. ~43.) poitrine dont il étoit mort. 3. La charge de grand amnOnier: Dangeau, p. l5, 6 février; Sourches, p. ~4; Mercure de février, p. ~05:c.H4. On trouvera ci-après, p. 547, le texte de la minute autographe du Roi. Les provisions sont datées du 6 Arch. nat., Ot 50, fol1a. Les remerciements du cardinal au Roi et à Torcy sont aux Affaires étrangères, vol. Rome 468, fol. 215 et 240. 4. C'était la seconde fois que le Roi nommait à la dignité dont ce cardinal avait été dépouillé en 1700. tome IV, p. 272-273. 5. Michel le Peletier 6. Voici le texte de Dangeau (p. 60, 22 mars) Le Roi donne

H706J
n'approuva ne dura pas pas deux ce

DE
choix, ans'. frère

SAINT-SINON.
par La la mort du translaté étoit qu'un t,

$7
qui à de

persécution'

réservée coup

l'évêq'Ue l'évêché

d'Aire,

d'Armenonville'

à M. l'évêque fils de M. le Peletier, le d'Angers, et à qui le Roi, qui conserve ministre, qui est retiré depuis longtemps, d'amitié ses intentions Il sur cela. beaucoup pour lui, a fait savoir avoit écrit une lettre au Roi, très forte et très bien écrite, pour tâcher S. M. de faire cette à laquelle d'Antranslation, d'empêcher l'é'fêque d'Orléans mais le Roi aussi; gers étoit fort opposé à leurs avis, et a mandé déférer ne point convenoit ment crètement à son service ici afin que cette cette nomination a eu de bonnes raisone à l'évêque d'Angers et au bien de l'eglise, et qu'il vint affaire fO.t conclue.. Le Roi avait à Mme de pour que cela incessamseavoir

confié

et celui-ci de Noailles, (Letparlé au cardinal tome m, p. 270-279). tru de Mme de Xaintenon, éd. 1806, Comme en passant M. le Peletier avait remis son unique le Roi abbaye évêque, d'Amiens à Orléans. On avait lui donna celle de Saint-Jean pour l'aider cru que le neveu du défunt demanderait (la Àlarquùe de notre auteur à échanger Metz contre Orléans ne s'emet l'abbaye de Saint-Victor au temps t. Ce verbe, d'fluxellea, p. 95). comme aujourd'hui, sens de traduire d'une

mais sans en Maintenon, s'en plaignit amèrement

le en régulièrement que dans ployait langue au sens de transféré. Littré n'a pas relevé ici translaté Saintune autre; à s'en servir Simon a été induit de translation par le terme qne Dangeau avait employé. 2. 9 août Non pas deux ans, mais après moins une suivant, à Paris, de cinq mois, et cruelle longue son éloge dans engagés év~guea puisqu'il maladie le Mercure dans la mourut (Dangeau, d'aotit, cause de créatures COISLIlf, qu'il déjà comle

Voyez p. 394). p. 175; Gazeite, et les Viea des quatre p. !30-233, Besoigne Port-Royal, par Nicolas 3.

La persécution à diriger institutions du bon cardinal dans rédaction, voyez la première Si court p. 264-265. que fut le règne de ce premier à Angers, redouté le Chansonnier dit (ms. Fr. 12 691, à maltraiter mença 4. Louis-Gaston d'£tat son nouveau Fleuriau

(1756). contre les

et les la notice

successeur, p. 285)

(ci-dessus, p. f29), trésorier de la Sainte-Chapelle

clergé. frère cadet du d'Armenonville, avait été fait chanoine de Chartres

conseiller en -1.684, tome V,

en 1687, évêque d'Aire en 1698 à l'évêché le 15 août 1706 (Dangeau, d'Orléans, p. 38. Le Roi le nomma dans son diocèse, le 10 juin 1733, âgé de soixantep. 180), et il mourut douze ans. Il sera parlé incidemment, en 17fO, des persécutions qu'il il fit subir tombeau orléanais clergé élevé à la mémoire
r~rmeas DE SAINT-SIMON.

au

et de la destruction, du bon cardinal.
XIII

par

ses

ordres,

du

17

2m

MÉMOIRES

[1706]

soleil bien
300 000 tt sur au de Lyon maréchal à

avoit dans

achevé

d'hébéter,

et

qui

n'en

revint'

jamais

Villeroy; Lyon.

le long temps qu'il vécut depuis 1. de Villeroy troi~ 'cent Le Roi avoit donné au maréchal sur les octrois de Lyon, payables à prendre mille livres livres Elles vemille par an en six années'. cinquante noient repent chants de finir; le même don son lui fut payé renouvelé d'avance avoit 4. On se de méeu la etc., de La Ligue secrétaire après, quelquefois, ouvriers. Alincourt, du gouvernement survivance Mandelot, avoit fait d'État en ce épousant mariage sa d'avoir

511 puissance

grand-père,

de Lyon, Lyonnois, fille sous Henri Ill. Mandelot et le

entre

l'un que l'autre g. plus ardents ligueurs Villeroy, étoit demeuré aux VilDe père en fils ce gouvernement alAlincourt, par son père et par la surprenante leroy. lui fit faire avec le connéliance que ce gouvernement et le maréchal de Créquy, s'étoit Lesdiguières à Lyons. La faveur et la souplesse de son rendu le maître de Villeroy et plus maréchal fils le premier l'y maintint, en chef qu'y eut toute sa vie le commandement encore de Lyon, frère du maréchal, qui s'y rendit l'archevéque table de
[4dd S!-S. 649 et 650]

le maUre

despotique n'eut ci, son neveu, donc seul disposoit la ville. Il nommoit

de tout'.

La faveur

de ce maréchal-

ce qui étoit établi. Il qu'à maintenir de toutes les charges de municipales le prévôt des marchands. L'intendant

sur les revenus de la ville, de Lyon n'a nulle inspection et peu connus dans leur étendue immenses, qui sont L N'en revint surcharge un mot illisible. 2. Un coup de soleil qui l'avoit mis à l'extrémité avoit achevé de lui dessécher le peu de cervelle qu'il avoit jamais eu. (Écrita inédits, tome VI, p. 'i64). 3. En 1699 tome VI, p. 3'i'3'!3. Arch. nat., E 1937, 4. Dangeau, p. '!5. L'arrêt est du 1" février fol. 17. Notre auteur fera observer, en 1717, que c'étoit là un don inouï et unique comme importance, si ce n'est pour des princes. 5. Déjà dit dans notre tome XI, p. 194-t95. 6. Ibidem, p. 198-t99. 7. Tomes 1, p. 285-286, et X, p. 265. Voyez une longue note des Mémoires de Sourches, tome U, p. 122.

[f706]

DE

SAINT-SINON.

~59

en partie du commerce parce qu'ils dépendent qui s y un des plus grand& du Royawne t. Le fait, qui est toujours des marchands l'administre et n'« rend prévôt seul', tête à tête, lui-même compte qu'au gouverneur, lequel n'en rend compte à personne'. Il est donc aisé de comun Pérou, outre sur tout le reste, et qui rend la protection du gouverneur si continuellement nécessaire à tous ces gros négociants de Lyon comme à tous les autres de la ville, où tout, depuis un si long temps de bourgeois la même autorité, toufB est créature des gouverneurs, et prendre qu'avec celle qui s'étend rien6 affaires un jour ne se peut chez que par eux, de toutes particulières Dangeau d'ambassadeurs avec qui influent les familles le maréchal jusque dans les 7. Aussi, dînant de Villeroy et une' telle autorité c'est

gens, car Dangeau de la cour, et les faisoit les honneurs fort bien et magnifiquement', il lui échappa une fatuité pour faire le grand seigneur8, mais fort véritable. 1: Messieurs, dit-il à la compagnie, de tous nous autres de gouverneurs beaucoup à faire aimoit il n'y province, servé l'autorité a que Monsieur le maréchal qui ait condans la sienne'°. Le rire me surprit.

et d'autres

1. Bhille les évaluait, en 1698, à un total de treize cent mille livres. 2. Il commandait même la ville en l'absence du gouverneur ses jugements en matière commerciale avaient vigueur dans tout le Royaume, et jusqu'a l'étranger (Yercvré de janvier i7U, p. ~38-339). 3. Ainsi, quinze ans plus tôt, en 1691 ou 9!, le prévôt Silvecane, nommé par les Villeroy, fut tiré par eux d'une aceaaation de oolllliaence criminelle avec les affineur8 lyonnais, et consern ses fonctions de premier président de la Cour des monnaies; mais l'intendant Bérulle s'opposa à ce qu'il les transmit à son fils. Cette rinlité de l'intendant avec le gouverneur est exposée dans la note des gémire8 de Sourchea. 4. Avec surcharge une, et un second une a été récrit en Interligne. 5. IA répétition de tout est au manuscrit. 6. Avant rien, il a biffé où. 7. Tout cela sera redit et développé en 1 7t 7, quand le maréchal renoncera à cette allocation gracieuse. Sur la toute.puissance des Villeroy dans la seconde ville de France, on peut voir encore lu Gouverneurs de Lyon, par M. Péricaud, p. 18-t9. 8. Déjà dit dans notre tome XU, p. 105. 9. Ci-dems, p. 233. 10. C'est seulement en t719, quand on contraindra Dangeau à céder

260
Mme première merveilles avoit loit acheté pas que de de Dangeau, des qui soUises

M£MOIRES
me de ne et qui plaisantoit vivant sourire. et qu'il il étoit ne

(1.706]
la à Il aonaussi

regarda, son mari', put

quoique de

ensemble, le ces

s'empêcher de Touraine

gouvernement étrangers

ignorassent

gouverneur

300 000 [~~
de bre~et

Le vet de

grand retenue

province3. obtint prévôt. sur sa charge

trois

cent pour

mille son

[livres] fils 6, qui

de

bre-

épousa sera mis

au sur

comte le pied

de

Charolais des

son

gouvernement

XVID, p. 138grands gouvernements l'avait du duc de Saint-Aignan en 1666-67 140). Dangeau acquis voyez sa Vie, en tête du Journal, tome 1, p. ~zt.m, et à la fin, tome XVIII, p. Hi!, et notre tome ID, p. 4M et 468-469. 1. 3. hlary CI. Tome Mme une lettre initiale. surcharge ID, appendice XVI, p. 454 et 468-469. de Sé?Ïgné ne faisait pas moins parade n'y

de Touraine, tome (Dangeau,

qu'il

de

la

fO.t, en titre, que lieutenant général. Nous disions et elle) (Lettres, p. 27) (le duc de Chaulnes vous vanter d'êlre qu'il n'y avoit que lui et vous qui puissiez gouverde province. Tout le reste est soumis, neurs et même le Languedoc.. quoique On trouve satirique en habit dans de le 101. Mazarine i 708, sur de Gaignières, uue pièce 2086, venant intitulée: le Bonrgeoir Dangeau, gentilhomme tome VII, et, dans les Arehioe~ de la Baatille,

son gendre tome VII,

Provence, Elle écrivait

de gradin. ce.. p. 305, grand capitaine, gouverneur 4. Louis-François de Bouschet, second marquis de Sourches tome IV, C'est l'auteur mais sans grande des p. 150. présumé, vraisemblance, Mémoires lIOn nom et que nous citons constamment en regard qui portent du Journal en tête Sota'ches de de Dangeau. l'édition, au Haine Voyez l'introduction aujourd'hui complète et ies seègncur~, par le duc par le comte de Cosnac le Chdleau de (1882-1893), des Cars et l'abbé Ledru mise

de marnamouchi, un couplet sur

et la Famille Bouichet de Sourchea, Ledru (1887), par l'abbé (1890). 5. La charge de prévôt de l'hôtel du Roi et grand de France prévôt du maréchal 1, p. '!95, note 3), achetée (tome d'Hocquincourt, par le de Sourches, le prix de quatre cent trente ou marquis pour premier cinquante de police nationales mille livres, en décembre et de justice ordinaire de la cour voyez un mémoire coté avait toutes les attributions 1643, dans les maisons et à la suite royales du temps, dans le registre des Archives avait retenue eu la survipour son Ot 50, fol. 17 v'). IV, p. 150.

U 949, fol. 409-455. M. de Sourches de son père le 15 septembre vance 1649. Le brevet de fils fut expédié huit jours avant le mariage (Arch. nat., 6. Louis de Bouschet, comte de Montsoreau tome

[i706i
une pas satyre galantes', chanson 1. vrier 2. Mlle heureuse'. fort du Hamel'

DE
de

SAlIY'P-S1~ON.
Picardie, le fort fils', fort richel et qui.ne

Z6i
fut de
de retenue au

Heudicourt méchant fit dans naïve, la si et

mêlé sur d'après

quiétoit les dans ces nature, du Hamel, l7~3.

une~- espèm haut,eW intrigues

grand prévôt; chan80n facétieuse. S`-S. 651]

suite, fort

tous

Montsoreaux', et si plaisante', le 14-15

une

[Add.

si

Jeanne-Agnès-Thérèse à Paris 1706, morte Le Roi, dit

de Pocholles le 28 décembre

mariée

fé-

au grand le 7 février (p. 26), donna pré.ôt Dangeau écus sur sa charge de cent mille un brevet de retenue pour- IL de de Ptcardie une demoiselle son fils alué, qui épouse qu'on Montsoreau, et très Mlle du Hamel, qui est, à ce qu'on dit, très bien fJite appelle de le Nobiliaire en effet dane de Pocholles riche.. La famille figure de cette La fortune de Blancourt, p. 4'if. Picardie, par Haudicquer dans une maison venait à point héritière depuis quelquee qui avait, de Sourcha, lieS reseources par le due années, (le Chdttex épuisé du d'état lettres !30 et t35; des Cars et l'abbé Ledm, p. 197, 203, et le Roi fit un coté E 19B), da Conseil {4 mai 1700, dans le registre tome X, p. 4'i) à la jeune comtesse tout exceptionnel accueil (Sourchu, très ne paratt ce mariage le dit notre auteur, comme pu avoir été mais, de retenue de Sourchee, heureux p. 229). En 1713, le brevet (le Cheleau de trente mille écus pour les fils cadets (Dangeau, fut encore augmenté tome XIV, p. 481; Arch. nat., reg. O. 1)7, fol. t63 .). 3. Pons-Auguste Sublet, marquis d'Heudicoart,.doat'888leollll8ÏlIOIIs comme en t89t.93, comme garde.manne déjà le père et la mère, senit de 1695 k 17e, de cavalerie en 1694, et comme capitaine mousquetaire maréen 1709, de cavalerie, brigadier alors un régiment passa acquit en outre en 17M, et succéda lieutenant chal de camp en t719, général à Il mourut en 1710. de France, louvetier à son père, comme grand le B mars 1742, d'une 1«é de soilutefaçon Versailles, singulière, tome IV, p. -198). de Luynea, six ans (Alémoirer de lui, plus aurons deux nous 4. En 1709 et en {HO, portraits l'aDecdote là, il sera et où se retrouvera qui va suivre. développés, traité de chèore-pied. Le nom que une minuaeule. 5. L'initiale surcharge majuscule héritière dereibre de l1li mère, venait le ûle de M. de Sourches portait ea Sauou Chambes, de Jambes d'AD«°umoia de la maison traBIIplaDt.ée Il est sunouL encore. de Montsoreau, au château qui subsiste murois, connu mais Tallemant où périt Bussy d'Amboise; pour le drame d'amour de Mme de au grand-père une historiette a aussi consacré des Réaul en 1715. mourir celle-ci Nous 't'errons mort en 1649. Sourches, Mme de Saint-Pierre, contre une autre, 6. Nous en avons signalé tome HI, p. 27.'i8. dit de dlaurepaa dans le Recueil (Leyde), imprimée

~8~
que, Bouff4a~ qu'il' de de ne France toute quelqu'un peadant

MÉMOIRES S
l'ayant 1a dite messe à du l'oreille Roi, de où rire. au il maréchal avoit C'étoit le de plus surprise, les le

[1706]
de bâton,

put at'empiêcher le plus grave, bienséance; fort voyant des yeux. ce maréchal n'avoit sans que le le

d'éclater le Roi plus se

l'homme esdave qui larmes il en cet Voilà et qui rire de un de fut' de ses l'apétat, le

sérieux, retourna pâmé, dans son pu dit le la

augmenta en tomboient

maréchal Rentré qui l'avoit lui été pouvoir le sous grand les la

à qui cabinet,

demanda pela qt lui et à'la messe. Le Roi; plus toute enfants fort, et Le
au

mettre chanson.

plus de sa

pâmé quinze force lui divertit

que jours sitôt tomboient

maréchal, s'empêcher prévôt ou

yeux. cour et

La la

chanson ville". après, charge'. grâces

courut

exWmemeot écuyer obtint, cent le Roi mille

..00 000 ["]
de bre~et de retenue

premier de

un

brevet En même dans

quatre temps le

quelques livres

jours sur sa quelques de

aussi

premier écuyer. GrA.ces pécuniaires chez Mme Maintenon. de

répandit de Mme

pécu-

niaires

domestique

Maintenon'.

1.

Nous

avons

aprèl ua eeœbre 'J., Fut amhup 4. Outre le comte trois était chevaliere suruommé

du que, de dire que cette répétition déjà eu l'oceasion de pb~e était d'UII8f!e très fréquent. incident, un d. 3. Le surcharge un. du Roi et de de ceux-ci

de Montsoreau, il y avait un aumônier de Malte, déjà avancés dans le service. L'un FiM-Lame, et un autre de Petit-Train l'année p. 355-356). sur la première historiette,

(Jflnwifer

tome xn, Luyau, 5. On donnera, de cette primitive

redite

Quant à la chanson Quoi! le Chansonnier de Gaignières-Clairam\lault, et qui a été comprise par G. Brunet, 11'as`aeau son eum, siPcle comme de Lpttis le eour dit ~IY, notre

les GülQIS d'après sans cesse en ces lieux. ms. Fr.

1709, la rédaction WUVETIERS DE FRAltCE. qui est dans

en 1857, elle ne pouvait p. H7-H9, guère auteur dans une de ses r&~petions,

12 694, dans son

p. 513-515, recueil le faire que

sur iea gus de.la mais il y en avait

et protégeaient les Montsoreau; qui connaissaient comme on le verra à la suite de d'autres, ci-après, la notice inédite de Souacm:cs, XlI. appendice 6. Dangeau, de la Secrép. 43, 'i6 février; Sourchea, p. 40; registre tairerie 01 ~O, fol. 3'2 v". Comme le dit Dangeau, ces brevets supau défaut de survivance. pléaient 7. Il parlera plus tard (éd. 1873, tome XlI, p. 132-133) de ce « do-

[1706]

DE

SAINT-SINON.

~63
Exil du Charmel, et ses singuliers ressorts;

Je reçus en ce temps.,une. véritable: affti(:.j~.Lparl'exil de M. du Charmel, avec qui, depuis lié ~.1.i'avoi8 une :'VJ'e.I.e et que je.voyois le pLvs amitié, :.ent qu'il sa retraite Les de. l'InCitation. m'éioit' dans possible ressorts de cet exil méritent de trouver place ici, et c'est une venirs histoire Il faut d'abord oonnoÎtre pour le Charmel, se souvenir de ce que j'ai dit de lui sur sa vie de la cour, du grand de gros jeu, et de la monde, maniè.re dont il se retira, de la bonté le avec laqueue Roi lui parla alors, et de la dureté avec laquelle il lui répondit qu'il ne le verroit à expliquer quel il fut dans de fer, à toutes sortes d'instruments de cilice, à pointes continuelle et sobre d'ailextrême, je6neur pénitence et leurs à l'excès naturellement quoique mangeur, grand d'une sur lui-même Il pasimpitoyable. générale soit les carêmes à la Trappe, au iefectoire, soir et matin, à la portion des religieux l, et sane manquer aucun de leurs offices du jour et de la nuit outre cela, longtemps en prières en quelque lieu qu'il fèt:, ,.t; le veedredi saint, à la Trappe, il passoit à genoux sens appui, uns à.terre, sans changer la de posture, sans branler, livre, depuis fin de matines c'est-à-dire jusqu'à l'office, depuis quatre du matin jusqu'à dix B. Avec cam, :touj081'8. gai et heures Mme de Maintenon venait de perdre~ sa fidèle Nanon le mutique. 3 décembre t 705 (Sourchea, tome IX, p. 431). UDefa8me de dwnhre dont on était très content reçut vingt mille livres sur la Ville, et la petite Bretonne Pinchrec'h, que Mme de Mainienon avait recueillie par charité et qui amusait fort le Roi par son esprit, eut dix mille écus (Dangeau, p. 'i6; Sourchea, p. 28; la Marquise dfHux4", p. !!O). Nous verrons marier cette dernière. 1. Tome V, p. 380-386 et p. 595-596, dans la lettre sur Rancé. 2. Ils ne vivaient que de légumes. 3. Voyez la Deacriptioa de Pabbaye de la Trappe, par Félibien (i68~), la Ducription du plan en relie/'de l'abbaye de la Trappe, par le Fr. Pacôme (1708), et les estampes de 1690, dans la collection Hennin, n" 5826-5836 du catalogue. dureté jamais t. Il faut maintenant sa retraite. Ce fut un homme des qui demande être bien entendue. connoi68ances et des sou-

¿ de

piété du Charmel. S`-S. 65~]

[Add

264

MÉMOIRES

[i706]

sur fidélité inflexible toujoul'fl .libl'é et aisé. Il avoit une On ne éa1lroit. moins tout ce qu'it '8e proposait. d'esprit, et de la rMilieure usage du mondé que couvroit'un:rgrand avoit rouillé. Il~t~`bZôit compagnie,' mais que sa retraite à beaucoup de bonnes œuvres, livré, à. Paris, qui le faiet se mêler de trop de choses' au soient un peu courir du collège, il ne savoit rien latin près, qu'il avoit retenu de piété lui avoient du tout que ce que les lectures appris, et,œmme l'aftVtérite il étoit naturellement tourné à la dureté de du côté janséniste, et lia âpre, il le fut aisément avec ce qu'il trouva de gens les plus marqués étroitement de M. Nicole, jusqu'à à ce coin'. Il fut ami intime être de son testament'; il le fut peut-être un des exécuteurs de M. Boileau', de Port-Royal élève plus encore que du comte d'Albert M. de Luynes avoit mis auprès et du de Luynes dans leur jeunesse, chevalier retinrent qui C'est ce même Boileau mal ses leçons.. de que Monsieur de Noailles, cardinal et Paris, prit à l'Archevêché depuis à sa table, il devint de Paris', et qui quand archevêque fit contre et vivant sa propre maison de éon lui, dans Problème dont j'ai parlé p. 4 77 a, dont pain, cet étrange le prélat se prit aux jésuites, mais dont les brouillons L Par exemple, avec Duguet, dans l'affaire de la béate Rose, dont il a été parié en 1701, tome VIU, p. n, 83, 86, 473 et .¡g0~. 2. Voyez deux lettres de le Nain de Tillemont et de l'abbé Testu, sur la Trappe et Port-Royal, au Dépôt des affaires étrangères, vol. France 288 et 304. 3. Tome 0, p. 363. 4. Jean-Jacques Boileal1, dit de l'Archevêché: tome VI, p. 101, et tome VRI, appendice IX, panim. 5. Avant qui, il a biffé et. 6. Boileau a laissé une vie manuscrite de la mère de ses élèves ms. Arsenal 5345, fol. 347-358. 7. Boileau avait fait la connaissance de M. de Noailles, alors évêque de Ch9loos, dans une maison de la rue du Pot-de-Fer fréquentée par les ecclésiastiques, et où il était allé loger en quittant l'Mt91 de Luynes (ms. Fr. 18 83~, fol. 122 v"). 8. Correspondant aux pages 98-104 de notre tome VI.

[1706] ]

DE

SAINT-SINON.

265

et plusieurs lettres à ce sujet,, de la main de ce originaux furent trouvés avec dans l'abbaye Boileau, d3$aat~illere', ces autres affaire de Reims ~e qui firent à l'archevêque si cruelle avec le Roi, que j'ai racontée p. 3911: Ces oridu Problème trouvés de la main de ginaui par ce hasard, furent Boileau, envoyés suites en triomphèrent; noître8. On a vu p. 177' Noaillés se défit de ce au cardinal Boileau avec de Noailles. ne les put quelle bonté Les jéni osa méconle cardinal de

de hôte, pernicieux qui n'avoit à sa propre table, en lui pain que celui qu'il lui donnoit donnant un canonicat de Saint-Honoré, qui lui fournit une très honnête subsistance et un logement!. Cette noire ne Be pouvoit excuser, si naturellement fait plus que la noirce cruel trait retomber non

ingratitude ceur d'avoir sur

de Noailles, les jésuites, avec qui le cardinal évêque, et cardinal sans eux 6, et pensant fort difféarchevêque ne fut jamais bien. Le Charmel, remment d'eux, qui de Noailles, et que le cardinal et distinguoit fort, cessa, dans cet éclat, de le voir, et continua avec Boileau le commerce et l'amitié la plus étroite. Le cardinal ainsi sans distinction des (je l'appelle voyoit aimoit souvent le cardinal 1. Tome XI, p. H9. C). Ce nombre a été ajouté après coup. Il correspond suit pages H9123 de notre tome XI, avec addition rectificative p. Stit-564. 3. Nous avons, dans notre tome XI, ren'VoJ", pour le contrôle de ces assertions très contestables, à une thèse de M. Albert LeroJ, la France et au livre, un peu plus ancien, du et Rome de 1700 à 1715, p. ffl8, R. P. Lauras, sur Bourdaloue, tome Il, p. 277-278. En dernier lieu, M. l'abbé Vacant, dans la Revue dea acieacea eccleaiaatiques, année 1890, tome LXI, p. 4H et suivantes, et tome LXII, p. 34-50 et 131150, a cru pouvoir désigner, comme auteur du Probfème, non pas Boileau, ni le bénédictin Senac (notre tome XI, p. 563), mais un autre religieux de la même congrégation, D. Hilarion 14nnier. 4. Tome VI 104 5. L'abbé Boileau, qui vécut jusqu'en 173S, mourut appelant et réappelant de la bulle Onigenilua voyez les No~ellea eccléaiaatiqrea de de la juin 1735, p. 89, et le Ndcrologe de. plua cdlèbrea dé(enaeurs. uérité, tome 1, p. ~56-~57. 6. Ci-après, p. 'iH-'272.

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at~~otREs

[{706]

en fut moins blessé où il ne l'étoit pas e~core') au Charmel, le fit prier Il fit parler que touché par amitié. lui parla luWaême. de le venir 'Yeir,. fobtint avec peine, furent le Charmel de plus Tant d'avances inutiles; s'aigrit fâchés que le cardinal en plus. Les jansénistes, 1 n'époud.t leurs idées, et qui, de dépit, s'étoient à portés pas toutes avoient infatué leur prosélyte, cette étrange extrémité, de crime, de d'ingratitude, qui ne put jamais apercevoir où ils étoient si évidents. de noirceur Et voilà trahison, et de lumières, et un fol abandon à ce oit p,ou peu d'esprit des saints, conduisirent un~ homme d'ailleurs qu'il croyoit Il faudroit si droit et si saint lui-même. prétendre porter les hommes au-dessus de du eue toute Charmel et avec humanité ne dtlt' à son pour pas se être suader sensible après même. du fit dans que le cardinal à la conduite celle Telle avoit qu'il fut la faute de Noailles. de Noailles pertrès

surtout égard, Boileau et avec luià à l'égard à celle qu'il

inexcusab:l.e Venons

du Charmel maintenant

cardinal

du Roi. à l'égard On a vu p. 442 e, sur Troiavilles que le Roi empêcha les gens retirés son dépit contre d'être de l'Académie, qui J'ai réservé à dire ne le voyoient point. pour ce lieu-ci la suite refuaa,TI'Qisvilles, que, le même jour qu'il amèrement mener à Marly, où il s'étendit de la campagne; tière7. Il loua les solitaires M. de guerre Saint-Louis d'Hollande il s'alla sur cette il s'étendit proma.sur

sous ses 1, sur ses actions sur la vie qu'il et ailleurs,

yeux. en la à la menoit

L Il ne l'est que depuis le ~t juin 1700. 2. Le Gard. surcharge il a'espoa[sa~t].. 4. Il y ILbien densE, à l'imparfait. 3. Une corrigé en lUI. 5. Cdarmel surcharge Card. 6. Tome XII, p. H5-H6. 7. Tréville avait été élu le lundi 9 juin 1705, et le Roi alla effectivement, ce jour-là, se promener à Marly, mais ne sut l'élection que le soir, et, le lendemain, il alla, non pas il Marly, mais à Meudon, voir le Dauphin (Dangeau, tome X, p. 38-39). 8. Tomes Ill, p. 256, V, p. 390-391, 395 et ·40R, et VIII, p. 83 et 86.

[1706]
et Trappe, ne vinssent les gens dit

DE
ne qu'il de loin pas retirés à Paris le chevalier fois sur plus retraite, le point de et voir. jaune6, Cavoye, allouait le Peletier, une l'année, qui il

SAINT-SINON.
trouvoit pour et aux point le voir'. environs, qui mauvaia Reta~tbant il loua que de

R67
ceux-là là sur

Peeletier', voir une et qu'ils qu'avant la mettoient du Charle [Add. S=S. 659]

Fieubet', ou deux

de GesYres., qui tomba et valoient fort, d'intrigues toute duc et leur de

lie venoient bien Troisvilles souvent

Charmel, avoient leur à ne mel, sur 1. 3.

et

répéta.

commerce que, Le

et d'affaires dévotion, 5, fort sur un ils

Tresmes tantôt du

ami

ricanoit un autre.

se mettoit autre ami

Charmel',

tantôt pied, se mit dans livres.

On lui Claude Tome

annuelle de quatre cents gratification ministre l'ancien ci-dessus, p. 1256. fils du due

XI, p. 351.-35'1. 4. Jules-Augmte Potier de Guyres, quatrième avons vu mourir en 1684, était né le 6 novembre chevalier deux mal ans trouvé de le Malte de de minorité d'un Pourvu le 23 alors mai d'un commandement la mer. vaisseau,

i665, de 1687 régiment

que nous avait été reçu 166~, et avait eu pendant à 1689, mais s'était il le d'infanterie,

aussi pour raison de santé, en 1696 (Dangeas, tomes Il, p. 379, quitta, et V, p. 346, avec l'Addition ici, et p. 376). Notre auteur, placée qui ne parlera wnsaeré cette longue et intéplus de lui, lui avait cependant ressante et le duc de Luynes a donné aussi des détails Addition, curieu~ sur sa dévotion et sur son esprit de retraite absolue Il mourut à Paris, le i5 avril 17 4i, p. 363, et Ill, p. 369). belle fortune à un avocat et au janséniste de Bagnols. Dugné sa retraite, de Pont-Audemer le gouvernement conservé, malgré de Roi des bailliages de Caen et de Caux. Catinat lieutenance à son frère bien obligé sa mère qu'il en t694 (ses Mémoiru, tome Croisille, à M. le chevalier de Gesvres d'avoirfait étoit content dans qui nous de moi. Il est sa et l'esprit, ont le malheur aimable, dévotion de n'611 M, p. 14) connottre d'une ne avoir (tomes laissant et écrivait Je suis à Madame II, sa la

Il avait

de la douceur nante, à ceux incommodité lui.

figure reveaucune donne que qu'ilil

ne nous séparerons Je présume que point, des conjonctures dont je ne fusse pas le maltm. y e~Yt là-dessus et premier de la chambre. 5. Frère ainé du chevalier gentilhomme 6. Nous avons

pas autant ou il faudroit

déjà eu (tome VIII, p. 18) rire jaune, qui ne se trouve de l'Acndémie du temps. pas dans le Dictionnaire 7. Louville, dans une lettre que l'éditeur de ses prétendus Mémoires a inexactement notre auteur, reproduite écrivait au n, p. 90) et (tome duc de Beauvillier, où le le figure ~8 juillet nom 1703 de

268

MEMOIAES

[1706J

et sa morgue, bala conversation, et, avec sa réputation et tomba sur son ami pour force sottes flatteries, varda On ne devineroit faire le borïvalét. jamais qui le défendit un homme qui à peine l'avoit connu, un homme d'ailleurs fort qui dignité, du Charmel, Cavoye pour ami particulier Ce fut Harcourt gné de ce qu'il entendoit. mais courtisan, a de la hauteur courtisan et de la en homme qui se sent, qui connoissoit et qui qui fut indisa déprit

et avec tant d'esprit, feni5e9 si honnêtement que le Roi cessa ce propos, et se mit sur autre chose. Cavoye pourtant ses réflexions. Harcourt fit apparemment l'avoit fait rentrer en lui-même mais il écrivit non donc au Charmel passé à Marly, et lui conseilla Roi le personnage de lui écrire de manière ce qui s'étoit qu'il y avoit fait, qu'il pitt dire au

desiroit l'honneur de se présenter devant lui qu'il sans oser le faire qu'il ne sOt qu'il le après tant d'années, trouveroit il ne lui en bon; accordé, moyennant quoi, coflteroit course à Versailles' d'une matinée, ou, qu'une le Roi n'auroit refusé, plus ce dépit contre lui. Le Charcette lettre, si résoln mel me montra de n'en faire aucun A quinze usage, que je ne pus le persuader. jours de là, à Marly, en une autre promenade le Roi reprit, mais plus la même matière des gens retirés légèrement, qui ne le à Cavoye ce que voyoient point, et, tout' de suite, demanda faisoit le Charmel, et s'il y avoit longtemps qu'il n'avoit eu de ses nouvelles. le pressa au Charmel, Cavoye le manda dès le lendemain de suivre le conseil qu'il lui avoit

« Cavoye est intimement lié avec la princesse des Ursins, qui étoit à Rome la protectrice des jaul!énistes. Il fit même autrefois un acte de fausse conversion entre les mains du Charmel. M. de Saint-Simon pourra vous en rendre compte. J'en fus instruit pour lors. C'était Racine qui l'y avoit conduit, et le curé de Saint-Jacques qui le dirigeoit. Mais tous ces saints ne lui purent procurer une grâce efficace, et il abjura ses premières erreurs et, excité par Mme de Noailles, il rentra à la cour de plus belle.. 1. De l'Oratoire à Versailles. 2. Tout corrige LouEl~ej.

[t706]

DE

SAINT-SIMON.

~69

donné si

s'étoit qu'il à ouïr parler attendu de lui sur son premier et di~eonrs, si ce second demeuroit Le inutile. qu'il seroit fort blessé, Charmel me montra la lettre je lui dis qu'il n'y avoit ni à balancer, ni un moment à perdre; qu'il l'avoit beau, sur ce que le Roi avoit dit sur lui à Cavoye, de lui récrire étoit si heureux que, puisqu'il qu'il s'en étoit cru oublié, encore se souvenir de lui, il prioit que le Roi daignât la permission Cavoye de lui demander qu'il po.t aller lui de ses bontés les genoux dans le vif souvenir résisun desir il ne pouvoit que c'étoit auquel passées, ter, etc. Je le pris par la religion, par le devoir et le respect d'un sujet à son roi, qui doit chercher à lui plaire, et non embrasser d'une un devoir étroit que c'étoit part, et pas à l'irriter; de de l'autre, de saisir l'occasion une sage précaution indiscrétions sur détourner l'orage auquel ses volontaires et de se ne donnoient le jansénisme que trop d'ouverture, faire du Roi si suivie un contre-poison et un de l'aigreur lui seroit agréable, bouclier qui aflrement par une conduite de lui'; qu'une seule et qu'il étoit visible qu'il demandoit et aller et venir, y seroit, non seulement matinée, sagement et qu'après tant d'anmais saintement, employée, il ne devoit une dissipation nées de retraite, pas craindre et qui devenoit d'un moment qu'il n'avoit pas recherchée, il se contenta si nécessaire. Jamais je ne pus l'y engager; utilement d'une lettre ostensible médiocrement et d'une cela fut très reçu. Il redouta une trop favorable lui-méme. récepgnit trop il ne se sentit pas de pénitence, tion après tant d'années d'un reste de complaisance de sa faveur et assez dépouillé tant dominé autrede ses agréments passés, qui l'avoient il y avoit peu Mme de Maintenon, fois. Il avoit refusé avoit d'un commerce de bonnes œuvres d'années, qu'elle 1. Senttir (sic) est en interligne, au-dessus de remarquer, 2. De luy est en interligne. biffé. tout pour le Roi La vérité est qu'il se craiautre

la première sur marquée

fois, et lui fit sentir' que lui montroit évidemment

cette

récidive

270
voulu qu'avec et peut-être fier son lier Dieu, avec pour y fut-il lui. qui Il

MÉMOIRES
appréhenda il voulut par tout réserver son et esprit qui autre sa t, ne liberté pour seroit

[1706]
commerce entière, le puripas de

conduit dure

par une.plus choix. Revenons au

pénitence,

cardinal celle de qui divers

de la

Noailles'. grande

L'année assemblée 4, crut de en du

précédente, clergés. profiter de disciqu'aux députés qu'ils cour s'y même pourde de lui Le

1705, cardinal pour pline, affaires n'aient y y

avoitété de faire quoique temporelles pointd'autres de

Noailles, régler ces

y présida points ne

devoir et

morale

assemblées du clergé,'que matières

soient ceux

destinées qui y sont

dans 5, contre

les et tout pas

procurations que ce la qui

apportent ordinairement soit roit ces proposer assemblées5.

leurs en

commettants garde concerneroit projet du

qui

ne Ce

l'objet n'étoit

temporel pas

cardinal

4. Spirittu ~lat ttbi 2. Nous connaissons tomber 3. (tome dans Comme l'affaire celle

vult. où son ami du Charmel déjà les erreurs de dom Gervaise et dans celle de la béate (tome lI, une petite p. 347), tandis assemblée. La que celle différence le fit Rose. de 1700

de 1695

est exVII, p. 160) a été dans le Grand dictionnaire tome 1, col. 301-30:1. pliquée d'Expilly, a publié, dans le tome IV de la Correapoadaace administraDepping tive, qui du second semblée 4. p. HO-H3, font connaltre ordre; de 1705 à Colbert, en 1673, comment les députés et du premier voyez aussi ci-après, p. 612. La liste des noms de l'asfut donnée par le Mercva~e du mois d'avril, p. 3{4-321. deux lettres président se choisissaient du Pellot vu, en 1700, le cardinal la petite 48~-484) de 1705 la

brillamment présider assemblée à la place de l'archevêque de Reims VU, p. (tome comme diocésain de la ville où se tenaient les séances. 5. Dans le récit tome RIII, que Daguesseau a laissé de l'assemblée

Nous'avons

il parle de cette velléité d'étendre p. 230-255), des procurations aux affaires portée spirituelles. Louis XIV a-t-il 6. Encore écrit ses Mémoirta, tome ceci, dans Si l'on a permis aux ecclésiastiques p. 210-1.11 jusqu'à présent (~avrea, dans délibérer, ils ne sauroient que la leurs

1, de

vinces, où la justice

sur la somme doivent assemblées, fournir, qu'ils attribuer cet usage à aucun privilège particulier, parce même liberté est encore laissée aux peuples de plusieurs procomme une ancienne de la probité des premiers marque siècles, excitoit suffisamment chaque particulier à faire ce qu'il

[1706]
seul; quelques blée, et le de plus, prélats et convenir' faire selon passer ses il

DE
avoit principaux de peu

SAINT-SIMON.
fallu le qui concerter devoient de Les le proposer d'avance être de

Q74
avec l'assem-

la manière à peu'.

par-articles, à l'afftU que l'on ont refusé

jésuites,

toujours

devoit ait

contraint

de s'acquitter 1. Ici, l'écriture 2. Ce que ne avec la mise que silence (16

et cependant cela n'a jamais forces; empêché et les laïques et les ecclésiastiques, lorsqu'ils ° volontairement de leur devoir. change. dit pas :notre auteur, retardée, par obtenir des c'est que l'assemblée de la bulle Viftetml de Clément de

cotncida

au jour, longtempe le cardinal de Janson finit respectueux. Elle 1705). qui la discours concluant l' que les de trouvait fort vif. à fut

Dtnrrixi, XI contre le Jansénius M. de

l'égard

juillet

Noailles, un sujet rapport bles des

communiquée très belle et

propositions au clergé le très bonne,

3 aoM.

Le 21 aotit, à l'acceptation, avec droit, 2' que les ont

l'archevêque ces trois cODsidérants par institution constitutions divine, des

à ce prononça de Rouen lut son préalade juger

Papes obligent ont été acceptées toute l'Église, des pasteurs lorsqu'elles par le corps de la part 3' que cette acceptation des évêques se fait toujours par fut unanime, et la bulle voie de jugement. l'enreçut L'acceptation registrement au Parlement semblée, quatre évêques, de Senlis, refusèrent d'accepter inséré Rouen. les discours gallicans M. Albert le 4 septembre; ceux d'Angers, le mais, de à la clôture de de Blois l'aset Coutances,

matières

évêques doctrine;

procès-verbal de M. de Noailles

le Roy, qui a exposé tout la France et Rome de ~y0o à 1715, p. 172-190, avec une grande vioM. de Noailles, croit pouvoir la lettre lence contre de Féney rattacher lon an dans duc une toute auprès de Chevreuse où se lisent ces situation du étrange auprès le couteau sur chaque chose, extrémité. Ainsi il a tout le du phrases Roi. Le Roi sur Le l'a fait la cardinal reculer rien

parce qu'on y avait et de l'archevêque de cet épisode dans son livre

est fait

honteusement qu'à volonté

la gorge démérite de rétractation

il n'a

mauvaise manifeste

dans tome

le public.. l'évêque

la honte d'une Roi, et toute En effet, selon le chancelier M. de Noailles avait

de Montpellier, ses tenbien connu Colbert, pour et il ne fallut pas moins qu'un ordre formel du vers Port-Royal, dances au début, quand le clergé était venu Roi pour qu'il y renonçât. Cependant, à l'audience du Roi, le 3 juin, la harangue du président, qui avait été et qui était et solide, avait sage, judicieuse tome X, p. 339; tome IX, Sourchea, (Dangeau, paru plaire beaucoup la seule mention C'est d'ailleurs fasse de l'asque Dangeau p. '62). communiquée d'avance,

XIR, commission

p. 'i33-!34),

Dagaesseau (l~uurea, voulu faire entrer dans la

272

M£MOIRES

[17061

ce qui pouvoit intéce projet, et leur morale', resser leur doctrine pénétrèrent dans le secret duquel il se trouva faux fFère, qui quelque le leur donna tel qu'il devoit être proposé à l'assemblée. sur le cardinal de Noailles Le P. de la Chaise aimoit contre en parla au Roi, qui, en ce temps-là, de Noailles, et qui s'éleva tellement fort le cardinal homme cet avis de son confesseur, que la Chaise,

et sur tout

se tut tout court, sÓ.r de n'y revenir que sage et prudent, il fut mieux dans la suite. En effet, l'assemblée ouverte, de point en point il annonça d'avance au Roi la averti qui s'alloit faire, et qui fut faite au jour qu'il proposition dit au Roi. Il en fut de même de toutes les autres. l'avoit Le Roi en parla pour cela, au cardinal résolu ce fût. de Noailles, qui ne à faire ce qu'il crut être outrés avoit en avant échauffèrent au cardinal s'arrêta le bien de au

point à quelque fruit

qu'ils cardinal de Noailles, qui alloit toujours sur la morale et la discipline, semblée et procurèrent par le P. de la Chaise, sortes de dég06ts. J'en étois informé d'Arles,

prix que retiroient

Les jésuites, de la trahison qui

du peu été faite dans

l'asle Roi

toutes

du second ordre qui, député s'étoit semblée', piqué sur ce qu'il ne trouva pas que le lui marquU cardinal de Noailles assez de considération, et qui, député du premier ordre en celle-ci, lui fut opposé en tout, et servit de tout son pouvoir sa haine, sa fortune et les jésuites tout à la fois, auxquels il n'avoit garde de semblée de 1705, avec celle-ci (p. 370, 17 juillet)
Sorbonne, haranguant l'a88emblée du clergé, où les

par l'archevêque dans une autre as-

Un recteur
jésuites avoient

de
été

conviés, parla contre eux très fortement. Ils s'en sont plaints au Roi, qui a ordonné au cardinal de Noailles de faire de fortes réprimandes à ce recteur.. Le récit de la session et les pièces sont dans le recueil des Procès-verbaux du clergé, tome VI, col. 71:1-924, et Preuves, col. 360-36t, 380-381, et dans le registre de la Secrétairerie 0~ 49, fol. 228.'i47 j la correspondance diplomatique et les documents parlementaires sont aux Affaires étrangères, vol. Rome 453 et 462. 1. Voyez ce que notre auteur a dit (tomes Il, p. 359, et VI, p. 99) des hostilités déclarées dès l'origine entre les jésuites et l'archevêque. R. Quand il n'avait qu'une abbaye et une charge d'aumônier du Roi.

[1706] n'être qui cette

DE

SAINT-SIMON.

273

en tout, pas obséquieux le dévoroit 1. Le cardinal assemblée fort mal

les vues et l'ambition de Noailles sortit donc de

avec

avec le Roi, qui prit contre lui les de jansénisme, et qui, profondément plus forts soupçons sur ces matières, élevé dans le préjugé le plus ignorant ne consulta extrême là-dessus, jamais personne qui pût l'éclairer, la bouche mière. erreur et ne permit même jamais à personne d'ouvrir devant lui qui la moindre lut pM lui donner Ainsi on avoit beau jeu à lui faire passer pour et pour jansénisme tout ce qu'il étoit utile à ceux

de ses ténèbres de lui faire passer qui profitoient pour soit gens, et ils avoient, de plus, usurpé tel, soit choses, cet incomparable et gens donnés a avantage, que choses sans examen, sans inforproscrits pour tels demeuroient mation, et sans dans ressource. un état de Le cardinal de Noailles trempoit4 donc ne paroitre intérieure disgrâce qui, pour et ne changer rien à ses audiences

pas au dehors du Roi de toutes les semaines a, n'en étoit pas moins douloureux et embarrassant. Sa famille, à qui son crédit et sa tant de lustre et de moyens, en étoit affligée. place donnoit sur qui les jésuites de Maintenon, n'avoient aucune ne l'étoit Nulle issue pas moins6. que quel [que] prise, contre les jansénistes le Roi. qui ramenât coup d'éclat Le cardinal Mais où le prendre? avant tout, convouloit, la bonne morale et la discipline il ne vouloit server pas Mme sacrifier par 1. 3. 4. 5. 6. dinal Mme ses amis'. de il était sans Cependant Maintenon et par sa famille cesse de pressé chercher

2. Qui surcharge p' le. Ci-dessus, p. 107. Donnéa surcharge un premier don~~a. Voyez ci-dessus, p. 5, et ci-après, p. 479, cet emploi de tremper, Ci-après, p. 276, note 2. On le voit dans une lettre que Mme de Maintenon écrivit au carle 19 février 1703, et qui a été revisée sur l'original par feu M. Geffroy (tome Il de son recueil, p. 13-16), puis dans une autre que Lavallée (tome V, p. 146) avait placée en 1702, mais qui est de 1703. 7. Monsieur de Reims par exemple, si compromis avec Arnauld et Queshil, ou l'archevêque de Rouen, ci-dessus, p. 271, note 2.
II$lIOIHE9 DE SAINT-SIllON. XIII 18

274 chose à faire même une de dans ce les fut en On cette

MÉMOIRES là-dessus', pour pierre année' l'utilité et lui-méme à en laquelle le

l1706] sentoit on com-

quelque la nécessité,

spirituelle

l'avoit mencement chasse

rendu'

d'achoppement'. le P. Quesnel où échapper et on vint avertit le

Vers étoit Roi de des le

fort~pa~uravoit Bruxelles gens cardinal de sa de tout

pouvoir; et se retirer part 1. à

Pays-Bas merveilles Hollande en fut 6.

espagnols, qu'il Il put alla

Paris.

informé

dans l'un ou dans des lettres de Mme de Maintenon Voyez la suite au prélat une invitaEn février l'autre recueil. 1705, elle avait transmis nette et précise à faire une déclaration tion formelle qui levât tous les à avec le parti janséniste; sa rupture et consommA.t publique soupçons de l'accusait elle lui répéta de l'assemblée, la suite toujours qu'on de distinclié surtout, et avec toutes sortes ce parti, d'être ménager « Le le Caa, qui a attiré la Constitution.. à celui qui favorisoit tions, vous il a pour en est toujours Roi, disait-elle, plus affligé qu'irrité; l'estime sonne.. Marais que vous D'autre méritez part, et une elle essaya inclination de le naturelle réconcilier pour avec votre Godet perdes

et tome 425-426 V, p. 307-308, générale, (Correapondaace les choses s'envenimèrent, et, le Mais, avec la nouvelle année, 459-460). au duc de Noailles, neveu du cardinal 3 avril 1706, elle; écrivait (recueil Geffroy, brouillons tome Il, p. 77-î8) tous les jours de M. le cardinal plus de Noailles et moi nous il veut me rendre des en plus garant à un de mes il fait des injustices d'autres gens lui attirent, » On s'il les faisoit à mon laquais. qui me révolteroient,

dégoûts que amis (Godet) rendait

à l'archevêque, et nous avons vu (p. 256, les dégoùts amplement de n'avoir été ni consulté sur le remplacement note 6) son froissement à l'évêché de (oislin ni même avisé de la nomidu cardinal d'Orléans, nation de M. le Peletier. 2. biffé. 3. Nous avons ne déjà eu cette locution donnée p. 11. Elle f 718, qu'au de faillir.. 4. guide 5. Cela dans Dans selon figurée le Dictionnaire pour notre faire auteur dans de tomber n'a notre dans rien tome l'erreur le l'Académie Il, de On Tarooil rendu est en interligne, au-dessus d'il estoit devenu,

s'employait, sens d' « occasion remontait le Journal notre tome

à 1703 mais de Dangeau.

plus

qui

nous l'avons vu s'évader de la XI, p. 117-120, de Bruxelles en septembre 1703. Il a été encore prison archiépiscopale à Namur, arrêté un instant mais non reconnu, et a fini par arriver, au mois d'avril en Hollande, où son premier soin fut de protester f704, contre sa condamnation. Voyez l'article QUESNEL du Moréri.

[1706]

DE

SAINT-SIMON.

275

Noailles Charmel.

étoient que ces gens-là Il les crut à occupés Problème se

en

commerce

avec

le

et qui par des gens qui s'en aperçurent, en espérèrent du mal pour l'un et de l'obscurcissement à la réputation de l'autre ils lui persuadèrent que le Charmel recéloit chez lui ces messagers on mit des en campagne, le certifièrent, et ces rapespions qui tout à fait le cardinal. Il faut avouer ports aigrirent que, sur le jansénismes, jamais homme ne fut si indiscret il s'en faisoit une religion on ne put que le Charmel raison l3.-dessus. Il n'y avoit jamais lui faire entendre à cet égard ne fît trembler guères de jour où sa conduite ses amis. Nous étions à Marly; Pontchartrain un m'apprit matin d'ordonner une que le Roi lui venoit d'expedier lettre de cachet pour exiler le Charmel en sa maison du avec défense d'en sortir, Charmel, près Château-Thierry et que, l'ayant un peu après, il lui avoit comrappelé mandé de la lui envoyer par un officier de la maréchaussée qui le fit et le vît partir dans les vingt-quatre heures, qui se tînt cependant auprès de lui, et qui rendît compte de tout ce qu'il auroit vu et entendu aussitôt après son départs. Pontchartrain, qui me savoit fort de ses amis,

du lui; la pique contre le Charmel

quelque renouvela'.

contre ouvrage Il fut excité

i. Avec surcharge un mot illisible. 2. Ou plutôt celle du Caa de conscience. On a vu, dans notre tome VI, que Saint-Simon brouille le Problème de 1699 avec le Caa de conscitnce de 1703, l'un et l'autre également dirigés contre l'archevêque de Paris. 3. La première s de jansénisme surcharge une seconde n. 4. Sur la Marne et près de la forêt de Fère-en-Tardenois, entre cette ville et Château-Thierry. Le château du treizième siècle subsiste encore. 5. Dangeau sut la nouvelle le jour même, jeudi H février (p. 29), tandis que les Mémoires de Sourchea n'en parlent que le 14 (p. 30). On ne partit pour Marly qu'après le dlner. Les. pièces officielles, datées du H, sont dans les registres de la Secrétairerie cotés 0 f 50, fol. 23 V, et 0 367, fol. 43 et 44 Du Charmel y était désigné comme. fort attaché aux jansénistes et chef de parti.. L'intendant d'Ormesson fut chargé de rendre compte de sa conduite, et l'évêque de le surveiller quant à ses relations religieuses (fol. 93 v", 99 r, H2 v" et H3).

276
me demanda le secret

M£MOIRES

[1706J

et avoit voulu pandue, venir ce que la surprise moi en l'apprenant Le soir, à la musiqueS, par le monde. la comtesse de Mailly se vint mettre auprès de moi un peu fut commencée. Nos deux sièges se trouvèaprès qu'elle rent

fOt réce que la chose jusqu'à d'avance m'en avertir pour préet la colère eussent pu tirer de

condes autres. Elle me fit la même un peu écartés fait Pontcharet dans la même vue, que m'avoit fidence, à cause du secret qu'il m'avoit detrain. Je fis le surpris, mais je le devins tout de bon, lorsqu'elle mandé; ajouta de Noailles, que c'étoit un coup du cardinal qui, le matin avoit dit au Roi que le Charmel étoit un janséniste même, et un brouillon tête levée les maisons qui alloit par gens au jansénisme, qui avoit dit au P. de la Tour, général de l'Oratoire, que, maintenant qu'il étoit à la tête du parti, tout étoit perdu, s'il mollissoit; qu'en un mot, c'étoit un homme chasser de Paris qu'il falloit ce qui avoit été ordonné dans le moment; que, ce qu'elle me disoit là, elle le savoit de bon lieu, puisque c'étoit de chez Mme de Maintenon. d'atour et dame sa nièce, sa protégée, de Mme la duchesse de Bourgogne. Nous point notre conversation, ne qu'on chose quelque pour Elle étoit exhortant les

ne prolongeâmes remarquât d'intéressant.

de point que nous parlassions C'étoit un mercredi 10 février, jour de l'audience réglée du cardinal de Noailles', et jour encore où Chamillart s'en alloit d'ordinaire à l'Étang sajusqu'au medil. Le lendemain matin', quel je projetois d'y aller, le 1. Ce serait donc le vendredi U (Dangeau, p. 32), et non le jeudi. Nous verrons plus loin, p. 293, la musique interrompue pour le duc de Vendôme. 2. En effet, le 10 était un mercredi, jour de travail avec l'archevêque de Paris, expulsé peu à peu du conseil de conscience du vendredi (notre tome VII, appendice 1, p. 408). On était encore à Versailles. 3. Après avoir travaillé avec le Roi Dangeau, tome XI, p. 28 et 32. 4. Le jeudi 11, on se rendit à Marly, où le Roi chassa, puis se promena le soir; le vendredi 12, il se promena tout le jour (Dangeau, p. 32). 5. Que semble surcharger co^.

[1706]

DE

SAINT-SIMON.

277

me prit dans la ruelle du Roi comme nous l'attendions à sortir de son cabinet pour la promeme dit l'exil du Charmel, nade, qu'il en avoit reçu une sur laquelle il avoit essayé d'obtenir lettre, qu'il ptit demeurer ou deux aux tous Camaldules les mois, et se lamenta de Grosbois', qu'il en avoit fort où il alloit été refusé un jour avec ai-

maréchal

de Noailles

s'étonna greur d'en me pressa avoit

expédié si stirement sachant

de ce coup imprévu, et découvrir la cause par Pontchartrain, qui la lettre de cachet. Je fus doublement piqué, ce que je savois où étoit tombé de la feinte du maré-

mon pauvre ami en chal, et du panneau à lui. Je répondis s'adressant au maréchal brusquement qu'il étoit plus à portée que moi d'en être informé, puisque, il ne pouvoit être question à la vie que menoit le Charmel, étoit de la compétence de son laquelle que de doctrine, vu le Roi seul la veille au mafrère, qui avoit longtemps tin, jour" que cet ordre avoit été donné, à ce qu'il m'apprenoit~. Là-dessus, tâmes, et jamais de là, Au partir en toute intimité le malheur me dit qu'il prendrois nommer m'en ce du le Roi sortit depuis de soncabinet; nous nous quitnous ne nous en sommes parlé 6.

diner à l'Étang, et, comme j'étois j'allai avec Chamillart, je lui contai avec' dépit de devenir Il Charmel, qui venoit public. moins je lui en apJ'ajoutai qu'au ne savoit sans pas, et je lui contai, ce que Mme de Mailly m'avoit dit, et le maréchal de Noailles venoit de si doux, que Chamillart, tout à coup en fureur. tête à tête; il pesta, il frappa à qui pas. Je lui demandai

le savoit. qu'il

personne, la fausseté avec laquelle parler. si modéré, Nous étions des 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. pieds, Je n'eus

pas achevé, entra si tranquille, dans son cabinet il ne se possédoit

tome XI, p. 351. C'est là que nous avons vu Fieubet se retirer Qui est en interligne, au-dessus de lequel, biffé. Jour est en interligne. Est-ce le jeudi 1~1,ou le mercredi 10? Ne corrige rt~. Nous verrons le maréchal mourir en 1708. Avant avec, il a biffé un second contay.

278

M£MOIRES

[1706]

du Q Ce que j'ai? me répondit-il en frappant a plus de secret chez le poing sur sa table, c'est qu'il n'y Roi. Ce que vous me contez là, le Roi me le dit hier chez mot pour mot, dans le même arrangeMme de Maintenon il en avoit. ment que vous vu le cardinal qui me le dites, de Noailles, cinq ou six heures après avoir et me défendit d'en parler à

que vous en êtes de que ce soit. Je vois cependant vous l'êtes, d'autres que, puisque point en point instruit, et qu'il est bien douloureux être de même, à le peuvent un honnête crets, d'être homme, chargé accoutumé de ceux aux qui être confondu plus importants se communiquent avec raconta ceux seà

et de pouvoir ainsi d'autres, il me ne les gardent pas. » Là-dessus, chose lui étant arrivée une autre même aussitôt le dire au Roi, de ce dont lui et le supplier il s'ouvriroit avoué qu'il

responsable sur quoi, le Roi part à une autre je le priai de certain encore, d'où millart,

fois, il de ne le pas rendre à d'autres qu'à lui en avoit aussi

qui que, la s'en fut

avoit

fait mais Plus

sa colère personne'. J'approuvai ne se pas servir du même remède3. si faire le coup se pouvoit, étoit parti, par le récit

de Cha-

avertir le j'en fis Charmel. Il étoit déjà parti. Il est difficile de comprendre avecS combien d'humilité et de douceur cet homme, natu-

sa lettre de cachet et ce reçut impétueux, il obéit. J'essayai garde à vue, et avec quelle ponctualité divers moyens de le faire revenir mais l'aigreur étoit trop eût été bien aise de recouvrer Le Charmel sa grande. mais il ne voulut en rien, perliberté pas y contribuer suadé devoit se tenir fidèlement sous la main de qu'il Dieu dans une pénitence dans qu'il n'avoit pas choisie, un pardon effectif une paix profonde. de ceux et dans confiné, qui l'y avoient fils de sa soeur et son hériBeauvau,

rellement

1. Confondus, au pluriel, dans le manuscrit. 2. Mme de Maintenon. 3. Feuquière (Mémoires, tome II, p. 138-139) reproche précisément à Chamillart de n'avoir jamais su obtenir le secret comme Louvois. 4. L'écriture change à partir de j'en. 5. Avec surcharge la.

[ 1706]

DE

SAINT-SIMON.

279

tier, Craon,

marié

pointoit lions et de titres'. resser pour

en Lorraine, et qui, sous le nom de M. de une si énorme fortune, y a fait, lui et sa femme, déjà dans cette faveur qui lui a valu tant de milLe duc de Lorraine s'offrit de s'intéet et le Charmel auprès du Roi il l'en remercia, dans l'état où Dieu l'avoit mis,

le supplia de le laisser le reste où il demeura

Nous verrons, temps'. et quel fut l'excès de la dureté ment était impossible, que le Roi exerça sur lui, et qui put être cause de sa mort. virent en ce temps-ci un spectacle La cour et Paris vraiment d'Italie prodigieux. M. de Vend6me depuis qu'il y avoit succédé tels quels, les de Crémone 3. Ses combats roy après l'affaire la rél'autorité qu'il avoit saisie, places qu'il avoit prises, ses succès incompréhensibles putation qu'il avoit usurpée, dans l'esprit tout appuis, d'une tout situation et dans la volonté cela lui donna si brillante, de ses Roi, la certitude le desir de venir jouir à la cour et qui surpassoit de si loin du point parti au maréchal de Villen'étoit

de sa vie, qui dura encore longà sa fin, combien tout adoucisse-

Duc de Vendôme; ses moeurs, son caractère, Ba conduite. S`-S 654J

[~dd

ce qu'il avoit un homme qui va dont, jusqu'ici, je le faire connoitre détails qui ont de d'après nature'.

Mais, avant de voir arriver pu espérer. un ascendant si incroyable, et prendre il est bon de n'ai parlé qu'en passant, davantage, quoi et d'entrer et même dans des surprendre, qui le peindront

1.. Tome V, p. 384-386. Mme de Beauvau a obtenu des lettres de regnicole en août 1701 Arch. nat., XIA 8695, fol. 289 vo. 2. Une tentative de Dangeau, en 1708, pour le faire rentrer en grâce, ne réussit point, quoique le Roi marquât de la satisfaction d'apprendre qu'il se conduisait bien dans sa retraite. Voyez une lettre de Mme de Maintenon à la marquise de Dangeau, dans le recueil Geffroy, tome Il, p. 163. En mars 1710, M. du Charmel obtint la permission d'aller aux eaux de Plombières, mais sans passer par Paric (reg. 01 54, fol. 36 vo). 3. En 1702 tome X, p. 88. 4. Depuis plus de cent ans, les pages qui vont suivre sont le principal élément des jugements portés sur Vendôme. On en doit rapprocher, outre l'Addition placée ici, la rédaction primitive de la notice du duché de VENDÔME, imprimée dans le tome V des Écrits inédit8, p. 468

980
Il gros, étoit mais d'une taille

M~MO[RES
ordinaire pour la hauteur, un

[ n06]
peu

un fort noble et alerte'; fort, visage vigoureux, naturelle dans le maintien et dans de la grâce et l'air haut, n'avoit la naturel, qu'il jamais beaucoup d'esprit parole, soutenue d'une hardiesse une énonciation facile, cultivé" naturelle, beaucoup qui de se tourna depuis du et, continuelle courtisan, plus grands poli par vices art, sous en monde, une audace de apparente en sut du un tirer foible choix la la plus cour, effrénée; des perun 3

connoissance

successifs, sonnages et une adresse soin surtout jusque pour sa admirable de ses

incurie, tout genre avantage du

à en profiter et qui à l'abri mais avec

Roi

naissance4;

et une

à l'année Mémoires, 1708, et une 17i2 l'année (éd. 1873, tome V, p. 442, ettomelX,p. demi-page 319), Feu M. Chéruel n'a entendu enfin une page du Parallèle, p. 102-103. dans un chapitre de Saint-Simon considéré comme réfuter, hislorien, et 470-480, page du rôle militaire de Vendôme et de ses que les critiqnes en Italie. au portrait on va voir que tout est Quant même, opérations à peu près exact et bien authentique. Le texte le plus important à à raison en regard, de son étonnante mettre est celui des conformité, le go~t de Montagne, dans Loiair~a ou Eeaais par le marquis d'Argennous une page son, qu'on trouvera ci-après, p. 565-566; y ajouterons du Siècle de Louis XIV et les articles des Portraits de la cour publiés Il y a encore et 1706. un éloge en 1703 assez considérable dans le Feu Gustave ms. Arsenal Desnoiresterres a consacré 2738, p. 37-93. p. 567-588, plus de cent p. 473-`l08) 1. Ci-après, pages au duc de ses Cours galantes (tomes 1, p. 177-254, et Ill, de Vendôme. et de Nanceux des

une

de la suite

des

Outre les deux portraits de Rigaud p. 564, n'Il. dans notre tome VI, p. 199, note 5, on trouvera teuil indiqués séries de Bonnart, Trouvain, hiariette, etc., dans la collection n" 7425-7434, ainsi qu'un dessin lavé du portrait de la collection

Hennin, du Saint-

dans le ms. Clairambault de Versailles 1160, fol. 110. Le musée Esprit ne possède du temps qu'un petit portrait n, 3664. Une toile attriéquestre, buée à Largillière vient de passer la vente de la collection dans Lepic. » disent ne surprend 2. « Son esprit les Caraclèrea de 1703. point, bon caeur d'homme, 3. Un libéral, il généreux, qui fait plaisir quand « Une bonne le peut d'un abord (ibidem). pâte d'homme, libéral, et se mêlant un peu trop facile, indifféremment (Nouveaux portraits, 1703 4. et 1706). Ci-après, Ci-aprèf, p. 564-565. p. 282-283.

[1706]

DE

SAINT-SIMON.

~94

mesure oser

avare,

insolent

à l'excès

dès qu'il

et, en même impunément, temps, laire avec le commun sa par une affectation qui voiloit vanité et le faisoit aimer du vulgaire' au fonds, l'orgueil tout. même, et un orgueil tout, qui dévoroit qui vouloit Amesure et que sa faveur augmenta, que son rang s'éleva sa hauteur, son peu de ménagement, son opiniâtreté justout cela crtit à proportion, qu'à l'entêtement, jusqu'à se rendre inutile toute' et se rendre inaccesd'avis, espèce sible qu'à un nombre très petit de familiers, et à ses valets. La louange, canal unique puis enfin l'adoration, furent le l'admiration, on pftt app:ocher ce demi-dieu, par lequel des thèses sans que personne osàt, ineptes mais ne Il connut pas approuver'. de la bassesse du François. de l'un à subalternes, puis,

le pouvoir familier et popu-

crut

qui soutenoit non pas contredire, et abusa plus que Peu à peu son toute l'autre, et Votre seigneur

personne il accoutuma les

à ne l'appeler armée, plus4 que bfonAltesse6. En moins de rien, cette ganet aux gens lieutenants grène gagna jusqu'aux géneraux les plus distingués, à dont pas un, comme des moutons 1. Il écrit nulguâire. La Fontaine, qui a tant loué et vanté Vendôme, ne faisait qu'exprimer le sentiment populaire, dit Gaignières dans le commentaire de son Chansonnier, ms. Fr. -1.2690, p. 337. Voyez les QEuvres de la Fontaine, tome VI, p. 147 (dédicace de Philémon et Baucis), et tome IX, p. 206-209 (épUre xgui)
Prince Et Et qui faites de l'armée et soldat la gent les de la et des délices cour, milices, le tambour.

Du vieux de toute

qu'assemble

2. Tout, au masculin, dans le manuscrit. 3. « M. de Vendôme croit tout ce qu'il desire, disait Mme de Maintenon (recueil Geffroy, tome Il, p. 93 eH69). 4. Le premier e d'appeler surcharge une l, et le p de plus corrige l'abréviation de que. 5. Voyez les lettres publiées dans l'appendice VII de notre tome X. 6. Il a écrit ici gagrenne, et ailleurs gangrenne (Écrits inedita, tome III, p. 337). On trouve gangréne dans la Gazette de -1.670, p. 651, et gangraine en 1.682, p. 684. L'emploi au figuré était donné par le Dictionnaire de l'Académie, qui disait qu'on devait prononcer cangrène.

282 les et qui, uns d'usage si Ce dames des

M£MOlRES
autres, ayant quelqu'un qui une avec parties horreur moindre salement est si n'osa passé d'eux prodigieux longue partie pour vie, tous de plein les ce en se plus droit, fot lui parler y auroient avisé de lui

['1706] autrehaparle Roi dévot dans mais

l'exemple ment, sardé ler

l'insulte, autrement. aux

à qui de

a connu sa vie, et, juste, de M. de

galand l'autre, toutes d'une et

souvent ces deux

importunité de pour soupçon sa

autrui, d'une

singulière

habitants vice',

Sodome, Vendôme

jusqu'au y fut plus si

publiquement, que sans de que la

façon terie, trouvé 1.

toute sa vie et plongé que personne, lui-même n'en faisoit de que pas plus et de la ordinaire légère plus plus galanle ni Roi, qu'il qui en l'avoit eût toujours été moins su, bien l'eotjamais avec lui4.

mauvais, L'initiale

surcharge i(nouïJ. 2. Sur tomes J, p. 60, 61 et 73, V, p. 392, VI, p. 47, VII, p. 83, VIII, p. 341, X, p. 7 et 8, XI, p. 41, 140, 379, 388 et 42~, etc. une lettre de Pologne, de la reine dans les comparez OEuvrea de Louis les 9fémoirea de Sourches, XIV, tome VI, p. 400, tome 1, p. HO, note 5, la Correspondance de Madame, recueil Brunet, les Caractères de la Bruyère, tome l, tome 1, p. 30, 58, 59, 407, etc., administrative p. 31.2, 327 et 390, la Correspondance publiée par Deptome IV, p. 298, les Archives de la Baatille, tome XI, p. 2 et ping, le Chansonnier, ms. Fr. 12688, pasairn, p. 257, le Nouveau siècle, tome Ill, p. -1.86-187, un recueil de procès de sodomites (1540-469~1), mss. 3. Fr. 10969 et -1.0970, etc., etc. sa saleté souffrir et affectée, insigne dans personne, son et, romain que que les à la opposée bien en interligne. 4. Tout parut bon de M. de Vendôme, son tabac démesuré, que le Roi ne pouvoit irrégularité cet homme mœurs, à toutes si vanlé leur sortes dans partie de les devoirs suites de Vie est

de prodigieux ce vice, voyez nos

bienséance, n'e1lt du César

et encore

de celles du Roi, Maintenon galanterie l'avoit mis et l'entretenoit, ces mœurs-là avoient puisé une gr'Ace dans M. de Vendôme, le Roi et toute la qui, pour lui seul, y avoit apprivoisé cour. tome V, notice Vsnnbnee, p. 471-472.) · (L'crita inédits, Erigé en il fit souvenir de Séjan, avec peu de mérite.Participant héros, aux premières vantes, divinisa grandeurs sa faveur ses des bàtards illustra du Roi, usurpant tout ce qu'il put des suises fautes, honora ses vices et ses maux honteux, indécences, et des insolences qui ne peuvent

la plus dépravée et à la dévotion

et la plus où Mme de

incroyables

[t706]
Ce scandale t. Ses cet tels, et de quelle remède fut le le suivit

DE

SAINT-SIMON.
sa vie à la cour, à Anet, satisfirent pour de de M. lui. tels, de On

283
aux

toute et des goflt, courtisés

armées toujours comme dôme avec grand qu'il nouvelle

valets horrible étoient ce qui

officiers étoient des

subalternes connus familiers auprès il congé et que bassesse pas pardonné foiblesse étoit être un fit

et, Vena vul le faire,

vouloit

s'avancer effronterie

audacieuse par deux qui et qui

publiquement pour sa santé elle à si l'aller

fois, l'ait avec n'auroit avec

prit osé, quelle

premier de la cour, du Roi,

devint y entra un fils

la à de et

l'exemple France si marquée ne se fois ce

qu'il pour peut pour mais

ménagea Vendôme!. concevoir' s'être trop donné ne par trouvoit

une Sa il a

étrange à un point plus plus

paresse pensé dans et des risqué

qui d'une

enlevé logement les succès

opiniâtré éloignéS, même se

commode, ses rables un à que avoir 1. chines Lettres de camp l'armée très

de

campagnes, à l'ennemi, où il par souvent se

avantages résoudre aise. à à

considéquitter peu

pouvoir à son logé il il s'en n'en fioit croyoit

Il voyoit ses pas'. l'Addition p. p. familiers, Sa

lui-même; encore

journ" 655.

de nom. Chansonnier, de la

(Parallèle, mss. Fr.

tome Bastille, de Mme Dunoyer, lettre Brienne, Sodome. de

p. 103.) Comparez 12689, p. 269-'i70, XI, p. 6; Lettres i.xa~, tome Il, tome p.

aussi

et U691, de Teaaé,

457

Ar-

Louis-Henri avec Vendôme 2. 3. 4. Tomes Toute

IV, p. 53-61; etc. On faisait 295,

HO-H 1.; Afémoirea rimer

IV, p. 343, cette phrase ce qu'il (ci-après, ne pouvait a été l'objet et des en

Comparez

et VI, p. 200; Écrits tome V, p. 472. inédits, a été ajoutée en interligne et sur la marge. racontera de cette paresse en 1707. On disait la (raicheur p. 566) en marche jamais se mettre d'une discussion longue année 187;). de dans M. de Vend6me, avant l'après-d9née, l'intermédiaire

proverbialement parce qu'il et ce dicton des 5. chercheurs Comme

du lac de Garde tome X, p. 361.. n02, disait de lui, en n02 6. Louville du 1.5 septembre, à M. de (lettre Il pense plus haut qu'aucun de ses subalternes, il Beauvillier) et, s'il aux vues qu'il a, ce seroit certaile talent d'exécution joindre pouvoit un grand Tout le monde convient nement général. qu'il a des vues pour la guerre, et il a beaucoup de courage dans l'esprit; mais il fau-

curieux, sur la rive

284
née, lui dont permettoit il simple'. son ne tout foi la liP, s'y le qui en il ne pouvoit

MÉMOIRES
troubler de faire l'ordre autrement~. les de leurs de usoit rien6. de même, lui; la plus dans se et lui, y mettoit donnoit il sots chiens petits Une de mais le propre sa le ordinaire', Sa saleté

[1706]
ne étoit un

guères tiroit Il

extrême'; homme dans même que bonne Mme monde, levoit percée', matin. ciers de droit lui un

vanité étoit plein

trouvoient et de chiennes

y faisoient

à ses ses

côtés. thèses

Luiétoit pas la à du Il se

contraignoit monde en convenir de plus à ses affaire et Il avoit en chef sous les

n'avoit un personne propreté. sur ses pour c'étoit à cette le sa ordres les

d'en princesse et la

comme Conti, recherchée l'armée, lettres à

soutint

jour

assez y Qui généraux parlers. homme

tard faisoit avoit

chaise du offitemps

c'est-à-dire

distingués, gens accoutumé l'armée

infamie.

et qui ftrt chargé qui fit agir les autres de tous les détails.. Et du 3 décembre au duc 1708, (lettre de Chevreuse; Il ne sait ni prévoir, ni précomparez ci-après, p. 564) ni douter, ni consulter, ni aller voir; il se laisse toujours parer, surprenet faitla guerre comme le duc de Richelieu dre. etdéconcerter. joue.. lui, Fénelon 1. 2. 3. une Par mégarde, il a écrit, p. 93, Voyez ci-dessns, Sa cravate était lettre à Mme comme en abrégé l'ord° ord°. le récit de la journée de Cassano. de tabac, dit Mme des Ursins pleine (Correspondance du Grand Prieur, tome générale, à ce qu'explique

toujours de Maintenon l'habit

dans V, le

p. 402),

d'ailleurs

marquis d'Argenson, ci-après, p. 569. 4. Ce dernier membre de phrase a été ajouté en interligne. 5. Comme Mélac avec ses deux X, p. 287, prétendus loups (tome en 1743 note de Langalerie 3). Les Mémoires (apocryphes) publiés entre deux gros mâtins. représentent, p. 215, le duc couché 6. tous 7. De ses besoins les détails Tome VIII, tome de sont naturels. crftment Comparez ci-après de l'Addition n° 654, où développés. Voyez le Dictionnaire et 940-953. lettre de Ln, tome RI, p. 22 (chanson ms. Fr. 12694, p. 551; Nouveau du marquis dlémoirea de p. 155;

M. Havard, 8. Lettrea Madame a~iècle

p. 3i8. Il, col. Yme

l'ameublemeat,

par

934

Dunoyer, Chansonnier, par

Brunet, tome 1, p. 'i46, etc. Mme de Maintenon à Mme des écrivait TPeaterloo, en 1708 (recueil tome II, p. R00) « M. le maréchal Ursins, Geffroy, de Boufflers dit qu'on ne commande une armée de dessus une point

la Duchesse) de Louis 81V,

[17mi
Là, liers, ou en il déjeunoit rendoit donnant

DE
a fonds, d'autant, ses ordres

SAINT-SINON.
et soit souvent en et avec deux soit ou en trois

~85
fami-

mangeant,

écoutant,

debout. connoître. répandre toute la d'une il une mains, autres. au piquet à cheval donné ses chaise au familiers venoit fois, à

force toujours spectateurs Il faut ces honteux. détails le bien passer pour Il rendoit b bassin étoit beaucoup quand plein on le tiroit et on le sous le nez de passoit compagnie Les de se jours pour de l'aller le vuider, même faire et bassin la souvent dans barbe'. premiers superflu' gros monter L'ordre avec d'une plus lequel C'étoit Rodes jeu

barbe, servoit selon tout il

simplicité et qui Tout ou pour retour,

soulager de moeurs, condamnoit cela fini,

à lui lui, le

des digne faste et le puis falloit étoit chez grand lui.

s'habilloit, ou, s'il c'en fini il étoit

jouoit

à l'hombre quelque tout largement c'est sa situation

absolument le temps. Il soupoit

chose, étoit 4:

mangeur,

Nous (à Vendôme) la plus ordinaire. encore d'Oudenarde pis au milieu de la retraite (éd. i873, tome VI, p. 61). Autrement, j'ai déjà dit (tome VIII, p. 3i8) que l'habitude était générale, chez les souverains, et grands personnages, princes percée; le verrons faire hommes étaient Nous ou femmes, sur la chaise lisons dans de donner d'où d'ana leurs venait audiences percée, le recueil les plus intimes quand ils de breoet d'affaires. l'expression par Gaignières (ms. Nouv. acq. fr. ayant reçu le remplaça visite ici.. l'assassina, ainsi le maréchal III était immédiatement Henri Louis XIV jeune en se levant

45R9, p. 73) que, le marquis de Gramont, levé, le maréchal puis s'étant sur le siège, en disant Je reçois votre sur sa chaise percée quand Jacques Clément y restait une demi-heure

copié de Watteville

dans son alcôve, matin, chaque on comptait deux cent soixantep. 6i3. Selon M. Havard, voyez ci-après, chaises à Versailles, au temps du Grand Roi. quatorze percées i. Ces quatre sont ajoutés en interligne. mots, qu'il avait oubliés, 2. Le même recueil de Gaignières confirme encore ce fait (ms. Nouv. acq. fr. 4!i'29, p. 79) de chambre Pourquoi « votre à barbe bassin y a un 268. 3. 4. Cours article dans Étant est sous sur sa chaise percée, il dit à son ne me rases-tu

valet

le Dictionnaire

c'est que PELB? Monseigneur, vous. Sur cet ustensile de toilette, il de l'ameublement, tome 1, col. 267-

dans le manuscrit. Superflim, Il est parlé de ses familiers galantea, par Gustave

particulièrement Desnoiresterres.

dans

le tome

1 des

286
gourmandise mets, le' en aimoit puant, disputes, toute que et, extraordinaire, fort le le

MÉMOIRES
ne et table tout, et de toutes se connoissoit le passé, et en éloges, Il n'auroit passer à

[1706]
aucun

poisson, La

mieux se

souvent thèses, homparpour

bons. par-dessus

prolongeoit

louanges', parts 4. il vouloit et les Le avec

mages donné le ment

la journée blâme de

le moindre capitaine prince eflt pour pour Le est s'en

à personne son et un de siècle, tous

premier du

parloit autres et et il la se la

indécemmoindre officier

Eugène été sa

contradiction l'adoroient6 toléroit 1. 2. fut

crime6.

soldat eux dont

le bas licence

familiarité les

gagner

cœurs"

qu'il dédomma-

ajouté

D'Argenson, causée par cette de volupté à la fureur,

en interligne. dans ses Eaaaia, gloutonnerie qui lui étoient

de Vendôme que la mort rapporte « Il se livra tout à son aise à tous les chers. Il se

genres aimoit

du vin épais, 3. Loicagea 4. 4 mars hùtorien, réunions déraison Une lettre 1704, p.

de poisson, gorgea qu'il il but flit-il bon ou mauvais, bien ou mal accommodé » et gagna enfin une forte indigestion. fumeux, capiteux, en lovlangea. corrigé autographe et publiée par 575 (ci-dessus, de Vendôme Chéruel p. 98, au due de la Feuillade, datée du conaidér2 comme dans Saint-Simon note

tapageUBes: qu'il n'a jamais

il suit ces comme 2), décrit est plus fort sur la dispute et sur la Campistron de Fourété, et nous n'avons plus le chevalier

au moins de la bin, que vous n'avez point vu, et qui est certainement force'de il a au-dessus de lui une fort grosse voix et la meilleure Canillac du monde. Cotron est encore comme vous l'avez vu. Imaginezpoitrine cela quand vous aurez vous, je vous prie, ce que ce sera que tout M. avec joint seront arrivés. je la n'aurai Bouchu Pour et moi, Canillac, qui ne et que Chemerault jamais, comme et Barbezières vous savez, souvent dispute

et d'admirer que d'écouter, force des poitrines, celle de la raison, car je n'attends ce dernier et je suis d'admiration sujet que de vous et de M. Bouchu, slÎr que les autres ne vous donneront de parler. pas le temps d'autre parti sur la présomption de Vendôme, qui insiste si souvent de victoire, sur ses fanfaronnades, ses promesses etc., a dit, une des derde rien, niéres fois (tome XI, p. 159) C'étoit un homme qui ne doutoit auteur, souvent arrêté, qui soutenoit ses fautes quoique sa faveur et qui ne convenoit augmentoit, jamais 6. Adoroit, au singulier, au pluriel. corrigé 7. On verra des témoignages de tout cela dans valier de Quincy que M. Léon Lecestre, mon avec une audace d'aucune les gémireg méprise. du cheva que 5. Notre

à prendre et rarement

dévoué

collaborateur,

[1766]
geoit élevé même si par en ce une grade hauteur ou en

DE

SAINT-SIMON.
sans mesure avec Il traitoit grand en tout à Italie, ce peu qui près qui Le

287
étoit de avoit

naissance'. de plus

souvent C'est ce'

y qu'il affaire qui fit

avoit à lui. la

fortune avec qui sur au lui. il et s'en se sa milieu Il

du M. trouva chaise de en

fameux de

Alberoni3. il lui d'être et plus et que, sans qu'il arrivé

duc

Alberoni
commencement de sa

de

Parme

4 eut de de

à traiter

VendBme bien percée, la si à son lui conférence, indigné, Parme maitre étoit surpris

envoya reçu encore se tor-

l'évêque par de cher fois qui le M.

Parme!, Vendôme se lever devant dire, amené6, de sa vie

fortune. ~Add S`-5.655~

voir le sans l'avoit cul

fut

toutefinir n'y 7. ce re-

mot

retourna à ce qui

déclara

tourneroit

après

Albe-

de France. de l'Histoire Les grenadiers publier pour la Société le surnommaient le caporal Louia. mée d'Italie 1. Notre auteur le l'appellera prince des superbes. 2. Ce est en interligne. déjà dans notre tome XII, p. 446. Ici, notre dans la manchette. dans le texte, et Albéroni, Alberoni, tome V, p. 73. 4. François Il Farnèse 3. Nommé 5. érigé naire Il était auteur

de l'ar-

écrit

non pas de Parme, mais de Borgo-San-Donnino Cet évêque, (évêché comte Roncoveri, en 1601), se nommail et était origiAlexandre, il occupait son siège épiscopal de Plaisance; depuis le l8 mai 1700. connu à la cour de France

et pour y être déjà venu en mission de Louis XIII publiée avoir écrit une histoire à Lyon en 1691, pour la biographie d'Alberoni citée plus loin. Roncoainsi que le raconte le 31 mai 1711, à l'âge de soixante-neuf veri mourut ans. 6. 7. l'armée mais en amené. corrigé à laquelle La mission notre Comencé de l'année d'Italie encore auteur fait où allusion M. de ici remonte de Parme, au

commencement

1702, époque et méfiante inquiète

Vendôme

trouva

à tort notre tome X, p. peut-être (Mémoirea tome U, p. i31, 1.35-137,1.43-14,5,147-149,166-170 et 173) ~niliEairea, d'abord entre l'évêque la négociation etM. de Vilraconte qui s'engagea de Crémone, le duc François avant la surprise offrant alors de leroy, remettre ses deux places de Parme et de Plaisance Français pourvu la sÍireté suffisante de ses que l'on fit une démonstration pour garantir M. de Villeroy ne crut pas pouvoir États et de sa propre personne. Vendôme arriva satisfaire ces conditions. le remplacer, Quand pour du duc eut ordre d'obtenir la neutralisation le représentant du Paraux

à l'égard du duc 69 et 486. Pelet

288
roni avoit aborder bouffon dont prit, crut mandât et finir on et pas un ce étoit pris où il fils un son plut d'un petit sarrau' à en M.

MÉMOIRES
jardinier, collet, de de pour, toile Parme amusant, ae per~ée il le Parme de eflt qui, se sous été sentant une sans de figure accès. un trouva d'affaires. de Vendôme bas de

[1706]
l'esprit, d'abbé, Il étoit valet l'esIl ne de-

comme il incapable M. de chargea avoit morgue lui

s'amuse; qu'il

s'en

n'être pouvoit la chaise que autre' que qui envoyé l'évêque n'av quel que de Il traita égaya et fut des son ce son oit

d'aller laissé à résolut à bout s'avancer Vendôme plaisanteries l'armée à

continuer achever!. et lui sa par sur qui

de point étoit fÓ.t

Alberoni, savoit à quelque mission auprès chaise mesan. assurer incapable de au très

garder, de de

bien prix gré lui.

Veridôme, pour venir et avec M. par auprès

plaire comlà sa qui

maitre, donc

de de des de

percée, Il y réussit, l'exécution de suivre

affaire

maintenu

conventions

qui par Alberoni, comme sonneur de tome H, p.

le quartier général était sa créature et son secrétaire la cathédrale.

devenu mais, en mouvement,

française pour infirme et trop

il se fit suppléer après avoir débuté

107) prétend que Tout cela, raconté dans française. que le jeune abbé avait de la langue du cardinal J. Rousset en 1719, l'9istoire Alberoni que publia p. 16 et suivantes, se retrouve, en abrégé, dans l'Anrsde littéraire de Fréron, 1760, tome VI, p. 176-188. 1. Simon 2. Mot écrit Autre est qui manquait sarot. dans le Dictionnaire de l'Académie. Saint-

Coxe L'Anglais ce choix fut déterminé

(~femoirs of Spain, par la connaissance

ajouté en interligne. 3. Le jeune Alberoni à cette un reçut du duc de Parme, occasion, une pension et un logement. La légende ici par canonicat, rapportée de la mission de l'évêque comme de son remplacement Saint-Simon, se retrouve non seulement dans l' Hiatoire textuellement, par Alberoni, de 1719, mais aussi dans les lettres écrites en 1718, à son par Madame, ami Harling et à la princesse de Galles tome U, p. 3tBrunet, (recueil fois que notre auteur semble 33), et ce n'est pas la première emprunter ses récits à cette le source à signaler moires du t756 et passage duc de Luynea, du Palais-Royal, de souvenirs de où l'on l'anecdote de M. de ni, cette non que nous avons dans les Méprovenance à l'année précisément, plus, de San-Donnino

rencontre

XIV, p. (tome de son successeur

4tO-4H), auprès

de l'évêque Vendôme.

[1. 706]
firent par lui d'autant force comme lui. 1 et cette mieux

DE

SAINT-SINON.
rire le général, qu'il Vendôme il s'écrie n'avança M. chose Alberoni de Parme, avec se 0 plus l'avoit en torcha culo ses qui, M. di préparé usa le

!89

louanges il avoit A cette' le

et fait vue baiser'.

hommages. avec l'évêque

avec cul an-

devant gelo que

Alberoni Rien

courut9 infâme avoit voyant se

affaires dans de sa Ven-

bouffonnerie. plus d'une

position, dÔme, commencé, plaire de aux

à traiter y lui, se fit à de6 qu'il avec avoit et lui

combien servit

heureusement prit à tâche avec Vendôme, au fromage excellents. cette de qu'à aloi, faire sorte, fortune la il cour fit en tous, qui et Il de

toujours valets5, voyages. Il

de de

principaux ses mets ragoflte

familiariser M. de

prolonger aimoit les d'autres voulut il dans de sorte son de se

extraordinaires, étranges 7, en mangeàt avec de où lui,

soupes trouva lui, et,

qu'Alberoni mit une si bien

de

maison

Bohèmes trouvoit

qu'espérant plus et de fantaisies de trop lui, et bas de

maître, se faire

il se débaucher

d'avec

accroire

1. Avant 2. Cette

firent,

il avait

ajouté

en interligne

le, puis

l'a biffé.

8'. surcharge 3. Ce verbe est en interligne, en courut, au-dessus de court, corrigé est resté au présent. 8'écrie, puis biffé. Le verbe précédent, 4. Cette scène, qui se retrouve, sauf la conclusion dans les dernière, tome deux Additions nO' 654 et 655, dans la notice Uasnrs V, (notre p. 511) et dan~ est textuellement avec un détail de la notice rapportée VENDÔu par tome i~iédits, (Écrits Madame dans ses lettres V, p. 474-470), de 17i.8, mais Llasurs la notice

pustules. qui ne reparatt que dans et dans le récit du duc de Luynes, d'années. postérieur d'une vingtaine En 1716, on désignait encore de l' « homme Alberoni par le sobriquet au derrière de Louville, tome Il, p. l13). (Mémoires avait 5. Le duc de Luynes XIV, p. 411) qu'Alberoni (tome rapporte un grand jadis rendu et connaissait valets, à Campistron, 1'\lIl de ces principaux l'autre du nom de Magnani, secrétaire, également de Pancienne le récit de la Galerie ci-après, p. 290, note 4. Comparez le munitionIl eut aussi pour appui cour, éd. 1788, tome U, p. 23-24. naire Berthelot de Pléneuf. Des corrigé le pluriel Ensuite, 7. Voyez 6. en de, pris a été biffé au sens partitif comme ci-dessus, p. un service

p. :154. et 6. 19

M. Bourgeois
DB SAIIiT-SINOit.

à (romagea. Letlrea intimea 1[11

d'Alberoni,

IIHIIOIRES

~90
à M. avoit pouvoit maitre, bouffon mit son il le gré, confioit de Vendôme pour de bientôt de dans devint tout ce faiseur les son qu'il fort que lui

MÉMOIRES
l'admiration lui faisoit à Parme'. sans et M. de cesser de et sacrifier Ainsi l'attachement tout il son ragoilts ce changea métier bizarres, y et celui et s'y de

[1706]
qu'il qu'il de de il à qui plus au ` [Magnani]4 à la mauvais; vue de mais

conçu espérer et, et nez

fortune après, de lettres

potages de

Vendôme,

réussit à

principal avoit aux de

secrétaire, plus particulier la une de le trouva

secret.Cela

dépluL s'étant de M.

autres8; dans à coups

jalousie marche, bâton,

mit

point que, le COU1'ut plus toute 1. l'arméeS. Sans

querellés mille pas de

Vendôme

officiel du duc de Parme, Vendôme qu'il cessât d'être l'agent le traitait comme attaché à sa propre et il lui fi avoir de la cour maison, de France, à défaut de bénéfices, ce dont le Roi ne voulut pas entendre une gratification annuelle cents livres pour le suivre de dix-huit parler, 10 décembre à Chamillart de la guerre, du i704, (lettre Dépôt vol. i779, n° 105; lettre de Chamillart, du duc 12 mars 1705, et réponse vol. 1875, n°' 87 et 174 Gazette d'Amaterdam, de Vendôme, mars 1706, n° XXVI). Cette pension fut portée à trois mille livres en 1708. 2. 3. 4. était 5. On fait Avant devint, il a biffé et. Campistron. Magnani ou Magnanis, son peignit né à Perpignan, en 1709. portrait 20 avril 1717 s'étoit à Lerida, scandaleuse était Le principal secrétaire En blanc dans le manuscrit. secrétaire de M. de Vendôme.

Rigaud la Lonville, Le duc de Saint-Aignan écrivait le nous a mandé en passant Giudice, que le cardinal sur le fameux

où la chronique veut (Drint) ait autrefois des ma.rqoes sensibles. de l'huAlberoni reçu que l'abbé meur emportée de (Magnani), et ces nouvelles ajoutent y avoir qu'après toutes les circonstances les plus humiliantes de cet événement, rappelé il y avoit fait une comparaison de la situation où ledit très pathétique conduire abbé et, se tronvoit comme alors avec celle où la faveur le soutenoit aujourd'hui; n'aura son je crois que le cardinal pas tellement épuisé ne puisse un bon en cette oemion, encore en faire éloquence qu'il à Rome, va en droitnre, où l'on dit maintenant je doute usage qu'il fort que de pareils servent souvent bien en ce pays-là discours, répétés, le nouveau Dans le texte à la pourpre du sacré prétendant collège.. des Mémoires il est question de coups de bâton, tandis aecreta, qu'on ne précise vient de voir que l'original, dans les papiers de Louville, pas ce détail. roni D'ailleurs, devenu cardinal. nous verrons le marquis de Villena bâtonner Albe-

({706]

DE

SAINT-SINON.

291

ce fut tout,

prise pour un mérite auprès de son maître, de plus qui, le goùtant en plus, et lui confiant le mit de toutes ses parties, tout, et 8url le pied d'un ami de confiance plutôt que d'un domestique, pés' de à qui ses familiers même son armée firent la cour. et les plus haut hup-

et Alberoni, à quitter qui n'étoit pas homme si peu de chose et' en si beau chemin, If'en fit

ce que put sur le Roi la naissance de M. de le parti qu'il en sut tirer par M. du Maine, et, Vendôme, dès là, par Mme de Maintenon, en montant; comtoujours et l'intérêt ment, par là, il se dévoua Chamillart, que Vaudémont et ses habiles S nièces trouvèrent à se lier avec lui. Bien de tout par d'autres dans l'intérieur cette émulation temps endroits et Monseigneur par la chasse6, de jeunesse ancienne, être, jusqu'à de cette cour, l'émule du prince de Conti 7, avec

On a vu'

Voyage
triomphant Vendôme la cour. de 11

et le princes, plut au Roi, qui haïssoit qui, dès avant tout ce que nous venons de voir, avoit pris du goflt et de la distinction pour Vendôme, qui l'avoit flatté par son goflt pour la chasse, pour la campagne, par son assiduité de lui, et par l'aversion de Paris près où il n'alloit comme jamais. On a vu son art et surtout8, son audace de petits d'entretenir combats le Roi de de rien grossis, projets, d'entreprises, de vrais combats très

{. De chose et est ajouté en interligne. 2. Sur est en interligne, au-dessus de le mit sur biffé. 3. Nous avons eu (tome VII, p. 38), avec accord, les plus hautea hupplea. 4. En 1703 tome XI, p. 307 -3iO. 5. Eabilea surcharge un premier nièces. 6. Voyez une aventure de chasse au loup racontée dans le Journal du commissaire Narbonne, p. 44-18, et dans les Coura galantea, tome 1, p. ~83-287. 7. Monseigneur lui avait donné les grandes entrées, et Spanheim estimait que Vendôme e~lt pu devenir son bras droit (Relation de 1690, p. 47-48 et 389-390). Comparez les Écrita inédila, tome V, p. 471. 8. Voyez, en dernier lieu, notre tome 111, p. { et Addition n° 516, p. 467, et ci-après, p. 391, 9. D a écrit sur tout, très nettement, en deux mots.

292

MÉMOIR~ES

l1706]

douteux

donnés

comme

décisifs

avec

une

hardiesse

à

en un mot, de courdémenti du plus' prompt l'épreuve riers continuels, dont le Roi vouloit bien être la dupe, et et se persuader tout ce que vouloit Vendôme, appuyé des cabinets, dans le plus intérieur et prôné si solidement de personne a vu qu'il avec la précaution qu'on avoit prise sur les lettres et le silence profond, d'Italie, excepté pour l'exalter, que son poids et sa faveur avoient' à son armée 3. La situation où il la trouvoit, et imprimé l'absence une ses du prince Eugène, lui parut qui étoit à Vienne, favorable le fruit aller recueillir de jointure pour 4. Il eut son permission armée sous ou de les faire ordres un de tour à la Médavy, la policontredit

travaux

et laisser cour, le plus ancien tique
[ÀU S'-S. 656]

lieutenant

général,

de

pas par à Medavy 6. Vendôme le 12 février'. étions, les galopins 8, les porteurs

Vaudémont, d'un l'absence

l'orgueil lui en fit faire l'honnêteté autre, arriva droit à Marly, où nous Ce fut une rumeur épouvantable de chaise, tous les valets

parce que de ne commander

Ce plus a été ajouté en fin de ligne. 2. Avoit est au singulier. 3. Ci-dessus, p. 44, et tomes XI, p. Ui9, f62, XII, p. 24-23, i~i-i~3, etc. 4. Voyez sa demande et son départ dans les Mémoires militaires, tome V, p. 376 et 379; Dépôt de la guerre, vol. f860, n°~f09, f7 4, 194, et 1869, n°~ H9, f21 et f50. Ses opérations antérieures, de la fin de 1705, sont racontées, avec des lettres de lui, dans le Mercure d'octobre 1705, p. 388-389, de novembre, p. 322-345 et 385-394, de décembre, p. 240-249 et 355-365, de janvier f706, p. 375-389, 424-426, etc. 5. L'orgueil est en interligne, au-dessus de la gloire, biffé. 6. Dangeau, p. f8. 7. Dangeau, p. 3l; Sourcher, p. 30; ~lercure de février, p. 289-296. 8.. On appelle ainsi, dans les maisons royales, de petits marmitons qui tournent broches et qui servent à courir de ci et de là pour les besoins de la cuisine » (Académie, f718). Comparez la Corrapondance de Buaay, tome V, p. f73. Dans une lettre à la princesse des Ursins, Mme de Maintenon dit (recueil Geffroy, tome U, p. f60) « Depuis M. le Dauphin jusqu'au dernier galopin de la cour et aux harengères de la halle de Paris, tout vouloit qu'on allât en £cosse.. Nous verrous, par assimilation, appeler ainsi des courtisans à l'esprit léger et raisonnant sans fondement.

[1706]

DE

SAINT-SIMON.

293

de

la cour

y courut. du sang, si piqués sur 1 préférence et de bien d'autres eux à servir, choses, y arrivèrent On peut juger si les deux bâtards tous les premiers. s'y et tellement Les ministres attendre. firent accoururent, ne resta dans le salon que les tout le courtisan, qu'il poste. Les princes chambre, de sa dames'. M. de Beauvillier étoit moi, je demeurai spectateur, Le Roi, Monseigneur, l'idole. l'envoyèrent cette foule, parmi qu'il put être habillé porté cesser Roi, elle qu'environné. plutôt par où il étoit, la musique, pour qui étoit chez Mme de Maintenon, chercher il travailloit l'embrassa lui, Il encore, dans à puis lui l'entretint le à Vaucresson, et, pour et n'allai adorer point chercher. il alla au Dès salon, fit Monseigneur l'embrasser. Le travaillant et sortit grand dit en avec de cabinet, la

tout pour quittèrent A peine monté dans sa

environner

sa chaise tout

de

Chamillart, l'envoya où chambre petite au-devant resta roit Mme sous de lui,

diverses

avec temps quelque à loisir. le lendemain de Maintenon

reprises, y qu'il le vereffet chez à Chamillart, en repos fête

de prétexte lui donna l'Étang, A son exemple,

heures. plus de deux travailler avec lui plus jours Pontchartrain, deux durant une Torcy,

superbe'. les seipuis'

de ne sa. 1. Il a écrit 2. Ces détails sont empruntés au Journal dé Dangeau. LesMllmoiru de Sourches, ou ses éditeurs, ont mis l'arrivée au '1.3 Le duc de Vendôme, qui avoit eu une conférence avec le Grand Prieur aux portes de Paris, ayant traversé cette grande ville aux acclamations du peuple, qui couroit après sa chaise de poste, arriva sur les sept heures du soir à Marly. (En note Ces mêmes acclamations l'avoient suivi depnis son camp jusqu'à Paris, et il avoit trouvé dans toute la Suisse, en la traversant, les chemins bordés de deux haies d'hommes venus exprès pour le voir.) Ce fut un concours général des grands et des petits pour le venir voir. Monseide lui, gneur, qui étoit à la musique, quitta tout pour aller au-devant et, dès que le Roi sut qu'il étoit arrivé, il sortit de l'appartement de Mme de Maintenon, où il étoit, demandant où étoit le duc de Vendôme et ordonnant qu'on le lui amenât au plus tôt.. Voyez ci-après, p. 6'1.3. 4. Pui8 est en interligne, au-dessus d'et, biffé. 3. Mercure, p. 292.

294
gneurs d'en dôme, On invité pas point sang, que le tage. voulut d'aller les user retenu briguoit avec qu'il trop à lui'. faisoit dire plus de distingués même et lui couru donner Jamais lui que et faire les éclater en tout

M£MOIRES
de chacun de toutes des triomphe procuroit disparut grands loin roi à fêtes, la cour voulut parts, on n'égala un devant seigneurs, au-dessus crurent s'y faire signaler. n'y briguoit le nouveau. lui, sien; put la

[1706 ]
leur Vensuffire. d'y être

chaque Ce n'est du parut et que

princes ou d'eux, ne

ministres, pour le ne Le

plus bien

Roi

sembla peuple

demeurer s'y joignit enthousiasme Il il fut y fut affiché,

que pour Versailles et si étrange les

l'élever à Paris, sous rues à

davanoù prétexte avec des il

jouir à

d'un'

l'Opéra.

couru tout partout,

par fut et

acclamations', d'avance doublées 1. 2. 3. 4. Il n'y 4; on comme a aucune

retenu les places

l'Opéra y furent Ven-

s'y

étouffoit aux mention

premières de ces fêtes du est

représentations!. dans doigt le Journal la lettre avaient

d'une, Ayant écrit Avec dea acclamations Le 7 octobre de l'Opéra, et Os 365, pour d'Anet, i704,

il a effacé

de Dangeau. finale.

en interligne. Francine et du Mont

privilège fol. 164, 5. théâtre tour

Quand

à Pierre pour le céder Guyenet fol. 238, et 366, fol. 14). les princes on accommodait venir, y devaient eux (Dangeau, tome C'est seulement IX, p. 249). et avant de partir, que M. de Vendôme On lui a fait des étonnantes, explicites alla dit honneurs

leur proroger nat. Os 48, (Arch. l'amphiau reextraor-

fait

à la Comédie

(ci-après, p. 613) et à l'Opéra. il y a reçu des acclamations dinaires Les Mémoires de Sourchea sont plus chose

des courtisans, surprenante que le concours et des peuples et pour lui faire la gistrats pour voir le duc de Vendôme cour pendant le peu de temps qu'il séjourna en France. Tant qu'il demeura à Anet, ce fut une procession de Paris et de Versailles à Anet, de gens qui alloient passer un ou deux jours avec lui, de sorte qu'ils se trouvèrent à table, et qu'il quelquefois plus de quatre-vingts personnes ni dans le village, n'y avoit plus de lits dans le châ.teau, pour coucher tous ceux qui y abordoient. à Versailles, le logis du Quand il fut arrivé chez lequel il couchoit étoit assiégé dès huit heures du matin baigneur même jusqu'à des femmes, par deux ou trois cents personnes, qui vouloient toutes le voir et lui parler. alla à Paris, à une représenLorsqu'il tation extraordinaire de l'opéra de Roland donna tout qu'on exprès

Dangeau, p. 56. fut une Ce (p. 49) des officiers, des ma-

[1706]

DE

SAINT-SIMON.

295

dôme, extrême, folie si rendre

qui

recevoit étoit

tous

ces

ne ptit que fougue durer. Pour se rendre plus rare, il pria le Roi de trouver bon qu'il allât à Anet d'un Marly à l'autre', et ne fut que deux jours à Versailles, nuit à qu'il coupa encore d'une dont il voulut bien gratifier VenMeudon, Monseigneur'. dôme ne fut pas plus tôt à Anet, avec fort peu de gens la cour devint et choisis, déserte, que, de l'un à l'autre, le château et le village d'Anet toits. rempli 4 jusqu'aux les princes du sang, les miMonseigneur y fut chasser, ce fut une mode dont chacun se piqua. Enflé nistres et si soutenue, d'une réception si prodigieuse il traita à Anet toute cette foule en courtisans, et la bassesse fut le souff-rit sans s'en plaindre, comme une telle, qu'on de campagne, et qu'on ne cessa d'y courir. Le Roi, si offensé d'être délaissé occasion pour quelque que ce à la solitude de Versailles {fit, prenoit plaisir pour Anet, et demandoit aux uns s'ils y avoient été, aux autres liberté Tout quand ils iroient. on avoit résolu d'élever le sentit, il voulut délibéré, que, de propos Vendôme au rang des héros il en profiter. Il renouvela ses prétenmontroit

pourtant universelle; quelque son séjour, il craignit

hommages intérieurement court qu'il cette

avec une

aisance

d'une surpris eflt résolu de

pour lui, les places des loges et de l'amphithétttre Be trouvèrent toutes retenues huit jours auparavant, tant on avoit envie de le voir; le parterre ne put contenir la moitié des gens qui y vouloient entrer, et, dès qu'il parut à sa place, tout le monde se mit à battre des mains et à crier « Vive Vendôme! jusqu'à ce que l'opéra commençAt; après la Vive Vendôme! » recommencèrent; et, s'il étoit fin duquel les mêmes toujours demeuré dans la loge, personne ne seroit sorti de l'Opéra.. On peut voir une pièce curieuse sur les représentations de Roland en n05, dans le Chansonnier, ms. Fr. 12693, fol. 298-299. 1. Le vendredi 19, à lViarly, M. de Vendôme prit congé le soir, pour Souvenez-vous s'en aller à Anet, et le Roi lui dit que vous m'avez « promis de revenir ici le 5 de mars et d'en partir le 15.. M. de Vendôme l'assura qu'il n'y manqueroit pas d'un instant.. (Dangeau, p. 38.) 2. Cela ne se trouve pas dans le Journal. 3. Plu~tost est en interligne. 4. Ce singulier est bien au manuscrit.

296
tions
Patente de maréchal

MI;MOIRES
de en commander dieu Mars; lui à celle point celui pour vu'. de M. aux comment fut de Ce du ce donc M. maréchaux l'en de refuser'? France. La On patente

[1706]
l'éride 1, lequel de M. n'avoit jamais mieux, et de et

geoit maréchal dressée on

offerte, général et refusée par Vendôme.

général pareille avoit ni que elle

sourdement de Turenne, ni le La le Roi faute

accordée depuis compte patente n'avoit de

n'en

n'étoit Maine4. que

VendÔme, été voulu; offerte

sauver été acceptée

n'avoit

qu'à

1. (tome donaé pour 2.

On l'a vu demander XI, p. 307-308 et

vainement Addition

ce commandement n°

11.la fin de {703 nous duc du avons Maine

XU, appendice (tome lui faire obtenir cette

504), et, en i704, 1) le mémoire rédigé par le faveur.

mars i706, n° uV!. d'Aimierdam, Voyez la Gazette dit, Dangeao le H, mars (p. 56) Le Roi lui a donné une patente si honorable et qui lui donne le commandement sur qu'il n'y en a point d'exemple, tous les maréchaux de France.. Les Mémoires de Sourchea n'ont enle fait registré Le 19 mars, pistoles de maréchal mille et même avec une rectification réserve, qu'avec (p. 5{) tout le monde disoit que le Roi avoit fait donner vingt au duc de Vendôme, et qu'il lui avoit accordé la qualité mais cela pouvoit souffrir armées; se trouva pas véritable.) du travail fait par XHI, le résumé sur cette dignité, dont il a i747, El.e de

de ses camps et général d.i.6culté. Cela ne quelque (En aote 3. On trouvera ci-après, appendice le commis du Dépôt de la guerre, en I, p. i32, déjà été parlé (tomes avait été conférée au maréchal

et V, p. l78) à propos de Turenne. de Biron en 4591 et au connétable

en 1621, refusée au comte d'Harcourt en février Lesdiguières {652, rétablie en {660, pour Turenne. Le maréchal de Créquy l'avait demandée en 1684 (Hiatoirc de Louvoia, tome III, p. 26f). Sous Louis XV, Villars l'eut en i733, le maréchal de Saxe en i747, le comte de Clermont en 1748. tome Dans l'avant-dernière l'on voit VIII, p. 83) fait observer, moire de 1747 (appendice documents du Dépôt, XIH) et dans les autres ne donnaient sur les simples pas le commandement que les provisions maréchaux de là était venue, en effet, la protestation de MM. de Créet d'Humières dont il a été parlé dans notre tome l, quy, de Bellefonds et à propos de laquelle le généalogiste Jean du Bouchet un composa intéressant mémoire de Cosnac a publié historique que le feu comte en 1884, dans le volume du Cinquantenaire de la Société de l'Histoire de France. Ce mémoire de Jean du Bouchet était tout favorable aux maréchaux 4. Tome Caumartin XII, p. t22 en rédigea et 307. un autre dans le sens contraire. occasion, ce que le duc de Luynes d'ailleurs (Mémoires, dans le mé-

[f706]

DE

SAINT-SIMON.

!97

Vendôme à la naissance chausse-pied donc que ce motif y fflt inséré la de plus qu'en proposa de M. de Turenne'. Je ne sais pas d'où lie maréchal patente de Villeroy en eut le vent d'en mais il le sut à temps pour un faire ses représentations au Roi. Elles étoient, pour lors, encore conformes étoit en grande à son gotît. Le maréchal faveur il l'emporta, et il fut déclaré à M. de VendÔme en tout à conforme ajouté à sa patente, de M. de Turenne. Il se piqua, et n'en voulut plus. Le refus étoit singulièrement à qui mais il connoissoit hardi; il avoit affaire, et la force de ses appuis. Il avoit été opiniâtrement refusé de commander ceux d'entre les maréqu'il celle ne seroit rien chaux de France doit les armées; Roi que Tessé ne le lui qui ne l'étoient que depuis qu'il commandu réitérés il n'avoit pas tenu aux ordres etit fait

en faire

éprouver, qui ne l'évita adresse'. De là à la patente que par une volontaire qu'on 4 lui offroit les commander il avoit tous, plus pour y loin qu'à parvenir de cette offre à ce qu'il prétendoit. On verra, dans cette année mêmes, qu'il ne se trompa médiocrement bien avec lui, le fut pas. Son frère, quoique trouver à Anet pour se remettre par lui en sellee. Vendôme lui offrit de le présenter au Roi, et de lui faire donner une Prieur une pension ne voulut de dix mille rien moins acheva Grand mais l'insolent écus; commander que de retourner pourtant le voyage d'Anet,

Grand

Prieur; son

caractère.

armée

en Italie',

1 Voyez ci-après, appendice XW, p. 554-555 et p. 561-563, la lettre du duc de Vendôme à Chamillart et la réponse du ministre. Il faut répéter que les anciennes patentes ne parlaient point de commandement sur les autres maréchaux, et que le titre officiel de maréchal général des camps et armées du Roi n'impliquait de commandement que sur les maréchaux de camp, de bataille ou des logis de ce temps-là. 2. Il a ajouté le d'entre par et où, sans corriger par. 3. Tome XII, p. 23-24. 4. Pfua surcharge moins. 5. Ci-après, p. 345. 6. Ci-dessus, p. 101. 7. Dangeau, p. 47, 3 mars M. le Grand Prieur est à Anet avec M. de Vendôme, qui lui offre de le présenter au Roi et de lui faire donner dix mille écus de pension; mais le Grand Prieur n'est point

291:i
fort tourna tous de8 les plus mécontent à la vices que et cour, de lui refusant s'en son d'être

MÉMOIRES
tout, revint frère au 1. poil et, rager Sur et à la la quand à son Clichy'. frère Il il et

[i706] reavoit avoit

débauche, plume',

d'avoir

content

de

cela

et

veut

M. de Vendôme, qui sait » qu'il ne falloit pas qu'il y songeât. 1. A la date du if (Dangeau, p. 53), la cour sut que le Grand Prieur à partir pour l'Italie. Voici ce qu'en disent les Mémoirea de se réaignait On de 14 mars):. Sourchea, (p. 48-49, apprit que le grand prieur avoit demandé ce qu'il France au Roi de s'en aller à Rome, permission lui avoit accordé; on disoit donc que, le duc de Vendôme ayant supplié le Roi il de vouloir pas ne vouloit le verroit à son frère, pardonner de mal au Grand Prieur, le Roi et lui avoit que, pour il lui donneroit répondu de preuve qu'il il cela,

le fasse resservir; mais que M. de Vendôme les intentions du Roi sur cela, lui a déclaré

il voudroit, et même une pension, quand néanmoins sur les pourvu qu'il ne lui demand:1t point d'éclaircissement mais que le Grand Prieur n'avoit choses passées, pas pu se qui s'étoient à ne pas faire connoUre au Roi son innocence, et que, S. M., résoudre avec elle, il de son côté, n'ayant pas voulu qu'il eOt un éclaircissement lui avoit avoit fait demander que n'avoit accordée; qu'il Roi les la permission le Roi lui avoit voulu au de s'en fait à Rome, qu'elle mille livres offrirvingt-huit aller lui de et

pension, que le

pas donneroit

même avec le tempérament accepter, duc de Vendôme pour les lui donner, du duc son frère, comme et qu'on croyoit au duc de Vendôme,

avoit seulement qu'il venant directement

cette accepté pension de lui, et non d'autres, la même mais pension moins

le Roi donneroit que ne lui en coûtât rien.. 2.. Aussi débauché, genre de débauche, p. 91, et comparez et tome p. 272-279, avait P. été

cependant afin qu'il il

le goût et le dit-il dans l'Addition n° 654. Voyez notre tome X, la tome Cours l, galantea, par Desnoiresterres, de l'Opéra, La Moreau, chanteuse LU, p. 209-254. pour mais ministre, le

inf:1mement

la ma9tresse attitrée du Grand Prieur; longtemps d'un Gaillard l'avait fait entrer au couvent en f 702 (Loisirs tome l, p. i35-{36; Journal de Dangeau, tome deSpanheim, autre d'une

éd. Jannet, Relation

VIII, p. 39{

p. 569) que le Grand 3.

d'Argenson p. {06). Le marquis parle (ci-après, la Rochois, lorsvacante actrice, qui prit la place Prieur revint s'installer au Temple. eat au poil et on dit dire qu'il pour homme est au figurément qu'un du génie pour les armes talent, plume, Littré a relevé le sens plus et à la

De est en interligne. 4.. On dit qu'un chien arrête toute sorte

Je gibier. poil et à la plume pour dire qu'il a du et pour les lettres · (Académie, 1718).

[i706J
l'avantage trente laquelle partie d'une frère, que voleur malhonnète avoit perdue bas faire de ans, il de que fut ne

DE
s'Mre porté fidèle sa le

SAINT-SIMON.
jamais dans reste son de couché lit sa ivre-mort, vie. Il le soir,

!99
depuis à

coutume n'avoit étoit encore aucune soutenue que ne son

général; qui

poltronnerie 1. Plus et, pour

reconnue glorieux cela

audace il des alloit

révoltoit

à l'insolence, obscurs'. on homme de et vérole, flatteur et à et tout le l'a vu jusque

même, escroc', de des

voyoit fripon\

subalternes comme

Menteur, sur les dans affaires la moelle

son os,

frère', qu'il

suprêmement aux gens dont pour

avantageux, il un avoit écu;

et singubesoin, avec du parfaite cela, et

lièrement prêt le Il à tout plus avoit

souffrir plus grand et et du une

désordonné beaucoup du

dissipateur figure

monde. en sa

d'esprit8 propre

mais dérivé spécial, ai cherché vainement L fait le Comparez portrait

l'équivalent notre tome V, Prieur du Grand le cadet, attribuait moins tout comme

figuré, que nous avons ici; j'en exact dans les lexiques du temps. d'Argenson, p. 3f3. Le marquis qui a comme celui du frère ainé (ci-après, le seul les et notre d'ailleurs qu'il eflt connu personmêmes la même talents, bravoure, moins Au contraire, paresseux. dont il s'est peut-être auteur, lui refusait dit-il, poétique et le courage et la fit pour le Grand Prieur

p. 568-569),

nellement, avec l'avantage le duc de inspiré valeur cette

préférait et il lui d'être

entêté

Luynes,

tome X, p. f25-f26), (Mémoires, de son atné, militaire Palaprat, des deux vers de l'Art application Roueard Réglant vint tout,

après lui, prit une autre méthode; brouilla tout, fit un art à ea mode. militaires est dans la Chronologie de Pinard,

L'état tome

de

ses

services

IV, p. 394-396.

à Tolhuys, 2. C'est 3. 4. 5. Eacroc Voyez

On y voit qu'il se distingua beaucoup la Marsaille, etc. Candie, Steinkerque, cette société du Temple que G. Desnoiresterres en interligne. l'histoire de tricherie est racontée au tome avons du

à Sinzheim, a étudiée.

nous i699, Ci-dessus, p. iOL Depuis dans les affaires directement particulières Les conseillers d'État Amelot p. 202-203). vaillèrent

V, p. 3f3-3i6. vu le Roi intervenir Prieur du (tome X, tra-

Grand

et Rouillé

de ses dettes au règlement (arrêt du 8 juillet à certains 6. La Fontaine, jours, lui trouvait qu'à perplus d'esprit mots. L'annotateur des Mémoire¡ de et l'on citait ses bons sonne, Un des hommes du monde Sourches (tome II, p. 244, note f) dit

Coudray E i933). f705,

300
avec la' la projet pas et plus de avoit mandé un chef plus de pouvoir contenir, à son aise des contre plus un

MEMOIRES
visage vile, la autrefois plus créature occupoit à on à Ursins le qui le duc en la tout; pouvoit, partie lui de avoit Berwick il singulièrement méprisable qu'il fort falloit les de fait la 1, fût et en

[i706]
beau' même

jeunesse, en tout,

Berwick, fait maréchal de France à trente-cinq ans, retourne en Espagne. Roquelaure va commander en de de Languedoc. Le comte Toulouse le maréchal Coeuvres Toulon. à et

temps Le parut Galicee, vaquer triomphe qu'elle avoit loit

dangereuse Barcelone suffire si

possible'. alors B. Tessé une Portugais, Catalogne. passer de tout elle. le ce Il armée

ne en pour Le dépit qu'il fal-

Mme eu

d'Orry', contre toute

triomphoit Berwick cela les

avec en

Portugal

connoissoit à Madrid, pour de aimoit ce comde

exactement à le

la frontière avec des

détermina, de prit France, occasion qu'il n'eÓ.t

redemander, 8. sa Le fortune Roi, en en qu'elle ans,

troupes en

côté-là bler

l'accordant, faveur ftît il lui avec d'une quoique envoya l'ordre le

naissance Berwick à

quelqne pays core trente-six de en maréchal Espagne 8

Montpellier aller de de

enpas le bâton là droit la dou-

de France, En même

de s'en Roi,

temps

touché

le plus agréable de sa personne il ne vouloit et quand pas se négliger, un bon esprit. On le surnommait l'Anacréon du Temple. 1 Rigaud avait peint son portrait ou {695. Il figure aussi en f690 dans l'estampe de la seconde chambre des Appartements de Versailles. 2. 4. 5. Le, dans le manuscrit. Le THÉAGÈNE vicieux on imprimait Jusqu'ici, de la Bruyére. des CaractèreB le H janvier Chamlay présenta, 3. micérable.

Ci-dessus, p. -176. (Dépôt de la vol. {987), un projet de prendre etc. Barcelone, Lerida, Girone, guerre, 6. Ancien au N. du Portugal, de l'O. et du N. confinant royaume, l'Atlantique, ports 7. 8. geau, avec Compostelle pour capitale, la Corogne et Vigo pour principaux. Tome XII, Le duc

p. 224-225. d'Albe vint en faire

la demande

au Roi

le f5 février de

c'est sur p. 36). On a vu que, deux mois auparavant, les préférences M. de Mme des Ursins. que se portaient à Madrid le H mars, arriva et partit le 18 pour Estremoz. 9. La lettre du vol. Roi au nouveau n' {03, de la guerre, nO' H5-H9. moires {976, maréchal, suivie des

(Danla Feuillade Berwick

du 16 février, est au Dépôt lettres de remerciement, p. 356-359, et les Mé

le )lercure de février, Comparez de Berwick, tome l, p. 303.

[1706]
leur des beaux

DE SAINT-SIM

ON.

30f

yeux de Mme de Roquelaure', envoya son mari commander en Languedoc à la place de Berwick, au scandale de toute la France'. Tout en même temps aussi, le comte de Toulouse et le maréchal de Coeuvres s'en allèrent tout ce qui étoit nécessaire préparer pour aller eux-mêmes favoriser de Barcepar mer l'entreprise lone a. Son importance leur fit espérer que Pontchartrain on a vu qu'il avoit fait l'année préleur apprit que la persévéranCé dans cédente' l'expérience la résolution qu'il avoit prise lui avoit paru plus imporà Barcelone'. tante, pour lui, que de les laisser réussir Le duc de Noailles fit de petits exploits: il pourchassa des miquelets', de Figuières, avoit s'empara que l'ennemi mit quelques dans Roses dès que le abandonné, troupes blocus en fut levé, et nettoya fort aisément le Lampourdan 8;
1. 2. Ci-dessus, p. {83.

à Toulon

n'en

useroit

pas comme

Petite de

exploite du duc Noailles.

Mercure de février, Dangeau, p. 37 Sourchea, p. 3{-3' p. 356les lettres 359. C'est du 15 que furent datées de maréchal de M. de la commission et du 20 seulement Berwick, pour M. de Roquelaure. 3. cure Dangeau, de janvier, p. ~0, 26, 29 et 34; Sourchea, Mercure p. 433-435; hialorique On armait vaisseaux, vingt-huit portant p. 2{, 21i et et politique 30; Merde i706,

de dix mille p. 280-282. plus et la dépense était de deux millions vol. {979, n"4Q..4{; hommes, (Guerre, de Verdun, avril i706, et 286-287). Gazette Le Mercure de p. 234-235 janvier (p. 433) ayant annoncé que le Comte était nommé généralissime des armées le de terre Roi logne, et de mer, et qu'il fit vivement réprimander commanderait les troupes en Catal'auteur de cette erreur (Arch. tome IV, p. 782). adminiatratiee, p. {84. officiellement l'armée alliée fusiet de

nat., 01 367, fol. 40 v' Correapondance 4. Ci-dessus, p. H et 129. 5. Ci-après, 6. Ci-dessus, p. 395-399. 7. liers Ces miquelets de montagnes,

(tome n, p. 308), qu'on appelait refusé avaient de s enrbler dana

à sa discipline. Quant à leur action militaire, voyez la Guerrea siècle sur lea (rontiérea du Commingea, par le baron de Lasà leurs usages, la lettre LI de Mme Dunoyer. sus, p. 9, etc., et, quant dédiée à saint Michel. Ils tiraient leur nom d'une chapelle s'assujettir du gYfff~ 8. par L'ancien Vayrac, de CEapagnt, (marché). Voyez l'£rot Emporion présent art. ÁJII'oUBDA.II, qui est une tome l, p. {32, et le MorM, à l'étymologie. C'était un comté apparteunt plus conforme Figuières en faisait partie.

orthographe aux ducs de Medina-Celi.

302
il et empêcha tua quelque depuis furent il avoit les fort beau troupes et Legall de les ennemis monde, Girone célébrées jeu

M~MOIRES
de prendre vers la mer'. pressé peu siège auquel camp occupé un tour au de il siège4. en de Espagne, son Sans permission exemple personne de Girone. donne payse, dire de de Bascara', le Ter, Ces et et faciles d'agir milices, Barcelone devoit obéir, en leur se

[1706]
prit t rendit e16cuchef, avant arriet

s'avança jusqu'à 8;

maUre tions et que vassent, servir
Tessé fait

il étoit quelque au

contre

destinées avec elles, de

après n'étoit à ses bien il

maréchal pas tellement

Tessé songeât bel et

qu'il et

ne dupa au sa

asseoir Ba belle-fille en les [ddd dupant deux rois. S=S. 65T et 658J

affaires'. le Roi et le au fils, qui sur

Il fit roi

d'Espagne'. la

mot céder en que Espa-

dernier, grandesse gne8. 1. 2. Le Petite

demanda à son Roi, ville

premier sans

chose n'entretint

aucun jamais

pour

Dangeau, p. 38, 43 et 48. Comparez les Mémoires de Sourches, p. 32 -34 et 40, où les faits sont les Mémoires de Noailles, la Gazette, plus développés, p. f9f, le Mercure de janvier, H7-H8, i37-{38, i4f-f4~, p. 96, {04-f06, et de février, 4Of-403, 363-366, p..&22-424, p. 333-345, 39f-397, que l'Bistoire 3. 4. Ces militaire de Quincy, exécutions. furent p. 20t-204, vantées très etc. fort par Mme des Ursins. à la fin de décembre, lieutenant le général,

Ces détails

la Fluvia, sont résumés

à deux de ceux

lieues

en cour par Tessé, Legall ayant été envoyé le Roi l'avait comme commander, désigné pour de Roussillon; il repartit au milieu de février, le corps d'armée joignit duc de Noailles le 4 mars et mena au siège de Barcelone batailvingt et quelques escadrons milices Ions, quinze Dangeau, p. 6, 34 et 54; Sourches, p. 455-456 5. Sur p. 29 et 55; et 471-472. son rôle Mercure hiatorique et politique, avril i706,

on peut voir le Mercure de novembre l'hiver, pendant et 4f f-424. {705, p. R46-R43, et de janvier {706, p. 339-375 6. En vrai Manceau, ce dont il se défendait pourtant. Voyez ci-après l'appendice 7. Mme non sultait XVI. des Ursins, à la fin de f705, était maUre absolu à écrivait Ii l'armée, à Mme mais de Maintenon le conqu'il ne

seulement

autant Madrid, que l'ambassadeur, ni du roi, ni d'Amelot, se plaindre ni d'elle-même. pouvait 8. Dangeau, Le Roi a trouvé bon p. 38, 19 février chal de Tessé demandât au roi d'Espagne la permission grandesse sur la tête de son fils, et le roi d'Espagne

qu'il constamment

qu'on et

que le maréde mettre la sûre-

l'accordera

[1706]
ses choit ne sent ce il douta comme qu'il surprit que pouvoir on le une son bien expliqua exclut Tessé traité y a vu roi vouloit de affaires pas. pas et Sur un ici par

DE

SA1NT-SIMON.
ignoroit de que et Tessé, les le et tout, faite et ne s'en

303
cail

nécessité,

la demande moment les du même' son duchés, Roi

grandesses permit'. qu'il en engagé Ursins,

d'Espagne, ne se cédasTessé avoit faisant de toute manière à lui,

Quand lui lui

eut faite, ac-

la par le roi grand-père

surprise d'Espagne s'étoit des le servit pas point tant un sans

croire à ne

le Roi être

dédit. étendue,

Mme

comme terminer pour Roi avec qui qui de été

avec

puissamment chicaner, d'effet de besoin. qui en et

à déblesser, le rendit et et comte etlt pas

d'Espagne qui dont mais que de du que c'étoit l'effet vivant tous n'auroit

à ne

bagatelle grand-père, de la peine, bien

Espagne, Il se la

il avoit par

décret. nulle

sentit,

l'Espagne eflt été

tellement de les son fils père, aînés

conséquence, si le que, il des n'y

autrement

grandss.

en écrit. Le mariage du comte de que le maréchal Tessé avec Mlle Bouchu se va conclure le maréchal a signé les articles lui avoit envoyés tout dressés. Le Ibidem, qu'on p. 60, 2f mars a mandé à sa famille maréchal obtenir qu'il espéroit que la grandesse passât pères sur la tête de son fils. qu'un à son fils.. les en la cédant père Comparez Méntoirea de Sourchea, p. 37, et ci-après, p. 534, la lettre de Tessé au Roi. i. Cacha en cachoit. corrigé se trouve dans le registre La permission, datée du 28 mars i706, de la Secrétairerie et la mère dans la est coté Us :;0, fol. de 4~ tous et BH, les Elle maÎJltenait rangs et le jouill88.Ilce honneurs, père autres qui ont cédé la grandesse en ait gardé les honneurs Il y a quelques exemples à leurs fils mais il n'y en Espagne de en a point

ment

de la manière

avantages. 3. De menne 4. Le

en Aragon, le 8 mars de décret, (~Itmoirea à Marly le 26.. Le roi d'Espegoe, dit Teaaé, tome II, p. 216), arriva le décret que cela ne pourra point tirer Dangeau (p. 63), a mis dans à conséquence On trouvera une pour les grands qui sont ses sujets. il Chamillart, dans le volume du Dépôt de la envoyée par Tessé copie, coté f979, nO' f34-i,35. guerre la grandesse 5. Lui-même passa également t. 1, p. 306). de Luynea, (Alémoèrea à son propre fils, en {737

en interligne. d'Alcaniz daté

304
Mort
de la

M~MOIRES
En ce même temps, c'est-à-dire vers mourut s'étoit retirée la en mi-février',

[f706] la où, son tou-

reine douairière d'Angleterre; comte de Feveraham. (Add S'-S. 659]

reine veuve frère!, jours fort de

douairière sans qui aussi son enfants, l'aimoit été

d'Angleterre elle et

la considéroitfort.. en celle Angleterre, avec de qui

Portugal, du roi auprès Elle l'avoit où le on comte et de

beaucoup C'est départ. des qu'on de la ne

s'affligea de Fe-

vershamB, étoit dans si bien,

frère

maréchaux douta de

Duras

Lorge8, épousée départ 7.

l'intervalle

mort

ne l'eût pas qu'il Charles II et de son

{. 2. cette 3. 4.

Dangeau, Catherine

alliance, Dom Pedro. Lors de

p. 38, à côté de l'article que nous venons de Portugal, veuve de Charles II tome de la Gazette de f662, voyez un fascicule de {688, le palais

p. 302. X, p. 346. Sur p. 437-448.

de citer

la révolution dans

à rester

à Londres,

Catherine s'était d'abord résignée de Somerset, en reconnaissant le

prince d'Orange pour roi (Gazette de {688, p. 299, 37{ et 468); mais, au mois de mai {692, elle avait regagné sa patrie en traversant la France, et un particulier alors à Rouen l'a dépeinte et qui la vit passant petite assez grosse, ni belle ni laide, parlant fort peu (Gazette de f692, p. 239, M2 et 276 tome IV, p. fi, 53, 58, 75 et 84-85 Dangeau, Sourches, tome IV, p. 38 Arch. nat., Papiers du P. Léonard, K f7 {7, n° 26). Après un séjour aux eaux de Bourbon, elle passa en Espagne par Avignon et Bayonne, de là en Portugal de 1693, (Gazette p. fOf, 125 et 185 tome IV, p. {95 et {98), et s'installa à Villaviciosa, à trois Dangeau, dom Pedro Quand devint en f699 journées de Lisbonne. veuf, (notre tome sa principale VI, p. 240), et l'adopta elle se fit pour conseillère, bâtir un palais à Lisbonne de nO{, (Gazette p. 363), et enfin elle prit la régence ce roi tomba à la fin de f704 malade, lorsque d'Am(Gazette tome X, p. 242 et `Z48). Elle mourut aterdam, i70Õ, n° IX Dangeau, le 31 décembre 1705 (et non vers la mi-février lui laissant un mil1706), lion de piastres en argenterie et pierreries. Elle était connue pour avoir des sentiments tout français, du moins à la fin du siècle mais précédent, avait remis, deux ou trois mois, la au prince depuis du Brésil. régence 5. Tomes IV, p. 54, et X, p. f90 et 346-347. 6. Très fier de cette de sa femme, on a vu (tome V, parenté p. 575, note 4) que Saint-Simon fit faire en {H un portrait du lord en chevalier de la Jarretière. Il existe un autre en simple portrait, cuirasse, J. Beckett et par d'autres à la manière gravé par artistes, noire, d'après une de J. Riley. On trouvera peinture une note ci-après, p. 613, sur ce personnage. complémentaire 7. Entre {685 et f692. C'est Feversham la cour de France que

[t 706]
Sa religion l'avoit mais été capitaine de eut, en la riche

DE
établi par des reine la

SAINT-SINON.
en le Angleterre, mariage jusqu'à son où qu'il la il est avoit révolution, général de On en étoit prit Monmouth, donna le deuil 8. mort fait'.

303
sans Il

enfants, avoit

gardes jusqu'à

grand d'ar-

chambellan mée, qu'il au et avoit Roi Bélébat mère Brégy étoit dont de

1685, et pris, de

Jarretière et qui fut

départ, du duc

défait la mort mourut soeur j'ai

décapité. et nom il

part 3. Sa de La
M:ort de Bélébat. ~Add. S=S. 660 et 661]

cette aussi 5.

reine, Son et assez

Hurault de mention Mme

de fait

Brégy, une

belle-sœur plaisante

1.

en f689, chargea, d'empêcher que la reine ne vint aux ea\l.J: de Bourbon comme elle le désirait tome U, p. 368), et, 10r8qu'elle (Dargeax, définitivement on s'étonna quitta l'Angleterre, que lui, son principal ne l'accompagnA.t tome IV, p. H). C'est à officier, point (Dangeau, tort que le pamphlet de la Cour de Saint-Ctrmain, p. U, le travestit en galant de la reine Marie, c'est-à-dire de la femme II. On de Jacques de même que la veuve de Charles 1"' avait épousé prétendait Jermyn, comte de Saint-Albans, et que celui-ci la maltraitait (Correapondance de Madame, recueil tome l, p. 295-296). Brunet, 1. Sa femme, Marie Soudes, fille ainée et héritière du comte de Fedans versham, dans l'incendie 2. Cette le Kent. mariée en mai f676, mourut le 116 janvier 4679, de Temple-lane. phrase a été ajoutée

à la fin du

3. Dangeau, p. 4. Charles-Paul

38 Sourchea, p. f9-20 Hurault de Bélébat, comte

paragraphe. et 33. dit aussi le mar-

mort sans alliance quis de Bélébat, 5. Dangeau, de mars, p. i26.i3i. p. 38; élercure 6. De la branche de Boistaillé, et qui qui avait porté jadis le surnom avait hérité celui de l'Hospital de la fille unique du Chancelier. 7. Le père, Henri Hurault de l'Hospital, pour qui Beu fut érigé en comté au moment de sa mort, mars conseiller au Parlement en f684, avait le 10 novembre i637 du 28 octobre f622, épousé, (contrat Arch. de Flecelles de Brégy, nat., Y i82, fol. i03 vo), Renée baptisée le 8 mai i617, et qui ne mourut leur fils, le 26 mars 1707. qu'après Il a son historiette dans Tallemant des Réaux, tome V, p. 384-389. Un le chevalier de Bélébat, avait été tué devant en i645, oncle, Mardyck, étant aide de camp de Gaston d'Orléans de f644, (Gazette p. 538 et et de 1645, 9istoire des princea de Condé, M1, tome p. 608 IV, un autre Bélébat était ami du duc de Nemours. p. 549 et 563) 8. 9. Voyez ci-après, p. 6f3-6i7, Ici encore, il croit avoir fait
.MOIRES DE esmr-s~ron. mu

de Beu, le 15 février i706.

la notice rentrer

du mari dans les

et de la femme. Mémoires une
2()

anec-

306
sœur l'abbé de de de toutes son Choisy les père 8, étoit si

M~MOIRES
cette dans de à la cour la Mme le cour. et la dans Choisy', et monde Ces le deux monde. une à se espèce croire de guerre de mère si

[f706J de

avant

instruite femmes C'étoit de couret

intrigues

avoient une boeuf tisan, de pères assez cher dote

mis manière pour

Bélébat d'éléphant l'esprit, le et de de

à suivre frontière, étoient moquer des

qui Roi dans

pour s'étoit tous pas ne

figure', accoutumé ses plus fut ni pas 6 voyages avancé robe

à n'en robes; lui, et

être il ne

cela. Ses pour ni se fit épée, de fort accomlâ-

laissoit plaisantes

quelquefois Il avoit

brutalités

assez

n'avait racontée au Journal de Dangeau qu'il que dans l'Addition du Journal. ici, et dans la Table de son exemplaire que nous plaçons L La corrige au-dessus de femme, sa, 8oeur est en interligne, corrigé soeur, puis biffé, 2. Jeanne-Olympe 3. et de son eatoit. surcharge Hurault tome V, p.9f. de Choisy, né à Paris des finances de Caen, de Monsieur

en

François-Timoléon fils d'un receveur général tendants des armées

le f6

f644, petitfils et frère de deux in-

août

abbé de SaintGaston, à i675, Seine de i66f de Rouen en f675, de Saintprieur de Saint-Laud Beikolt-du-Sault en i689, de la cathédrale de Bayeux de f697 à doyen de l'Académie élu membre le 24 juillet mourut i699, française f687, Il avait accompagné le 2 octobre l724. le chevalier de Chaumont lors de l'ambassade en f727, et dont de f685-86 à Siam. C'est l'auteur auteur des Mémoires se sert soit même Mlle on a déjà vu que notre les récits recueillis d'après l'objet prendre Lettres des publiés l'imd'après de l'abbé. de Mme de

et chanceliers

soit pression, 4. Sa grosseur était où il manqua Sévigné, fille 457 pleaie geau, 5. de M. de Grignan Lettres Capmas,

de la bouche avec

plaisanteries en alliance, de

de la société f685,

la Marquise d'Huxelles, p. 95). cette famille dont il a été parlé à Hurault, du chancelier de Cheverny tome XI, p. 179-f83. propos 6. On trouvera d'une série de mémoici-après, p. 571, le catalogue res d'économie, de politique, de philosophie, d'histoire, etc., que Bélébat de son C'est signée ante.ur lui adressait caractère sans au Roi, et qui et du libre témoignent accès qu'il en à la fois avait à M. de l'indépendance de Louis XIV. auprès la lettre 5. Notre

en :1. 70i, puis tome VIII, p. f09; en général, Comme,

tome Sévigné, tome II, p. 402 et 4l~. inédites, Frappé miné d'abcès, il devint un vrai squelette

de Mme

d'Alérac, VII, p. 456d'apoA (Dan-

doute

BELLEBAT, et orthcgraphie

qui écrivit citée dans son nom

1702, notre tome Belesbat,

tantôt

de Mélac, X, p. 2811, note tantôt Bellesbat.

[1706]
modé eaux modé. mère et le jardin les bois de sont

DE

SAINT-SIMON.
près de et avoir maintes été Fontainebleau, s'y étoit marié. occasions mourut de été fort Sa sœur de où

307
les

Bélébat, admirables', sans j'aurai lieutenant et duc du la

incométoit parler. 4. Il
Mort de Polaslroll.

Il mourut de Canillac' 8,

vieux, dont ancien

Polastron avoit Son de est un frère son

gouvernement étoit au fils, gendre en de

général, croix grand et de le fils le avoit Duras'. de

aussi Saint-Louis. gouverneur Cette a été

Mazarin, maréchal

famille sous-

féconde

gouverneurs Monseigneur

celui-là puis

gouverneur général 1.. 8 Un des

Dauphin',

lieutenant

beaux

parcs

ici, Bélébat, p. 109). Après le possesseur au munitionnaire de Courdimanche, près de Milly, passa dont la cousine, Mme de Prye, y reçut Voltaire Duchy, le 21 octobre 2. Claire-Julie Hurault, 1638, baptisée vrier 1667 à Charles-Timoléon

France, dont il s'agit

de

dit

Dangeau

Vul, (tome sur la paroisse Berthelot de fé-

en 1725. mariée le if

de Montboissier, de Canillac, marquis veuve en f678, mourut le 1 juillet ne laissant 1699, que ce fils unique, de Canillac tout l'hérimarquis Philippe, (tome V, p. 370), qui recueillit environ mille livres de rente. tage de Bélébat, vingt-cinq comte de Polastron, entré au régiment du Roi en Jean-Denis, aux mousquetaires, i663, après un apprentissage promu major en 1676 et lieutenant-colonel en f678, en 1686, de camp maréchal brigadier en 1691, gouverneur de Castillon de l'ordre depuis 1693 et grand-croix de Saint-Louis, lieutenant 1698, Dauphin depuis et Saint-Brieuc général commandant de Mont4696, gouverneur depuis dans les évêchés de Dol, Saint-Malo 3.

1701. Il recevait du Roi une quarantaine de depuis mille livres, et sa veuve obtint deux mille livres de pension. 4. Le 28 février ans 1706, à soixante-quatre Dangeau, p. 43-44; Mercure de mars, p. 141-143 Sourches, Gazette, p. 41, 42 et46; p. 120. 5. Ce Polastron, entre comme intermédiaire qui apparaltfréquemment Mazarin de la Ferté, et qui était encore en f663, comme capitaine de ses gardes, le fut ensuite 6. Le duc de la Meilleraye tome HI, p. 15. 7. Louis, fils du roi Louis XV, né le 4 septembre décembre 1765, père de Louis XVI. et le maréchal attaché du duc à celui-ci Mazarin. le 20

1729,

mort

comte de Polastron, B. Jean-Baptiste, fils du lieutenant entré général, du Roi en 1703, colonel au régiment en 1704, inspecteur d'infanterie en 1719, maréchal en 1714, brigadier de camp en 1734, nommé général du fils de Louis XV le 20 novembre 1735, lieutenant sous-gouverneur en 1738 et gouverneur de Brisach, se démit des fonctions de général

308
Catastrophe de Saint-Adon.

II~MOIRES
Saint-Adonl, d'une et dans lessives' famille le grand avoit s'étoit ramassoit de pas un vendu retiré tout', dragons5. plus matin brave, pour fort la heureux dans de bonne Il de jeu, sa en Paris, galant, fort aux et, où donné s'empêcher été l'avoit Tout le

[i7061
dans gardes, n'osant l'électeur une réde en monde et fait, ce le

grand à force plus de forme jouer, se

monde de

et capitaine compagnie, Flandres', lui ne qu'il son bon lit6. avoit put

montrer, qui colonel fut se Il de peu', tua

Bavière, de

il. ne il

pays-ci le plaignit.
Querelle Mme jette Barbezieux dans un couvent.

étoit

commerce,

qui de

quoique Deux proprese

compagnie. quoique violente qui prise survint assez au au Ils bal bruit, ne depeu au

hommes à quereller, M. et le les

querelleurs, eurent une

Palais-Royal. leur imposa, sous-gouverneur où il mourut (Chronologie

duc

d'Orléans,

accommoda

sur-le-champ. commander officier

le

le 26 juillet 4 mai 1742, fils,

aller f74f, pour à cinquante-six périra fils d'un une une

p. f42-145). L N. Péchot taine 2.. faite

militaire, Un autre

tome V, p.203-205; Louis,

ans; llémoirea

en Bohême, très estimé tome IV, 4707. capia

à Almanza homme

deLuynes, le 25 avril

de Saint-Adon, de cavalerie, avait acheté en parlant Figurément, on en qu'il a fait a écrit leacivea. novembre 1699 dit

compagnie d'une grande étrange avait

d'affaires, aux gardes perte qu'un

ancien en f694.

homme

au jeu, Saint-Simon 3. C'est

lessive vendu au

(Académie, chevalier de

f7 fS). Bou-

qu'il

tout au lansquenet de Meudon, et l'on avait cru zols, ayant perdu d'abord en religion; en aoo.t 1701, il avait requ'il se retirerait mais, à Versailles, revenant de Suède, d'où il avait envoyé paru subitement une relation de la victoire de Narva (Dangeau, tome VU, p. 20{ et 279 -1 tomes VI, p. 207, et VII, p. 104 Gazette de la Haye, Sourchea, 1699, n° fOO; Mercure de mars f70f, Les Mémoires de Sourches, p. f 7f-f85). d'aide de camp de l'Électeur. IX, p. 339, le qualifient 4. Comme il l'avait fait pour le comte d'Albert et pour Reneville. 5. Un emploi de colonel en réforme, à la suite d'un régiment. Voyez le IournaL de Dangeau, tomes VII, p. 253, XV, p. 257, et XVI, p. 262. On l'a trouvé 6.. mort dans son lit; on croit avoit qu'il trop pris d'opium = (Dangeau, à Bruxelles. 7. 8. De petite Propre, L'initiale origine. au singulier, 20 février, p. 39 Sourchea, p. 41). Cela s'était porte un second passé fait. tome

le manuscrit Ensuite, dans le manuscrit. un A.

de ce mot surchage

[f 706]
mandoient de par Bouillon' être cousin pas et mieux

DE

SAINT-SINON.
l'un et l'autre'. C'étoit connu princesse d'Entragues Tous Encore figure', deux le par de si le chevalier son Conti extraorjeu

309

d'Entragues', germain de de avoir Barbezieux rang lettre et cet

plus Mme la abbé parlé~. &.

et que

ailleurs`, par dinaire dont épouser Bouillon 1. bault 2. 3. Mme avoit

neveu je crois de un

prétendoient chevalier l'autre de ms.

de l'in-

une

belle

Dangeau, H94, Tome

p. 40; fol. !!02.

de M. d'Argenson, XI, p. 59 et 61. né le H avril i679, nommé une et eut

dan!> le

Clairam-

p. f28, et tome Louis-César de CrémeauJ., Il, comte de Monseigneur

chevalier colonel

quis d'Entragues, fait aide de camp

de Saint-Trivier,

commission le i-

puis marfut vers i705, de colonel de et i7t9, Miconnais

en 1709, pall8. dragons vendit à la fin de la même

d'infanterie brigadier la lieutenance année

février

de M9con, et le gouvernement qu'il particulier avec Il ne se maria qu'en i7!8, son grand-père. 1747. Ces Crémeaux, le ler septembre et mourut

du générale tenait de son

père et de la fille d'un conseiller, famille d'une bonne

en raison de leur surnom, ni être confondus, ne doivent de Bourgogne, ni avec ni avec les d'Illiers avec les Balsac d'Entragues, d'Entragues, les Montvallat d'Entragues. le 4. Le père, d'Entragues, qui se noya Camille-Joseph, marquis 10 octobre avait t679, n'étant que lieutenant de laquelle de vaisseau Courtarvel mourut de seulement sur Catherine-Françoise épousé de Mlle de la Vallière, utérine à quatre-vingt-sept 5. Il n'a pas ans. parlé de lui. le ConquErant, sœur Saint-Remy, le mars f743,

d'Entrade Crémeaux Bernard-Angélique en Lyonnais, valant deux mille de Joug-Dieu abbaye gues avait la petite sur ce singulier émule de l'abbé reviendra cinq cents livres. Saint-Simon lui aussi, beaucoup de scandale de Choisy, par ses manières qui causa, son fard, etc. Il avait été exilé de Paris de et par son costume féminin, à il se fera protestant, f694 à t700. Sous la Régence, puis reviendra la dans du major chargé de le garder catholique par les soins religion fi quatre-vingt-trois ans. Mort le 24 février n33, une citadelle. Veuve en nOi tome IX, p. 443. 6. Sourchea, (tome VIII), elle avait mois. de revenir à la cour avec sa mère, au bout de quatre eu permillsion 7. C'était un débauché sans fois avait fallu plusieurs qu'il même de sa famille (Sourchea, province notre tome III, tome III, p. 340 et 471 éd. Jaeglé, de Yadame, n° 8f; Correapondance et Addition p. 128-129 d'avoir fait le noël ordurier tome 1, p. f20-f23, etc.). On le soupçonna la tome de la cour, de f696 l, p. 28), et, lorsqu'il quitta (Annalea vergogne, en reléguer ivrogne, menteur, etc., sur la demande

3iO
et de l'audace'. dans duchesse dans second sa fils, la Elle en 1702, un

M$MOIRES
L'éclat couvent'. de Elle prit unique prit depuis de Mortemart pour le son le nom frère riche lui accorder une fit comte de comte un de de cette affaire fit entrer

(706)
la

trigue prétendue
Mariage du comte Rochechouart avec Mlle de Blainville,

La
de

douairière famille. qui fille étoit le Roi tome

mariage Maure, de tué sa mère de Roà

hardi son

chechouart4, Hochstedt marine colonel

Blainville mais

extrêmement refusa de

commission

de Mme Dunoyer Les Le#re~ VIII, p. 340). « Il n'est donnent une juste mesure du personnage l, p. fi) (tome ni aimé ni estimé à la cour, discours du et il a tenu de si mauvais (Dangeau, Un il oseroit encore soutenir sa présence. que je ne sais comment de sa conduite, et jour, on lui représentoit que le Roi étoit mécontent une dent de lait. Hélas! dit le chevalier; qu'il lui gardoit je suis bien malheureux est-elle que la seule dent qui lui reste, encore pourRoi, rie, de la bonnes débauche que le lui soit demeurée d'un prudence mains avec lui! du chevalier terminée chevalier pour homme avec me mordre.. comme Mme lettre d'Urban, Nous en i693, trois ans Voyez ce qu'on doit attendre et si une femme est en celui-là, suivante avons on trouve (p. 33-40), à Avignon, et le récit d'une vu, dans épouser la notre tome princesse vanté il s'était lu, de

Dans une

l'aventure

veuve Turenne, plus tard, d'avoir une vive passion à Madame, elle-même inspiré qui le racontait tome l, p. i20-i23), et, à la fin de 1705 (recueil Jaeglé, (Sovrchea, tome IX, p. 443), il a visé à la main et au douaire de Mme de Barbezieux. 4. en Il ne se mariera avait qu'en déjà D'Entragues 1701 (Dangeau, Ici, couvent, avant la f720, eu un avec duel une avec aventurière. le

par un meurtre. eflt bien voulu, de son frère alné;

2. mourir 3. qu'en existe 4.

du Terrail, marquis tome VUI, p. R3 et 109; Sourches, tome VII, p. 9). et convent la manchette. dans Nous la verrons fin fille de l'année. de Colbert, II, p. 7. Sa 1688, et qui ne mourra depuis la duchesse de Vivonne, belle-mère, veuve

La dernière f750 encore

tome

en 1706. de

comte de Maure en Bretagne, Rochechouart, d'abord au régiment de Champagne, i682, capitaine colonel du régiment de Béarn en f 702, et de celui du Dauphin en au siège de Nice. Il recueillit de se distinguer en 4746 le i 704, venait à Bayeux titre ducal de Mortemart, et mourut le 16 janvier f757. Jean-Baptiste né le 25 novembre et i83. Marie-Madeleine Colbert de BlainXlI, p. 166-f67 le 26 mai 4706, mourut à Paris, le 4 juin ville, mariée 1746, âgée de soixante ans. Une autre fille, Marie-Gabrielle, à la Visitation était morte de Saint-Denis, le 18 octobre ans. 1698, âgée de quatorze 5. Tome

[t706]
étoit folie dans enfermée venoit toutes de les depuis race

DE

SAINT-SIMON.
longtemps s'étoit Sa aîné folle plus grand avoit ou à moins étoit les lier', et

3H
cette

et

manifestée sœur de

générations. Leur frère vie frères, moins. M. de étoit qui d'État 8. à

mère couru

Chàteauneuf'. les ges, l'étoit qui de dant lière i. rente, rues leur toute autre

sa

l'archevêque Angoulême; n'avoit été bien jamais Elle avoit épousé un et fille femme du d'Hémery, bonhomme

et champs de Boursage elle

encore s'appeloite la mère, des

Rochechouart le mal venoit surintenla Vril-

Tonnay-Charente', Particelli étoit

qui

finances',

secrétaire Gabrielle mariée

de Rochechouart, le 25 juillet i682

héritière à Blainville,

du rameau vivait en

de Tonnay-Chaà pensionnaire avec trois demoi-

de Notre-Dame-du-Lys, royale l'abbaye près Melun, selles et une femme de chambre, trois mille livres moyennant par an du département de Seine-et-Marne, liasse H 599). (Archives 2. Marie Phélypeaux de la Vrillière, mariée en juin i662 à M. de mourut le 15 février i68i. Il est parlé Tonnay-Charente (ci-dessous), d'elle 403, laide dans et le Dictionnaire le Chansonnier, mais aimant da dans tomes Précieuaes, ms. Fr. f2 620, I, p. 282, et Il, p. 402p. 15 et 25, comme

le plaisir et la bonne compagnie. d'État en f 700. 3. Le secrétaire que nous avons vu mourir le 2 octobre 4. Louis Phélypeaux de f636, d'Hervy, baptisé pourvu d'État en 1648 et en i654, s'en démit en la survivance de secrétaire étant devenu i669 au profit de son cadet Châteauneuf, fou, et fut enà l'excès, ms. Fr. 12 689, p. 288). peu après (Chansonnier, tome VI, p. 4i2. 6. L'élision 8» corrige c'. 5. Michel Phélypeaux 7. Jean-Claude, comte de Tonnay-Charente et de l'Isle-Dieu, colonel mort devant Trèves en septembre 1673. de la Marine depuis f667, fermé le 2 aollt 1635, le premier la Vrillière, épousa, et mourut le 23 août 1670. Elle était fille de Michel Particelli d'Hémery, du Conseil, intendant à l'armée de Piémont secrétaire intendant (f627), en Italie (1631-1643), et ambassadeur des finances contr0leu~-général 8. Marie Particelli surintendant (1643), d'État 1648, ministre (18 juillet la seconde fois, avec M. d'Avaux, des finances date de sa mort des finances 1647), du 19 novembre ans. en consacrant de juillet surintendant des f649 une Tallemant f64 à juillet pour 1650, n'a dit aux était finances, au 23 mai Réaux historiette mère

que quelques folies de son

à cinquante-quatre mots de lui, mais

des

frère de Mme de la Vrillière. Leur fils Thoré, le 4 septembre 1678. une le Camus, qui mourut tome XI, p. ~14. 9. Louis Phélypeaux (f599-168f)

3t!
Mariage d'Uzès une de du fille duc

MÉMOIRES
M. d'Uzès en fit un pareil'. fille la de Il M. de il n'avoit Monaco' une le lui, plus d'enfants il s'étoit fille frère en maria de 7. Elle la de

[f706]
de ruiné Bulde sa

avec

sa dans

première l'obscurité Qui eût peu plus de

femme, de pu chevalier

Bullion.

crapule imaginer de M. de

lionS. femme
Mariage du

auroit été

épousa alors que l'Ordre la avec avec

172441 son fils du perdu

Fort unique8
de

après5,

Trémoïlle Mlle

prince de Tarente avec Mlle la Fayette.

honnêtement fort riche

Fayette, avoit

nom

Mottier,

héritière

i.

Dangeau,

mars, p. et l'épiscopat 2.

Sourchea, p. 47 et 55-56; Gazette 247-257; d'Amaierdam, de Languedoc (f895), p. 27.

p. 45 n° un;

et

50;

Mercure Joret,

de

Ch.

Bdville

1, p. 258, III, p. i9, et VII, p. i73. 3 Jean-Charles de Crussol, duc d'Uzès, veuf depuis i700, core une fille, qui mourut deux jours après son second mariage, le i3 mars i 706, avec Anne-Marguerite de Bullion-Fervacques. eut de nombreux

Tomes

avait

en-

célébré Celle-ci

à Chaillot, et mourut le 3 ao~t 4760, igée de enfants, soixante-seize ans six mois et quatre devait avoir cinjours. Son mari mille écus de rente, et elle lui apportait quante cinq cent mille livres. C'est ainsi que le chUeau de Bonnelles est venu aux ducs d'Uzès. 4. 5. 317. de la Trémoïlle, filleul des états de BreCharles-Louis-Bretagne ne s'appellera de Tarente tagne, que le prince jusqu'à ce qu'il hérite, en 1709, du titre de duc et de la charge de premier gentilhomme. en i700, de cavalerie en i70!, mestre de camp Mousquetaire capitaine à Friedlingue; il passera brigadier en 1703, il s'est distingué maréchal de camp le 1*1 février iH9, et mourra à Paris le 9 oci709, tobre ans (Chronologie tome suivant, VII, rnilüaire, âgé de trente-sept Au commencement de 1703, le duc de la Trémoïlle avait p. 46-47). à Monsieur le Prince de marier ce fils, à qui il donnait deux proposé cent mille livres de rente, avec Mlle d'Enghien, et le Roi consentait à depuis cette sèrent 7. mourut fils. alliance; mais Monsieur le Duc et le prince le de Conti s'y oppo(Arch. nat., Marie-Madeleine le Selon 6 juillet la Gazette MM 828, fol. 51). de la Fayette, qui épousa à vingt-cinq ans huit i7i7, 6. V, p. f33, et XI, p. 203. Voyez nos tomes Le i2 avril Dnngtau, p. 64 et 72; Mercure d'avril i706, p. 307-

n° aan, d'AmBterdam, sept cent mille livres de dot, et devait avoir un jour cent mille apportait livres de rente. Madame ne trouvait alliance si honorable pas cette du f tome II, p. 39. La avril, dans le recueil voyez sa lettre Jaeglé, fut présentée le 25 avril Sourches, jeune princesse p. 64.

le i3 avril, prince mois, ne laissant qu'un elle était très bien faite,

[1706]
père de le La et mère, qui

DE
étoit du

SAINT-SI.ON.
fille, Conseil'. et, l'événement, par Ce mariage étoit lorsqu'il de camp'. son Il le étoit hetitière fait

3i3
Origine
diBtinctioDB M. de la Trémoïlle. [rtdd 66! S`-S. 66E, et 664J des de

Marillac fils ainé

doyen du duc étoit de le la la

avec

de

Beauvillier maréchal célèbre le héros, n, (de] son son la et

Fayette cette Mme Monsieur M. de et vie,

mort Fayette' Prince

perdW. fils de si amie

de de

par de Mme de temps°, esprit'. régence

esprit, de les et,

Longueville, personnes la désordre mère, fin [Aaa. S~-s. sss~

Rochefoucauld

toutes

d'esprit de des {. de sa

principales distinguée donnés

jusqu'à du la Reine

tabourets

par dans

Lors de

Voyez nos tomes XI, p. 2, et la mère au musée de Venailles,

Il y a un portrait XII, p. tM-{1)5. n" 3706. La fille mourut rue des

le 14 septembre ans. Tourneiles, nie: Agée d'environ quarante-cinq 2. Ci-dessus, La Gazette d'Amaterdam dit que ce p. i77. (no uvn) même fut projeté de en mars 1706 pour le frère consanguin mariage Beauvillier son héritier. qui deviendra 3. tembre René-Armand 1659, avait au régiment Mottier, comte Mlle épousé lontaire du Roi en {678, puis capitaine, du il fut pourvu de la Fère en {680, et créé brigadier en mars mais {693, régiment n'arriva de camp, étant mort le i~ aollt 1694, pas au grade de maréchal de maladie, à Landau tome V, p. 57 Sm~rchea, tome IV, (Dangeau, p. 367 et p. i98-l3i 369; Gazette Lettrea 1694, p. 405; Mercure de Atme de Sévigné, tome X, p. p. 66). Pioche de la Vergue, d'honneur de baptisée la Reine de de {86; février 1695, Chronologie le né à Paris Fayette, de Marillac le 12 décembre de la le i7 sep1689. Vo-

tome VIII, militaire, 4. Marie-Madeleine {8 mars

demoiselle le f634, 4bfévrier f655 à Jean-François comte de la Fayette, devint veuve Mottier, le 26 juin f683, sans qu'ils eussent vécu ensemble ou plus de quatre et mourut le M-t6 mai {693. Auteur des romans cinq ans sur vingt-huit, de ~ontpenaier et de la Princeaae de Cléeea, de l'9iatoire de Madame Henriette et des Mémoires de 14 cour de France, d'Angteterre dont nous citons souvent l'édition donnée en t890 par M. Eugène Anse. 5. L'auteur des Maximes et des Mémoires l'ami (tome XO, p. 3{9), de Mme de la Fayette, comme M. le comte d'Haussonville inséparable l'a tout des 6. récemment volumes Ayant raconté, de la collection d'abord écrit de nouveaux dans d'après documents, dite des « Grands écrivains français.. perwnnes de sans de leur, son temps, biffé, ajouter un de la Princease

à Saint-Sulpice mariée mère,

interligne 7. Son pluriel

de en deaprü et principatea, est en interligne, au-dessus

il a corrigé en le de nécessaire. correction du

sans

distinguéea.

314
puis ôtés, après qui devenus aussi 1648, prince une rendus voyoit

MÉMOIRES
de MM. princes son par de soeur reine de ces mari. mêmes façon de par Ils ou d'autre', et troubles, fait et avec par de Mme

[1706]
de la

Trémoïlle', ses faire mariage, ligionl, Hesse5 Madame, frères, prince en du dont

Bouillon les

Turenne, essaya un de gi1U1d leur rede de V

avoient troubles,

Tarente, fut

leur électrice

fils\

Amélie mère Guillaume

palatine6, filles de

l'autre

Danemark',

V, p. 240-25i. 2. Marie de la Tour-d'Auvergne 3. Ils étaient alors protestants. 4. chez Henri-Charles de la Trémoïlle,

i.

Tome

tome né en

V, p. 3i. f62f et élevé en Hollande

son grand-oncle le prince d'abord le titre patrimod'Orange, porta nial de prince de Talmond, en Allemagne en septembre f648 puis, étant le changea, comme à l'héritage de la mai(Gazette, p. f356) prétendant son d'Aragon, sa mort, son mestre contre celui père vivant de camp d'infanterie, de Tarente, de prince qu'il conserva jusqu'à la Fronde, où il eut rang de encore. Après à la faction son attachement de Condé le

mais il fut compris dans l'amnistie força de quitter la France de juin f654 à la cour à la fin de 1655. Une seconde et reparut l'en éloigna de disgrâce et il retourna en Allemagne à et en Hollande juin 1656 à mai 1660, de 1662, devint général de la cavalerie des ~tats-Généraux: en f663, de Bois-le-Duc en France en i665, gouverneur puis rentra définitivement se démit de ses charges de Hollande, en f669, le protestantisme abjura à Angers, le 3 septembre à Thouars le 14 septembre im2. 1670, et mourut Il avait la Jarretière 1652. C'est l'auteur des Yémoires revisés et depuis partir en 4767, à Liège, avec une bonne Griffet, préface. funèbre fut faite par le bénédictin Raguideau. 5. Amélie ou Émilie de Hesse-Cassel, née en 1625, avait le épousé de Tarente le 4" mai 4648, à Cassel. Comme tante de Madame, prince son protestantisme à la cour de France fort, on toléra qui l'aimait juspar publiés Son oraison qu'en février le Francfort, des deux elle retourna alors en 1686 28 février 1693. Notre auteur est 20 et mourut à Allemagne, a parlé plus longuement de LA Ta>:rori.~ (tome VIE des cette novembre comte notre bonne Tarente mariée Rhin n le P.

époux dans la notice du duché La princesse Écrita énédita, p. 205-206). de Mme de Sévigné. des Lettres 6. Charlotte 12 février électeur, note 2. 7. f650 et de à morte Hesse-Casspl, Charles-Louis le 16 mars de Hesse née de 1686. tome le

f627,

le et

Bavière, Voyez

palatin du tome VIE,

p. 369,

Charlotte-Amélie

IV, p. 50.

[f706]
de landgrave rière illustre la France'. lui fit La

DE
Hesse-Casael' qui servit

SAINT-SIMON.
et si d'une Hanau, et belle-fille à Mlle si cette constamment si distinguée de la

3f5
guer-

utilement d'uneS et un

considération le tabouret, depuis à M. De et ses

accorder qui aussi ce de la

encore duc la de

TréOn

moïlle, donna6 ailleurs Mme multiplier accorda qui fille donne aînée,

épousa le pour que Trémoïlle la

Saxe-Weimar4. j'ai on vouloient obtenue, fort fils cadets aîné 8. On et grande, et expliqué contenta

de

Trémoïlle; manière qui avoient ne

c' esP

cette frères,

point on

princerie de la Trémoïlle

qu'ils une femme

à M. le sans

distinction de son des

tabouret aller au

à la delà

à sa verra

à aucun

Né le 14 février

parti pour la France 2. Amélie-Élisabeth, née comte de Hanau-Muntzenberg, grave. Quand il fut mort

1637, {602, mort à Lier le {or octobre ayant ans. et la Suède dans la guerre de Trente le f9 janvier fut mariée étant 1602, le 2f

pris

fille de Philippe-Louis, novembre {6f9 au landdes avec fois, C'est

lieutenant f634 général depuis au service et ayant fait un traité allemandes de la France, troupes renouvela ce traité deux Louis XIlile 21 octobre la veuve f636, le 8 aoftt {65f. le 22 aoftt 1639 et le 1" février 1640. Elle mourut dans le Moréri, art.

une assez longue auteur a trouvé HESSE, que notre fut récompensée, dont la vaillance notice sur cette célèbre héroïne, territoriales. de Westphalie, dans le traité par des concessions 3. De corrigé en d'une. 4. Bernard, duc de Saxe-Iéna, fils cinquième né le 2{ février f638, neveu du célèbre guerrier, ayant par en épousé, qui Trémoïlle, du t8 par contrat le R4 aoM mourut juillet f682. l66R, Le du duc de Weimar et

mourut

le 3 mai f678, de la Marie-Charlotte écrit

fait elle-même, 5. Avant donna,

du recueil partie il a bieé luy, pour

de celle-ci, portrait de Mlle de Montpensier. ajouter du prince à Y. de la

TrdmoiLle dans les

interligne. l'article 6. Tome V, p. 357. Comparez Écrita inédits, tome VIII, p. 203. 7. Accorda a été

de Tarente à la place

à la fin d'une ligne, ajouté de la ligne suivante. biffé au commencement fait par Clairambault sur S. Voyez le mémoire

de donna, concédés

les honneurs

503 et 505, et aux princes 72{, p. 499-500, étrangers (mss. Clairambault divers mémoires Arch. nat., KK599, 1195, fol. HO; p. 29t) et d'autres de la maison, dans les mss. Clairambault sur les prétentions 719, fol. f f fdans fol. 193-"6. Notre auteur en a parlé, non seulement f6f, et H37,

3i6
dom et
DUCB de 1 Bouillon d'Albret raccommodés.' 20000(tt~ pension pendantla an guerre comte d'f:vreux. de et

M~M1)JRES
la elle suite en des le et le duc Roi, lit subtile est demeurée'. il faut dire la cour ayant ici qu'en et la pris ce ville escroquerie du prince de Talmond'

[f706]



Parlant temps' lui, son

Bouillons, d'Albret, contre à

même contre envoya leur avoit avoit dans

voyant sa coutume, M. il de lui Bouillon plairoifS. aller

parti, terminer Bouillon ce procès la paix

blanc-signé4 tout comme procès pris été congé renvoyé, du et Roi

pour M. de où remit

pour

à Dijon, Cela dans

alloit

commencer.. aussi

ffl

S!-S. 666]

les Additions et dans

placées la notice du

ici, mais duché de le tome

l'Addition (Écrits Comme

n° 6 (tome

LA TatIolLLE

p. ~l0!-304 comparez ~lémoirea de Mme de comme Trémoïlle il ressort

ID, 'p. 2ft). tomes llotteville, Il, p. 385, de deux projets de brevet également

1, p. 313) tome VIII, inddita, on le voit dans les et p. 73-74, dans les La

et III,

de pendant cinq si~clea, tome IV, p. i25 et vivement combattues Mme de la Trémoille pour sa fille alnée, prétentions à et par la noblesse, des droits avaient par les princes pour fondement de la dynastie d'être de Naples qui venaient l'héritage aragonaise exposés et le les plénipotentiaires réunis à Münster par-devant Notre auteur dit, dans la notice LA Tpée~oh.~ (p. 203) Pape lui-méme. étoit plus réel (celui du tabouret, plus que celui du pour) L'avantage ceux qui font les mais il fut favorisé par un présent qui touche toujours solennellement grâces, et qui ne se soucient pas Mme Stanley étoit mariée, point; de Derby, et la fille unique de notre habile duchesse étoit un enfant. la belle-fille, Ainsi on compta ne donner rien pour les filles, et, pour on crut, au contraire, les la sortir D'ailleurs, par là d'un embarras. Trémoïlle le titre de prince depuis le traité portaient passé à Saint-Jeanle 8 juin i5~'j, de-Losne, 4. Frédéric-Guillaume 2. 4. comme dans Gazette Il, p. 162. Dans notre 3. Dangeau, tome XV. p. 74. Furetière en i690 et l'Académie en f 718 considéraient tome un aecondaire. p. 74, Voyez et XIV, François de la Trémoïlle entre lu et l'archiduc d'Autriche. De filles, il n'y en avoit et en Angleterre, au fils alné du comte de l'avenir.

publiés 141, les prétentions

blanc-&eing

ou une forme provincialisme le Journal de Dangeau, tomes XI, de iH8, Voyez nos

blanc-signé p. 234, dans la

p. 594, etc. tomes 5. et VI, p. ï31. V, p. 324-327, 6. L'affaire mars année-là, 1700, et, cette y était renvoyée depuis un accommodement été conclu entre les deux avait presque parties, mais sans qu'on pOt éviter d'aller un arrêt contrapour obtenir plaider dictoire 7. (Dangeau, Le préfixe tome re a été p. 409 et 449). en interligne. ajouté VII,

[t706]
la fils', tilement avoit d'Évreux donna guerre lite, gâté famille, mais et non tout dans de vingt dureroit'. mais Rinschild aucune lembourg', beaucoup d'abord les Suédois mille Nous de et qui 4, artillerie, qui n'y à

DE
raccommoda avec ce sa s'être mille Ce le qu'il colère.

SAINT-S11ION.
parfaitement Roi, put Le auprès pour Roi, au de de te père père avec fit ce gré au

an
le inuqu'il comte lui que facila

le duquel raccommoder qui comte savoit de pour qu'un bornées. mille le Saxons de ce pièces se qui 12 ou dernier de mit fut

attaché livres sont

Toulouse', tant terme

pension ces grâces guères

demeurent la défit tête de

douze

Suédois, février, Moscovites lâcha canon, à la tête

sans Schuet pied dont des de e
des

Victoire SuédoiB.

entièrement, vingt mille

avoit

canon. abandonna se servirent. hommes

La

cavalerie vingt-deux Schulembourg d'infanterie,

quinze f.

enfoncée les procédures

reprendre, 2. Tomes

au contraire, dès la fin de l'année, verrons, et M. de Bouillon définitivement. gagner

XI, p. 60, et XII, p. 4f3. 3. Dangeau, allait servir sur le Rhin. Dep. 70. Le comte d')~vreuz à le marier on songeait comme nous richement, puis un an ou deux, vu en i 705. l'avons 4. Charles-Gustave de Suède de l'envoyé Rheinschild, à Paris, avait Renschild déjà battu ou Rehns>si6ld, beau-frère en i703 et i704, presque du et des Mosroi Auguste de cette dernière victoire. d'abord f66i, à celui du roi

l'armée confédérée des Saxons constamment, Charles XII le créa comte Il la suite covites. le R9 janvier 1792. comte de Schulembourg, 5. Jean-Mathias, allemand au service de la Savoie, colonel Il mourut

né le 8 aoM était entré

en mars i 702, et il avait commandé comme lieutenant général, Auguste, le battit son armée avec succès jusqu'au jour où kehnskiôld auprès de le f3 février i706. Dans les années suiau S. 0. de Posen, Fraustadt, vantes, service fort, à f 7 fi, il commanda contre la France, des Hollandais de i707 lui fit ensuite donner les Saxons et le prince la direction que son roi avait mis au Eugène, qui l'estimait de la guerre contreles

par Venise Il remplit glorieusement feld-maréchal. ces hautes Turcs, comme général à Vérone le f4 mars i747. fonctions ans, et mourut vingt-huit pendant lui ont consacré allemande une longue notice, Le bfordri et la Biographie des mémoires militaires de Vogüé a laissé et lui-même que le marquis vient 6. d'utiliser De corrigé le récit pour en der. des campagnes de Villars en Flandre.

318
façon seul niers, cent ne et qu'il blessé; dont drapeaux cotîta pas point ce jeune cent ou n'en resta tous

M~MOIRES
mille. pas les Moscovites officiers, pris. mille Quel Suède, ministre les déserts à peu en Berwick Villars de généraux.. pris textuellement de l'armée saxonne en s'il Une hommes Schulembourg tués, le si six canon, complète aux mille le se

[1706]
sauva prisonbagage, victoire Suédois, eût préserver n'aller pas fait et en des se

cinquante étendards de

plus d'officiers roi de

presque Europe perfides détruire

de son dans

personnage eflt se pu Piper, de près Italie, pour Alsace, en Du au est et

conseils follement Roi régla

Moscovie'! comme Tessé la les années pour frontière sur la de la 3

Généraux
armées.

des

Le

ses M. de en

armées Vendôme Espagne, de

précédentes Catalogne, Portugal, Moselle,
Du Bourg

alors le et leurs ces

maréchal le maréchal officiers détails venue sont

Marcin Flandres,

Villeroy

avec

chacun 1. Tous p. 45. ~noires Une

Bourg, Journal insérée

lieutenant de Dangeau, les Médans

lettre

de Sourches, détails, p. 43, et suivie d'autres quelques jours plus la Gazette, tard, -!22-i24, 145, f59-f60, p. 47-48. Comparez p. H2, de février, et de mars, 471, f95, etc., le Mercure p. 385-389, p. f43et politique de mars, la Gazette 155, le Mercure historique p. 305-319, de Verdun, avril 1706, le Theatrum p. 277-279, Europ~um, p. 29f296 etc. Comme les officiers de l'armée vaincue (avec plan), saient on fit le procès à plusieurs d'entre eux. mutuellement, Frausladt l'abbé de Grandpré-Joyeuse dont l'histoire que périt racontée 2. chancelier ministre, bre 1705; dans notre tome sous de XII. d'État Charles XI, était devenu de premier XII, et faisait les fonctions maréchal du royaume, novemdepuis sous le roi Charles Charles Piper, et comte conseiller s'accuC'est à a été

avec

le titre

développera sage et prudent

mais, dans

kitild, de victoire fut leur ruine à tous. jusqu'à la fin

et à ce qu'il que dit notre auteur, le tome prochain, c'est Piper qui représentait l'élément dans les conseils tandis que Rehnsdu jeune conquérant, en victoire, l'entraîna la folle entreprise de Russie, qui Piper, pris à la défaite de resta Poltava, captif dans la forteresse de f647. un B. 1" (p. mars, p. 46, ne

grand contrairement à ce

de ses jours, qui se terminèrent le f9 mai 4716. Il était né le 29 juillet Schlusselbourg, 3. Avant ce la, il en a biffé un premier, surchageant 4. Le détail les est donné Mémoires à par Dangeau de Sourches disent liste générale. la date la veille du

quoique voulait

communiquer

aucune

Le général

41) qu'on Pelet a tracé

[{706]
général cavalerie, Versailles. du 4 lui, Sernin Le épée, régiment mars au soir, le destiné et Il pour depuis avoit de à

DE

SAINT-SINON.
l'Alsace, où de un 2 il étoit France', directeur étoit de de alors cavalerie

3t9
la à
attaqrt é à Versailles.

maréchal fait casser

Bourgogne Versailles,

capitaine cet officier il deux aussi, sa s'appeloit Du la se

l'attendit retiroit coups. les

le chez Saintsépara. et son Il fut aux

comme

l'attaqua, l, qui

blessa par

capitaine et s'enfuit près du la Roi

passoit y laissa tant de pour

de légèrement là se retirant son chapeau, put4. 6. Il

qu'il

perruque Boile5. se de cet

rattrapé pieds sans

Fontainebleau lui demander avec que

Bourg grâce il fut

jeta

officier, à un en une

pouvoir bannissement de vieux et dix

obtenir, perpétuel, ans'. Joyeux,

raison; le Roi

condamné

commua

prison Le gneur un et

gouverneur

valet premier de Meudon 8, de

de

chambre bientôt

de

Monseiaprès à

Joyeux; son êtrc~

mourut

tableau de

des projets comparatif en tête ceux de la France d'habitude, mots ont donné été

de la Grande Alliance campagne du tome VI des Mémoires militaires, avaient été préparés par Chamlay. par mar-

p. f-9. Comme 4. Ces cinq 2. Régiment

ces derniers

en interligne. ajoutés au duc de Bourgogne en 1685 des Colonel le 20 Porcelets de février de

et commandé créé

le marquis d'Ancenis. 3. Jean-Benolt-César-Auguste quis de Saint-Sernin en iHO, maréchal 18 octobre dre le nom âgé en 1720. de camp

dragons

Malhane, en f702,

brigadier

suivant, gouverneur de Soulatges-Armagnac

le 1734, lieutenant général de Belle-Isle en f740, autorisé à prenle 4°~ juin en 1754, il mourut 1759,

de quatre-vingt-quatre ans (Chronologie tome V, p. f82militaire, Il était si attaché de Friedlingue, lui donnait au vainqueur f83). qu'on le sobriquet de faux Villars. On le mit à la Bastille en f7H, pour viosur un officier (recueil tome XIII, p. 2-3). lences Ravaisson, 4. 5. fol. 73. nat., 01367, 7. Dangeau, nat., p. 50, 57 et 66; Sov,rchea, p. 46-47 et 53; Arch. fol. 35; Gazetle 00. IXIU et xxvm; Archives de la VI19f, d'Amaterdam, Au lieu de l'envoyer à la citadelle tome XI, p. 293-294. Bastille, d'Arras, on le retint n'allât 8. à la Bastille passer à l'ennemi. Tome II, p 138. -On de peur Il n'en qu'en sortit sans de nouveau qualité que le f2 octobre doute comme converti 1711. il Gazette Dangeau, p. 48 René Mascon du Boile. d'Amsterdam, 6. A Melun n° xmi. Arch.

écrivait,

on prononçait

loyeute.

320
sa roort. [Add S'-S. 667]

è1~M01RES

[i706]

Vereailless, été marié, aux ami emans et et

dans du très fort,

une extrême tout son feu

vieHlesse, qui

sans étoit

et donna

bien, bonhomme

camarade.

Ce Joyeux dangei'tJUse, et avec qui sa

Bontemps, étoit une espèce avec

jamais considérable, son ancien toute sinse en

avoir

gulière mesuroit

qui Monseigneur cour intérieure étoit

et fort en contrainte'. Il avoit été à grand ménagement la Reine mère4, les intrigues puis au Roi, et dans toutes bel homme et fort bien fait, serviles de ses amours; dansant mieux qu'homme de France, et avoit été de tous les ballets du resté Roi fort avec les meilleurs il s'étoit danseurs comme 5. Le dos par lui étoit le bas ployé même plat; mais une pointe, rompu

ample, avoit de

et Joyeux marchoit presque en deux. Son vêtement étoit rareG, et toujours le et grand rabat, habit brun fort grande perruque culottes très d'ailleurs bien chaussé. Il larges; il faisoit l'esprit, beaucoup, de l'emportement, et de cet esprit de cour et de de la malignité, de l'entê-

remarque, et bon homme tement serviable, quelquefois par fanmis auprès de Monseigneur taisie. Le Roi l'avoit comme un homme de confiance. Il ne faisoit pas bon lui déplaire. n'avoit osé lui refuser le gouvernement de Monseigneur Choisy 7, quand il l'eut, puis de Meudon 8, où il ordonnoit de tout, comme d'abord faisoit à Marly. Il le Bontemps 4. Le 22 avril Dangeau, p. 81; Sourches, p. 57, 58 et 62 j Mercure du mois, p. 367-372. Il avait environ quatre-vingt-dix ans. 2. Feu est ajouté en interligne. 3. Voyez les élémoire~ du valet de chambre Dubois, publiés par Aubineau dans la Bibliothèque de PÉcolc des chartet, 2' série, tome IV, p. 37 et 39, et l'Hietoire amoureuse des Gaules, tome IH, p. 494. 4. Comme premier valet de chambre Arch. nat., XIA 8663, fol. 238; ~lémoirea de D. de Cosnac, tome 1, p. 242. La Reine mère, qu'il avait servie de même, lui fit un legs de trente mille livres. 5. Voyez ci-après, appendice XVIII, une notice sur les ballets du Roi. 6. Un vêtement comme on en voyait peu. 7. En f693 Dangeau, tome IV, p. 260 et ~74. Il y avait mille écus d'appointements. 8. En 1695 Dangeau, tome V, p. 320.

[t 706]
traitoit Joyeux rés. bien avoit Du Mont et une eut de de la le

DE

SAINT-SINON,
il s'en et, consola je crois, de père, encore quelques mieux.

3U

ménageoit; bonne abbayet le

prieuC'étoit un genXIII, homme du Roi, père son filsu preDu Mont; 811 famille, son cametère. [9dd S`-S. 668]

gentilhomme tilhomme fit de et de tout mier duquel i. la petite et dans

gouvernement bon lieu 4. Mon chambre de l'acheva cet. emploi, en en la toute sa et son premier père, il fut fort place'.

Meudon'. étant

premier de Louis un

écuyer qui se trouva

fortunes qui

mérite, mourut Guiscard, enfant

sous-gouverneur estimé7. Le le vieux La Roi Bourlie, prit

fut encore,

mis et

chargea suite,

et, dans écuyer, il commandoit Celle de

l'attacha l'écurie

Beringhen, à Monseigneur, sous

particulière

le

de f680, d'Amiens Sery, au diocèse (Gaxüe p. 95). En de deux mille écus février il l'avait contre une pension rendue i694, à sur l'abbaye de Saint-Amand, tandis que Sery ne valait que quatre tome IV, p. 45!). cinq mille livres (Dangeau, IX, p. 4~-43. 3. Dangeau, d'avril, Sourches, p. 62; Mercure p. 84-8~; Arch. nat., Ot 50, fol. 404 v°, 27 avril. 4. Tome IX, p. 42, note 5. On trouve, en f673, nn Jean sieur de (Arch. taine des la Farge, nat., Y 226, tout dévoué du jeune duc écuyer fol. f28). Nicolas-René de Gaureaul de 2. Tome p. 37f-372; de Gaureaul, Longueville du Mont, capide Roi à Sau-

du maréchal de Brezé, gardes puis lieutenant dans la Fronde, et Condé lui confia de i653ld61S9la mur, marqua garde de la place forte de Linchamp. Sa fille épousa le frère de Bossuet. 5. Fortune est écrit en interligne. 6. Cette corrigé en cet.

7. Le grand-père, Félix de Gaureaul, sieur du Mont et autres lieux, ordinaire et gentilhomme ordinaire du petit roi, était, en i643, écuyer commandant sa petite il fut nommé écurie. En man i646, sous-gou(Gazette, C'est p. i032). de Monseigneur. de chambre verneur le 10 septembre i655 et il mourut (Gazette, p. i68), alors que la charge fut donnée au père de l'écuyer Le grand-père est présenté, du valet dans les Iffémoirea p. 45, comme un serviteur

Il faisoit exceptionnel: mais il y étoit de la tout ce qu'un faire sage gentilhomme y pouvoit si considérable, main du Roi, ce qui lui étoit un péché qu'on originel d'en être ne lui savoit aucun gré de tous ses soins, et, bien éloigné la Porte, il ne pouvoit être payé récompensé, sans peine.. autres reçoivent 8. Tome XU, p. 449 et note 3. 9. Celui dont Wro~ass il s'agit en ce moment. DE SAINT-SINON. ~u de ses appointements, que les

121

322

M~MOIRES

[i706]

premier écuyer du Roi. C'étoit et de bonne mine, extrêmement né et élevé routine mais à la cour, et le manège avec des fantaisies

un grand homme, bien fait court d'esprit, mais qui, où il avoit passé sa vie, en savoit la fort homme d'honneur et bienfaisant, et des

comme les gens manières, Il posséda toude fort peu d'esprit et gâtés par la faveur. sa plus intime confiance jours toute celle de Monseigneur, chapitres, ordinairement'ses sur tous sa bourse et gouvernoit particulière, fort honnête homme plaisirs; pourtant,

fort bien avec et qui eut le sens de se maintenir toujours le Roi'. Avec toute cette enflure, il n'a jamais oublié ce il lui rendoit que son père devoit au mien:' il le publioit, toutes sortes de respects, et est toujours venu au-devant et se et amitié, pour tout et en tout, avec respect à mon égard, et s'honorant de l'une et de l'autre piquant Il fut malce qui se trouvera curieusement dans la suite'. heureux en famille le comte de Brionne en usa avec un éclat pour lation. fort sa femme à confiner l'obligea Sa fille unique5 lui donna toujours'. qui Elle riche avoit du mérite, et avoit à la campagne plus de consoun homme de moi

épousé

en et qu'on ne voyoit jamais, presque toujours Il s'appeloit M. de Flers', du séditieux nom Normandie8. {. Ord~, en abrégé. Jusqu'ici, on avait lu ordennoit. 2. Comparez ce qui a été dit dans notre tome IX, p. 42-43. 3. En {HO, il avertira Saint-Simon qu'on le dénonçait à Monseigneur. 4. Du Mont, étant âgé de vingt-sept ans, avait épousé, par contrat du {6 aoo.t f676 (Arch. nat., Y 'l32, fol. 86), Angélique-FrançoiseMadeleine Boutier de Château-d'Assy, qui mourut le 18 mars {H6. 5. Madeleine-Angélique-Fl'aDçoise de Gaureaul du Mont, mariée par contrat du 30 mars {696 (minntier de MI Blanehet, notaire à Paris), mourut le 27 septembre i734,k cinquante et un ans environ. 6. L'initiale de Normandie corrige une n minuscule. 7. Louis de PeUevé, marquis de Flers, à qui du Mont, immédiatement après le mariage, fit donner la survivance de sa charge (Arch. nat., 01 40, fol. 59 V"), mourut le 23 a'ftil 1722. Selon les Archiroea de la Bastille, tomes IX, p. 174-175, ce Pellevé et son père avaient été protestants, et ils furent poursuivis, en 1689, pour troubles et violences dans leurs terres de Normandie.

U706]
de, qu'on Pellevél. peut Avec perdre,

DE

SAINT-SINON.
du Mont perdit toujours bien de compagnie de l'estime traité tout 4e

3u
ce la du

Monseigneur, et toutefois et Régence, qui de la P. sa lui de la fut

iI'eonaern toujours. la avoit valeur fille la de survivance une et, la

considération Roi". pour Il obtint, Pellevé,

estime, par dans la son et il qui

Meudon de dans capitaine

petit-fils, avoit épousé du voir put

gendarmerie, le mondede pas la la porte, douleur

avoit neveu de ne toute. la 'tête;

Chaise, Du Il'

Chaise'.

Mont

n'eut foU. par aôn-

catastrophe. lais98I'

devint il cela

intevv.alles.O. duisoit de lui avec tourner verii

MeudGR,.oÙ

se

sortes il,:finit de

d'edravagances,I.: enfin Javelle'. par IJ.'aüér

acheva dans

noyer

la,Seine7,

le ~lin

i. Satire fureur cré

Allusion

au car4iulde

Pellefé les états d'Hénri

llEnippEe, qui prelida l'entrée en apprenant

(4lSt8.~94.), de la.Lig11e IV à Paris.

par la -on 1593 et, mourut de Saint-Simon lui a connmllltnitl au V, p.8~);Voye!, douier 50360, dam, troll. c4q cet~1*l' de :UOuflOPe ou

fort

page du duché de Grttes (Ll`critr iriEdita, tome rollectiolR de8PiM:u Cabinet des titres, or4ginatt'le de Honaeigaenr ,lit Comme i}'~it.cleH.milIe écuyer une quatre livres sion lui mill6 comme de pension de mille écus de gouveraenr en souvenir de son après la mort

MeudWI,.et,cÎBtJ,mi1It!. père. Le. Roi a~~

fit

Depuis

l'Opéra 3~9 v", et Y 215, fol. 3. Hyacinthe-Louis Pellevé, pourvu Berry en f7f8, {6 mars f7f7 4.

du Dauphin;' et le duc cadeau d'une bagne a'fait portée ordinairement. que le prince du Mont avait un quart du. le primiège de d'inUrê~ {698, renouvelé une deraière. fol. fois -on t764 (,Veb.. nat., X~ 8693, SOt., v'); 9i-¡;\esaus, p. ~94, note 4. de Pellevé, comte de. dit le 1llUqUi8 Fim, de capitaine-lieutenant de la charge des gendarmes et de la 8urvi't'ance du gou'erûinent de Meudon de de le

(Arch.

Marie-Angélique de la Chaill8(tome d'Aix, marquis IV, p. ~53), le 29 septembre i745. sans postérité morte

Ot 6{, fol. 5{ V"),quitt.a le service en f733. nat., d'Ai.: de la Chaise, fille 8IDée d'Antoine-Dreux mariée le 3 juillet 1724,

5. Pellevé, et non son grand-père, qui était mort en i7~6. ou vapeurs, son mal se révéla en présence du 6. Aliénation au mois de mai i733, à propo8 de son gouvernement même,

Roi

lui-

(Rccue

2" série, tome V, p. 380-38t et 386). rétroapectioe, 7. A la suite d'un duel, le 20 I1vril {736; il avait trenle-neutansenviron: de Barthélemy, Nounellea de la cour, publiées par le comte£d. p. 92-93. a la sortie 8. Sur la rive gauche de la Seine, dé Paris voyez le

324 Catutrophe
curieuse de Maulévrier.

MÉMOIRES

[i706]

Une

folie

me conduit

à une

autre

des matières rompre importantes au temps de la rapporter où elle arriva. de Maulévrier, retour et débarquant à Marly, où j'étois, et, d'Espagne comme je l'ai dit', parce que sa femme étoit du voyage, la princesse des Ursins au plus brillant de son y trouva et Mme de Maintenon entêtée d'elle triomphe, également et impatiente de la renvoyer à Madrid. Le compagnon saisit, la conjoncture. Il étoit chargé de mémoires de la reine et de Tessé' il profita des premiers d'Espagne temps de la reconnoisaance de Mme des Ursins, avoit si qu'il bien servie il la cultiva, il eut soin de la laisser apercevoir des privances et qu'il Bourgogne, avec Mgr qu'il le due de surprit' s'étoit avec ménagées, Mme -la duchesse avant de son voyage, avoit trouvé de

pour et liées

ne

pas interen remettant

Bourgogne, qui lui il ne négligea aux yeux de son pas de les grossir l'esprit; à Toulouse tant de amie, à qui il avoit appris importante choses secrètes et importantes, n'eut pas peine à qu'elle croire. sur sa parole n'en plus encore qu'elle voyoit. nombre d'amis laissât en ce pays-ci, elle Quelque qu'elle ne fat pas indifférente à' se bien assurer de celui-ci, vit et crut, encore plus qu'il n'étoit, tenir! qu'elle par les tome IV de la Topographie kialotique du oieux Paris, p. 304 et 3{93!t. Dus des ver8 dei706 sur la Visitation de C6ailldt, Antoiné Hamilton, recommandant aux religieums de ne pas lorgner les habitués mondains da Cours-la-Reine, ajoutait ~urnez
D'un Car Boaa certain bien l'ombre

aussi la prunelle
moulin de Javelle, souvent malln, l'eeprit d'une matelote cette

gargote le nom de llonlln, Qui porte la a sagesse bon train lIène Bt met la raison en compote.

Se fourrant

dans

,t.

Ci-deuus,

3. Ci-dessus, 4. Qu'il obtint IS. A surcharge 6. Avant tenir,

p. ~4. p. 23.

2.

Yest

en interligne, Ensuite,

au-dessus avec

d'où

il, biffé. chez.

par surprise. une lettre illisible. il a biffé encore.

surcharge

[{ 706] liens les

DE SAINT-SINON.

316

Elle avoit plus d'une fois éprouvé plus" intimes. la force de ceux-là, les cours, gouvernent qui si souvent et les succès. Les secrets les affaires qu'ils réciproquea s'étoient confiés les lièrent pagne, de Mme de la chambre térieur de la cour à Toulouse, étroitement. ceux qu'il Maulévrier d'Esrapportoit s'en fit une clef si curieuse de l'in-

de Maintenon,

d'Espagne,

gouverner plus ne put refuser chez elle téte

que jamais d'entretenir à tête.

alloit, qu'elle comptoit-elle, à qui elle par Mme des Ursins, Maulévrier. Il fut donc admis se multiplièrent, de trois heures; il eut et par des mémoires.

Ces conversations

et se prolongèrent quelquefois plus soin de les nourrir par des lettres Mme de Maintenon, connoistoujours éprise des nouvelles avec un épanchement fort singulier, admira sances tout et fit goilter au Roi ce qu'il lui envoyoit. de Maulévrier, et subitement relevé de la revenu Maulévrier, perdu, à perdre à mépriser les ministres, terre', sorte, commença de ce que son beau-père lui manà faire peu de compte Les affaires des doit. qui lui passoient par les mains, secrets qu'il entretenoit en Espagne, lui doncommerces nèrent et Mme à celle-ci des occasions la duchesse continuelles de de particuliers avec Mgr chacun Bourgogne, séparément, et à lui de tout prétendre. Nangis

de le ménager, aussi. Il ne prétendoit le désespéroit, l'abbé de Polignac à sortes de sacrifices, rien moins qu'à toutes et il n'en pouvoit obtenir aucun. Sa femme, contre lui, se mit piquée à Nangis; à faire des avances celui-ci, pour se couvrir Maulévrier mieux 1, à y répondre. Il connoissoit trop lui en vouloir. chante s'en aperçut sa femme c'étoit' assez mé-

Tant' de vifs mouvements la craindre. du pour le transportèrent. Un jour qu'il étoit coeur et de l'esprit chose à chez lui, et qu'il y avoit apparemment quelque L Je ne trouve cette locution, dans les dictionnaires, ordinaire de se démonter ici, ne plus toucher terre. Pour mieux cacher son jeu vis-à-vis de la princesse. 4. Tout corrigé en tant. 3. L'élision c' corrige qu'au sens

3~6

MÉ M 01 R S E

[n06]

de Cœuvrell raccommoder, -la- maréchale le vint voir il lui ferma la 'porte de. sa chambre, la barl'icadan dedans, la querella et, à travers, k porte, lui 'chuter jusqu'à une grosse heure entière eut la patiente pouille, qu'elle sans avoir à le voir. De cette d'y demeurer pu parvenir il se rendit pare à lacour, et se tint fort à Paris t époque, Il sortoit souvent seul à des heures bizarres, prenoit un fiacre loin de chez lui, se fai~oit mener derrière les Chartreux let en d'autres lieux écartés. Là, il mettoit pied à terre, tantôt un grison\ s'avançoit sortant seul, siffloit d'un coin, lui remettoit tantôt ils lui étoient des paquets; une autre'fois, il ramassoit une boîte jetés d'une fenêtre; d'une borne, auprès J'ai su dans le temps des gens qu'il eut rendre témoins. Mme la duchesse de dépêches. qui se trouvoit remplie même ces mystérieux muèges par l'indiscrète vanité d'en quelquefois Il écrivoit et à après à Mme de Maintenon de Bourgogne, mais, sur les fins, presque

à la dernière, uniquement Je sais gens, et M. de

de Mme Quantin Il. par l'entremise à qui MauléLorge entre autres, vrier a extérieurement montré des- bottes de ses lettres et des réponses, et lu, entre autres, une lui que Mme Quantin elle tâchoit écrivoit, de l'apaiser sur Mme la par laquelle {. Mme de M.ain1enon écrivait à Tessé, le {O février (reeueil tome Il y a bien longtemps que nous II, p. 73) Geffroy, ne.voyons Mme de Maulémer. C'eat une perte pour elle et pour nous. On dit plus que Monsieur son mari est en meilleure santé.. 2.. On appelle ainsi les carrosses de place qu'on loue à l'heure » donne l'expression dès {650; voyez aussi la (Académie, i7iS).~nage Muae historique, tome III, p, 1:19, et la Correspondance de BusayRabutin, tome V, p. 431. Un mémoire historique sur ces voitures a été publié dans la Nourxlle revue rdtroapectiae, tome XII, p. 4U-.lf6. 3. Le gnud couvent de la rue de Vaugirard, auquel attenaient de ~estea terrains vagues OUeD culture Topographie hiatoréque du vieux Paria tome IV, p. 73 et suivantes; Voyage à Paris de deux jeunes et Hollandais, p. !06-107 326; Mercure d'aoflt i706, p. 243-245. 4.. Un homme de livrée qu'on fait habiller de gris pour l'employer à des commissions secrètes. » (Académie,{HS). 5. Tome XII, p. 275.

[i706]
duchesse de

DE SAINT.

SIMON.

3!7

lui ¡mandoit de ta part, en et les plus fortS:, qu'il devoit toules plus exprès termes sur elle. Il fit un dernier à Verjours compter voyage où il la vit en particulier et la querella cruellesailles, ment. Il dina ce jour-là chez Torcy, avec qui il étoit resté sa rage et eut la folie de conter en mesures extérieures, Bourgogne, et sa conversation à l'abbé de qui étoit ami intime mot pour mot ensuite; la redit et, de mille sortes de rages d'amour, Paris. Là, déchiré qui de jalousie, sa étoit venu à force de la faire', d'ambition, tête se troubla fallut appeler. des médecins au point quïl et et ne le laisser voir qu'aux personnes indispensables, encore aux heures où il étoit le moins mal. Cent visions comme enragé, il ne parlui passoient par la tÂte. Tantôt, loit que d'Espagne, de Bourque de Mme la duchesse d'autres fois le tuer, qu'il vouloit gogne, que de Nangis, sur l'amitié de faire assassiner; tantôt, plein de remords à laquelle il manquoit si essenMgr le duc de Bourgogne, il faisoit des réflexions à entendre, si curieuses tiellement, n'osoit demeurer avec lui, et qu'on le la.issoit1leul. qu'on D'autres détaché du monde, fois, doux, plein des idées éducation ecclépremière et de pénice n'étoit de retraite siastiquel, que desirs tence. Alors il lui falloit un confesseur pour le remettre qui lui étoient restées sur ses encore de la miséricorde désespoirs et il se croyoit bien malade de prêt Dieu. Souvent Le à mourir. de sa de Caumartin', Tessé et d'eux qu'il y trouva, et qui me tous, de là, s'en alla. à

et

1.. L'académicien: tome n, p. 193. On remarquera que c'est le même personnage qui fournit au marquis d'Argenson les anecdotes sur la jeunesse de l'abbé de Polignac, ci-dessus, p. '!i3-'U5. R. A force de faire, de simuler l'amoureux. 3. Il avoit quitté le petit collet lorsque son frère fut tué dans Namur (tome IV, p. 330). Treize ans auparavant, le ministre Colbert avait obtenu du Pape les dispenses d'âge nécessaires à François£douard et à son frère Louis pour que celui-ci p~t posséder le prieuré conventuel de Rueil, et l'autre deux prieurés simples résignés en sa faveur par le coadjuteur de Rouen (Arch. uat., G~ 551, 30 mars f682).

328

Mt

MOIRES

[i706]

et jusqu'à ses plus proches.4!e persuacela n'étoit doient et, dans l'espéqu'un jeu rance d'y mettre fin, ils lui déclarèrent qu'il passoit pour et qu'il lui importoit infiniment de fou dans le monde, monde cependant, que tout sortir dernier cette d'un coup, état si qui ruinoit bizarre, l'accabla. sans et de se montrer. tous soin les Ce fut de sentir desseins le que de Outré ressource de fureur

opinion son ambition, poir~ par Quoique

sa passion dominante, veillé avec un extrême très particuliers, le vendredi d'eux tous

il se livra

au déses-

amis quelques ques, il fit si bien il se déroba entra dans

par sa femme, et par ses domestisaint de cette sur les huit année, heures du la

que, un moment

matin, ouvrit tête tieux

un passage derrière son la fenêtre, se jeta dans la cour, et contre le pavél, Telle fut la catastrophe

appartement, s'y écrasa d'un

ambi-

à qui les plus folles et les plus dangereuses passions, au comble, renversèrent la tête, et lui ôtèrent parvenues la vie, tragique victime de soi-même. de Mme la duchesse jour, à ténèbres la cour. En public, elle ne témoigna en particulier, elle donna quelque cours pas s'en soucier; Ces larmes aux larmes. être de pitié, mais ne pouvoient i. Est-ce sur ces questions délicates que la marquise d'Ho.xeIles écrivait fi son amie Mme de Bernières (la Marquiae d'Euxellea, par tclouard de Barthélemy, p. 94), le 28 février i706 La duchesse de Villeroy a attaqué Mme de la Vrillière" M. de Saint-Simon et Mme de Roquelaure eurent affaire ensemble. Discours s'en sont suivis; mais je ne vous les ? rapporterai pas, car l'heure presse, et vous les saurez d'ailleurs » P Quant à l'affaire de notre auteur avec Mme de Roquelaure, on peut supposer que c'est à propos des circonstances relatées plus haut, p. i82-f84. 2. Dangeau, avril, p. 67 Le Roi, allant à ténèbres, apprit par M. de Chevreuse que M. de Maulévrier, qui étoit malade depuis longtemps et qui étoit gardé à vue dans sa maison parce qu'il avoit des accès de frénésie causés par une longue insomnie, s'étoit jeté par la fenêtre de la garde-robe de sa femme, et s'étoit tué tout roide.. Comparez les Mémoires de Sourches, p. 53-54, la Gazette d'Anuterdam, n°' xxm et xxx, le Mercure d'avril, p. 35i-352.
a La maltreBse de Nangis, l'autre amoureux.

en apprit Bourgogne avec le Roi et toute

la nouvelle

le même

U706]

DE

SAINT-8"~N.

3!9

furent fort

pas

si charitablement

saint, que, dès le samedi chez ce malheureux, où dès auparavant divel'll voyages. Elle étoit toute à Tessé. de Mme de Maulévrier; mais personne qu'il y avoit eu des raisons importantes La douleur de la veuve ne lui ôta aucune On ne douta pas qu'elle ne se fût saisie piers avant de année. première dont de Bourgogne

interpriltëea. Mme Quantin

On remarqua alla à Paris elle avoit fait

Le prétexte fut n'y prit, et on crut pour ce voyage. d'esprit. de tous les paliberté

se jeter dans le couvent où elle passa sa Elle y reçut une lettre de Mme la duchesse

elle se para fort, et la visite des dames elle les reçut les plus avant auprès de cette princesse; et Mme de la Vallièrel sil mal, que, d'amies froidement, intimes qu'elles elles s'en brouillèrent. Incontinent étoient, nous ftîmes à Marly'. Mme de Maintenon après Pâques y

son ordinaire, contre triste, embarrassée, sévère, parut avec Mme la duchesse Elle la tint souvent de-Bourgogne. et longtemps tête à tête; la princesse en sortoit toujours n'en en larmes. On ne douta plus que Mme de Maintenon eùt appris enfin ce que On soupçonna Maulévrier chacun voyoit depuis longtemps. de s'être vengé par des papiers

sur les fins; on imagina même que qu'il lui avoit envoyés de Maulévrier, et qui s'étoit cousin Desmaretz, germain mêlé de ses affaires toujours domestiques &, avoit été saisi i. On verra plus tard (éd. i873, tome VIII, p. 404 et 4fO) que Mme de la Vallière, la plus spirituelle et la plus dangereuse des se mit dans la plus intime confidence de la duchesse de Noailles, Bourgogne. 2. Si surcharge aon. 3. Le lundi i2 avril (Dangeau, p. 73 j Sourchu, p. 56). 4. Le père de Maulévrier, comme aussi Seignelay, s'étaient activement entremis pour Desmaretz après sa disgrâce de i683 voyez notre tome VII, appendice XI, p. 557 et suivante¡¡. D'autre part, Desmaretz, revenu sur l'eau et associé à Chamillart, rendit plus d'un service à Maulévrier, comme en témoignent quelques lettres de celui-ci (Arch. nat., GT 557), une, entre autres, du mois de septembre n05, où il Au nom de Dieu jetez les yeux sur les comptes dit à Desmaretz de mon frère le chevalier. Cela me donne da chagrin et m'empêche de

330

M£MOIRES

[i706]

de papiers avoit fait J'étois

il importants, que, par le canal de Chamillart, à Mme de Maintenon et au Roi même. passer

ami particulier de toute ma vie de Desmaretz, après en son lieu', et à portée mon père, comme je l'ai rapporté de tout avec lui. Je le pris au jour de conseil de finances dîné ensemble chez Chamillart, et, en que nous avions dans les jardins nous promenant de Marly tête à tête, je la vérité. Il m'avoua lui en demandai que Maulévrier l'avoit souvent entretenu tant conté de ses visions de toutes et lui en avoit et de ses amours, les sortes, que, déses-

de l'en pouvoir et ne doutant pérant déprendre, pas que la fin n'en fflt fâcheuse, il lui avoit depuis fermé la bouche toutes les foisqu'il avoit voulu lui en parler. Il me dit que c'étoit lui qui avoit ordonné du scellé 1, qu'il ne doutoit et bien des papiers pas qu'il n'y etît là bien des lettres fort curieux, qu'il savoit que, peu avant sa mort, Maulévrier dont en avoit il n'avoit brtîlé pas Mme de Maulévrier et mis d'autres en dépôt, beaucoup, voulu se charger, qu'il ne doutoit pas n'eflt mis la main sur il me jura qu'il de semblable, bien aise d'être ce qui n'avoit eu, à et qu'aussi il éclairci d'un tout

que 8'en étoit

mais pu trouver; cet égard, ni ordre ni rien n'avoit rien trouvé. Je fus fait si important. le ftît là-dessus. Mme nous nous de Comme à l'égard à la duchesse

conversation

il n'y avoit donc plus rien qui de Desmaretz, cette je contai à de Villeroy, Mme de Levis, auprès desquelles et moi, lesquelles découVI'oient. A l'emm'avoit pressé

Nogaret, étions logés, disoient aussi avec

à Mme du Chàtelet, Mme de Saint-Simon tout lequel

pressement

ce qu'elles Mme de Nogaret

ni partir. Je voudrois déjà être à cent lieues d'ici; je D'aurai~lIeun tant de peines, ni tant de chagrin. Et, le i5 décembre suivant, Je vous attendrai demain tout n'étant pas encore parti pour Madrid; le jour, et tel autre jour qu'il vous plaira, car je ne sors point. · i. Tome VII, p. i36-137. 2. Qui avoit ordonné l'apposition des scellés chez Maulévrier. Le procès-verbal ne s'en retrouve pas aux Archives nationales. 3. Là surcharge des lettres illisibles.

[i706]

DE

SAtnT-SIrOft.

33i

de

confesser

8esmaretz,

et

rapportai, j'eus beaucoup qu'elle et de l'inquiétude de Mme la dupas fait d'elle-même, chesse de Bourgogne là-dessusl. cette tristesse Cependant

sa joie de de soupçon

de que

je lui en ne l'avoit

et ces yeux si souvent de Mme la dnprofonde, rouges chesse de Bourgogne, commencèrent à inquiéter Mgr le duc de Bourgogne. Peu s'en fallut qu'il n'aperçtît plus qu'il n'étoit besoin; mais l'amour est crédule il prit aisément aux raisons données. Les romancines' qui lui en furent s'épuisèrent, comprit laissâmes villier fonds, la ou du moins nécessité ralentirent; de se montrer plus se la gaie. si le Roi n'avoit avec princesse Nous ne

pas de douter longtemps été instruit. Je me licenciai de traiter cette il' matière souffroit plein cruellement en

pas le duc de Beau-

sans gogne, et il trembloit l'horrible ce qui, à la fin, se sait désespoir d'apprendre M. de Beauvillier n'avoit jamais estimé toujours. presque il plaignit mais Maulévrier en bon chrétien sa fin funeste il se sentit fort soulagé. ne le Tessé, par d'autres raisons, fut pas moins quand il apprit en Espagne qu'il étoit délivré d'un gendre si embarrassant; il ne s'en cacha même pas assez'. 1. Cette phrase de cinq lignes a été ajoutée après coup dans l'interligne et sur la marge. 2. Tome XI, p. 33%. Je puis encore signaler ce mot dan!! les Lettrea du commiasaire Dubuia°on au marqui8 de Caumont, en {738, p. 477. 3. Avant il, notre auteur a biffé et. 4. Voici la lettre que, du camp devant Barcelone, Tessé adrem à ailest certain, Desmaretz, le f9 avril (recueil Rambuteau, p. "!77) Monsieur, que je perds un gendre qui étoit plein de sentiment, vertueux, et que j'aimois véritablement. J'en suis pénétré de douleur, c'est non seulement la et, si quelque chose peut un peu l'adoucir, part que je suis assuré que_Tous y prenez et que vous partagez, mais encore que j'espère que vous voudrez bien continuer d'honorer de vos soins et de vos conseils la veuve et les enfants, qui ont l'honneur de vous appartenir de si près. Je vous en supplie de tout mon cœur, et une des choses que je recommande et recommanderai te plus à ma

igùoroit pas le pour Mgr le duc de Bourcesse de le voir tomber dans il n'en

332
Départ l'abbé

M£MOIRES
tout étoit d'un temps par cette le qu'il du il la procès fallut dût cette Torcy délicate de matière. partir', qui et avec Bouillon On lui qu'elle congé la de tint et tenoit une l'abbé avec

[1706]
L'abbé ne s'y les autre de son

Achevons
de etc.

de

de

Polignac,

Polignac'

pressé quoique sur lui,

pouvoit yeux encore Caumartin, fils3. si

résoudre, ouverts fort

aventure, persuader, d'avoir M. de

désagréable, à propos pourtant, Mme voyage de congédier eurent sur un

venoit de prendre de autre qui

A la fin que

congé'. Bourgogne façon prenoient qui Mme

remarqua souhaita n'avoit d'elle. tout ce

beaucoup un heureux

duchesse d'une ceux à de une

tout

accoutumé Peu même de gens jour

foi lit

migraine chez

repos

Maintenon,

fille, bien

c'est lui

de suivre donner, que et

en tout

les conseils vous les

particulière formules

qu'eUe pour celle

que j'espère demande tant

que

vous

voudrez conduite sous dans des les

Papiers notre auteur écrivit

d'apparence du Contr6le sur

de sa petite famille.. cette dont banale, lettre, G7 543, Desmaretz. confirme D'autre

pour sa On voit que, est l'original

général, le rôle de

les dires de cependant Mme des Ursins part,

de Maintenon, au reçu de la tragique nouvelle (recneil tome III, p. 286) fin que celle de C'est une cruelle i826, Bossange, ce pauvre M. de Nontlevrier Je le plains extrêmefort, et j'entre (sic) ment dans la douleur de Madame sa femme je lui en écris même pour lui en faire mon compliment. Je prends la liberté, de vous adresser Madame, ma lettre C'est une jolie veuve, et je ne m'étonne pour elle. pas que Mme tome la duchesse de Mme de Maintenon l'honore de ses bonnes Enfin Bourgogne grâces.. le 5 avril, au duc de Noailles (recueil écrivit, Geffroy, M. de MauVous apprendrez la triste fin du pauvre étoit votre ami. · part parce qu'il 2. L'initiale de partir une 1. surcharge de cette aventure. dans une lettre de Couplus de i 704. sa nomination la rote et son

à Mme

II, p. 77) lévrier. J'y ai pris encore .1. Ci-dessus, p. 2H-220. 3. On trouve mention

2î décembre langea à Mme d'Huxelles, 4. C'est dans cet intervalle entre

les moyens de p. 2i6-'U7) départ (Dangeau, que le Roi loi facilita mille écus en remboursement de son équipage recouvrer cinquante en i697 de Dantziclr. tome IV, p. 208). (notre pillé par les gens p. 233), il eut une audience Oublions tout le passé. Je suis très aise que vous soyez content de moi, et je suis persuadé qu'un homme de votre et de votre mérite me servira esprit dignement; je connois Il partit à la fin d'octobre. tous vos talents.. semaines Quelques très favorable, plus tard (Dangeau, et le Roi lui dit

U 706]
les fenêtres de entièrement larmes.

DE

SAINT-SINON.
fermées, et première qui ne fois peu sur vers n'eut monde firent de une aussi ni la finit qu'eUe joun que ne

333
par fut

beaucoup pas

Ce

fut

la

se promenant Madame, épargnée. dans les de Versailles, trouva jardins sur et deux quelques piédestaux' qu'ils la furent intelligibles, de de que prince fait honteux, étoit bien et s'en taire. et' Madame Tout ces vers le

après

balustrade insolents bonté Mme de bruit ni la

discrétion

aimoit moins

duchesse parce Le avoir fort

Bourgogne l'étouffa.

chacun

Emmanuel, des tiré allé Il fit

frère

du

duc

d'Elbeuf, et l'argent la

après plupart et de

Prince Emmanuel d'Elbeuf

personnages souvent à Milan là son du trouver marché,

différents, Roi de sa saéur et passa

la

paisse

aux

protection, son i. beau-frère'. fi écrit

et Vaudémont, à l'armée de

et Impériaux est pendu en [Add effigie. S`~S. BB9)

Et est en interligne. pieds d'eitaax. 3. Emmanuel-Maurice de Lorraine, fils du second lit du quatrième duc Charles Ul d'Elbeuf, né à lafin de décembre avait été d'abord i677, destiné au petit et était collet entré dm une maison avec pieuse, du Roi (voyez notre tome IV, p. Mt, la Gazette de Leyde, !9 juin pension et!O juillet et les Mémoires de SouTe" tome VI, p. i8!); i699, mais, de très mauvais le Roi l'avait fait elll'Ôler dans IeamÓusdébuts, 'près quetaires geau, encore tome pour VII, qu'il p. nous s'amendàt et se rendit 55, 9f, !i4 et 3·I6). n'ayant pas le voyons, dans l'été de noo, retourner au petit reU88i, demander même les oraree à FIéchier, faire porter sa pencollet, sioo à quatre mille à la cour subitement livres, puis revenir après une course en Italie, et cela à l'extrême du Roi (Sourcl~ea, surprise tome V(. p. !6! et !7!). C'est à l'omuion de d'un autre voyage auprès son cousin de (Dépôt de l'Empereur, Vaudémont, la guerre, et, d'éviter sa visite qui avait el!l8.yé cependant vol. iS67, 00' 88 et 154), qu'il il passa au parti de Venise, Be rendit à Vienne, où il arriva le ~0 lIlIU'II digne de ses Cette expérience bontés (Dan-

n- uv et IIVIn). Les alliés applaudirent fort à d' ..4.nuterdam, (Gasatla sa conduite et politique, mai n06, Quel(Mercure hiatvriqne p. Si!). lui donna un régiment de cuirassiers, qnes mois plus tard, l'Empereur on l'y envoya comme e et, lorsque Naples eut été enlevé aux Espagnols, de la général une Stramboni. damnation cavalerie. En f7f9, contumace 11 se maria dam ce même il rentra de n06. iUS, en France Il devint mais, pour duc d'Elbeuf avec pays en f7f3, faire effacer la conpar la mort

par de son frère alné, le duché au comte

le {! mai de Brionne

en f752,

vendit n'ayant point d'enfants, et il ne mourut que le t7 juil-

334
l'Empereur, piqué, prince il fut
Langalerie, lieutenant général, Bonneval, puis

M£MOIRES
où lui fit il faire eut son et, Grève aussi un régiment'. procès comme en effigie. au lieutenant il étoit service de général appliqué l'Empereur'. fort estime' et bon officier, comme lui, pu Le Roi, on arrât qui

[f 706]
en fait fut au

l'avoit du

d'Auvergne', à la pendu passa tué brave

Parlement,

Langalerie père fils5 fut étoit

Son Le il

à Fleurus, et réglé,

let i763, dans sa quatre-vingt-sixième année. une pension de trente-huit mille livres. C'est teau. {. de Portici et faisant en {7{9. faire des fouilles, d'Herculanum

Il recevait lui qui, décoavrit

de la Toscane le chA.romaine

possédant la ville

Le Emmanuel de Lorraine, Dangeau, p. 55, U mars prince frère du duc d'Elbeuf, M. de Vaudémont qui étoit allé à Milan trouver en France, a poulsé SI. Jé«èreté après avoir fait différents personnages se mettre dans l'armée de 1'F..mpeI'eIlI' jusqu'à I6idem, p. 1203, tt septembre a donné un régiment de cuirassiers au prince L'Empereur Emmanuel sans celle cette une de Lorraine, frère du duc d'Elbeuf, la France qui a quitté sache et qui n'y avoit d'autre considération qu'on pourquoi,. que loi donnoit.. Quand son frère vint annoncer que sa .naiaa.oce nouvelle il reçut cette réponse.ce n'est pas au.Roi, Monsieur, p. 49-50). de crainte prononcer 434 v", {30v',

grande perte pour moi, ni pour vous. (SourcJua, 9- On eut soin, oette foi8, de tenir )'ÎIIltractionsecrete, de la famille; d'interveation le BoidésirA.t mai., quoique la sentence Ut, Hi2, sans retard (Arch. aat., 0~ 367,.fol. 4~4 V'

voir

~30, 254,.etc.; ad~inirtratioe, Corrupondanct publiée par tome II, p. t7{-27!), {707 que c'est seulement le !O janvier Depping, le Parlement en finit pour le prince autres comme les deux pour dont trall\lfuges 3. Dangeau, 4. 467! il va p..6~; être parlé mailltenant Gazette d'Amsterdam, premier ci-apms, 0" axvtn p. 339, et XXII. note L

Henri-François au régiment

récompense suivantes teur

de Langalerie, entré en marquis de cavalerie en eut nq régiment Royd-Cuirmiers, de sa hardiesse fit les campagnes au pauffl du Rhin, sous le maréchal en {677, inspecde TureDGe, passa brigadier

de Gentils,

en i880, maréchal de camp en 4 683,. gouverneur de DiDut général en {fj84. Le grade de lieutenant sur lequel il comptait génénJ. pour 1888, ne lui fut donné qu'en man 1690. n ne périt pas à Fleurus ({690), sous Catinat en f69{, de maladie mais se distingua 92, 93, et mourut où on l'avait en novembre {693 (Chroen Provellce, envoyé commander, tome IV, p. 346-348). militaire, nologie 5. Philippe de Gentils de Lajonchapt, de Langalerie, marquis débuta en {/356 ou f66{, dans le régiment de son Saintonge {676, et se distinpa, comme lui, à Kokesberg, pasu capitaine né en père en en {67S.

(f706]
étoit toujours sais piqua tandis rables plus il ne de parvenu paru qui assez sage lui tourna

DE
vite et

SAINT-SINON.
à être modeste. la tète qui sans lui lieutenant Il servoit l'ambition fut reproché de bien parce général, eh le Italie. saisit; de plus qu'ils la il

335
avoit Je il ne se SI sont 1 ffl b brigadier,
sent ennemis pendus aux et en pu-

quelque pillage en faire qu'il voyoit à d'antres à qui on t. Il point, avoit dont des eu'.

cour

cesse mot

conéiidéétoient avec et qui qui tant simple

effigie. S'~ 670]

ne disoit une n'avoit filles

appuyés vivoit été en

épousé il

vieille point

femme, d'enfants, de

avoit qu'elle mestre

gouvernante avoit

d'honneur pour le plus,

Madame un très

C'étoit,

de camp en i6S3, lieutenant de Roi en Angoumois en mai i69!, et fit alors les mêm81 campagnes t693, du Rhin que brigadier en man notre auteur. en Italie à partir créé maréEmployé i700, de décembre chal de camp en janvier lieutenant en février il nO! n04, général servait en dernier lieu dana l'armée du Grand l'accusa Prieur, qu'on même militaire, d'avoir tome retardé IV, à Cassano. p. tHS-!H9, iS97 (ci-après, du dam Voyez son article et une notice publiée la Cl~ronologie dans la Rem la défection dont (6 avril i706); au aervice du du graed-

hidorique, septembre il est question ici, l'Empereur s'étant mal fait venir mais,

p. 6fT-6i8). Après le fit général de cavalerie

roi Auguste, en 1708, pour duché de Lithuanie, dut quitter encore ce poste' pour d'État en ~Lat, embrana la foi protestante en i7U, à partir de iH3, en Hollande, où cipale résidence, agent turc et nec un aventurier nommé Linange part une sorte de république Stade et, emmener à Vienne. tuelle auteur L mérite, exactions d'aveiqture 2. Nom et

il pana prince Eugène, commander la cavalerie moacovite errer

en AlIell8gDe et enfin fit sa printraité avec un

ayant

pour créer quelque de le fit enlever théGcratique, l'Empereur Il y fut condamné à une détention perpéiH7. Notre septembre sous la date de i 7i6.

le 18 mourut, toujours prisonnier, racontera cette fin, mais très inexactement, Dans le récit de de 1746 gueux, Il mérita sa en Italie. Par et d'un

le traitera

tome XW, p. 67), Saint-Simon (éd, l873, ambitieux et plein de son pillard et fort borné, de rendre de ses disgrAce" en refusant compte fut cette celle d'un chevalier veuve d'un

la suite, sa conduite tout à la fois. illuminé, déjà (tome X, p. 99)

connaissons

dame,

et beaucoup Simiane, Leur mariage, en i687, plus 19ée que Langalerie. avait fait scandale tome II, p. 6i). Elle avait soixante-sept ans (Sourchea, elle mourut dans son logement du Palais-Royal, le i2 janvier quand Mercure de février, nat., ms. Nouv. acq. fr. 36f9, n' 490!; Deux ans plus tard, son mari prit en Prusse une seconde p. 286-287). et eut des enfants. femme, celle-là, protestante (Bibl. nos

336
gentilhomme', pendant pour reur, [Add S'-s. 671] mars. nevals, 1. quis, 2. l'inaction Vienne qu'il Quinze qui avec avoit jours étoit et fort de le ici4.

MÉMOIRES
court l'hiver' même Ces d'esprit'. il fit y grade deux Il son s'en traité, alla et chez aux le en chevalier fit autant'.

[i706]
à Venise en partit

militaire, passèrent

l'Banp®en BonC'étoit mar-

ennemis de

apr.às Langalerie, allé à Venise8, aussi

dans une brochure de 1866 consacrée M. de Montégut, au des Gentils, de Saint-Yrieix. a établi la généalogie originaires

en interligne. Ces cinq mots ont été ajoutés 3. M. de Vendôme allait partir pour Paris. 4. Dangeau, mare On mande de Venise p. 62,25 parti dans de rapport débaucher parti.. l'armée à celui des ennemis, de lieutenant

pris

plus a voulu même était

rappelé 5. Claude-Alexandre, Bonneval le t4 juillet

quelques officiers On avait appris précédemment de l'armée de M. de Vendôme. chevalier

a que Langalerie où on lui donne le grade qui a le U avoit en France. général qu'il le français pour leur faire prendre (p. H;, 22 janvier) qu'il

en {688, la mer Tourville, quitta par parent au régiment une sous-lieutenance des suite d'un duel, pour prendre en {70{, et le comobtint le régiment d'infanterie de Labour gardes, d'Italie mars {706, époque où il suivit l'exemmanda à l'armée jusp'en ple de Langalerie. de bataille, général de ses armées, en 1716, lui L'Empereur puis le nomma le grade de conseiller de l'artil®nGque, général et enfin lieutenant Nous le verrons revenir général. la condamnation dont il va être parlé pour purger régiment il retournera aussitôt Vienne. avec le gouverneur querelle Le Grand le fit général d'infan. Seigneur de Caramanie, de Roumélie, beglier-beg En 1724, pourdes Pays-Bas, donna un avec

{67!), et fait enseigne

puis comte de Bonneval, entré dans la marine à onze

né à Conssacans, sous en 1698, son

lerie

en France

et pour se marier; suivi et emprisonné il s'évada et gagna terie

mais

pour une la Turquie.

et d'artillerie, gouverneur sa et topigi-bachi, charge qu'il conserva jusqu'à pacha à trois queues le 23 ou le 24 mars f747. Il avait embrassé mort, arrivée" Constantinople et un petit pord'apparence, le représente en costume de pacha. par F. van Bleysavick à Strawberry. dans la galerie de Walpole Un autre portrait peint figurait le carnaval, était le rendez-vous 6. Chaque année, Venise, pendant de l'Europe entière. ou des gens de plaisir des aventuriers Beaucoup la religion trait gravé musolmllDe en i730, de nos officiers dans l'armée Dangeau, Mémoirea du historique 7. se dirigeaient hongroise aussi de ce côté (DéPÔt de la guerre, Voyez, p. 72, fi avril. de Franclieu, publiés marguia par M. Louis d'aller servir prétexte n°' f57, f65 et 271). vo1.f868, sur ces deux les désertions, en f896 pour p. 38-39. la Société sous au moins

de Gascogne,

de Germon,

H706]
un pour biea gueux, etCI'OC, pillard'. nous que paru butions. rèrent rendre i, dant cadet la :disant fort et qui Il de guerre, 1, fort

DE
bonne et éloquent dépensier, se peut dire

SAINT-SINON.
maison avec d'esprit du tour beaucoup fort et orné de la de de talents lecture

337

beaucoup avec

gràce;

fort grand fort d'Italie

extrêmement sans vexé mal aussi princes Chamillart un allié le régiment de cette frère alné honneur ces à propos, assez et 1, des qui

débauché, ni petits conscience,

avoit

rudement assez avoit pris des de Il avoit

ménagions il

princes comme il des

y

a bien contri-

depuis4j Les des gorgee. Fénelon au duc était de

d'argent trésoriers lui

plaintes lettres

lui voulut il

attifaire y eut

d'infanterie;

proche Chevreum

en {HO, recommanfamille de Bonneval, il disait (Correa-

maison de C'est. une très ancienne t.ome l, p,360): J1OfId8nu, les marques d'une groue Limousin, seigneurie qui a eu toutes par des considérables et par les plus hautes alliances terrea qu'on puisse avoir, cents ans, comme Foix, Comborn, etc. Un de ses ancêtres depuis quatre étoit favori de Charles VIII et l'un de ses neuf preux chevaliers. Ses ancêtres en Italie, et ont eu des gouvernements de province; ils parois sent partout dam l'histoire. Fénelon la faute du cadet inexcusable tronvait et indigne, les cirquoique commandé constances !2. Nous de son affaire avons eu fieeent pitié.. bieu-di(tome VI, p. /Si). L'adjectif en un seul mot par le Dictionnaire aant était donné de PAeaddmie deavec cette définition avec élégance. Qui parle avec éloquence, ni8, raillerie.. Il vieillit, et il ne se dit guère L'édition de f878 le qu'en mais en deux mots, et comme peu usité. conserve encore, En i698, ayant eu une mauvaise il avait été mis au For-l'Êvéque Bernage, vol. France pôt des affaires étrangères, de sa maison tum, 4. 6. dressé est au Cabinet La plupart L'intendant 3. attitude et forcé à l'égard de l'intendant de faire des excuses (Déle bien-dire. ont des armées

3H, fol. '!(5). Un état des dettes le i2 mars i698, et imprimé en facpar lui-méme des titres, dossier bleu 8oftIŒVu, n° 2750', fol. 4i. 11 l'Empereur. 5. Le t final un d. corrige ses exactions au

passèrent

n'eut point de peine à tirer d'Esgrigny il essaya de se dérober en proposant de passer en Hongrie ou en clair; avec une augmentation vol. i86'J!, Catalogne, d'emploi (Dépôt de la guerre, nO' i6f vol. i868, et 3fO, vol. i869, n°· 33 et i3! n', R74 et 443, n°' 40, 66 et f62, vol. f878, n" i02, Le vol. 1877, i3f, 2f7, etc.). duc mais Son de Vendôme disait alors de point bon pour la police; tenu grande tort est d'avoir
lO~ï0I9C! DE SAINT-SILlON. XIII

lui, revient table

le 27

décembre

plus gueux qu'il à tous les passants..

Courageux, n'était parti.
«j2

338
ordre attendant le il dépit de lui retenir

11£11018
tout faire son ce

ES
qu'il le et, où fort qu'il eut présentés de tous Roi faire Vienne deux leur fit faire le pouvoit reste'. comme toucher La misère

[i706]
en et

lui pflt qu'on firent faire lui de favori, dont Fort cour, le en Venise et nous peu prince Italie': sous comme par ses pour le fit

pllyer traité,

Langalerie, en

partit fit son grades, repentir'. et à sa

Vienne, avancer

prince Eugène vite aux premiers tout à lieu de

verrons tlprès les

le

avoir partit

l'Empereur pour avec aussi au venir lui, faire prince et

Eugène il les

commander ils leur i. fort y servirent procès Dénoncé

y mena ordres4. Le de des le'

il venoit

le commissaire

guerres

et sommé

la lettre de s'acquitter, il répondit aigrement, Monsieur, j'ai reçu la lettre que vous avez pris la peine de m'écrire, les gens de plume lavent où vous me mandez que je crains parce qu'ils Je dois vous apprendre. du trop bien compter. que la grande noblesse ses biens et savie du Roi, I18crifie volontiers Royaume pour le service notre honneur. rien contre Ainsi, si, dans que nous ne lui devons le terme raisonnable lI1l1' de trois mois, je ne reçois pas une satisfaction l'affront de l'Empereur, où. que vous me faites, je m'en irai au service il faut traiter tous les ministres, étant gens de qualité, savent comment mais leurs que Bade, livre relation spective, semblables.. Bonneval Toute cette affaire est expliquée dans un mémoire du congrès de en i7U" aux plénipotentiaires présenta, de son et que M. le marquis de Courey a reproduit à l'Appendice la Coalition de 1701 contre la France, tome Il, p. 593-598, dus de i729 à tome adressée série, indiqué sa femme ci-après, p. 339, le 28 novembre note i739 4, et dans une rétro(Recae de BuIau a1188i l'onvrage trad. Duckett de l'enfermer (i86{), dans Man-

par Chamillart, du ministre

le mémorandum

Personnage° tome lU, p. et demandant toue, l'ancien roi du

1, p. 335-354). Voyez hi8toirea éni"diques, myttérieum, 9f-f08. Avisé qu'on avait ordre alors 11. aller

précepteur n'avait que faire Venise,

le carnaval. duc 2. tard, demi prince, leurs, 3.

de en Espagne comme petit-neveu de Chamillart de Philippe V, il eut réponse que ce d'aller passer de lui. C'est alors que, sous prétexte il se réfugia à Vienne, avec une reeommaadation Vingt de ans compte d'ailplus à du

de Savoie, et fut fait général-major. à Luzzara. avait remarqué sa vaillance Eugène de Bonneval alla jusqu'à composer, l'ingratitude avec son ami J.-B. Rousseau, des couplets contre même jusqu'à lui adresser une sorte de cartel 5. Le est le fit dégrader et expulser de Vienne. 4. Dangeau, Ci-après, p. 347. p. 79.

l'entourage ce qui,

en interligne.

[i706J
d'Elbeuf', Grève mais {. arrêt, en et tous

DE
deux, On

9ÀINT-SIËON.
comme verra en loi, son représentèrentl leur temps

339
à la diverse,

effigie'.

incroyable

catastrophe'. furent à mort réunies; les trois il n'y eut qu'un et contumaces, {40, Les dans

Ci-dessus, p. 334. Le8 trois causes do i(1 janvier 4707, condamnant fut exécuté en de Littré. le 24. représentation. données

l'effigiement Furent le Dictionnaire 3. Dangeau, de Langalerie et 01 51, fol.

Voyez

REPatsDTEII. nD g.

Ga_eite d'Amaterdam, p. 305; etde Bonneval furent confisqués i70 Dép6t des affaires

i707, (Arch.

étrangères,

biens, nat., Os Si, fol. 2' vol. France H4S,

à sa ceux dn premier fol. 409). Selon le Yorlri, ayant été abandonnés en viager et téc1¡l.t dans soeur elle plaça le tout l'opulence unique, à sa famille de Bonneval attribués i7M. Les biens furent jusqu'en de la contumace. l'expiration non pas les ~ldmoiref Sdr Bonneval, il faut surtout consulter, et réimprimés en i737, sous son nom et de son vivant même, publiés de mémoires est inconnu, ni les Nouveaux dont l'auteur f806, jusqu'en après 4. i740 dû au et i74f, attribués de Ligne, prince des affaires étrangères Mémoires anecdotiquea à d'Argens, le Mémoire authentique mais plutôt du Dépôt édité en f809 et en 1817. Le volume des coté France 494 renferme {85-{96) (fol. sur ler

en l~rance et en de Bonneval diagrdcea avec le marde 17~ à ~7t9. Les lettres relatives à sa querelle Allemagne deBoiaont étépuhliées en {807, dans lea~élareges quis de Prié, en f7U, et celle de son ami sa correspondance tome 1H, p. i53-`164; jourdain, avaient avec le comte du Luc, i723-t725, J.-B. Rousseau paru en i78f, en tête connuea, suivies d'une lettre à son frère le marquis, tome l, p. (-Si, p. 83-f07. de Saintde Louis dans son édition des ~uvru Soulavie, complètrs les a reproduit de i79f, dit-il, Simon, (tome IX, p. ~145-R44), d'après, du comte de Mémoires du duc de Saint-Simon, deux. Portefeuilles et de ses disgr~ces en France et en Allemagne, Bonneval qui ne sont des affaires du Dépôt autres signalées plus étrangères que les pièces Il en {706, l'autre a trait aux motifs de sa désertion haut. La première et avec le prince des Pays-Bas avec le gouverneur ses démêlés impérial de Louis XV. On dit que étant destiné aux ministres le tout Eugène, ont été détruites avait reçues de Fénelon lettres que Bonneval cinquante de sa corresponet il n'est resté sous la Révolution, fragment qu'un peu de vingtaine et VU, p. 47; du lundi, tomes V, p. 397-4f5, pages dans ses Cauaeries du dans le Bulletin de la Société a paru une notice archéologique Vandal a publié, tome VII, p. 4-30, et M. Albert année f856, Limousin, les archives en 1885, le Pacha Bonneval, diplomatiques. d'après dance avec Voltaire. Enfin Sainte-Beuve lui a consacré une du recueil de la Place Pièces intéreasantes et

340
projets la pour récampagne; f1exionB. Vastes

ME)~OIRES

[1. 706]

la campagne commencer t projets pour qui alloit étoient de la prospérité du Roi, et de dignes des années ces temps heureux d'abondance d'hommes et d'atgént, de ces ministres donnoient deux et de ces généraux qui, par leur capacité, Le Roi voulut la loi à l'Europe. débuter par en Flandres, devancer le Rhin, et renverser le siège de Barcelone celui idées. où la Chaet de

Les

l'une en Italie, l'autre batailles, l'assemblée de l'armée sur impériale enfin faire les lignes des ennemis, et celui de Turin. de L'épuisement France millart, tomboit, accablé

répondoit peu sous le double ministère deux

l'Espagne, à de si vastes

de Colbert

ressembloit Louvois, peu à ces les généraux des armées aussi peu M. de Turenne, et aux élèves de de C'étoient des généraux plus.

ministres, grands à à Monsieur le Prince, ces héros qui n'étoient goflt, de fantaisie, comme à donner, de Louvois, outré se de généraux, voulut que besoin

de cabinet, à qui le Roi croyoit faveur, ses ministres, la capacité avec la patente. eu à compter ces premiers d'avoir avec garda souples, bien d'en former et dont

il n'en d'autres etît un continuel l'incapacité

de sa

Pour y parvenir, il éloigna le mérite et les protection'. de au lieu qu'on les recherchoit avant le comble talents, heure sa puissance; on tâchoit de les démêler: de bonne on les éprouvoit par des commandements à à part, pour sonderl leurs forces, et, s'ils répondoient on leur faisoit faire ce qu'on en espéroit, on les poussoit, des projets Quand ils étoient bons, on les pour les former. à démêler la de leur exécution. Qn s'appliquoit chargeoit il y en avoit qui ne se pardonnoient de manque de fonds venoient point, pour parce qu'elles les autres, de trop d'ardeur ou de surprise, qui partoient on se souvenoit du grand mot de M. de Turenne, qu'il falloit avoir été battu pour devenir bon, et avoir fait des fautes 1. Ici, l'écriture change. 2. Voyez une chanson sur ces généraux: ms. Fr. i2693, p. 4{3-4!4. 3. Sonder est en interligne, au-dessus d'éprouver, biffé. nature de leurs dans les sujets,

[i706]

DE

SAINT-SINON.

3M

fautes séparés hasardoit

non des armées, détachements, qu'on sous ceux qu'on de la sorte, essayoit qu'on enfin des armées suigrossissoit après, et qui devenoient vant qu'on les voyoit réussir. Par là, une émulation, conune application une formation conséquemment générale, tinuelle de généraux, et d'officiers encore, généraux qui, une armée, en n'ayant pas assez de fonds pour conduire avoient troisièmes; assez pour et, en utilement y briller sous-ordre, quantité de rouloient souvent et succès. en seconds et en d'officiers moindres partichoses, à mesure

pour ou

se des

mieux

instruire'.

Mais

c'étoit

des

corps

sur qui culiers, mais avec lumière par quelque gràce trouvoit à redire, se distinguer aussi, cherchoit à bien et qu'un que nos ouï

On les récompensoit ou par un avancement; personne n'y d'une occasion à et, dans l'espérance se faisoit justice, chacun et chacun ne à apprendre et s'appliquer, des sujets, qu'on formoit toujours de bataillon d'alors en savoit plus qu'à j'ai de

et ne songeoit faire. C'est ainsi commandant lieutenants

souvent

modernes. C'est ce que généraux raconter et discuter à M. le maréchal la conduite substituée

Lorge, déplorer dire les malheurs

qui en sont arrivésl. être pleinement le maître, mit dans du tableau' et les promotions, ce qui égala

à celle-là, et préM. de Louvois, pour la tête du Roi l'ordre tout le monde,

i. Ci-après, p. 618. R. A surcharge rie[n]. 3. Comparez le chapitre V des Mémoire8 de heuquiére. 4. Tome X, p. 54. L'ordonnance rendue à l'instigation de Louvois, sous la date du {or aotJ.t {675, donnait le commandement des corps d'armée au plus ancien des officiers généraux égaux en grade, et supprimait Dès le roulement, comme nous l'avons vu II. propos d'Altenheim. i7H, Saint-Simon avait inscrit ses critiques de l'ordre du tableau dans les Projela de gouverneme~et pour le duc de Bourgogne (p. 38-40, 2fO2f2); il les développera dans le portrait de Louis XIV, en f7f5, et il les a répétées en dernier lieu dans le Parallèle, p. 236-239. Camille Rousset (Hiatoire de Louvoia, tome II, p. f67-f7f) a démontré comment elles ont pu venir du maréchal de Lorge porté au commandement suprême par le fait même du roulement et par sa qualité de neveu de Turenne. Un autre historien militaire, feu Mgr le duc d'Aumalc, avait

342
rendit qui jours, des au ne l'application fut de raisons Roi que Cette lui, des dtl rares qu'à et le

IIJ1:MOIRES
travail inutile et ceux aux que Il à tout années, M. de avancement, avec, Louvois

[{ 706]

l'ancienneté pour

toueut encore de son les au

exceptions

de particulières c'étoit à lui-même flatterie Louvois, affaires, ne

pousserl. à diriger qu'à sous généraux de la le

persuada ses armées tromper,

cabinet. diriger, détriment

servit gré, les

pour du Roi,

à son dont

le

nom en

brassières!

dans les Institutions reconnu, l'ordre du tableau favorisait

militaires les médiocrités.

France,

p. 20-2f, alternativement,

que

Voltaire,

a approuvé ou loué cette innovation. L Camille et avant lui feu M. Chéroel Rousset, hiato(Saint-Simon ont fait remarquer rien, n'excluait p. 463), que l'ancienneté pas les autres causes et que notre auteur lui-même d'avancement, l'avait en f 702, puisque trois colonels éprouvé plus nouveaux que lui furent alors promus On a cité bien des exemples borbrigadiers. analogues; nons-nous à rappeler les instructions de 1700 pour Philippe V, où son lui recommandait de ne pas trop s'attacher à l'ancienneté, grand-père mais plutôt à la capacité, comme jadis Charles-Quint de Lou(Mémoires l'ordredu tableau ville, t, I, p. 44). Plus exclusif, efit été, selon une de Napoléon mort du talent; 1", la expression mais, quoi qu'il en ait sance remonter été et dit le plus ci-dessus mérite haut propos n'étaient que du marquis de Praslin, p. 98, des exclusions certaines.. pas la naisSans

on voit, dans les !(émoirea de SourCalcinato, le Roi dit qu'il noteroit ceux ches, tome X, p. 67, que qui n'étoient à leurs postes et qui ne s'étoient à cette action, et point pas trouvés ceux qui s'y étoient moins qu'il avanceroit trouvés, quoique anciens, aux autres.. De même l'assertion de notre auteur préférablement que l'officier de jour avoit de droit le commandement des détachements se trouve une let lettre réfutée Histoire de Louvoia, (Rousset, de Louvois au maréchal de Duras. Plus II, p. f67) par le 30 juilrécemment, recommandait à M. de tome

vol. {836, DO 270) f 705, Chamillart (Guerre, Villeroy de n'avoir et pas égard à l'ancienneté pour ces commandements de ne se soucier du tableau. que des talents, point du tout de l'ordre a d'ailleurs tome Feuquière les critiqué (ses bfémoirea, l, p. f24-i25) choix et promotions faisait faire à ce ministre. que l'intérêt particulier 2. Ici, brassières est au pluriel, et non plus au singulier, comme dans nos tomes VI, p. 9, et VIII, p. 14; mais aussi faut-il observer que nous avons un sujet pluriel les généraux. En reproduisant la présente page dans le Parallèle (tome 1 des Écrits inédita, p. 235), Saint-Simon a mis cette manchette Généraux d'armée mis eu toutes brassières..

[(708)

DE

~1lNT-3110N.

us

n'eurent, d'aucune retour

plus du

ni la la disposition', conjoncture, qui se trouvoit courrier

libertè échappée rendre

de

profiter le avant

et dépêché pour en compte recevoir les ordres tellement toujours que le général, en brassière', dans la crainte, arrêté, toujours toujours dans l'attente des ordres de la cour à dans l'incertitude,

encore nul soulagement dans ses chaque pas, ne trouvoit là par leur ancienneté officiers sans généraux, parvenus ni que avoir jamais été proprement que des subalternes, de ne monter' rien etît roulé sur eux, et qui aussi, certains rang d'ancienneté, jamais donné grand nombre, Aussi l'ignorance apprendre. qu'en leur s'étoient, pour la peine de chercher étoit telle dans ne le très à rien

de camp venu que le maréchal notion de l'assiette la première

tous, presque de l'infanterie n'avoit pas ni de la disposition° d'un

ne savoit ce que fourrage & que celui venu de la cavalerie à une ni rien qui eflt rapport c'étoit tranchée, qu'une de place ni à une défense, aucun ne que presque attaque ni placer les gardes, ni conduire savoit' faire un camp, un convoi, généraux routine chaux ni n'en forcément mener savoient un détachement; guères davantage, qu'ils! inondé qu'à et les lieutenants sinon les quelque étoient maréarmées, empêchoit où

de camp. on vouloit vivre

apprise pendant Le luxe qui avoit aussi délicatement

Paris',

{. 1V'a~rent surcharge n'avaient. 2. Il a écrit diapolion, par mégarde, et corrigé ri aooit en n'eurent. 3. Voici de nouveau en braraière, au singulier, comme dans la suite du Parallèle, p. R36 Les généraux dans une telle brassière.. 4. Monter surcharge un p. 5. Encore ici, düpotion. en 6. Fourrage se dit aussi de l'action de couper les fourrages. ou des troupes commandées pour soutenir les présence de l'ennemi, valets qui vont au fourrage (Académie, i HS). Voyez le chapitre Lmn des Mémoires de Feuquière, tome II, p. 3M-364, et un exemple d'ordre pour aller au fourrage, dans Guillaume III atathouder et roi, par M. de Lort de Sérignan, p. 439-440. 8. Il, au singulier. 7. Il a écrit sçarooicnt, au pluriel. 9. Les vifs reproches de Mme de Sévigné et de son fils au chevalier de Grignan prépamnt l'équipage du jeune marquis (recueil Capmas,

344
les officiers généraux d'en et de de récits 1, p. la guerre et les discerner confiance comme être

MEMOIRES
de vivre avec les officiers, de qui Nuls

[i706]
de les

connoitre, choisir dent pos les tome

connus, pour en la des

par conséquent commissions des où on gens.

savoir demanpropar

capacité

autrefois,

s'instruisoit où il eût

dissertations

réciproques,

été

de Grignan, 360, 36f et 363; le )larquia par M. Fréd. Masdes Caractèrea son, p. 267), la véhémente apostrophe (tome II, p 195-196 Où est-il parlé de la table de Scipion ou de celle de et 408-4(9) l'abus au Courroille, qui font remonter maréchal d'Humières enfin (Siècle, p. {44), (tome l, p. {OS), et Voltaire suivi le texte de Gourville, font connattre à quel point qui a évidemment MarinaP. le luxe devenu des l'ordonnance de malgré Sublet de Noyers en f64{, celle de 4672 (Hiatoire de Lotwois, Au dire de Sandras, tome l, p. 347). Montbron se fit une réputation d'avarice en demandant le dispensât de tenir table, et le Roi qu'on le trouva fort mauvais. En f674, le maréchal de Créquy fut lorsque armées, et même battu, quante lisaon, partir tous sans la perte de son bagage fut personnel mille livres, de la vaisselle à cause tome II, p. 2{2). la campagne hormis porter évaluée à quarante ou cinde Pel(Lettres hiatoriquea se prépara, en f690, à Quand Monseigneur le Roi fit encore défense à d'Allemagne, aux de officiers généraux d'argent la vaisselle jusqu'aux à l'armée, brigadiers et à tous, des équipages, exorbitant dans les tables, de la vaisselle et des repas restrictive était les Mémoira de

pour les officiers, de inclusivement, aucune magnifiques, leur épargner

de souffrir aucuns exception, sur leurs tables ni confitures, une

fruits entremets, ragoflta, ce qui devoit assurément

car le luxe des tables à l'armée grande dépense, un excès effroyable, et même étoit monté jusqu'à qui alloit jusqu'au tome III, p. 2f4). En i705, ridicule Villars · (lflémoirea de Sourchea, le désir qu'il il fût mis ordre à ces abus, et el primait à Mme de Maintenon se contentassent à leurs officiers d'offrir généraux que les lieutenants une milieu chère un délicats peu meilleure que ni fruits (Villara d'apréa de la même année. il écrivait Pour les équipages, pour plusieurs exactement; sans l'ordinaire, sa correapondance, à Chamillart que à peu c'est 1, p. 29f). Au tome Il, (ses Mémoirts, l'on suit les ordres du les camprès comme le public, c'est-à-dire entrées, tome ni entremets,

p. 35l) Roi assez pagnes

il me semble les tables,

mangent peu pour Il y a longtemps y puissent venir librement. pour que mais les ordonnances du Roi ont toujours cela est sur ce pied-là cela c'est que le Roi fait de bon, outre la justice, qui en est le fondement de lui pour ce qui dépend Je me suis que l'on n'ait pas à dire précédentes que les officiers ruiné, etc. Ce fut le cas du chevalier de Bonneval, ci-dessus, p. 337,

H706]

DE

SAINT-SINON.

9~1ô

de parler et de se remplir où les d'autre chose, les anciens, et où ceux-ci s'entretenoient jeunes écoutoient de ce qu'ils avoient vu bien et mal faire, avec des raisons et des réflexionsl. Ceux d'aujourd'hui, de tout âge, ne de' ce qu'ils ignorent, ne parlent parler que jeu, pouvant que femmes, Les officiers général ce3 qui très donné les vieux généraux ne voit que foule, et fourrages ou vivent épargnent, que qu'équipages. ensemble. Le

honteux

en particulier ne fait qu'écrire tout son temps consume en courriers, la plupart et encore le soir, il est abanchers, plus inutiles; à trois ou quatre le faire. hommes du détail, qui souvent
Billet du

pas Le 11 mars 4, M. de Vendôme eut à Versailles une fort du Roi dans son cabinet, où il prit congé longue audience à de Crozat deux jours dans la maison pour aller passer de là pour l'ItalieB. Il avoit [su] se retourClichy, et partir ner Porté par l'intérM par degrés. tout le crédit de Mme de Maintenon, il avoit représenté au Roi l'extrême dég0l1t qu'il avoit eu en Italie de la présence de Tessé; avoit bien voulu lui donner que, puisqu'il la patente de maréchal telle que l'avoit eue M. de général Turenne ceux pour commander il lui demandoit au moins qu'il y pourroit tous les maréchaux la grâce Le Roi, envoyer'. de France', de commander en Italie combattu dans son de M. du Maine et par

ne savent

Bigné Roi à

M. de Vendôme, qui s'engage à faire recevoir l'ordre de lui et obéir par un maréchal de France, en Italie seulement*. [Add S"-S. 678]

note 6. Dans cette année {705, il y eut une nouvelle ordonnance, puis encore une autre en i707 (Briquet, Code militaire de i76{, tome VI, p. f-4; Mémoires de Luysee, tomes ID, p. 487-490, et XV, p. 453-454). f. Chamlay estimait, lui aussi, qu'un général d'armée devait parfois prendre contact avec les officiers généraux, les engager à lui communiquer leurs pensées, etc. (Dépôt de la guerre, vol. 2486). R. De corrige que. 3. Ce est en interligne. 4. Dangeau, p. 53. 5. Dangeau ne donne pas ces détails. 6. Ci-dessus, p. 297. 7. On trouvera ci-après, p. 554 et 56f, les lettres que M. de Vendôme écrivit au ministre le {2 mars.
Avant cette manchette, lt. celle de avait déjà Saint-Simon de placée Turenne, plus haut, a biffé offerte p. cette ~98. autre par Patente M. de de Ven-

1111GI pareille dosme, qu'il

et refusée

346

M£MOIRES

[i 706]

plus intérieu, voulant qu'il

épris donnât

comme bataille

il l'étoit

de M. de

en arrivant,

Vend8me, sur lui comptant

le siège de Tarin, ne résolu, qui étoit pour protéger mécontent. Il se tint quitte à bon voulut pas le renvoyer à la gri.ce marché de la restriction que lui-même proposoit et mis au large sur ce qu'il ne parloit qu'il demandoit, eut donc ordre Chamillart plus du motif de sa naissance. un simple billet à Vendôme, que le le Roi lui promettoit Roi signa de la sienne, par lequel qu'en cas que le bien de ses affaires l'obligeât d'envoyer de France en Italie, il ordonneroit un maréchal à ce maréchal de France de lui obéir, et de prendre l'ordre de lui, d'écrire de en Italie en ce pays-là. qu'il avec lui, s'en vanta fort au point précis de tent, l'emporta de s'en faire un échelon son départ, bien résolu à monter à sa prétention de commander à tous les maréchaux de à la fin, sans patente et par naissance'. France, 1les mortifia mière écorne fort, et le maréchal sur tous, qui avoit paré le grand coup', dont Cette prede Villeroy celui-ci lui seulement, lui avoit rendus en considération des grands services Vend6me en fut consa main

M. de Vendôme partit de Paris. 1. Dangeau, p. 56, 1.5 mars Le Roi lui a donné une patente si honorable, qu'il n'y en a point d'exemple, et qui lui donne le commandement sur tous les maréchaux La lettre de Chamillart, 1.4 mars, est donnée, d'après la de France.. minute autographe, dans le tome VI des Mémoires militairu, p. 6i'61.3. Elle annonçait que le Roi assurait à M. de Vendôme c le commandement de ses armées, même au-dessus de MM. les maréchaux de sans mention aucune que cette faveur fllt restreinte à la seule France, armée d'Italie, et finissait par ces mots Le Roi est bien aise d'accorder cette distinction à votre naissance et aux services importants L'abbé Esnault a publié dans que vous lui rendez depuis Iii longtemps.. son recueil (tome II, p. 96-99) une copie de cette lettre du U, annotée d'observations importantes par le duc du Maine. 2. Écorne est un substantif du seizième siècle qu'on ne trouvait pas dans le Dictionnaire de l'Arndémie de 1.71.8, à côté du verbe ESCORNER, quoique nous le rencontrions souvent, soit dans les Additions de SaintSimon, soit dans les Mémoires, et qu'on puisse, en outre, le signaler, plus de cent ans avant, dans les Journaux de P. de l'l'I~rtoiJe,tome VU, p. 39. 3. En 1.703 tome XI, p. 308.

(t706]
fit, avec raison, rien partout le embarquer du s'en Roi, alla qui à lui promit,

DE
prévoir

SAINT-SINON.
et eraiodre le -retav8. que les qu'il frère, Gênes, dessein faite de le Roi chercher M. parole'. deux le s'y

3~1T
88

recomma~da les ennemis

davantage en

à Vendôme arrivant, et va avec voir son à le

combattre. tint sur d'où de une joindre ne laissa et

de Il

Vendôme s'alla lères Prieur malgré n'avoit mée. faire sordre, prince Il

et

on

à Antibes, portèrent Rome dans en et tout bruit pouvoit ne le en qu'elle rien pressoit avec les

gaGrand

retirera, fois, son pas si en qu'il aN de dédu du

l'épreuve pu y supporter, trouva le ne

qu'il

avoit M. de

déjà

VendÔme état', si et

bon étoit

courir qu'il Eugène!

affoiblie

entreprendre!. pas moins que sur

L'absence les ordres

1.. La Feuillade cernait, servir mais refusa

conféra

de céder,

Voyez 2. Dangeau, racontent que au-dessus 3. tome

de premier exemple tome le recueil Esnault,

qui le conmême au prix du bâton, ne voulant point · d'une chose honteuse pour la noblesse.

le duc

de Vend6me

ce

et 1.03-i05. II, p. 88, 89, 99-iOi Les Mémoirca de Sourchu, p. 53 et 56-57. p. 48-49, M. de Vendôme reçut encore, en partant, des honneurs et » ne le se séparèrent Grand Prieur qu'à en Dana le Voghera. à son Italie. Quant ne retinduvoyage à à qui certainement l'embarrassèrent bien,

de l'imagination, de l'humeur dont il étoit.. Ci-dessus, XIV, nous

Ils p. i03. retrouverons

sur le danger frère, que les avis de M. de Vaudémont rent point (ms. Fr. 1.41.78, fol. 56), il reçut l'hospitalité de Nouteleon celle de M. de Vaudémont à Belgiojoso, Unes, passa à Milan, et arriva le 6 avril (Gasette, Mantoue Mercure, p. 1.87-1.88 et 30i p. i54-!56). 4. Mémoire. militairu, tome 5. Dangeau (p. 84) explique en arrivant à son armée, Vendôme, laissés à M. de Médavy et ceux qu'il bien exécutés, parfaitement le pouvoit souhaiter. qu'il ennemis, vais état il fit courre qu'il ne et VI, p. 1.37-1.43. cette feinte comme trouva tout il suit Il.

de

que les ordres lui avoit envoyés d'ici étoit dans le

qu'il avoit avoient été état aux dessein

que

meilleur

couvrir son Cependant, pour le bruit son armée qu'il avoit trouvé

en si man-

les JIEmoiret rien entreprendre. pouvoit Comparez de Saint-Hilaire, tome et le Mercure d'avril, Ill, p. 274, p. 4tS-41.7. est expliqué Le plan de Vendôme dans sa lettre du 1.2 au Roi ms. Fr.

comme Tout se passa il l'avait 1.41.78, fol. 58-61. et 293-29S. en qnittant Paris. et au jour même qu'il avait indiqué promis, 6. Le prince était parti pour Vienne au milieu de janvier (Dangeau,

348
Roi. Reventlaw', assembla en

M£MOIRES
l'attendant, commandoit son

[1706]
armée.

cinquante-huit diligemment et six mille à son chevaux général, quartier le 19 et, avril, tiglione-delle-Stiviere t, à Montechiaro8, où les ennemis matin grand tifiés tout abandonnèrent l'hiver, qu'ils approche. quartiers de fort Ils s'étoient près, les les attaqua pas se retirèrent rassemblés. trouva en bataille et car à Calcinato', Vendôme6, sur la

Vend6me

bataillons qui marcha s'étaient pourtant où tous qui hauteur et, n'étoient les de à étoit dès Casle forson leurs suivit Cal-

cinato', la partie

vivement égale,

brusquement, les ennemis

comme pas

n'étoit

il quitta cette capitale le 7 avril (Sourchea, p. 48) p. 63), ayant négocié à Londres un emprunt de deux cent cinquante mille livres sterling de Londres, et Extr. tfamsterdam, 1.706, n" xxv-xiva, (Gazette XXXI). 1.. Christian, comte de Reventlaw ou Reventlow, né le 21 juin f67t, a amené f 702 le contingent des troupes danoises, comte un titre de feld-maréchal-lieutenant, avec Schlick, mois de juin 1.705. Il a pris part à l'affaire de Cassano, prince établie en et remplace depuis le le

prince tard premier Notre 2. de

et, en 1.706, le lui a donné à commander la portion de l'armée Eugène impériale sous les ordres dans le Bressan, celle du lac de Garde étant du fut plus d'Anhalt. Il devint en 1.709, general(eldzeugmeiater ministre écrit: du roi Frédéric Revenclaw. ville (ici, Stevere), principauté sur la route de Mantoue plus route tard un titre ducal des à cadets au Brescia, au maréchal IV, et mourut le 1." octobre 1.738.

auteur

Castiglione-delle-Stiviere est cette Gonzague, du lac de Garde, est sur sur

S. 0.

qui valut la même

Augereau. 3. Montechiaro 4. Petite ville avaient Vendôme

de Mantoue kil. dans cet

à Brescia. MM. de même en en X, endroit nos

la Chiese, à dix-huit livré plusieurs combats

S. E. de Brescia.

et les Impériaux venaient 1705, d'y surprendre mars 1.706. Si nous en croyons le dnc de Luynes encore Pelet raconte p. 1.25-1.26), que le général

magasins tome (Mémoires, les faits différem-

le Grand Prieur avait littéralement la tête dans un des ment, perdu combats de 1.705, parce revenu en celui-ci, que le duc était absent; dut mettre toute son énergie le terrain hâte, pour reconquérir perdu de 4705, p. 61.7-6t8; Mémoires tome V, p. 261 et (Gazette militaires, de Louia XIV, tome V, p. 382-383). Hiaioire Ce fait. 273-275 j Bruzen, est à rapprocher de la conduite du Grand Prieur à Cassano. 5. 6. L'initiale de Yendoame surcharge une JI. Le 1.9 avril.

U706]
là défit prit plus en vingt de dix ou peu

DE
d'onze de

SAINT -SIllON.
mille leur pièces un hommes, tua de trois canon, Le avec de aide dépêche bataille de du camp 207. ilisi mille hitit chevalier un billet à de midi'. M. de battit, et

3u
les

fort

temps, dix eux,

.hQinmes, mille de de priMauhuit Deux Ven-

drapeaux, et, apporta parmi

sonniers, lévrier lignes jours dÔme', au aprèa"

colonel'.

cette de arriva une sur le

nouvelle, champ

Roi

Conche, longue

avec

L'après-midi

du Journal, 1.. Dix ou douze, dans le texte que notre auteur a mal lu. 2. Tout cela est pris au Journal de Dangeau, sauf quelp. 84-85, les Mémoires de Sourches, p. 63-64, où le ques mots changés. Comparez récit de la première action p. 2i3-!i6, la Gazette 2U-ti5, !S1I-!36, de Yerdus de juin, le iferture 490-500, beaucouppluB la Gazclte d'Amaterdaia, p. 399-406, le Mercure est animé, n"xgzm d'avril, là Gazette, etxiivri,

p. ,u0-4,1I3, et politique, mai 1706, p. 487historique 4~6-:48!. de Quincy, les Jlémoirea 49! et :H 9-52i, l' Hiltoire militaire p. 80-87, tome IH, p. 276-278, et de Feuqpière, de Saint-Hilaire, tome IV, p. 3-6, les Jlémoir/lJi militairea, tome VIII, p. i 1. i-H8, p. 1.45-1.52, les Feldaüpe, l'latoria et le volume Guerre 1.69i. d'Ottieri, p. 1.94-i97, 3. Henri Colbert de Maulévrier de Tessé, âgé de vingt-neuf gendre la en 1.688, était en Italie depuis de l'infanterie et inspecteur général assistera au siège de Turin, mais VII, (tome ans eaviron, nouvelle p. du 39), faèèoe cadet. fait chevalier, deilWte maréchal septembre de'cimp nos. Il

depuis à l'armée passera

guerre, le Il,

lieutenant en 1.7iO et général puis sera promu à Cambray, et mourra de la petite Flandre, vérole, 4. Dangeau, p. 85. 5. Trois

en nG.7, d'Espagne à l'année de envoyé le 25 aoilt i7!

le 28 jeurs après, Daageau, p. 88; Sorrcha, .p. 66. 6. Denis Calvin de Conche, de draans, capitaine igé de trente-trois de Lautrec, de condit ana, l'homme était, gons au régiment depuis fiance du duc de Vendôme, dont la faveur lieutel'avait fait nommer nant-colonel le 1.0 mars l706 de la Gaaette de Verdun, voyez un article Il deviendra de camp mestre de dragons, et sera promu p. 396-398. en mars 1.71.9. Nous le retrouverons. Une correspondance de brigadier tome 1722 (ma. Mazarine comme un 2339, VI, p. 32) le représente Il eut plus tard le gouvernement homme d'esprit. pieux et de beaucoup de Queyras, le commandement de Saint-Bertrand-de-Cominges, etmourut vers 1.756. chevalier les trois 7. On profita de Maulévrier la présence de Conche, du fils Cotron à Parie, en i 706, pour les faire déposer et Bonneval. Elbeuf, Langalerie reproduite dans les ülérrsoirea de Sourchea, de et du contre p. 69-

transfuges Cette dépêche,

310
du cents et le 19, Vendôme hommes reste pris', général', Le de cinq

112MOIR£S

[t 706]

sa victoire. De deux mille cinq ponrauivit furent se retiroient, onze cents tués, qui le comte de Falkènstein, ce reste, et, avec trois nombre de déserteurs. étendards'. habits rien que neufs autre Vendôme Le il étoit chevalier brigadier dans colonels des plus et plusieurs étoit, mille cinq officiers selon cents, drale

officier moindres. rapport outre

Conebe, cents

prisonniers de deux Il Nos apporta troupes trouvés chose. fit Les

vingt-quatre s'accommodèrent dans Calcinato

et peaux de douze ne dix un ce mille écu fut de une

douze cents

il

rencontra fusils, la

ennemis' en y fut

jetèrent donnant tué, et

rechercher du de Héron dragons!. militaires,

pièce'.

perte; donnée la date

Vendôme

73, a été mais avec 1.. Est-ce

par Pelet du ~4.

les J(~noirer

p. 1.47-f52,

né de Trant80n, comte de Falkenstein, Je.an4.éopold-Donat le 21. mai- 4.659, grand chambellan de l'Empereur, qui fut fait grand maltre de la eoar le !II aotrl 1.709, et mourut le f8 octobre 1.724; ou P bien son atné Françoie-Eugène (1.640-t7!8) ? S.V.dôme écrivait: des armes justice de foreer une armée place pièces quatre cinq trois de mille canon, « n a paru de Votre Majesté; dans ~iaiblement car il n'est que pas Dieu a protégé la d'imaginer possible de lui tuer sur la

drapeaux cents hommes, p. 66-67, Un autre

un poste aussi avantageux, et prendre de prisonniers, avec six hommes autant de bagages, vingtbeaucoup plus de mille chevaux, et douze et qu'il ne nous en coftte étendards, que de hors plus, donnent de curieux au combat.. détails sur Les les ~lémoirea drapeaux fourré ces

de et tro-

Sourches, étendards.

dit que Conche avait contemporain a~ee son linge sale, dan8 une valise, et, qu'à phées, pêlfl-mêle la duchesse de Bourgognevoulut en tirer elle-même confusion, 3. 4. 5. Ces deux Ces détails mots sont sont en interligne, au-dessus d'lù, donaés par Dangeau, p. 88. de Caradas, frère

sa grande le paquet.

biffé.

Jacques-Fnmçois avons 'fil périr dans chevalier des du de Malte chenu-légers

du marquis pnlné que BOUS de 4703 en Allemagne, avait été reçu la campagne en 1.686 et page de la petite écurie en t688. Cornette d'Orléans en 1. 700, puis major du régiment de dragons la paix, il avait acheté le régiment du après et était brigadier no' depuis mars 1.706. Il suites ses blessures, le 6 mai (Gazette Mercure de jnin, p. 1.06-f07). p. 2f5; de

mais réformé marquis, vidame d'Amiens en février mourut Castiglione, n° xuv; d'Amaterdam, à des

Gazette,

[t706]
perdit combat. les lui que prince tablit tirer d'en peu Il de monde;

DE

SAINT-SINON.
ce fut pour le et une achever soir y qu'il surent ne put si être déroute sa plu.tbt victoire; arriva bien 8111"" pom"Voir, 1. Le qu'un baaia eux,

marcha se

le retirèrent'

22

ennemis dérobèrent leur

leur

marche, arrière-garde

dernière

entamée

étoit arrivé le lendemain il rédu combat; Eugène si les nous ne affaires, que pâmes promptement fruit de ce succès. On ne laissa d'abord aucun pas espérer Il a écrit, Nouvelles tout, et d'élever M. de Vendôme agx neeea:

t. 2.

par mégarde

rdireng.

fila du cspitaine dea gardes de Venappartée~ par Cotron, le 1.v mai: Sourdlft, Mme, p. 74-75. Dangeau, p. 9!-9~; siècle de I,ouis XIV, tome DI, p. 1.86-1.89. Selon l'usage, 3. lKouoeau lu ennemie c01lte8tèrent dAm8terdam, (Ga~ette que ce fO.t une victoire .Extr. à son tome ra; Journal de Dangea, Vepd.6me gagna beaucoup ne1'eu Mursay, qui, p. lU, note); affaire. cette lui mais la popularité Mme de Maintenon de Il. éerirait de

Il, p. 84-8`~) En vérité, façon. ment'. Il peut juger, feroit de caresses, et toute

s'était aussi, distingué Geffroy, (recueil M. de Vendôme. est un digne général en toute on ne peut trouver des termes dignequi le louent eonr et Paris, qu'on l'étOQfpar ce qu'il a 't1l la

Il a donné une grande j4ii pou1'Oit y paroltre. au Roi la France. Il. le Dauphin. des complimeate reœTOit 1'U si l!eIIIih1e. M. de Vendôme, et je ne l'ai jamais sur ce que c'est et nous verrona Achevez votre campagne comme vous la commencez, d'Amaterflitir la guerre.. la lettre circulaire de Te Deum (Gazette dam, aueai t1" nXIl) un billet fut de louangeuses plus de XIV à lime Louis dans ses des le pour Maintenon vainqueur. Veyez et sa lettre de

s'il

la main millart,

à Veodôme, en en1'Oyant cet des

avec tations, chal général point renne.

Enfin Chatome VI, p. t86-1.S7. ~urorea, ses propres félicicette demière lettre, y ajouta article l'ai parlé au Roi du bre1'et de maréspécial camps sur et années. S. M. m'a assuré n'noit qu'elle M. de Tupour étant pas de vous

de connoismce

connse, vous écrire vet,

ee qu'il en eflt été expédié Elle convient l'a oui dire mais, la forme n'en qu'elle m'a commandé elle est persuadé que la lettre qu'elle donne ce que vous pouviez II. croire que M. de Turenne des éclaircissements tout

et j'ai peine me donner pouviez profiter. vembre

fol. 295 (Ms. Fr. 1.4nS, de Loui.! XIV, tome suivant ( .uurea tous encore et à l'injonction plus formelle l'ordre donné voir partout, et sans difficulté,

breespérer par un pareil ait eu davantage. Si vous sur cela, je ferais en sorte d'en v" et '!96.) Cela aboutit, le tn noVI, p. 1.90), à une lettre les maréchaux de recepar M. de Vendôme.

852

MÉMOIRES

[i706]

c'est qu'il n'avoit le prince Eugène, ses renvoulu partir jamais qu'il n'eflt vu ses recrues, fort avancé vers et l'argent forts, qu'il avoit demandé il le joignirent rItalie. Ces secours peu après son arri'f~; loin d'attas'en sut trop bien servir, et M. de Vendôme, Ce qui avoit retardé ne fut occupé quer, demeura en Italie'.
Cardinal
de vrnt de du Mlle gaac Médicis se marier la main Roi; d'Arma-

qu'à

parer,

le reste

du

temps

qu'il

il faut dire un mot de la d'Italie, de Médicis fit auprès du Roi. On démarche que le cardinal à Naples\ combien a vu, lors du séjour du roi d'Espagne Avant que de sortir ce cardinal il avoit avoit le cœur françois; Il n'avoit aucun été cardinal fort jeune', ordre, des af-

le

il étoit protecteur s~ 673] faires de France et d'Espagne'. Il voyoit le Grand-Duc son frère avançant en ~gé, brouillé avec la Grande-Duchesse, nombre en s'étoit retirée d'annèes, qui, depuis grand il n'y avoit eu que France pour toujours. De ce mariage
reruse.

étoit mort sans avoir laissé l'alne, FEirdinand5, la sœur de feu Madame la Dauphine'; d'enfants Gaston, de le cadet, étoit brouillé années avec sa depuis longues dont il a'avoit une sœur femme, point d'enfants °. C'étoit d'Orde la princesse de Baden 10 mère de la feue duchesse léans Ii, bourg". les deux seuls restes de la maison vivoit de Saxe-Laneuchez elle en AlleLa princesse et il n'étoit de Toscane

deux

fils

magne, mari. Il n'y avoit

de retour aveç son plus question des Grands-Ducs. aucune autre posterité

2. Tome X, p. i63-i64 et iH. Dangeau, p. 97-98, H6, etc. 4. Depuis 1.702. 3. A vingt-six ans, en -{686. 5. Ferd., en abrégé, dans le manuscrit. 7. Tome X, p. 1.64 et 470. 6. Il a écrit avec accord feue. 8. Asnéea est répété deux fois. 9. Tome V, p. 73 et 74. née le 21. janvier f675, fille de Jean1.0. Françoise-Sibylle-Auguste, François, duc de Saxe-Lauenbourg, mariée le n mars 1.690 au prince Louis de Bade, mourut le 1.9 juillet 1.733. Voyez son éloge dans les Jlémoiru de Villara, tome l, p. f99. H. Auguste-Marie-Jeanne de Bade (.f.704-f726), belle-fille du Régent tome VI, p. 73. 12. C'était la branche alnée des électeurs de Saxe, et sa succession, en 1.689, donna lieu à de longues compétitions, que le Moréri résume.

[ 1706]
La étoit parée branche ainée de de

DE

SAINT-SIMON.
établie dans laquelle la temps d'autre à le royaume en étoit

353
t, sé-

Médicis-Ottajano, celle des avant aversion Grands-Ducs, d'avoir même subsistoit3 vieux sa de Le Grand. à l'égard Mantoue qu'il Mlle auprès la Roi, Il maison, main du 6,

longtemps

éloignement, branches. Le peau, nIe lui cardinal, à continuer voulut en écrivit1. le raisons eues Il

usurpé de tout plus songea s'il Roi, on pas, la maison

souverainetél entre des rendre et à se ces deux

n'en quoique

Médicis'. son cha-

pouvoit, et l'a à une

marier. il aimoit les qu'il Il se Tou-

être

Françoise8j vu, Toscane,

comme n'avoit de à avoit d'Armagnac, de lui,

souvent sur de la

Monsieur mêmes avoit souvenoit louse qu'il faire, magnac Il songea

Lorraine, 8. de

pour toujours

cause empêché

du

Montferrat le comte

d'épouser mis avoit et fait pour

chassé avoir

pour son

Longepierre, brassé cette

afd'Arpuu.

longuement l'avoir

sentir poussée

donc qui le

à dédommager faire de sa

à Mme indignation loin aussi avoit qu'elle le Grand Monsieur fille grande-duchesse une de celle redite, des

par

un Tos1.709,

mariage 1.. Dans éd.

pouvoit royaume

de en

Naples. et fort

Comparez séparée

4873, tome VII, p. 59. cadette 2. D'une branche

et cinq générations avant que celle-ci de Toscane, parvtnt venait d'un frère raineté (tome XVIU, p. 60). Cette branche en su6aiatoit. 3. Reatoit corrigé 4. Le chef de cette branche a été fait

grands-ducs à la souvede Léon XI. fils de

en 1.700, et son grand du régiment des gardes lieutenant-colonel choisi napolitaines pour et 177). V constitué en 1.702 (tome X, p. 168-169 Philippe ans. 5. Il n'a que quarante-six avaient été naturalisés en France de Toscane 6. Les princes 92 juin affaires armes 1697. de de de Médicis, En 1.703, le cardinal sur a arboré France et d'Espagne, à la grande institué

le

France,

de recueil p. 211; donné alors l'abbaye livres, puis, en 17011, celle de Saint-Amand, du résident 7. Voyez la correspondance étrangères, 8. Tome vol. XII, Toscane p. 226,
DE

indignation tome Il, p. 637-638). Lamberty, valant de Marchiennes-au-Pont, en valant Dupré, 9. Tome

des protecteur de Rome les son palais des Allemands (Gasette, Louis XIV lui mille mille. affaires a cinquante

quatre-vingt au Dépôt des

40 et 41. 230 et 231..
XII

X, p. 5-6.
\13

MÉMOIRES

SAINT-SIllON.

354

M£MOIRES

[1706]

cane. mais

Il en parla le supplia

à Monsieur de trouver

le Grand, bon qu'il

qui en fut comblé, consultât sa fille.

Mlle d'Armagnac vivoit à la cour depuis son enfanee, adorée de sa mère, qui étoit la maîtresse de la famille et de son mari; elle étoit dans la maison de la plus grande et de la plus brillante le jeu passionnément, jeu du monde; étoit en maison libre représentation on y jouoit encore de la cour, jour et nuit belle comme elle aimoit gros elle le plus le jour',

elle étoit

et du plus grand où on ne le abord, lui avoit pas laissé ignorer 1 elle ne put consentir à changer une vie si agréable et si aisée contre un pays étranger avec un mari vieux qui lui laisseaustère, jaloux, avare, roit peu de liberté dans un pays où elle n'étoit en guères et où elle ne verroit usage, personne que par audiences. Sa mère, n'eut de la qui ne s'en pouvoit passer, garde vouloir ne le voulut contraindre, et, dès qu'elle pas, le il dit au Roi que père fut du même avis. Il en fit sa cour sa fille préféroit l'honneur d'être sa sujette, et de vivre dans sa cour, aux plus grandes fortunes3 Le étrangères. Roi lui en sut le meilleur Il ne trouva gré du monde'. d'autres à proposer au cardinal de françois point partis c'est-à-dire une qui, à la fin, épousa une Guastalle, de branche cadette des ducs de Mantoue, Gonzague qu'il rendit fort heureuse, mais dont il ne laissa point d'enfants 5. Médicis, t.. Une
(notre tome

des plus belles personnes de la cour, selon
II, p. 506, addition à la page 260); comparez

Mme Dunoyer
les Mémoires

de Sourches, tome II, p. 1.7, note 2, et tome 1Il, p. 331, note 2. Elle ligure en pied dans les gravures de modes de 1694-95. 2. Je rappellerai de nouveau que Saint-Simon a dit qu'on lui avait proposé de l'épouser. Depuis, d'autres projets de mariage avec le duc de Saint-Pierre ou avec le prince d'Elbeuf ont échoué (notre tome X, p. 5, note 5, et ci-dessus, p. 94), et, à la fin de 1703, il a été question de faire d'elle la seconde femme du duc de Mantoue (notre tome XI, p. 258, note 3; Mémoires de Tessé, tome II, p. 107). 3. Fortunes est en interligne, au-dessus d'affaires, biffé. 4. Comme à la duchesse de Lesdiguières convoitée par le duc de Mantoue tome XII, p. 238. 5. Tome X, p. 164. Ce mariage sera l'occasion de la redite de 4709.

L1.706J

DE

SAINT-SIMON.

353

Marcin ennemis armée

avoit avant

fait

un

projet

pour

forcer' eussent il partit

les

que sur le Rhin'.

les Impériaux Il fut approuvé

lignes assemblé

des leur

maUre Villars, de la Mutter et Lauter, de la prend le

secrètement

de Marly le 18 avril, sans avoir pris congé de personne'. En même temps tous les officiers généraux et particuliers et de n'en rien destinés sur le Rhin eurent ordre de partir de aussi secrètement dire, et, le 21 avril, Villars partit s'abouchèrent à Phalsbourg', Marly8. Ces deux maréchaux et marchèrent chacun les de leur côté. A leur approèhe, qU'on lignes de la Mutter', vouloit et on ne vit, de leurs tro~pes, que sept attaquer, dO Bourg' ou huit eènts chevaux, que le fils du oomte et qui prirent la fuiteJ Ils y perpoussa vigoureusement, et du Bourg fils. deux ou dirent une centaine d'hommes, avoir seulement. Leur gros repassa le Rhin après trois ennemis abandonnèrent leurs si monde dans Haguenau'. Cette expédition jeté quelque et si facile délivra le Fort-Louis, dont la garniheureuse et la place renouvelée son fut relevée, de tout en munitions de guerre le bloquoient, Landauo, et de bouche, et les posbw'd'alentoue qui de Frise .gôuverneOr de pris 8. Le comte se retira très précipitamment de :Bisçhweiler'o,

Haguenau et délivre Fort-Louis.

1.. Le projet venait de Villaas ~Idmoire` militaire~; p. 400-405; 1(émoires de Yülara, tome U, p. 497-198; Bruzen, Histoire, p. 420-422. 2. Dangeau, p. 78, 1.8 avril M. de Marcin partit d'ici jeudi (le 1.5), et, comme il n'y est point revenu, on ne doute pas qu'd ne soit parti; mais son départ a été secret. On ne sait point encore où il va, et l'on croit que le maréchal de Villars partira bientôt aussi. Toutés les apparences sont qu'on veut entreprendre quelque chose de considérable.. 3. Dangeau, p. 80; Sourchca, p. 60. 4. Dangeau, p. 83 et 89. 5. La Mutter ou Moder descend des hanteurs de Lemberg jusqu'au Rhin, près de Seltz. les lignes, construites par nous en 1.704, mais forcées par les ennemis, n'avaient pas moins de douze lieues d'étendue. Il y en a un plan dans le Theatrum Europ~um de 1.705, p. 18. 6. Eléonor, marquis du Bourg tome X, p. 302. 7. Hietoire militaire, tome V, p. 53-58; FeldsOge, tome VIU, p. 349. 8. Dangeau, p. 94-96; Sourchea, p. 75-76; Gazette de Verdun, p. 422. 9. Il commandait les lignes à la place du prince de Bade, malade. 10. Cette place sur la Moder, à sept kil. S. 0. d'Haguenau et vingtdeux N. N. E. de Strasbourg, était à peine fermée.

350
où il laissa dé abandonna et de qui de fut la maître, Mutter'.

MÉMOIRES
grands magasins, et même Villars comme et guerre, et étoit sa

li 706]
vaisselle mit des

d'argent, troupes de l'être hommes pièces quantité à faire aise, plaine
Le roi et

où Lauterbourg, là, de la Lauter, par Peri prit Haguenau dedans prisonniers milliers Tout Villars contributions de de ce

il venoit deux mille

étoient cinq et

soixante grande destiné à son dans la

canon, de farine de

cents d'avoine.

poudre, dépôt

le et de roi

siège n'oublia

Phalsbourg'. pas les

s'étendittout jusque

Mayence.. d'Espagne étoit le ne 7, parti à la de pas le fin de février 5; de mais, dans sur le les 8 où » dit et les

Le dessein ordres il

d'Espagne Tessé devant Barcelone.

de du

réduire Roi pour

royaume différer et arriva

Valence le siège

Barcelone

changea 1. Ainsi

Ra marche nous voilà Comparez

3 devant

Barcelone, de la Mouter, p. 76 et 79, a écrit ci-dessus, Gazette, n, p.

mattres

de la Lauter

comme

militaires, p. 41.4-4i7. 2. Celui même qui a défendu 3. Dangeau, p. 11)() et 40~-403; Felda~lge, p. 344453. Dangeau, p. Mémoire. militaires, 5. Tessé estimait de Valence, plus d'autre 4. 1.03;

Dangeau, Mémoires

p. 97.

les Mémoires

de Sourches, Ici, Saint-Simon en 1705 Haguenau Soerchea, de Villars, d'abord

Loutter. p. 88-89. p. 249;

p. 79-80; tome

Mémoirea

~0~103

p. 41.5-433. de reprendre prudent

l'Aragon

si l'on échouait devant Barcelone, parce que, voie que le territoire en Castille. français pour rentrer à Tessé, 6. Lettre du 1.3 février, dans les OEuvre8 de Louia ITY, tome VI, p. lM; tome 1, p. ~49-253. Y, par le P. Baudrillart, Philippe V obéirent à mais un mois de Tessé et Philippe Son Infaillibilité; retard compromit souverains sont tout. aux Les originaux étrangères, est à la Guerre, vol. Gazetle l'on Affaires de la correspondance vol. Espagne 1.63; 1.979, et à la Marine, 1.97, 204, d'Amaterdam, n'arriva devant des la B6 30. deux corres-

et le royaume il n'y aurait

militaire pondance 7. Gazette, 185, p. i73-i75, de mars, Mercure p. 3l0-330; le 23 février, et On était parti 3 avril.

1.91.-1.92,

2l2, 221., etc.; n°~ XI et XXITI. Barcelone que le les Catalans

La proclamation d'un indult et pardon général pour rebelles de mai, p. 213-224; Affaires France 448, (Mercure étrangères, mais les grands de la répufol. 1-7) avait fait bon effet; montrèrent et Tessé aussi critiqua à suivre leur souverain, la nouvelle comgnance le récit de cette campagne binaison. On trouvera dans les Feldzùge, tome VIII, p. 41)2-484, et deux plans de Barcelone dans le Theatrum

[t7 06]
il trouva Legall et falloit toute sortes animés la arrivé tous pour garnison de

DE

SAINT-SIMON.
de la veille avec qui D'autres Girone dans oÙ plus toutes débarquoient bâtiments' Barcelone, de dix les

357
troupes tout portèavec mille

françoises, ce rent toutes hommes, qu'il

nos le

bâtiments sièget. de

rafraîchissements, de la

de l'Archiduc, les présence prirent armes et se à la La tranchée fut oujoignirent garnison 3. verte la nuit du 5 au 6 par le marquis mais d'Ayetone&¡ le canon ne tira le 12, encore fort foiblement 5. Le duc que de Noailles, qui devoit y servir de maréchal a utilisé ses Quinze de une camp, minime du

Europieum des partie

barques. 3. Il avait d'abord au passé indéfini ont pria, sont joinu, écrit, en interligne, au passé défini. Il suivait mais a corrigé, le texte du Jou~nal de Dangeau, finissant On par cette phrase, p. 76 compte les troupes et les miquelets, qu'outre réglées qui sont en grand nombre · dans la place, il y a plus de dix mille habitants qui ont pris les armes. de Moncade, IX' du nom et VI" marquis d'Ayet chef de la maison, commandeur de l'ordre de tona, grand d'Espagne et maltre rational de la maison sénéchal et Calatrava, d'Aragon grand de Catalogne en juillet cour du roi en Catalogne, de la cavalerie général Guillaume-Raymond 1. 700, fait et mestre de camp général dans le Milanais le 31. janvier 1702 de la première des de Crémone, capitaine compagnie gouverneur en décembre colonel 1. 703, avait été nommé gardes du corps espagnols en novembre à la suite de du régiment des gardes 1.70; espagnoles Il fut de guerre. prisonnier du concréé capitaine des armées en septembre f 710, membre général conseil en janvier seil de guerre en avril 1714, du même président ans. à Valence, le 5 février 1727, âgé de cinquante-six 1724, et mourut Saint-Simon de lui en 1722. beaucoup parlera la défense de Barcelone, où il avait été fait 5. Dangeau, vol. Eapagne p. 1.64, et 81; Sourches, fol. 31. et suivants. 76 qui faisait Affaires p. 60-62; étrangères, C'est l'artillerie, commandée par et comme et comme défaut, nombre, 4.

règne 1.. Ci-dessus, R. De simples

de 1. 706, p. 270 et 272. Eugène du Dépôt de la guerre dépêches de Louia BIV, tome Il, p. 172-179. p. 302; Dangeau, p. 64,

Moret dans

années

67 et 70

Sourchea,

p. 55 et 57.

M. de la Motte-Baracé, et comme calibre,

Cela est souvent dans la organisation. signalé 29 avril, 5 mai, de Philippe V et dans celle de Tessé, correspondance la poudre e1'.tt été et Chamillart se plaignait fi juin, etc., que toute en Piémont vol. 1883, nU 86, 1.37 6id, consommée Dépôt de la guerre, ~02, 205, 262, 289, etc. Voyez ci-après, p. 397.

358
tomba et qui malade acheva principal, au avril de de la le petite

MÉMOIRES
vérole', de tous des chargé reconnoître On par celles sa en cru, prise soit, consuma le prétendit Mont-JouyK, de la ville, n'influoit ce Mont-Jouy beaucoup' gens, e remplacéP. et Les Lapara troupes qui ses autres de fut maux!. depuis ce des qu'on siège, ouvrages fit que seroit point dura de une cette tombée sur le nos même, qui très

[i706]
heureuse, Lapara, l'élévation et y fut qu'il grande fortiavec celle double muniqui faide in-

génieur de tué vouloit faute fication, la la de tions, y fut 1. voulu ville, placee. ce Vauban le 15

guérir et le chef étoit allant

bâtonS, en attaquer4. attaqué de que qu'il

faire d'avoir

séparée au lieu Quoi avoit bien qui de

qu'on et coMa tué, et

d'honnêtes fut mal'

M. le duc qu'on lui

Noailles la

marquât

et le roi d'Espagne a la petite vérole, S. M. maison qui étoit marquée pour

a e

(Dangeau, p. 81.). 2. Ibidem, p. 66; ci-après, p. 396. Mme de Mainp. 86, et Sourchea, tome tenon écrivait à ce duc, le 28 avril (recueil Il, p. 80) Geffroy, à vous, de Ce fut une grande joie, hier, pour tout ce qui s'intéresse D et même rassuré sur votre beauté. vous savoir hors de danger, 3. Ci-dessus, p. 1.4 et 40. Voyez son éloge dans le Mercure Gazette de mars, p. l9U-~9l. 4. Dangeau,

p. 80 et 86; Sourchea, n, xaavu lettre de Philippe V, dans venait de passer une donation Lapara beth-Louise Ballart (Arch. nat.,

p. 65-66; le volume mutuelle fol. 1.84),

d'Amaterdnm, 1.64, fol. 97. EaBagr~e avec sa femme, Éfisa-

chez la qui se retira Le gouvernement de maréchale de Créquy son veuvage. pour y passer lui avait été donné, au lieu de Niort, en février 1.706. Mont-Daupbin la réputation de Lapara, une fois le siège manqué, 5. Malgré Tessé, connaître le Monjuich et pouvoir l'accusa d'avoir tout perdu en croyant 1.2 juin 1. 706). Chamilde Perpignan, l'attaquer par les Capucins (lettre « le meilleur et le plus fantasque.. lart le qualifiait ingénieur nal. 6. Ci-dessus,p. corrige bien d[u].-8.f:crit: 162-163.-7.Beaucoup de Sourchea, à propos de l'assaut 9. Les Mémoirea qui eut lieu la Vilpar le brigadier 66) qu'il fut conduit avoit pris la place du défunt et qu'on disoit lars-Lugein, qui Lapara, être homme de mérite et qui savoit bien son métier, encore ayant ou quarante-deux sous lui, parmi il y quarante ingénieurs lesquels semaine suivante, disent (p. avoit plusieurs Filley, habiles avait de camp gens. été tué Un autre devant ingénieur le château le maréchal principal, de Nice. Par une lettre

Y 278,

[f706]
soient le siège étoient il fort étoient les qu'il étoit convois, n'y n'y

DE

SAINT-SIMON.
peu nombreuses, de repos moins. les que leur de Les fatigue trois' petits3 qui les du Nuls à l'étroit

359
étoit nuits comtrouassiécamp, rafraîpour sey et 5. et que la des que de comPenc'étoit soudes e.

continuelle'l'une, bats bloient geants, qui y et

avoit

souvent continuels et avoit à des

beaucoup avec qui pas

miquelets, tellement à cent pas

assiégeoient de sûreté

exposé de sorties la

alarmes ni

continuelles'. tout les étoient et des par

chissements tout. condoient battoient dant tout tenir assiégés, Tessé avoient, fut du avait fait 3 mars ces ce ces Les

France étaient

d'Espagne, très fortes;

habitants armés, hérétiques dehors,

garnison, contre le camp assiégeants

les des

moines Turcs attaqué

comme sorties, que les

étoit

doubles et le son 25

attaques, nombre fils' et porter abandonné de camp 8.

pouvoient à la fois l'importunité la nouvelle le La

faire par

vigueur miquelets les ennemis lequel ensemble

envoya le

avril,

Mont-Jouy, sortit

en

maréchal 1.706

garnison

exprime considéré par 1.

V de M. le duc de la Trémoïlle), Philippe (collection le siège de Barcelone le désir de ne confier qu'à Renau, à bien. de le mener seul capable Vauban comme

le manuscrit. dans au pluriel, Continuellea, biffé. de deux, au-dessus ~l. Trois est en interligne, 4. Voyez ci-après, com [bats]. 3. Petits p. 618. surcharge à Torcy, le 22 avril (vol. Espagne écrivait 164, fol. 69) 5. Chamillart à desirer. Les Catavite qu'il seroit « Le siège va son train, pas aussi au-dessus des se distinguent et les prêtres lans font rage, et les moines Ils tirent aucuns. du roi n'en a fait revenir autres. La présence jusque d'eua.. avoir aucun secours et on ne sauroit dans le camp, 6. Dangeau, Sourcher, p. 61.-62, 65, 66, 68, etc. p. 87-88 et 90-91 a parlé auteur dont notre le parent XII, (tome M. de Sandricourt, une des sorties. en repoussant fut blessé dangereusement p. 403), de la prise de Suse la nouvelle 7. Le chevalier, qui a apporté tome 8. la, XII, p. 127. Auril est ajouté mont en interligne, et, un mot illisible, le corrige après le mot suivant, mots et les derniers sept Cette que depuis tardivement, addition trois en ans, 1719. est erreur, et qu'il ne fut une

lequel,

puisque même promu

surcharge sont aussi en interligne. etc., n'était colonel le chevalier brigadier que très

360
en cune côte, place avenues resserrées par que Cœuvres arrivée sans le doit
Berwick coutre les Portugais. foible

MÉMOIRES
plein jour, et entra dans qui Barcelone avoit entrer quantité quelques-unes autres d'Espagne qu'on de Toulouse, une rarement bords 5; de et Tessé tout ce ne qu'il perdoit3, furent vécut et le plus bientôt au sans de presque barques

[1706J
auà la dans et la les si siège de flotte4, à avoit qui terre sous regar-

Cifuentès perte'. en faisoit toujours aux dépens de par la mer. sous assez découcher lui, tard, de le l'armée les Le y de

quelques du roi

miquelets, comte

maréchal

commandoient et mettoient leurs

médiocre pied

dessus

roi

d'Espagne la terre. étoit où Les étoient

commandement

Berwick6 Estrémadure, escadrons8. laissé d'assiéger quante-trois L

arrivé il avoit

tout'

au

commencement bataillons que l'Archiduc et firent bataillons de et

d'avril

en

vingt-six et ce

Portugais bien plus avec

quarante leur avoit

nombreux, quarante-cinq où le marquis

contenance et cin-

Badajoz escadrons',

Richebourg" p. 226-227; juin, p. 392p. 204 en reprises, VIII,

Sourches, 68 p. 61-62, n"' XXXIX et :IL; Gazette Gazette de d'Amaferdam, vol. 1979, n"' 269-277 et 283-285. 394 Guerre, 2. Ferdinand de Silva, XHI* comte de Cifuentès Dangeau, et 550-551. novembre Mécontents l'Archiduc

p. 95-96

Gazette, Verdun, tome

à deux et arrêté Suspect depuis longtemps 1.704 et en janvier il s'était évadé chaque 4705, fois, et les de Catalogne l'avaient élu pour leur général en octobre 1. 705; l'avait même déclaré du royaume de Valence vice-roi (Gazette

été confisqués en d'Amsterdam, 1706, Extr. XXIV). Ses biens ayant à la fin de 1. 706, il quitta le pays quand la guerre fut terminée, Espagne alla s'inslaller en Autriche, en 1723, au grade de maréchal parvint, de camp impérial ou major général, et ne revint en Espagne qu'en 1738 (Gazette, p. 279). 3. Dangeau, p. 75 et 96 Quincy, p. ~118-l~0 4. Quincy en a donné l'effectif, p. 205-207. 5. 6. Nous verrons Ci-dessus, 8. Il a corrigé Gazette, p. 257.

finir cette croisière inutile, ci-après p. 395. 7. Tout surcharge un premier au. p. 300. en ~o, et eùt même dù corriger en 45 pour être

exact

de Berwick, tome 1, p. 305-309. p. 59, 66 et 71 Mémoires Dangeau, 9. Dangeau, Berwick, p. 73 Sourchea, p. 55-56 p. 307. 10. Guillaume de Melun-Espinoy, de Richebourg ou Risbourg, marquis

[f706]
commandoit d'Alcantara', wick, prêter Alcantara vaise étoient place dedans qui, le avec et avec collet'. après à la se

DE
douze

SAINT-SIMON.
bataillons. en escadrons Ils chemin qu'il leur et dix de molle bataillons guerre8. du Roi, en ravagea Amérique!, tirèrent au avoit, chemin défense, duc du de n'osa et très espagnols

361
côté Berleur

présentèrent

quarante Ils une vérité,

continuèrent courte et

prirent mauqui

Chavagnac', pendant chevalier mière et capitaine vice-royauté d'Espagne toute

prisonniers avec quatre l'île de

vaisseaux Saint-Christophe i700, avait

ce-

Chavagnac
ravage les Anglois

de la Toison classe

de pregrand le 1.9 décembre du roi de France, 1.704, par la protection des frontières de Castille en mai i705. Il eut la général de Galice depuis i706 commanda l'armée jusqu'en i722, depuis de Bay, en i71.0, fut nommé marquis flamande des gardes du corps en septembre wallonnes en octobre et 1.716, gouverneur la Catalogne en aotit 1724, et mourut en de Valenciennes du

d'or

été

fait

le départ après de la compagnie capitaine colonel des gardes 1715, commandant i735. C'était

en 1.677, et le cousin du prince en 1704; peutgermain d'Espinoy que nous avons vu mourir être le même qui, étant de dragons dans l'armée de M. de brigadier Bedmar en i702, avait eu une querelle de préséance avec le petit-fils de Mme de Sévigné le ~farquia Masson, (Fréd. deGrignan, p. 269-27t). 1 Alcantara, chef-lieu de l'ordre de ce nom, était une ville forte de sur l'Estramadure, mité de la frontière la rive gauche du portugaise. Vayrac, tome 1, p. l67-269. 2. U lettre de Berwick est 3. Le 14 avril Dangeau, sterdam, Gazette Quincy, Ursins, guerre, ms. Fr. 4. n° XL; Mercure de Verdun, juillet, 6isloire p. vol. militaire, lettre 236-239; Tage, l'État Journal Sourchea, importante préaent par sa proxipar de l'Eapagne,

de général le fils du défenseur

Voyez dans p. 85; le

hiatorique p. 8-H;

et politique Mé~rtoirea de Berwick,

de Dangeau, p. 77-78. d'Amp. 64; Gazette de mai, p. 553-562; p. 309-315; de Mme des la

1976, n° 259; fol. 24-26. 6923,

Lettrea p. ~27-"8; Geffroy, de Berwick, 1.8 avril, au Dépôt de lettres d'Amelot et articles de capitulation,

de Chavagnac, d'une vieille famille neveu d'Auvergne, du lieutenant dont on a des mémoires, était capitaine général depuis 1. 701, et commandait les gardes de la marine au département de'Rochefort. La terre de son nom fut érigée en marquisat au mois de février i720. Il fut créé chef d'escadre son le 27 mars fils, marié colonisée 1728 et se retira une les du service où mourut époque 5. Une des 9les en 1728 avec par petite-fille en 1623, Anglais en 1741, de Tessé. et pos-

Henri-Louis

Antilles,

362
aux de tles

MÉMOIRES
les Anglois huit cents rendez-vous la petite les les trente pour nègres, de que île étoient nègres, qu'il de les maîtres, y ruina tout,

[1706]
en

dont emmena joignit glois les

l'Amérique.

au toute habitations,

le avec Iberville i, qui puis, Anlui avoit aux donné, prit Nièves', firent habitants marchands, dont canon, butin. Il et n'en un en détruisit le dégât pour les forts,

sucreries, principaux

partout, otages,

emmenèrent prirent percés mille le

vaisseaux trente-six et l'île firent furent

quelques-uns sept et ca-

pièces un grand

de

emmenèrent Le coûta à gouverneur nos de douze deux

major

tués. soldats

pitaines Hsm

quelques pour cette

enseigne que

vaisseau. cents sol-

n'avoient,

expédition,

sédée miers

en commun s'en

par

eux

et les

Français

jusqu'en

Lamberty, p. et dans Gazetle de 1639, p. 592, à l'occasion de la victoire l'emportée de Louia çais; voyez aussi les ~lémoàrea 1. Pierre 20 juillet de Saint-Louis d'une ment de belle le Moyne avait 1661, en

emparèrent tome II,

(Gazeite

d'Amsterdam, Il y en 256-257).

1.702, a une description la dans l'Eatraordinaire du 23 juillet 1666, à cette époque par les colons franXIV, tome l, p. 51, 55, t80-1.8L né à Montréal le normande, en 1.692, chevalier en 1. 702, au retour il avait fait un armearrêts comme 26 mai d'Hudson du Conseil sur 1696) son et

1702, que les pren' i.x.va; recueil de

d'Iberville, d'origine été fait capitaine de frégate de vaisseau 1.699, et capitaine du

exploration sur considérable, l'année

expédition sur son plan d'établissement 30 avril 1.698). Il mourut

En 1705, Mississipi. nous avons lequel plusiéurs 4710 E 1.98t, nat., (Arch. p. 103-114), de la baie du Nord en 1695 (E 1895, commercial à la dans

la baie

le 9 juillet Havane, 1.706, dont il est parlé ici, et plus des deux tiers de ses officiers l'expédition eurent le même sort. Pierre a publié en 1.88t un volume de Margry mémoires et documents sur les expéditions de ce d'Iberville, et une lettre de lui, sur ses projets de la fin de -1703 contre les établissede la rivière de la Plata, sur leur importance, la posments portugais sibilité la vente n' 72. tome de s'en emparer d'autographes aussi Voyez et l'Espagne, dans etc., a passé pour la France faite par M. Étienne le 30 mai 1.896, Charavay, l'Hietoire de la Fnance, maritime par Guérin, et 469-477. la principale des petites au S. 0. de Antilles, 1628. Elle resta depuis possession.

(E 1904, revenant de

IV, p. t57-t62 2. Nièves ou Nevis, était Saint-Christophe,

de 1706 française 3. Il est au singulier.

occupée par les Anglais à 17t3, et les Anglais en reprirent

[1706J dats apporta et treize cette cents nouvelle. mit de de qui et Cologne solennité ne point

DE

SAINT-SIMON.
Le chevalier de Nangis

363 1

flibustiers'.

L'Empereur électeurs avec une autant guerre

enfin, et

au de que

commencement Bavière de violence uniquement l'Empire4; au et ban

de de

lDJIi s, les
de

Électeurs Cologne de Bavière au de ban et

l'Empire pour maison

d'injustice, que mais la

d'Autriche, 1.. Tous

regardoit du [tout] sont

l'Empire.

l'Allemagne

de Dangeau, pris au lournal p. 104-1.05 et 209. Comparez les Alémoires de Sourchea, p. 80-82 et 174, la Gax#e, la relation donnée le Mercure de mai, dans p. 251.-252, complète les registres B4 29, fol. 212-228, et B~ 31, de la Marine p. 239-31.9, fol. 104-220, etc. Il étoit constant la prise de Carthagène, qu'après ces détails on n'avait pas fait d'action puisqu'on Mémoires de Brichanteau qui judice lions, 2. que celle-là, disent les Pierre-César portât mettoit aux leur ennemis perte un à plus si grand de quinze prémil-

de Sourchea.

né de Nangis, frère cadet du marquis, de le 6 novembre de Malte en 1698, 1683, reçu chevalier enseigne vaisseau en 1702, lieutenant de frégate 1705, passa capitaine depuis de vaisseau en 1706, capitaine en i707, et nous le verrons prendre part à l'expédition Il quitta d'Écosse. de Brichanteau, titre de comte en Provence, le 14 juin Soliers, 3. Dangeau, d'AmaEerdam, 506 et 573-574. 4.. la Religion sous la Régence, mais ne se maria et point, 1728. et prit mourut le à

Sourchea, p. 105-106; p. 82; Gazette, n° XLIV; Ywcure et politique hietorique

p. 'Mt>; Gazette de mai, p. W5-

dit Dangeau, a mis de son autorité les électeurs L'Empereur, de Bavière et de Cologne au ban de l'Empire. Cela s'est fait à Vienne de solennité et contre avec beaucoup toutes les règles. Ce procédé est » et les droits des Électeurs sont fort blessés. On sut, violent, disent teurs chacun monté toue cérémonies les de de sur Mémoirea Bavière les un qui et tuer, trône de Sourchea, de et Cologne que, pour et avoit que l'Empereur au ban de l'Empire, cette belle chose Déjà mis les élecà permettant il étoit prononciation, avec toutes les le duc de Man-

avoit fait la impérial la rendre formidable.. pouvoient

de Cologne en 1701, l'électeur lui-même en 1702, avaient été mis au ban de l'Empire. Les deux décrets fulminés à Vienne le impériallI dans le recueil 29 avril sont imprimés de Lamberty, tome IV, p. 43-52. en fit part à la Diète par un décret du commissorial Joseph L'empereur les mai, contre seuls, lequel, protestèrent de six petits États. Louis XIV écrivit à l'électeur 10 Nouv. ments acq. fr. 486, fol. 49) à l'égard des injustes de la Suède et députés de Bavière, le 25 (ms.

Mon frère, j'entre dans tous vos sentiet violentes procédures qui ont été faites

364
étoit seurs de la subjuguée à l'Empire puissance qu'il en de faire fut toute un leur depuis n'eussent qu'il avoit

MEMOIRES
Charles pas possédoit, acquise. éclatant et maitre ces de les de V, la et, moitié ils Lai 8. de Cet la surent quoique de ses (ses'~ bien

[1706J succesÉtats soutenir du Pasougarde voir sa de que forces avec depuis pas de d'étonner l'Empereur, d'affaires à l'Emlonget et la le et et

l'autorité latin tenu de

proscription empereur-ci, Bavière, il à et des de venoit deux Alleurs', leurs n'eut de

exemple

l'Europe moins'. Parmi plaisance par

hauteurs,

maison Vienne, Roi de tenoit leur

de

Laxenbourg8, Mécontents8, l'assuroit

lieues

brôlée auprès éloignement Quoiqu'on à ce un ban

Ragotzi, pour eût tout lieu il pour

accommodement de ne s'attendre laissa

pereurs. temps de pour paix.
Siège de Turin

de

l'Empire, coup de

porter

grand

l'autorité ces princes

l'embarras

sortir

Tout le siège

ce de

qui

s'étoit qui,

fait

l'année prêt à se

précédente faire, n'eut

pour pas

former lieu9,

et résolu, la Feuillade,

Turin,

vous, et on ne peut être plus touché que je le suis de la manière dont vous m'exprimez votre constant attachement. Voyez de lettre d'Alberoni. ci-après, p. 618, une citation 1. Ses a été oublié. 2. La surcharge l', effacé du doigt. V de Bavière, roi de Bohême, fut déque Frédéric et proscrit tome Il, p. 252, note 4, et ci-dessus, pouillé p. 36. 4. Voyez les réflexions de Bruzen, Louis XIV, tome V, p. 422-423. 5. Résidence sur la Swecher, à seize kil. S. de Vienne. d'été, 6. Les éditeurs du Journal Les (p. 77, 16 avril) de Dangeau ont Mécontents de Hongrie mal font lu le des nom courses de lieu jus3. C'est en 1621.

à Vienne

contre

de Vienne; ils ont pillé Luxembourg, maison de l'Empeest qu'à quatre lieues. la Gazette, » Comparez p. 53 et 196, l'Hiatoire etc. militaire, par Quincy, p. 71-79, les Feldzüge, p. 402-451, 7. Il a écrit Dairalleur8. qu'aux portes reur qui n'en le mois suivant, une pension de Dangeau, p. 86. Des Alleurs obtint, mille livres. Cette année encore, il y eut des négociations quatre pour un conduites mais elles échouèrent accommodement, par les Hollandais; comme les précédentes recueil de Lamberty, tome IV, p. 99-126. Les avaient alors trente mille hommes de troupes et l'EmHongrois réglées, n'osait pereur 9. Ci-dessus, plus les qualifier p. 161. de mécontents ni de rebelles. 8.

[1706] rendit

DE

SAINT-SINON.

365
singulièrement confirmé le arrive faire, devant

fort prompts'. pour cette année tous les préparatifs Le dépit si juste contre le duc de Savoie, le succès de Calcinato tout récent et tout grossi, les espérances qu'on concevoit de ses suites, l'extrême desir de dépouiller M. de Savoie et de le réduire en l'état du feu duc Charles IV de Lorraine', à ce projet. Chamillart, plus sage que le monde ne l'a cru, en sentit le poids, et en fut effrayé pour son gendre, auquel il étoit destiné. Il voulut encore tout bien examiner avec Vauban en prédu Roi B: puisqu'il avoit fait la faute autrefois de le à M. de Savoie pour fortifier, ou plutôt prêter pour perfectionner de le choisir Turin B, il étoit bien naturel pour en faire le siège. Vauban, le même, toujours proposa son projet d'attaque, et les raisons Il détailla de ce projet. ce qu'il croyoit il offrit, en lui nécessaire pour réussir; fournissant ce qu'il demandoit, de se charger du siège, mais du siège uniquement, pourvu qu'il y flU le maître, et de rien au delà, parce qu'il déclara. avec franchise qu'il ne s'entendoit mander en toutes une point armée'. à la guerre de campagne, ni à comCe qu'il demanda se trouva monter, de choses, à bien plus qu'il ne fut possible il avertit le Roi bien fermement, sence affectionnoient le Roi

à

la place.

sortes

de lui fournir.

Là-dessus

4. Mercure hiatorique et politique de juin, p. 6~4-6~6. R. Tome IV, p. 332, etc. 3. On a déjà vu, p. 1.58, Vauban consulté, mais en désaccord avec les généraux, lors de la première tentative de siège en n05. En n06, Dangeau ne prononce même pas son nom mais, dans cette nouvelle occasion comme dans la première, nous avons des mémoires de Vauban et sa correspondance, dont la pièce la plus essentielle a été publiée par le général Pelet (Mémoires militaire" tome VI, p. 599-608). 4. Il a écrit, par mégarde le. 5. En 1670, ainsi qu'on le verra ci-après, p. 618-619, par J'extrait d'une lettre de M. le colonel de Rochas. 6. C'était déjà son argumentation de f703 et de 1.705; onla retrouve dans sa lettre du 16 janvier 1706 à Chamillart, et dans les Réflexions qui y sont jointes. Voyez notamment (Mémoires militairea, p. 606-607) Je suis présentement dans la soixante et treizième année le passage de mon âge, etc.. »

366

MÉMOIRES

[1706]

Mme de Maintenon, que Turin ne se prendroit avec et, ce qui est incroyable pas à moins, la juste confiance du Roi en Vauban, fondée sur une si avec le silence et l'embarras de Chamillongue expérience, ministret, la lart, sur ce refus de Vauban comme n'y pouv ant réussir, commission en fut sur-le-champ ou plutôt confirdonnée, mée à la Feuillade'. entre ces deux hommes, Quel parallèle et quel champ aux réflexions Et peut-on de s'empêcher reconnoître Dieu veut châtier, que, lorsque C'est ce qui se retrouve sans par aveugler? cours de cette guerre; mais c'est aussi ce part Feuillade, nulle aux non yeux plus si fortement général qu'ici. accidents il commence cesse dans le qui ne saute Voilà donc la

devant

son

chez

non amenés', par en peinture, mais général d'une armée sur plus général toute fixa les yeux, et trouva son sort laquelle l'Europe attaché. d'élite autant les put Troupes que la possibilite officiers munitions en abondance, artillechoisis, grossir, rie formidable" trésors desir et exécution, idend'argent, titéS de choses en un mot, le gendre bien-aimé d'un toutses complaisances, et le salut de sa famille on peut juger qu'on fut l'appui de toutes parts pour le mettre en état jusqu'à l'impossible de faire une conquête si capitale et si imporpour l'État, tante à leurs fortune Tout' fut donc très particulière. La Feuillade arrivaU devant Turin promptement disposéR. 4 2. de la 3. 5. 6. 7. Est-ce Chamillart qui a raconté ce~ détails notre auteur? Voyez le récit de Pelet, p. 439-l4~1, et lacorrespondance particulière Feuillade, dans Michel Cl~millart, tome II, p. 9f-95 et 99-1.04. Comme les années précédentes. 4. Comparez ci-dessus, p. f58. Identité ne s'employait que dans le dogmatique (Académie, 1.7f8). La corrigé en leur. Cette phrase de six mots a été écrite la fin du paragraphe qui précède et au commencement du suivant, de façon à supprimer l'alinéa la lettre initiale de La Feuillade a même été corrigée en minuscule. 8. Guerre, vol. 1.966, n" f9, 79, 94, 162, f63 et 170. 9. Ici, il y a un donc biffé. ministre puissant toit en lui toutes des finances et de la guerre, qui mettoutes ses espérances,

[1706]
le 13 à faute que sogne et, L par de mai, de et se mit

DE

SAINT-SIMON.
ses lignes et ses

367
Tardif', ponts'. fait Il n'avoit cette fort forte ignorants, s'établir. be-

à faire son en

mieux

8, fut sièges

premier Bavière sur deux e.

petits roula toute cela

ingénieur. ainsi novices

entière fort

même,

entètés

Laissons-les

vol. Guerre, 18 mai, p. 1.01-102; Sourchea, p. 82-83; Dangeau, Eurodans le Theatrum un plan des attaques 1966, n' 1.90. On trouve p. ~34. pmum, sièges 1.667, avait dirigé R. Remy Tardif, plusieurs depuis ingénieur il a commandé Dans celle-ci, dans la guerre en Espagne, précédente. est allé à et préservé en Espagne Cadix, du génie puis une brigade an siège de Verue, où il a en Italie, et est revenu l'armée d'Allemagae, fait directeur général 1.704).11 sera (octobre gagné le grade de brigadier t7 1. 9 en 1.707, mais ne parviendra de Dauphiné qu'en des fortifications à le 1.u septembre Il mourut t736, de camp. de maréchal au grade le mois suivant. ans, et son fils fut anobli quatre-vingt-quatre du seul ingénieur on l'a vu, privait comme qne 3. La mort de Lapara, militaires, p. 630, à Vauban. Voyez, dans les Mémoirea l'on pût comparer Fr. 1.4 t78, à la Feuillade, et, dans le manuscrit de Chamillart une lettre ne au Roi, datée du 8 mai. Tardif de Vendôme fol. 281. v", une lettre de Vauban très précis les desseins ci-après, p. 61.9. fit qu'exécuter son journal, vol. 1.979, no, 'i34-237, qui de la guerre, On a, au Dépôt fut continué par Villars-Lugein. tome VU, p. 33. C'est Dangeau militaire, 4. Voyez la Chronologie n'a été en chef qu'aux Tardif. sièges que nous qni dit (p. 11.1 ) mais il est fort estimé.. avons faits en Bavière; « Je au duc de Vendôme. ne cacha pas ses inquiétudes 5. Chamillart de M. de la aussi content lui disait-il, que vous ne soyez pas tremble, comme votre enfant Vous devez le regarder Feuillade que je le desire. à vous l'avez engagé sous votre Puisque et le prendre protection. le général de son âge, et difficile au-dessus pour faire ce personnage Contous les jours de vos conseils. il aura besoin le plus expérimenté, la prise d'ltalie de la guerre la décision comme à regarder duisez-le du Roi, qui y sont bien plus et la gloire Vous aimez l'État de Turin. M. de la Et, quinze jours plus tard intéressés que mon gendre. la mort de M. de M. de Vauban. n'a point à craindre Depuis Feuillade que toute son autole Roi n'a pas songé à lui, et je vous assure Lapara, à faire n'auroit l'obliger pour pas été suffisante grande, rité, quoique inférieur bien habile d'un caractère S'il y avoit un ingénieur ce siège. de mais je vous avoue que la confiance consolerois au sien, je m'en le poids d'un aussi grand événement, M. de laFeuillade, qui prend sur lui Fr. 1.41.78, fol. 63 v", demai1.706.ms. me fait trembler. (Lettres

368
Villeroy part avec ordre de combattre, non avant, dès Marcin l'auroit [Add joint. S`-S. s~ 4] que

M£MOIRES

[1706] au maréchal de

Le Roi Villeroy par une guerre, vouloit

n'avoit

rien

tant

recommandé

mais

que de [ne) rien oublier bataille il commençoit il av oit dès lors envie donner

la paix, et non de ses généraux et de ses troupes. lui répondre du Rhin sembloient

la campagne pour ouvrir à sentir le poids de la il de la terminer mais la recevoir. Il espéroit tout Les succès de ceux de d'Italie ses autres et

il aimoit assez entreprises; Villeroy pour vouloir qu'il Il partit à la mi-avril cueillît des lauriers'. pour retourner son départ en Flandres', l'assemblée et, depuis jusqu'à de son armée, le Roi le pressa sans cesse d'exécuter ce ordonnés. Le génie court qu'il lui avoit si expressément et superbe4 de Villeroy se piqua de ces ordres si réitérés il se figura de son courage que le Roi doutoit puisnécessaire de si fort; il qu'il jugeoit l'aiguillonner résolut de tout hasarder et lui montrer pour le satisfaire, ne méritoit En même pas de si durs qu'il soupçons. temps vouloit du que le Roi vouloit en état de mettre furent ordre prises, à Marcin en Flandres, il se la gagner 6. Dès que les lignes et le Fort-Louis le Roi dégagéS, une bataille

Rhin

dix-huit et bataillons prendre de son armée, laissant le reste à Villars, vingt escadrons où il trouveroit et de venir sur la Moselle, vingt autres et marcher avec le tout en Flandres le escadrons, joindre envoya 68 v', 297 et 301.) M. de Vendôme répondit,
siège de Barcelone rend la prise de Turin plus

de

le 4 juin
importante et

La levée du
plus néces-

saire qu'elle ne l'était auparavant. M. de la Feuillade. m'envoie un plan de sa situation, qui est la plus belle que j'y aie jamais vue, et, s'il s'y prend de la manière que je lui ai mandé, il est impossible qu'il ne réussisse.. (1 bidem, fol. 282 v".) i. Voyez la correspondance au Dépôt de la guerre, vol. 1.936. 3. Mémoires militaires, p. 12 et suivantes. 2. Dangeau, p. 77. 4. Avant superbe, il a biffé le commencement d'un premier 8uper[be]. 5. Saint-Simon dit, dans l'Addition n° 674, que le Roi imposa à Villeroy de donner la bataille pour prendre une revanche de l'échec de Barcelone; mais celui-ci ne fut connu à Versailles que le 28 mai, deux jours après la nouvelle du désastre de Ramillies. 7. Avant troua~eroit, il y a un en biffé. 6. Ci-dessus, p. 355.

[f706]

DE

SAINT-SIMON.

369

maréchal prendre réitérée suite

et à celui-ci Villeroy', avant cette jonction faite. au maréchal de Villeroy par sur

de

1 dé ne rien Cette quatre défense' courriers

entrefut de

montroient coup, sur ce que ses réponses de toutes les instances été que, piqué qui lui avoient redoublées il la une bataille, pour donner promptement vouloit brusquer sans attendre ce secours. J'insiste ici sur coup ce point, mortelle parce qu'il fut celui de la division d'entre le maréchal et Chamillart, et que ce dernier me montra les lettres originales ¡ du Roi et de lui au maréchal, de ce dernier l'ouverture réponses depuis et quelques-unes même dès auparavant'. campagne, il ne s'agit pas encore de cette querelle'. et les de la Mais
de qui point mal

les ordres d'atdonc poussa sa pointe, malgré Villero' avoit passé la mer de bonne tendre Marcin. Marlborough toutes ses troupes ne l'avoient heure'; pas joint, Villeroy en avoit plus que lui 8 cette raison lui donna de la conil n'en voulut partager fiance point du succès, non seulement avec Marcin et l'honneur avec personne, les troupes mais avec l'Électeur même, qu'il lui amenoitD, et que le maréchal avoit commandoit l'armée, qui pourtant !Daageau, p. 95 et 1.1.0. 2. La lettre de Chamillart au maréchal de Villeroy est du 26 avril (Jlbrtoiru militairu, p. U-1.3; Guerre, vol. 1.936, n~ 72). 3. Ici, l'écriture, ou simplement l'encre change. Ce ne pouvait être que des minutes origi4. U a écrit: origniruJlu. nales voyez ci-après, p. 387. 5. Il s'est déjà vanté des confidences du ministre tomes X, p. 41.041.2, et XI, p. 285, et il en parlera encore dans le prochain volume. Les minutes originales ou copies de minutes de la campagne de Flandre en 1. 706sont conservées au Dépôt de la guerre, vol. t933, et, intercalées avec les lettres originales des généra\lJ: et officiers de l'armée, dans le volume 1.936. fi en sera donné quelques fragments ci-après, p. 6!9-6R0. 6. Nous la verrons se déclarer dans le prochain volume. 7. Marlborough avait voyagé et négocié pendant l'hiver; il n'arriva à la Haye que le 27 avril. A. partir de ce moment, la Gazette d'Ameterdam donna un journal de ses mouvements. 8. Voyez les iflEmoirea militaires, p. 26-27. 9. Dangeau, p. HO.
rforornse ns SAINT-5I.0N. XIII 24

Pique Villeroy, n'attend Marcin et choisit son

il ne douta

terrain.

370
laissé s'avança dente, l'avis fit jour terrain s'exposer mais Il [Add S`-S. 675] M. le le son manda duc un à Bruxelles donc, Roquelaure de la marche le sans 21 mai, avoit et pour

MÉMOIRES
lui faire vers laissé de l'approche puis, pour se n'avoit en avoit étoit de le prendre qu'il part l'endroit percer de de son où, nos dessein'. l'omée lign~

[1.706]
Il précéSur il matin, dans un voulu témoin; l'oubliât. ce entendre une s'y avoit fort action; commettre, expliqué bien. Il et ne postel. qu'il que

mouvement de la où à sort, par d'Orléans battu, s'il Pentecôte, feu M.

l'attendre, un second

Marlborough, le 243 au poster jamais été

de

Luxembourg Lui-même de la France, avant à qui ou

combattre4. et un celui

courrier prédit y tentoit n'avoit

voulut

y seroit M. de et

y souffroit voulu en rendit

Luxembourg sur le que, les trop

jamais il ce prince lui

lieu

même, que

montré fut que

nUsons, bon

prophète'. l'a condamné Villeroy, « Son trop de conde Louia XIV, p. 363) » lumières fut plus que jamais funeste à la France.. prêt souvent à excuser

1.. Voltaire en cette fiance 2. 4.

lui-même, occasion (Siècle

de Luxem. que le maréchal alla camper, le 1.5 août 1693, près de l'abbaye de Boneffe, sur bourg la Mehaigne; il resta trois jours dans cette des deux Geetes, où région l'on crut que le prince d'Orange voulait sa revanche (Dangeau, prendre tome IV, p. 343, Un demiGazette de 1.693, p. 436). 345, 347, etc. siècle le prince de Conti y manœuvra, et à Ramillui aueai, lies de Luynes, tome VU, p. 376 et 393). (Mémoires 5. Le 24 mai, on sut seulement tome XI, p. HO) que le (Dangeau, maréchal de Villeroy « y était campé entre les Geetes, et qu'il pouvait avoir une affaire considérable en ce pays-là.. Voyez ci-après, p. 61.9, plus même tard, un fragment 6. Voici de la lettre. commellt, notre auteur tiré de son le armée ans environ cinq t'a résumée dans de après avoir la pré6ente « Le p. R74$75 de Styrie et mis à écrit consumer par réflexion la

en ses propres 3. Lisez Ci-dessus, p. 79. C'est après la victoire de Nerwinde

rédaction, Roi avoit la tête

maréchal

le Parallèle, de Villeroy de sa prison Flandres. Lassé de se voir

il voulut une bataille sans faire à guerre, qui po.t décider, au peu de fruit qu'il avoit retiré de celles que ses qui il la commettoit, lui avoient si souvent aux suites immenses de celles généraux gagnées, avoient dont la mémoire d'Bochstedt' ne pouvoit être qu'ils perdues, sitôt effacée. Il en donna l'ordre mais, en même temps, précis à Villeroy,

[i706] Villeroy'
cavalerie millies1. Sa qui situation formoit de mit suite donc

DE
la

SAINT-SIMON.
maison les le un du villages flanc de près et, dans Roi de la et deux Taviers maison de ce la brigades et de da Mehaigne', il avec

SU
de RaRoi.
Dispositions Vil1eroy; bataille de Ramillies. de

entre couvroit sur

Taviers étoit un

penchant

marais

derrière, que le maréchal lui amenoit de m'a montrées,

village, joint J'en

mit un

d'attendre gros

à la donner qu'il Chamillart condition.

de Marcin l'armée car da cet ordre

l'ellt Rhin.

détachement

ai vu les

lettres, que cette même battre, Bavière, attendre joindre, d'Orléans en avoit

lui fut

de ces ordres Villeroy, piqué en voulut avoir seul l'honneur, avertir l'électeur et, nu à Bruxelles, de encore l'armée, généralissime qui étoit Marcin, pour qui n'avoit plus que trois jours de marche sans montré nul m'assura empêchement, qu'il seroit alla prendre que sur un battu, parce tous les défauts 1 commander où M. le poste M. de Luxembourg et averti en Flandre.

avec répété réitérés de comde ni le duc lui D

et expliqué s'il venoit s'y jamais mettre, en arriva le lendemain ce que

le lieu, une armée

de ne

ce prince avoit prédit.. 1.. Comparez le récit qui va suivre avec celui des ounages spéciaux Hittoire tome V, p. 3-H; militaire, Aléntoirei, Saint-HiJlire, Quincy, tome III, p. 373-380; tome IV, p. 1.6-30; itlEmoires, Ottieri, Feuquière, letoria 3t.43; o/ est delle guerre, FeldzBge Pelet, p. 1.63-t7t; du prinsea Eugen, tome II, p. 52t~!9. vol. t936. Ilémojres tome VID, militaires, p. 37~8i; tome VI, Getferr

9larl6oirough, au Dépôt de la guerre, bliés immédiatemeDt daae

La correspondance

militaire

furent étrangers pun" x~.m et suivants, la Gaaette d'Amaterdam, dans le Mercure et politique de mai et de juin, puis reproduits hirtorique de Yerdan, et 683-689, dans la Gazette p. 583-594 p. 3!S-.U, et dans le recueil de Lamberty, tome IV, p. 67-71.. On a des plans ou vues de la bataille plans (Gazette dam le dans fut la collection Hennin, n" 7~3'7039 du du catalogue. Un des à la Haye avec annonm d'Amaterdam, publié Europ~um l'approbation des ngénéral et Luv), un Owerkerque autre encarté

Les rapporta

encore de i706, joints à p. 1.78, d'autres la relation de Feuquière. imprimée pour les alliés et aux Mémoires kil. S. 0. de en Brabant, à vingt-deUJ: Ramillies, "est un village à l'E., et celni que notre auteur entre le village de Taviers, Louvain, Theatrum mais dont le vrai nom est Autréglise. appelle Neuféglise, se trouve un autre Waterloo, là, à l'Est, village, qui de Napoléon 1" quelque cent dix théâtre de l'écrasement l'armée tome de l'Electeur y avait livré des combats et vers IX, p. 336-338; Gazette, p. 4i7-4t8 3. Cette rivière (tome Il, p. 3l6) coule la Meuse, rive gauche, près de Huy. 430). l'E., pour se jeter dans Non devait ans plus loin être tard; de le

en aoOt 1.705

(Sm~rchea,

37i
le trois Ramillies bataillons, d'infanterie'. qui de aile au s'étendoit sa seconde gauche delà de comte de régiments vingt-quatre qui Il vers ligne devant cette la à Il de il à droite'. peine avoit aile, le en furent prit la Motte' de

MtMOIRES
avec dragons pièces six 1. de ensuite le bataillons Il établit de l'Électeur celui de

[i706
et] de vingt corps terrain la droite son

dans soutenues plus

canon, d'un

pour surplus de Neuféglise, le village son ordre dans naturel, un marais laquelle Comme averti grand ce qui que lieu se celui sans il très se difficile trouvoit

grand le occuper laissa et qui à peu ses

porta s'étendoit près

en

avec li l'Electeur, Bruxelles. encore temps mencé, en

achevoit au plaindre,

dispositions, galop et il peut-être n'étoit pas comgrâce après tome IX, de

arriva de se

grand

blâmer n'y quoi un de avoit' il

faisoitl; d'achever humeur Il étoit neveu

mais ce et deux du

se autre

prêta loisir'.

étoit qui de bonne heures

attendant 1.. Charles

la lIotte-Houdancourl,

maréchal

p.

279.. 2.

Taviers. à Villeroy de n'avoir pas occupé reproche Feuquière on n'y avait Ramillies était 3. Selon Feuquière, trop éloigné, et les régiments de communications, y mit étaient qu'on mbnagé troupes 4. n Mehaigne, un petit tenta de étrangères,

pas des

toutes de déserteurs. presque composées vers Taviers, sur la appuya sa droite à la Tombe-d'Hottomont, Entre la droite et Taviers, il y avait à Autréglise. et sa gauche et l'on se conmarais comme qu'on regardait impraticable, mettre

le tant dans ce village que derrière cinq bataillons de marais. On occupa ausei Ramillies, en avant de la droite qui était on en les soutenir, on y plaça l'infanterie; et, pour cinq bataillons, mit quatre entre le village et la ligne, qui était un peu plus reculée. On plaça de même bataillons tant dans le village d'Offiez, plusieurs de l'infanterie, qui était en avant de la gauche que dans celui d'Autréglise, lettre la gauche.. militaires, qui fermait (Hémirei p. 31..) Selon une du 3 juin suivant de la marq~ùe de Bal(la Cotreapondanta avec tome l, p. 1.-2), tous les gens du métier estimèl'ent que, leroy, ces dispositions, ne pouvait d'être battu à plate couVilleroy manquer le prévirent tout de suite. et l'on dit que ses lieutenants ture, généraux 5. Feuquière estime que ce fut une faute de ne pas rester sur la défensive en attendant 6. 7. Avoit Selon Voyez ci-après, p. 620, une lettre de celui-ci. est en interligne, au-dessus d'un premier avoit biffé. Pelet (p. 32), le prince trouva le champ de bataille fort l'~lecteur,

[i706]
midi quand l'armée commença leurs fort troupes

DE

SAINT-SIMON.
ennemie, arrivée le halte se canon pour trouva Ils trouvèrent rendirent cavalerie. marais ailes fait des couler qui deux toute plusieurs en de bel ordre

373
en Il leur, La à

présence, obligea qui,

à

essuyer à faire après,

Ramillies. le

attendre en batterie.

canonnade Taviers tance moment aperçus gauche pouvoir rière unes gauche, à-vis toute où elle leur sur qu'à

promptement dura bien avec leur ils fort du canon. droite

une

heure. Ils y s'en leur le

marchèrent moins maUres. Ils' couvroit armées

ensuite de résisDès s'étoient notre de

ils marcher

ce

firent à temps

que les deux

empl!cheroit joindre' centre, les eurent notre la moitié ne pouvoit disparoître qui 1. Gassion devoit l, qui autres, ainsi droite, de la ils en

se

avoient avoient mais toute et en nôtre faire. devant servir

la leur' lignes derrière

derles leur visque

formé sans la

confusion, de

cavalerie de s'en

leur

armée tandis

état

servir, inutile dans toute

demeura Elle elle

rien de lui la

avoit

vu

poste celle des ce mou-

un

ennemis vement, point

entièrement; ne

d'exemple, comme

l'ébranla lieuen état ni de

commandoit

l'ancien

avantageux, de recevoir reproches, 1. Trois 3. 4. 5. 6. sion,

de mettre l'armée et acheva, avec M. le maréchal, les ennemis.. il n'est d'observations, pas question dans ses lettres du 24 au Roi et à Chamillart.

dans selon Pelet. heures, 2. Il, au singulier, Ce fut une des causes de la défaite, dit Feuquière. Leur droite. L'initiale de point surcharge chevalier puis comte un de b effacé du doigt. surnommé

le manuscrit.

Jean,

et débuté dans la cavalerie premier capitaine ayant entra dans les gardes de camp la même année, major en 1.675, mestre de la compagnie de Villeroy, en du corps, comme premier enseigne en 1687, fut fait brigadier en 1.688, gouverneur 4677, y passa lieutenant en 1.691., maréchal bailli du Soissonnais de Dax en 1689, provincial avec M. de Luxembourg dans de camp en 1.692 (il fit alors la campagne en i693 et lieule pays même de Ramillies), de Mézières gouverneur tenant toute cette pendant quitta pas la Flandre les gardes du corps renvoyé encore en 1.701., abandonna guerre, tome IX, p. 1.94-1.95) et mais très honorablement en 1705, (Sourchea, malade avant le siège de sans changer d'armée 1.71.2, tomba jusqu'en général y fut en 1696, ne

Gassion, en <1667,

le

petit

Gas-

374

MEMOIRES

[1.706]

tenant sans ordre

de notre général Il lui étoit succès. il eut beau

gauche, ordonné

s'en de

tourmenta

nul ordre des envoyer l'ancien lieutenant de ne lui parvint'. Guiscard!, général au mouvement des ennemis. La la droite, la fit ébranler du Roi et la première de la cavalerie de maison ligne cette aile fit une de la maison Les escadrons rouges' charge vigoureuse. du Roi percèrent trois lignes de cavalerie, tandis que leur droite emporta la première plus de cinq tout de suite cents avec pas de tersuccès des

ne bouger aides de camp

fort, mais de là sans

qui s'ouvrirent, ligne. Les rouges

gagnèrent Ils chargèrent encore rain. escadrons qui lesvouloient8

en flanc. Ils se ralprendre demi-tour à droit, et en chargèlièrent après en faisant Ils trouvèrent rent encore six autres. après une quatrième eux, et furent en même temps pris par derligne devant étoit arrivée Cette aventure rière'. plus tôt qu'à eux à leur de secours. Le même droite, qui ne put ainsi leur donner à leur gauche. Les ennemis, malheur étoit arrivé qui là ligne sur ligne, ne firent partout avoient que s'ouvrir pour laisser engager ensuite et la prendre du village protection la n6tre par devant de Taviers, bien avant, et se refermer Plus de comme et par derrière. dont les ennemis,

Tournay, et mourut le 26 novembre iH3, 19é de soixante-dix-sept ans Selon l'annotateur des (Chronologie militaire, tome IV, p. 4H-4i3). 3fémoirea de Sourche: (tome Il, p. 2i3, et tome IH, p. 4i2), c'est une méprise qui l'avait fait faire mestre de camp, et par suite brigadier, avant son frère alné le comte de Gassion, dont il releva le titre en 1.693, cet aîné ayant été tué à Nerwinde (notre tome l, p. 255). De est en interligne. 2. C'est ce que raconte Feuquière, p. ~4-`l6, et Voltaire a arrangé l'épisode à sa manière (Siècle de Louia XIV, p. 363-364). 3. L'ancien ambassadeur, chevalier des ordres. 4. Les gendarmes et les chevau-légers tome 1, p. 44. On donnait de même aux gardes du corps le sobriquet de bleus (Mémoirea de Luynea, tome 1, p. 291.). 5. De la maison surcharge percèrent. 6. Il a écrit vouloïen. 7. Comparez l'historique des rouges, dans l'Abrégé de la maison militaire du Roi, tome l, p. 450 et 54.3 545, et voyez ci-après, p. 384, note 3.

[1.706J

DE

SAINT-SINON.

375

rendus je l'ai dit, s'etoient de notre canon sur contraire Ce fut donc lies trop éloigné.

an servoient et le village de Ramilnous à repasser, pour nos troupes et étoit difficile, milieu le marais dont un petit qui put, d'infanterie tiré sans un peloton dont aucun ne se seroit se posta sur se détacha, et sans ordre, soi-même de qui, de son feu ceux qui purent le bord, et protégea repasser'. lieu à donna de cette charge et l'inégalité Le désordre fâcheuses 1. et à diverses de grands inconvénients, plaintes du Roi ou se rallia de la maison ensemble Ce qui demeura Le de Ramillies. le village derrière en bataille demeura maîtres, et se Nos troupes jusqu'au pénétrèrent y fut prodigieux. les fechassa mais leur grand nombre centre des ennemis; le village ils emportèrent bien vite, et, dans ce désordre, tout le canon que nous y avions et eurent de Ramillies, des gardes, à la tête du régiment mis. Le duc de Guiche, et y fit des prodiges'. heures durant, défendit quatre s'y toute de la droite, de cavalerie presque La seconde ligne net au duc de avoit refusé tout ou wallonne, bavaroise de soulieutenants et à Souternon', généraux, Villeroy Toute notre sans rien faire'. et demeura tenir la première, dans les 1.. Le souvenir de cet épisode des chevau-légers est rappelé avec le beau trait U¡7 et 1.86, tome du duc de II, p. Mémoire8 Luyuei, de disparaitre d'un cornette jetant son drapeau à ses camarades avant dans dans la vase du marais. Comparez le rapport du général danoie, le tome XVII, p. 1.81., du Theatrum Europ~um. vol. 1.937, 2. Guiscard essaya de se justifier le mois suivant (Guerre, cette campagne, n" 269-271.). Nous le verrons mis de côté à la fin de sous prétexte que la tête lui avait tourné. combattu à la Le duc de Guiche, lieutenant général qui a 3. s'est fort distingué, et tête du régiment des gardes, dont il est colonel, tués (Dangeau, le régiment aussi, dont il y a eu beaucoup d'of6ciers à fait rentré en faveur depuis 1.705 tout était duc Ce p. H2-H3). et 410). (Sourche.s, tome IX, p. 223 un des lieutenants 4. Ce neveu du P. de la Chaise (tome II, p. 327), la créature de Villeroy, qui était de la 1704, de promotion généraux sa justification (vol. Guerre 1937, l'envoya en cour pour présenter n, 1.32; Dangeau, p. 132 et 133 Sourches, p. 1.03). 'de passer la l'ennemi à des inaction permit 5. Cette étrangers feu

376
gauche à-vis à fait presque partout couroit coup, fut autre La la tout resta d'elle, rompue, toute avec éperdu arrivoit on chose. retraite nuit une t, de n'en Il ne commença survint, rompit dura toute engorgé ce avoit qu'on Enfin l'armée qu'après Par qui mit inutile, sans le le branler centre combattu, grande et ne

M£MOIRES
nez dans de enfoncé, rebutée. valeur. savoit Le ce ce marais, poste; et et personne notre droite qui se de qui,

[1.706]
vistout avoit porta

l'infanterie, L'Électeur maréchal à de fût la ce

Villeroy coup mais sur ce

remédier Il montra

sinistre. doutoit fut donc dans la

valeur; en lui de

pas, plus un

ni

qu'il

question grand

que ordre La

mettre d'y se retirer'. bientôt de marche, se trouva menus, tout ne se y fut crut la

mais cavalerie trop sa

confusion. en pressant défilé de

gauche qui

l'infanterie la nuit. des Le

Judoigne' quelques que mais on Vilvorde

tellement et pris en de 4.

et de gros bagages d'artillerie, pu retirer arriva à Louvain passé le ° canal

sûreté

avoir

de

8, sans

le Roi fit dire que les cavaliers wallons étaient libres suite, La plupart son service. restèrent (Sourchee, p. 87 et 96) mais on décida de ne plus donner le premier des rang et la défense fortes des Français vol. 1937, n° 46, 6 juin. Guerre, places qu'à 1.. Comme à Friedlino Villars les cheveux tome X, e, s'arrachant Mehaigne. de quitter officielle de militairea, p. 37, et la version notre et 274. Voici comment finit la page du PaGazette, p. 263-264 rallèle La bataille de Ramillies fut (p. 27;;) déjà citée plus haut Jamais moins de tués et de prisonniers de notre mais perdue. part, tramontane L'Électeur, jamais plus entièrement perdue. qui accourut, et qui se trouva chal de Villeroy à la fin de la bataille, ne put jamais obtenir du maréde se poster sous les places, ni pas un des officiers généraux la facilité ne lui put faire entendre et la sûreté de le faire, et ainsi les Pays-Bas et les nôtres. de conserver fi abandonna espagnols d'une tire, et n'en voulut jamais croire 3. 4. rie Ou Jodoigne, Ces faits sont à quarante-cinq kilomètres confirmés par Saint-Hilaire, qui commandait vol. 1936, n° 227) et ses 3fémoires, (Guerre, fait aussi reproche l'intervalle kil. au maréchal de ses lignes que soi.. de Bruxelles. p. 299. Voyez ci-dessus, 2. Voyez les d(émoire8 p. 95, note 4.

tout

l'artilletome III, de Villeroy de bataille.

p. d'avoir 5. 6.

voyez sa lettre 379 et 383. Feuquière conservé Sur les la Dyle, Ville, avec vieux

dans bagages à trente kil. E. château,

de Bruxelles. à douze S. E. de Bruxelles.

[i706J
néanmoins Bruxelles, temps porter, sonnes coup vain avec fut le que dont le les

DE

SAINT-SINON.
eussent et les Bergeyck blessés de la qu'on victoire. en Anvers, comme même suivi de trop près sortis pu

377
t. à

ennemis

Bagnols trésor et

étoient avoit Plusieurs temps Malines' Bruxelles,

transperbeauet Louà

premier

fruit en

considérablo davantage ne tardèrent

sortirent

y demeurèrent4. pas à prêter,

serment

1

Jlémoires

de Saint.Hilaire,

fit peindre deux Marlborough et il y en a des estampes suite, (collection Nombre de lardons. furent publiés par la 2. Flandre Dreux-Louis en Parlement

p. 380; ~l~noirea toiles représentant

militairea, la bataille n-

p. 43-44. et la pour7038-7039).

Hennin, Hollandais.

pendant Bas espagnols mars

depuis la guerre

conseiller au CMtelet, de Baguais, puis au Dugué en des requêtes en 1.676, était intendant 1.672, maUre office d'intendant d'armée tel, faisait f684, et, comme on l'avait investi des dans les Payspouvoirs d'État semestre Conseiller depuis le le 8 octobre 1.702. Il mourra mêmes né à Anvers le 9 octobre

f687, 9 octobre ans. 1.709, à soixante-quatre 3. Jean de Brouchoven de Bergeyck, fils d'un comme créé

1.701.. depuis juillet il était passé ordinaire

la veuve de Rubens, débuta diplomate qui avait épousé aux Pays-Bu, commis des domaines et finances d'Espagne en 1.679,

1644, en 1.668 fut

et nommé trésorier en 1.688 général puis comte, l'arrivée de 1.685, p. i55, et dé 1.692, p. 83). Lorsque de l'élec(Gazette en teur de Bavière, l'avait pris comme plénipotentiaire qui cependant un changement de gouvernement à Bruxelles, amena f696, Bergeyck, sa démisdiffamé et calomnié à cause de l'origine de sa mère, dut donner de Leyde, recueil de Lamberty, tome 1, sion (Gaaette avril et aot1t l699 trésorier en juillet le remplaça comme p. H~), et M. de Tirlemont général de surintendant 1700; mais, le if mars 4701, il reçut une commission et celle de contrôleur des finances, général gépolice, justice et milice, néral des guerres, mille livres d'appointements avec cinquante (Gazette ne u.m). Nous le verrons fréde Rotterdam, n° 1.2; Gazette d'Amaterdam, intervenir dans les affaires, comme administrateur financier, quemment ou plénipotentiaire de la guerre; mais Il mourut 4. le 21. mai ayant Mme 1725, toute des dans la confiance Ursins la fin de l'tlecteur, jusqu'à à Madrid. lui fit perdre son crédit de Leefdael.

baron

sa baronnie

de Verdun, Sourche~, p. H7; Dangeau, p. 92; Gazette juillet, manifeste de la reine Anne de Marlborough, et lettre lettre p. 45-50 dans le recueil de Lamberty, tome IV, p. 7i-73: au roi de Danemark, lettres 5. vol. Guerre d'Anvers, bourgeois a été ajouté en interligne. ~falinea d'un 1.937, n" 8-1.0.

378
l'Archiduc Pays-Bas eut mille presque son corps'. Dangeau, de si 1. Ce ne fut

MtMOIRES
que le commencement d'Autriche'. suites ne du Une cotita retour action pas qui

[1.706]
des qui

espagnols grandes et

à la de

maison si rapides une grande peu y de

quatre revint chacun

hommes', toute, M. et de

mais en

dispersion, tempe, un de 92 rejoindre ses et

fort

Soubise et etc. H7;

perdit

fils 98-99;

cadets', Gazette,

p.

H6

Sourcher,

p.

roi sous le nom de Charles 1lI, les états proclamé comme reconnu leur souverain du 7 juin légitime l'ayant par résolution et M. d'Owerkerque (Mercure p. 689-691.), historique politique, y fut en octobre, installé comme maréchal de camp général. 3. A Hochatedt, dit Voltaire, la lutte avait duré huit heures, avec une de huit mille hommes le vainqueur; à Ramillies, où perte pour l'armée vaincue ne résista elle perdit mille vingt pas une demi-heure, et les vainqueurs à peine deux mille C'est une hommes, cinq cents. forte exagération ou une faute d'impression. Le général Pelet dit (p. 38) c U parait que le nombre des morts et des blessés de part et d'autre se monta à six mille hommes, des troupes dont deux mille seulement des faits deux couronnes; un mais la retraite coflta environ six mille hommes et cinnombre de drapeaux et étendards, grand des soixante quante-quatre pièces de canon, qui formaient l'équipage d'artillerie.. et H7-H8, Sourc/&u, Voyez Dangeau, p. 86-93, p. 142-414 le volume Guerre n° 21.3, la Gazette, t936, p. 287 et 299, le Mercure prisonniers, de de juin, des drahistorique (description p. 696-698 de Saint-Hilaire, tome III, p. 379, les ~émoirea peaux pris par les alliés), les Mémoires de Feaquière, tome IV, p. 29-30, les Mémoires miliúziru, et 488-489, 62-65 les Feldzüge, tome VW, p. 381.-396. p. 33-38, 4.. On ne nomme lieutenants que quatre généraux qui ont paru, qui court peu dua lettre 5. sont les à peu, des plus autres avec de Liancomme MM. de Guiche, de Roucy, jeunes, ont songé à eux de bonne et se retrouvent heure, bien des officiers de subalternes qu'on de Balleroy, avoit tome crus perla marquise l, p. 2, mai, p. 404-425, Ex.tr. LI, le Mercure et de juin, p. 295-360. la Gazette d'Amsterdam,

p. 286, 287, R98-~99, 2. L'Archiduc y fut

· (lea Correspondants du 3 juin déjà citée).

de Rohan, dit le prince Ma.ximiMaaimilien-Gaston-Guy-Henjamin de la garde en 1.697, aux gendarmes lien, né le 5 aotit 1.680, enseigne sous-lieutenant en septembre le 27 oc1.705, promu brigadier depuis tobre t 704. Son frère alné fut blessé aussi dans la défaite; à luiquant il reçut le coup de pistolet d'un officier ennemi au moment même, criait à ses soldats Voilà des gens qui marchent bien fièrement! verrons bientôt s'ils feront longtemps une aussi bonne contenance. où il Nous Lui

[1706]
étoit dans les qui colonel de dragons', gardes réchal d'un quelques et de singulier blessés, major camp,

DE

SAINT-SINON.
et Gouffiel' major l'armée, de mes du Milord cavalerie, amis &, furent de' d'Aubigny, régiment Clare',

379

gendarmes, Bernièress, de

des mahomme tués;

général Bar!, mérite et et

brigadier fort de de

beaucoup

prisonniers

marque,

ce fut le premier à gauche mort, capitaine-lieutenant qui fit obliquer dans le marais, d'où les survivants furent tirés par le régiment d'infanterie de Sparre. de la maiaon tome l, p. 54ô-45.) militaire, (AbrégE 1. Et Gouj~er a été ajouté en interligne. Charles-Antoine Gouffier, de camp en 1.693, ans, mestre marquis d'Heilly, figé de trente-trois avait acheté une en 1.702, gadier une soeur du duc 'i. Louis enseigne maréchal aux de en 1.698, et était p88l!é brigendarme¡¡ en 1.694 camp en 1.704. Il avait épousé cadette des Tigny), (branche de la petite écurie en i683, le 3 octobre 1.702. au procureur général aux gardes en l691, de ses en février anciens i7M, était (Sourmajor venu en

de Chevreuse.

baptisé avait été

de la Rocbe-Ferrière d'Aubigné à Nantes le 6 avril 1.666, reçu page pourvu d'un

de dragons régiment 3. Jacques de Bernières, fils d'un Maignart de Rouen, avait acheté une compagnie parlement était chea, devenu tome major en janvier 1.703, avan~eize d'infanterie VIII, p. n), brigadier de l'armée de Flandre en avril 1.705. O'Brien, la prise vicomte Clare et

général 4. Charles France

de Limerick, avec de la dragons reine de Jacques H. Il servit alors en Italie, puis fut fait colonel d'un régiment d'infanterie de son nom en 1.696, servit en Allemagne de 1.701. à 1.704, fut créé brigadier en 4.103, maréchal de camp en octobre 1.704, et passa à l'armée de la Moselle en 1.705. Blessé à Ramilaprès femme lies le 23 Sourchea, lettre qui chez de la mai le 26 à Bruxelles 1.706, il mourut (Dangeau, p. H7; de juin, p. 91.; Mercure p. 333-335), après avoir écrit une est au Dépôt de la guerre, vol. 1.936, n° 232, et fut inhumé irlandais de de Louvain, laissant un fils qui devint d'une soeur Bulkeley, maréchal de France

d'Irlande, pair le régiment de

les dominicains maréchale

Berwick, sous Louis XV, et une fille qui épousa en 1720 le comte de Breteuil. 5. Armand-Jules, de Bar, mestre de camp de cavalerie en marquis en 1.704, âgé de cinquante ans (Mercure de juin 1.106, 1696, brigadier p. 34~0-341; Sourchea, Dangeau, p. 118 p. 92). De son père le lieutenant mort en 1.695, et bien connu pour avoir eu la garde des général princes grand 6. Ces treize 7. Ce second 1.650-51, de bailliage en il avait hérité le gouvernement ajoutés d'Amiens en interligne. et le Picardie. ont été Bar, une m.

mots, depuis de surcharge

380

MÉMOIRES

[1706]

que Marlborough mit à beaucoup sur leur parole'. credi

et perinfinie, de revenir sur-le-champ, pour trois mois, Le Roi n'apprit ce désastre que le mertraita avec une politesse réveil'. On admira du platitude écrivit courrier, la

qui, par le même de son fils 9, et que sa blessure à la ne seroit tout le tête, d'un coup de sabre, rien; il oublia reste.. J'étois à Versailles. Jamais on ne vit un tel trouconsternation. ble, ni une pareille fut que, ne sachant rien qu'en sans courrier; la poste même fut bloient des années dans l'ignorance d'une chacun réduit
Coarse Chamillart Flandres. [Add S`-S. 676] de en

26 mai, à son maréchal de Villeroy, à Dangeau merveilles

Ce qui y mit le comble on fut six jours gros, arrêtée. Les jours semdu détail et des suites

si malheureuse

et dans de bataille, l'inquiétude ses proches et pour ses amis. Le Roi fut pour à demander des nouvelles aux une etaux autres, Poussé à bout pflt apprendre 5 il prit le parti d'envoyer Chaavoir sûrepar lui au moins lui rapportât et le résultat l'état de des déli-

lui en que personne d'un silence si opiniâtre, millart en Flandres p~r ment des l'armée, bérations nouvelles, des progrès

sans

qui seroient de Villeroy et lui. Le dimanche tant' de travailler avec le Roi alloit poste, après se promener disant qu'il s'en

et pour qu'il des ennemis, prises entre

le maréchal l'Électeur, 30 mail Chamillart, sorles cinq heures, monta en chaise où j'avois qui de dtné

sur

à Trianon, alloit à l'Étang,

Dangeau, p. fi2, 1.21. et 1.114;Sourches, p. 86. Sa conduite, oette fois encore, fut si courtoise, que Vauban prétendit qu'il se ménageait une retraite à la cour de France pour le cas où il lui surviendrait une disgrâce (les Correrpondanti de la marquise de Balleroy, tome l, p. 3). 2. Darygeau, p. fi et H 2; Sourchea, p. 85-86. 3. Philippe-Égon, dit le marquis de Courcillon, né le t9 juin 1687, mestre de camp depuis t 704, brigadier en 1.7tO, gouverneur de Touraine en 1.71.2, mourut le 20 septembre {7t9. 4. Dangeau a reproduit le billet dans son lournal, p. il2. Le Dfercure de mai fit tout de suite l'éloge de Courcillon, p. 41.7 -4t8. 5. Le même fait, nous l'avons vu, s'était produit après Hochstedt. 6. Dangeau, p. H6-H7; Sourche8, p. 92 Balleroy, tome 1, p. 4. 8. En corrige à. 7. Sortant surcharge mon[ta].

[n06]

DE

SAINT-SINON.

381.

avec Lille'.

sa

femme Ce fut un

et

ses autl'8

filles, et s'. etonnem.ent

alht-.tont fort

de

suite

à

d'un homme que la disparution chargé finances et de la guerre, et de tous les ordres divers continuels et prompts à doaner dans une si fàcheuse conjoncne surprit pas moins l'armée'. Il la trouva ture. Chamillart' autour ver dès quelque demain de Courtray, où le maréchal

grand, à la cour tout à.la fois des

l'alla troude Villeroy de et, dès lors, on s'aperçut qu'il l'y sut arrivé, entre eux'. Le ministre futle lenrefroidissemeDt.

l'Électeur, qui le reçut en prince malheureux et qui sentoit fut peu en tiers. Le &eS besoms. Villeroy tête-à-tête dura t.rqjs heures, d'où Chamillart retourna à Le lendemain, il revit encore l'Électeur seul, Courtray. Retournant de là à Courtray, Vilmais moins longtemps. fit peu de chemin avec Chamillart entretint quartier. leroy lui, puis tourna force officiers bride à son et généraux avoit presque

voir

Chamillart, particuliers. qui, de Flandres, au Roi, arriva à Vertous les jours dépêché des courriers 4 juin, et sur les huit heures sailles du soir du vendredi où alla tout droit trouver le Roi chez Mme de Maintenon. On il lui rendit compte de son voyage jusqu'à son souper'. sut donc l'armée l'y faire qu'après se trouvant sous demeurer enfin marches quelques précipitées, à avoit insisté Gand, l'Électeur et à garder le grand Escaut6 que le ma-

i. Dangeau, p. HS. 2. Chamillart corrige Il ne. 3. Les douze lignes qui Buivent ne sont point prises au Journal Comparez ce que dit le général Pelet, p. 5!.55. 4. La lettre de Chamillart au duc de Vead6me, 10 juin, qui liera M. le marécitée plus loin, p. 389, note i, commence par ces mots chal de Villeroy, plein de zèle et de bonnes intentions, n'a pas le talent de i6 faire aimer des gens de guerre; c'elt une des parties les plus essentielles, particulièrement dans la conjoncture présente. 5. Dangeau, p. 1.21.. Ce qui va suivre n'est pas dans le Journal. Le général Pelet n'en a dit que quelques mots. 6. Ci-après, p. 620. Le général Pelet a publié, p. 5i-53, une lettre très vive que le Roi écrivit au ministre, le 1. juin, sur la nouvelle qu'on avait abandonné Gand et l'Escaut. Chamlay avait fait, le 29 mai, un mémoire général sur la situation des affaires (Guerre, vol. 1.937).

382

MEMOIRES

[i 706]

8'Y étoit fort opposé; qu'il avec grand à un conseil de guerre, pei~e de la Motte avoit librement l'avis appuyé quoique maréchal, hautement en le en proposant d'abord

réchal

de Villeroy

avoit de le

consenti comte ebt l'Électeur

où le

les général opiné qui vouloit aussi,. par la crainte voix, qui, toutes qu'ils en conçurent, s'étoient à son avis'. L'Électeur en fit, en public et rangées en particulier, des plaintes cria contre un si grand amères, sur un si mauvais découragement, protesta parti à prendre et sur ses funestes mais il ne voulut pas user du suites'; dans pouvoir qu'il avoit de s'en faire croire, sion des retours d'une cour dont les malheurs le rendoient donné. on encore On revint Gand plus dépendant. sous Menin, on abandonna l'infanterie et beaucoup des officiers de Lille l'appréhencommuns abanla campagne, de cavalerie

fait, contraindre

fut donc

toute sépara dans les places avec dans

reste

la châtellenie

le on distribua généraux, De cette et des environs'.

manière, places, partie

à l'exception de Namur, Mons et fort peu d'autres tous les Pays-Bas furent et une espagnols perdus, des nôtres mêmes. Jamais ne fut comrapidité

à celle-là; étonnés les ennemis en furent aussi parable La douleur s'en augmenta que nous.. chaque jour par le retour de tout ce qui rejoignoit, et qu'on croyoit perdu 6 mais ce qui le fut entièrement, et qui perdit tout le reste, Vouloit surcharge vmi. Voyez leI! lettres de M. de la Motte, Guerre 1.936, n- 60, 81 et 106. 3. Dès le lendemain de la défaite, l'tlecteur avait écrit (ibidem, n- 21. 1.) J'ai vu le combat gagné pendant plus d'une heure et demie. Dieu en a disposé autrément. Voill1 toutes les grandes villes du Brabant à la merci des I!IIftemH1 4. Dangeau, 3 juin, p. il0 Le Roi dit Il Monseigneur, à I&Paroisae, que nous avions abandonné Gand, que le maréchal dé Villetoy Sur l'étendue de la cMtellenie de Lille, revenoit sous Menin, etc.. voyez le Dictionnaire géographique d'Expilly, tome III, p. 1.58 et 462. 5. Voyez la Gazette, p. 286-~87, '!98-299, et la Gazette d'Amaterdam, n' XLV. 6. Dangeau, p. 117 Il revient tous les jours dans notre armée beaucoup d'officiers et de soldats qu'on croyoit morts ou prisonniers..

[1706]

DE

SAINT-SINON.

383

ce fut la t~te do maréchal mettre, tendoit

de Villeroy. Rien ne la put reil ne voyoit et n'enne le put rassurer personne il ne voyoit que que périls, plus; qu'ennemis,

Son fils et Souternon" de sûreté nulle part. défaites, qui mais à qui il s'étoit bien gardé de avoit fort sa confiance, de la bala surveille l'avoient confier son projet, pénétré ils se de ne s'y pas commettre taille. Ils l'avoient conjuré porterent siens d'un jusqu'à il demeura se mettre inflexible. les à genoux et embrasser succès Outré du sinistre

projet conçu par lui seul, l'avis de ce peu qui l'avoit mords de n'avoir pas attendu si réitérés obstant les ordres tourna également la crainte tout à entêté fait. Il fut devant

et qu'il avoit e'l.ecuté contre du reéventé, désespére nonMarcin et ses troupes la tête lui qu'il en avoit', d'écouter incapable personne, de et fit de son autorité, à l'État, qui, très large à deux mit bientôt après où ait perte suites rapides la

de sa faveur, et très funeste dès lors, le Jamais de bataille de sa perte'. doigts dont les été plus légère, jamais aucune aient été plus prodigieuses. le Roi soutint

et après, une plaie

tranquillement Quelque ce malheur, il le sentit en au dehors que à tout le Il fut sensible entier dans toutes ses parties. du corps, et se plaignit mal qui se débita de ses gardes d'eux encore assez de aigrement, sa sûreté. touché Il manda de leur de honneur, l'amée peut-être d'Avignon"

Il. Comparez le récit de Pelet, p. !9.30. 1.. Ci-dessus, p. 375. 3. Voyez ce qu'en disent les Mémoires de Feuquière, tome IV, p. 1.827, et l'Histoire de LovuXlf, par la Hodde et Bruzen, tome V, p. 398402. Un mois plus tard, Boileau écrivait à son ami Brouette (recueil Il y a beaucoup de gens ici qui donnent fi Laverdet, p. ~49-~RO) dos à M. le maréchal de Villeroy sur sa dernière action, et véritablement elle est malheureuse; mais je m'offre pourtant de faire voir, quand on voudra, que la bataille de Ramilliea est toute semblable à la bataille de Pharsale, et qu'ainsi, quand M. de Villeroy ne seroit pas un César, il peut pourtant fort bien demeurer un Pompée.. Ce général essaya lui-même de se justifier, le 3 juin Guerre, vol. 1937, n° 25. 4. Guillaume d'Avignon (telle est la signature, avec apostrophe), issu d'une famille modeste d'Arles qui avait été anoblie en 1.587, et neveu

384
leur Des d'eux, dire mais Le Roi aide-major guerriers qui qu'on bien les et ne etit que saisit qu'il l, de homme cour

MÉMOIRES S
de rien et de vendu bons Cela des eurent de les joie, salles gardes peu à la

[4706]
fortune 1.

rendirent personne. mal parler

témoignages ne veut du pas

persuadèrent raison ces avec envoya content de

corps,

témoignages tant par d'eux

d'autorité. mander qu'il peu de aux étoit cette

gardes, éclairci,

fit qu'il les assurer le fut

et fort

8. Le

monde

du major Brissac, était entré dans les gardes du corps en 1.672, et, de était parvenu au poste de premier du corps degré en degré, aide-major en mars 1.702, et au grade de brigadier, maréchal puis avait été promu de camp le 26 octobre 1.704. Il possédait de plus, depuis 1.692, le goude Pont-de-l'Arche, vernement le 1.8 novembre de la même et, depuis la majorité du gouvernement de Senlis, sous les ordres de notre auteur. Nous le verrons, en t708, succéder son oncle comme major des gardes, en {HO, le grade de lieutenant et le gourecevoir, général vernement de Saline, en janvier 1.7t5 le cordon en juillet 1.7t6 rouge, la grand'croix. Il quitta alors le service, mais conserva encore la majoannée, rité de Senlis, de trois en trois ans, et mourut qui lui était renouvelée à Versailles le '!7 février la ans. Voyez !7?, âgé de soixante-fu-sept tome IV, p. 658-659, et l'A6régé de la maison militaire, Chronologie 1, p. 341.-3U. deux un dans du corps, y avait et, en outre, aides-majors mais ne possédant chaque compagnie, que le brevet d'exempt. 2. L'annotateur des 1(émoires de Sourches au contraire, attribue, toutes les qualités et de caenr à d'Avignon IV, p. 280, d'esprit (tomes militaire, 1.. fi et les mêmes Mémoires en 1.708 (tome XI, p. 3t7), rapportent XIV avait toute con8ance en p. 89) une scène qui prouve que Louis lui. Notre auteur devait bien le connaltre, l'avait sous ses puisqu'il ordres à SenliB comme effectif c'est-à-dire du goumajor, représentant de là peut-étre est venu son jugement si défavorable°. vernement C'était, qu'il délié, l'avoit 3. dit l'annotateur il était et cité, d'une un homme fait à plaisir occupoit souple choisi figure belle et ce n'étoit et agréable, pas sans raison · de sa confiance. pour l'emploi il avoit un esprit que le Roi et XI, tome

engageant, et l'avoit honoré

Le soir (du 26 mai), sur les onze heures et Sourchei, p. 87 un capitaine du régiment d'Alsace détat de demie, que le secrétaire Chamillart avoit mandé au siège de Turin, dont exprès pour l'envoyer il connoissoit les fortifications, et qui s'étoit trouvé à la parfaitement En 1650, un nommé Claude de Saint-Simon Jean d'Avignon, dans ses affaires sieur de Sarignac, servait écuyer, de Blaye Arch.. nat., M 536.

[1.706]
espèce si fort, diges trouvés l'émulation mis, les de leur mal et de 8, de réparation. 1,

DE
Quoi ils

SAINT-SIMON.
qu'il en ait été dans une

385
action si prosont de ennequi
du ROI

conduite ont

s'étoient depuis si

auparavant constamment les un actions nom et jalousie à et où qui

distingués fait ils a des se donné des crainte

toujours dans se toutes propre de revers Le projet et

valeur qu'ils à

toutes acquis les aveu, troupes, une

sont

celles une

a couverts Ce triste

gloire'. portoit peu sur sensé le seul et même déplorable maréchal digéré, l'Électeur et en de Villeroy commuquoique prosBonté pour Villeroy excessive; folie

à

plomb. à

moins à

niqué

personne,

caché

généralissimes,

l'exécution

terrain

excessive plus de Villeroy.

arriva à Versailles bataille, d'Alsace avoit le régiment pitaines, attendre

et dit fait

au secrétaire merveilles

d'Etat et avoit

de

Chamillart

des

du Roi avoit aussi fait tout que la maison avoit été accablée En même d'elle, mais qu'elle par le nombre. écrivit au Roi, qui étoit déjà retiré, ce ministre et S. M. eut la temps à la salle de ses gardes, cette nouvelle bonté d'envoyer porter lesquels ne se consoloient de leur point du bruit désavantageux qui avoit couru corps.. (recueil homme; dire que Mme de de Maintenon écrivit, le tome 1.826, mais il souffre. maison n'avait 1, p. 2) Il fut d'abord rien fait des Ursins 27, à la princesse Le Roi porte tout en grand sensiblement touché d'entendre

perdu quinze ce qu'on pouvoit

que ca-

il est très sensible à qui vaille; de la nation. Il est certain l'honneur qu'il y a eu des corps qui n'ont a été grand les gardes du corps, pas bien fait, et que le désordre pour ils ont été accablés Selon l'Abrdgd de la maison par le grand nombre.. militaire, tome c Je suis persuadé p. 1.26), comme si j'avois eu vingt escadrons de gendarmes et vingt de que, princes Rohan à leur tête, les ennemis, leur ne seroient malgré Bupériorité, Le duc de Luynes pas où ils sont. rapporte (tome V, p. 75) que les mille livres d'indemnité. trente-deux reçurent gendarmes 1.. Les gardes firent courir une lettre et un mémoire à leur apologie. dans du P. Léonard, Ces pièces se trouvent les Papiers Arch. nat., M 645, n°' 33 et 51.. Comparez vol. Guerre 1.937, n"' 1.08-11.0 et 31.5. 2. 3. 4. La sixième lettre Après trouvés, Le P. Daniel n surcharge il a biffé une un g. fait l'éloge approuva
'!5

sa

1, p. 450, le Roi ayant commandé

écrivit

au prince la maison rouge

de Rohan

(ci-desens,

et l'abbé

de depuis. répétition le Pippre de Nœufville ont (p. 31) que l'Electeur

hisle

des gardes du corps. torique 5. Le général Pelet dit cependant
NÉNOIRES DE SAINT-SI]9014. :un

386
crit en sa présence uniquement' opiniâtreté, de4 que avoit le si temps de le conseil mieux écrivit qu'il de lui qu'il du de lui lui perdu juste capitaux, que la n'attendre amenoit tout8 sa par

M£MOIRES
M. dues de au Luxembourgt, renversement et jonction 5, le et de enfin cédât eût bien cri toute l'Électeur au Un perdu tint qu'à le malheureux comme sa si les de formelle sa

H706]
suites tête3 désodes

immenses et à son

précipitation pas Marcin respect la

béissance troupes qui égard', points étoit d'armée par d'être lui guerre; ami, l'armée; choix

prochaine de l'armée, public mesure sur à tant Roi

son de qu'il

mécontentement firent faveur en de

comprendre à la fortune.

général la tête

l'Empereur aulique que sa jamais main conseilloit sa

st1rement il le ne

guerre8; le qu'il et démission part1t Roi étoit lui

celui-ci défenditU, à la

plaignit, trop

demandoit, du que

à son de que sur

mander vouloit

commandement ce n'étoit

qu'il

voulait soit barrer le chemin à Marlpoint où M. de Villeroy à combattre, soit le forcer et qu'il se rapprocha même dès le borough, 22 jusqu'à l'armée le lendemain. Une estampe Tirlemont, pour joindre de la collection nO' 7073 et 7084, Hennin satirique représente Louis XIV tenant conseil avec l'Electeur et Villeroy. 1.. Ci-dessus, 2. Uniquem~ 3. 1.71.8, Le donne p. 370. un premier deues (dues) effacé encore Nous au du l'Académie, de renv"8ement aujourd'hui au figuré. et p~ biffé est doigt. comme d'avoir, de en surcharge Dictionnaire de

p. 328, 4. De a été

cet emploi renverser la tête. ajouté

venons

en fin de ligne, fois que

commencement à Villeroy. Ramillies tome

la ligne suivante. 5. C'est la troisième 6. 7. Fr. Tout On le. corrige fit les chansons p. 399-401.; Voyez aussi

ce reproche

adressé de XIV,

i2693, et 1.94-1.98.

les plus vives Nouveau aiècle

à propos de LouiB

ms.

les critiques du Mercure hiatorique venant de caractère attétique de juin, p. 631.-633, après une relation comme l'article du Mercure nuant, p. 62!-623, primitif galant. 8. Le conseil aulique ou impérial de guerre, à la fois des participant attributions et militaires en dernier judiciaires Imhof, appel voyez Noüüa 9. plus S. R. Imperii, Comme en n02, récemment, après p. 486 et 487, après Crémone des lignes l'affaire et le Moréri, tome X, l, p. 390. et 377, et, p. 89-90 ci-dessus, p. 80 et 1.81., tome

LII, p. 1.91. et poli-

[f706]

DE

SAINT-SIMON.

387

ses instances

qu'il

de lui avec plus surer du gré et du compte d'un sacrifice qu'il lui tiendroit autant ou plus qu'à lui-même, qui lui coôtoit mi1Ïs.,qne la situation rendoit et qui ne seroit nécessaire, présente connu que de lui, tandis qu'il loi promettoit qu'il n'y auroit à la manière qui ne demeuràt personne persuadé, et dont il le traiteroit, dont cela se passeroit que c'étoit lui, maréchal, qui l'avoit forcé de lui mander la-pérmis, le commandement'de et de i·eveni~ sion de quitter l'armée A qui n'a pas vu ces faits, ils peuvent à sa cour'. pamltre a m mais, outre les minutes, que Chamillart incroyablea; fait voir', ,des lettres du Roi envoyées au marésignées et plus, tendres les uileSo qu.e chal, toutes plus pressantes les autres,. de ce même style, pour -vaincre:sa réslstanae°, c'est que je l'ai su encore de gens à qui le Roi, à lar,firi outré, s'en est amèrement plaint. VilleroYI par cette première étonnante l'aveugla. une amitié lettre du Roi 4, ne sentit qu'une où il se trouvoit, dans la situation et.cette Il crut se maintenir en tenaIit fertile, ét de la main faveur faveur qu'avec

l'en déchargeoit qâ il le:verroit auprès d'amitié que jamais, et qu'il' pouvoit a'u..

si singulière et si particulièremetit té~,oip:&~ telle que le Roi n'en auroit pu user mieux avec son~ propre à l'arracher de son emfrère, jamais il ne se résoudroit donc au Roi, après force propos ploi malgré lui il répondit de toit courtisan ni qu'il n'avoir qu'il croyoit point failli sous aucun der sa démission comblé, qu'il ni malade, blessé n'étoit' faux, qu'il n'époint étoit mais malheureux, demanqu'il ne pouvoit ni se démarses ar-

véritable, prétexte en se déclarant déshonorer soi-même, par cette et indigne du commandement de che, incapable

1.. Le Roi tint parole, et continua de dire à tout le monde que le maréchal était malheureux et à plaindre puisqu'il lui avait donné, comme autrefois à Tourville, l'ordre de combattre fort ou faible (les Correapondanla de la marquise de Balleroy, tome 1, p. 3, 3 juin). 3. Ci-après, p. 620. 2. Ci-dessus, p. 369. 4. Celle dont la snbstance vient d'être donnée. 5. L'élision n' surcharge une lettre i;!islble,

388
mées plus fâcha mière demande constances quadrupla, mêmes ce Roi qui qu'il et avec pas dont grande le Roi il l'avoit injure sans à à

M£MOIRES
honoré, son choix. Il et faire Cette condescendit, d'un grand trouvoit. style, homme en même première avec temps

[1.706]
la

réponse sa à qui les preon cir-

l'irriter. l'état

amitié, la

douloureux d'un où en il si se

démission fâcheuses toujours

dans emploi Il redoubla, et toujours ne reçut comptant arrogamment commandement lui plaindre, jamais de lettre, de sa et si plairoit; mais

tripla, que les sur au de qu'il qu'il 1. le

même la dernière,

réponses. l'avoit étoit de séduit

Par

d'abord, de de lui lui tout et qu'il dès

il manda ôter ce sans en la ce le Roi un le qu'il se fOt

maître faire soumission de étoit mais lui

l'armée, obéiroit n'attendît La faire instante. tience et

moitié de demande perdit égaré

résolution revenir, A

prise, en

première retour se piqua,

couvrant

cette

dernière, de ramener

pa1.

espérance

homme

fort

la rédaction de date postérieure, dans leParallèle, p. 276. Comparez de sentiments de Mme de 2 On suit cette gradation dans les lettres à son ami Noailles et à la princesse des Ursins GefMaj,ntenon (recueil froy, tome D'abord, évité avoit contre II, le i5 p. ~91., juin le combat, Ce déchalnement tome I, p. 6 et suivantes). Bossange, s'il Il n'y eut jamais on plus malheureux homme; il eo.t été déshonoré, autant crié et on auroit est à un dans point, le puisse soutenir.. tel l'armée et dans et recueil

i.

lui.

le 20 Paris, Puis, que je ne crois pas que le Roi Y eut-il jamais un homme c'est la seule excuse de plus malheureux? il y en a plusieurs à ses meilleurs amis; qui lui ont écrit de demander quitter disent l'armée; que tout la cour, est perdu, ami sa douleur que le Roi tout crie la ville, les étrangers, s'il demeure où il est.. Puis est de Villeroy est désespéré, sèche et aigre, et n'entre apporter.. et les contre encore, et avec lui, et le 27

Notre (p. 7) de raison; mais adoucissements accueillait passion maréchal que le avec

le maréchal

gratitude

p. 403, (ci-après, de Villeroy, et, Roi lui a données de blâmer votre

de comtémoignages note 1.), on a voulu faire de même pour le si vous saviez, les marques d'amitié Madame, dans cette vous ne pourriez vous occasion, ami de les recevoir aussi mal qu'il dont il fait. Pour répondoit ne fussent pas

y les consolations

voudroit

point Tandis que

trop dans les Tessé

empêcher

moi, je n'ai osé lui du Roi, aux lettres

écrire, quand j'ai vu la manière et je n'ai pu croire que les miennes

[t706] Pendant Roi venir de moins de avoit cette

DE
espèce de à M. l'armée les choisi l'avoit encore malheurs pour mis

SAINT-SINON.
négociation de Vend6me de du cela; à la tête Flandres'. maréchal c'est de ce qui, de pour Il de bonté lui lui avec proposer étoit lui,

389 le de fatal

dépêché

commander réparera d'être

au Villeroy, l'affaire après d'Italie4. n'est Venaccusé

Crémone, avec

l'armée

reçues

que d'incapacité le peu de confiance été

Le maréchal de Villeroy plus de dureté. et de malheur. Le Roi a vu si sOrement que l'armée a été forcé pas fait. J'ai

si grandes, qu'il s'il ne l'eM repenti,

a en lui, et les clameurs à ce changement, et se seroit

et de si près de PariA ont toujours le Roi s'est

vu de près la violence que et l'amitié est encore faite, pour ce maréchal plus grande que je ne Il n'y a eu en tout cela ni cabale, ni intrigue, croyois. je vous en du 4 juillet.) Mme des Ursins, ainsi renseignée, écrivit' réponds. (Lettre de son côté au vaincu m'écrit On de Ramillies (éd. 1.806, p. 24-'26) que vous n'avez et qu'avec une de Maintenon ne le reconnois C'est des instances réitérées qu'après la part du Roi. et à Mme répugnance Je (éd. 1.826, tome m, p. 299, 303, 304, 3H et 3!5) Il devoit être le premier à demander son rappel. point. avoit à prendre. sont à Que les hommes parti qu'il pu rappel infinie de obtenir votre

l'unique et qu'ils savent le désespoir plaindre, peu ce qui leur convient, quand leurs lumières naturelles! Le Roi me paroît encore dérange plus grand dans la pitié qu'il ne a de lui. Je suis très fAchée que le public sache pas le détail sans contredit qui prouve que S. M. est le meilleur · ami et le plus honnête homme du monde. 1 Une première 1.0 juin, est imprimée dans le lettre de Chamillart, recueil du

ms. Fr. 1.41.78, fol. 76 v" Pelet, général p. 62-65; comparez à 8'2. Le Roi écrivit le 24, une autre lettre vol. 1.933, lui-même, (Guerre, fol. 78; copie dans le ms. Fr. 1.4 1.78, fol. 85 v" et 86, 305 v" et 306), à débutant La nécessité d'avoir en Flandre un général par ces mots la tête de mes armées tirer et arrêter troupes à vous déterminé de la confiance à mes redonne~ qui puisse le cours de celles de mes ennemis, m a des progrès d'halie.

dans un si Vous y avez mis mes affaires se soutiendront, etc. · bon train, que j'ai tout lieu de croire qu'elles La même lettre du duc d'Orléans en Italie: l'envoi annonçait ci-après, en Flandre encore furent p. 392. Les patentes pour le commandement (vol. plus flatteuses d'Amaterdam Gazette Guerre du no, 3f8-3f9); f937, 1.6 juillet, n° LVD. Le elles comte (latoria, de Mme de Maintenon. et ~35. parurent Ottieri dans la

ce rappel à l'influence tome IV, p. 209-21. 2) a attribué de luy surcharge un e. 2. Ici, l'écriture et l'initiale change, de fatal, tome 3. Nous avons V, p. 206 déjà eu cet emploi 4. Tome X, p. 88-90.

390

MtMOIRES

[1.706]

avec dôme, ses appuis, Turin et ses renforts

toutes sentoit

ses thèses alors

ses entêtements étranges, de réussir toute la difficulté en Italie. Le prince Eugène après le combat la face et et

et à

et de soutenir

les affaires

Villeroy rappelé; Vend6me choisi en sa place; M. le duc en Italie.

de troupes arrivés aussitôt de Calcinato entièrement y avoient changé théâtre de la guerre. de victorieux Vendôme, prenant, ses tons étoit réduit avantageux, donc comme à la défensive, s'en trouvoit une délivrance

le

d'entre-

de tous et, au milieu il fort embarrassé t

d'Orléans

la proposition qui lui de quitter Il y laissoit, non pas à l'Italie'. du pays ni des Impériaux, de la mais à l'égard l'égard cour et de ce qui s'appelle en France le monde, une réputation non entamée, qui lui avoit fait goûter, presque regarda étoit faite comme aux héros de l'ancienne du triomphe au voyage qu'il ParisB. Il fut comblé de joie de n'avoir à la compoint et de se tirer de la presse' du beau-père et du mettre, sur tout ce qu'il prévoyoit de Turin. Il se trouva gendre flatté comme le réparateur, et à son aise, regardé en même temps, sur l'emploi Tout il étoit appelé. auquel étoit regardé comme perdu en Flandres 3; ce qu'il n'y pourroit soutenir ni réparer tomberoit sur celui qui y avoit tout et, pour peu qu'il y pflt faire, seroit relevé comme perdu, des prodiges. En même temps, il sut donner un comme sacrifice ce qu'il" considéroit comme son salut, et, goôté et soutenu comme il l'étoit, ce prétendu sacrifice fut reçu L Mémoirea militaires, p. 1.58-166 et 474-179. Selon cet ouvrage, les premières inquiétudes du duc de Vendôme avaient à peu près disparu lorsque lui arriva l'ordre de passer en Flandre. 2. Il fit tout d'abord quelqnes objections (ibidem, p. 639-643), mais pour la forme C'est tout risquer que de me tirer d'ici avant la prise de Turin et dans le temps qu'il parait que le prince Eugène se dispose d'entrer en action. Turin pris aplanit presque toutes les difficultés de cette guerre, et il y a apparence qu'il le sera avant que Marlborough ait pris une des places du Roi en Flandre. 3. Ci-dessus, p. 293-291i. 4. Voyez ci-après, p. 405, cette acception de preaae. 5. On lui demandait seulement de se tenir sur la défensive. d'être Rome, tous les honneurs venoit de faire à la cour et à

({706] comme un sacrifice monde. dans

DE SAINT-SINON.

39t le Roi toutes lui ces le plus résolutions sut

très

il en fallut secret, profond sur le choix d'un général en une, en même temps, prendre Italie. extrêmement en peine des malheurs Chamillart, accablants son ministère t, sentit ce qui accompagnoient la présence d'un du sang dans une que pouvoit prince armée de Fra.nçois'. Il avoit déjà propose le prince de Conti en Flandres' il se vouloit concipour l'envoyer lier ces princes, en lui montrant et, avec eux, le public, touché du bien des affaires, il proposoit qu'uniquement ce que ses prédécesseurs le plus craint lui-méme avoient et eloigné4. Il trouva du Roi si grande l'opposition pour le de ContiS, à qui il avoit peut-être' encore moins prince et l'amour et l'estime son mérite universelle, pardonné jalousie pour M. du Maine, que son voyage d'Hongrie, il n'osa plus que, le choix du Roi fait de M. de Vendôme, il craignit, avec du prince de Conti pour l'Italie parler les fougues de l'humeur farouche et raison, impétueuses de Monsieur donc M. le continuelle le Duc7. Il proposa par duc comme d'Orléans, Moient aux princes du 1.. 2. il le Italie celui sang dont tout rang de sujet le et l'aînesse se plaindre

grand gré du s'acheminoient

réel, Tandis

dont que

le plus

~aaas=s.sy

Ce mot commence par une bl majuscule corrigeant une minuscule. Dès la première nouvelle, M. de Vendôme avait écrit au Roi, et répéta au ministre (Mémoires militaires, p. (42), qu'il fallait en un nom, un prince du sang, dont la qualité en imposAt aux petits souverains, et que même un maréchal de France plus capable et plus habile ne serait pas aussi utile. 3. Dangeau ne parle pas de cette idée de donner un commandement au prince de Conti; mais, lorsque Chamillart était allé dan8 le Nord, le bruit se répandit que ce prince était parti avec lui pour la Flandre Trois ou quatre cents personnes s'assemblèrent hier ('1 juin), devant Ah! le voilà encore! son hôtel, et, le voyant sortir, crièrent: (Lu Correapondanla de la marqniae de Balleroy, tome l, p. 5.) 4. Nous avons vu le prince de Conti constamment éloigné des armées, soit par la répugnance du Roi, soit par la rivalité de M. de Vendôme: tomes n, p. 485-486, 287-288, IV, p. 137, etc. 5. Ci-dessus, p. 291.. 6. Il a écrit, par mégarde peutre. 7. Il avait bien des raisons d'être jaloux tome IV, p. 1.38-1.39.

392

M£MOIRES

[t706]

de la préférence. ner ses armées ne'

Le Roi, jusqu'alors à commander à ceux

et plus les pas trop agrandir, M. du Maine, qu'il ne sentoit que trop douloureusement mais pressé et par le par la nécessité n'y être pas propre, se laissa vaincre à son des conjonctures, poids accablant Mme de Mainministre favori, qui avoit eu soin de mettre M. le duc d'Orléans, tenon de son côté. ni aucun des du sang, ne songeoit à servir; ils en avoient princes perdu même et depuis espérance longtemps, ne pensoit à eux, tant le monde étoit du Roi là-dessus, l'extrême répugnance lorsque, ayant tous donné toute personne imbu de le mardi

si éloigné de donde son sang, pour encore à par rapport

~2 juin, à Marly', le Roi, qui étoit dans son cabinet

le bonsoir à tout ce les soirs après son souper, M. le duc d'Orléans, avec les autres, rappela qui sortoit et le retint seul un gros quart d'heure 8. Je m'étois, ce amusé dans le salon, où la rumeur fut tout à coup soir-là, de la nouveaoté On ne fut pas grande qui se passoit. M. le duc d'Orléans, dans l'ignorance sortant longtemps d'avec le Roi, passa dans le salon pour aller chez Madame, et y apprit comaprès, y revint un' moment qu'il alloit mander l'armée d'Italie5, que M. de Vendôme l'y attendroit dement et reviendroit de celle incontinent de Flandres8, après prendre d'où le maréchal le commande Villeroy

4. Ne surcharge un premier lea effacé du doigt. 2. Dangeau, p. i35-i36; Sourches, p. 1.06-i07. Comparez le ~lereure de juin, p. 378-381. 3. A la fin d'heure, il a biffé une 8. 4. Un surcharge ap[rès]. 5. Le comte d'Aguilar avait déjà été prévenu par le prince, six mois auparavant, qu'il désirait aller en Espagne (Baudrillan, p. 243-244). 6.. Le soir, après souper, quand Monseigneur et les Princesses furent sortis du cabinet du Roi, S. M. rappela M. le duc d'Orléans, qui sortoit, et lui dit qu'il avoit résolu de l'envoyer commander l'armée de Lombardie en la place de M. de Vendôme. M. le duc d'Orléans, qui pressoit fort pour être employé, fut transporté de joie. On envoie avec lui le maréchal de Villars j le maréchal de Marcin ira commander en Alsace, et M. de Vendôme viendra commander en Flandre.. (Dangeau.) Deux jours plus tard, le 24, à la lettre de la main pour M. de Vendôme

[t7 06]
étoit depuis grandes bilité lui pu reste citée du avoit le lui de rappelé. sa et Le longue secondes', maréchal si instamment refuser4. son amitié

DE
même goutte 1 tout de

SAINT.
soir' il n'y

SIllON.
le Roi, avoit qu'il eut son dernière encore après à plus étoit la bonté retour, son que contre de qu'il coucher, les

393
où, entrées l'inflexidire qu'il n'avoit le il

piqué

Villeroy, demandé

C'étoit lui tendoit

une

que planche le naufrage

ci-dessus,

expliquer Vendôme Villars arrivant

que lui-même

p. 389, Chamillart le duc d'Orléans en avait

une dépêche joignit (fol. était choisi conformément p. 391.,

irait

probablement avant le prince,

exprimé (ci-dessus, ce nouveau seconder

306 v') pour au désir que note '!), que

il donnerait

et que, généralissime, à M. de Vendôme la satisfaction

l'ordre les trois nomide prendre encore de lui. Ia Gazette annonça nations le 26 (p. 3i'!). M. de Vendôme le 1." juillet, par des répondit félicitations sur ce choix Les lettres militairu, (Mémoires p. 642). du l6 Affaires (original ét1"8Dgères, patentes pour le duc d'Orléans en partie dans le recueil 1.43) sont imprimées de Lamberty, IV, p. 90. de 1. Dangeau Le Roi nous dit, à son coucher, que le maréchal l'avoit et à plusieurs instamment, Villeroy d'envoyer prié reprises, commander en sa place, n'étant quelqu'OB pas juste que sa malheureuse vol. France 1.145, tome étoile à la guerre de l'État. pOt nuire aux affaires 2. Tome XII, p. 460, et ci-dessus, p. 44. 3. On a vu dans notre tome V, p. 1.62, ce que c'était Les secondes entrées, ou entrées tout fol.

entrées.

aux personnelles secrétaires quatre comme trées conservant

court, purement courtisans obtenu le brevet ayant d'affaires, plus les du cabinet, les deux lecteurs de Dangeau, et l'abbé le privilège de cette charge. Puis venaient les en-

que étaient

les grandes

de la maison. de la chambre, celles de toutes les charges En somme, a étavoici comment le duc de Luynes tome 1, p. 262-64) (Mémoires, les entrées le Roi bli la gradation le matin, entrant familièrei quand est au lit, puis les grandes entrées celles (comme de la chambre) vient de se lever, gentilshommes lo~squ'il entrées ici comme est levé (comptées secondes) lorsqu'il robe est de assis de sa toilette; le soir, ce qu'il demeurant soit au lit, tandis jusqu'à dès que l'on avance le fauteuil dernière sortent lette. 4. même duchesse Comparez Ci-dessus, que de la suite des p. 387. Les Deux jours Dangeau. Hanovre Mémoires, Mémoires tome chambre, vis-à-vis enfin les entrées des simples les trois encore des premiers les premières et a passé sa lorsqu'il il

courtisans

premières catégories de la que les courtisans de la toiroyal auprès p. 98-1.0L rapportent le fait de

XIX,

de Sourche~

Madame ainsi à la l'annonçait après, Le maréchal de Villeroy a écrit à S. M. que,

394
eut
de

MEMOIRES
la folie comme de la je des sur-le-champ; d'attendre prirent le M. Ostende de ce repousser. le dirai en plus puis de et le C'est un autre ce qui temps' enfin fit pour Il eut sa lettre, sa ne ordre

[I706]
dispas de lui les

du

Disgrnce maréchal Villeroy.

grâce, interrompre revenir ordonna ennemis sur quoi,

choses

intéressantes. Roi changea en fort envoyé' Flandre

et où

Vendôme Nieuport fut la~

Flandres',

maréchal à tout

Vauban de

promptement3 à Dunkerque maritimeft.

commander

côté-là

le plus malheureux du monde, il ne les troupes du Roi à supporter de son les suites pas exposer il le suppliait c'est pourquoi humblement de pouvoir infortune quitter et de venir ici. l'armée tome Il, p. 43.) (Recueil Jaeglé, 1.. Dans le prochain volume. 2. Dangeau, 23 juin. p. 1.38-i39, 3. Marlborough de s'emparer des trois d'Ostende, projetait places voyant voulait qu'il Nieuport et garder et Dunkerque, la dernière; pour laisser mais Ostende les deux seul p. fut aux premières pris le 6 juillet Hollandais (Dangeau,

bien

était

l'homme

Gazette, p. 151.; Sourches, p. H8-H9; 347-348, 359-360; TheattumEurop~um, de la marine, Bi 30, fol. ~00; Mémoires ms. Fr. 1.2 693, p. 470), et les ennemis 4. 5. 6. Nord Furnes, Flandre

3~13-3~16, 335-336, avec plan; p. 1.86-1.89, Dépôt 311-31.2, p. 77; Chansonnier, à Nieuport.

militairea, renoncèrent

en envoyé. Envoyer corrigé et Flandrea au pluriel. La en interligne, La Flandre maritime ou flamingante s'étenèait la Lys, Gand, jusqu'à comprenant Bruges, Ostende, française,

depuis

la

mer

du

Ypres, Berghes, tandis Gravelines, etc., Nieuport, Courtray, que la au S. E. de la précédente, s'étendait Camjusqu'au les villes

et comprenait brésis, au commandement déjà sitôt fait une

de Lille, Douay, Tournay, etc. Nommé de la Flandre maritime le 12 juin, Vauban, qui avait sur ces côtes austournée dans l'été de 1. 705, s'y rendit 1.32; Soarchea,

335, 348, p. 323, p. 104; Gazette, avec de pleins ~nilitairea, p. 70 et suivantes), pouvoirs pour inonder le pays (Dépôt de la guerre, vol. 1.937, n.' 20, 175, à en revenir 195, 199, etc.), et il ne demanda qu'à la fin d'octobrei706, à cause de l'affection de poitrine l'année suivante. qui devait l'emporter (Dangeau, p. âlémoiree 359-360; D'ailleurs, écrivait-il alors au ministre sans appointements, p. 1.234), je suis sur mes crochets, la nappe soir et matin, mettant contraint de fournir au courant par les et à gauche, avec assez de peine. Et emprunts que je fais à droit cela me parolt vu qu'il y a cent officiers dans ces ridicule, généraux, armées-ci roue à un et les autres, carrosse. qui n'y sont plus nécessaires qu'une cinquième (Jal, c'est-à-dire Dictionnaire critique,

[1.706]
Le veil comte Roi temps quelques devant avoit portèrent cinq soins les partir, Puységur, trèrent7 l'arrivée la i. 3. face chez avec la soir même du nouvelle

DE
jour

SAINT-SIMON.
que de la à le Roi avoit de appris Ramillies', et demeura de s'étoit frégates ennemie moins grâces une de fut trouver fort Cceuvres tenu d'avis' lui à son M.

39/S
réle le longpour mouillé qu'il rapComte de Toulouse retour Versailles, S8 flotte Toulon. à et à de

cruelle de

bataille Versailles, où il

Toulouse Mme lui, jours de ayant encore

arriva Maintenon, laissé à

le maréchal Toulon 8 mai. de forte Notre 1. Il Les

Barcelone envoyées' qu'elle de aux

jusqu'au nouvelles

la flotte au amiral, pas de

approchoit guerre. n'en et le maréchal

vaisseaux de

quaranteaux bons pour avant Tessé Ils flotte, renet fort une viet

Pontchartrain, Lui longue et, le 11 de de tout mai

avoit

bastante eurent, de

attendre&. une

Cœuvres le maréchal les

conférence au soir,

avec levèrent Le

ancres8. de notre

à Toulon!. des ennemis 8. Les

départ

celle toutes

à Barcelone, assiégés

y changea reprirent

choses 2.

Ci-dessus, p. 380. Ou de découverte

généraux,

en enlJoyéu. de Valincour de la 5. Ci-dessus, p. 301 et 360. Les lettres (Dépôt et les motifs vol. 1.979) expliquent les hésitations de l'amiral guerre, On avait cru que la flotte anglaise commandée de sa retraite. par Leake à la voile avant la fin de mai (Dangeau, ne pourrait mettre p. 60, 65, corrigé 66, 6. lettre 70, 99 et 101). p. 77~0; des Ursins n°' mv et u,u-uav; d'Amaterdam, à Chamillart, dans le recueil Geffroy, p. R41au Dépôt de la marine, de l'amiral, B' 30, fol. 26-29. Gasette arrio~érent~. du prince à Madrid pris et Sourches, de Mme

vaisseau, 4. Envoyé

Sourchea, Dangeau, p. H3; p. 88. la Correspondance des Contrdkur8 voyez tome lll, n°' 524, 725 n et 982 n. La frégate était un petit mais bon voilier, et portant de seize à vingt-cinq canons.

rendu 1242 compte 7. Rentrèrent corrige 8. Tout cela

est pris à Dangeau, p. 1.04 du Journal. 9. Voyez, dans la Gazette danuterdam, n° ilvii, une lettre attaché à l'Archiduc. A VersaiUes, de Liechtenstein comme on voyait d'ailleurs, amené en France, Sourches, avait fait p. 80), assurer l'Archiduc d'assaut, Il est vrai que, le 15 (Dangeau, on sut la rentrée de la flotte à Toulon; mais déjà etc. la ville enlevée

p. 1.04; l'amiral

ce départ, Tessé et Puységur que, malgré et de prendre la ville un ferme espoir de donner l'assaut les renforts anglais ne pussent y débarquer.

gardaient avant que

396
gueur
Levée du de siège Barcelone.

MEMOIRES
nouvelle, les obstacles'. le siège et au toute roi assiegeants Tessé', la rencontrèrent voyant difficulté toutes l'impossibilité de la retraite faire entrer qu'il nouveau campagnes à en que la coure,

[1706]
sortes de en le avoit maréchal 5, et devant l'avoit et assa la le duc à

de

nouveaux

continuer levant" de Noailles

persuada dans là-dessus. 4, il n'avoit

toutes Noailles

de d'Espagne les délibérations étoit fait les tout quatre étés

prendre de camp

jamais retenu avoit il maréchal de savoir été ne

longue petite Barcelone, empêché sez

maladie vérole et de dont de servir

l'avoit il

attaqué faisoit de ce camp qu'il

arrivant sortir', à ce siège,

laquelle de

longtemps

même

s'y

passoit!;

mais

1. Dangeau, p. HO-Hi. 2. Ce qui suit n'est point plus dans

du duc loin, doit venir les Mémoires rédigés plus Mémoirea de TeaBE, qui en sont documents bon que fournit

on le verra mais, comme pris 11. Dangeau, de Noailles, ni ne se retrouvant quoique tard par l'abbé Millot, ni dans les la reproduction de la guerre, abrégée pour 1706. Aux vol. 1979 et '{980, il est dans le Mercure hiatopublié et 580-58'{, p. 320-335. du du moins, 30 sep-

de comparer d'avril et mai 1706, p. 436-45R, 544-552, rique et politique l'histoire de ce prince par le docteur Marcus Landau ('{889), 3. Philippe V lui avait promis la Toison, s'il réussissait; Tessé tembre 4. le rappela 1714. plus tard à d'Aubigny, dans une lettre

le Dépôt le journal de l'Archiduc,

.{ 704. Depuis le 26 octobre 5. Cela est inexact le duc, n'étant encore comte et que d'Ayen débutant à quinze de '{693, '{694 et '{695 ans, avait fait les campagnes en Espagne, sous son père, celles de 1696 et 1697 sur la Meuse, dans l'armée Villars bataille de Boufflers, et Tallard. d'Hochstedt, celles En de n02 dernier et 4 704 en Allemagne, sous Catinat, il avait pris à la première lieu, part de Brisach et à celle de Landau (Chro-

à la prise tome IH, p. 260-263). Mais il faut se rappeler militaire, nologie que sa au grade de brigadier en .{ 702 a été une profonde humiliation promotion notre comme mestre de camp, et incapable auteur, pour plus ancien d'oublier X, p. 56). Quand le jeune « népotisme (tome a apporté comte les drapeaux de Friedlingue (ibidem, p. 302-303), a eu soin de dire qu'un Saint-Simon tel honneur ridicule parut pour · s'étoit à l'action. qui ne quelqu'un point trouvé 6. En 1703 tome XI, p. H5. 7. 8. Ci-dessus, p. 358. Cette maladie dura 11. peine quelques jours. Le 25 avril (Guerre, cet acte de

[1706]
il étoit neveu pour discutés étoient fonds avoit je n'y cesse, l'ai de Tessé en si à faire mise dit sa

DE
Mme tous

SAINT-SINON.
de Maintenoa, les embarras t. si 2, Il se et, comme étoit que qu'il par la les n'y vénalité tel,

397
bon furent ingéavoit que

garant donc nieurs aucun le Roi

oill'on trouva

présence et lents sur dans eux

ignorants, et que,

l'artillerie lieul, rien du non

depuis seulement mais encore et nécessité de bien à

comme vénaux sans

en

son

quelque ces avoient tout leur

temps officiers perdu temps leurs mal changer, un

entendoient en ce siège,

tout"

et perdoient leur artillerie dans la

il. remuer batteries parce' droit

inutilement pour que pécuniaire de se mettre ces qu'ils

placer de les

mouvements étoient

canon aises de

résultoit multiplier8.

sous les ordres du roi et à commander il demanda n, ~7), i979, de Tessé dès que la ville serait prise. Tout le écrivait au jeune due Boileau i. Le 30 juillet suivant, de Barcelone, où l'on prétend sur l'affaire ici vous rend justice monde bien été, si on avoit aussi bien fini que vous aviez bien que tout aurait lieufi n'y a personne commencé. qui ne loue le Roi de vous avoir fait même croient et des gens sensés tenant que, pour le bie4 des général, à un plus haut de vous élever encore il n'eftt pas été mauvais affaires, de ne pouvoir Le père du duc avait eu, en '{694, la douleur rang.. faire le même siège, alors bien facile, et cela par la faute de Barbezieux, vol. si ce n'est par son horrible trahison, comme l'a dit notre auteur (tome II, p. 2.f7-21!2). 2. Ci-dessus, p. 367. 3. Tome Xl, p. '{68. Susane, p. '{55

Voyez

l'Hiatoire

et les et suivantes, en '{896, p. XI-XID et i7-i8. Gtatigny, publiés le 30 mai de Madrid, 4. Le duc d'Havré écrivait, fol. '{29), que Barcelone vol. Eapagne i59, gères, si l'artillerie de la flotte ennemie, avant l'arrivée et de meilleure remarquées est rempli sur tillerie, des ouvriers 5. 6. Parce et si les ingénieurs qualité, Le volume de toute l'armée.. navrantes, nommé des .f979

lArtillarie, de L.-A. Mérnoirea .f706

de

par le général de te Pelktier

(Affaires étranaurait pu être pris été bien servie

avoit

n'avoient

de lettres l'état envoyés

M. de la Motte-Baracé,

particulièrement en chef commandant les fournitures,

pas fait des fautes du Dépôt de la guerre et de celles de Tessé du ou corps de l'arsur l'incapacité

sur pièces, de France. note

pr. corrige p. 357, Voyez ci-dessus,

5. On trouve

des

états

de ce qui se

398
L'armée, ment depuis Anglois, nalière. d'Espagne tance délibérer se tourneroit'. de payait se retirer qu'il assi6gée nourrie la et retraite nulle par par la de autre ces la e~t la

MÉMOIRES
et n'avoit flotte et pour depuis plus l'arrivée la longtemps cette de subsistance enfin quelque cela, lieu avoit révoltés où nul le

[f706]
uniqueressource celle des jourroi

dehors, mer, notre

d'ailleurs raisons de

Toutes de y de

nécessité apportée manière de

persuadèrent le siège lever Après et qu'il pleine n'y de du

-résisil fallut

jusqu'alors'. l'exécuter, encore

l'armée moyen qui te-

On par

convint la

Catalogne

dans les )Idmoires d'artillerie de pièce en batterie pour chaque tome 1, p. 33-36, de Saint-Remy, et ,dans l'Appendice 305-31~1, Surirey tome VIII, p. 365-366. militaire de Quincy, de l'Histoire Voyez aussi, au de Seignelay sur le droit B~ 71, fol. "68, une lettre Dépôt de lamarine, une pistole pour chaque de percevoir coup de canon qui se'tirait non arraisonnés, d'une et, au Dépôt de'la gnerre, place sur les navires 9 mai 1706, sur les prétentions des vol. "977, n° ~0, une lettre d'Orry, secondaire Ceux-ci ne se recrntaient ou officiers. que dans l'aristocratie abusif des offices. De plus, n'ayant bourgeoisie, grâce à la vénalité ils étaient et point de pionniers réguliers, obligés que -des canonniers, ou des servants des travailleurs salaire pris dans d'etrlptoyer moyennant leur les autres corps de troupes; par conséquent, chaque déplacement dans la haute faisait des frais des lenteurs, il venait d'ordonner l'asFatigué le prévint de l'énorme saut pour le 6 mai, quand l'amiral que l'approche en sûreté à Toulon. le forçait de s'aller mettre A Madrid, flotte anglaise on était déjà très la probabilité exposé la les événements, dence 2. les inquiet, d'une tête dans et Tessé un retraite lui-même, embarrassante. disait-il. dès le 20 Je me J'espère a.vril, avait sur mets, dans la Provisupplémentaires. des hésitations et

sac,

le reste.. feront conjonctures Espagne 159, au Voyez la Gazette, p. 276, 293 et 294, le volume fol. 95 et suivants., les volumes du Dépôt Dépôt des affaires étrangères, de la guerre et 343, le 1977, nO' 58-75 et t 15-1" 7 et 979, n°' 326-329 de mai, p. 386-395, le llercurehiator:que de mai et juin, p. 580Mercure 581, 620-6R~1, 666-668 (lettres espagnole), de Tessé à Marlborougb) et 669-670 (lettre n" n.VI-XLVUI, le recueil la Gazette damsterdam, de LamPeterborough), les Mémoires de Teaae, tome II, p. l~3-~1~18, ceux de berty, p. 146-153, tome III, p. 242, ceux de Berwick, tome 1, p. 323-325, ceux Saint-Hilaire, de lVoailles, et ceux de Feuquière, p. 193-194, tome V, p. 204-2~, toire militaire, par Quincy, tome IV, p.1M-153, l'latoria d'Ottieri, l'Hiap. 91655-866 (relation de l'Archiducà anglaise), 670-679 (relation

[ .f706]
noient de la Valence campagne, qui

DE

SAINT-SIMON.
de places', les qui chemin de de nuit du tous et ceux à du travers royaume

399

soutenus tenoient de les

cette Il fut de on

cruelle donc France, seroit droit après donna poudre, quinze boulets celée tagne a.

multitude résolu et en On qu'on que, stireté leva là,

miquelets le

prendroit on le le

assiégeoienP. de la frontière nouveau, ce dix qu'on à l'onze et on milliers de quand

délibéreroit Roussillon, siège de la tranchée cent de un farine, grand fut, en Le duc

vers donc jours

devienmai 4, abande

quatorze cent pièces

ouverte, cinquante vingt nombre huit joUl"& en mille de

d'artillerie, mille sacs et L'armée

trente mille et par en de

cevadel, de harde mon-

grain,

bombes, durant,

d'outils. les miquelets

montagne'.

et queue de Noailles,

flanc, dont

l'équipage

du nwrquig .{04, etc., les Alérnoira D* publiés en .f7'{2, tome U, p. '.{9de la collection n°' 7022-7027 du catalogue. 223, et les estampes Hennin, au pouvoir des alliés jusqu'à la fin de la guerre. Barcelone restera 1. Sur la conquête de ce royaume par lord Peterborough, voyez le recueil 2. 3. comme Lamberty, tome XIV, p. 286-298. était opposé 11 ce trajet par F~aaee, absolument ce v') à rentrer fut en la Ci-dessus, p. 359. L'ambassadeur Amelot faisant suivant par Ce fut croire son aux de Charles propre le détour de

à la succession Tessé, Espagne p. 404.

V renonçait peuples que Philippe U (vol. Eapagne fol..f29 ili9, le jeune roi journal, qui décida

et Pampelune voyez Perpignan ci-après, lui aussi qui avança vingt mille écus et donna deux régiDe tous les officiers ments d'escorte. français, Legall fut seul à persister dans l'avis contraire, scandale. Tei!sé écrivit, le .{ juin et il fit quelque vol. (Guerre, à sa femme, le sais qu'il a conro une lettre de M. Legall 1977, n° U8) le plus avec ordre de la montrer. Si eUe est de lui, c'est homme de France, le plus faux et le plus digne d'être

malhonnête

si elle est de sa femme, elle mériteroit d'être renfermée.. déshonoré; du H au If mai. 4. Il a écrit: du 10 à ril may. Lisez ciroade en frànçaia du Midi. 5. Orge; cebada en espagnol, n n'y a aucun détail dans le Journal de Dangeau voici celui que de Sourchea, les Mémoirea les récits de Brancas donnent p. 89, d'après avait été levé faute de vivres, On disoit que le siège de Barcelone de et de canon, et que les soixante ramenoit étoient pièces poudre qu'on 6. toutes et qu'il crevées; n'étoit que resté la cavalerie que cinq y avoit pensé périr faute de fourrages, cents malades ou blessés; les que d'ailleurs

400
avoit et les dans avoir été constamment cette bien retraite traités chefs', nom, à qu'ils qu'on de sa où les lui. ne ne part

MEMOIRES
respecté parce et s'avisa avoir de qu'ils sauvé les par eux aimoient la vie pendant son à un leur le père de

[.{ 706]
siège pour leurs parler.

principaux A et son vinrent

appeler

principaux Il en obtint tireroient les' et en auroit n'en et qu'avec br~leroit d'autre, tranquillité, beaucoup pouvoit tous le volonté tant de de notre Montgris les

descendirent qu'ils plus sur

pour des n'inquiéteroient les

montagnes plus à conexécuté l'armée de trois

l'armée, dition fidèlement acheva jours,

pointa. de ce et, qui souffert plus; maraudeurs il en elle fut

troupes, Cela fut moment, encore de ces

marche elle L'armée traineurs sorte 8. malgré ceux la tour

cruelles presque cette re-

guêpes~. tous ses traite, mille grande, celone, Arrivés en

perdit dans

siège,

cotita fut elle auroit nos

bien toujours pris

quatre si Bar-

hommes que, sans à

Sa

néanmoins

d'obstacles, artillerie 8, il fut et

de

question

ingénieurs. de ce que

en bon état; s'étoit remise dans étoient encore que la cavalerie troupes avoit trouvé du fourrage autant la marche, avoit qu'elle parce qu'elle avoient vécu de biscuit, et de fèves, de bouillie voulu; que les hommes à la campagne.. trouvoit abondamment La première de journée qu'on fut troublée marche aussi par une éclipse de soleil survenue au moment où l'on Dépôt retraite L'ordre 1. 3. 4. mais 5. la ville de vue (Mercure de juin, perdait historique de la marine un compte possède (B~ 30, fol. 63-66), et du observations du même par M. de Montclus, de marche, daté du H mai, est dans le journal Sans doute quand il avait été vice-roi de Catalogne en ne Iea. Ne sea b surchargé Qu'on n'incendierait La Gasettt parle non Selon de cet une pas (p. 293) leur pays. d'un succès au Voyez heureux p. 676). Le rendu de la

(fol. 67-82). de Tessé. en 1694.

ci-après, p. 621. de M. de Noailles,

(me. Fr. H 6. Toreil chea. C'est

du 4 juin Roi, en date fut déplorable en Italie. 78, fol. 282), l'effet de ces nouvelles dans Dangeau, de Mongrie Torrelle de Mongry dans Sourdu Ter, vers Torroella-de-Montgri, près de l'embouchure

épisode. lettre de M. de Vendôme

V L'armée en retraite le 17, et, le 20, Philippe Figuières. y campa écrivit de là à son grand-père qu'il il e~it préféré périr plutôt que de lever le siège, mais que Tessé et les Français, emsauf Legall, l'en avaient

[.f706]

DE

SAINT-SIMON.

40..
Le roi

le roi d'Espagne. vouloient Quelques-uns qu'il attendît en France le dénouement d'une si fàcheuse affaire, et d'autres dans cette nécessité, il pousque, se trouvant sàt jusqu'à Versailles. Le duc de Noailles, à ce qu'il m'a un avis tout condit, et que je ne garantis pas, ouvrit il soutint que traire, et qui fut le salut du roi d'Espagne cette en France, ou ce voyage à la cour, perdroit un temps précieux, et seroit sinistrement interprété; que les ennemis des deux couronnes le prendroient pour une abdication, un manque et ce qui, en Espagne, restoit affectionné, pour de courage et pour un abandon d'eux et de de ressoi-même 1; que, quelque peu de suite, de moyens, sources qu'il restât au roi d'Espagne, il devoit percer par retraite

deviendroit

d'Espagne gagne Pampelune par le pays de puis Foix, Madrid

les montagnes du pays de Foix droit à Fontarabie, de là à toutes la reine et son parti, se présenter joindre risques à ses peuples, tenter cette voie unique pour réchauffer leur courage, leur fidélité, leur zèle, faire des troupes de en Espagne, et jusque9 dans Madrid sans tout, pénétrer quoi il n'y avoit plus d'espérance par les efforts que les ennemis dans alloient la capitale prise. L'armée s'en d'Espagne gagner gons avoit pagner Pau, pour avec pour s'établir même. La résolution s'arrêta alla en Roussillon, à Toulouse, faire par toute l'Espagne en fut heureusement et, tandis que par le pays de et

le roi

puis Fontarabie, régiments son escorte, grands quelques d'Espagne qu'il l'accomlui, et le duc de Noailles, qui voulut Fontarabie `, le marquis de Brancas

et, avec deux

Foix, de dra-

jusqu'à

fut

pêché (Guerre, vol. t980, fol. 58; Mémoires de Noaillea, p. '{93-'{94). La réponse de Louis XIV est dans ce dernier ouvrage. 1. Ci-dessus, p. 399, note 3. 2. Locution déjà relevée dans notre tome III, p. 227. 3. Juaque a été ajouté en interligne. Le roi d'Espagne est parti de Pau sans y 4. Dangeau, p. '{25 attendre les deux régiments de dragons qui devoient l'escorter. Il va à Madrid Pampelune en poste à cheval, et continuera de là son voyage 11. de la même façon. Il n'a que sept 00 huit personnes avec lui le connéLa manchette mOlll..ES a été placée trop x~u bas, et puis Madrid ajouté après 26 coup.

ua saurt-s~don,

402
dépêché ses arriva vant, mena'. triste donna drons les
Tessé la duc fait revient à

MÉMOIRES
au Roi et 28 Roi Il y nouvelle'. au qu'il officiers Tessé de seul, à le roi les mai chez avoit pour porter à lui rendre à Pau compte au sur Maintenon, que le trente du qui fit le destina d'avec au le favori pour plus le Roi roi le de tout,

[-1706]
recevoir Brancas vit, en'arrile à cette été vingt a, et pris, escatous

ordres, le le

Versailles, Mme de

d'Espagne. et soir, où

Chamillart

longtemps Il approuva

s'attendoit qui avoit et Roussillon donna Noailles

parti bataillons

d'Espagne avoit généraux revenir, et son de ramenés

siège

en

à

y servoient, le duc de à

permission lieutenant en chef en C'est ou

cour; de Noailles lieutenant et

général Roussillon, ainsi que

commander le quart 5, de le étoit Tessé On roi

retour Noailles, pour neveu autant la

d'Espagne'. de sa troisième rapidement de MaintenonS. bien-aimé du duc

seul, général commande en en chef Roussillon.

duc campagne

quatrième tous On en les

escalada Mme gendre l'ancien eut a vu ans de l'honneur en

grades avoit bien mais de près à

en fait

de de

Chamillart'; Noailles prêté table,

Feuillade aml8. les deux.

de

vingt tous

d'avoir temps ce

l'épaulei le duc

son

et peu sone, On ne laisse

de Medina-Sidonia, de valets. Il a voulu

qui que

a soixante le duc n'y ait

le duc d'Ospassés, le suivit aussi. Noailles à son

sans et, s'il le peuple sera ravi de le voir.. Le P. Baud'inconvénient, a publié drillart adressées (p. R6`l-R63) les lettres V, dans par Philippe le trajet, son la copie du Dépôt de la guerre, grand-père; comparez vol. '{980, fol. 58-67, et une lettre de Préchac, vol. 1977, n, 95. 1. Dangeau, p. H4-H5; Sourches, p. 88-90. 2. Il l'avoua aux courtisans dès le premier jour (Dangeau, p. 114). 3. Affaires vol. Espagne étrangères, 164, fol. 194. 4. On sut tout cela dès le lendemain des premières nouvelles Danvoyage; qu'il lui arrive p. H5. du promotion geau, (p. 9'{) que de la duc de Noailles. la Gazette, Comparez p. 275, le ~(ercure de juin, et les Mémoirea de lVoaillea, p. 242-246, p. 194. 5. Ci-dessus, p. 396. 6. Il avait demandé ce commandement le 19 ans mai Dépôt de la vol. 4981, n' 140. guerre, 7. En 1704 tome XII, p. 25-26. 8. 9. Au figuré, aider à soutenir quelqu'un Les ~émoirea de Sourchea ne parlent

ici qu'il pas de craindre mais il l'a voulu absolument,

quelque petit péril Madrid peut arriver

Cinq

seulement. 4718).

(Académie,

[1706]
qu'il ner en et en laisser il en fit pour Espagne, tout savoit en en eaux le la

DE Feuillade. où il

SAINT-SINON. Ici, il ne vouloit il étoit place comme prit cour4. retour-

403

point aimoit sur les au il

poids

tout voyoit à Berwick, pour Il Italie\ et regagna ne fit pas

perdu'; qui faire

mieux lieux, duc l'avoit jours de su

Noailles faire des

trop Roussillon. et en

le malade s'amusa, la

Savoie

quelques

à Balaruc', de

V par deux lettres du 6 et du Philippe longues Dans lieu que ma destinée me conduira, quelque mon cœur restera toujours pénétré d'un profond respect pour Votre Maet pour sa personne jesté, d'un attachement dont la vipour son service vacité ne s'éteindra moi, et d'une reconnoisS8nce qu'avec proportionnée à tont ce que je vous dois.. A Torcy, il écrivait, vingt jours plus tard vol. Eapagne (Affaires 164, fol. ~l4) Peut-être aurezétrangères, la curiosité d'accrocher vous, un moment Monsieur, le marquis de Brancas de moi que la prière parti sans nulle instruction que je lui ai faite de dire ce qu'il a vu. ni éclairAp.-ès cela, je ne veux ni raisons cissements. Il faut être heureux. Je croyois maréchal de que le pauvre Tallard étoit le plus malheureux homme du temps; fidèle je lui tiens Je n'ai écrit, ni n'écrirai à personne. Ma santé est dans un compagnie. car le désordre ne sert à rien, et je cache plus de la moitié, ce n'est pas au public ni au monde Je ne la qu'il faut demander pitié. demande L'on m'a cruellement pas, non plus que justice. reproché que fait des vives et des difficultés sur l'entreprise j'avois représentations de Barcelone. J'avois tort alors, je l'ai bien davantage aujourd'hui. tout ce que peut exiger de moi Voilà, Monsieur, dont vous m'avez honoré. je dois aux bontés adressé 2. 3. une Tome lettre XII, de consolation et 225. le 29 mai vol. p. 123 p. H5. la reconnoissance Louis Guerre que XIV lui avait fol. 436. état dont

Il prit congé 7 juin, où il disait:

"933,

C'est Balaruc-les-Bains, sur l'étang de Thau, Dangeau, au S. 0. de Montpellier, dont les eaux thermales passaient pour être très efficaces contre les rhumatismes, etc. paralysies, blessures, 4. II arriva à Versailles le jeudi 8 juillet, et le Roi remit au samedi fut très agréablement (Dangeau, p. 150). Il de la cour et de Paris, disent les Mémoirer reçn malgré les préjugés de et leur annotateur Sourchea (p. 117). Voyez, dans ses propres llémoires, tome II, p. 229-233, les accusations, et satires chansons, pasquils qui contre couraient même une lettre lui; il circula très dure du duc de Mme de Maintenon écrivait à Mme des Ursins On s'est Bourgogne. déchalné aucun quoi tort à Paris dans et la l'affaire répondit cour de contre Barcelone. Je plains lui, et je sais parfaitement Le Roi l'a fort bien M. le maréchal de qu'il traité.. Tessé, et n'a A il de l'entretenir à loisir

la princesse

404
En chal envoya gneur regente8, à cheval de même France, le trouva et, à duc temps fut que

MÉMOIRES
Brancas, à la longtemps Versailles, reine d'Espagne, où elle avoit alla le depuis roi

ln06] maré-

]

dépêché d'Havré à encore de Pau,

d'Espagne que été en ce sei-

à bladrid', le roi et son lors de

laissée poste du suivi duc de son

connétable Medina-Sidonia, grand et de mations apprit que le le roi de aussitôt vos de écuyer, peu du 14

Pampelune, de Castille, âgé du de valets, duc

s'en d'Espagne à Fontarabie', non majordome-major, plus de capitaine le le 2 soixante

du

ans, ses aux

d'Ossone, et Il en y arriva

de

gardes, acclaLe Noailles, acclaqui s'en Roi

1. or juin, vers du Madrid. duc plus à sa de

peuple5. juin,

par

partit un courrier arrivé de en

d'Espagne joieS, et après

mations revint mérite siège nients avoir

étoit y le duc droit

aux

grandes suite,

Noailles Roussillon'. sa faute lui

bontés.

Ce n'est et on échouer

Barcelone, qui ont fait

point par ne sauroit cette

que attribuer

l'on

a commencé inconvé-

le

les autres

fait

il pouvoit nant par

On lui reproche de nous entreprise. sortir de Madrid en ramenant les troupes mais par la France; arriver les rivières débordées en revepis, s'il avoit trouvé

de '{826, tomes 1, p. 21, et Ill, p. 3'{5.) l'Aragon. (Recueil .{. L'o de roy surcharge une y. et 125: L'arrivée du duc d'Havré à Madrid a fait Dangeau, p.116

de mauvais bruits courre. On y parloit, beaucoup qu'on y faisoit de rappeler une partie des troupes du duc de Beravant son arrivée, la reine jusqu'à wick pour escorter tout y est assez tranPampelune; Mme des Ursins, amie de ce seigneur, lui avait quille présentement.. cesser la compagnie des gardes wallonnes. et 256-257. 3. Le P. Baudrillart, Y, tome 1, p. 246-247 Philippe nD XLV, un discours d'Amelerdam Gazette publia, que la reine, dont fort digne, le 4°° mai, aux magistrats titude fut toujours adressa, fait donner (tome X, p. 387) et qui fit très bon effet. Madrid, 4. Voyez, dans le livre du P. de l'itinéraire changement 5. La correspondance Baudrillart, est p. dans R6~-163, les les motifs La l'atde du

primitif. de ce voyage

volumes

Eapagne

-1.50, et Espagne -1.64, fol. 228-248. -1.59, fol. '{22-'{24, Affaires étrangères, vol. Espagne 6. Le 6 juin 164, 7. Tous ces détails au Journal de Dangeau, sontpris mais le dernier les membre Mémoirea Comparez de phrase semble avoir de Sourchea, p. 95-125, été

fol. 282-289. p. 124 après et 129;

ajouté

la Gazette,

coup. p. 305, la

[t706]
Berwick tête l'armée senter, où Il elle se d'une étoit poignée portugaise, qui prenoit et néanmoins lui disputer

DE
cependant de

SAINT-SINON.
dans troupes laquelle qu'il lui reculer à et les une mal il plaisoit, et portée rivières, autant 80n art que se é1lrm«& -en ne POUVelit; alhnt retirer ',d'elle, et la eep1épresse 1,

~6
à la

devant tout le ce faisoit

libre~ot partout. faisa1rt ralentiscapa,cité

vouloit, tenoit de

toujours les et gorges ses

mine sant pouvoit ne et et de

ses

mouvements suppléerauxforces'. empêcher approcher~. le 18 juin, Le

progrès Tout~

~t£88-chi~ °

purent de sa s'en suite,

les La

Portugais reine aller partit l'latoria

de.,to1Irner~tJp.drid" en~ sortit à Burgos le ~4, avec 8, sur ses le enfants' chemin mettre
La reine etc. d'Espagne, à Burgos; le roi

pour roi en

Pampelune'.

pour1!'a11e~

Gazette moires que

d'Amaterdam, de Noaillea,

Extr.

Lm,

d'Ottieri,

par obéissance, 1977, (vol. Guerre le 29.1), en repartit Mme des L vant Ursins Ci-dessus, dans engagé

p. 1..95 et 197. M. de Noailles, et pour un temps, que Tessé n" 97, H4, et vol. i982, !~6-l19, 14, été très ayant de i826, tome On mauvaise

ill, et Iffl 94qui n'avait accepté à lIa¥d l'envoyât p. n°' 154, i7get grâce il.

(recueil p. 390.

de la reine, apprécié III, p. 2Q9 et 300j 1 dit figurément, d'un homme qui, société, dans

se f1AA-

parti dangequelque reux, vient à qu'il a'est tiré de la preaae. prudemment, On dit figurément est en presse pour dire qu'il est dans un qu'un homme état fâcheux et dont il ne sait comment se retirer. » (Académie, iH8.) quelque s'en retirer de Regnard, acte V, sc. n, et faire dans le Joueur, Voyez mis en preaae, la preaee à quelqu'un, dans les Mémoires d'Arnauld d'AndiUy, p. 448. 2. Dangeau, Sourchee, p. 106-145, paeaim; p. 83 et 98; Mémoires de Benuick, tome 1, p. 3.f7-322; Ottieri, p. 109 et suivantes. des mots illisibles. tout, il a biffé tout son, surchargeant 4. Cette nouvelle arriva le 27 juin, à Marly, par un courrier d'Orry à l'insu de M. Amelot Soarchea, envoyé Dangeau, p. H3; p. i08-HO. 5. Cette addition des enfants au texte de Dangeau est une bévue la reine 6. lieues n'eut Cette son premier capitale, N. de Madrid, il. trente-cinq Vieille-Castille, ne possédait des ressources aucune les cependant la description, pour loger la cour. On en trouve par en 170i, dans la Correspondance de Mme de géxErale de Vayrac, p. 354-355; dans son des né qu'en l'archevêché .f707. de la 3. Avant

plus indispensables le comte d'Ayen, Maintenon, L~`tat présent 7. tome

IV, p. 397-400, et, par l'abbé de l'Eapagne, tome 1, p. 318-323. Sourches, Dangeau, p. i45; p. 77; Gazette,

Dépôt

406 d'Espagne
Berwick desapersonne; dispersion de sa cour; ses ennemis mattres Madrid. Tessé' le les et de Roi. remet salue Vazet au Roi de joint

MÉMOIRES
tête de lapetite suivirent ,leUl'S' plus terres, grande les armée la de reine'. le cardinal consternation Portugais grand, et Berwick et les d'autres et plus se les se ni Berwick; Quantité Amelot de le grands

[1706]
suivit, s'en à Madrid', les To-

à la et les allèrent

OODNils. .6Uf

Portocarrero dans

1ède"laissaDHa dont, maîtres; des conseils. où incontinent. ils n'y Le les

après, trouvèrent roi d'Espagne

rendirent aucun tournèrent membre

aucun

vers

Burgos, françois ques reine

pierreries du roi la reine

du.;siège grands à Burgos le' 8.

escadrons vingt de Barcelone joignirent Six semaines 5,

trente joindre'.

bataillons Quella ces

devoient allèrent

trouver dans

d'Espagne.

passèrent

vol. $rpagaea59, fol. '{32-175, et vol. '{64, fol. 273affaire~ étrangères, lettre de la reine il. Louis la collection 278; dans XIV, Morrison, tome IV du catalop.e,.p. C'est pour ne pas décourager les Castil~H. lans que Ton préféra' à Pampelune, ~ur capitale qui e1Ît été plus s1Îre. .{. Ces nouvelles arrivèrent le 30 juin et le 2 juillet Dangeau, p.145H7; au Dépôt de Sourchea, p. '{'{3; Berwick, d'Amelot, p. 331; lettres la guerre, n·~ '{56-'{58, '{84 et '{85; lettres de Mme des vo.l..{977, '{7' Ursins il. Mniede dans le recueil hlaiptenon, '{826, tome m, Bossange, Ï~tr8 de la reine, 6 juillet, dans les Mémoires de p. 302 et suivantes; Noaillea, Le 7 juillet, Phil95, et dane l~hilippe Y, p. 265-266. vol. lippe V adressa :ses Peuples une déclaration (Affaires étrangères, et dans le '{65, fol. 24) qni est dans le Mercure, Eepagne p. 355-363, de Lamberty, recueil tdmé IV, p. U¡8-.{59. Dangeau, archevêché de terres 2. Le 146-147 la plupart Tolède le désordre et la désolation p. note 2, et l':etoria derniers mots sont 5. sont La liste cardinal des sont d'Ottieri, Portocarrero sont est allés allé dans à son leurs cigrands grands

à Madrid..

Voyez

après, p. 409, 3. Ces trois 4. 6. chiduc

p. 427. 160, fol. 76. p. 148. L'Arce furent le l4 juin, et'dans de et n° tun de Galway Ottieri, solenà

Le corrige l'. Ces six lignes

en interligne. ajoutés est au volume Eepagne

n'ayant pas osé et le marquis das Minas qui occupèrent cette capitale Galway mais pour bien peu de temps, comme on le verra plus loin, conditions Caxlte Extr. LX et Lu, piteuses d'Amalerdam, Mercure de juillet, p. 292-33'{, et d'ao1Ît, p. 348-360 lord Portmore, vol. Espagne Mémoires 165, fol. 42-43; tome II, p. 48-49 de Lamberty, recueil tome XIV, p. latoria delle guerre, etc. L'Archiduc ne p. 124-'{29, Teaaé Burchage Yaaet. lettre

de prise!! au Journal s'aventurer lui-même

Dangeau, dans Madrid,

de Saint-Philippe, 271-281; fit d'entrée

[1706]
extrémités, pierreries françois Il arriva Tessé'. en à Vazet poire son pendant roi son du dont j'ai Versailles les remit

DE

SAINT-SIMON.
la les reine siennes les confia toutes ce

407
les valet 1

lesquelles mari et et en au la

à Vazet, porter le que elles, qui, en

parlé',

l'envoya temps et,

France3. de

même Roi,

maréchal cette fameuse sa sans forme,

parmi °,

perle son poids, sans les nelle

appelée eau

Pérégrine et sa

pour est

comparaison troupes qu'à françoises

parfaite aucune avec

grosseur, ait qu'on en

jamais

prix Enfin vue8.

et

arrivèrent sous le nom de

Espagne, Charles Ill

et joignirent (Du Mont, alors un Corps mani-

Saragosse,

roi

tome V, p. 344). Il pablia Supplément, diplomaüque, de Lamberty, p. 155-i57. feste qui est dans le recueil tome)V, 2. Tome XII, p. 59. i. Les est en interligne. Boset des Ursins, dans le recueil de Mmes de Maintenon 3. Lettres et dans le recueil et 10, p. 307-308, Geffroy, tomes 1, p. '{5-i6, sange, n°' i86 et 202. vol. i977, Guerre, p. 249; Sourchea, 4. Le 8 juillet p. H7. p.150 Dangeau, au eens d'extrase prend, en espagnol, 5. Peregrino, par extension, ordinaire. 6. Vazet est quelles la Sola, parce ou Peregriae, pppell~pt,1a perle,q~ les Eepagnols Lee dans l'E~pe, niy en,a pqio de cette groeseur-li. q~ ne sont pas ~qr6 conaidérab1es~ {Dangecl1ol.) Il est parlé autres pierreries cent mille écus pour la revendre achetée ou 2èL-rMe, de cette Pérég~ine tome III, p, 459, de ~l4demoieelle, au roi Philippe IV, dan& les, ~lémnirea tomes J, p. 373, et à, p. 156, de )1~Aalnoy, dans les I(é.u etc. de Philippe dans b.,G/Jutte~e.i70~,p. V à Naples), '->?4 (cavalcade en ;t7~, ,la' décrira pour J~a,<Wt vue de Notre auteur plus ~nguem~nt V. Elle de PhilipW du chapegu au retroussis maniée, près, et même ~traordiUne autre, perle tt.t:groS8eur avoir disparu semble en 1811. de '{698; Çaza4 d'Amsterdam, naire avait été apportée. par les galionq si peu de, imleur, que le duc Le reste des pierreries n' LY. présentait mis les premiers de Bordeaux, réquibition et l'intendant de Gramont et le duc sur et: à emprunter trouver ne purent des Mme Ursins, par à la reine, qui cependant navré au point d'offrir sa vaisselle s'en montra elles arrivèn°' 333-336). Quand vol. i982, l'avait si mal traité (Guerre, en mettre à les laisser se résoudre le Roi, ne pouvant rent à la cour, à son petitordre de fournir donna vente pour le peu qu'elles valaient, de monnaie de billets (vol. 4977, n' t'T3) ç négociables fils deux millions ce qu'il en advint. Quant aux pierreon verra ci-après, p. 441, note 2, en n08. en Espagne les reporta il semble ries, que le duc d'Orléans a apporté la fameuse ici une"çassette pleiJ1.e de pierreries, parmi les-

408
le roi et Berwick tout

M);:MOIRES
à la t, s'étoient leurs dépens, a. fin et de juillet. faire L'Archiduc ses entre au

[-1706]
se 1. à des plus tant

tenoit
Zèle des évêques

cependant évêques des

à Saragosse d'Espagne

laissoit signalés et à

armées tous roi fit avec

Les lever sommes

d'Espagne ct des peuples; évêque de Murcie.

troupes très qui

à

donner de de Murcie' village d'Espagne

considérables avoit et épiscopat, cardinal de été vertu, d'où

qu'aucUD~, de élevé autres réputation à cet 8. Le

L'évêque curé simple que il donna le roi

l'avoit à tous justement les

l'exemple quoique si

Portocarrero,

1.

Occupé

par

M. de Noyelles

le 5 juin. désapson hiset

R. Dangeau, '{59, "'65, i67, i68, etc. LesAnglais p. '{54-'{55, de leur allié. Voyez cette attitude prouvaient trop peu résolue toire 3. 4. avec par le docteur p. garcus 43-450, Landau, pasaim; du Gnzeüe, 320-322. L'ancienne un évêché p. 33.343. Yercure de de ce février, nom, p. sur

305-3'{0 la

en l~92. de Carthagène 5. Dangeau, p. 223 et 237; Sourchea, p. '{5 et 38; 6. Louis-Antoine de la vieille maison Belluga, le 30 novembre

capitale transféré

royaume

Segura,

Ottieri, p. '{44-145. de Moncada, né à

Motril

études théolo'{662, débuta, après de brillantes non par une cnre de village, mais auteur, giques, :cOiDme le dit notre où ilrônda la congrégation à'Zamore, par un canonicat puis à. Cordom, de Saint-Philippe-de-Neri. ses supérieurs, qu'il Murcie. C'est avait des malgré en consenti, tii, nos, ril lit sur l'ordre Ii accepter se mit à la tête exprès l'évêché des troupes de de

et des

79-80, H8, (Ga4ët~e, p. 67-68, vol. '{976, n°' et 126, '{39, {62, etc.; Dépôt de la guerre, et, 231), en récompense, le'roi lui attribua les'titres de vice-roi du royaume de Valence et de capitaine des troupes de Murcie, avec l'évêché général de Cordohe pour cése fi rendit tout cela le plus tôt t706). à ses études et à ses œuvres vaquer uniquement pieuses de Murcie. ans plus tard, il ne fallut pas moins Qeinze °(ü juilldt possible, du dio-

A l'approche milices pour

Anglo-Portagais; l'invasion repousser

que l'indu Pape et acceptAt le chajonction expresse pour qu'il restât ~vêque en t724, de Murcie peau de cardinal ('{7!O). n se démit passa à Rome, et y finit ses jours le 22 février 1743. le lloréri, dans Voyez sa notice art. Muncns, et les pages auteur lui consacrera dans la proque notre motion de .{H9 en forme rattre, de Philippe mais d'Argenson à ce qu'elle Y, qui fit grand bruit s'opposa circulât en France vol. Espagne 164, fol. 307-308, (Affaires étrangères, et vol. HUS, fol. t6-23 et '{21-'{26¡ Mercure de mars, p. '{80-2'{5). (éd. '{873, tome de lettre pastorale, XVI, En t706, il fit pa374-377). des droitaincoreteatablea uneDé(enae p.

[n06]
mécontent!, signaler tant choisis les peuples au son roi. dans donna attachement'. Ils'

DE

SAINT-SIMON.
et Celui à de et des continua prélats des fut toujours très impor-

409
de

beaucoup,

s'appliquèrent tous les lieux leur plus fidélité

envoyer leurs leur

prédicateurs affermir diocèses, zèle" et et de les de cette qui plus aussi utiles en 5. baIl il sur et

dans les renforcé françois,

donnèrent Berwick, taillons se présenta

grandes de vingt

marques escadrons la avec A son D; partout face le

trente guerre.

toute changea à l'armée ennemie à la et recula combattre. partout

roi

chercha la défensive, L l. Tome

partout

tour, elle

d'Espagne, elle se tint fut poussée,

XU,

Gazette, tome PkiLippe, dévouement partisans épiscopale, de même

p. 58. p. 174 et '"4. II, 65-68,

Selon

les

Mémoires

du

p. chanceler,

du prétendu d'abord restée la reine

dont nous le cardinal, n'hésita pas à faire le plus chaud Charles 11I, lorsqu'ils s'emparèrent très fidèle, et il entrain que jadis douairière, aux Affaires il avait

marquia avons

de Saint. déjà vu le accueil aux de sa ville fait re-

à des démonstrations lui-même

léguer fol. ~R9-`l30 ce que aux effets lettre

genre à.Tolède.

Voyez, étrangères, le volume Espagne HS9, et R43 V", et, dans le livre du P. Baudrillart, p. ~67-169, Louis XIV pensa de cette conduite. Mme des Ursins l'attribua de la défaite à son de Ramillies. diocèse il avait Auparavant, à la résistance l'exciter adressé une

de (Mercure pour d'autoriser la vente des dépôts mais il refusa, en juin, mai, p. 8.28); des églises (çuerre, vol. 'l977, DO '{85). 3.. 11. au..singulier, dans le manuscrit. 4. L'InquWtion contre les prêtres susprit des mesures rigoureuses la propagande pects et contre anglaise (Ga~,p. 524). pastorale 5.

la proteltale Mercure de juillet .f706, Voyez, dus p. 403-4t5, tion de Séville contre tome ID, les alliés, et, dans le recueil Boasange, On les lettres de Mme des Ursins. 3'{8, 3U, p. 3'{0, 3t3-3'{4, etc., fol. 66, une liste des contribu159, Ergagne tions volontaires et autres. Voltaire a signalé ce par les grands merveilleux élan de patriotisme dans le Siècle de Louis XIV, p. 377. 6. Ce fut, un grand désappoi~tement cours, pour les deux que le 'volume versées maréchal l'offensive. V lui-même était plein pût prendre Philippe Il me paroît d'ardeur.. avoir encore plus de goo.t pour les batailles, n'en a pour la reine, qu'il dit être la plus belle chose du monde, qu'il ce soit beaucoup écrivait Mme des Ursins dire, quoique (recueil ne tome Amelot ID, p. 34O-34'{). au maréchal de Noailles vol. fait également '{59, son fol. Eepagne éloge dans 2M-206. trouve dans le

Bossange, une lettre

410
perdit armés troupes joindre avoient du min
Madrid pouvoir qui au du roi

MÉMOIRES
les par avec son laissé lieux toute eux, armée. cinq à condition lui fut prescrit, Ce cents Il à qu'elle la avoit Castille', rebrousser reprirent hommes de et prince, chevaux, y fut reçu se de retirer ne alors pris ou occupés. vigueur, l'Archiduc, Ségovie', en en servir au où garnison, Portugal de six large, d'où les plus les qui Les

[.f706]
peuples, et, sans venoit

reprirent

firent Ils

Portugais qui sortit le checontre Mejo-

cents

château qui roi

par mois envoya les

le

d'Espagne. avec cinq éloignés. peu Castille et,

d'Espagne, y rentre, la reine; les ennemis chassée des Castilles. Comte d'Oropesapasse et

rada8, s'étoient

à Madrid, avec

Portugais ac-

grandes chassés dans après, ce

clamations', de à la les toute fin plus 1. ment des la de

les ennemis peu, 5. Le roi d'Espagne la reine de joie

se trouvèrent rentra incontinent 7. Pendant

Madrid avec

septembre', marques

grandes

temps-là Ce revirede l'inertie

au féminin a été corrigé en arméa. Armée, siJlgulier, des Castillans étonna le chevalier du Bourk en regard vol. (Gnerre, à onze lieues

et de la nullité de leur crédit grands 2. La fameuse ville de Vieille-Castille, bien fortifiée, avec un Alcazar célèbre. et capitaine dspasho 4. Gazette, 4Oi-404, 4i3-4f4, p. 395-396, vol. i9'18, Dépôt ae la guerre, p. i33-i37; alla aussitôt des partisans piller les maisons le butin 3. Le secrétaire du

1978, n' f9). de Madrid, fort

tome XII, p. 432. général: 438,476; Ottieri, latoria, n" 2, 3 et 23. Le populaire de l'Archiduc, mais hrbla

en place publique. Il n'y a pas un meilleur peuple que- celui de Castille, donner et, si ceux qui devoient n'y 1III.Dqiloient, l'exemple à les eDIlemis écrivait Mmeilœ,rUNÏIis n'auraient aucune chance, Mme de Maintenon

tome IH, p. 326). (recueil Bossange, 448-446 et i55; 5. Dangeau, i76-i78; Sourckea, p. 47R.et p. i38, tome 1, p. 339Mémoire8 de lVoaillu, de Ber~nick, Némoire8 p. i96; et 396-400. 350; Mercure d'aoQ.t, p. 3i7-347 Gap. i97; Dangeau, p. RR6 et '!JO; Sourehea, du mois, Mercure zette, p. 487, 5~ 0, 52,1 et Si' Guerre, p. 306-3iO; fol. i05. V attendit eussent été vol. t980, que les conseils Philippe deux Le mois suivant, il publia débanasséa de tous les gens suspects. déclarations qui sont dans le recueil 7. Le 27 Gazette, p. 559; Dépôt des affaires vol, Dépôt étrangères, de Mme des Ursins, datée du lettre reine qu'après écrivit Dieu à Mme c'est de Maintenon les peuples à qui de Lamberty, de la guerre, p. 163-i65. vol. i 980, fol. ci-après, l'entrée. H3; 6. Le 4 octobre

165; Eapagne même de jour On nous a bien

p. 621, La jeune occasion, Nous

vu, en cette devons la couronne.

U706] Berwick

DE

SAINT-SIMON.

441
à l'Archiduc. Patriarche Indes arrêté des

l'armée de l'Archiduc, qui se retiroit poursuivoit devant lui de lieu en lieu'. Il prit Cuenca 1; mais Malaga et à qui demeurèrent encore à l'Archiduc, l'ile de Majorque' de ses affaires4. donnés dans cette prospérité ils s'étoient de Castille, du conseil Le comte d'Oropesa, que président avoit trouvé exile depuis deux ans à son le roi d'Espagne et qu'il y avoit toujours laissé, alla, arrivée en Espagne', avec trouver l'Archiduc de prospérité, en ce même temps
ne pouvons compter que sur eux; sa présence Sa vaillance, d'esprit, à. Versailles le monde de tout à. Dieu, mais, grice son énergie avaient le Roi ne lui avait ils font fait le tout.. »

y passant, le comte avec et comtesse Lemos. Soulagement du palais. la de

l'admiration

écrivait et Mme de Maintenon applaudissements, ans le renà. dix-huit de voir cette reine éprouver Quel spectacle lieu bù chercher et se voir errante, d'un royaume, versement quelque souMais il est encore la recevoir! l'on veuille qu'elle plus étonnant tienne drillart, l'état p. d'elle où elle 256-258 est avec tant de soumission et 266.) C'est ce que insérée dans les en date du 6 juillet, à Mme de Maintenon, lettre le .f7 novembre, mois plus tard, de Noaillea, Mémoiru p. 195. Quatre seulement à Tessé elle écrivait Quoi! est-il possible que l'on m'ait des avis, avec mon père et de lui donner commerce d'avoir soupçonnée de l'argent, car je sais qu'on l'a dit? Quoi et de lui passer je voudrois Par une mon père! mon mari et moi-même détrôner pour secourir au sa capitale de quitter elle avait été forcée coïncidence émouvante, moment l'armée même où sa mère lettres et 230; Cuenca était chassée des de Turin Les française. Hossange, p. 34~-370. p. Dangeau, wick, tome 1, p. 2. Tome VW, les deux dégager cure ll8 de Mme Sourchea, est sur p. Ursins de par l'approche le recueil sont dans Ilémoires dsBeret de courage. effectivement témoigne (Bauune

les pas épargné à. Mme des Urains

p. "97-"98; le Xncar; 523,

34"-365. p. 139. Castilles Gasette, de sa prise achevait Meret 534-535; 527-528

d'octobre, p. 3H-322. de t659, en France: 3. On écrivait souvent, klaillorqut (Gazette de cette de l'lie, à. propos occupation, Voyez la description p. 393). in Europa, delle guerre avvenute Iatoria dans le livre du comte Ottieri, ` tome IV, p.48.5L Extr. xci; Mémoires Gazette 4. Dangeau, d'Amaterdam, p. l3!-l3l vol. 1978, n° "83. Les de Noaillea, p. 256; Guerre, p. 197; Quincy, installés dans l'île le 25 septembre. s'étaient Anglais 5. 6. Tome VII, Le premier p. 252-253. u surcharge un j.

4i2
toute le sa famille'. et la Le comtesse des de qui avoient fut

M);:MOIRES
patriarche de Ursins, Lemos des 3, Indes qui y avec le de la fut alloient la palais suivre, pour mal reine de ou arrêté aussi

L1706]
avec enà Matrois dont

comte

semble'. drid, cents les duc5. 4.. et qui crimes famille

Mme profita femmes

retournée de ou soulager refuse leur succès

l'occasion avoient montré

parents Tel8

attachement du siège

l'Archide

l'étrange d'Oropesa, quand a pris le ce

entrepris

Le comte étoit banni

que

le roi

odieux,

(Dangeau,

séquestre (Gazettt avec Amelot, tome premier 23 décembre 2. 3. Pierre Ginez son

prince d'aller parti immédiatement mis sous p. '{96). Ses biens furent de Louis XIV n° ICI; Correapondance d'Arruterdam, le fit .{55-.{56 et '{58); mais l'Archiduc 1, p. US-H9, et il mourut tome de auprès VIII, de ce prince, à Barcelone, le

n'a jamais voulu voir, d'Espagne de entra en Espagne, soupçonné avec toute sa l'Archiduc trouver

ministre, .{ 707. Portocarrero

l'Infantado.

comte Fernandez, Un an auparavant, gardes

p. 2'{4. mari Lemos, été

d'une

sœur de lui

du

duc

de sa

on avait

obligé

enlever

du corps. et 223, Sourchee, p. 426-427. p. 156; Gazette, p..{85 avance dans notre a été annoncée des Lemos Cette défection par à la prison aussitôt tome VllI, p. '{6-i'{ 7. Le comte fut condamné pern° LXXXII, de Paris) avec confiscation d'Amaterdam, (('.aaette pétuelle, fut déporté à d'un an. Le patriarche mais on le gracia au bout de moins entre les mains du gouverà Avignon passer pour le faire Angoulême, moins furent de nement Des personnages punis importants pontifical des compagnie 4. Dangeau, la prison, et l'un 5. Voyez notre d'Espagne mations. pendu. tome VIII, à Madrid, est arrivée d'eux p. 174-176 où elle a été et 520-522. La reine

acclareçue avec de grandes du palais dans les dames toutes En y arrivant, elle a renvoyé avec toute leur suite, cela leurs familles. Il n'y en a pas trente mais, ou filles qui sont venues.. faisoit trois cents femmes (Dangeau, p. 248.) dont le roi Louis XIV, quelques d'économie C'est une des mesures jours son petit-fils, en promettant même de félicita publiquement plus tard, de Mme des Ursins à l'imiter (ibidem, p. 249-2SO) a. Voyez la lettre suivant du 6 décembre Mme de Maintenon, (recueil Geffroy, p. 261de Louis XIV avec Amelot, 262), la Correapoadance de Saint-Philippe, tome les Mémoires du marquia d'avoir à cette rigoureuse Ursins se défendit poussé ce. 6. Tel corrige tome U, p. exécution. 1, p. 466, et 78. Mme des

A Il retrancha ne voulant les tables de blarly, du moins toutes nourrir les femmes des dames invitées (Sourcha, p. it6).

plus

y

[1706]
Barcelone, Philippe reporté gesse du Roi événement il faut Le bataille sera des et V de par et la son la son son

DE
rapidité trône,

SAiNT-SIllON.
avec qui, laquelle avec la il même pensa renverser

413

célérité,

y fut

la sal'affection de la Castille, courage, de Berwick, et les secours si prompts capacité ce grand Il ne falloit pas couper grand-père'. des choses moins intéressantes, auxquelles par présentement. assez avoit la suite, un promptement fait fut vaquer. fait' des emplois 1, du que dont la il
Contades major régiment' gardes; fait du des son

retourner Roi disposa de Ramillies dans

Contades major d'Anjou! les

mention gardes'.

régiment dont le

C'étoit

gentilhomme

extraction, son caractère.

1.. Louis dont deux

XIV sont

l'avait

soutenu

imprimées le 10 octobre, fol. cependant, (vol. Erpagne i65, Je souhaite achève de rétablir à Madrid le ~46) que votre arrivée bon ordre mais il est impossible et la tranquillité; de l'espérer tant durera. que la guerre sirer que Dieu veuille 2. Georges-Gaspard Le poids en devient bien pesant, et il est à de· la paix à l'Europe. bientôt rendre de Contades, à Angers le 1.7 juin 1666, baptisé en 1.686, entra aux gardes en 1.687, page du Roi en i683, mousquetaire sa vie entière de grade en grade. et y passa en montant fi y avait une et venait de se distinguer à Ramillies. Devenu i697, compagnie depuis du 1.6 juin, il fit depuis lors les fonctions de major major par brevet général s'étant 1.708, Louis à l'armée attaché maréchal de Flandre particulièrement de camp en 1H3, ni2, jusqu'en au maréchal du Rhin, puis à l'armée de Villars. en Brigadier

par les lettres dans ses .uvrea, il lui écrivait ceci

plus réconfortantes, tome VI, p. 1.87-189;

surnuméraire de Saintgrand-croix en i 7 1.4, pour avoir aidé à la conclusion du traité par expectative de Schelestadt en iH5, de Rastadt, lieutenant en gouverneur général de Beaufort en i.7U et de Guise (en place de Scheles1720. gouverneur des gardes en i730, il fit encore lieutenant-colonel en i727, les de 1733 et i.734 en Italie, mais se retira en i735, et mourut campagnes à Bourbon, le 3 octobre de la même année militaire, (Chronologie Son fils devint maréchal de France tome V, p. 1.oo-i02). en 17~8. tadt) 3. Fait est 4. A la en interligne. de Bernières, place p. 251), de la chambre. le l, ci-dessus, le Roi lui donna tome IX Selon le duc p. 379. les entrées du débotter de l'9iatoire de en

Luynes (tome plus de celles 5. Voyez 2" partie,

du Supplément p. 638, et le Dictionnaire dea g(ardea].

véridique

de Lainé,

généalogique, tome 1, p. 918. La

Du Régg surcharge

414
père' chiennes fils, la Il assez cour, fut et étoit connu couchantes bien celui mais au bien tout se le duc et fait, des du fort d'un

!ŒMOIRES
Roi belles visage par et plusieurs fort bien eut il fortune. lui 5. Il aux personne, et à plus encore dans ceux qui de ne sut la Paris, utile en même et valut sut se présents dressées le plut Il cet langage

[-1706]
de 1. Le de

agréable,

dames, souvent de fort

galant, extrêmement qu'il place raux, dont fit très

auxquelles sa pour qui

beaucoup. s'attacha

Guiche, noblement plaire avec

emploi" tenir en aux les génémaris

sa

avec ne

monde, mal leurs

courtisans, cultiver toutefois à de la

mettre par et vivre

ill'étoit8

femmes,

cheminer cour, la plus sortes aux brilde être qui qu'il une pour la lettre. lui charge sur du comavoit

honnêtement armées, lante temps dans la de la

recherché de soutenir la

meilleure, se

compagnie, et de confiance et d'esprit Soubise dans le

toutes situation, et c'est faire écus

changements de

gouvernoient tout jamais mille 8, le y cela,

mandoient'; fort
150000 à M. de Soubise,

miracle qu'il

peu M. de

et eut les

cinquante gendarmes

ce

qui

vaqua

compris vint

était famille les auspices en Gaston, ce Contades

originaire du comte 1618.

de Narbonne. du Lude,

grand-père

à la cour

sous

comme

sous-gouverneur

de Monsieur

Tallemant

qui introduisit 1. Érasme de Contades, 1713. vembre 4633, mort en octobre ses chiens 2. Le Roi aimait beaucoup tome de

à tort que ce fut (tome l, p. 398) prétend à la cour le jeune Luynes. lieutenant aux gardes en 1660, né le 23 noet ses chiennes d'arrêt (Luyner,

a peint plusieurs notre tome V, p. 505), et Desportes 1, p. 245-246; de son présent, à Versailles. En retour Contades ces animaux père au mois

de Beaufort, de juin 1690, le gouvernement qui ne valait de mille écus, et pareille mais avec une pension somme que cent livres, à Paris (ms. Clairambault Nous avons 290, p. 484). pour son voyage d'Effiat faisait sa cour de la même façon. déjà vu (tome VIII, p. 633) que 3. P' sa surcharge par. ans. 4. On a vu qu'il était aux gardes depuis près de vingt 6. Dont il était l'ami? P mots sont en interligne 5. Ces trois derniers reçut, 7. 8. de Contades L'éloge En dédommagement du p. 98 et 248. fois. plusieurs de pareille somme que lui Maximilien Dangeau, prince répété sera avait p. coûté 424 et jadis 285;

la sous-lieutenance Sourches,

¡.f706]
fils qu'il y avoit de de

DE
perdu', son fils

SAINT-SINON
et au déclara cardinalat, tiré à Marly, dont parole du le les Roi 1'! juin

4'{5
1, Ba. yeux il y avoit
au et la nomination de son fils cardinalat déclarée.

nomination de déjà Mme

beaux Il

Soubise temps 8

avoient

quelque Plusieurs Le chevalier

moururent en personnes de Courcelles, lieutenant et qui d'une sœur en du du s'étoit

ce

même général, à la

temps qui serIl Sa
Mort du chevalier de Courcelles, et sa parenté. [~ldd. 679 F-S. et 678, 680]

voit

à Luxembourg, Champlais, mère' avoit nom de étoit épousé Bonne, de ce secondes

distingué fort

s'appeloit grand Elle du fille lard.

noblesse premier noces

guerre'. commune8. de Villeroy. de Tallard,

maréchal le vicomte de

premières feu

connétable fut elle mère épousa

unique En

mariage" noces,

Lesdiguières du maréchal

la" 10; de Tallieutenant

Couroelles,

1. 2. juin, 3. 5.

Ci-dessus,

p. 378. Sourches, bien sa. au dessus p. 1.0.{; Gazette, 4. L'évêque de de luy, p. 300; Merc~ere de

Dangeau, p. '{28; p. R40-R4`l. Le manuscrit porte

Du Roy est en interligne, de l'avoir 6.. Il étoit assuré notateur avisé, des Mémoires de le .f4 juin, de le '{1. juillet expédiée l'intention

de Strasbourg. biffé. l'anfut

il y avoit Sourches. Le du Roi,

dit plus de trois ans, cardinal de la Trémoille et la lettre

pour le Pape fut Affaires étrangères, vol. Rome 465, fol. 83 et '{96. 7. Dangeau, Camille de Champlais de Courcelles, p. 1.08. baptisé li le Maine, le 7 mai 1653, de Malte le dans Courcelles, reçu chevalier à partir de 1.667, au régiment Royal des cuirassiers de mestre de camp, en devint major en 1688, eut une commission puis de cavalerie, en '{691, une brigade de carabiniers en '{693, un régiment en 1696, celui de maréchal de camp en l701, et le grade de brigadier 27 avril 1658, servit celui en 704, avec le commandement général où il mourut en février 1706 (Chronologie militaire, bourg, belles commanderies Il avait une des plus p. 584-585). celle de Vaillantpont, en Flandre. de juin n06, 8. Voyez le Mercure d'un François de Ces Conrcelles p. 53-56. secrétaire du Roi Champlais, ses deux fils Philippe de lieutenant de Luxemtome de IV,

Malte, devaient

descendre

de

'{5116 à

1576, remplacé successivementpar 9. Lisez mère. 10. H. n. gnon C'est-à-dire Avant la, Catherine a gravé de même il a biffé dont. de Bonne d'elle un très d'Auriac beau maison

et Charles. de Lesdiguières. XI, p. 53. Gri-

que

le connétable tome

et de Tallard portrait.

.416
général ries' temps-là, mourut beaucoup
Mort de

MEMOIRES
d'artillerie, éclatantes, et en qui 1688, d'esprit. dont est j'ai parlé au-dessus si souvent' qu'il et auxquelles la brouillèrent dans une fit fort on parler n'étoit avec grande d'elle pas toute par des

Lt9061

galanteen ce

accoutumé sa famille'. et

Elle avoit

vieillesse',

Montchevreuil, 1. 2. Galenteriea

ne

me

Montchevreuil.

en interligne,

A propos d'une première mention tome XI, p. 53, j'ai fait observer que Saint-Simon remariée Louis de Champlais, baron de Tallard, avait obtenu la dissolution d'un premier p. 423 et 428), de Lenoncourt et la belle-fille

de galeries, biffé. de ces personnages, dans notre confondait de Courcelles, la mère lequel tome V,

de celui-ci, du 17 février.{666 (ci-après, p. 622), mariée par contrat de Champlais, de Cour(Arch. nat., Y 232; fol. 339) à Charles marquis de camp mestre en 1665, de la charge celles, pourvu par Louvois, d'artillerie dans l'Ile-de-France. de lieutenant Devenue veuve en '{678 (Mercure désordres, Thilleul, substitution Arch. n'étant à son comme d'abord Pougin, encore est nat., ~ée second de septembre, Sidonie se remaria, p..f78-.f79), après de longs le f9 janvier avec Jacques de Vaultier, du f685, marquis de dragons de Leyde, 6 février (Gazette capitaine 1685; aux le Bascle le 17 mars suivant d'Argenteuil publiée Y 30, que mari 64 v*), et mourut à Paris, de trente-quatre ans et laissant (Dangeau, tome 1, p. 269; Manon Lescaut fol. en Gazettes décembre cent deux suivant, mille livres

mariage la trop

(Tallemant, célèbre Marie-Sidonie

du P. Léonard,

me. Fr. 10 265,

fol. 96 v'). Cette du dix-septième siècle, a laissé des Mémoires l'a qualifiée Sainte-Beuve, qui, publiés de la Rochette en '{808, puis, en 1855, par Chardon par Paul et les pièces avec la correspondance ont eu justificatives, une édition en '{869. Une partie de la correspondance de Sidonie

et les mémoires de l'Arsenal, ms. 3104, de son à la Bibliothèque sont ms. Clairamnationale, procès ('{669-'{680) fol. 4-fS, et dans la collection des Factums. bault On peut voir H97, d'ailleurs les gémoire8 8ur Mme de Slvignl, tome IV, par Walckenaer, à la bibliothèque p..f46-187, et un roman 3. C'est l'Eiatoire d'Eugène la belle-mère de Louvois, de Mirecourt. qui dans mourut par Rousmt, tome IV, tome p. 554-564,

Il, p..fI,3. 4. Particulièrement nos tomes et VI, p. 370-372 1, p. '{09-HO, et appendice XXI, où l'on a vu à quel degré de faveur le mari et la été portés femme avaient de l'apogée par Mme de Maintenon. L'époque de cette faveur fut précisément l'été de 1685, où se place assez génésecret de Louis le mariage XlV. Le duc du Lude étant raleme.nt venu alors à mourir, Montchevreuil eut gratis la capitainerie de Saint-GerDangeau, main-en-Laye, dont Bussy-Rabutin évaluait le produit annuel à vingt

en '{688

[1706]
reste Mornay, et de la plus son rien fils', à en

DE

SAINT-SIMON.
il mourut de à Saint-Germain'. ce gouvernement

4i7

dire; la

avoit

survivance

capitaineries. du fort nom servi qui lui C'étoit avoit, je ne d'Anglure4. autrefois rasa, un sais qui de étoit mérite mort de très 5, et pique, galand Il étoit s'étoit lieutenant brouillé Stenay8, homme, tonnelé, à la de vérité, Il de dont ami marié très étoit laide, fort It. géavec il de sa
Mort de Bourlémonl.

Bourlémont, néral, M. étoit mon fille mais vieux mille de avoit Louvois, gouverneur'. père, unique avec u. qui

comment étoit, et

à Chamarande, beaucoup

vertu

Son 10 frère

archevêque

Bordeaux

les coches du Pecq, livres, mille, la qui en rapportaient quatre survivance de la capitainerie, une pension de douze mille livres pour que son fils pOt épouser l'héritière de la Marzelière, et environ cinquante mille écus pour payer les dettes des parents tome l, p. 30'{). (Sourchea, de biographie, avec des lettres tirées des archives dé Quelques pages la ont été données Moisand dans le Bulletin de famille, par Constant l'Athénée du Beauvaiaia, années et années '{8M-53, '{846-47, p. 408-416, Les mêmes archives ont permis à feu M. Geffroy de rectifier p. 34fr350. et compléter la correspondance de Mme de Maintenon avec ces amis. Le juin Mercure de juin, 2. Léonor, 3. fi avait 1. Dangeau, p. HO-H7. p. 1.20; Sourcha, p. 93; Gazette, p. ~76;

01, p. 57. cette la mort de son frère atné, en depuis novembre celle de la mattrise des eaux '{688, mais point particulière et forêts, donnée au père en février de la même année. 4. Nicolas comte de Bourlémont, mort le 24 mai (tome Il, d'Anglure, p. ~143) Dangeau, p. 4R3 Sourchea, p. 87; Gazetle, p. 275. fi avait obtenu l'érection de sa baronnie de Buzancy en marquisat au mois de septembre 1658. Notre auteur en .{H7 ce qu'était cette maison. expliquera 5. Chonologie tome IV, p. 227-228. militaire, 6. 7. Avant ce nom, il a biffé Il avait ce gouvernement fut rasée en '{688, aon G' de. (tome V, p. 3i) depuis le siège de '{654, comme celles de Ham, D61e et la Fère

comte

de Mornay survivance

tome

et la place

tome II, p. '201). L'annotateur des Mémoirea de Sourchea dit (Dangeau, alors (tome Il, p. 298, note 5) que M. de Bourlémont, de qui était très grande et comptait trente-trois ans de grade de lieutequalité nant général, etit bien mérité, en compensation, d'être dans la compris de l'Ordre, ne l'ayant promotion pas eu à la précédente. 8. Déjà dit en '{694, tome Il, p. 213. 9. Quatre-vingt-six ans. ,{O. Phrase ajoutée H. Louis d'Anglure après coup. tome V, p. 36.
lII~YOIPES DE S.llN1-SIëON, XIII ':1'

41.8
Mort Mlle de de Foix.

MeMOIRES
vieille fort à M. de riche Mlle et de Foix 1, tante

r n06]

Une Foix', dire jamais dame coutume,

Lauzun, sortir des qui ne

voulu et avec5 et

de du duc paternelle à ce ouï de beaucoup que j'ai d'esprit en elle en hérita n'avoit partie'; qui en grand de ses où elle vivoit terres', hauteurs seroient qu'on de mise Brou', clergé passoit à l'âge 6. famille moeurs, de sa et à la

aujourd'hui d'une par ses

Mort

de

Brou,

L'évêque Paris', et fort

d'Amiens, distingué dame

évêque d'Amiens;

étoit qui dans le

en Périgord, née à Gurçon le de Monpont, 7 mars '{6'{8, morte le 1"' juin .f706 Dangeau, p. 130; Sourches, p. 98. tome XI, p. 290. de Foix-Candalle 2. Henri-François la dernière d'une très nom3. La mère de Mlle de Foix, qui restait ~1. Suzanne-Henriette, breuse 4. 5. 6. que famille, était tante maternelle de trente-trois de Lauzun. kil. de Ribérac. de Sourches, ni même si A Monpont, distant Et avec corrige en. Elle étoit

personne été. jamais avait fait (p. Belsunce, 1707 un dalle, recueil

si vieille, disent les Mémoires ne savoit si elle étoit au monde, au l'éloge mois de de janvier sa science, ensuite évêque

que preselle y avoit

Cependant,

205-206) vicaire grand

le Mercure précédent, et son neveu l'abbé de de Marseille, en publia de Foix de Can-

Abrégé

d'Agei2, de la vie de Mlle

Suza~~ne-Benriette

dame suivi d'un de la Teate-de-Buch, de Monpont, priacesie dont une (p. 167) adressée à son très honoré de ses lettres, Un portrait est joint à ce petit livre. Lauzun. germain 7. Henri Feydeau de Brou (tome IV, p. 93-94), né 1e.f3 juin '{653, mourut le '{4 juin 1706, fort re~relté de tous Dangeau, p. 134; Sourches, Le tome X, col. 1213-'{2t4. chrütiana, p. 103; Gazette, p. 300; Gallia donna un article C'est Mercure de juin (p. 218-222) sur lui et sa famille. ce prélat le 30 mai .{689. le panégyqui avait prononc.J à Notre-Dame, femme II. Trouvain de la reine d'Espagne de Charles rique première avait son portrait en '{689, et il a un article dans le blnréri. publié $. La généalogie la plus récente est celle que P. de Courcya publiée dans le Supplément de l'Histoire 2" partie, généalogique, p. 469-477. Le Mercure de mai 1695 en avait donné une tellement (p. 28~2-`l97) comme l'écrivait Mme de Coulanges que l'on eM pu croire, de Mme de Sévigné, tome X, p. ~83), (L,ettrea n'y avait qu'il que cette maison-là de noble et d'illustre dans le monde.. En réalité, fabuleuse, c'était telain texte une famille de et juge ordinaire de la coutume de cette de l'évêque magistrats de Moulins du au sous dont châBourbonnais, l'un, le de Charles IX, établit temps La ferme Henri des IV. aides avait enrichi

province.

le grand-père

d'Amiens,

[.{ 706]
piété, pacité du le en gouvernement affaires et à du la

DE

SAINT-SIMON.
de son son diocèse, attachement. avec été sa science, aux beaucoup aumÔnier du et du plus oncle monde; recherché grand réglé évêque et de de du il sa maximes de

419
caBon caractère'.

gesse et avoit fort qu'il Meaux éclairé femme dent'. sale

Royaume et de

clergé, bonne

morale, Il les avoit gràces

saRoi, étoit

discernement'. conservé de de de ce la bonne

toujours

considéré y avoit et dans du Son de L'abbé

meilleur; qu'il y

compagnie ami intime avoit Il de étoit

de

ce de

plus la

l'épiscopat. président évêché de y perdit 8. qui avait étoit achevé

paternel

Mesmes tout, et

depuis premier fut donné à une

présibarbe

Saint-Sulpice Testu8, lui est

un

homme d'un

fort

singulier, séminaire

mêlé à Mon-

Mort

de

1. 2. 3. France, damner

C'est La

qui

la création

petit

treuil-sur-Mer. en interligne. Il fut un des quatre sur cent prélat!, demandèrent Bossuet, en qu'il il avait au Pape, en .{697, de conde Sfondrate de fabbd le (Mémoires dix-huit

qui, seuls avec le Nodz~s pr~deatinalionia

de Fénelon, tome VIII, p. 41). Cendre, p. `135-R36; Correapm~dance 4. Jean-Antoine de Mesmes le R3 mai i695, (tome XI, p. 43) épousa, Marie-Thérèse de Brou, née le 2'{ aofit '{674, et dont le père Feydeau était président au Grand Conseil. Elle mourut le 99 janvier 170t\. 5. ron L'évêché vingt-deux tier, grand vicaire lui le P. le Tellier, Jacques ancien aumônier 6. d'Amiens, qui, avec huit mille livres, fut donné paroisses, rapportait le 45 aoo.t .f706 à Pierre en 17UI, recueillir verrons, faisait bien des réserves. cents enviSabachez

d'Autun, que nous et sur qui Fénelon de même famille Testu, et

prédicateur de Saint-Denie-de-la-Chartre, puis 1662, prieur de l'Académie membre française depuis 21 juin f706, zette, p. 3i2; de deux Roi, âgé de quatre-vingts Mercure de juillet, cents mille quatre ans

que ordinaire

les marquis de Balincourt, du Roi, abbé de Belval de'{681 depuis à Paris, le Gap. i4~;

Ii Parie, mourut 4665, environ (Dangeau,

fi avait une pension du p. '{20-'{24). livres, '{688, et une pension depuis du duc du Maine. On ne doit avec l'autre académipas le confondre cien de même de même nom et de même âge, l'abbé Jean qualité, dit de Mauroy, mort deux mois et demi et cataloTestu, auparavant, gué, trois lui aussi, dans le Dictionnaire des Précieuaea. manchette, L'abbé dont il aux

Son caractère suivantes,

a été ajouté après et comme ci-dessus,

coup à. cette p. 150.

comme

4!0
l'abbé son TeBtn; caractère;

MÉMOIRES
sa vie et de dans fort de la meilleure compagnie d'Albret', qu'il et même4 avec compagnie lui-même'. où il s'étoit de la ville Il lié qu'il tout Scarron du la vit de il Roi toujours, ne

[1706]
et de

toute la cour,

bonne l'hôtel

bou-

personnage singulier. S'-S. 681 [9dd. et 68f]

geoit ment dans lui

autrefois avec sa Mme plus

intimevouloit ce qu'il il et la de et

de Montespan, grande 11 s'y ses lia faveur, de

tant voyoit il disoit à qui avec les Mme enfants il prodige et

plaisoitB. dans de les s'écrivirent ici était

voyoit Mme toutes ils s'agit Testu, voque. Testu lettre 1.

ténèbres qu'elle voulut leur

Montespan, fois qu'il toute

élevoiP; depuis vie le8 souvent',

sa fortune; un vrai

avoit

surnommé, pour la raison qui se verra p. 422, le Grand on ne prononçait à équiet, comme pas l', du nom, cela prêtait On l'appelait de la couleur de ses cheveux, aussi, en raison était Testu le noir le roux, tandis que son homonyme voyez la donnée dans notre tome XII, p. 597. par d'Alembert (Hiset par du éloge tome

de Tréville

dans le Moréri, son Voyez sa notice de l'Académie luire dei membres %rançoire, le marquis de Saint-Aulaire sou successeur 23 septembre Dictionnaire

II, p. 335-346) de réception (discours

sous le nom de TIRIDATE IH, dans le .{ 706), son article, tomes 1, p. 233-234, et II, p. 382-384, des Prlciewea, et, dans la Carte de la cour, sous celui du tendre Hvr.ss, p. 36, etc. Notre auteur 2. Tome ID, p. 2'{ et XX, p. 483-484. appendice parIùCHELIEU pude cet hôtel en 1H4. lera encore Voyez aussi la notice bliée sur 3. sans dans Paul Par le tome VIII des Écrits inédita, Scarron la même et Françoiae occasion, d'Aubigné, il se lia avec et mon p. 397-399, p. i33 et suivantes. l'abbesse de Fontevrault, étude non

quelques

dans ses Soucite, Mme de Montespan venira, p. 6i!, ce mot de l'abbé sur les une personne comme une percomme qui lit, Mme de Thiange parle une personne comme sonne qui rêve, et Mme de Fontevrault qui parle.. 4. 5. llme 6. 7. le premier surcharge jambage d'une ll majuscule. et Françoise Lettres Paul Scarron d'Aubigné, p. 148-145; tome DI, p. 298. de Sévigné, Alesme sa. Le surcharge Selon Lavallée et Geffroy, de et les lettres '{675, sont fausses. quotidiennes, Les ce commerce Mme lettres soit Scarron épistolaire à l'abbé de

à ce propos, l'abbé, que P. Clément .{ vrault, p. im-xxn,

apparences vers 1665,

de galanterie, à son frère dans

et l'évêque un Colbert, son livre de Caylus trois sœurs:

de Luçon adressa, curieux de portrait de Fonte-

a reproduit et suivantes.

sur Aladame

Mme

qu'en Beaumelle tions

ne commença données par la relade

presque

authentiques soit directes,

de témoignent par l'intermédiaire

[.f706]
crédit le lieu court plus, et auprès et sa en d'elle. grand

DE

SAINT-SIMON.
ami de tout ce qui avec et Il avoit états, de ne se avec une l'approchoit M. Mme infinité de

4~i

Il étoit commerce dame

surtout

Riche-

femme,

d'honneur,

d'Heudid'amis pour l'avoit pas fait

et Mme

de Montchevreuil'. dans même C'est tous pour un les Mme des

considérables pas qui un, pas

contraignoit Ne

Maintenon'. hommes 8 il en

vouloit. ce

premiers des vapeurs

qui étoit

ait

connoître

qu'on

appelle alors dirigeait de Paris. ou articles

désolé,

l'abbé

Gobelin,

qui

Mme Scarron,

et, plus

tard,

de M. de

Noailles, archevêque 1. Les portraits de Mme Souvenirs abondent de l'abbé dans

les chansons du temps, les déjà. cités, de Caylua et la correspondance de Mme de Sévigné en allusions aux conquêtes, et aux liaisons peut-être galantes, cette société

elles citent encore les noms élégante de Mme de Brancas, de la duchesse de Mme de Coulangea. d'Aumont, Pour Mme de Richelieu, on peut noter, d'après Dangeau (tome l, p. 40, avec l'Addition n, 684), que le duc de Richelieu chassa l'abbé de chez De temps en vue retraite, quelque soit de s'amender, soit de désarmer le Roi, qui ne le trouvait pas assez homme de bien lui donner un évêché. Santeul fit des vers pour latins à. édition de '{698, p. 339) sur une de ces retraites (Œuvl'ea, Saint-Victor. Reine 2. et avec En C'est la alors que, Dauphine, Mme de par les relations Testu crut obtenir Maintenon de un ses amies l'abbé avec Testu la à évêché. lui en 1684; mais Testu avait alors disent les contemporains, en temps, près de il faisait la soixantaine.

1695-96,

recommanda

M. de Noailles, archevêque ci et les jésuites.. Pourquoi il est dans les plein de bonnes

de Paris, pour refusez-vous maximes, où il étoit

de sa vie temps vu droit, et même sévère commerce des dames, sincère, jel'ai toujours sur la religion.. L'abbé ses derniers jours le rôle d'inremplit jusqu'à Mme de Maintenon écrivait termédiaire entre les deux partis, puisque le 5 janvier 1706 à l'archevêque, merce avec le négociateur mais, quoique nous avons bien de la peine sérieusement, encore celui tome de l'hôtel de Richelieu et d'Albret. Je suis en d'âge l'un à prendre

la paix entre celuinégocier de l'employer? écrivait-elle; et je lui dois ce témoignage que, le plus dissipé et noyé dans le

comgrand et l'autre à parler un autre ton que générale,

· (Correapondance

recueil tome II, p. 70-71.) IV, p. 29; Geffroy, 3. Comme Mme de Cavoye avant son mariage (tome V en 1702 et comme Louville lui-même Philippe comme p.~4-~l, Chamillart 30-31). et comme le duc de Bouillon 1675 Bussy-Rabutin dit,vers

III, p. 53), comme (tome X, p. 438), tome XI, (Sourchea, W,

(Corres$ondance,tome

u'!
avec visage. faire. cheminées même intérêt, dangereux, poursuivre p. 2~4), messon Lange 11.son des bon un tic' qui, à tous partout bon de Avec et

M);:MOIRES
les moments, on ami et en rioit; lui démontoit mais il et sans a on fait le

[1706]
tout laissoit sous et la fait sans vif, à ne fort pas le

Il primoit' très Il étoit beaucoup fortunes. homme et fort

serviable; plaisirs, simple, homme,

grands cela, honnête à

avancé ambition, fort même grand,

mais et Il étoit

difficile l'avoit

pardonner, heurté'.

quiconque

maigre Olivierd'OrLe médecin

de vapeuri est nouveau; que le terme cependant en parle en -1665 (Journal, tome D, p. 34'{-387). en fit un traité en '{689. Voyez la lettre de Mme en date du 7 ao1it

de Maintenon

de Mme de Sévigné, -1683, les Lettres tomes et IX, p. 29, 48, '{07, etc., la Alarquire IV, p. '{82, 200, 2H, Madame de la Fayette, d'Huxelles, p. '{95-'{96, par M. le comte d'Hausdu Fantasque son,ille, p. -109--1 iO, le portrait composé pour le duc de les Mémoires de Choisy, tome l, p. 205, ceux Bourgogne par Fénelon, frère de Luynea, l'Académie Le Dictionnaire de VII, p. 363, et VIII, p. -148, etc. donnait cette double définition en -1694 et 1718 On apdans le corps humain, les fumées pelle vapeurs, qu'on dit qui s'élèvent de l'estomac ou du bas-ventre vers le cerveau. Maladie dont l'effet ordinaire rer, est de rendre et qui resserre 1. Tic, maladie de cheval, se dit aussi d'une sorte de mouvement convulsif sont auquel quelques personnes sujettes (Académie, dans l'Addition n° 126. 17-18). Nous avons eu déjà ce terme se disfigurément pour devancer, surpasser, avoir de l'avantage sur les autres tinguer, (Académie, 1H8). Voyez notre tome D, p. 340, sur Fénelon. 3. Cette locution a passé dans nos tomes Il, p. 68, et X, p. 98. 4. Comparez son portrait de Luçon par l'évêque indiqué p. 420, note 3. Mme de Caylus, moins favorable à l'abbé, le Voiture beaucoup prend de l'hôtel (p. 83-84) médiocre, golltoit-il au milieu de Richelieu, et que notre que Mme de Sévigné C'étoit un homme plein de son propre mérite, et d'un caractère à ne pas aimer la contradiction; des pas le commerce d'un cercle de dames hommes au:quelles il aimoit mieux il imposoit, Il faisoit des dit auteur, d'un savoir aussi briller ne seul 2. Primer se mélancolique, quelquefois le cœur et embarrasse la tête. même de faire pleutomes

lui plaisoient. plus ou moins selon qu'elles et son style étoit plein d'antithèses et de pointes.. mentaire du Chansonnier, mss. Fr. '{2 690, p. 237-238 et 297-300, et 12 692, p. 99 et 229. Les prédications de Testu avaient eu du succès un demi-siècle tome auparavant (AluBe historique, 1, p. H-1 et 482, et

ou qu'il flattoit vers médiocres, le comComparez

B706]
et peu qu'il depuis d'Arles, tres, pour tout M. distingué tome blond', une en et, aiguière tombàt beaucoup depuis rompu ses un de amis, homme Rhodes`, 5, et qui le à

DE

SAINT-SIMON.
ans, la glace et Il de Mailly, a il se faisoit sur cela fort et sa lui servi grand Ce la société. tête arrivoit verser pelée,

4ia
peu sans souvent à

quatre-vingts d'eau à goutte

à terre';

d'années!. cardinal col et fort le eut aussi une

l'archevêque nombre fut une C'étoit bout. si preMort Rhodes; de son

d'auperte en

à quelques-uns. encore pour et de ce de

considéré dernier un collier

recherché nom de

jusqu'au Pot d'or

si ancien, en la

la Toison

de 1655, p. '{463), et il fut un des seize ll, p. 303 et 422; Gazette candidats en 1665 pour le poste de précepteur du Dauphin; proposés mais ses poésies, ses lettres ses Stancee chrétiennes sur dinera morales, paaaagea de Mme 1. maces dins. de l'Écriture sainte et des avec Pèrea, un nez etc., justifient et le jugement des gridit le blonde Caylus. Rousseau de cheveux,

pointu,

faisant des

épouvantables, Chansonnier. Mme Sa

toujours Deshoulières

inquiet, l'appelait

touche-à-tout, le doyen

etc., abbés

Mme de Couétait de son esprit. maigreur juste l'opposé serrée de près par lui, s'écria un jour Vraiment, abbé, je langes, si vous aviez des joues! vous donnerois un soufflet, Elle disoit encore qu'il d'un l'avoit jardin qu'il avoit à Bercy, fait faire sur le modèle qui étoit fort de son visage, étroit et et fort que, long, quand il et de espalier,

à un il prenoit des fruits d'une main s'y promenoit, l'autre main à l'autre.. de Gaignières, ms. Nouv. acq. fr. 4529, (Recueil de commodité. les chaises (Havard, p. 13 et 56.) Il perfectionna de l'ameu6lement, tomes et Il, col. 951). Dictionnaire 1, col. 649-650, 2. Tessé était de Ceci sera redit à propos de la même p. habitude du comte raconte Rambuteau, (recueil tenté de mettre son d'eau Selon austère misères de la reine le i02-'{03) que M. comme de l'abbé, doigt sur la tête le contenu de liongrie, pour empêcher en faisant l'origine de tant de Priego. de Vivonne

toujours à une bouteille

s'évaporer. retraite trop vapeurs, société 3. Les des Sévigné

il avait ruiné sa santé Moréri, avec l'abbé de Rancé; ce fut de ses dernières dont années, tome

une ses la

quatre 4. Charles et Xl, p. 475. Pot, marquis Il mourut le 29 ou le 30 juin Uan4eau, Sourchea, p..f47; p. HO; Mercure de juillet, Il avait environ cinGazette, p. 336 p. 433-141. le 27 avril 1650. ans, et avait été baptisé quante-huit 5. Tome XI, p. 185 et 202. Voyez, outre la notice déjà imprimée

(Lettres, derniers

X, p. 152, 4~68, 473, mots sont ajoutés en interligne. de Rhodes tomes V, p. 19,

parlait 503, 506

et 507).

424 caractère. ~4dd S=5.688,
684 et 685~

M£MOIRES
promotion ordre'. ses cour grand des et eut Il pères, et bruit, filles toujours du que avoit pour grand qui de fit Philippe été qui le grand Henri Bon maître III fit fit à l'institution des cette

[.f706]
de

mière cet comme de avec chambre servi, la

cérémonies charge', galant, fort et de avoit bien la

monde, chasser la

extrêmement Mlle de Tonnerre' Il

Madame

Dauphine5.

d'amis. C'étoit un beaucoup grand homme fort bien avec et fort orné, fait, beaucoup d'esprit, mais un n'étoit fait pour la cour libre, esprit trop qui pas de Louis XIV. Aussi s'en et se retira-t-il8 à dégoûta-t-il, en espèce de Paris, où il une philosophe, Simiane, épousa dans l'Appendice de notre tome la XI, p. 475, et celle donnée que l'on trouvera de par le Mercure

ci-après, juillet 4.

XIX, appendice 4706, p. !33-44-1.

généalogie

En in8t[ituant] en à Pirutitution. corrigé 2. Tome XI, p. 185. 3. Ibidem, p. '{86. 4. Louise-Madeleine, sœur du comte de Tonnerre que nous avons vu mourir en 1705, et nièce de l'évêque de Noyon. 5. Cela se passa en '{682, soit furieux de se voir que le marquis, e~t follement repoussé le maréchal par Mlle de Tonnerre, de provoqué son cousin, en pleine Luxembourg, cour, soit qu'il eflt donné de mauvais conseils au prince de Conti tome I, p. 101 et 136 SouSourches, venirs de Mme de Caylut, du P. Léonard, ms. Fr. 10265, p. 99 Gazettes fol. 17 v". Cette fois, de M. de M. de grâce à la générosité Luxembourg, Rhodes évita la Bastille, et il fut simplement tenu en disgrâce jusqu'en mai 1683; en mars 1684, s'étant mais, chez la permis de souffleter, un huissier même, Dauphine qu'il prétendait regarder trop tendrement Mlle de Tonnerre, il fut envoyé à la Bastille, quoi que pflt dire cette demoiselle, qui, de son côté, fut cassée et mise aux Filles de Sainte-Marie, et il resta prisonnier un mois environ puis à Port-Royal, tome 1, (Dangeau, Gazette de Leyde, 25 mai 1683 et 30 mars 1684 p. 6-7 et 33 Archives de la Bastille, tome VII, p. R7R-R73). Sous le coup de ces deux disil vendit sa charge de grand grâces, maltre, qui ne rapportait que deux mille écus environ, mais dont Blainville lui donna à peu près trois cent mille livres (Dangeau, tome l, p. Il 5, 30 janvier cinquante Lettres i685; de Mme de Sévigne, tome Il eut encore un démêlé VIII, p. 353-354). en avril i685, avec M. de Tonnerre grave, tome I, p. i41, (Dangeau, 149 et 151), et la demoiselle finit par épouser, l'année un suivante, de Dauphiné, son cousin mais le Roi refusa, Clermont-Musy, malgré les instances de Monsieur, de signer au contrat (ibidem, p. ~89). 6. Il a ajouté en interligne t'il.

H706]
veuve qui quelle mourut fort que Le mère', C'étoit corps, et qui mort plaisante, de l'énorme à d'un n'eut on autre point a vu la

DE
Simianel, d'enfants la mort

SAINT -SIllON.
dont du il n'y mais lui que perdit du feu il prince a pas ne laissa d'Isenghien, qu'une

U5
fille, de la-

avant longtemps.. l'ouvrage 1 maréchal tante une qui y

vieillesse, C'est¿ de

rongé et des l'ouvrier5. en

Rhodes longtemps.. de la goutte depuis Gesvres a dit qu'on

valoit de paternelle petite avoit

mieux Villars

ce

même de

temps' Bellefonds. et

sa.

Mort du de

de la mère maréchal Villars; caractère. S'-5.686]

maréchal u, tout

vieille passé avec

ratatinée sa vie dans sa ou tête six

10 esprit

sans

Bon [Add

la meilleure et ans". sa santé Elle plus le

compagnie, jusqu'à étoit salée, que personne et au lui sa

vécut

toute

quatre-vingt-cinq méchante. fortune toujours

Elle de

s'émerveilloit son de fils beaucoup est du 9 avril elle

connoissoit, de lui

recommandoit

parler

Roi, Y 260,

1. Tome 11, p. 365. Le contrat fol. 370), et le du 2L mariage 2. Marie-Louise-Charlotte Pot

16911 (Arch. seconde

nat.,

de Rhodes,

femme

de Louis

de Gand, prince 1e.f9mars d'Isenghien (tome III, p. 38), mariée 1.H3, sans le consentement de sa mere, et morte en couche le 8 janvier 1. H5, dans sa vingt et unième année. Ce n'est donc pas sa mort qu'on. a vue il n'y a pas mais bien celle de la première femme du longtemps, née Fürstenberg prince, ci-dessus, p. R19. 3. Cette goutte, lui avait enlevé l'usage de ses depuis ans, quinze tout d'un coup (Mémoires de Coulanges, jambes, et elle l'étouffa p. n2; tome X, p. HO). Sourcha, 4. 5. Cette a été ajoutée phrase après coup Allusion à leurs noms patronymiques XI, p. 475. I[T). la fin du paragraphe. de Pot et de Potier. Com-

Mercure de juilDangeau, p. 140; Gazette, p. 3t4; la Marquiee let, p. 130-133 d'Buxellea, p. 92-93. 8. Marie Gigault de Bellefonds tomes et V, p. 9'{-92. l, p. 80-86, 9. Une des plus maigres femmes du monde, disent les Jllmoirer de Sourchea à (tomes VI, p. 237, et VIII, p. 382), mais cependant sujette ce qu'on des apoplexies. appelait 10. Il y a bien tout, sans accord. 11. Quatre-vingt-deux ans selon la Gazette, selon quatre-vingt-quatre le Dangeau. Elle avait une pension de trois mille livres la mort depuis de son mari.

parez notre tome 6. Le surcharge 7. Le 24 juin

426
et peu des jamais de à personne cas qu'elle

M);:MOIRES
Elle faisoit incomparables, avoit de beau lui et se perçoit. ne sembloit contraindre, Elle

[.f706J
le avoit pas y

apophthegmes toucher'.
Mort Mme de de Gacé.

Gacé, qui passoit

depuis sa

le maréchal vie fort

de Matignon, renfermée laide, chez riche', de

perdit elle; et elle

sa

femmes, étoit fort soeur

vertueuse, de Pléneuf, 1.

horriblement de qui j'aurai

Berthelot, Qui auroit

lieu

parler5. tome

cru

dans notre déjà rapporté 2. La marquise de Villars a été l'objet de dans les Mémoirea sur )lme de Sévigné, par l'édition des Lettrea de Mme de Villars Mme Apophtegme

X, p. 32'{' bonnes d'abord études,

en t868, et enfin dans 168'{) publiée de la cour d'Eapagne de 1619 à ~681, par le marquis en 1893 par M. A. Morel-Fatio, avec une introduction de Vogüé. Ces divers Mme par Saint-Simon En effet on peut dire écrivains de Villars que, contestent en plus si Mme de la de son

Walckenaer, puis dans de Coulaagea (i679la nouvelle édition des ,ilémoires de Yillara, parM. salé sa donnée

méchanceté. esprit

le marquis attribuée

et sa correspondante attitrée, discours commence, qu'elle sonnes qui la connoissent · d'autre part portée 3. Marie-);:Iisabeth

mariée le Saint-Mars, 8 avril 1681 était morte le 26 juin 1702, à p. 258-263), ans. Ce n'est donc pas celle dont notre auteur trouve la mort, trente-sept en juillet de Dangeau, 1706, dans le Journal Sourche8, p. 151 (comparez de MatignonCath erineÉlisabeth-Thérèse p. 418), mais sa belle-fille, mariée le .f4 avril 1701 à son cousin Torigny, Louis-Jean-Baptiste, comte térité, 4. de Gacé, fils a.Iné de la précédente, et morte à vingt-sept dans la fleur de son âge ans, Elle avait eu le 8 juillet, sans pos· et de la beauté.

garante Berthelot, du mois, (Mercure

les petits entendus que par les perelle s'est tome X, p. 490-49-1), (Sévigné, savait aimer et se faire aimer. que la marquise plaisantait et qui ne sont demoiselle de

Coulanges, sur ses

et plaisant. meilleure amie et

mines

tome VII, cinq cent mille livres de dot (Sourchea, dans les carrosses du Berthelot montée p. 301). C'est cette qui serait Roi moyennant dix mille écus donnés à la duchesse de Richelieu voyez nos tomes V, p. 138, note l, et XII, p. 285, note 3. 5. Jean-£tienne de Pléneuf, né en 1663, Berthelot fils cadet, trésorier de l'extraordinaire des guerres de .{696 à .{ 704, commissaire général des poudres et salpêtres de l'artil1693, directeur depuis général général en 1707, comme premier commis lerie depuis 1704, fut pris par Chamillart, de la guerre, la Régence, rut sous le ministre mais, quand vint poste qu'il conserva Voysin il fut poursuivi, Ii Turin. Il moutaxé, et obligé de se réfugier le 9 janvier 1797. Notre auteur souvent de lui et des siens, parlera

[f706] nom qu'un fils qu'elle La ne elle M. et vieille si vil laissa Tingry'

DE
t eiit fait, I? les

SAINT-SIMON.
dans la suite, la fortune des

427 deux

suivit de sa

de

près,

à Versailles, J'ai propos



elle
la

Mort

de de

sortoit étoit, de dans

plus presque et sa singulière Elle

chambre4. à

histoire, vécut

expliqué du procès fort délaissée, et d'avoir

qui de

princesse Tingry.

Luxembourg. de son veuve Bouillon, duquel comme Q, j'ai je ancien grands voile sans

longtemps sur ses s. blai. de pas longtemps',

scrupules contre enfants ne8 un du

voeux,

changé La M. mort fants de

tabouret duc

Bavière, son mari, et

soeur de sans

de la en-

Mort Mai.de

de

la duchesme Bavière.

survécut il n'y a

presque pas

parlé l'ai dite.

Congis surtout fussentdes 1.

capitaine Mme

aux

gardes, avec

espèce

d'officier

Mort

de Congis,

de sa fille alliés

des

de Prye, et toujours Frémont par un double

mépris, avec mariage

ce quoique des Rioult.

une notice sur ces financiers. Voyez ci-après, p. 62'623, 2, Le comte de Gacé, cité ci-contre, p. 4R6, Louis-Jean-Baptiste, note 3, et le marquis de Matignon, son frère cadet, furent tous deux, à leur parenté avec Mme de Prye, dans la promotion grâce compris de 1724 pour laquelle notre autenr affiche un si profond mépris. 3. 4. Marie-Louise-Charlotte-Claire-Antoinette Elle mourut dans son logement d'Albert du cMteau, le'{6 dix-neuf en enfance ans, étant depuis Dangeau, p. '{55; longtemps Écrits Sourcher, p. '{24; Gazette, p. 360; Afercure de juillet, p. 363-368; des Luxembourg une in.édit8, tome V, p. 397. Depuis 1676, elle touchait de dix mille livres (Y ~34, fol. i87), et six mille livres du Roi, pension '{683, comme depuis avait abandonné son 5. 7. 8. Tome Tome Elle ancienne douaire du palais. En '{678, sa mère lui mille livres (Y 234, fol. 317). de quatre 6. Ne surcharge un premier aurwesceif~. L'abréviation Max. était d'usage courant. p. '{50, Gazette i5'2, 173 et 179; Sourdame de Luxembourg. à soixantejuillet,

Il, p. 32 et 40-4l.XII, p. 458-459. mourut le 20 juin

n° i.zv chea, p. i4O; Gazette, d'Amaterdam, p. Mercure de juillet, flisfoire de la maison p. 2i2-2i5; d'Aumrgne, par tome Il, p. 826. Le cardinal de Bouillon demanda un service Baluze, solennel avait 9. pour et les d'Elbeuf fait son entre les d'Auvergne partagea Gazette 1707, n° XXXVII. C'est le Roi qui d'A,naterdam, la résistance de l'Électrice mère. mariage malgré succession de Congis, mort marquis était entré dans les ans, jusqu'en '{693 brigaelle. Sa se

Dangeau, 360 et 392;

Louis-Henri

en Poitou, en gardes

le Boulanger de Montigny, le 24 juillet, à quatre-vingt-trois et y avait fait toute sa carrière

1652

428
et sa dépouille. général chose, Chamilly'. Tuileries8, que pour et du fils, son t hébété, mourut Il et et employé avoit son Le chose, Boulogne l'ai dit, fils Roi le la en

MÉMOIRES

U706]

il avoit eu qui n'y jamais grand à la Rochelle sous le maréchal de gouv ernement capitainerie il valoit encore en accommodât de la et et des moins Catelan Muette à son

survivance; voulut voulut donnés qu'il

père'. de peu bois de je 1.

qu'il

dédommager à Armenonville le comte de

comme

lorsque

Toulouse

acheta

Rambouillet dier depuis en 1679, '{692,

maréchal commandant

de

{696, depuis le !!6 octobre 4704 (Chronologie tome militaire, général depuis IV, Il descendait d'un célèbre du Parlement p. 534-535). premier président au temps de Louis XI, et d'un chevalier du guet du temps de la Ligue. en marquisat en avril 1652. Congis avait été érigé 4. D a écrit, en abrégé, au pluriel 91. 2. Dangeau, Sourc%es, p. 46l-163 p. H6 et 134 Mercure d'ao1it, p. '{50-'{5.f. 3. Le et jardin n'était plus dence, deux mille geau, hérité, capitaine-concierge royal des Tuileries, un et charge grand important mille livres,

en camp des côtes

1688, d'Aunis

gouverneur

de

Bapaume lieutenant

Gazette,

p. 383

personnage et il n'en tirait que en location (État

du palais, châ.teau principale et galerie y attenant, pavillon de cette résil'abandon depuis avec une maison qui en donnait

de la France, 1698, tome l, p. 323; Dantome XV, p. R99 Luynes, en avait tome VIII, p. 438). Congis le 6 mai '{688, de son oncle ou de son père, le second pourvu

0~ 32, fol. 148, et Ot366, fol. 209 v, et 224 v'). nat., (Arch. 4. Ce fils s'appelait Henri comme son père. Celui-ci le 10r déobtint, cembre .f705 (Ot 49, fol. 157), des provisions nouvelles qui annulaient la survivance. C'est l'explication va lire de l'article de Dangeau qu'on avec sa fille dans le figure Dictionnaire et dont tomes 1, p. 50, et 11, p. 2tO-!H2, les Mémoires de Lsynea, tome X, p. '{66, rappellent les prétentions avait jadis donné à jouer pour en tirer déplacées, profit, puis s'était une Creil qui faite ms. Fr. 12 692, p. 2H). (Chansonnier, 5. Ci-dessus, Voici comment raconte le fait p. f29-{30. Dangeau Le Roi, au sortir de la messe, des Tuidonna la capitainerie (p. 463) leries à Catelan, des chasses de la Varenne cela du Louvre; capitaine s'appellera avoit une le Roi par Le fils de M. de Congis présentement la Varenne des Tuileries. manière de survivance de la charge de son père; mais, comme n'est point content de lui, il lui fait donner un dédommagement et M. de Pontchartrain réglera la somme qu'il lui doit dévote ci-dessous. La grand'mère, dex Pr~ciesaea,

Catelan,

H706]
Laubanie bien eue t. tuis, gris'. pour défendu Sa grand ne jouit Landau, croix

DE
pas

SAINT-SIllON.
longtemps et de la récompense Saint-Louis et pas capitaine commandeur, particulière!. éloignés alors fut de la gloire qu'il donnée des d'avoir en

4'!9
si avoit
mort de Laubanie, et sa dépouille.

de

à Mauper-

lieutenant Comme une

général il n'étoit

mousquetaires cette grâce capitaines de penser passa des à être

distinction étoient de l'Ordre'. de du

très bien

Les

mousquetaires chevaliers La mené, Liège8, coupée belle par et et son du

duchesse femme belle-sœur devant célèbre obscur frère de duchesse de mariage Catelan

Montbazon duc du de

1,

mère

du mort

Montbazon de fin qu'on d'abord duchesse et fille de la de a

prince fou qui

de enfermé eut la

Guéà tête de la

Mort

de la de son

duchesse Montbazon;

chevalier à la

Rohan

la Bastille Montbazon tabouret la fameuse8 de

1. 67 47, belle-fille vue princerie de M. avoir des Chevreuse, de SoubiseG. unique Schonberg"

extraction, son caractère. [Add. S'-S. 687]

commencé Rohans, de la La du et

seconde duchesse second

Luynes étoit premier

Montbazon du

posthume, de maréchal

donner.

Areh ne paya que douze mille livres aux créanciers: 2U et U3 Y*. fol. 100 et 104 v', et Ot 367, fol. 2040, '108, nat., 0150, à soi=anteà Paris, le 25 juillet, Il mourut i. Tome XII, p. 3'{3-3.f4. ms. Nouv. acq. fr. 3620, ul 5897; d'inhumation l'acte selon cinq ans, dans des anecdotes Sourchu, p. '{34, etc. Voyez p. '{63; Dangeau, tome III, p. 86-87. cour (i788), de Pancienne la Galerie 2. Tome l, p. 30. cette observation comparez (p. i64-465) 3. C'est Dangeau qui a fait valait six mille livres de pension. Sourchea, p. '{36. La grand'croix d'Arde i724 compris que furent dans la promotion 4. C'est encore de et Canillac, capitaine de la première compagnie, tagnan, capitaine tome de Luynea, IX, p. i72-i73, On voit dans les Mémoires l'autre. n'eurent et Jumilbac Montboissier pas la successeurs leurs pourquoi en i 748. même décoration filleule le 4 mars i633, de Schonberg, baptisée 5. Jeanne-Armande II de '{653 à Charles le 10 janvier mariée de Richelieu, du cardinal 1706 à Paris le 30 juillet mourut Dangeau, duc de Montbazon, Rohan, Gazette, p. 394. 444 Sourchea, p. 166; p. 7. Tome V, p. 297.. 233. 6. Tomes V, p. 26'{, et VI, p. 9. Tome V, p. 228, etc. effacé du doigt. célèbre, 8. Fameuae corrige fils 1575. né en juillet comte de Nanteuil, .{O. Henri de Schonberg,

430
de la seconde ainsi de et et pair père fille nièce du d'Halluin duchesse de

MÉMOIRES
M. de de la la Guiche, d'A de mariage', à grand ngoulême Schonberg et de maître t

L1706]
de elle qui cette elle

l'artillerie, étoit fut sainte ressembla fut obscure, soeur duc

duchesse maréchal

second par de

son

illustre si peu 4. et

Liancourt cette duchesse tête fort Elle de elle

La 5 vie de mœurs fait parler de faire v, se épousé sa

laquelle de Montbazon mal timbrée8 soixantetestament jamais de ses

ses

et

sa d'elle'.

avoient seize8 le duc grand pres duchesse

beaucoup ans. de la Elle

avoit son

s'avisa

exécuteur avec qui fort

Rochefoucauld et il avoit qui

n'avoit

eu prode la

commerce, affaires; de

mêloit la sœurto.

à peine

petite-fille

héritière

Liancourt, et son de

du

comte

mandes sadeur

Gaspard, au service en

successeur

comme

grand en 1625, de la L de neur

Angleterre mattre par commission et

la France, en '{6'{6, et en Allemagne, de

des troupes allegénéral fut successivement ambassurintendant des finances, de France

de la révolte même Tome

du gouverneur de Montmorency, année. J, p. !4 de i578

enfin maréchal l'artillerie, en 1632, avoir triomphé Languedoc après et mourut à Bordeaux le n novembre VI, p. 33-36.

tome Voyez les É~rits inddila, et !H-2'{2. Philibert de la à -1596, chevalier mort dans cette de Daillon

l'artillerie

de Lyon en 1595, seconde Antoinette femme, goulême Schonberg, mariage 2' Anne et de la morte

maltre Guiche, grand des ordres en 1578, gouverville le '{4 juin .{607, eut de sa Lnde 1 .{. la duchesse issue d'Ande de ce à Henri

du

mariée le 26 février 1631 Guiche, le 20 avril -1663. La fille unique

aux Montbazon les terres de la Guiche et de Chauporta de relever le nom de la Guiche; ce fut l'ocmont, mais avec obligation les héritiers du P. Léonard, casion d'un entre long procès (Gazettes ms. Fr. 10 265, fol. 1M v'; Arch. nat., Y 268, fol. 225). XII, p. 379. 3. de Schonberg tome V, p. 22. Un premier de mariage comte de Brissac celle-ci avec François, (avril '{618), avait été cassé. 4. Comparez la notice de notre tome V, RORA1I', dans l'Appendice Voyez, Jeanne lieu, p. ôR9. 5. La 7. 8. 9. sa. 6. corrige Elle ne venait jamais Lisez soixante-treize. C'est qui Il écrit tymbrée. Voyez à la cour, dit Dangeau. ce détail. tome IV, p. 339. tome VI, p. 304. 2. en dernier notre tome

Dangeau ,{O. Jeanne-Charlotte

donne

du Plessis-Liancourt

[17061

DE

SAINT-SIMON.

4Si
Mort son ses Trait de Mme de

Mme de Polignac', seul reste de la maison de Rambures! avec Mme de Caderousse, sa sœur'. Elle avoit été fille d'honneur de Madame la Dauphine, son maet, depuis chassée de la cour, pour avoir été trop bien avec riage', et le~ marquis de Créquy hors du Royaume, Monseigneur, pour avoir été trop bien avec elle dans le temps qu'il étoit leur confident 6 Elle s'en consola à Paris, où, avec un ridimari qui eut toujours pour elle des égards jusqu'au cule, mena elle et pour qui elle n'en eut jamais le plus léger, une vie fort libre, et joua tant qu'elle put le plus
de Rambures, 1679, mariée et dite nommée le 24 Mme avril fille '{686 d'honneur au marquis de la Daude Polien Elle son

Polignac; caractère, aventures. étrange

du Bordage. [Add S`-S. 688 et 689]

.{. Marie-Armande phine gnac en décembre (tome 1706:

X, p. 301),

juillet était fille mari

Dangeau, d'une sœur

de Polignac la jeune, mourut de septembre, p. '{69; Mercure p. 74-77. de la princesse de Montauban. Nous verrons

femme. prendre une Mailly pour seconde 2. Une notice sur cette maison de Picardie a été publiée historique à Amiens en 1864. Le grand-père dernières dides deux descendantes rectes dont

il s'agit ici avait eu l'Ordre en 159'{' Le nom fut relevé par les la Roche-Fontenilles, de Languedoc. originaires 3. Marie-Renée de Rambures le 2 aoùt '{679, épousa, Just-Josephduc de Caderousse veuf d'une François d'Ancezune, (tome V, p. 178), et elle mourra, en avril1HO, dans sa terre 1675, Guénegaud depuis de Courtenay. de janvier 1703, p. 109-H'2. Voyez le Mercure 4. Il avait été question de la marier avec Mursay, le neveu de Mme de en mais 1686 (Gazettes du P. Léonard, ms. Fr. 10 265, Maintenon, 4R1 v") le mois suivant, de vingt mille écus de rente foL le marquis de Polignac, riche épousa et fils amé de la vicomtesse si gravement des Poisons. Ce motif fit que le Roi, qui était Rambures, pressante et mariage mille nommé refulia d'abord du Daupbin agrément; et de la demoiselle son elle

dans l'affaire compromise très prévenant pour Mlle de ce n'est que sur l'intervention au finit par consentir qu'il une dot de cinquante mettant tout d'être espoir Polignac

au contrat, en propar signer en écartant écus, mais pour M. de menin. tome 1, p. 63, (Dar~,qeau,

tome l, p. 376, et tome VlU, p. 367; 294, 314, 322 et 324; Sourches, de Mme de Sévigné, tome VII, p. 306-457, et p. 490Lettres paisim, ms. Fr. 10265, Gazettes du P. Léonard, fol. 129 v*; Mémoires 491 de Mme de Caylua, Souvenira de Choisy, tome 1, p. 196 p. H2-H3; de BvBay, tome V, p. 528, etc.) Correspondance 5. Et le surcharge elle, effacé du doigt et reporté plus loin. une note sur cette double 6. On aura plus loin, p. 623-624, intrigue.

432

M);:MOIRES

[1706]

de se Elle eut, à la fin, permission gros jeu du monde'. et montrer à la cour, où elle ne parut que très rarement à qui la paresse et la passion du des instants'. Le Bordage', fait quitter le service', étoit de jeu avoient promptement ses parties chez elle, et partout où elle alloit. Il en toutes fort accusé devint de n'avoir passionné, quoique pas de une créature C'étoit et de boutades, d'esprit quoi l'être~. qui ne se mettoit ne se contraindre ses sans être fantaisies. ressource', se montrer en peine de rien que de se divertir, de sur quoi que ce füt e et de suivre toutes se ruina Elle joua tant et si bien, qu'elle ni peutet que, ne pouvant plus vivre,

à Paris, elle s'en alla au Puy dans les terres de son mari8. La tristesse et l'ennui, quelques-uns l'ont accusée d'un peu d'aidei, tomber bientôt l'y firent fort Dès que le Bordage il y courut, et, l'apprit, aussitôt son arrivée, il fut témoin de sa presque après triste mort. Il en fut si outré de douleur, qu'il avala tout ce qu'il fallut d'opium pour le tuerto, se jeta dans sa voile menât" droit chez lui en Breture, et ordonna qu'on n'eut pas fait grand chemin tagnett.1l Ses valets, sur le soir, s'en aperçurent, que l'opium qu'il étoit opéra. comme malade.

.{. Voyez aussi ci-après, p. 624. 2. Dangeau, tome V, p. 270, sans autre mention. Elle a un portrait en pied dans la collection de modes de Bonnart, '{694. 3. René-Amaury de Montbourcher, dernier marquis du Bordage tome VI, p. 430. 4. En .f102 Dangeau, tome IX, p. 33; Sourchei, tome VII, p. :177. Voyez notre tome X, appendice III, p. 463. 5. C'est-à-dire d'être impuissant. 6. Ces quatre derniers mots sont en interligne, au-dessus de rien, biffé. 7. $tant parvenue, non sans peine, à se faire payer de la dot promise par le F.oi, et n'ayant d'ailleurs pas d'enfants, elle plaça l'argent en rentes viagères sur la Ville Dangeau, tomes V, p. 475, et X, p. 21. 8. Polignac n'est qu'à six kil. du Puy. 9. D'avoir aidé le mal. 10. Nous avons vu ci-dessus, p. 308, note 6, Saint-Adon en mourir. H. Le Bordage, érigé en marquisat pour son grand-père en '{656, est du diocèse de Rennes, sur la commune d'Ercé, ainsi que Montbourcher.

B 706]
mort manège voit avaler purent et de être. du et tout qu'ils Dans près avoient

DE
de

SAINT-SIMON.
passer. vu, leur ils qu'ils Leur fit le surprise, deviner ce secouèrent, puis tout et que et quelque ce lui ce

433

poufirent qu'ils peine dès bien

l'incertitude, tant de le spiritueux,

vinaigre

trouver temps, put de être peur où aventure Il fut

purent, avec et, Il

qu'il près, à

réchappèrent'. revenu à de récidive, avertirent fit grand

de beaucoup si mauvais, le trouva le veillèrent lui, et le des de

soi, et,

qu'ils malgré amis et se guérir. son

ramenèrent médecins. aux et ainsi accoutumée. il la depuis3. affaires assez à MonBaguettes du Parlement baissée. à Dijon, Monsieur Prince. chez le

Paris,

ils

ses bruit, sans

Cette dames. médecins d'une Le

plut pouvoir Il

extrêmement consoler, languit sa vie ans,

longtemps sans le pouvoir et est avoir reprit qu'à été au la

les plus

année,

après plus un de'

jeu

et

singulier encore sans Le Roi

soixante-dix incommodé deux fort

mène

moment de

jugea

conseil

singulières sieur le venant Bourgogne5, 1. nous relevé 2. 3. Deux (tome

première', entre à son lui

dépêches tenoit qui le

au de tenir

cœur Dijon, les avec

Prince, le saluer faisoit

et arrivée

parlement pour huissiers

qui, de états baque pas

marcher

ses

leurs

Cet emploi avons déjà dans Plua

de réchapper, au sens actif avec eu dans la notice VERUe, tome les dictionnaires. ajouté il ne mourut le en interligne. que le {9 mars duc

un régime direct, VII, p. 595, n'est

de a été

En effet, jours

1744,

à soixante-treize état

ans. fait il de à au de sa et les

auparavant,

V, p. 364) craindre beaucoup paroit nature. en

de Luynes dans écrivait, M. du Bordage est tombé dans un sa vie. Il n'est malade, point son état comme va chez Mme de nombre et et

ses Mémoire8 qui

pour

laquelle coin du feu, ne parlant à personne, santé. Il aimoit extrêmement le très jouoit soixante-dix 4. bien il ne veut ans.. plus ou douze

On regarde grand danger. fi sort cependant encore il il est attaché un grand depuis jeu,

cependant défaillance Montbazon, il demeure

et sans

d'années vouloir qu'on sortes âgé Il n'est

toutes

lui parle de jeux, que

jouer

à rien.

d'environ

Le 42 juillet Dangeau, p. {!)2.. 5. On a vu (tome de Condé, IV, p. 247) que le prince ou, à son Monsieur le Duc, en qualité de gouverneurs de la province, défaut, triennales de la allaient les sessions des états. La bibliothèque présider
MÉMOIRES DE seo~rr-s~ron. ilil °A

434
guettes de son hautes côté, dont du Cela parlement fut dans prétendoit il étoit ne ordonné le

MÉMOIRES
logis que, gouverneur, pouvoient ainsi, de Monsieur le le baguettes chez ce parlement lui Prince, Roi

[.{'06]
qui, dans des que fut huisbaisfort la

représentant les entrer dont

province siers sées. morti
Baronnies de Languedoc non réelles, personnelles.

L'autre ville vence, forcé Bernard, ville

paroissoit le père B, dont et par le qui la fut ruine plus

tout étoit chevalier de fameux ses

à seul

fait

sans lieutenant l'Ordre

fondemenP. général en de 1661 vendre banquier à

Mérinde avoit Samuel de l'EuProété

de

affaires et plus riche

d'Aix

en 1683, tion des est dans 1. 356. décrit

sur ces tenues d'états un mémoire fait 641) et (mss. 642-644) une relaCondé, pour le grand par Rigoley, Dancourt. Le cérémonial sessions de 1671 à 1721, par Philippe possède (ms. dans le tome d'aofit II du Moréri, dans la Gazette de 1679, de novembre, 1709, p. 2t9-242, de Bourgogne, du parlement Histoire de Paris avait fait interdire le parlement aides de porter pour 9 aofit. leurs p. 383, etc. p. 94-t02, tome Il, p. 355aux huissiers

le ~fercure Lacuisine, En t!\3t, des

de la Cour se réservant 2. 3. Malte hérita déjà bout

ce privilège

dans la grand'salle du Palais, verges lui-même (Arch. nat., X 1..1.1534, fol. 149). de Mérinville, chevau-légers d'abord du chevalier de

Dangeau, Gaspard comme mestre

p. 175, des Monstiers, comte et cornette des cadet, aîné, en t689,

de son frère

se maria de camp, avec une passa et mourut le 29 décembre en t695, vendit alors son régiment, ans, deux jours après sa femme. âgé de soixante-seize III des Monstiers, comte de Mérinville, de 4. François capitaine mestre de camp en 1638, maréchal de en 1635, vau-légers en en 1643, lieutenant général en 1660, lieutenant de Narbonne sur la démission du marquis novembre janvier reologie Poitou Noblesse. oncle 5. fol. 1650,

le gouvernement en 1693, brigadier

Dauphin de Narbonne.

(1676), Il était Camt724, che-

de Roses gouverneur au gouvernement de Provence, général de Gordes, du `l4 mars 1662 au mois de de 1663 à faite s'était en mourut '{665, en Espagne (Citrodu originaire Dictionnaire de la l'hôtel de proche III succéder à son Y 240, fol. 69. était

camp en 1656 et

1669, gouverneur d'Avignon sa carrière militaire 1672. Toute de Pinard, le voyez tome

A Paris, Nous Saint-Simon. Godet Leurs biens

Cette famille IV, p. 73-75). et le tome VII, p. 732, Moréri, rue Saint-Dominique, ils habitaient verrons sur des furent un petit-fils le siège mis en décret titres,

des Marais Cabinet

de François de Chartres. épiscopal en 1681 bleu

Arch.

nat.,

85 v' à 96;

dossier

BERNARD, vol. 87,

[ .f706]
rope', états frir blée, pable avoit baron une sa de que terre de

DE
Rieux,

SAINT-SINON.
qui états est une ne séance par du des voulurent dans lui-même3, de la leur et terre baronnies pas

435
des soufassemincaqu'il

Languedoc'. Bernard n'étant prît

Ces

aucune pas de cela, noble jouir

comme par

conséquent Sur acquise'. des dignité IV, états de

droit

Mérinville sans fut jugé

prétendit terre, qu'elle

demeurer comme étoit étant réelle,

personnelle. p. '{90.

Languedoc Il

1.. Tome 12. Rieux bretonne

supprimée de 1632, avait été qui en avait épousé veuve réduite donner Elle Elle et s'étant à une mille mourut

avec la terre (Haute-Garonne), qu'il ne faut pas confondre de même nom, était alors le siège d'un évêché. La baronnie, en raison de la participation du comte de Rieux à la révolte rétablie l'héritière pour en '{642, pour François deux ans auparavant, acquitter les dettes le Roi tome âgée III des Monstiers, restée et celle-ci, était de lui

engagée

s'appelait 3. Anobli depuis en .f720. 1699, il fut fait comte de Coubert 4. Ces états (tome X, p. 317, note 5) étaient composés pour l'Église, de trois d'un comte et vingt la noblesse, archevêques évêques; pour d'un vicomte dont un du et de vingt et un barons, (Alais), (Polignac), Vivarais, Lodève, Gardiole, Murviel, Tornac quelques pour un du Gévaudan, Mirepoix, Saint-Félix, Florensac, et les seigneurs des baronnies Lanta, Rieux, de ClermontGanges, la Rouairoux, Arques, Castries, ;Villeneuve, Barjac,

extrémité, étrange lorsque écus de pension · (Sourches, à Paris, le 14 février 1694, de la Jugie. Marguerite

de la maison, eut la bonté

1, p. 29'{, août de quatre-vingts

1685). ans.

Castelnau-d'Estrètefonds, pour le tiers état, des autres villes, nombre deuxième

Castelnau-de-Bonnefoux, des chefs-lieux députés de égal soixante-six, à celui des mais deux

Calvisson, Ambres et et de que ordres. votant

diocésains ne

au nombre

voix, quarante-six du Voyez la 4" partie l'histoire de Languedoc,

premiers

servir à des Mémoires pour chapitre en 1734. par feu M. de Bdcille, imprimés livres par de deux mille baron avait droit à une rémunération Chaque session annuelle. Avant de prendre pour la preplace dans l'assemblée du 5 mars '{654, mière fois, ils devaient, aux termes d'une délibération et maternelle faire preuve de quatre de noblesse générations paternelle et mais cette obligation n'était rigoureusement, pas toujours appliquée même Louis XIV avait et non déclaré qu'elle ne concernait de Leyde, baronnies, plus les héritiers (Gazette se faisaient mais de que les acheteurs 25 janvier 1685). Le par un gentilhomme preuves livres. de no-

les titulaires souvent, de leur porteur procuration, et ne touchant blesse, qu'une

représenter tenu aux mêmes de huit

indemnité

cents

436
attachée qualité cer de à la baron fonction, de l'acquéreur malgré par arrêt eut, en les de terre, et et de

MtMOlRES
Mérinville tout droit que, fût enfants la lui relevée de rendre deux et du pour évincé de séance, cela, Son Bernard, pour cent Perche~. l'agrément mort, sans le avec et elle d'en

[47061
de exerperenfin été de conla

aucune

sans

sonnelle la racheter

l'incapacité fils vient qui prix mille Il dé ont

damnés
200000 de [tt~ brevet retenue Bullion.1 de

consignés. [livres] étoit l'acheter, à un sur déjà

Bullion4 son

même du

temps, Maine frère

à

gouvernement étrange celui-ci le 9 aoflt que

assez et que 1.

son

Il eût eu sa

l'eût

eu

après

donner

en conseil des dépêches que cet arrêt fut rendu Arch. nat., E 1938, fol. 142; Dangeau, Rieux n'était p..f75. pas encore mais seulement mis en décret.. vendu, 2. François-Armand, de Mérinville et comte de Rieux, né marquis au commencement de .{ 706, gouverneur de Narbonne son père, après mestre de camp de cavalerie et enseigne des gendarmes de Bretagne en 1734, sous-lieutenant des chevau-légers et maréchal de camp en à Mérinville, en Languedoc, le 13 février 1786. En 1740, 1740, mourut un an environ avant le temps où la présente de nos bfémoires partie fut la fille du président des comptes Larcher. éponsé était saisi depuis ans. Bernard se le fit adjuplus de trente du parlement de Paris du 2'{ juin cent ger par décret 1707, pour mille et il prit possession le 31 mars livres, quatre-vingt-une ~1708; comme le comte de Mérinville avait dix ans pour mais, racheter son domaine les états lui continuèrent la séance, en la refusant patrimonial, au procureur de Samuel au delà même de ce délai, Bernard, jusqu'en 1722 (9istoire du Languedoc, éd. Rosehach, tome XIII, col. 873-874), et c'est évidemment sur le président dit de Rieux, second fils Bernard, rédigée, 3. Rieux de avait eu Rieux en dot (12 août Samuel, et qui ne lequel .f7.f7), mourut avoir en 1745, qu'en après mangé presqme tous ses millions folies de tout genre, à reprendre la terre que M. de Mérinville parvint de Rieux, à voyez, aux richesses Mlle Larcher grâce que lui avait apportées la Bibliothèque les factums Fm 1279-1.281. et le nationale, dossier bleu fol. 69-81. Il obtint, en novembre BERNARD, des 1740, lettres sur cette terre le nom de son patentes pour reporter marquisat de Mérinville, lui avait acheté. que le financier Delpech 4. Charles-Denis Il p. 183-1.39. l'armée d'Italie 5. 6. Dangeau, Fervacques, de Gallardon, etc. tome Bullion, marquis vient d'être fait brigadier sa belle conduite pour de juin .f705, p. 264-266). (Mercure p. 166. mort cn 1698 tome V, p. '{32-1.34. de V, à il a

C'est

U706]
homme ce si riche un

DE
brevet à sa de qu'il juillet, Janson

SAINT-SINON.
de retenue, après de et de qui lui'. Rome'. lui fit Le prêter, aumônier Roi le lui assuroit presque

437

gouvernement Le cardinal amitiés, 14

famille arriva

fit lende

Cardinal
Janson de Rome.

de
arrivé

mille demain France'. Des premier

méritoit le

bien, serment

grand

Forts, en

que finance4, et

nous fils lui

verrons unique avoit

plus de donné la

d'une Peletier sa fille honneur

fois qui place de

figurer avoit

en les

Mariage C des Forts la fille de

de avec

fortifications, des finances6,

qui

d'intendant Bâville8. à la les Les fortune croire sur et du le

Bàville.

épousa crurent par

Lamoignons des Peletiers sur leur

à Montpellier un faire grand cette On alliance, il n'y

qui a père

parurent pas de longtemps, Bâville peu n'étoient 8 la rare qu'ils

parole'. président à la mortier, plaidoirie pour entrer

a vu,

premier sident quitté anciens,

Lamoignon, combien et le dans il barreau, la y

pré-

avoit où ils

avoient pas même

magistrature obtint

Foucault, 1. 2. aux 3. On a déjà

conseiller

d'ÉtaP, des

permission

Foucault

cède

vu cet effet

Ci-dessus, p. ~56. Les Affaires vol. étrangères,

tome 1, p. i35-i36. brevets, lettres son dans qu'il écrivlt fol. 169 et suivants. arriva de Janson

voyage

sont

Dangeau, p. '{54: Il a été parfaitement bien cabinet Fiance.. p. 123. du Roi, le Comparez Le P. Binet,

469, M. le cardinal reçu

Rome

hier

de Rome.

du Roi, et il a prêté ce matin, dans le la charge serment de grand aumônier de pour de Soarches, p. 158 et i7~1, et voyez les Àlémoirea de la Sorbonne, fit alors un panégyrique de la vie i0i-105). p. 266, et IX, p. p. 25.

décembre du cardinal 1706, (~lercure, passée des Forts tomes VI, 4. Michel le Peletier 5. En 1701 tome

IX, p. 24-25. de Lamoignon de Bâville, née à Montpellier 6. Marie-Madeleine le 14 septembre le 8 aOlît 1744. en 1687, mariée 1706, et morte avait cent mille écus en mariage; mais il ne lui 7. Mlle de Bâville livres. revenir Le Roi signa le contrat le devait que cent mille plus 21 aoilt, vivance et annonça de président à M. de Lamoignon à son qu'il donnait à mortier (Dangeau, p. 179 et t84; Mercure d'octobre, p..f38-155). p. 132-135, né Foucault, secrétaire de et ci-après, le 8 janvier fils la surSourches,

p. 147 et 153-'{54; 8. Voyez ci-dessus, 9. 26 Nicolas-Joseph novembre 1664,

p. 605-606. avocat le .{643, reçu de la la commission de réformation

438
à Bon fils l'intendance Caen. de

MÉMOIRES
Roi verra de quitter faire en en je à son son fils! l'intendance des en de Caen',

[1706]
auquel

du on et de de

extravagants cette ces nature, bagatelles'. du P. de

temps France et m'amuserois

personnages Sans à gâter

dangereux une mon raison papier étoit fort

Espagne. pas

ne

Foucault', la Chaise, qui

grand l'étoit aux

medailliste~, aussi6. de '{666, l'hôtel

protégé en justice commission

'{665, de

procureur la recherche en

général de la février

requêtes noblesse en en

et

à la

maUre

ès arts

en -1667, avocat général à Montauban et intendant à Poitiers en

au Grand

Conseil '{674,

et à Caen en 1689, '{685, le 2 avril .f704 (notre tome XII, p. 46, note; mestre Mercure depuis et d'octobre, avoir donné de juin 1704, p. ~00-~03, p. 99-'{05). Après il vint remplir ses fonctions de son intendance, au Conseil, la démission ordinaire passa conseiller de Madame chef du Conseil depuis 1724. le 8 février f. Autre connu Nicolas-Joseph, mais ne après avoir Montauban, des requêtes n09, troducteur octobre août que le 26 novembre le -10 octobre 1712. sous le titre né à de 1716. Mort à Paris,

maUre des requêtes '{6H, intendant à Pau en .{684, était conseiller d'État se-

Il était

porté celui de M. de Carcassonne, nommé avocat du Roi au Cbitelet le 24 .f704, janvier à cette dernière à intendant époque,

de Magny marquis le 21 février '{677 à mai Caen 1699, d'août maUre f706 à

le 28

révoqué des ambassadeurs, sera forcé,

qui lui Il devint reine. homme étant nom, 2. avec de la revenu

17Ui, donnera

un grade même lieutenant

en n18, de brigadier

de la charge d'inpourvu la place du baron de Breteuil, en de se réfugier à la cour d'Espagne, et un titre de majordome de la

etc., et chambre, le château habiter encore p. 79. une

des armées général gentilespagnoles, ne mourut .{ 772, qu'à la fin de juillet de basse Normandie dont il portait le de la grande vénerie lié intendance avec du Roi. des une depuis longtemps lui donner une intimement

et possédant Dangeau,

lientenance

Chamillart, finances. Voyez ample die, 3. 4.

qui ses Mémoires

Le père était ne put toutefois

et deux introduction, de PAcadémie dans les Mémoires Afémoires Cette de Foucault, dernière

en '{862 par F. Baudry, publiés études sur son administration en

Norman-

suivant paragraphe 5. ~lédailli8te, nolt = (Dictionnaire 6. Ce goût du

phrase et sur la marge, un celui qui est curieux de l'Académie, P. de la Chaise

de Caen, années '{875 et 1876. p. 370, et Introduction, p. xxvin-mvi. à la fin du ayant été ajoutée par mégarde renvoi de indique médailles sa place ici. et qui s'y con-

'{H8).

l'abbé auprès

aurait été, selon pour les médailles de Choisy tome de son crédit I, p. '{85), l'origine (Mémoires, de Louis XIV, qui avait aussi la même passion. Oroui, Comparez

[.f706]
On lieutenant de et pension qu'ils sut' que les

DE
Anglois dans

SAINT-SIMON.
avoient leurs fait l'abbé avec pour Cavalier, sa de six son la mille Bourlie'

439
Fortune l'abbé de la Bourlie en Angleterre. de

général et

troupes, mille livres avec

livres

vingt-quatre l'avoient sur leur rôdé en France

flotte

équipage, à la fin, qui, et quoique pour ne intéresachevé les son

après

avoir

depuis donné de à eux ces

soumission J'ai avancé, choses de après

accommodement9, de pas santes, encore Le fort peu,

s'étoit quelques-unes et faut pour n'en maintenant bagatelles. content nos qui du

petites

oublier, qu'il

pas

interrompre raconter

plus avoir

quelques Roi fut si de tous 8,

procédé 1

du qu'il pour

duc

de

Marlborough à sa prière, allât pour

Galanterie du Roi à Marlborough. Verboom

à l'égard que

prisonniers avoit Reims

permit, prison',

Vaubonne

de la cour de France, tome et Il, p. 529-530, eccléaiastique I'EÜstoire de l'Académie des 6ellea-lettres, tome 1, p. 378. Le cabinet du Père comprenait des médailles, des médaillons et des agates, qu'il après avoir choisi les pièces les plus légua à la maison de Saint-Louis rares pour le Dauphinet numismaFoucault, archéologue antiquaire, tiste, ayant fut compris, scriptions fait des fouilles en 1701, dans et belles-lettres. importantes les membres Son et fructueuses honoraires en Normandie, des inde l'Académie

HiBtoire

de CAcadémie, éloge est dans l'Hiatoire dans les Mémoirea du président Hénault, par Boze, tome V, p. 395-403, de la du Catalogue dea broazea p. 5, et dans l'Introduction antiques une belle Il avait nationale, Bibliothèque par M. Babelon, p. xrn-xiv. et des manuscrits, à l'abbé de Rothelin. bibliothèque qui passèrent 1. Dangeau, Tome XII, p.145-.f47. Sourchea, p..{86-'{87; p. 129.-2. 3. On a vu (tome XII, p. '{20) que Cavalier n'était point resté en de .f704. comme la France Il s'occupait activement, après son évasion de reliet le marquis des régiments Bourlie de Miremont, d'organiser p. 203 et 227; et 423 de avril, historique p. 288-290 vol. 1935, n"' 1.f4, 132, '{33, 148 et 172); mais ChaDépôt de la guerre, surtout la Bourlie millart redoutait et le faisait suivre partout (a, 196). on peut voir le Journal Sur celui-ci, de Verdun, années 1705, 2. partie, gionnaires Mercure émigrés (Sourchea, et politique p. 31; mars et Gazette, et 1706, 1'. partie, 2. partie, p. 283-284, p. 196p. 109 et 381-386, de l'ancienne éd. 1788, tome Ill, p. 95-98. 197, et la Galerie cour, étaient bien aises de se débarrasser 4. Les Hollandais de Cavalier en en Portugal l'envoyant 5. Ci-dessus, p. 380. 6. Jusqu'ici, on lisait recueil Yanbauze. de Lamberty, 7. Tome tome IV, p. 6. 35 et

XII,

p. 123.

440
arrêté aux allant ennemis.

M);:MOIRES
mois chez général, On et valoir étoit le à Roi, lui à Orange. et grand fort qui et On bon de à a vu en son lieu avoit et à ce

[.f706]
que été de ce pris ses

trois

Faux-sauniers.

lieutenant en Italie'.

partisan, sa conduite

mécontent eut peine En

discours, le fit

consentir temps fut se de mis

congé,

premier delle des divers troupes trebande.
Orry 11 Paria;

Marlborough'. du roi ingénieur Valenciennes ¡. On du trouvoient en prit

même

Verboom3, dans la au citacamp en par con-

de ennemis

d'Espagne, il alloit comme aussi quantité qui

rendre faux-sauniers

endroits 8, et On étoit sur

Royaume, partout

marchoient pour iles y avoit que, de

armés cette

protection aux et

Orry 1. fait C'est passer

envoya quantité à Versailles7, arrivé les instances

l'Amérique8. suivi Vazet on et

de M. de Vendôme

en 1705,

l'avait

en France, et il avait donné sa parole de ne point s'évader vol. 1873, n° 387, vol. '{874, n*'134 et 352, et vol. '{899, n° 3R). (Guerre, 2. Ces détails viennent du Journal de Dangeau, p. 154. Selon les à agir ainsi que Alémoirea de Sourchea, le Roi ne se détermina p..{24, sur la menace faite par Marlborough les prisonniers de rappeler français à qui il avait de cet accordé arrangement de passer pour profita mois chez quelques aller à Vienne (Gazette eux. Vaubonne d'Amsterdam,

de l'électeur quartier-maUre général de Bavière à Bruxelles, avait été fait ingénieur de l'armée d'Esgénéral avec Vauban aux Pays-Bas en mars 1702, et il y avait travaillé pagne tome H, p. 567). mililairea, (Àlémoirea 4. Dangeau, Gazette d'Amaferdam, Sourches, p. '{52; p. H9; n" livré LVI et Li. les On l'accusait d'avoir manqué à battre des places, etc. vol. plans (Guerre, vol. '{938, n°' 1\3, 54, 60, 8'{, 82 et H3). Il rentra en grâce, fut fait et lieutenant etc. (1715), Castel-Ciudad, général, gouverneur d'Urgel, de la citadelle de Barcelone un titre de Castille reçut (avril 1718), en .f727, passa à son fils en survivance et d'ingénieur général général, vier i 744, à soixantedix-neuf 5. Trouppea de bandes, est en interligne, au-dessus biffé. 6. Dangeau, tous ces malheureux, p. i53 et '{64. Presque les qualifie étaient de la Lorraine ou Dangeau, originaires frontières. mort 625, 7. contre une Une eux. note. p. '{54, 15 juillet. déclaration Quant du mois d'août 1704 édictait voyez à la déportation aux lies, ses charges de quartier-maUre en septembre le '{9 jan1730, et mourut ans (Gazette, p. 102). » comme des pays peine de p. 624les ennemis, d'avoir n" 262-263, et i937,

.{ 706, n° ~aam, 3. Proaper-Joseph

octobre). de Verboom,

la

ci-après,

Dangeau,

[1706]
les des vit dans retourner dèrent contre 1. voir, vente que lui, pierreries secours longtemps les six en la qu'il d'Espagne d'argent le Roi

DE

SAINT-SIMON.
de fort cette son qu'il Amelot y fort étoit nuisible près C'étoit t extrémité le ici duc de f5 solliciter pom des affaires. juillet; sur le pied

A~1
ne retourne

dans dans

Il

plus

en

cabinet demeura et le si

mais, de mansi grande 3 En

frise Espagne, la corde de près, puis à

semaines Espagne', commotion seroit

Berwick et

président mortier au

générale de l'y

parlement de Metz.

renvoyer

Pour Be débarrasser comme on va le Ci-dessus, p. 407. d'Orry, M. de Berwick l'avait adjoint à Vazet sous prétexte de négocier la des pierretiea et un emprunt sur l'aaaiento (Affaires étrangères,

vol. Eapagne n° !202). fol. 30 Guerre, voU977, 164, fol. 328, et vol.165, l. Dans les premiers le bruit courut jours, (Dangeau, p. 157) qu'il il allait repartir et le sous peu, avec une somme considérable, d'argent Roi à Amelot le 18 juillet; il s'agissait des deux millions de l'annonça billets de monnaie offerts par le Roi (ci-dessus, p. 407, note 6). 3. Dangeau, Amelot efft préféré p. 200,5 5 septembre. garder Mesnager, le 7 janvier 1705 (Guerre, n°' 46 vol. t883, qui était à Madrid depuis et .f75) voyez la fol. 118 et suivants. p. 334-33!S): poste temps pour Le Paris, correspondance Berwick s'exprime d'argent représenter diplomatique, ainsi, dans nous nos détermina besoins 156, Eapagne ses Mémoires (tome 1, à faire partir Orry en et de tâcher en même la reine, qu'il il la proposition, qui m'adresser finances d'Esvol.

manque afin d'y

sur les pierreries de d'emprunter quelque argent porta avec lui. Ce fut M. Amelot qui m'en fit premièrement et d'abord je m'y opposai, par la raison que je ne savois à outre pour tous les détails, qu'il étoit le seul au fait des dont il avoit pagne, mais enfin ce fùt; trouver dition des

à qui que caché avec soin la connoissance toujours la nécessité où nous étions, de et l'impossibilité à conressources me fit consentir à son voyage ailleurs, tôt. Dès que les si publiquement retour autant le virent Espagnols contre lui, que je que j'avois été contre

parti, me crus son

au plus qu'il reviendroit ils se mirent à se dèchainer

de la justice et de la bonté de S. M. Cath. d'avoir nation quelque complaisance pour le goM d'une qui venoit de lui donner des preuves si éclatantes de son attachement pour sa perM. Amelot avoit eu de la peine à se rendre sonne. à mes raisons, craide déplaire gnant sens et les discours nous écrivimes à la reine qu'il et à Mme tenir des Ursins; mais enfin son bon et entendoit devant lui le déterminèrent,

de m'opposer obligé En effet, il était départ.

à son

en France conjointement pour qu'on à ce dernier et à la princesse des Ursins copie J'envoyai au Roi, afin qu'ils vissent que je n'agissois point par La cour de France et Orry eut ordre de goffta nos raisons, Cette décision, disent les ~lémoires de Sourches

y gardât Orry. de ma dépêche des souterrains. rester à Paris.. d'aun

(p. t63),

surprit

442
effet le ses hauteurs, continuel sa

M);:MOIRES
dureté, dont, sa en brutalité, toutes sortes sa

[1706]
grossièreté d'affaires, t, il

mensonge une

faisoit que usé son wick main, toit

l'avoient rendu si odieux, ouverte, profession traiter lui i. Il en avoit ne vouloit avec plus personne comme il avoit fait avec Amelot avec et Puységur, effronterie avoit si peu de bornes, le duc de Berque m'a et point, conté quelquefois et qui prit sur sa du qu'il ne le enfin papier, Avec le que ce qu'il lui deux de l'avoir jamais parti de lui de faire il ne promettoit heures promis que lui pour porter écrire manquoit plus n'avoit et de nier, pu après, pour ne tellement affaires chaque signer parole mais résister ce exle lende-

pour nioit voyoit le et cela

s'exécuque indisdeau

Berwick, pensables, mande bas on

réponse. rapportoit la gambadeS,

encore, il

lui

faisoit au qu'il

papier et répondoit bien

pouvoit qu'il ne

maréchal promettoit4.

sachant Avec

qu'il

pouvoit tout

exécuter périssoit,

cette

conduite

de SaintOrry chevalier que le Roi venait de faire recevoir mais il survint en outre une lettre de Philippe V Michel par M. de Tessé; notifiant munitionnaire lui avait fait des offres pour ses qu'un espagnol dans armées à la condition absolue et enfin, que Orry ne revint point, tant plus le courant la Bastille, du mois dénonça non seulement d'aoflt, en la le chevalier détail toute des une alors Pennes, série de faits mais même renfermé qui implisa trahison semà

quaient,

de la Baatille, (Archivea blables venaient en foule

négligence d'Orry, tome XI, p. 307-3H).

Des dénonciations

au 1" janautres, d'Espagne voyez, entre vier 1706 (Guerre, vol. 19;6, n' 3), celle de l'ingénieur de Rosmain. 1. Ces quatre derniers mots sont ajoutés en interligne. 2. Tessé écrivait à M. Chamillart, J'aime le f.2 mars 1706 Orry Il a beaucoup et de bonnes il doit même choses, d'esprit et consolé, car il fait ce qu'il peut mais il n'est pas en lui de n'être Au demeurant, homme.. pas menteur. galant 3. Comme le singe que son bateleur fait gambader séduire les pour et je l'estime. être secouru ou comme le ménestrel du moyen spectateurs, âge dont fabliaux tome II, p. 315-3`151. On disait surtout (Romania, monnaie de singe, en gambades.. 4. 337) travail Voici Orry infini comment étoit mais Berwick homme il vouloit lui-même de beaucoup trop l'a dépeint d'esprit, très parlent « Payer les en

(Mémoires, éloquent, ce qui faisoit

p. 336et d'un qu'il ne

entreprendre,

[ .f706]
cepté point, millions semaines, compte à deux cette Ursins jours millart8, soutenir crasser et fut sa il bourse. fut

DE
Quand question de qu'il le

SAINT-SINON.
il fut lui avoit des le voulut résolu faire qu'il rendre touchés troupes faire qui ne retourneroit de ces

443

compte ici, en dans

deux six Ce fut

comptants pour tel, 2.

payement Roi de

Espagne'. il en combien Mme

doigts catastrophe ne cessoit

le que Mme

pendre; sentit que

Maintenon, la

sur porteroit de lui donner, entre bien des dans Ursins, une eux,

protection et sur l'intime le

des touChaet

liaison coup par

subsistante et fit si Mme le

détourna toujours lui

la suite, qu'on charge

pourcouvrir pour le

donna, de

dé-

réhabiliter,

président

à mor-

assez de temps affaire. Son imaginatrouver pour finir aucune pouvoit lui fournissoit des expédients mais tion étoit si vive, qu'elle pour tout; dès anssi, hardiment sance mieux qu'il avoit qu'elle et le maniement s'il projeté étoit faite. des quelque Il excelloit finances, sous chose, il s'imaginoit dans principalement et assuroit eflt la connoisy qui lui chose.-

de se mêler d'autre pied à boule, et l'ei'lt empêché et pour la guerre étoient Ses vues toujours pour la politique presque avoit de lui-méme mais la bonne les lui faisoit fausses opinion qu'il soutenir comme bonnes. Ses manières et le changement total dures, qu'il toute je lui avoit la dois fait nation. cette dans Ses les coutumes ennemis lui d'Espagne, l'accusoient d'avoir que, citer un attirèrent beaucoup je l'aie la haine volé;

réussi, ei'lt fait tenir

avoit

travaillé

et je doute que un homme habile

personne et posé,

de mais

justice

d'assurer

ne dire, personne adresse.. Comparez Ursins 253, à Mme

jamais pu son éloge dans

ouï souvent quoique fait. S'il a pris, il l'a fait avec de nombreuses lettres de Mme des p. '{93, '!08, 22' à Chamillart de la princesse 706, tomes III,

de Maintenon

et IV, p. 186-187) V lui avait donné, le ~R février vol. 1885, n, 27:». Philippe (Guerre, de ses troupes et armées. un titre de surintendant général 5 septembre, Dangeau, avec lui pour lui faire rendre donnés en dernier lieu pour 1. p. 200 compte porter M. des en de Chamillart deux millions qu'on Voyez

(éd. Bossange, et dans une lettre

va travailler lui avoit

Espagne..

ci-dessus,

p. 441, note 2. mais sera répété auteur 2. Ceci n'est plus pris à Dangeau, par notre On a (ms. Clairambault les réponses à la mort d'Orry. H 75, fol. 84-i02) à toutes fit plus tard les accusations de prévarication, de que celui-ci concussion, 3. Voyez de Chamillart. etc. ci-après, p. 625-626, des fragments de la correspondance

444
tier sons, de lois au parlement mais ni qu'il de de

MÉMOIRES
Metz', qu'il point, Il qu'en maîtres sujets4? à Madrid garda par[ce] a laissé titre des Ce et pour qu'il deux en ces ne mêmes savoit qui on du coup traité service

[1706]
raimot sont les Roi, hardi avec (Guerre, pourvu pour dans deait et à le

n'exerça

jurisprudence'. croiroit et les ses

fils, effet

sa vive rendus de 4. la

Qui image'. les arbitres fortune de tous

finances fut un avait de

C'est

président vol. '{976,

son séjour pendant Vallier et obtenu les

n° .f42, 28 février le 27 juin, avant de revenir. acheter au prix de cent dix mille la rue Saint-Antoine; vants pour l'expliquer de rendre les dedans 2. J'ai déjà eu de Metz une à

que Orry de temps dispenses .{ 706, et n" '{85, 21 Sa femme était déjà livres cette l'hôtel acquisition

il fut mars) en pourparlers

de Mme

il consomma Chamillart

de Beauvais, en prenant les

parlement ou donner passer

no 30'{), et s'occupa (vol. 4977, de l'hôtel et plus agréables. plus commodes l'occasion de dire (tome V, p. 435, note 3) que ce ne semblait fait que pour décrasser les financiers de plus et service élevée aux et jeunes gens plus effective. éducation qui voulaient Aussi était-il ni naissance,

apparence

à une

magistrature

de gens, rempli incapables indignes, sans désir de travailler (Correspondance Voyez Emm. étudié 3.

sans

tome II, p. 366). administrative, d'ailleurs l'9iatoire du parlement de Metz, par le conseiller avait Mais Orry, Michel, p. 267 et suivantes. pour son compte, le droit à Paris et pris ses licences et le titre d'avocat. premier lit Philibert d'abord 1689, en 1706, de de Vignory, né à Troyes et capitaine de cavalerie mousquetaire (son lui faire donner en Espagne un régiment Orry, comte

D'un

e 22 janvier

essaya, père vol. '{976, n' 143), puis conseiller au parlement de Metz (.{ 7.f3), Guerre, maître des requêtes intendant à Soissons (22 mai 1745), (23 juin 722), intendant en Roussillon et Lille contrôleur (1727) (1730), général des finances d'État (20 mars '{730), ministre .f736), direc(H novembre teur des bâtiments général (3'{ mars 1737), du Roi (février démissionnaire des 1743), en décembre mort dans son château 1745, vembre 24 à 1747; d'un second lit janvier et intendant Paris le Pontchartrain 1703, des 3 mai conseiller finances i75L au Parlement (H3!), Par une trésorier grand finances et des de la des ordres 9 noné le bâtiments

Jean-Henri-Louis (1723), conseiller d'Etat pièce de

le Chapelle, Orry de Fulvy, maltl'e (mars des

requêtes mort 1737),

la

Ot 54, fol. 170), on nat., (Arch. bre 1707, Orry cherchait une justification de sa noblesse le Trésor des chartes. 4. à la Ceci doit même date, être on écrit lit dans dans la les seconde partie Mémoires du

de correspondance voit que, en novemjusque dans

de l'année marquis

17 4{, et, d'Argenaon

[t706]
Amelot', son de l'un troupes, n'osa avec retour; ces en deux avec qui mais

DE
Orry la

SAINT-SIMON.
étoit fort la si brouillé, d'avoir la emp~hé réputation

445

conduite, étoient et en amour

hommes

et capacité diamétralement à toute que vécut tous

vénération l'autre se fâcher et en pour

dernière cette Berwick

horreur" fois, B, n'en alors

l'Espagne Mme des pas deux

opposées, et aux Ursins bien néces-

moins si

Amelot

avec

M. Orry (le fils) prépare la levée du dixième pour (tome Ill, p. 3H) et ne fait que menacer le Royaume d'une ruine le 1" octobre prochain, aux intendants tissu de duretés assurée. Sa lettre circulaire n'est qu'un de taxe d'aisés; on présumera ce que vous inouïes. Ce sera une espèce et vous en payerez l'estimera, le revenu. On ne cherche que les gens les plus durs pour les placer dans les provinces. On prétend tirer cinquante directeurs du dixième dixième de 1734 et 35 de ce dixième, tandis millions que le dernier avez avoir n'a été qu'à trente rien millions. Tout Comment sera feront les provinces? On n'y comprend misère.. en vérité. ruine, épuisement, banqueroute, Orry, dans une série qui date de queltome est moins dur IV, p. 196-199), des Mémoires que tous les passages et devez de revenus, on vous

Le portrait de Philibert ques années plus tard (ibidem, et moins violent passionnément dits proprement 1. Au-dessus écrits

du vivant de ce ministre. par d'Argenson il a ajouté, surtout à. d'Amelot, puis biffé Benvick, 2. Le duc d'Albe, de Paris, les manŒuvres contre appuyait Orry, et son poste tant aux finances de quitter menaçait que l'on conserverait un homme dont la présence suffisait pour qu'il ne lui v1nt plus un sol des cinquante mille écus de rente 17 décembre qu'il possédait dans aux Indes l' (lettre de la marquise d'Huxelles, 3. La princesse, qui le plus tenon, M. Amelot appliqué, le 9 septembre ayant retour lorsque 1705). à trouver sage,

commençait le plus estimé et le plus (recueil

Amelot à

homme

écrivit

Mme de Main-

son tement, l'ai demandé

'{826, tome III, p. 344-345) Bossange, jugé qu'il ne falloit pas que M. Orry revint présenJe en ce pays ne doit plus être sur mon compte. en France, j'étois M. l'ambassadeur il doit seule en parce que j'étois est encore mieux instruit si M. Orry état que y est nécessaire si on me charge s'il est vra Le 7 octo-

de parler. Aujourd'hui, moi des affaires d'Espagne ou non.

décider

on aura grand tort, Après ces précautions, être cause, des désordres dont M. Orry pourroit davantage ou ses manières déplaisent également. que sa présence bre, elle répète de l'opportunité encore (p.

laisse M. Amelot seul juge, qu'elle 357-358) d'un nouveau. De son côté, Mme de Maintenon rappel tome 1, p. 35, 39 et 42) Le parti a pris qu'on (ibidem, répondait mais il faut toujours se rapporter à ceux qui sont sur nous surprend;

446
saires, gré, ver
La reine

MÉMOIRES
ne et sa se propre de le put rabattit pas même' à sauver leur son en ami savoir de la un trop

[1706]
mauvais pour sau-

corde

réputation rentrer maître,

à elle-même. à Madrid, il jugea à et dès que de le se roi d'Espagne délivrer de avoit roi, qui duquel éprouver sans y par l'avoit elle les voir

Avant' s'en
con-

douairière d'Espagne duite Tolède à Bayonne. de

revit

reine plus

douairière que suspecte de à veuve, de et sa

d'Espagne, dans la

propos dont la les de

la été la

conduite Le II, et faire

tous

temps'. Charles

considération appelé étoit rigueurs personne d'Espagne trône n'avoit veuve Joseph les lieux. ne

mémoire par pas dans sortir, qui son voulu

couronne n'avoit la sans retraite en

testament, lui

un est

monastère la destinée lorsqu'un son soeur et mère combien, autorité'. de de

impose les en

aux dispense

reines pas elle Léopold On

veuves, par étoit

que l'usage fils sur le Celle-ci l'Impératrice l'empereur du vivant, et

point de et

d'enfants; l'empereur de l'Archiduc.

a vus

nous voyons quand que cela s'est fait de concert avec vous.. avec Mme des Orry resta en correspondance à la fin de l'année tome III, p. 375) Ursins, qui disait encore, (ibidem, Je n'ai guère connu d'homme avoir autant ni plus de hard'esprit, diesse et d'intrépidité. la verrons enfin faire le maintenir 1. 2. Avant de gens-là sont assez rares.. Nous le financier V, en 1713, et rappeler par Philippe aux affaires jusqu'à sa propre chute. il a biffé trop. Il avait écrit mesme, pusl. Ces sortes

Nous

sommes

rassurés

Ce paragraphe se trouve le manuscrit, beaucoup plus loin dans à la suite des sièges et d'Ath a écrit de Menin mais, ici, l'auteur en marge N'. P. tltI2 (sic) cy après, l'art. de la Reine D. d'Esp., le mettre à la suitte de celuy cy d'Orry; à la page 553, et non tltI2, et, on trouve de la cette D. autre d'Esp. VI, second note Reine en regard cy dev. p. VII et VIII. du texte 546, N`. Mettre cet après article celuy immédiatement

d'Qrry.. 3. Voyez 4.

nos tomes

le de M. Ledu tome Il de l'ouvrage Comparez chapitre la Diplomatie et la succession grelle française d'Espagne (-1889). Voyez aussi l'article de la reine dans Florez, de las reynas Memoriaa catholicas p. 969-979. de reléguer qu'il était d'usage 5. Dans notre tome VI. (1761), Il, tome C'est les au couvent reines veuves des Descalceadas fils. reales sans

[f706]
dans pour tous les les les fins intérêts seigneurs d'Autriche'. laisser elle V y à de

DE
Charles de

SAINT-SINON.
II, cette et attachés V, donna à Tolède et le cette la reine cette dont détruisit ville, un qui le princesse intimement étoit unie

447
active avec à de autre palais restes des ce pas ne

l'Empweur, espagnols Philippe lui d'aller rétabli', qui de de

particulièrement avoit choix dans les le raison d'une beau

la maison la pas

Madrid, desira avoit

demeure' que font troupes temps-ci'. démenti de son Charles déplorer de

l'incendie l'Archiduc La conduite inclination son le roi neveu~: d'Espagne8 de donc

superbes à la retraite peu après n'avoit

douairière dernière qu'une à propos fut de des de

pendant tellement jugea

prospérité premières faire austout ses capià

l'Archiduc que son

choses sitôt fait'. 4.

espèce

rétablissement le duc d'Ossone,

Il chargea Parliculièrement

l'éloigner l'un de

l'Amirante

les princes de Darmstadt, tome 2. Voyez notre Espagne. redoutant 170t), les machinations de son à Paris, France, Il fallut résidence. comme Alvise 3. confesseur, aussi et Philippe R9 juillet V en

et Aguilar, ni de l'ambassadeur p. 66-67. Cela M. de après, et les tendances

sans

parler autrichien

de ses cousins Harrach. dès l'entrée de

VIII, Peu

se passait

à Louville, Torcy (lettre naturelles de la reine et

insista entourage, où le palais de Luxembourg faire sur partir les menées

l'amenât en pour qu'on lui eflt été assigné comme le capucin allemand avait qu'elle duquel l'ambassadeur vénitien

les Mémoires de restably. Voyez tome 1, p. 470-483, l'Étai ~Fme d'Aulnoy, préaent, par Vayrac, tome I, les Voyagea de Gourville Charles II avait (1699), p. t66-f67. p. 377-384, dans à défaut fait un long séjour, en t698, le palais archiépiscopal, de l'Alcazar du 24 avril au 19 juin 1698). (Gazette, 4. le fait C'est seulement en t HO que nous verrons arriver ce malheur ce neveu tome par de Stahremberg. 5. Une tentative inopportune fut vivement par les réprimée Berwiclc, 67 tome Combes, 6. Ce nom 7. 1, p. 340 des Madame commence projet

s'est longuement Mocenigo restablir en TI a corrigé

étendu.

pour faire habitants

proclamer eux-mêmes

à Tolède de

~lémoirea

Mé~noirea

de Saint-Philippe,

Le premier

6 septembre (Affaires fol. t2t, et vol. ttl7,

prise le vol. Eapagne 155, fol. 223 v', vol. ttl6, étrangères, fol. 202 v'; Dépôt de la guerre, vol. 1978, n, 40).

Uraina, p. 2t17; Ottieri, latoria, un e minuscule. par un E corrigeant remontait à janvier; la résolution fut

II, p. 66p. 4~9-132.

448
taines des gardes, qui

MEMOJRES
l'avoit d'aller de lui des souhaitoit à Burgos. de mais respect, bout là toujours à Tolède, dire armées que, La ce le qu'il desquelles autour d'elle, Pendant ses la ordres que de le suivi, voir roi y de en

[f706]
prendre arrivant la tranelle parut chercha mêla donna la fit au si que partir lieu de on de

cents chevaux, cinq la reine douairière, trouvoit quillement, allât fort des bien trouver affligée excuses la fermeté là trop et proche qu'il la reine fort des avec heures, ce la dépêché et commodité mais alloit, duc de avec Aux la reine fit qu'elle conduire au de Roi

pour sans reine

d'Espagne demeurer délai,

aucun douairière

et et

interdite délais le au' avoit

compliment, duc ne d'Ossone lui il et, ce

vingt-quatre avec Burgos, av oit la pour dins3; elle Le reçut -t. tout

à Vitoria'. pour où avoir on

voyage, sur le lieu fut et du et choisi des lieu

frontière la

France et

mèneroit. du château

Pau

l'agrément

jaroù

douairière, Bayonne qui sortes y étoit!, d'honneurs8. par

informée préférence, lui céda Elle

enfin

demanda Gramont, toutes

J'obtint'. et plus la

sa y

maison, a passé

en au. corrigé du Journal de Dangeau, 2. Tout cela est pris textuellement p. 199; les Mémoires de Sourches, comparez p,163 et 167, la copie de la corresde Philippe V avec Louis XIV, au Dépôt de la guerre, vol. 1980, pondance la Correspondance de Louis XIV avec M. Amelot, p. 97, 98 et f04, les Lettres de Mme des Ursina à Mme de Main1, p. H9-fM, et 34f, etc. tome I11, p. 336-337 en Biscaye, est au Vitoria, tenon, et à peu près à mi-chemin N. E. de Burgos entre cette ville et la frontière de France. tome 3. teau Pris textuellement rebâti au Journal de Pau, au quatorzième de Navarre, et par Marguerite Daregeau, p. 200. avait été embelli siècle, de Le châpar Henri

roi de Valois. d'Albret, 4. C'est là que la reine douairière de d'Angleterre que nous venons avait primitivement fixé sa résidence voir mourir en f692; mais Amelot Pau pour le cas présent. eût préféré 5. Depuis son retour de Madrid, il affectait de se confiner dans son gouvernement. 6. Dangeau,

p. tome 1, p. 157-158, Mme de Maintenon,

Comparez 160, 163 et tome III,

la Correspondance avec M. Amelot, de Mme des UrsinB à 168, les Lettres les Mémoires de Berp. 348 et 364-365,

[1706]
de suite'. Fontaine-Martel' qu'une parlé, qui fille qui avoit de encore avoit valu Mme été à la et, eue trente ans'. d'aurai

DE

SAINT-SIMON.
occasion de parler d'elle dans

449
la

étoit enfant4.

mort Il

mangé étoit de

de frère M. la

gouttes, d'Arcy, le duc place Elle aigrie tant

ne

laissant dont j'ai et

Mort

de

Fontaine-Martel, et sa dépouille. Caractère', con-

gouverneur Fontaine-Martel duchesse par eux,

d'Orléans, de étoit sur auprès cette premier obsédée celle

écuyer des Saint-Pierre, Suisses qu'elle son léans Pierre norante wick, tome

d'Orléa.ns6. toujours Ils affaire Saint-Pierre, repos, pas devant firent d'obtenir

exduite, traction

des

et

qu'avoit se fit une premier la lui ne que

Nancré6.

d'elle, place duc de d'OrSaintdéshofemme

dégoQ.t de Saint-Pierre. 690]

véritable pour pour avoir

(AddS=S.

écuyer donna se

et

M.

le

à condition lui.

que

présenteroit fô.t cette

condition,

Saint-Pierre

Quelque et sa

le volume 1, p. 356-357, t6t1, fol. t 9a-3f9, paaEspagne à la princesse rendit des Ursins sim, etc. Le duc de Gramont compte avec la reine. du bon ménage que sa femme et lui faisaient avait deux cbâteaux, un vieux, du douzième où siècle, Bayonne f 704 (Jal, Dictionnaire criMme des Ursins avait logé en juin et juillet l'autre terminé en f489; la reine s'installa dans une tique, p. f2ftl-f216), aux portes maison de la ville, comme on le verra en n07. très petite lui honneurs grands marine B' 30, fol. f63-f6t1; De Beaucoup 2. Dès 3. Henri de furent Gazette rendus à son étaient tome arrivée n' d'Amsterdam, Dépôt de Lmxu, de Paris. la f.

d'État prisonniers l'année prochaine. Martel, comte

espagnols

internés

à Bayonne.

de Fontaine-Martel

le 28 avril (Dangeau, p. 87; p. 209. Il mourut et fut inhumé à Brétigny-sur-Oise. cure de mai, p. 72-76), vu qu'il ne paraissait guère à la cour. 4. cembre Henriette-Madeleine-Julie f7f6 de Fontaine-Martel, à Charles-François-Marie, à trente-sept le -19 mai f733, ans, sans héritière.. une assez grande 5. le H entre Tome

1, p. 9f, et tome X, Sourchea, p. 68; MerNous mariée le et avons 29 démorte

d'Estaing, marquis selon enfants. C'était, fait une donation d'Arcy nat., avait Y 230, été

Dangeau, mutuelle partagée fol. t92 v";

s'étaient 1, p. 9L Les deux frères du marquis et la succession mai f67a, et les Clères (Arch. les Fontaine-Martel

du 7 juin f702). arrêt E f9f9, et Addition 6. Tome XlI, p. 42t1-428 7. L'initiale Caractlre de aon surcharge un p. est en interligne.
DE setmr-stson, uu

n' 606,

p. ML

ÚIIOIRBS

29

450
n'étoient pleine lui la de donnoit reçut donc à C'étoit qui de ne pas gens à

MÉMOIRES
lâcher elle de prise. honoroit La étoit place fort Saint-Pierre, qu'il tint des n'avoit propos plus de la de dont

[f706]
utile et elle pas et qu'indébasse vieille Norduil une

commodités, un état avec de petit s'étoit

consistance et le duc tout assis'

avidité, M.

conduite, cents'. mandie', chesse il alloit i.

l'égard un

d'Orléans, au plus, devant

noble jamais mère de

Ventadour' sa cour

la maréchale

Duras,

lui faire

à Sainte-Marie,

il étoit

quand voisin~.

Dangeau, dit d'Orléans, eflt y ont point, acceptoit qu'il lui avoit lui. étoit sachant neveu 2. du Leur Sourches, (En pas la charge consenti; déclara

Mme la duchesse Sourcha, p. 75, ~1°° et 2 mai. a souhaité si vivement Dangeau, que M. de Saint-Pierre de son premier écuyer, que le Roi et M. le duc d'Orléans p. 93 mais à M. le duc la Mme à qui d'Orléans, duchesse d'Orléans treize et Et très lui cela, le choix si que, mille francs le plaisoit Saint-Pierre de pension ne

il lui retrancheroit la charge, à lui ou à sa femme, donnoit au Palais-Royal.. avec des discours Le duc

Õteroit ajoutent pour cette

à Paris

logement qu'il il les MEmoirea de et pour ne lui

note

d'Orléans

désavantageux le traita avec s'étoit l'avoit aheurté destinée

sa femme

ordinaire, parce qu'il bien que le duc d'Orléans défunt noblesse comte

dureté, qui à avoir cette charge au comte de Clères,

les obsèdepuis ils avaient du Mercure répondu par l'organe ques de Monsieur, (DanMercure d'avril f69t1, p. 247 -2ao, de novemgeau, tome VIII, p. ntl; bre n01., de janvier de janvier 1709, p. 83-92, f703, p. 351-355, p. ftlO-f5{; Cabinet des Pierre, valeur le Roi ms. titres, Clairambault ms. Fr. 4069, 3240~, fol. p. i97 f547). de père de Malte, au Quartiers A la prière de Saintvoir 1704. eurent Marais, ses titres, du et, leur commissaires Conseil

de Fontaine-Martel.) se trouvant fort contestée,

surtout

M. Daguesseau chargea f4t13, des ayant été reconnue jusqu'en un jugement conforme le 21 février rendirent M. de Saint-Pierre et l'abbé de Saint-Pierre contestations pareilles 3. Aasia a été ajouté 4. de Mathieu (Lcttrea en interligne.

En f72t1, le fils de à subir encore de tome RI, p. 292).

de la Guiche, Marie-Françoise en 170f, que nous avons vue mourir de Normandie dans sa terre tome IX, p. f6. retirée avait rappelé ce fait dès f 722, dans son MEmoire du 5. Notre auteur ont perduea la Régence que les ducs prérogatiroea depuis (éd. f873, à l'Isle-Marie. Sainte-Marie-dup. 370), mais en le plaçant Mont (notre tome IX, p. 47) est au centre du Cotentin, tandis que Saintdont les Castel portaient le nom, est à l'extrémité N. de Pierre-Église, tome XIX,

[t706]

DE

SAINT-SINON.

4!Si

il n'y eut manèges Ponr achever, qu'il ne ftt, et chose qu'il à Marly, ne mit en œuvre et, pour faire aller sa femme et entrer dans les par conséquent, pour la faire manger carrosses. Mme la duchesse d'OrJéansle voulut prendre au à cause de la charge; on allégua l'exemple point d'honneur, sans de Mme de Fontaine-Martel qui y avoit été admise difficulté'. Le Roi tint bon toute sa vie, car ils ne se lassèrent point d'y prétendre il répondit que, quand le premier écuyer de Mme la duchesse d'Orléan8 seroit de un homme' France' de comme l'étoit qualité rence des domestiques du ceux des princes Fontaine-Martel, des petits-fils il savoit la difféd'avec

un premier sang5, mais que, pour il étoit étonné que cela se pflt écuyer tel que Saint-Pierre, moins encore proposer. Il n'y eut peut-être imaginer, que années de la vie du Roi, tout au plus, les deux dernières cent et cent fois, ils se le tinrent que, rebutés pour dit. se fourroit tant partout, divertissoit le monde

La Saint-Pierre et soi-même

avec un air étourdi; qu'elle pouvoit, mais point du tout méchante ni glorieuse'. Le mari étoit un faux Caton7, bien glorieux, bien présomptueux, bien insolent, de dépit méchant silencieux coup ne prendre jusqu'à pas de Marit, ne quoique et dangereux avec force et indifférent Son nom la peine de voir le Roi de Versailles, bougeant et un froid souterrains, sur d'O, mais avec beauLes trois tantes pa-

d'esprit9.

copié étoit Castel.

la presqu'lIe, et l'Isle-Marie, la terre des Belleronds, est dans le même canton. Voyez les Mémoires de la Sociéte dea Antiquairu de ll~ormaadie, tome XlV (f844), p. f90-232. i. Il a écrit, par mégarde, ewt. 2. Tomes 1, p. M, et X, p. ~09-3l0. 3. L'abréviation ho, surcharge la voyelle finale d'lme. 4. Comme le duc d'Orléans, fils de Monsieur. 5. Comme les Condés. 6. Il y a beaucoup de vers,d'Heudicourtentre autres, sur les débordements de Mme de Saint-Pierre, dans le Recueil dit de A(aurepaa, publié en f86t1, tomes Il, p. 227 et 339, et III, p. '!7-3i. 7. Comme Reneville et Harlay tome VI, p. 448 et 45L 8. De ce que sa femme n'allait pas à Marly. 9. Comparez notre tome XII, p. 42!)"'4'!6, et une redite sur les mêmes Saint-Pierre, dans la suite des Mémairu, éd. f873, tome XI, p. HH-i92,

452
ternelles un Castel!; du maréchal la seconde, fut médiocre 4; mais étoit dont mère pour cela le mère on du sait de

MÉMOIRES
Bellefonds Cadot, qui de Normandie est 3, la que bonne mère de de Duras, la et la avoient sont Villars3. quels mère les épousé Sébevilles Voilà sont de ces une les

[f7001
1642, 1; la paGitrois maison de Ven-

un

troisième renté gaults femmes éteinte8 tadour' rien f.

maréchal en

surprenant aussi la maréchale les

Aux-Epaules étoit de

ancienne duchesse qui n'en

rabattoit

avec

Saint-Pierres.

de Bellefonds, mariée le 2 mars 1642 à Charles Gigau1t fut érigé en baronnie en février 1644. Castel, pour qui Saint-Pierre le i9 avril f640, 2. Jeanne-Françoise de Bellefonds Gigault épousa, Madeleine à Vienne fi Kadot, de Sébeville, de François marquis qui fut envoyé le 3f octobre à quatre-vingt-quatre à f684; elle mourut f68f H03, mois plus tard, à quatre-vingt-six ans et six seans, et son mari quatre semaines. Ces Kadot (et non Cadot) de Sébeville ont une généalogie, qui dans le Dictionnaire de la 11'o6lesae. semble pour les origines, suspecte les articles nécrologiques Comparez de décembre dans le Mercure n03, des tome deux époux dont l, p. 43-M, des titres, vol. il s'agit ici, et de mars n04,

et le dossier bleu du Cabinet n° 3680. 147, p. 26-62, en Cotentin, avait été érigé en marquisat en avril f680. Sébeville, 3. Nous venons de la voir mourir, p. 4~5. du maréchal dans le tome VII de l'Hiatoire 4. On a la filiation généaet alliances Origines p. 594-596. peu brillantes. logique, dame de l'Isle-Marie et de Chef-du-Pont, 5. Jeanne, fille pulnée baron de Sainte-Marie-du-Mont, d'Henri-Robert mariée Aux-Epaules, à Bernardin le 28 février f607 de Bellefonds, Gigault, marquis gentilordinaire et gouverneur de Valognes, du maréchal. homme grand-père dont le dernier des normands, mâle, chevalier ordres en -1.633, et de qui le marquisat de Nesle vint aux Montcavrel et mourut le 29 mai i650 ils descendaient, aux Mailly, de Madedit-on, de Robert de France, comte leine de Dreux d'Esneval, arrière-petite-fille 6. Maison de bannerets Il y en a une histoire dans et une généalogie manuscrite plus haut, On les appelait aussi, par latinisation, était Aux ESPADLLEs. signature de Dreux. 7. Suzanne l'article aux ad sur Sainte-Marie Archives nationales, et dea Eumérea. indiqué R168. La

Humeroa

veuve de Jean de Longaunay, Aux-J;;paules, puis seconde de Saint-Géran, de Marie de la Guiche, femme du maréchal mère cidessus, p. 450. Son nom étoit Castel, ont été ajoutées 8. Ces dix lignes, dans depuis à la fin du para~raphe le blanc et sur la marge. qui restait

[f706]

DE

SAINT-SIllON.

453
Ma façon d'être avec M. le due d'Orléans>.

de de parler.da personnel' pas temps de dire de quelle M. le duc d'Orléans, je ne puis différer dans son' que j'étois rentré façon j'étais avec lui depuis en son lieu 3. de la façon dont je l'ai raconté commerce S'il n'est encore L'amitié j'y réponpour moi étoil entière Je le voyois attachement. avec le plus sincère dis toujoW' seul dans à Versailles, les après-dînées toutes presque Il me faisoit des reproches, son entre-sol. quand le haaard de lui et il me permettoit mes visites rendoit plus rares, ne nous échappait; Aucun chapitre liberté. en toute parler bon que je sur tous avec moi, et il trouvoit il se répandoit Je ne le voyois rien sur lui-méme. ne lui cachasse qu'à à à à la cour, et jamais et à Marly, c'est-à-dire Versailles Outre que je n'y étois presque Puis. point, et, quand j'y uiae nuit, et rarement. deux, c'étoit allois pour y coucher ses ses compagnies, des affaires, ou devoirs de!! pour ne me convenoit à Paris menoit la vie qu'il parties, sur le pied de n'av»ir mis tout d'abord m'étois Je point. ni de du Palais-Royal, avec personne aucun commerce Je n'en, ni avec ses maîtresses. de plaisir, ses compagnies d'Oravec Mme la duchesse voulus pas avoir davantage de céréoccasions léans, que je ne voyois jamais qu'aux et une fort rares, et de devoirs monies indispensables et je ne me mêlai jamais de quoi que ce ftit de minute, autre conduite LàJe crus toujours leurs maisons. qu'une et ne me mèneroit dessus me seroit fort importune qu'à des de sorte que je n'en voulus jamais entendre tracasseries l'Itamême fut déclaré Le soir pour général qu'il parler. où nous causâmes chez lui', du salon lie, je le suivis à tous deux. Il m'appritl qu'on avoit dépêché longtemps et la confiance f. L'ensemble des qualités ou des défauts. Voyez notre tome XI, tome Il, p. 3~3. p. 229, et, avec une autre acception, le 2. Dana aon est en interligne, au-dessus d'avec luy en, biffé. 4. Ci-dessus, p. 39' 3. En 4702, tome X, p. 206-2f2. 5. En face du présent passage,il avait placé par mégarde cette manPar lignes suite trop bas de l'addition dans qui le manuscrit. précède, cette manche"c se trouve trois

4~4

MÉMOIRES

[t706]

où il étoit encore avec ce qu'il avoit Marcin, en Fl8.Ddres, amené au maréchal de Villeroy, qui ne l'avoit pas attendu ordre de se porter de sa pour Ba bataille', sur-le-champ sur le Rhin y prendre le commandement de personne à Villars, d'en l'armée, et, en même temps, aller par la Suisse à J'armée sa personne, commanderoit sous partir qu'ils point conféré avec n'eussent lui, ne d'où' fussent lui, M. de arrivés et, de partir, d'Italie, qu'il Vendôme ne devoit l'un et l'autre et

et qu'il n'étoit général qu'à de3 ne faire rien que condition, pour ce commandement, du maréchal, et quoi que ce soit au contraire, de l'avis dont le Roi, en le nommant, venoit sa parole'. d'exiger Il en sentit moins le poids que la joie de se voir arrivé à ce qu'il avoit tant deliré sa vie, et 5 sans l'avoir toute ai longtemps, et lorsque, il ne l'espéroit demandé, depuis M. le prince de Conti se conplus et n'y songeoit plus. Madame la 11,et fit fort bien le soir dans le salon. traignit de quitter, pas la peine elle lui cria, comme il à portée, lui faisoit son compliment, d'un paeaoit qu'elle Il assa sans répondre. Monsieur le Duc n'étoit air.piqué. de retour des états de Bourgogne'. Les jours pas encore M. le duc d'Orléans voulut que j'entrasse avec lui suivants, Ducbes8e ni d'aller en beaucoup de choses. Je crus ne pouvoir lui rendre un meilleur à Chamillart, et aux affaires, service, que de lui bien et nettement dire l'obligation qu'il avoit à Chamillart de le faire servir, de lui bien faire entendre que, quelle d'avec lui, un ministre demeuroit que fût sa disproportion cbette Marcbin en Italie sous M. le D. d'Orléans au refus de Villais, · puis l'a biffée pour en reporter la substance plus loin (notre tome XIV). 1. Pages 368et383. 3. De est en interligne. Ehurchargé en d'. 4. Ces décisioDs sont portées à la date du R3 dans le Journal de Dangeau, p. {39. L'ordre était du 2f, les lettres du 2'! Guerre, vol. f933, fol. 6f et 69, et vol. f937, n° 217. 5 Et est en interligne. 6. De chagrin d'avoir été écarté ci-dessus, p. 391. 7. L'amie du prince de Conti. 8. Ci-dessus, p. 433, note 5. ne prit qui y jouoit, à M. le .duc d'Orléans

[{ 706]

DE

SAINT-SINON.

455

le maître, et faisoit enreger hes plns grands il vouloit' la reconnoisquand princes que l'honneur, l'intérêt de sa gloire et de ce qu'il alloit manier, sance, une union, une franchise entre eux un concert, exigeoient surtout une exclusion de tout genre de fripons entière, toujours qui, pour particuliers, en eau trouble et pour leurs pêcher semer de la défiance voudroient intérêts et les

l'un de l'autre. Je lui représentai qu'il ne pouvoit éloigner du caractère droit et vrai dont il douter de Chamillart, mis à la tête d'une puissante ne armée, étoit', qui, l'ayant tenant blieroit devoit ceux qu'à rien lui pour de le laisser se maintenir oisif dans comme étoit, la bienveillance il n'ouqu'il si réilexion

de ce service se, promettre naturelle le devoit continuellement

ou jaloux qui, sQrement, les soupçons, les mécontenvoudroient lui grossir l'autre, avec le temps naitre le chagrin tements, qui pouvoient de beaucoup de choses involontaire par le manquement qui ne se faisoit Il reçut partout. tions, m'expliqua et m'ordonna ordres, sur lui-même. Il étoit C'étoit depuis

qu'une tenir en garde contre de l'un et de ou ennemis

d'occasions que. trop sentir en beaucoup avec amitié et avec plaisir ces considérases instructions et ses fort, au long de lui écrire souvent et librement de Séry3. bien, jolie, plaisant 1. Mme de

une jeune d'un air vif, mutin, piquante, Cet air ne tenoit ce que trop dont elle étoit Ventadour, neur auprès de Madame!;

amoureux longtemps fille de condition sans

de Mlle aucun et

Mlle Fait

de Séry.

légitimer le fils qu'elle avoit M. le de duc

capricieux,

qu'il promettoit. l'avoit mise fille d'honparente, et eut un là, elle devint grosse,

et se d'Orléans, fait appeler Mme la

Eatoit surcharge une l'. L Ila le voutoient corrigé en il nouloil. tome VIII, p. 3i5. Voyez 3. II en a déjà été dit un mot en f70f lea Mattreaaea du Régent, par M. de Lescure (fB60), p. 64-i4O. 4. Le duc de Luynes s'exprime do même, dans ses 9fémoirea, tome VIII, p. 467. La Hode, dans sa Vie de Philippe d'Orléana, tome 1, p. 22, vante en outre sa douceur d'esprit et sa tendresse sincère, mais dit d'ailleurs que ce n'était pas une beauté parfaite. Madame a donné à 5. Dangeau, tome V, p. 4OB, 10 mai 1696

456
comtesse d'Argenton lettres par

M£MOIRES
de le M. duc d'Orléans. d'Orléans et plus le Cet éclat la fit sortir de de plus chez en étoit de petite sa

[f706]
Madame' plus. que Elle plus de et des de

fils M. étoit

s'attacha lui fit

à elle sentir; Elle cela lui avec cessa cachoit point pas. brillant et légitimer

patentes. ~,4dd S=S. 691, 698 et 693]

impérieuse amoureux et choses amis, repentie étroit seillée léans avoit, grand d'Espagne, Mlle pour avec elle au et

il n'en

soumis. 1 Ventadour, ne s'en

disposoit fit une toute d'être Elle de

beaucoup cour dévotion en fut

Palais-Royal Mme et ses elle, saisit faire de vues3, et ne ce

commerce bien duc qu'elle devenu et Séry grand ne se cond'Oren

moment

M. le

le fils père,

reconnoître par de France, des abbayes'. de elle la

aujourd'hui, prieur avec

régence général Mais

de des

son galères,

Mlle

de

de Céry (aic), parente chez d'honneur qui vaque Ce n'est belle-fille,

Mme

de

pas la même duchesse la dame d'honneur et confidente

par le de Ventadour

Ventadour, de mariage

de fille place Mlle de Clisson..

la

de Mlle de Séry, maréchal de camp paternel une smur du maréchal de la Motte-Houdancourt, le père existait et une soeur encore, tadour

mais sa que ci-dessus, de Madame. Le grand-père mort en f684, avait épousé tante avait de Mme le de Vencomte de épousé

dossier bleu LE BEL). des titres, Tilly (Cabinet 4. Mlle de Séry était vers le quatrième mois de sa grossesse quand, en février f702 tome X, p. 99-400), Madame cassa la chambre (notre de ses filles, qui eurent alors une pension mille cinq cents de deux livres chacune. 2. 3. 4. tome léans Voyez ci après, p. 626. Tome XI, p. 99-400. C'est à propos de la grandesse

cinq 3fémoirea

qu'il a déjà été parlé de ce bâtard M. le duc d'OrIX, p. R80.-Dangeau, p. f44, 29 juin 1706 fait reconnottre le fils qu'il a eu de Mlle de Séry, et lui donne dont la mère cent mille livres, aura la jouissance.. les Comparez

de Sourchea, Nous dans le registre des Insiavons, p. 112. coté Y 278, fol. 397 v., le texte d'un acte du 30 par lequel nuations le constitua à haute et puissante duc d'Orléans demoiselle Mlle de Séry, demeurant rue des Victoires, une rente de vingt-cinq mille livres, au de cinq cent mille livres, avec substitution au fils naturel capital qu'il avait et qui n'était nommé. Le baptême eut lieu pas encore le 8 juillet à Chilly. Les lettres de légitimation, suivant, qui attribuaient le titre de chevalier au jeune Jean-Philippe furent d'Orléans, expédiées au commencement de juillet, et enregistrées au Parlement le 27 Arch. eu d'elle,

[1706]
contenta d'être Nul un pas de

DE
cette

SAINT-SINON.
légitimation elle de le filles depuis lieu s'appeler nom de de trouva indécent

,U7

publiquement exemple honneur pour réservé femelles', rapportée dames ni et de d'atour'. son força peine, à de comtesse amant la en lui

mère donner aux et, son Ces il

et

Muderaoiselle. Madame aux de Louis c'étoit filles XIII aux ni terre d'Axavec porde nom On la

France,

duchesses que filles j'ai

l'invention pour obstacles lui fit don du des Séry de Mlle

d.'Hautefort, n'a.rrêtèrent de la

maîtresse genton', beaucoup tant Madame

complaisance d'accorder Mlle de

Roi, lettres porter Cela

quoique patentes le étoit

permission et

d'Argenton'.

inouï.

XU.-870i, donna comptes nat., cha (registre voyez l'article

fol. lieu

608

v" à 610.

à quelques de la Secrétairerie

dans On~ésrs, f. Comme la duchesse d'£pernon de voir que nous venons d'Aiguillon '2. Tome

à la Chambre des L'enregistrement du Roi trandifficultés, que la volonté fol. '!46 YO et '260). Pour la suite, 01367, le 1(oréri, tome VIII, f" partie, p. HL (tome mourir. n, p. 98), ou la duchesse

les Éerits tome VI, p. 39, 1, p. f63-f65. iaEditr, Comparez et les Mémoire-8 deMlle de Monipemier, tome 1, p. '!3f. Lorsque le Roi ainsi Madame une personne non mariée, il la damait, selon appelait du temps des dtiquettes, l'expression (Dictionnaire par Mme de Genlis, tome l, p. H5-H6). Feu Pierre Bonnassieux a fait parattre en f878 un article confondre 3. avec sur les avec Dama les daméea filles damées du dix-huitième dont parlent la Creuse, tout le temps et demi cette en siècle, qu'il ne faut la Fontaine et Molière. aux confina pas

Argenton, un château

en Berry, sur démoli dans deux à régulariser d'Argenton, Il donne cette ans

de la Fronde, tard,

de la Marche, venait de Mlle de

Montpensier. 4. C'est seulement le prince panint acheté la baronnie

plus situation

en février M. le duc

f709, que d'Orléans a

ériger en comté. comtesse Cette d'Argenton. dans les terres elle est enclavée noble son fils, et dont sa chevalier d'Orléans durant..

et l'a fait Berry, près de Bourges, terre à Mlle de Séry, qui 8 appellera la mais terre est d'un médiocre assez revenu, a données au que ce prince a la jouissance mère sa vie Selon la lettre de Mme d'Huxelles

tome XII, p. 334.) (Dangeau, au marquis de la Garde datée du f2 du même mois, le Roi s'était, jusà donner des lettres disant refusé que-là, patentes, que c'était pour Mlle de Séry dans le carrosse faire entrer de Madame. Mme de Maintenon écrivit à Mme des Ursins, qui, par gratitude, avait poussé l'af-

458

MÉMOIRES

[f706]

les difficultés de l'enregistrement M. le duc craignit à partir et accablé alla luid'Orléans, d'affaires, p~t même chez le premier et chez le procureur président et l'enregistrement fut fait'. Son choix général, pour l'Italie de joie avoit la ville été reçu avec et de la cour crier; satisfaire mais le plus grand applaudissement cette nouveauté ralentit cette un homme et bien amoureux sacrifier. ne à lui tout

et fit fort

pense qu'à Tout se 'conçut, que fâché par fut dès ne de rois de

sa maîtresse

se fit, et se consomma à cet égard sans lui et moi nous nous en dissions un seul mot. Je fus 3 la chose,

et qu'il edt terni un départ si brillant une singularité si bruyante mais ce et si déplacée'; et je me fus fidèle à ce que je m'étois tout, proposé le moment en commerce avec lui, de que je rentrai lui parler jamais de sa maison, de son domestique 1, ni ses maîtresses. Il se doutoit bien que je n'approuveil se garda bien de

pas ce qu'il faisoit pour celle-là la bouche m'en ouvrir en aucun temps.
Curiosités sur l'avenir très
singulières.

dans le salon de qu'il me raconta tête à tête un jour Marly, dans un coin où nous causions de il arrivoit que, sur le point de son départ pour l'Italie, dont la singularité, vérifiée Paris, par des événements à ne la pas alors, qui ne se pouvoient prévoir m'engage Il étoit omettre. curieux de toutes sortes d'arts et de une chose avoit eu toute sa vie sciences, et, avec infiniment d'esprit, la foiblesse si commune à la cour des enfants II d'Henri Je suis bien aise qu'on l'appelle ~ladame sans que cela coilte faire: rien à personne (recueil Bossange, tomes l, p. 378 et 390, et IV, p. 1.9t1et 2f7-21.8). 4. On a vu plus haut que l'enregistrement de la légitimation ne fut fait que le '17 juillet, et le duc d'Orléans était parti de Paris le 1. 9~. Le manuscrit porte u. 3. Je jus surcharge J'ea. 4. Il est étonnant que, à défaut de sa propre mémoire, le Journal qui sert de guide à notre auteur ne l'ait pas empêché de faire une faute de chronologie anssi considérable pour l'importance qu'il attache à ces faits. En juillet f706, on ne sut pas autre chose que la légitimation du chevalier d'Orléans et sa dotation. 5. Même emploi que ci-dessus, p. f3(j et 262.

Mais voici

[!706]

DE

SAINT-SINON.

459

.au, apd'Italie il avoit, tant qu'il avoit pu, cherché à voir portée le diable, sans y avoir pu parvenir, à ce qu'il m'a souvent dit, et à voir des choses et savoir extraordinaires l'avenirl. La Séry avoit une petite fille chez elle, de huit que ou neuf qui avoit éducation. M. le duc ans, et qui y étoit née et n'en étoit jamais sortie, et la simplicité de cet àge et de cette l'ignorance Entre autres fripons de curiosités cachées dont d'Orléans avoit

Catherine

de

Médicis

avoit,

entre

antres

vu en sa vie, on lui beaucoup en produisit un chez sa maitresse', faire qui prétendit voir dans un verre voudroit d'eau tout ce qu'on rempli savoir'. Il demanda et d'innocent de jeune quelqu'un Ils et cette petite fille s'y trouva pour y regarder, propre. s'amusèrent même rendoit dans donc des à vouloir lieux savoir éloignés, voyoit à mesure. alors ce qui 86 passoit. et et la petite fille voyoit, Cet homme

prononçoit tout bas quelque et auschose sur ce verre rempli d'eau, sitôt on y regardoit avec succès. Les duperies que M. le duc d'Orléans avoit souvent à une essuyées l'engagèrent Il ordonna tout bas à un de épreuve qui pflt le rassurer. ses gens, à l'oreille, d'aller à quatre sur-le-champ pas de là chez Mme de Nancré', de bien examiner qui y étoit, ce t. Comparez la suite desAlérnoiru, éd. 1873, tome XI, p. 185. On voit dans les llEmoirea de Retz, tome l, p. t'i9-t3t, qu'en 1639, la prinaease de Guémené, Arnauld d'Andilly et d'autres évoquaient souvent le diable. 2. En effet, Madame écrivait, six ou huit mois plus tard (recueil Il y a un fou à Paris qui s'imagine pouvoir évoJaeglé, tome H, p. 52) quer des esprits dans sa chambre. Mon fils a voulu Se divertir avec lui, et immédiatement on a dit par la ville qu'il cherchait des devins qui lui dissent quand le Roi mourra, et cent autre8 impertinences de ce genre. · 3. C'était un procédé de divination fort commun alors, et qui, peutêtre, n'est pas tombé en entière désuétude voyez des exemples du temps cités dans les Lettres de Madame, recueil Jaeglé, tome Il, p. 29 et 30, dans les Mémoires de l'abbé de Choiay, tome 1, p. 221-223, dans les Archives de la Baatille, tomes V, p. 348, 440-441, et VI, p. 286, dans la pièce de la Devineresse de Donneau de Visé, etc. 4. Marie-Anne de la Bazinière, belle-mère du familier du PalaisRoyal tome XII, p. 427. Nous voyons dans la Gazette d'Ameterdam

ce qu'elle

460

MEMOIRES

[f706]

et l'ameublement de la chamla position qui s'y faisoit, de tout ce qui s'y passoit, et la situation et, sans bre, de le lui venir un moment ni parler à perliOnne, perdre fut En un tournemain la commission dire à l'oreille. exécutée sans que et la petite fille il dit à la petite fille de regarfut instruit, duc d'Orléans et ce der dans le verre qui étoit chez Mme de Nancré elle leur mot pour Aussitôt raconta, s'y passoit. qu'il mot, tout ce qu'y avoit vu celui que M. le duc d'Orléans la description des visages, des figures, y avoit envoyé, des vêtements, la chambre, rentes, ceux des gens qui y étoient, leur situation dans à deux tables les gens difféqui jouoient ou qui causoient assis ou qui regardoient de personne s'aperç1lt dans la chambre. toujours ce que c'étoit, Dès que M. le

des meubles la disposition en un mot, tout. debout, M. le duc d'Orléans Dans l'instant Nancré, y envoya qui tout trouvé comme la petite fille l'avoit avoir rapporta l'avoit dit, et comme le valet qui y avoit été d'abord rapIl ne me parloit de M. le duc d'Orléans. porté à l'oreille de la liberté parce que je prenois guères de ces choses-là, à ce récit, honte' je pris celle de le pouiller' et de lui dire ce que je crus le pouvoir détourner d'aà ces prestiges, dans un temps jouter foi et de s'amuser où il devoit avoir3 de tant de surtout l'esprit occupé lui en faire grandes choses. Ce n'est pas tout, me dit-il, et je ne de janvier t 706, n" in, que le duc d'Orléane lui donna à cette époque un des logements du palais, et il le lui confirma à vie quand Nancré mourut (Dangeau, tome IVOI, p. 76). 1. Voilà une réprobation formelle, qui sera plusieurs fois répétée
par la suite; et cependant on ne peut s'empêcher de saisir des traces

de crédulité dans tous les récits de divination, de sorcellerie, de prophétie, etc., qui nous ont été faits jusqu'ici: tomes 1, p. 57, IV, p. 223226, VI, p. 222-3t et tl82-tI83, XII, p. 559, etc. Voyez la conclusion de l'appendice de la BÉATE,tome VIII, p. !HO. l. Pouiller a déjà été employé dans notre tome VI, p. 278, mais avec un sens plus voisin de poulier, exciter, élever, entraîner. Ici, c'est bien chercher noise et querelle, chanter pouille. 3. Avoir a été ajouté en interligne.

i 706]

DE

SAINT-SINON.

461.

vous suite petite avoit

ai conté me fille voulu conta

cela que

pour

venir

au

reste.

Et

tout

de

par l,exactitude qu'encouragé avoit vu de la chambre'de Mme voir quelque à la mort chose

de plus du Roi', mais sans en rechercher qui !le passeroit le temps, voir dans ce verre. Il le dequi ne se pouvoit manda donc tout de suite à la petite fille, qui n'avoit de Versailles, ni vu personne jamais ouï parler que lui de et leur expliqua tout ce la cour. Elle regarda, longuement Elle fit avec qu'elle voyoit. chambre du Roi à Versailles, trouva dans dans en effet son lit, à sa mort et ce qui justesse la description et de l'ameublement elle étoit le de qui s'y

de ce que la de Nancré, il et ce important,

la

dépeignit parfaitement debout du lit ou auprès

un petit enfant avec l'Ordre', la chambre, tenu par sur laquelle elle s'écria Mme de Ventadour, parce qu'elle elle leur fit connoitre l'avoit vue chez Mlle de Séry'; la figure singulière de Fagon, Ma[de] Maintenon, Madame la Duchesse, d'Orléans, dame, Mme la duchesse de Conti elle s'écria sur M. le duc Mme la princesse Mme ce qu'elle mot, elle leur fit connoitre et des domestiques, ou vaseigneurs voyoit là de princes lets. Quand elle eut tout dit, M. le duc d'Orléans, surpris ne leur etit point fait connoître qu'elle Monseigneur, d'Orléans en un Mgr gogne, voyoit pondit voyoit. le Mme la duchesse de Bourduc de Bourgogne, ni M. le duc de Berry, lui demanda si elle ne Elle réfaçon. point des figures de telle et telle et répéta celles constamment non, que qu'elle C'est

ne pouvoit ce que M. le duc d'Orléans comfort avec moi, et en recheret dont il s'étonna prendre, la raison. L'événement on étoit cha vainement l'expliqua: 1. Ci-dessus, p. 459, note 2. 2. Et ce qui eetoit est en interligne, au-dessus d'un et qu'il a oublié de biffer, et, plus loin, du lit est également en interligne. 3. L'héritier de la couronne voyez le récit de la mort du Roi dans le tome XI, éd. f873, p. 448. 5. Préposition oubliée en fin de ligne. 4. Ci-dessus, p. 455. 6. Prince8 et de est ajouté en interligne.

462
lors santé, m~me et de en 1706, et tous tous quatre de prince deux de dans quatre

M£MOIRES
étoient morts le Prince, qu'elle M. Mais, 1. savoir verre. comme qu'il quart la alors, coup sur fermée ni la il quatre n'eüt d'heure figure et la de dans muraille, sur la tête. Cette ce du ne alors avant de vit pleins le de Roi. vie Ce le et

[f706J J
et fut de la Duc les et cela M. Alors là lui offrit de s'y voir, la le ce

étoient

chose M. le des comte

Monsieur de Conti,

Monsieur point, les l'événement, achevée,

vit

enfants M. le

derniers, Toulouse.

Maine,

siens,

demeura duc ne de

l'obscurité voulut dans le

jusqu'à curiosité qu'il

d'Orléans fut le plus lui

deviendroit. qui sur de de la peur étoit

L'homme peint point

montrer pourvu

muraille de

chambre, et, devant comme parut avec France, duc jamais elle f. au bout

d'un tous, l'étoit à

quelques duc grandeur comme Elle ni tous en

simagrées, d'Orléans, naturelle, peinture, ni M. de le put vêtu

eux il tout une ni d'Orléans, la n'avoit 0 est

M. le sa

couronne d'Espagne, qui deviner; que

n'étoit

d'Angleterre, de

impériale. ses

considéra n'en avoit

jamais et rien

vu au

ne yeux, de semblable sommet'.

cercles,

Cette de X, à

la scène p. 161),

devineresse et du duc d'Orléans, mais non parlé de cette de la mort du Roi, dans les lfEmoires du d~tc de Guynea (tome sous l'année c'est-à-dire du vivant de notre 1749, auteur, faites au roi Stanislas: On sait

de prédictions propos tout dans un genre

à M. le duc d'Orléans différent, à force de raisonner, étoit parvenu au point de n'avoir U étoit chez Mme d'Argenton, à laquelle il étoit fort attaché. Mme d'Arde chambre avoit une femme fort jeune, laquelle, à ce que l'on genton de choses sortes dans un verre d'eau. M. le duc disoit, voyoit toutes d'Orléans il étoit seul avec Mme d'Argenton. qu'elle y regardât La petite femme de chambre dit qu'elle voyoit un petit homme rouge aussitôt M. le duc d'Orléans, tournant le dos, se met à réciter l'évanla femme de chambre dit avec étonnement gile saint Jean que le petit se mettoit à genoux. Cette femme de chambre homme étoit accablée de on l'avoit fait regarder dans le verre d'eau.. fatigue quand longtemps VII et François 2. C'est depuis Charles I" que nos rois, à l'imitation des empereurs, la couronne fermée de la Pairie, portaient (Histoire éd. 1740, par J. le Laboureur, p. 28t1-286, et ms. Clairambault 7~11, la Vraie et parfaite science dea a~moiriea, p. 185 Gélyot, p. 20tlvoulut

ce qui arriva, Ce prince, régent. point de religion.

[f706]
couronne et de de ces celle-ci, sortes lui tournoit je de pris

DE SAINT-SIMON.
la tête. De de les punir qui l'obscurité lui remontrer

463
précédente la vanité du qu'il au lieu Il diable défend, de étoit la

occasion

curiosités, pour ténèbres

Dieu que le néant lumière assurément et de et

permet et les de la

justes tromperies curiosités des en qu'on d'être ce cela de me je lui le résultent y

satisfaction bien c'étoit annonçoit.. en du éloigné

recherche'. du cette passé plus raconta, ai donné étroit et

alors

régent que s'étoit

Royaume, couronne à Paris, intrinje l'ai ici,

singulière chez sèque, trouvé non 206). royauté

l'imaginer lui maîtresse, la si veille

peut-être Tout présence

sa

leur le

jour

qu'il que

extraordinaire, l'approuver, auteur Régent mais

place

pour Notre du

pour

rendre8. allusion t873, à la quasitome XXI et

a expliqué son plus clairement dans sa notice SAJIIT-SI1IOI'I (éd. sont

supplémentaire, i. Ces quatre

p. f68-i69). derniers mots

R. Comparez la démonstration née par le P. Griffet, en f769, dea preuves.

en interligne. ajoutés de l'absurdité de ces croyances dans le deuxième de son chapitre

donTraité

3. Singulière est ajouté en interligne. 4. Aucun traité à ma connaissance, héraldique, ronne particulière aux régents. 5. 6. deux disait Paaaé interligne. Comme on vient de le voir, il y a une première anecdotes dans la notice SAIIiT-SIIION, p. f68-i69. en commençant, et en parlant de lui-même est en

ne

décrit

de cou-

rédaction Notre

de auteur

ces y

Quelque éloigné et quelques filt de ces sortes de curiosités, que le duc de Saint-Simon choses qu'il ne se soit contraint en aucun de lui dire sur sa vie, temps il (le Régent) et il ne pouvoit de lui confier ses aventures, s'empêcher lui en conta deux, entre sa nomination au commandement de l'armée d'Italie tent et son départ, qui la de trouver place ici. suivit de près, qui, toutes les deux, méri-

APPENDICE

PREMIÈRE

PARTIE

ADDITIONS
AU JOURNAL

DE

SAINT-SIMON
DE DANGEAU marié 1.) à Mlle de ~loatjeu.

6f9.

Le ~la du

prince

d'6arcourt (Page

30 avril illustre. fortune, tilement ral rier

f705. Nicolas

parvenu avoit épousé et en avoit été recrépi des finances sous

du fils du prince d'Harcourt Ce mariage ne fut pas de la lie du peuple, de Castille, étoit, par les degrés devenir trésorier de l'Epargne, et son père, qui subune du lui en Jeannin, vain et subalterne fit joindre nom de eut le nom au sien, généde trésod'arlui fut contrôleur

les intendants.

Ce Nicolas il épousa de greffier en 1671 tous Jeannin

de l'Epargne d'un Fieubet, dont se décora en f6t17 de la charge gent, ôtée avec le cordon bleu, et donnée fils et père des deux la Vrillière, neuf, fils de ce Nicolas soi-disant Castille, conseiller à Metz, fut rudement taxé

sa charge la fille, et, à force de l'Ordre, à qui

trois

P hélypeauxChâteausecrétaires d'Etat. Le se mère, son père, fit et

TI ne laissa pas de dans l'exil. fort riche, et, comme pourrit il mourut dans l'embarras d'Harcourt avec le Roi, la princesse en obtint voulut de tout ce qu'elle par Mme de Maintenon, pour faire le mariage son fils, qui, dans la suite, ses biens au fameux et Mississipi quadrupla sortes Il tira tout ce qu'il put encore de à toutes de métiers infâmes. M. de Lorraine, et une terre, entre en Lorraine, à qui il fit autres, donner le nom de Guise, vaste duché de Guise, de Guise tenta-t-il du titre de comte, car, pour puis de prince Il avoit été trépané trois fois pour des chutes ne l'étoit point. C'étoit dont il étoit resté sourd. pour cela que sa coups de tête, d'autres mère le forçoit d'être enfants, mais, faute d'Eglise; maria. qu'il ni des ni du prit, et qui ne fit en rien souvenir fameux ducs de ce nom. Aussi se conduc, il et des pieuse elle le

pour demeurer

de sa grand les biens de

MÉMOIRES DE

SAI14T-SIIION.

1111

30

466 620.

ADDITIONS La confession

DE dans

SAINT-SIMON la famille royale.

(Pages 28 mars f701i. La

8-9.)

dans la étoit grande gêne de la confession confesseur famille n'a jamais eu d'autre royale. que celui Monseigneur de Bourà ses petits-fils, et Mme la duchesse du Roi. Il en donnoit en eut un pour élevée à Turin dans l'éloignement des jésuites, gogne, on l'a vu 1, pour qui lui ayant été ôté, comme dont elle ne s'acles affaires le Roi lui en nomma d'autres, a demeuré et celui-ci commoda enfin, qu'il lui fallut bien accepter, pas à contre-cœur, tôt et trop tristement combien on ne verra que trop Sa belle-mère de cette gênel. ne s'en étoit sauvée et l'énormité qu'à confesseur en arrivant, de la Chine, la faveur amené de Bavière un jésuite qu'ayant les jésUites la laissèrent celui-là et ce ne fut faire; mourut, allemand, son compagnon, allemand sous préaussi, de garder pas peu d'affaires texte de l'habitude de se confesser en cette langue. langage, 6~4. Retour de Alauléurier; (Page 2 avril France, 1706. et son Maulévrier if.) usé en comme en Espagne toutes sortes d'accès aa fin. du et de ce

du roi de ses nouvelles auprès en France. Ses amours, point de repos qu'il ne l'eftt renvoyé qu'il n'eut si dangereuses insolences haut amour3 n'y avoient pas servi le trop et qui avoit obligé Tessé de l'emmener en Espagne, qu'il il avoit laissé, à son retour, et il trouva, une frayeur et des fuites qu'il ne méritoit que le désespoir de ses vastes trop, et qui, avec espérances d'Espagne perdues, cervelle. tion, lui fit voir celles il n'en par lieu de de France eut en même De frénésie, et de la pousser point d'autre de telles routes. Ce fut et achevèrent sa état, de son ambique celle une

beau-père, qui et de la reine d'Espagne,

en avoit lui avoit

procuré fut si effrayé

délivrance grande redouter ses furieuses et folles passions, et pour qui avoit tant et dont la valeur, qu'il vouloit pour Nangis encore, attaquer partout, bien décidée, ne l'auroit de l'éclat le plus quoique pas mis à l'abri et peut-être le plus funeste à sa fortune, si Maulévrier reM terrible, rencontré 4. Il laissa une veuve fort consolée, et qui avoit de la beauté quelque pour Elle a mené et esprit, sa méchanceté depuis assez une troubler pour et ses tracasseries, longue vie, toutes les femmes de la cour à la fin. et qui l'y perdirent obscure et honteuse.

1. Ces cinq mots ont été biffés par le correcteur. i. Cette phrase a été biffée. 3. Le correcteur a biffé à tort ce mot, pour le remplacer, par renom. 4. Ci-dessus, p. 3U-33L

en interligne,

AU JOURNAL
6l`~.

DE

DANGEAU.
Renau.

467

Le petit (Pages

'!7-8.) obscur bizarre et coude

Le petit Renau, de lieu Basque le pays, entra chez Colbert du Terron, la queue à sa femme avec un petit habit marine, porta dant à sa taille, et y montra tant d'esprit et d'ouverture, crut devoir d'en faire quelque essayer chose, et y réussit n'a point eu de son temps un plus fort homme dans les les plus importantes de probité valeur, éclatantes en tous à la navigation; et de modestie, ces genres, qui joignit qu'il lui ont à ces talents

3 septembre rant fortjeune

1692.

intendant

que si bien, qu'on connoissances

répondu Terron

de réputation. On s'en voulut servir pour et qui en révolta établit, d'officiers. beaucoup à la tête de cette petite et la payèrent révolte, se raccrocha mal depuis, chez par sa femme, léans,

de beaucoup il décorées par des actions des amis et beaucoup acquis une école de marine qu'on Ces Mme deux-ci la se mirent Saint-Pierre duchesse d'Orl'homme chèrement.

et passa sa vie dans les extérieurs de la cour, à faire et de qualité sans que personne l'en ait jamais voulu croire. important U étoit d'après M. d'O, et sa femme Mme d'O, en beaucoup de d'après et cela étoit assez plaisant. choses; 6R3. Claire-Clémence de illaillé-Brezé, (Pages f9 chal dinal avril de 4694. Madame 3t-3') étoit unique de Richelieu fille du maréet du carprinceaae de Condé.

la Princesse a1née du

Brezé

et de la soeur

cardinal

Monsieur le Duc, qui comqu'il fut conclu', eut ordre de Monsieur son père de voir en pasà son retour à Paris, le cardinal de Lyon, sur le pied de l'oncle sant, de celle qu'il alloit épouser. Le cardinal le reçut de son mieux, et, en bon chartreux, ne songea Monsieur le point aux folies du cardinalat. Duc arrive Monsieur à Paris, son père et est bien étonné de retourner de qu'il reçoit un ordre exprès tout court à Lyon pour expier la faute laissé donner la main dans le logis du

de Lyon. L'année mandoit en Catalogne,

de s'y être qu'il avoit commise et plus indigné encore arrivé à Lyon, il trouva cardinal, quand, que le cardinal étoit allé à Aix sous prétexte transque, ne venant que d'être féré de ce siège, il y avoit encore des affaires et ordre à Monsieur le Duc de l'y aller chercher, Le mariage qu'il fallut exécuter. fait, le duc de Brezé, amiral tout jeune, non marié, et de grande et espérance, frère unique de la nouvelle fut tué à Porto-Longone, et lui laissa mariée, un grand Elle héritage. elle avoit eu l'honneur fit l'admiration de la cour et on ne peut d'entrer, les Mémoires resser en elle en lisant de Lenet. Son malheur fit la fortune de Rabutin, un de ses pages, hors du Royaume et qui s'enfuit s'éleva aux premiers des armées de l'Empereur en Hongrie. emplois 1. Saint-Pierre et le chevalier des Adrets. 2. Son mariage. de la famille où de s'intés'empêcher et

468
On a prétendu

ADDITIONS
qu'elle n'avoit

DE

SAINT-SIMON

cette ni le bruit pas mérité disgrâce, avoit aliéné. en soit, Quoi qu'il l'esprit après, qu'elle qu'on répandit ni à Châteauroux, étroitement sans recevoir elle fut menée gardée, avec le château et la promenade des environs ni visites, lettres pour lui procureroit mais On crut que son veuvage plus de liberté prison. encore dont on lui son fils se montra Monsieur plus dur que son père, ni Au reste, nulle mention de mantes, la mort. laissa toujours ignorer à cette aux visites de manteaux occasion 1, qui furent pour personne, pleinement reçues. 624. La marquise (Page de .17.) Florensac.

f70tl. Mme de Florensac étoit belle comme le jour, et 2 juillet elle avoit été exilée à cause de Monseigneur, n'avoit pas été cruelle; à faire du bruit. Son mari, menin de Mondont l'amour commençoit seigneur, France, duchesse précédent et frère du duc aperçut ne s'en d'Uzès, point, ou on et l'un des Leur dans guères. l'a vu plus sots fille unique la dernière hommes est devenue du Addition de

d'Aiguillon, volume'. 625.

comme

Jlfme des

Uraina (Pages

et ses deux 6i-63.)

frères.

16

juin

1705.

Non

seulement

Mme

des Ursins

fit ses conditions et imposa se fit prier et presser, absolument et sans contrainte, en Esvoulut désormais, pour régner mais elle voulut On l'a ici, où rien ne lui fut refusé. triompher pagne; son frère, pour ses deux mésalliances, vue mal avec M. de Noirmoutier, à un aveugle ne pouvoit pardonner peu riche, parce qu'il étoit qu'elle ses amis, son esprit, son frère. Ses conseils, et, tout aveugle qu'il étoit, en plusieurs la servirent mais qui ne l'eussent ses cabales choses, où elle avoit su mettre sans l'opinion Mme de Maintenon sa gloire; étoit le sien et son triomphe elle se seroit peu que son règne et sans sans cet orgueil souciée de son frère de enfants, aveugle et elle ne voulut point partir triomphe, qu'il ne fût duc. Elle fit plus. à mort avec son frère l'abbé de la Trémoille, Elle étoit brouillée audide l'avoir voulu faire mettre à l'Inquisition teur de rote, au point pour menée à rien à s'absenter ses mœurs, et réduit à Naples. Le pourquoi longuement Ils n'étoient en se séparant, seroit un trop long épisode. que replâtrés le faire cardinal, elle voulut avoir porté et toutefois un si rude après et à sa fortune: aussi à Rome les y trouva-t-elle coup à sa réputation obstacles, qui eurent besoin de toute la force et de toute plus violents de sa mort. 1. A l'accasion 2. L'AddiLion du 25 décembre 506, n' 596.

se justifia, retourna, les lois qu'elle toutes

170',

placée

dans

notre

tome

XII,

p. 50~

AU la persévérance
emporta d'ici les des

JOURNAL
deux les

DE

DANGEAU.
pour être forcées, et dont

469
elle

couronnes plus

paroles 626. Le

positives. de la 68.) étoit un petit il avoit de homme l'esprit, ne prit Trémoïlle.

cardinal (Page

f 720. Le cardinal de la Trémoïlle janvier fort bossu et laid, avec beaucoup de physionomie mais un esprit et libertin, comme ses plaisant jamais la peine pas le chemin bonne heure de contraindre, de parvenir ni son dans l'état esprit ecclésiastique

20

mœurs,

d'apprendre

qu'il rien. Ce n'étoit aussi

le parti de profiter du grand mariage que fait à Rome en y épousant le duc de Bracciano, alné de la maison des aller du aoglio et chevalier du Saint-Esprit, se Ursins, pour prince dans un pays où ces défauts ne sont pas un obstacle à la transplanter Il s'y contraignit ce qui fortune. aussi peu qu'il avoit fait en France ne l'empêcha de rote, nommé par la pas d'être par le Roi auditeur et les services des cardide M. et de Mme de Bracciano considération naux et d'Estrées, alors amis intimes de sa i3oeur. Son de Bouillon elle le voufort médiocre; toujours pas d'être loit porter au cardinalat, et le reprenoit de ses vices, auxquels il avoit lâché la main, et de ses bouffonneries, qui, mêlées d'escroqueries pour le faisoient fort subvenir à des besoins que ses passions multiplioient, avec elle ne laissa volontiers les basses d'elle; voyoit peu et se moquoit A où il se plaisoitle compagnies plus n'aidoient pas à les rapprocher. la mort du duc de Bracciano, Mme de Bracciano étoit à Rome, après de Elle n'avoit et elle trouva en France. longs séjours jamais eu d'enfants, de grandes dettes et qui l'oblid'affaires, qui lui donnèrent beaucoup mépriser. à laisser vendre à don Livio Odescalchi, neveu du feu pape Innogèrent avec la condition cesseroit d'en cent XI, le duché de Bracciano, qu'elle des Ursins, ce qui lui fit prendre celui de princesse porter le nom L'abbé de la' Trémoïlle, avec le que la suite de sa vie a rendu célèbre. caractère dans d'auditeur ces affaires de rote, ne put de sa sœur. Elles réciproques. sœur avoit s'empêcher, se trouvèrent d'entrer par honneur, fort embrouillées, et Il la union

de prit-il sa soeur avoit

trouva souL'abbé de la Trémoïlle elle le tort, le lui dit aussi souvent; se brouillèrent trouva fort et au point ouvertement. mauvais, qu'ils contre elle ceux à qui elle avoit affaire, Elle prétendit après qu'il servoit de et s'en persuada si bien, qu'elle crut capital pour elle de l'éloigner à pratiquer un auditeur de rote, dont contre Rome. Cela étoit difficile de prétentions pleines vent que Madame sa et la fonction continuelle. Elle imagina de considérable, de l'afà visage découvert à l'Inquisition, et de s'y plaindre recevoit de la conduite de son frère, accusa nettefront qu'elle qu'elle intentée ment de sodomie. Vrai ou faux, l'accusation ne se put rétracOn peut juger du fraças d'instrumenter. ter, ni l'Inquisition s'empêcher L'abbé de la Trémoïlle en eut si grand et du scandale. peur, qu'il se la place s'adresser est

470 sauva

ADDITIONS

DE

SAINT-SIMON

à Naples, où il étoit encore choisie pour être camerera-¡nayor moda son affaire avec l'Inquisition aller la princesse joindre les procédures Quoique cette éclatante aventure, sur sa tombassent

la princesl!e des Ursins fut lorsque de la reine et il n'accomd'Espagne, le départ de sa sœur pour qu'après route et l'accompagner en Espagne.

et qu'il demeuràt auditeur de rote, entée sur toute la vie et le tnaintien de l'abbé de la Trémoïlle, vernis sur sa personne, mit un si fâcheux que, lorsque Mme des Ursins être renvoyée en Italie sur ses démêlés avec pensa l'abbé d'Estrées et l'ouverture fit de sa dépêche au Roi, qu'après qu'elle un exil à Toulouse elle eut eu l'art qu'elle elle fit M. de Noirmoutier permission de tourner cette duc eut se justifier à la cour, et en éclatant justification triomphe, et voulut, sa vérifié, uniquement pour de venir

faire son autre l'abbé de la Trémoïlle, cardinal. vanité, frère, propre Le Pape tint bon pendant six mois contre tous les efforts du Roi et du roi d'Espagne, tout haut qu'il ne déshonoreroit protestant pas le sacré au point de faire cardinal un bouffon débauché et pis encore; collège mais 1 l'abbé de la Trémoille le fut enfin par les instances infatigables des deux couronnes. Sa vie, depuis son cardinalat, fut un peu moins scandaleuse du côté des moeurs mais il ne put contenir ses publiques ni voiler son ignorance. Au fond, bon homme, bouffonneries, sociable, aimable à qui n'y prenoit de part, mais emportant où il point partout et ne rendant ce qui pouvoit, guères du Roi qui n'eut que la considération n'en eut jamais aucune2. nellement, 627. Prétention dea cardi~saus (Pages 2f février 1696. Jamais les 69-70.) cardinaux de fit un cardinal de son chargé et emploi, des qui, affaires person-

de

draper

en violet.

ni Richelieu, Mazarin, ceux n'ont donné de leur temps, chez eux la main à aucun du prince ce qui a duré du temps eux sur quoi le voyage de Monsang, depuis à Lypn, le héros, sieur le Prince lors de son mariage, puis à Aix, est Ils ne la donnent à aucun célèbre. ni d'Allemagne. d'Italie, prince les Électeurs évitent de les voir, et, sur cet exemple, Depuis longtemps M. de Savoie ne le[s] voyoit plus jusqu'à ce que la qualité de roi de Sicile, en a levé la difficulté. M. le cardinal de Bouillon puis de Sardaigne, de violet comme le Roi, et, à son exemple, les autres prétendit draper en usèrent de même. Cela passa. cardinau= A la fin, Monsieur, qui, fils de France, et lieS enfants comme comme de France, petits-enfants et.ccux de. comme les filles de Gaston, n'avoient et n'ont môme-ranf, encore des clous bronzés en violet, mais qui drapent que la distinction de noir, fut choqué de cette nouveauté des cardinaux, et s'en plaignit au' Roi. Le cardinal de Bouillon sa prétention. soutint On s'informa de 1. ~aü est en interligne, 2. La fin de cette Addition

au-dessus trouvera

de que, biffé. place à la mort

du cardinal,

en 1720.

AU JOURNAL
leur manière de draper Rome, Roi leur ordonna de et

DE

DANGEAU.
quee'étoit et, depuis en noir.

471.
Là-

iIlletroun

dessus, le ont continué rosses, unique jamais

ils ce temps, s'y conformer, d'habiller leur livrée; mais ils ne drapent carplus leurs chaises ni harnois. étoit leur à porteurs, ~quiparantur regilws taison de cette ne l'avoient nouvelle, prétention puisqu'ils eue, et que le Roi seul drape en violet. 628. Voyage du duc de Gauzun 83.) à Aivla-Chapelle.

(Page U

i70tl. à. de Lauzun est un nom sur leqnel il faut septembre tout court, si 011 ne veut faire un juste volume, et même pm. enrayer de dire ici en passant Il suffira donc son inutilement, depuis qu'ayant et tenté tonteS sortes dé voies, tu -diverses formes, retour, pris toutes à toutes il feignit, dans une frappé portes pour être de quelqu&"choll6,ce besoin des des èa.UI d'Aix~la-Ch.peue. parfaite, pour y voir lier commeree avec W, et essayer, considérables, étrangers par ce de se fourrer dans quelque où l'on desidans un temps chose, moyen, roit beaucoup la paix, et où l'on étoit encore délicm- sur les premières démarches. toujours d'en Cette ressÓuro6 lui manqua comme lei autres, same se lasser chercher. 629. tIf Grnnd 'I(p~ge R3 aoÍlt faits. des affaires 1705. Ia Prieur, retenue peu dos Priea~r 93:) Cauano.. j~. l' r des des valets et pour et la plus constante amitié frère santé

Le Grand

supprimer d'accord avec son lapIns étroite

toute cette camde peine pendant La valeur de l'ainé celle du cadet plus que pagne. plus nettes, de Cassan, et que douteuse. Ce oombat qui ne b3t~ pas bien d'abord, la valeur et le coup d'oeil de Praslin à qui il en- boùta depuis la rétablit, tellement au Grand dès le vie, déplut Prieur, perdu que, le comptant et union, beaucoup étoit des commencement, avec éloignée, su de toute ni le voiler les monts, frère, par il en alla attendre l'événeœent dms une cassine fort quelques troupes acheva de l'armée, ni le le eut ordre liberté de venir à pour se garder. le déshonorer. Grand Prieur; Ce trait, qui fut vu et ne put M. de Vendôme n'osant paroltre, repassa fit adoucir, par de sa naissance son et

domestiques, lui avoit causé

après

et la

de: s'arrêter

à Lyon, qu'il Paris. La faveur

de tout ce qui lui avoit été pardonné à tant de reprises l'expérience lui fit espérer chose de ce qu'il venbit de voir en Mme des quelque le coup, il fut trompé, le Roi de et il n'a rem Ursins; mais, pour sa vie. 1. C'est ainsi qu'il qualifie le journal de Dangeau.

47i

ADDITIONS
630. Le marquia

DE

SAINT-SIMON
aa rrtort.

de Praalin; (Page 98.)

de On a vu, sur l'affaire de Crémone et le combat d'une de Praslin. ce qui a été dit du marquis C'étoit un homme Cassan, sortes et de toutes d'infiniment de beaucoup ambition, d'esprit, grande et d'une d'honneur et de valeur, de lectures, et singulièrement plein 29 octobre {705. à la main, avec haut d'amitié; cela, capable et connoissance, et particulier n'estimant qu'avec poids paresseux à tout et de tout, il n'avoit et d'ailleurs le premier quand que faire, Il avec les plus grandes de guerre. civil et accueillant l'officier, parties étoit au et comptoit et voluptueux, étoit. magnifique pour peu ce qui Étant blessé à mort de façon' à durer, mais avec peu delà de ce monde. haute naissance, et très d'espérance, a vu dans torts de il rentra ces l'abbé, homme en lui-même avoir été de et pria envoyé l'abbé Mémoires de Châteauneuf, qu'on en Pologne redresser les

et de le venir trouver; Polignac, et ami intime cet abbé, et de savoir, de d'esprit à l'instant de Paris trouver. On crut Praslin, partit pour l'aller qu'il voulut s'éclaircir ce qui est de certain, c'est avft ilui sur la religion; si entièrement à la piété, au détaet si parfaitement qu'il se tourna à la pénitence, ce mémorable chement, qu'il fut un exemple pendant dont il ne poudouleurs, qui lui resta à vivre, et dans les plus cruelles depuia:cardinâl de beaucoup voit Sa se rassasier. fait seule fille Il étoit épouser se maria le dernier la dernière quelques de la branche de années on lui avoit de Choiseul-Hostel, la branche de Choiseul-Praslin. son choix, et

Rennepont.

PrasliJl.D'avoit.que 63i.

de après, ans. qmt'an1e-six

à M. de

,~1.. de Senneterre. (PlIge 99.)

f9 l'Ordre

février

1692.

Ce

Senneterre

est

celui

qui

fut

chevalier

de

en i714. 632. Marie du f0~.) connétable Colonna.

~lantini,

femme (Page

10 septembre t70tl. C'est cette fameuse Mazarin nièce du cardinal si sérieusement dont cette volonté fnt cause que le Roi voulut épouser, des nièces et du mariage de celle-là en Italie, de l'éloignement et qui dit si bien au Roi vous êtes roi, et je pars' Elle « Vous m'aimez, et eQuMt bien le monde C'étoit la plus folle et depuis. partit toutefois, la meilleure de ces Mancines; la plus galante, on auroit à pour peine la duchesse le décider, de Mercœur, dans la preexcepté qui mourut des moeurs. mière jeunesse et dans l'innocence 1. On a corrigé ce membre de phrase en qui avoit étl envoyé.

AU

JOURNAL
6n. Surville (Page

DE

DAN&EAU.

413

et la jsdrr~. 118.) ettous On a vu veuve de

3f deux Vassé.

aoOH705. lieutenants ce cadet C'étoit le

Surville généraux,

étoit mais

du marquis d'Hautefort, de réputation fort différente. du le maréchal d'Humières court, plus valeur bien

cadet

comment

la fille épousa génie du monde

on n'étoit d'une pas persuadé jalousie; d'une étrange liberté de mœurs, l'éloit davantage le Roi lui donna son régiment d'infanterie, qu'il un rapport au colonel et qui donnoit par lui-même La Barre étoit fort distingué. sorte que cet emploi la colonelle mal voulu il étoit du dans des gardes, régiment son corps, où il étoit traité, et, par homme accusé

soit et, soit vérité, nette de sa part on tout cela, et, malgré régI oit immédiatement continuel étoit à lui, en de fort le capitaine de manège,

fort bien

pourtant -depUis qu'ilmootra cruellement ivre, le maltraita ordinairement elle se repent chose fort ordinaire, et dont, deux, aussi, crut avoir la Barre ils s'approchèrent; cela, essuyé Malgré après. ces moments si peu mesurés, et où tout est main-mise dans quelque ce qu'il put cuvé son vin, mit en usage tout Surville, ayant pèle-mêle. la Barre. Ils n'avoient l'affaire et satisfaire pour pallier c'étoient deux hommes être à portée de se battre, et, comme pu depuis il ne dédaigne pas de s'en mMer luipour qui le Roi avoit de la bonté, de même du cas et la difficulté; même aux maréchaux par la gravité Dans la suite de l'II.ft'ai.qui fut longtae, de les satisfaire. France, Surà la en tout ville et sa famille et, fbrt supérieun s'impatientèrent, honnêtement tout et donnèrent qui gâtèrent propos offensants, meilleur près du Roi. Cette jeu à la Barre et à ses souterrains il faut dire ici que la affaire se retrouvera mais, en attendant, encore et que Surville du sien, Barre en sortit avec tout l'avantage, y laissa en perdit du Roi et sa fortune; le régiment perdre que noue lui verrons Barre, encore tinrent des une autre maréchal foig après de Boufllers. 634. avoir été remis à flot parle généreux crédit du

au Roi, dont on lui disputoit la valeur, cette aversion, un peu n'être Surville, pas équivoque. de paroles. La compagnie 'se mit entre

d'esprit, de rapporter

Le prince

de Bournonnille (Page t'!5.)

et sea en(m~ta.

i9

septembre

f705. avoient étoient

Ce prince

de Bournonville

étoit

fils dé gens qui cbale de Noailles biens de Flandre perdu son père duc de Chevreuse. tout cela étoit tune. Il n'avoit

d'Autriche figuré par la maison et fort en liaison. Ses des deux frères enfants l'avoient attaché à la France, y ayant son oncle et ayant du second lit du une sœur fort jeune. Il avoit épousé Il avoit mais et de la valeur de l'esprit, de l'honneur foraussi ne fit-il aucune en petit et à gauche et n'étoit point grand d'Espagne. rang ni honneun,

fils et petitlui et la maré-

tourné aucun

474
Il laissa un fils

ADDITIONS
et

DE

SAINT-SIMON
La fille déjà morte. au duc de qui la maria en figure, en monde et en était homme maréchal fort et obscur, de Gramont. le ll

leur mère deu~W~,et de Noailles, alnée fut nourrie par la maréchale la seconde, fort différente de sa soeur Duras; l'atné de la maison de Mailly, biens, épousa fille du duc de Guiche, fils la seconde depuis étoit déjà attaqué courir toutes les d'une eaux du maladie bizarre

Royaume, qui tua à la fin sans avoir jamais été le mari de sa femme, qui, aussitôt après sa mort, se remaria au duc de Ruffec fils alné du duc de Saint-Simon. 635. llorl du d'(,~on.

de nerfs, le rendit

fit longtemps et qui le paralytique,

qui lui

marquis UI8.) avoit

(Page 30 septembre 4705. Ce d'Usson

et de valeur, avoit de beaucoup d'esprit ses vanteries mais, gâtoient quelquefois; très utilement servi, et ce fut une perte. 636. Ninon (Pages f octobre 1705. Cette fameuse

une figure de Sancho Pança, bonnes de g1IerfC, que parties à tout .preDdre, il avoit souvent

de TE~acloa. 1.&0-141.) courtisane, si connue sous le nom sous celui de

le métier, l'âge lui eut fait quitter étonnant du triomphe du vice spirituellement l'Enclos, Le bruit qu'elle conduit et réparé fit, et plus encore de :quelqu~ vertn. la plus haute et la plus brillante le désordre ¡jeuaesse, qwelle. C8U&1. d~s la Reine tout indulgente étoit aux personnes mère, obligea qu'elle gaet plus que galantes, de lui envoyer une lettre de cachet pour lantes et, depuis que est un exemple se retirer dans un couvent. lut, elle remarqua à l'exempt dit.:elle que de me laisser qu'il n'y sans. se déconcerter, le choix du couvent Un exempt avoil; point la lui porta, et, de couvent désipé. oomme elle

de Ninon,

la

Monsieur, la Reine a tant de bonté puisque où elle veut qt~e je me retire, je celui des Gl'$B8S Cordeliers vous supplie de lui dire que je choisis de et rendit la lettre de cachet avec une belle révérence. Paris; L'exempt, n'eut pas un mot à répliquer, de cette effronterie sans pareille, stupéfait si plaisante, la laissa en repos. et la Reine la trouva Elle n'avoit qu'elle jamais qu'un elle se lassoit à la fois, mais des adorateurs en foule, et, quand elle lui disoit et en prenoit du tenant, un franchement, et parler avoit beau gémir Celui qu'elle c'étoit autre. un armt, quittoit une telle autorité, et cette créature avoit usurpé n'osoit que le délaissé 11. encore se prendre d'être admis trop heureux celui ,qui le supplantoit, Elle en eut d'illustres, sur le pied d'ami de la maison. et de toutes contenant de la sorte, et elle eut tant d'esprit, se les conserva ditions, qu'elle tous, et les maintint sans le moindre bruit. Tout se unis, ou, pour le moins, et une décence chez elle avec un respect extérieure passoit que les plus rarement avec des foiJ¡lesses, hautes sOutiennent et eut de la princesses

AU JOURNAL
sorte

DE

DANGEAU.

415

pour amis tout ce qu'il y avoit de plus trayé et-aè' plus élevé à la cour en sorte qu'il devint à la mode d'être reçu chez elle, et qu'on avoit raison de le desirer Jamais ni jeu, ni par les liaisons qui s'y formoient. ni propos de religion ou de gouvernement; ris, ni disputes, l,eaucoup et fort orné, des nouvelles anciennes et modernes, des nouvelles d'esprit, de galanteries, et toutefois sans ouvrir la porte aux médisances, formoient les le sut soutenir la considération, entretiens, qu'elle par l'esprit, nombre et la marque des amis et des connoissances, quand les charmes cessèrent de lui attirer du monde et quand la bienséance à la mode lui défendit de mêler le corps avec l'esprit. Elle savoit toutes les intrigues de l'ancienne et sa conversation était charmante. cour, secrète et sùre au dernier Désintéressée, fidèle, et, à la fo~ point, et pleine de la plus fine probité. Elle a gardé des dépôts près, vertueuse et d'autres de secrets en des et elle est entrée considérables, d'argent choses importantes pour ses amis; et tont cela lui Mql1it de la répntation et une Maintenon considération Elle avoit été amie intime de Mme de singulière. lui partant qu'elle avoit été à Paris, qui n'aimait pas qu'on mais qui n'osoit la désavouer. Elle lui a écrit queiquefois, jusavec quand amitié. il lui est L'autre arrivé y étoit moins de s'intéresser réservée fortement uee ses ~is et de l'actuelle

Iât d'elle, qu'à sa mort, intimes, et,

pour quelou pour quelque ce qu'elle savoit bien ménager et rendre chose, qu'un à Mme de Maintenon, rare, elle en écrivoit qui la I!6rvoit efficacement et avec promptitude mais elles ne se sont vues que' de1l1 ou -trois fois, la fortune. bien en secret, Elle avoit des reparties' admirables, depuis et il y en a deux, entre autres, au dernier maréchal de Ch9~ qu'on ne vif l'une est une correction l'autre itg tableàtt admirable, peut oublier Le maréchal, de nature. et bien fait, étoit d'après qui avoit été galaot amis. Mal avec M. de Louvois, il déploroit lorsses anciens Ra fortune, le ministre, 11 ne S'y le Roi le mit de la promotion de t688. y que, malgré attendoit plus joie, en façon du monde, quoique et des meilleurs anciens lieutenants avec volupté et se regardoit avec de la première généraux. son cordon. bleu naissance Il fut donc et des ravi de

ou trois fois à la fin, impatientée: prit chez elledeux lui dit-elle, vos si je vous ptl\nds comte, encore, je: 'mUI! nommerai camarades.. »Il y en avoit en effet plusieurs à fairé.plellf'eF'; mais quels en comparaison de ceux'de {7'!4, et combien 1 L'.MItfremot fut d'eunui. Le bon maréchal étoit toutes les vertus

f:eneloe 1`y surle Monsieur

mêmes, mais peu réjouissantes, et le regarde, avec peu d'esprit. visite, Lenclos b~ilio, Après une longue haïr On 'peut s'écrie: vous me faites Que de vertus juger de la risée et du scandale cela pourtant ne les brouitla poinb'oonclos1'écut, et d'esprit, de corps fort considérée et visitée elle donna fit une nouvelle. saine 1. Une main eurchagé interligne. qui ressemble en pamter, pamer tant au delà quatreses dernières années -de ana, toujours à Dieu; -et sa mort

soit pen à celle de Saint-Simon puis biffé ce verbe, et 8ubstitué

a d'abord en pleurer

476

ADDITIONS
63i. Anenture

DE
fecheuae (pages

SAINT-SIMON
de Courte~evaux.

t5o-t5t.) fils alné de sa de Louvois, qui de secrétaire lui avoit

10 octobre fait donner, comme très

f 705. puis ôter

Courtenvaux, la survivance

charge

d'État,

en avoit été consolé de capitaine incapable, par la charge des cent-suisses comme on l'a vu en son temps, 1, et avoit épousé p. la fille aînée de Cœuvres. du maréchal soeur du maréchal d'Estrées, de mauvaise ne fréquenhomme mine, petit que personne et un des sots personnages du monde, avec une voix ridicule, toit, colère pourtant, et têtu quand il se capriçoit. Le Roi, plus curieux de et de !avoir tout ce qui se passoit ne le pouvoit croire, rapports qu'on le cr lit beaucoup, avoit qlioiqu'on comme de Versailles, gouverneurll avec la livrée du Roi, ne dépendoient du dedans et du dehors, où ils en étoient les instruits à: rôder, surtout les puis Blouin, d'avoir de Suisses, quantité qui, outre ceux des portes que d'eux, avoient et ces Suisses pu mettre; et les nuits, dans soirs, les matins Bontemps, autorisé C'étoit un

les galeries et les corridors, les privés et les passages, à se degrés, à s'y cacher, et tenir dans ceux qui étaient ohscurs et peu passants, même dans les cours et dans lei jardins, le temps le pouvoit quand permettre. Ils ne disoient mot à personne; mais ils Uchoient d'écouter, de auivre et d'attendre ils demeuroient où les gens pour voir combien ils étoient nottre leurs entrés, lieux Les et nouveaux leur étoient monde, et, et de leurs à conpar les anciens ils rendoient tous les matins, découvertes. Ce manège, dont dressés

de, leI,lr8 rencontres compte à Versailles, d'autres se mêloient se faisoit sub4lternes 'Ou valets aussi, à Marly, à Fontainebleau, et partout où la cour alloit. Ces Suisses défort à (4¡urtenvaux, en rien, ploisoient parce qu'ils. ne le reconnoissoient et qu'ils enlevoient à ses cent-suisses des postes et des récompenses souvent. tellement qu'il les tracassoit la grand du Roi à Fontaiet la salle des gardes pièce des Suisses il y a un passage étroit entre le degré et le logement nebleau, occupé lors par Mme de Maintenon, où est la porte de puis une pièce carrée, ce logement, et qui, en la traversant donne dans la salle des droit, Ce passage, sur le balcon la cour gardes. qui une porte qui environne qu'il Entre en et qui communique aux degrés et en beaucoup Ovale, d'endroits, est un passage de communication de tout le châpublic. et indispen.swle teau à qui ne vel.~oint fort et, par conséquent, par les cour$, propre à observer et venants. les allants JI y couchoit quelques gardes du corps ceat-suisses. Le Roi aima mieux, cette année-là, etquelques'\lDs,des y faire pour de ces S~isses concb,eg une n(W.velle.entreprise de Blouin, et Courtenvaux, qui prit cela se mit tellement en colère, de leur part, force menaces. avertir Les bons et en firent le Roi, leur auroit bien vendues

ne leur dit, avec qu'il n'y eut pouille qu'il Suisses laissèrent le petit Courtenvaux, aboyer 1. Le correcteur a biffé comme on fa

depuis

vu.

AU
qui entra dans une

JOURNAL

DE

DANGEAU.
pour leurs

477

colère

si extraordinaire

fit trembler toutes les princesses et qu'elle où il le fit venir. Il fut au tout ce qui se trouva le soir dans le cabinet, de perdre sa charge, moment de Bourgogne, et, sans Mme la duchesse de Villeroy, sa soeur, fort la duchesse et la maréchale de qui aimoit on ne sait ce qui en seroit et les Noailles, sa belle-soeur, Cœuvres, arrivé. 638. Le duc de la Feuillade (Page est chargé 157.) du ail<ge de Turin.

lui. mais si terrible, dames et d'honneur,

1705. cru après ce qui a été mis en Ad16 septembre Qui l'auroit Le Roi, à côté du mariage de la FeuilladelP dition qui en détourna si nettement et qui lui déclara rien Chamillart, qu'il ne feroit jamais à y consentir, aller en même temps, à et, presque pour lui, se laissa ce ministre, tous les rapides alors si accrédité, degrés par lesquels porta ce nouveau en moins de deux ans, de l'état de colonel réformé gendre, à celui de général en chef d'une complaisance n'efft jamais La reste modestie pour Chamillart, osé ce fut de faire de Chamillart 8 petite lui-même faire armée. Non content de cette lui proposa ce que le ministre le siège de Turin par la Feuillade. Peut-être avoit-il conservé un

de jugement sur ce gendre de le comaimé, qu'il craignit mais le Roi, qui lui vouloit si importante; mettre à une expédition faire si résolument, bien obéir, sa cour, y persista qu'il lui fallut pour le Le Roi dit qu'il se trouvoit si mal ou malheur du Roi et du Royaume. arrivés tard à ce comble, si médiocrement des généraux vouloit qu'il il tomba des jeunes gens; mais, s'il jugea de tous par celui-ci, essayer La Feuillade, de soi-même, bien étrange. enivré ne dans une erreur se fit haïr de son armée, voulut croire fo.t le disquoiqu'il personne, de tout, et se méprit des grâces et qu'il y abondât de conpensateur de bout en bout. et fiance et d'opiniâtreté Vauban, qui l'avoit prévu vertu il sentit du fit un acte de grande l'importance qui fut consulté, la Feuillade de réduire à une autre manière et l'impossibilité succès, et qui entralnoit nécesque celle qu'il faisoit, d'attaque, par dépêche, et ne pouvoit avancer au Roi d'y l'affaire, proposa son bâton derrière la porte, ce furent aller remédier et de laisser ses inutile. qu'il n'étoit pas juste qu'il eût reçu pour qu'il le rendit paroles, Il en pressa vivement le Roi, qu'il n'y put jamais à la résoudre, jaloux et embarrassé de faire fin de son choix, cette soutenir, qu'il vouloit à qui il avoit voulu à son ministre, si plaire par cet endroit peine sairement le blâme sa foiblesse à toute en plus de montrer l'Europe l'offre de Vauban de ne l'employer étant maque d'ingénieur acceptant Il falloit que la Feuillade se trouvât bien à bout pour réchal de France. et il falloit être bien enivré ici à la consultation de lui pour envoyer sensible, et encore 1. Addition n, 410, dans notre tome IX, p. 3n.

opposa. si bien

478 ne l'en ignorance croire

ADDITIONS pas au moins et à sa présomption, 639 et 640.

DE

SAINT-SIMON et continuer l'Italie. à se livrer à son

à ce trait qui Le -(Page

perdirent comte 17:)

d'Aguilar.

23 novembre der du au Roi roi un

1705.

Le comte Barcelone, la couronne

de reprendre dont d'Espagne,

fut dépêché d'Aguilar pour persuaau malheur de l'Etat et et y réussit de sa perte. y Lara 1, jeune, plein d'ambition, homme et le premier en d'Espagne doigts en fut à deux

qui étoit Manriquez grand, et de ruse, de noirceur de fausseté, dans une cour. Les plus et le plus et en capacité, dangereux esprit lui passèrent par les mains, dont aucun ne lui demeura. emplois grands il fut succeset grand pillard, et ne put i3'enrichir; Il étoit grand poltron chef des finances, et colonel des gardes, des gardes, sivement capitaine et commandant en chef, de la guerre, capitaine général plus longtemps C'étoit de la gentilhomme et tout cela nistre de tous; et a passé en longue, toujours chambre avec et favori, conseiller rapidité; jamais content de sa vie, qui n'a pas été les vingt dernières années exilé en une commanet presque toujours disgrâce, il de trente mille livres de rente, derie de Saint-Jacques, pour laquelle dont le duc de Frias, connétable de Castille, fut si la Toison, quitta et remit, une le collier qu'il quittoit, pour l'avoir, indigné, qu'il demanda commanderie et le qu'il Saint-Esprit dont l'app1t avoit, étoient de vingt mille livres de rente. Alors la Toison d'Esméfaisoit avec les autres incompatibles des riches et nombreuses commanderies ordres c'est-à-dire mid'ttat, de rien, craint et haï

pagne,

aux Italiens et aux la Toison aux Espagnols, laissoient qu'ils priser ils une vingtaine avides mais, depuis d'années, Flamands, qui en étoient avec Rome, ont trouvé compamoyen de s'accommoder qui les a rendus de tous les cinq ans, dont ils obtiennent une annate tibles moyennant ce temps-là, les plus grands de fortes remises, encore et, depuis seigneurs et peut-être enempressés pour la Toison, Le comte de Frigilliana, son père, disoit pour le Saint-Esprit. le plus méchant homme s'il n'avoit de soi-même qu'il seroit d'Espagne, bien à en dire sur ce rare et vieux seigneur. pas son fils. Il y auroit de Frigilliana Ce' comte étoit l3 décembre nH. peut-être d'Espagne core plus sont devenus fort l'homme le plus et mieux le plus d'Espagne adroit des ministres encore avec laid, qui avoit le plus très et des courtisans, et qui étoit d'esprit, bien avec Charles TI, avec ses plaisanteries assez d'argent. Il étoit de l'ouverture du

V, qu'il réjouissoit Philippe et qui en tiroit et ses disparades salées, toujours C'est lui qui, au sortir du conseil fort peu accommodé. testament prits de Charles en mouvements Il, aussitôt après sur la succession,

sa mort, tous les esqui tenoit sauta au col de l'ambassadeur

de Lara, 1. Manrique Le commencement de 1873, p. 83 et 85.

dans le texte des Mémoires. et la fin de cette Addition se placeront

au tome

XVIII

AU

JOURNAL

DE

DANGEAU.

479

et qui lui dit avec une grande de l'Empereur, inquiétude, qui attendoit les plus certaines concevoir fit d'abord espéd'un visage riant, quilui de tout son cœur sur la décises compliments rances, qu'il lui faisoit de la très auguste et qu'il prenoit sion du Conseil, pour jamais congé dans lui qui disoit C'est encore d'Autriche. que son fils portoit maison et qu'il avoueà lui sur le visage, l'âme toute la laideur qu'on lui voyoit si son fils du monde, homme méchant roit peut-être qu'il étoit le plus à son père en venir 11.son fils, il ne cédoit Pour guères étoit pas. n'y et l'avad'ambition la profondeur mais la perfidie, et en capacité esprit avec les alors Il quitta la Toison, incompatible rice les surpassoient. de de l'ordre de chancelier la place lucratifs ordres pour d'Espage, le connéet sur-le-champ de dix mille écus de rente, Saint-Jacques, en remettant et l'obtint la demanda, pour davantage table de Castille eut un temps les finances, puis Le comte de commanderies. d'Aguilar des gardes le régiment il eut aussi qu'il quitta espagnoles, la guerre; il devint du coips des gardes capitaine général pour une compagnie de courage. et passa des années, pour manquer 64L La du duc (Page 10 décembre de l'orviétan qui s'en étoit f70tl. -Roquelaure de l'état pour se tirer 18i.) ilvoit besoin de toute la puissance et le désordre de Roquelaure.

fortune

où sa fuite des lignes, et y trempe Il y trempa longtemps, suivi, l'avoit précipité. mais le Roi, anet n'a pas servi depuis; aux yeux du monde, encore fille d'honde Mlle de Laval, qui entra ciennement épris des charmes la maria sans avoir de chausses, de Bavière neur de Mme la dauphine de duc duc à brevet, et lui donna un brevet fils de Roquelaure, à Biran, en pleine et nombreuse On n'oubliera en mariage. guères le mot qu'il dit de sa femme, à la couche qu'atqui ne se fit rien moins compagnie la bienvenue, de Léon et dont est venue la princesse .Soyez tendre, lui dit Roquelaure; pas si tôt.. je ne vous attendois Mademoiselle, l'on voit ici, jusque sur de profession, un plaisant et, comme C'étoit en disoit quelquede bas comique, de beaucoup soi-même, qui, à travers et de la de la considération Le Roi eut toujours bonnes. fois d'assez distinction cheminer situation dement pour Mme de Roquelaure, et ne put dans une cour, de son mari. Nous le verrons née enfin aussi plus que personne à ses peines résister pour sur la

du service, et de Languedoc, pour le tirer les biens bien au delà de la vie du Roi. Il est immense il y demeura sut acquérir, l'art de cette femme qui fit de sa maison que le crédit et et qui l'avoit elle qui n'y avoit rien apporté une des plus riches de France, sous le feu Roi, la mais la beauté heureuse étoit, fort obérée; trouvée Celle-ci est bien un autre exemple. dot des dots, dont Mme de Soubise pourtant temps fit après si bien la mort avec du ~on Roi, Languedoc et en i724, et son elle industrie, fit encore son que, mari longmaré-

bientôt récompensé moins honteusement

du comman-

480
chal alors de France, premier 64R.

ADDITIONS
dans ministre. cette rare

DE

SAINT-SIMON
qu'en fit Monsieur le Duc,

promotion

Conduite

indépendante (Page

de la duchesae 186.) Maine avoit depuis

du

Maéne.

secoué longtemps le joug de la contrainte, et ne s'embarrassoit pas plus du Roi, ni de Monsieur le Prince, son père, que de M. du Maine, avoit subjugué. qu'elle Elle s'étoit fait craindre à lui par beaucoup de hauteur, qui lui faisoit sentir de son mariage, et par une humeur sur l'inégalité qui l'inquiéta sa tête, rement et qui le détermina, entièpour avoir plus tôt" fait, de la laisser sa ma9tresse; et le Roi, complaisant ferma pour M. du Maine, les yeux à tout au moyen de quoi Monsieur le Prince n'eût pas été bien reçu à contrarier. Elle se lâcha donc à tout ce qui lui plut, en fêtes, en bals, en feux d'artifices, et s'adonna tellement à jouer des comédies en public à Clagny, maison bA.tie superbement, dans Versailles, presque et qui étoit venue d'elle à M. du Maine, pour Mme de Montespan, que, bien des années, elle ne fit presque plus autre chose. pendant 643. Aventure fkcheuae de M. (Pages ':2':2décembre {70tl. Jamais Un enfant de Coislin, de Metz.

2f

décembre

1705.

Mme

du

évgque

187-188.) si éclatante, si ridicule, de chœur de la cathédrale ni avec de Metz,

aventure

un si léger fondement. fils d'un cbevau-léger

de la garde, sortit et s'enfuyant de l'appleurant de Monsieur de Metz, tandis dlnoit, partement que tout le domestique à sa mère et s'alla de Metz l'avoit cruellement plaindre que Monsieur fouetté. De ce fouet, fort indiscret, s'il fut vrai, et fort peu du métier et des gens charitables de la dignité d'un évêque, voulurent faire entendre pis. jeté s'en fait La plainte en soupçon alla tôt du seulement tellement que fouet au Roi, et le reste lui fut portée cela fit un vacarme épouvantable, qui Le rare est que Monsieur de Metz s'étoit son oncle, son père, qui le vouloit malgré impuissant plus que reconnu depuis dit, pour ses raisons, qu'en quittant son abbaye et ses espérances eccléfut

prêtre marier voyant mariage; sa survivance son

après en fumée. de concert avec le marquis que l'abbé

de Coislin de Coislin

siastiques, que son alné, qui ne l'étoit de guères, et on crut que, se sentant il ne voulut vivroit, lui-même, impuissant au mariage comme avoit fait son frère. La vérité est qu'il pas s'exposer n'avoit ni peu ni point de barbe, sa vie n'eût et, quoique jamais été ni on n'avoit dévote ni bien mesurée, ses mmurs. La jamais pu attaquer suite de sa vie, qui a duré jusqu'en 1733, et qui a été infiniment réglée, à son diocèse, et toute éclatante des plus grandes et des meilappliquée leures oeuvres en tout genre, a magnifiquement démenti ou l'impruou le guet-apens dont son oncle et lui pensèrent mourir de doudence,

de premier aumônier, il mourroit de faim tant

AU JOURNAL
leur, neur etdont même, la santé ne s'est cardinal, jamais bien 644. Le du

DE

DANGEAU.
la vertu, la pureté

.Si
et l'hon-

qui étoit rétablie.

comte (Page

de las ~23.)

Torrès.

7 janvier f706. Le comte de las Torrès être Ossorio prétendoit y dont les comtes anciens ne conMoscoso, d'Altamire, grands d'Espagne, C'étoit un grand fort bien fait, très galant, venoient homme, pas trop. de ruiner, et qui s'acheva encore longtemps après, par plus romanesque, un opéra médiocre roni, de sa façon, capitaine, qui dont il fit écumoit la dépense; très brave homme, en parlant du cardinal Albetoujours à quatre-vingts se chargea ans de l'entoute

et qui, longtemps délaissé, Il réllS8it pour lui, parce de Gibraltar, dont il répondit. qu'il treprise mais du siège et faire grand d'Espagne; le cours se fit payer pendant Il avoit un fils fort poléchoua dépense. l'entreprise après une grande fort spirituel et fort méchant, de qui, lors du mariage tron, fort savant, Portugal, chassa son père. 643. Projet de donner à Saint-Simon (Page f4 d'avoir de s'en février ne un f 706. disoient ambassadeur On a déjà pas tout. ~3~.) l'ambassade de Rome. s'attacha il étoit fort fort au pauvre, des Asturies. On l'y craignit, prince et il en mourut de déplaisir, après, on le avant

Mémoires

maintenant passer ministre. La difficulté du choix, sans aucun les affaires que la dépense avoit retenu. Deux hommes rendoit encore excessive plus embarrassant, cœur: de grand main, entreDangeau, qui, de longue s'y présentoient lié au cardinal Ottoà Rome dans cette vue et s'étoit commerce tenoit

les remarqué que, sur les faits mémea, au Roi la nécessité On avoit persuadé à Rome, et, de plus, qu'il n'y avoit plus moyen du cardinal de Janson laissoit que le départ

et tous deux dans l'espébon, et d'Antin, porté par une grande brigue Le Roi, qui ne les vouloit rance de se faire faire ducs. point faire, que du fils de Mme de Montespan, et l'un et Mme de Maintenon éloignoit ni de l'un ni de de Dangeau, ne vouloit des ridicules l'autre remplis la naissance et les talents de d'Antin les deux, l'autre mais, entre l'auroient balancèrent d'abord Mais cela et même le choix. emporté, à celui le Roi à un duc, et, entre ceux qui l'étoient, même détermina avec le moins par son âge et par sa situation de tous qui s'en doutoit Ce fut le duc de le plus éloigné de le desirer. le Roi, et qui étoit et un ans, et qui ne fut proposé par Saint-Simon, que trente qui n'avoit amde cette six semaines Il y avoit que le Roi, raisonnant personne. et défendit d'en parler. bassade au Conseil, Torcy, qui avoit l'y nomma, voulut voir ce qu'en alors de l'éloignement pour lui sans le connoltre, de joie, qu'il accourut diroit le nonce Gualterio, qui en fut si transporté .1' 1

482
à l'instant dans

ADDITIONS
la chambre Il avoit de

DE

SAINT-SIMON
les portes, d'Arles, l'archevêque et, à son occad'Avignon, de l'archevêque, avoient M. de Saintparticuliers. Chancelier en ferma

et le lui apprit. cardinal depuis

du duc de Saint-Simon, lié une amitié étroite avec étant vice-légat ami et parent devenus

Mailly,

sion, le Nonce et le duc, fort eu à traiter ensemble et étoient Simon, ami intime du duc

amis

de Beauvillier, du et de Chamilles peines du monde à croire le Nonce, lart, eut toutes parce qu'aucun d'cuir ne lui en avoit rien dit. Il les fut trouver, et le lui avouèrent, mais Il voulut leur en avoit été imposé. tous trois l'en refuser; que lesecret le duc de Bourgogne avec eux, qui tous lui dirent empêchèrent, etlHgr d'autant été suggéré qu'il se perdroit plus que le choix n'avoit par perà la fin, transpira sonne. Ce choix, et devint public, en sorte que, quand lui ou la duchesse sa femme dansoient aux bals de Marly, on se disoit Monsieur C'est l'ambassadeur ou Madame l'ambassadrice.. Ce qui retint de nommer fut l'effort à Rome pour surmonter le qui se faisoit et de sa cour intime en faveur de l'abbé de la TréPape et l'Espagne unies. Ses moeurs, pour un chapeau par la France sa vie de saltimbanque, toute sa conduite, surtout le souvenir de son à l'Inquisition, étoient des obstacles, voyage de Naples pour se soustraire invincibles. Sa promotion, qui furent longtemps qui réussit enfin, délivra M. de Saint-Simon d'une ambassade si ruineuse on continua de se dégoo.t moille d'un cardinal des affaires, chargé il n'y avoit que le cardinal deur, et, comme dès qu'il fut promu, et l'on déclara chargé bassadeur. Mais le rare de la cour d'alors Simon se trouva perdu pour une ambassade laquelle personne qui finit par ne point dont personne envieux, pour choix, firent et contenter sans de qu'il fut dont un ambassaenvoyer la Trémoïlle, il en fut n'y auroit point d'amque le duc de Saintil ne se douta jamais, et point, et les de ce du

ne parla pour il ne vouloit lui, dont être. outré de la préférence, D'Antin, ne manqua les suites jamais, craignirent

d'une y pourvurent façon vanter au Roi le discernement

et l'application, et ne que l'esprit haissoit rien plus que ceux en qui il en croyoit il les regarbeaucoup doit comme des censeurs secrets et les prenoit en aversion. Ces bons amis de cour le persuadèrent donc si bien de tous ces talents du duc de Saint-Simon, fut bientôt faite avec lui, et tellement que son affaire s'en être fort tard aperçu, il eut toutes les peines du faite, qu'après monde à en revenir, et encore assez marquée. Cette après une disgrâce si fort la cour a paru mériter de anecdote, qui a caractérisé d'alors, n'être pas oubliée.

du duc de Saint-Simon, l'application rable. Le Roi ne craignoit rien tant

sfire et nouvelle ils également de son choix, la lecture, l'esprit, dont ils firent un portrait admi-

AU JOURNAL
646. Le deuil ne diapenae

DE
personne

DANGEAU.
dea felea de la cour.

483

(Page ta février f706. Perte de

R42.)

ni d'amis, ni aucunes bienparents, ne dispensoient de quoi que ce filt à la cour, et le Roi prenoit séances, ces choses de façon que, la mort dans le cajur et au scandale publie, il falloit être non seulement des fêtes et des bals, mais aller même aux comédies. 647. L'abbe de Polignac (Page 27 mai du cardinal les mêmes f706. L'abbé nommé U9.) de la promotion en sa place, par auditeur de rote.

Il étoit en Espagne. dans la fleur de la cour, ami intime de Torcy et revenu qui l'avoit trop été et qui le pensa perdre parfumé, plus profondément qu'il ne l'avoit encore. fait aller Maulévrier 648. Le cardinal (Page 5 février moins f 706. Le cardinal de de Coialin. 'i50.) Coislin n'étoit à la cour que le

de la Trémoïlle, raisons qui avoient

de Polignac fut, à l'instant nommé auditeur de rote

et toujours avec le Roi là-dessus, en dispute qui qu'il pouvoit, tout le reste du temps en son diocèse, en étoit même piqué quelquefois; avec une grande vigilance, et par des gens bien choisis. qu'il administroit de l'évêché, et faisoit d'ailleurs de grandes Il y donnoit tout le revenu il vécflt partout fort honorablement. On sut, depuis aumônes, quoiqu'il bien de pénitence sa mort, qu'il étoit dans de grandes pratiques depuis à la dérobée de des années, et qu'il se relevoit seul toutes les nuits, fut attribuée. ses gens, pour prier; et c'est quoi sa dernière maladie de lui à son de la paroisse de Versailles Les missionnaires s'emparèrent n'en voulurent extrémité, et, avec une barbarie étrange, plus laisser son confesseur. Telle est la domination de ces gens. Le Roi approcher voulut le corps à Orléans, qui que le curé de Versailles accompagnât à personne, et dont sa est un honneur encore été rendu qui n'avoit le diocèse fut aux hauts mais ces vertu fut jugée digne. Tout cris; ne furent de ses douleurs. regrets que le commencement 649 de Lyon; et 650. M. de Villeroy archev2que sa toute-puissance dans cette ville. (Page 29 aorit f686. ~58.)

de Lyon, oncle des deux maréchaux L'archevêque à Lyon et dans tout ce gouvernement avec de Villeroy, commandoit souffroient de Les intendants d'autrefois. une autorité impatiemment et l'archevêque étoit en attention n'y être rien, ou fort peu de chose, et ne leur rien passer. Ces discontinuelle sur eux, pour les contenir

484
positrons

ADDITIONS
réciproques se brouilloient en avoient

DE
fait

SAINT-SIMON

à mesure rappeler beaucoup, avec l'archevêque. Le Roi, las enfin d'en changer qu'ils de ces démêlés, le duc de Villeroy, sans voir cesser envoya gouverneur le chargea la province, à Lyon, avec tout pouvoir, et, en même temps, du Conseil, à son oncle, afin qu'il d'une liste entière pour la montrer et qu'après cela au pour intendant y choisit qui bon lui sembleroit, Le duc, depuis il vécût en repos. maréchal de Villeroy, moins, partit distinction si extraordinaire, et ne douta tout bouffi d'une pas que son mais le petit bonhomme lui dit d'abordée oncle ne s'en trouvât comblé sa liste, et qu'à rempocher qu'un sot, qu'il n'avoit qu'il n'étoit tant tous ceux de son Conseil qu'il n'y pouvoit Roi qu'il estimoit et que tous lui seroient bons; puis ajouta également personne, aucun pour qu'on lui fermât la seroit pas la dupe d'en demander sur ce choix dès qu'il s'en voudroit plaindre, qu'il se plaindroit quand et comme bon lui une porte que c'étoit tenir de court ou de et toutes les sembleroit, qu'il ne se fermeroit jamais les faire fois et qu'il dire au choisir qu'il ne bouche de tous

voudroit, le moyen de les

de demeurer le ôter, et lui cependant TI tint parole et le demeura si bien, qu'en aucun temps personne maître. n'a été si maUre, ni si universellement, sa mort, et sous que lui, jusqu'à un gouvernement où qui que ce soit n'avoit l'ombre de pu conserver l'autorité de sa charge. 4'~ juin maréchaux qui ait été vernement rien f693. de Lyon, frère et oncle des deux L'archevêque de Villeroy, considéré comme le dernier peut être seigneur en France. Il commandoit dans le gouLyon et dans tout avec une pleine sans inspection de personne, et autorité,

ne s'y faisoit de chasse, et que par lui. Il avoit un grand équipage devenu à la fin de sa vie, il alloit encore à la chasse à cheval aveugle Il vivoit magnifiquement; entre deux écuyers. tout trembloit sous lui, la l'intendant. Le Roi, fatigué de ce qu'il s'en ville, les troupes, jusqu'à et avec peu de raison, la lui donnât tousouvent, plaignoit quoiqu'on le duc de Villeroy, à Lyon, avec une jours, envoya maréchal, depuis liste du Conseil et le choix à l'archevêque tel intendant d'y prendre qu'il et le duc de Villeroy de cette commission comme voudroit, s'acquitta de la chose du monde la plus agréable Vous êtes un pour son oncle. sot, lui répondit dans cette baie, des siennes, l'oncle; pour je ne le suis pas assez pour choisir choisi que M. l'intendant que j'aurai me dise après: Mais c'est vous-même et donner fasse après l'avez

et qu'on qui Mon neveu, faut avoir des intendants, il faut aussi pris puisqn'il avoir la liberté de s'en et la ressource de les faire chasser plaindre c'est ce dont je ne me départirai Aussi ne fit-il, et nul intendant pas.. 1. C'étoit un petit preston'y subsista qu'à titre de son valet à l'aveugle de curé de village, aussi haut que son frère étoit let, à mine bas, qui le menoit et de à la baguette, sens encore que et son son neveu fut au bâton, peu qui avoit frère, archevêque, plus d'esprit et moins com-

1. Cette historiette

répétée

deux fois ne se retrouve

pas dans les bfémoirea.

AU JOURNAL
mandant avoit que roi de ces provinces, eu l'Ordre en 1662. Le marquie d'Heudècourt (Pages

DE
qu'il

DANGEAU.
ne quittoit presque jamàis.

485
Il

6M.

et la chanson '!60-61.)

dea Montioreau.

24 septembre 1710. Il (le marquis d'Ileudicourt) chanson et sur toute sa famille, sur le grand prévôt!! si ravissante sante, par son naturel, que le maréchal étoit Roi, l'homme du monde le plus sérieux, Ce rire en éclata

fit un jour une si folle, si plaide Boufflers, qui de rire derrière le

en le voyant3. à sa messe, en gagna d'autres tellement de surprise, que le Roi se tourna qui fut au comble quand il vit le maréchal rire à l'excès. Au sortir de la messe, il lui demanda à qui il en avoit eu, et dans un lieu si peu convenable; le maréchal, riant de nouIl lui dit dire que dans son cabinet. veau, répondit qu'il ne lui pouvoit en rentrant, et voilà le Roi aux larmes. Mais ce ne fut pas tout c'est qu'il fut deux jours à ne pouvoir aucun Montsoreau regarder au même état, sans tomber et toute la cour encore plus à son exemple, Cette espèce de huée dura longtemps, et on s'en souvient encore t, la chanson 6t12. M. du Charmel.

(Page '!63.) si singulier de exemple la foiblesse des rois, et même des plus gens de bien, qu'il sera curieux On a parlé ailleurs de s'y étendre. de ce gentilhomme', assez pour qu'on se souvienne ici quel il étoit dans le monde, et comment, touché tout à coup, il se retira derrière sans regarder soi. Sa vie fut constante, toute de prières, et d'une pénitence souvent de bonnes terrible, œuvres, un et d'autant étoit de tous les moments, sans pouvoir être plus qu'elle en tout temps. C'étoit un sinon par les jetines et la frugalité aperçue, homme à cilice, à pointes de fer et à toutes sortes d'inventions pareilles, étoit qui étoit grand plus grand jeo.neur, et dont la prière mangeur, l'a vu à genoux, sans appui, sans livre et en même posture, heures du matin de saint, depuis quatre jusqu'à près une chapelle derrière le chmur de la dix heures, à plate dans terre, au réfectoire matin et soir, où il passoit d'ordinaire les carêmes Trappe, telle, qu'on un vendredi et le premier nuit. Il avoit et sainte et le dernier zèle, au choeur à tous d'usage peu les offices du jour qu'une grande et de la longue dureté un grand retraite avoit beaucoup et fort rouillé, du monde, une d'esprit, H février f706. L'exil du Charmel est

le récit de l'affaire que 1. Le commencement de cette Addition contient Heudicourt eut avec Villars, et trouvera place en 1710 (tome VIII de 1873, p. 49 et suivantes). a ajouté de Sourchta de Montaoreau. Ici, le correcteur 3. En voyant le grand prévOt. 4. Comparez 7LII. ci-après l'appendice n~ '!68, dans notre tome V, p. 381. 5. Addition

486
sur lui-méme en

ADDITIONS
tout, et une

DE

SAINT-SIMON
à tout ce qu'il et tout se proposoit, cela avec une

fidélité

presque grande intime sur

inflexible, pour et liberté gaieté de M. Nicole et

dire qu'elle l'étoit; Il étoit devenu, d'esprit. depuis de toutes personnes suspectes

ne pas

sa retraite, ami de jansénisme,

Il étoit ami intime d'un M. Boipas assez. et le chevalier de Luynes, leau qui avoit élevé le comte d'Albert qui ne ses instructions, et qui logeoit alors retinrent pas longtemps depuis à l'Archeyêehé, avec toute la confiance du cardinal de longtemps Le fameux Caa de conBCience ce cardinal avec les Noailles. qui brouilla fort sur ce M. Boileau, tomba accusé qui fut si fortement jansénistes lequel eu part, défit sans outré contre lui, s'en que le cardinal, d'y avoir de Saint-Honoré brnit tout à propos, et qui vaqua par un canonicat fut trop heureux de prendre, et dans lequel il a passé le que Boileau très longue reste d'une dans son cloltre Saint-Honoré. vie, fort retiré fort bien avec le cardinal de Noailles, s'avisa Charmel, qui étoit contre de le voir, sans que le charitable d'éclater lui, et de cesser prélat le ramener. A son tour, il fat piqué les plus saints ne p1Ît doucement et l'on va voir qu'il sont se vengea. On a vu en pas impeccables, Le d'autres de ceux endroits dont de ces Additions la délicatesse et surtout du de Roi ceux pour qui être vu il se soucioit le moins, après cette avoient avoit été

il ne se contenoit

avec le monde. Peu brouillerie, rompu Cavoye, qui fort des amis du Charmel, et qui de temps en temps le voyoit encore, lui manda à Marly, avoit fort parlé des gens que le Roi, se promenant et dit que, ceux qui l'étoient au loin et à la campagne, comme retirés, Saint-Louis à la Trappe, et ne se mêloient il admique de prier Dieu, roit leur vertu et ne trouvoit mais voir, se mêloient point mauvais de retirés dans qu'ils Paris ne le vinssent point

et aux environs, qu'il y en avoit qui de tout, qui, sous prétexte de piété et de bonnes œuvres, entroient en plus de choses et voyoient de gens n'avoient plus qu'ils le monde, et que, dans la vérité, toute leur dévotion jamais fait dans ne consistoit que dans un seul point, qui étoit de ne le point voir et d'en faire M. Peletier, le chevalier de Gesprofession; que M. de Fieubet, bien pour le moins en tout, qu'ils vres, et d'autres qu'il cita, les valoient avoient avec tout, et ne prétendoient à rien qu'à leur rompu salut, et que toutefois leur retraite, ne les empêchoit entière, quoique pas de le venir voir une fois au moins et qu'après tous ces propos l'année; avec quelque tenus il s'étoit à Cavoye, tourné et lui avoit dechaleur, et s'il en avoit encore des Charmel, quelquefois nouvelles. le Roi, au même Quinze jours ou trois semaines après, lieu, se remit sur le même mais avec contre ces chapitre, plus d'aigreur solitaires il nomma le qui ne le vouloient point voir, parmi lesquels à Cavoye, Charmel et qu'il qui lui dit qu'il avoit eu de ses nouvelles, même fort informé s'étoit à lui de la santé de S- M. à quoi le Roi ne que 1. Le correcteur a biffé les en interlignesavoit, neuf derniers mots, pour les remplacer mandé faisoit le

par

AU
rien. répondit tarder de voir

JOURNAL

DE

DANGEAU.

487

au Charmel, et l'exhorta fort à ne pas Cavoye le manda le Roi, ou du moins, n'étoit exilé, de le puisqu'il point de lui dire qu'il iroit se présenter devant lui, s'il l'osoit charger après tant à le voir, et avoit craint de s'exposer d'années; qu'il quelques moments de l'air de la cour, Le Charmel en qu'il l'avoit quittée. depuis de la court, parla à un ami distingué qui, quoique jeune et qui y a figuré suadé depuis, même ses forces l'avis de toutes appuya lui; que le Roi n'avoit parlé que pour et quelquefois ses volontaires imprudences qui de cette pour prévenir complaisance ils avoient éclaté; quand que de Cavoye, il ajouta de jansénisme des perque sa

réputation, avoient besoin ne calmoit

un devoir, il étoit quand qui, dans ainsi qu'une le Roi se montroit précaution sage et nécessaire quand si peu pour changer cette et qu'il en cotitoit en bonne pique piqué, fut inflexible, sans en avoir jamais pu donner volonté. Mais le Charmel Le P. Quesnel' a dtoit alors pourchassé de raison. Il le paya tôt et cher. en Flandre; il alla et vint des

pas aisément un sujet, devenoit

orages qu'on c'étoit un respect desiré encore plus,

à Paris. Le cardinal de gens de sa part le Charmel, on l'a vu contre fut averti qu'il étoit comme Noailles, piqué avec ces allants et venants, II. traen commerce qu'il croyoit occupés excité et par des ouvrages. Il fut encore vailler contre lui par le décrier contre le Charmel par gens qui s'aperçurent que cela étoit facile, et qui en espérèrent du mal pour l'nn et de l'obscurcissement tion de l'autre. Ils le persuadèrent que le Charmel et de ces messagers. On mit en campagne des lettres le certifièrent; se plaignit au Paris. Il n'en on échauffa Roi fallut de pas la de plus conduite en plus le du Charmel, au Roi sur un homme pour cachoit des la réputaet recéloit

qui espions, cardinal, qui, à la fin, dans qui le trouhloit contre

tant

de plus en plus animé depuis qu'il avoit avoit parlé en vain, à quoi il étoit si peu au fut donc expédiée à l'instant, et ne laissa pas vingt-quatre heures à la vérité, en sa maison du CharElle l'eIiloit, Charmel pour partir. mais eUe l'y mel près Château-Thierry, qu'il avoit fort raccommodée; tint cher. mais vation les infirmités cloué Il y dans de bonnes de sévérité, qu'il ne lui fut jamais permis d'en découde plusieurs de sa vie, qui fut encore années, passa le reste et dans la priune solitude bien plus profonde qu'à Paris, la prière et La pénitence sans relâche, tout ce qui y soutient. Plus les oeuvres tout entier. l'y occupèrent que jamais avec tant

qui il était à Cavoye, et qu'il daigné parler de cachet accoutumé. La lettre

sans le pouvoir faire relâcher sur rien. La l'y éprouvèrent, il fit du Roi fut plus dure qu'eUe: mais la rancune se déclara; pierre à Paris, et il exposa tout de se venir faire tailler demander permission et il dans une opération aussi dangereuse, d'une l'abandon campagne et il en mourut refusé. Il le fut donc au Charmel, en fut opiniâtrément aussitôt après. presque lui-même. 1. Saint-Simon Ce nom est en interligne,

remplaçant

M. Arnault,

biffé.

488

ADDITIONS
653.

DE

SAINT-SIMON
de !!67-> Geavres.

Le chevalier (Page

Le chevalier 13 janvier f696. de Gesvres étoit un cadet2 du duc heure de Gesvres dans le bien, et d'une santé qui se mit de très bonne La piété le lia fort avec M. de Beauvillier, très délicate. et, dès qu'il eut le service, Il logeoit chez son (ill se retira peu à peu du monde. quitté rien et le tourmentoit à l'excès sur sa dévotion père, qui ne lui donnoit sans altérer en rien sa piété et sa patience. et sa retraite, La mort de un très petit revenu, sa mère lui ayant, après quelques années, procuré où il fut encore il s'alla loger au faubourg Saint-Jacques, plus retiré Il alIoit dans sa famille très rarement par nécessité, que chez son père. et ne voyoit d'amis à Versailles, que très peu, et gens de bien, sans se mêler de quoi que ce soit. La mort de son père. qui le vexoit toujours à remplir et le forçoit sur sa retraite du monde plus de devoirs qu'il ne l'affranchit de cette servitude, et il ne pensoit vouloit, plus qu'à Dieu le duc de Tresmes, dans sa solitude, son frère, l'avertit lorsque que le ne le voyoit plus, et le trouvoit mauvais s'apercevoit qu'il jusqu'à lui en avoir parlé à plusieurs Le Roi étoit fort choqué de ne reprises. traiter avec le plus d'indifférence, point voir les gens, même qu'il vouloit Roi le plus mal; mais il étoit surtout offensé que les gens retirés le fussent aussi voulut pour lui. C'est ainsi qu'il pour tout le monde sa retraite, et tous ceux qu'il a vus se retirer, voir M. Fieubet et depuis à ceux qui n'ont pas eu cette complaisance a su montrer savoit qu'il de Gesvres s'en ressentir. Le chevalier obéit donc, et alla depuis, deux à un lever du Roi, où S. M. ne manquoit paroître ou à lui témoigner d'ailleurs guères à lui parler, qu'elle prenoit plaisir M. de Beauvilier à cette étoit le seul, outre le Roi, que complaisance. de Gesvres vit à Versailles; le chevalier se renferet, ce tribut payé, moit dans sa solitude. Depuis la mort du Roi, il n'en sortit plus, et ne l'omée, de sa famille, de voyoit que le duc de Tresmes priant tous les autres le laisser dans son obscurité, et n'alloit chez pas un que dans des cas d'amis et de société, de maladies de campagne, sérieuses nulle; point; de Saint -Jacquessa maison et sa paroisse et son confesdu-Haut-Pas, seur au confessionnal, sans jamais aller ailleurs ni sortir de sa maison sans molinisme, sans jansénisme, sans parti sur rien dans l'Église, dans entière de tout temporel, et n'entrant en rien de spirituel ignorance ce qui lui étoit personnellement s'avancer dans la qu'en propre pour sans voir qui que ce soit et sans se dissiper vertu, par rien hors sa sous prétexte de bonnes œuvres. Du reste, la vie commune, chambre, dont sa santé n'étoit sans austérité, et avec deux ou trois pas capable, C'est bien là une vie cachée en Dieu et ensevelie avec domestiques. Monsieur de Bourges, son frère, Jésus-Christ. étant sur le point de recevoir le chapeau de cardinal, pas rentrée pour lequel il avoit gémi et travaillé une ou trois fois et même

1. Cette Addition

n'est

dans les hfémoires.

2. Un fils cadet.

AU JOURNAL
toute

DE

DANGEAU.

489

sa vie, le duc de Tresmes, leur frère atné, alla voir le chevalier et le lui apprit Ho! mon frère, lui répondit-il, Mais, que je le plains! ni de famille, cela, et ne me parlez ni de monde je vous prie, laissons si ce n'est de leur santé, comme je vous en ai prié.. Ce fut toute sa et en effet, réponse, duc de Tresmesl. ce n'est que sur ce pied-là qu'il se laisse voir au

654.

Le duc

de

Yead6me

et aon i79.)

frère

le Grand

Prieur.

(Page 20

a fait à si bon marché M. de Vendôme une si juin f7f2. de s'arrêter et si singulière un grande figure, qu'on ne peut s'empêcher il fut longtemps et de valeur, d'esprit peu sur lui. Né avec beaucoup Sa jeunesse ne le détourna ordinaire. dans une situation point de faire à la guerre de Hollande; sa cour au Roi et de le suivre volontaire il s'attacha Une des ensuite choses à Monseigneur, et s'initia fort dans ses bonnes il plut davantage au Roi fut son par lesquelles la vie de Paris, où il ne dede lui, et son éloignement auprès pour Devenu rival de M. le prince de Conti, moins meura jamais. presque et M. le prince âgé que lui de dix ans, dans la cour de Monseigneur, bientôt donné de l'inquiétude au Roi par son mérite de Conti ayant cette concurrence au Roi, et, naissant et par ses charmes, plut encore de Conti fut tombé en disgrâce de par son voyage depuis que le prince eut et que M. de Vendôme au Roi celui qu'il lui falloit parut M. du Maine, et Mme de Maintenon à aimables de ce prince, jointes Hongrie, commencé pour à devenir plus au prince opposer les qualités pour lui, craignoient à celles de sa naissance si propre Vendôme comme leur appui nail homme, de Conti. grâces. assiduité

les bâtards, et regardèrent offusquer du sang. Cet appui fit passer au Roi ce les princes turel écarter pour en tout autre, et Vendôme eut toutes sortes qui lui etrt été insupportable de débauches Anet, qu'il et des parties mité du goût prendre fort accommoda de sans la peine de cacher les et où il faisoit souvent plus des abominoblee. tours courts

fut pour lui un autre soutien chasse, par la confordu Roi pour les maisons et par politique de campagne, 11. et qui ornoient les leurs et qui se plaisoient pour ceux qui aimoient les' dissipoient de toute la chasse que ces futilités application parce les éloignements de Paris et de meilleures et plus importantes; à choses leurs affaires, les tenoient rien suivre nulle part, et en incommodant plus 11. de ses bienfaits. Il attira et plus dépendants Monseigneur souples et le Roi, si attentif de chasse, alors à ne point Anet par des parties tout bon de M. de Vendôme. Mais ce de vue son fils, t~ouvoit perdre dans une faveur assurée, et le plus ce fut sa naissance qui l'établit l'amour toujours croissant du Roi pour ses bâtards. 1741. Devenu lieutenant

ne mourut 1. Le chevalier dans 2. Le, au singulier,

que le 15 avril le manuscrit.

490

ADDITIONS

DE

SAINT-SIMON

et servant en cette quacomme les autres, général par tous les degrés avec M. de Luxemlité, sa jalousie pour M. le prince de Conti le brouilla le Prince le héros et qûi, reapæt tout à Monsieur bourg, qui devoit des grandes à part, amoureux qualités qu'il voyoit jointes avec les plus aimables formoit dans le prince de Conti, le traitoit comme son aux leçons qu'il avoit apprises par l'expérience été le mieux aimé de toute dont il avoit toujours fameux, les préférences d'un prince Vendôme ne put supporter que l'amour si fort avec lui conduisit ils n'eurent ne et la haute troupes, Prieur de lui, et le Grand des des supériorité son frère de naissance encore moins, fit enfin de et un fils, de cet sa le et le oncle

famille. brillant,

distinguoient qui avoit eu un éclat Catinat, général qui où

fort humiliantes. Tout cela prises dans l'armée MM. de Vendôme du maréchal personne qu'à leur ni au-dessus ni à côté d'eux, ainsi deux Mme à le

Ils y servirent songea plaire. et par et par lui-même poussé que le Roi, l'étoit elle-même par M. du Maine, songea en chef. Jaloux donc du mérite militaire mettre M. le prince duc d'Orléans', de

campagnes, de Maintenon,

qui tandis qui à le

et distinguer de Monsieur le Duc et de

en peine encore le Conti, plus de celui de son neveu et piqué de n'avoir dans M. du Maine de quoi pas trouvé il s'étoit défait avec adresse, d'eux mais en maître. Il y faire contre, à Monsieur avoit fait entendre qu'il n'éloit pas convenable que son fils à servir sous des généraux et qu'il l'étoit aussi peu, continuât d'armée, une à commander. Il fit ensuite de lui en donner pour lors, à ses affaires, à Monsieur le Prince pour Monsieur le Duc et M. le le même compliment de leur faire comprendre qu'ils lui feroient prince de Conti, et le chargea à servir. de ne plus demander L'obéissance fut entière, mais plaisir n'osa le témoigner pas un pourtant qu'à ses plus intimes peu volontaire; il fit faire encore Défait d'eux de la sorte, une camamis ou serviteurs. pagne à M. du étoit qui c'étoit une flottes, poU8J£lr M. de Vendôme, en i69t1, dont Provence, Nice et les environs toutefois de Catinat, lerie du maréchal Maine, et amiral, et puis plus et pour M. le comte de Toulouse, commander des qui n'avoit jamais songé qu'à chose à part sans embarras. Délivré de ceux-ci, pour il le fit commander il étoit comme naturellement mais il y joignit le comté gouverneur sous l'autorité de ces pays, avec quelques troupes, l'armée de Piémont. Une brouilqui commandoit qui commandoit l'armée en de

de Noailles,

mois auprès et que Barbezieux perdit pour quelques Le maréchal, et qui sentoit, faire de M. de Vendôme. grand courtisan, de quoi il s'agissoit il y avoit longtemps, pour le duc, et les embarras les desirs de M. du Maine, de Mme de Maintenon et du qui traversoient Roi même, saisit la conjoncture avec le Roi par pour se raccommoder un et sur endroit se tirer si sensible, honorablement se de si solides procurer pour l'avenir appuis, comme on l'a vu en son temps d'affaires, mot, il fut convenu que le duc de Vendôme par le correcteur.

de Roussillon, du Roi, fit l'af-

ce maréchal'.

En un

1. Ces quatre mots ont été ajoutés en interligne Membre de phrase biffé par le correcteur.

AU JOURNAL
retournetoit et aux maréchal

DE

DANGEAU.

49t
en Provence que M. le

de t696 commander le printemps prochain mêmes la dernière campagne; pays où il avoit passé de Noailles retourneroit à l'ordinaire

l'armée commander malade et deil seroit son arrivée, du Roussillon; après qu'aussitôt à la cour, M. de revenir l'obtenant manderoit son congé; qu'en pour une du maréchal où il recevroit Vendôme en Roussillon, passeroit reviendroit Prieur de général d'armée; enfin, que le Grand patente de Provence Catinat le commandement de l'armée du maréchal prendre elle La chose s'exécuta ainsi et des pays que son frère quitteroit. une petite C'étoit de proximité et de convenance. parut une transition la patente de général, de Roussillon mais armée que celle que M. de de Noailles, du maréchal les mains Vendôme trouva toute prête entre fut bien Il leur départ de la cour, la date étoit antérieure et dont une preuve de ce jeu, qui ne fut su alors que de très peu de perune princien devint sonnes 1. Bientôt après, cette armée de Roussillon avec les grands en état de rouler général fort les années Il fit des expéditions suivantes, qui retentirent généraux. anCe fut dans ces dernières à la cour, et, en 4697, il prit Barcelone. vol qui l'a à prendre le grand nées que M. de Vendôme commença nouveau On a vu dans ces Mémoire-8 le rang que porté si haut depuis'. M. de il associa et de Toulouse, le Roi donna à MM. du Maine auquel Les airs de Vendôme la préséance sur les pairs au Parlement. pour à lui voir prendre le monde commodité et de familiarité qu'il accoutuma se tourné de simplicité et d'aversion sous le masque pour la contrainte avec rent peu peu en distinction, et, de l'un à l'autre, approchèrent, des princes du sang. Sa malpropreté, le commun des gens, des manières saleté, devint en lui une singularité, pour ne pas dire son insupportable en grandeur, aptitude, n'y eùt aucune quoiqu'elle qui peu à peu se tourna pale on voulut mettre son souvent par pays servi, point suivi, et d'aller de mérite et de modestie. de la poste, en sorte avec postillon en mit toutes ces choses Le Roi, qui en plaisantoit avec complaisance, seul. Son tabac, honneur lui tout sujèx de qui fut un autre pour tout couvert, et souvent et dont il étoit barbouillé dégo6.toit plaisanterie, en nul autre, souffrir le Roi, qui ne le pouvoit tout le monde excepté Monseiet propreulent, et pour lequel non pas même pris sobrement années s'en contraignit encore assez, plusieurs qui en prenoit gneur, sans pareille et prodige, après. Mais ce qui fut, tout à la fin, énormité de du Roi, et même avec laquelle il prit un congé public c'est l'audace faire traiter à Anet de ce mal qui s'aller toutes les princesses, pour et qui se cache encore avec les plus grands déshonoroit soins, naguères, cette opération, et l'atet les nouvelles que le Roi avoit de lui pendant et sa façon le seul d'être mal

1- Voyez le récit dans notre tome Il, p. 285-2912. Tome IV, p. 326. année de Dangeau, 3. Le Journal 1694, dans le tome notre tome II, p. 101 et suivantes. vantes; comparez

V, p. 5 et sui-

492 tention que pas

ADDITIONS

DE

SAINT-SIMON des il fut mœurs n'auroit

"que les le manquèrent et qu'il y laissa beaucoup de dents et assez chirurgiens l'air haut fort la physionomie de son nez, ce qui lui changea malgré à ce il s'étoit Le Roi fut sensible et superbe auquel depuis peu formé. abhorrés à triste et entra dans des détails là-dessus succès, qu'il auroit à peine été permis sur de ses enfants et qui eussent légitimes, l'égard une blessure reçue dans une bataille. A son beau mal et de la même y prendre part. Les accidents mais le Roi eut soin de bien devinrent les entretiens publics se gardât de laisser à M. de Vendôme recommander qu'on apercevoir parurent la cure qu'on connu le le trouvât Roi, et changé cette conduite se défiAt qu'on si singulièrement de sa guérison éloignée et marquera ait faite, qui a de ses mœurs A exemple, de ce les courtisans

le retour aussi triomphant qu'il affecta d'y donner; d'une l'avoit été le départ, victoire, et, s'il fût arrivé Le malheur été reçu avec plus d'applaudissements.

à chose plus que quelque plus surprendra qu'il sur soi à la naissance de M. de Venplein la puissance qu'il laissa usurper du vol entier de grandôme et à ses appuis. De là se peut fixer l'époque du sang deur que prit le duc, le plus près qu'il put de celui des princes en toutes et qu'il cessa de voiler comme sinon au choses, auparavant, petit nombre de cent dont Pour lui il tout Anet n'osa encore gnité ou la naissance. Roi d'être bien avec même le reste, devint la dide subjuguer c'en fut fait. C'étoit au plaire un petit les ministres Marly, tenter

le courtisoient, et nul des princes du sang, même des deux Mdans lesquelles ne prit rien d'approchant du ton et des manières tards, il s'établit avec le Roi, avec Monseigneur, avec la maison avec royale, Ce fut dans cette le commandement les ministres. reçut posture qu'il du maréchal de l'armée d'Italie en 170R, aussitÓt l'enlèvement après à Crémone. Sur ce théâtre, il fit admirer ce que peut la Villeroy et la ferme à tout, le fut résolution fortune, d'applaudir puisqu'il et outre sans cesse toute mesure, de ce qu'il fit de bien et de ce qu'il fit de mal, et de ce qui ettt été imperceptible en tout et de ce autre, fanfaron, qui auroit perdu qui que c'eût été. Il y devint présomptueux, sans ressource, hasardeux opiniltre par paresse, par mépris, par auinsulter les plus distingués de dace, et ne songea par l'insolence qu'à et à se faire façons, licence laissa monter qu'il ses aimer de pillage, genre et de mépris de toute discipline et de toute subordination. Avec bauche, hardie qui ne servoient de cela, et des combats qu'à répandre beaucoup autre fruit, et à l'exalter sans cause, un siège d'hiver sang sans aucun de cinq mois n'avoir que son opiniâtreté prolongea pour pas voulu fermer Verue de tous côtés, avec des inconvénients qui ruina l'armée à la cour, et dont il ne fut que mieux une suivirent, pernicieux"qui 1. La liaison de ce membre de phrase échappant devoir corriger en triomphd. triomphant Nous avons vu ce scandale se répéter jusqu'à et 1700. au correcteur, trois fois, il a cru 1699 applaudir au comble en tout et de la multitude par la de déde

en 1697,

AU JOURNAL
course vers le Tyrol, qui,

DE

DANGEAU.
coûta devant l'Italie et couvrit

493
de

gloire SLahremberg, s'il faut ainsi dire,

battant, lui, le ramena lui essentiellement de la main, tout gagna à profit, et les plus grands ne lui étoient tourna pas compacapitaines rables. Il pensa être enlevé dans son lit. Il ne pouvoit les campsquitter et d'indignes favoris où il étoit à son aise. Les gens de détail comqui et le mandoient l'armée à ses de tous les soirs, voyoient à sa chaise sur laquelle tumé tout le monde percée, et la foule et les gens en tout genre tinées à recevoir devant plus que lui. dissolus soupers Peu de ses favoris, le autre, et il avoit accouil passoit ses males plus distingués, et nul

par l'événement, passa dix rivières

il faisoit ce à mesure sans façon que cela lui venoit, lesquels, Devant eux, on ôtoit le bassin, s'il posture. pour quoi on est en pareille tout de suite de bassin à barbe, étoit trop plein, qui, lavé, lui servoit un déjeuner il mangeoit avec chaud, et, sur cette même chaise percée, tout le monde, devant parce qu'il ne dlnoit jamais cinq ou six familiers, Devant la compagnie, il se torchoit le cul, et et qu'il soupoit toujours. la fortune du célèbre c'est ce qui commença Alberoni, depuis premier et cardinal. de Parme, venu traiter d'afministre d'Espagne L'évêque faires de la part du duc son maUre avec lui, en fut reçu avec la même et se trouva si indigné de l'avoir vu sur ou la même indécence, familiarité le cul sans auet si offensé de lui avoir vu se torcher cette cbaise percée, bien résolu de ne s'exposer de sa vie à une réfaçon, qu'il se retira, donc à Parme, d'où son maUre, Il s'en retourna si peu attendue. ception dépêcha en sa place Alberoni, que son n'ayant pu le vaincre là-dessus, l'avoir encore élevé qu'à être admis esprit avoit fait percer, sans toutefois cune de Parme mais M. de Parme, sft!" affaires en quelques par les ministres à la le crut encore de trop bon lieu pour aller négocier de son adresse, chassé son évêque. fumée des ordures Celui-ci, qui ne dequi avoient voit les pas plus être si délicat, s'insinua et dans l'esprit de M. de Vendôme par de ses principaux en même temps auprès et tous gens de sac et de corde, grands pillards domestiques, presque rien leur et il admiroit débauchés. Il n'oublia pour plaire, grands basses flatteries, Vendôme del se torchant le derrière, et s'écrioit avec ses saillies et par et le ravissoit angelo!s par bizarres lui faisoit de sa main. au fromage et d'autres ragoô.ts qu'il il en avoir fait les affaires de son maître, Tant fut procédé, qu'après devint enfin un de ses plus conentra chez M. de Vendôme, changea, et y fit la fortune sait après la fidents, le suivit en Espagne, que chacun Il accomet qui passe le temps de ces Additions'. mort de son maUre, Culo dans ce tour qu'il vint faire à la cour, et qu'on pagna M. de Vendôme avoir été plus qu'un triomphe. Gâté de la sorte, a vu ici, en son temps, il fut regardé comme le seul de Ramillies l'événement l'acheva; comme en Italie, les malheurs du homme qui, en Flandres ptlt réparer maréchal de Villeroy. On a vu encore en son temps par quels rapides Culo di angelo 1 comme ci-des8us, p. 289. membre de phrase a été biffé par le correcteur. transport des soupes

M. de

1. Ou plutôt 2. Ce dernier

494

ADDITIONS

DE

SAINT-SIMON

de soumis aux maréchaux de France, il devint leur égal, et puis degrés, leur ce qui fut cause de bien des contretemps supérieur qui eurent On a tiré un sage rideau de tristes suites. sur sa dernière de campagne Flandre et sur la disgrâce On a vu en son temps l'union qui la suivit. et de rang de ce général d'intérêts avec Mme des Ursins, l'audace et se peut qu'à sa chaise et percée, sa déclaration de prince du sang d'Espagne mit le comble au désespoir et à l'aliénation il fut déserté, des esprits même à l'armée, de presque et détesté tous les grands, des autres autant Ses premiers que d'eux. des retardements succès et des atteintes les fruits reçurent qui furent de cette et son abandon il ne put ni le rage. Sa solitude augmentèrent; ni le dissimuler, digérer deux ou trois officiers fut empoisonné qu'il maladie fut également déclaration de tout seul avec qu'il demeura à Vinarozl, où l'on prétend françois généraux en partant ou en y arrivant. Sa pour s'y rendre, et singulière, et l'on crut que cette courte, rapide enfin, et il fut tel qui suivirent de M. de Vendôme, moins les désordres leur nouvelle s'il Alleaae; on s'accoutuma à celle encore

du sang d'Espagne en combla la résolution et en prince l'effet. Plusieurs furent et un plus que tous les précipita soupçonnés, mort longtemps et presque toujours en disgrâce autres, depuis, depuis et en exil. M. de Vendôme n'entendit d'aucun et demeura parler prêtre, livré à quatre ou cinq valets, tandis les autres ce que partagèrent chirurgien, virent à l'extrémité, autour de prendre dessous lui et pas mourir d'un homme qu'ils d'un purent, et n'approchèrent plus il passa les derniers ils se saisirent lui. Enfin, de lui. jours de tout sans Ainsi, de sa vie, et, ce qui restoit tiroient ses Telle et secours comme matelas fut qui, la que ils le à de fin

de choses le laisser dans

sa couverture, sur sa paillasse, dont

qu'ils il leur dit pitoyablement et je ne saie s'il l'obtint.

sentant

de ne

voulut faire un l'aveuglement la vérité, ne fut jamais un homme. Le Roi en avoit tristement ne le fut qu'il princesse épousée hors de portée de se revoir; mais, malgré l'étrange de M. de Vendôme, elle ne laissa pas d'y profiter

héros, parut

et la soulagé, pas moins, quoique désordre des affaires

et par conséquent le roi et la reine Ursins, si ce n'est valets dont les rapines gés, et nul autre qu'eux, quelques là finies, etAlberoni, fort en l'air; mais il sut étoientpar qui demeuroit bientôt se procurer la gaine de son maître, où il parvint. puis arriver Mme des Ursins, soulenir bout son ouvrage, et qui vouloit jusqu'au flatter le Roi par son endroit le plus sensible, fit ordonner plus encore à l'Espagne; un nouveau mais il dépit 3. Le superbe faut expliquer où il fut enterré caveau de l'Escurial qu'on le Panthéon ne reçoit des rois, et ceux des que les corps appelle 1. Le manuscrit 2. Geane corrigé 3. La description 17n. Vi~7eres. porte en interligne en guaia~ee. qui suit se retrouvera par le roi d'Espagne que M. Cela se fit sans pompe. Ce fut de Vendôme seroit porté à l'Escurial.

Mme des beaucoup. en furent afflid'Espagne,

dans

les

Mémoirea,

à l'année

AU
reines qui ont eu des

JOURNAL
enfants. une Vers

DE.DANGEAU.
la moitié don C'est du degré par lequel une pièce comme

495
on en

y descend,

se trouve

un peu contre-sol, de ce lieu, qui est fait des niches, où referme et on près ces laisse niches ainsi les

longue nue tout l'on avec met de

porte mais les la

qui entre étroite.

autour corps pierre,

muraille l'épaiiise et sans aucun ornement, qu'on dans l'Escurial; on qui arrivent en sorte qu'il n'y paroit soient point, à peu

dans

consommés

le qu'on appelle on tire le corps qu'on s'il y doit être, théon, au delà du pourrissoir, plus grande, les comparer seroient hauteur toutes d'un mais murailles

corps jusqu'à c'est ce qui donne Pourrissoir. Après

ce qu'on juge qu'ils le nom ce lieu ou à cette donc

y a mis de la sorte, sinon dans une autre duquel même

pièce, un certain nombre de mois, et on le porte dans le Panpièce qui est de plain pied Cette pièce est peut mieux les tablettes

de

qui à nu, c'est-à-dire sans aucun sont rangés des cercueils haut, jusqdau et tous côte à côte, avec une courte inscription du nom, de poêle dessus, et du jour de la mort sur chacun ce sont toutes reines l'état, deJ'âge ou infantes. et infants Pour M. de Vendôme, qui n'ont point eu d'enfants, il a été mis au Pourrissoir enfermé dans la muraille, pour y demeurer il n'y parolt au dehors de laquelle quoi que ce soit et nulle inscription en sorte parce C'est si on ne montroit où il est, on ne l'imagineroit pas, que, ne paroit suite de mur nu et de blanc à l'ordinaire. qu'il qu'une donc là où il attend la résurrection comme universelle, n'ayant la Mais, puisque de nos Mémoires, pour plus le mort du Grand tout achevons goût et

qu'à des in-folios, mais pour homme. Sur ces tablettes,

on y entre uniquement. forme on n'en et hauteur; celles d'une bibliothèque dont dont la

la passe profondeur l'autre vont l'une sur

mis parmi les infants. pas dft être son frère, le temps Prieur, dépasse d'un coup cette curiosité. Aussi de débauché, débauche que mais son moins aine, et eut mais

infA.mement aussi bien

crapuleux,

le genre il servit

la plupart de sa vie, tion en ce métier; la valeur d'une audace récompensée

de ne pas acquérir de réputafort équivoque et la capacité mais nulle, à front d'airain et des propos les plus hasardés. Plus dès les premiers beauglorieux temps que son frère, fait et bien avec les dames, adroit et galant, soutenu de coup mieux il vécut avec son frère et même de quelques lettres, beaucoup d'esprit, dans la plus intime union. Il étoit de Chaulieu Moins assidu le maltre faisoit 11 la cour de sous son lui, domestique à qui l'esprit M. de Vendôme et et

le malheur

de ses affaires, que l'abbé la débauche l'avoient uni. et fort adonné à la liberté

de la vie de Paris, avec le Roi de sa bitardise et par celui de son frère aussi essuyaque par le reflet fois passer t-il des exils et des disgrâces en pays qui le firent plusieurs On a vu dans ces Mémoires l'humiliation étranger. qu'il essuya, quand, 1. Ou reflu. En 1698 Journal tome V, p. 313-316. de Dangeau, tome VI, p. 387-393. notre

que il ne fut bien

Comparez

496

ADDITIONS

DE

SAINT-SIMON

à Meudon, il osa quereller M. le prince de Conti, et il en reçut de plus d'une espèce en sa vie. Aussi plein de tabac et aussi sale que son frère, un trait qui suffira en ce genre il en faut rapporter pour tous deux. Ils servoient brouillerie tinat passade, étroite, chèrent. cadet Prieur ils de lieutenants avec M. de vivoient on tendit et généraux en Luxembourg étoient toujours deux lits fort peu avant Flandre, que leur les fit passer en Italie sous M. Caensemble. A un de camp fort haute, ils se cou-

chambre petite en sorte avoit entre deux qu'on peine à passer à l'instant, Un moment l'alné soulève la couverture; le après, médiocrement. M. de Vendôme se tourne, et vit le Grand s'écrie qui s'essuie foire tout deux à Mme le visage sur plein à ses le draps c'est Oh! visage. Ce n'est rien, mon qu'il mon lui frère, avoit lui lâché dit-il, l'autre. sérieuseun je »

leurs

logés dans une

jet de vous demande Et tous ment

pardon. se rendormirent.

frère, répondit M. de Vendôme soutenoit bien

la princesse de Conti, qui étoit la personne du monde la et elle la première, faisoit au lit tous plus propre, que tout le monde, avec cette différence les jours, que lui aussi y faisoit ton jours, mais et que lui l'avouoit de bonne le nioit 1 sans savoir pourquoi, foi. qu'on sans qu'ils en draps On peut juger, de leur par ces échantillons, propreté. changeassent. avant la disgrâce de M. de Vendôme, les deux frères années Quelques L'alné s'aperçut enfin que l'autre le pilloit il chassa se brouillèrent. de Chaulieu, et le Roi lui aida à faire que Crozat, un des plus l'abbé petits riches mit un il hommes à la tête de de et dont Paris, ses affaires. Le et du ses six marchés. le comte Grand d'J;;vreux Prieur épousa s'étoit aussi fille, se ruiné avec desquelles deux frères, néanmoins un la Leurs chiennes faisoient leurs dans leurs

grand prieuré fit d'étranges

avec quelques-unes abbayes, cette brouillerie des Depuis entre eux. faire A la Ils de fin, servirent l'autre ils

il n'y eut ensemble, d'armée,

plus que et l'alné, sans

replâtrage

vouloit par orgueil, l'aimer et sans l'estimer.

général se brouillèrent

s'en prit il. son frère, ouvertement, et, soit que le Grand Prieur qui lui une armée séparée de lui à commander, fort avoit fait donner où il s'était de ce que ce commandement mal conduit, en chef lui fut doucement fut obligé d'aller ôté et qu'il M. de Vendôme, 'soit quelrejoindre à laquelle il donna plus honteuse grand lieu, jamais que autre raison à Calcinato le il ne voulut demeurer au combat que son frère donna sans qu'il nous en beaucoup de sang répandu Le Grand Prieur, le voyant sur le point de avantage. lui pùt représenter, s'en alla, quoi qu'on dans une cassine s'engager, hors de toute avec quelques soldats voisine portée, qu'il prit pour l'y où il demeura tout le combat honteux ensuite de rependant garder, il n'y parut les Alpes. Ces bféneoires l'armée, joindre plus, et il repassa 1706', demeurât autre 17 avril où il y eut

1. On lit cn'oit, et non cachoit, comme il a été imprimé; mais c'est du copiste. Voyez ci-après, p. 498. doute une mauvaise transcription 12. Lisez Gaesano le 10 aofit 1705.

sans

AU JOURNAL
nous disent

DE

DANGEAU.

497

la vie errante et exilée et les aventures qu'il mena depuis, Lors de la mort du Roi, il étoit à Lyon, où il lui avoit été qui lui arrivèrent. de fixer sa demeure; bientôt le Régent lui permit de repermis après, venir à Paris, où il ne tint pas à lui qu'il ne prit un grand vol. Depuis les dreniersl où les bâtards s'étoient élevés après la disgrâce de M. de Venavec le Grand Prieur, dôme, ils n'avoient plus rien de commun qui reçut à cet égard plusieurs mortifications sur ce qu'il prétendit et sur ce qu'il mais tenta; et le fameux de l'argent dont le Régent lui fut libéral, Law encore ses vaines tentatives, Toutefois, davantage. également odieuses à ceux qu'il vouloit et à ceux qu'il vouloit surégaler de tout le monde, passer, l'éloignèrent qui déjà s'en étoit peu approché de sa personne, acheva de combler par le mépris. qu'il par l'infàme intenta à Matignon ancien de Condom, sur l'abprocès qu'il évêque de Marseille, dont il s'étoit démis sous le feu Roi, baye de Saint-Victor en en remettant et que ce prélat avoit acceptée une autre, à condition de par de cette dernière aux créanciers du Grand Prieur pour le revenu nombre et en jouir A peine d'années, pendant après paisiblement Prieur prétendit rentrer dans en fut-il à ce terme, que le Grand l'évêque sa démission, la possession de cette et disputa cette abbaye malgré affaire avec autant de hauteur et d'emportement qu'avec peu d'apparence et fut piqué de la perdre de la plus du plus léger fondement, comme payer atroce bâtard presque sur la compagnie d'actions quantité alors sous le nom de Aliaaiaaipi, telle cette plaie place, injustice. du Régent Il vendit, son 1719, enoore enfant, des et dont en grand prieuré dont il eut un Indes, de France au gros si connue et et argent si courue il se consola

et le public et charge dans

a fait une si morl'agiotage de Malte cria, quoique à voir à l'État. Tout l'ordre accoutumé en proie aux bâtards due à l'ancienneté, depuis longtemps, d'un bénéfice d'une comme encore plus de la vente publique d'une terre. Vendôme voulut de ses voeux, après se dépêtrer de se marier à Rome un et de perpétuer sa Mtardise. tout ce qu'il lui falloit pour Le Régent l'y mais il cela; et sa boum

le dessein

sa vanité parti qui po.t satisfaire ses bulles et ses dispenses à Rome, sans les tellement laissa qu'il une vie honteuse dans la crapule et acheva garda ses abbayes, payer, et dans laquelle il s'endont il ne s'étoit et dans l'obscurité pu tirer, malade. Le prince fonça de plus en plus a. Il ne fut que peu de jours de Conti, avec qui la débauche l'avoit lié depuis un an

servit, et il obtint vainement chercha

la dismalgré des âges et des tempéraments, devint son apôtre et étrange proportion il y avoit ou ses sacrements lui fit recevoir peut-étre quarante-cinq et il y en avoit ans qu'il n'en avoit approché, plus de quacinquante couché Ainsi finit cette race bâtarde de rante qu'il ne s'étoit qu'ivre. a fait de grands maux à l'État dans Vendôme qui, de façon ou d'autre, toutes ses trois générations.

1. Les derniers temps, ou degrés 1 ne se retrouvera Il. Cette anecdote pas dans les M~noirea. la suite des ~émoirea, éd. 1873, tome XVI, p. 31.6-316. 3. Comparez
IIbOlRl9 DB S,UIIT-SœOIl. vu 82

498

ADDITIONS
655. Alberoni

DE

SAINT-SIMON
YendOme.

et le duc de (Page 287.) bien dans

et à faire son pis-aller du cardinalat d'Espagne, ici de parler des vils commenceet des trésors qu'il y a pris. Il suffira d'autour de Parme, le fils d'un C'étoit ments de sa fortune. jardinier introduit les et d'adresse, s'étoit parmi d'esprit qui, à force de fruits, et s'étoit valets de M. de Parme, lui, qui lui avoit trouvé glissé jusqu'à quelquefois Parme en son camp. il lui envoya Mais, avant Vendôme et il en faut toucher la cause, de l'indignation du prélat, de parler M. de Vendôme dll trouver cette cause auroit place ici il y a longtemps. et débauché de tous les hommes, étoit le plus sale et le plus débauché en outre le plus vain, le plus glorieux et le c'étoit 11. toutes mains; le et qui se piquoit en même d'être des humains, temps plus superbe à son ordure, lui qui convenoit parce que cette simplicité, plus simple, Sa maison à son orgueil. et de comble servit de degré d'abord, après et valets, dont pas un, de Bohèmes, étoit une maison gentilshommes pour bien Ses leurs ne l'ordinaire, dans sa chaise, chiens couchoient le servoit, tout seul fort il s'en alloit d'armée, et, général en Italie. avec son postillon, de Paris en foule dans son lit, ses chiennes y faisoient des indiétoit horrible, et lui donnoit mangeoit ables plus Il disputoit les choses du monde de l'esprit intérieures. et de l'entregent. d'Italie La guerre M. de Parme s'en servit en des l'obligea de l'évêque de traiter bagatelles avec M. de

40 janvier170B. d'Alberoni, qui a fait ministre être premier

Il se trouvera tant de bruit

quelqu'un le monde

la Vie publiera et qui est parvenu à qui

ce qu'il petits, continuelles. gestions

de Conti fille du Roi, et maintint une fois à Mme la princesse surdes, la plus propre, faisoit au lit, du monde la personne que tout le monde la première, et que toute la différence et elle toute qu'il y avoit de lui tandis c'est que la mode étoit de s'en cacher, à tout le monde, que pour de bonne foi. La vérité étoit qu'il ne s'en et vrai, il l'avouoit lui, simple en même chambre un jour à l'armée contraignoit pas, et que, couchant il en deux lits de camp fort proches, le Grand Prieur, que son frère tourna le cul, et entendit leva sa couverture, arriva que M. de Vendôme Mon le visage. Le fait étoit qu'il lui avoit couvert son frère s'écrier. frère, frère, s'écria-t-il, répondit Oh! je vous demande pardon. en se torchant avec ses draps. l'antre tourner en dignité, qu'il sut après ce n'est mon rien, » Tout cela n'étoit

que gentillesses, de France. Il se levoit ladé ducs et maréchaux où il recevoit le monde au lit, voit 11. l'armée, et se mettoit en se sur rien. sa chaise traignoit naissance D'abord percée les gens d'une devant d'un telle

il eut escaquand le plus tard qu'il pouen sortoit nu, presque et ne s'y conquiconque, état de ou de grade mais tout est s'abstinrent remarquer. à chier ainsi

certain

sentirent

font tout et le crédit mode, et M. de Vendôme de ces puantes heures, et par insolence Ce fut donc par hauteur

choqués et l'autorité

réception recevoir très les qu'il savoit se

peu bien mit

AU
devant tout

JOURNAL

DE DANGEAU.

499

le monde, et à y accoutumer tout ce qu"ll y avoit de plus et l'électeur de Bavière, grand; après qu'il fut avec lui én Flandres, y étant arrivé une fois ou deux pour lui fut le seul à qui il en ait parler, mais de ces excuses Là il jamais fait excuse, qui n'ont que les mots. donnoit ses ordres, écoutoit les requêtes et discussions de chacun, et soutenoit la conversation. Les jours de barbe, on tiroit le bassin de sous sous le menton, lui, on le lavoit, puis on le lui mettoit et, la barbe sur une même encore, faite, petite temps, on le remettoit table, et on qu'on sous lui. approchoit avec déjeunoit On apportoit après un déjeuner de lui; il mangeoit et rendoit en lui. il y caÍ180it Après déjeuner,

le cul devant la compagnie, et compuis se torchoit s'habilloit, sa journée. Ses audiences, ses signatures se passoient sur mençoit cette chaise et l'évêque de Parme comme les autres. fi percée, l'essuya en fut étrangement mais ce fut bien pis le lendemain scandalisé matin, arrivé bien plus tard que la veille dans l'eapéi'ance dé trouver qu'étant non seulement il l'y trouva comme il faite, encore, l'opération mais, vouloit il se torcha le cnl devant dans s'habiller, lui, qu'il lui présenta toute sa dimension. qu'il ne reverroit et jamais M. de Parme outré, L'évêque, de sa vie un homme le jour même, partit protestant qui lui avoit fait une telle insulte,

ne put l'apaiser. Cela le réduisit à lui substituer un drôle Alberoni, qui n'en étoit pas à ces bagatelles près. C'étoit qui avoit tout l'esprit et toute la ruse et la délicatesse possible, qui connoissoit son monde avant vu, et par ses informations que de l'avoir M. de Vendôme à la main et par le nez. Il qui n'aborda que l'encensoir lui parla d'ordures, et le mit si à son aise, et se tout, qu'il en obtint mit t-il; plus ment de M. mieux dans du sa familiarité. Dès la monie torche-cul fort peu et fit sa cour à merveille¡. aisément il entra que M. si avant de dans première modeste trouvé à la céréfois, s'étant Oh! culo del augelo! s'écriaIl se procura envois d'autant plusieurs toujours par lui, et finaleet dans les autres débauches soupers dans sa confidence, crut trouver qu'il quitta M. de Parme pour de se dévouer être un des par lui faire M. de Vende rogatons réussissoit

Parme les là, et

de Vendôme, son compte

et, par avec lui,

secrétaires

de M. de Vendôme, qu'il acheva des potages au fromage et d'autres car italiens; ragoOts dôme étoit bien et surtout plus gourmand qu'ivrogne, extraordinaires. Son goflt et son discernement alloient de le poisson étoit celui le mieux. Alberoni puant qu'il aimoit dans la maison, tous les autres', longtemps qu'il en reconnut devint le

compagnie ne fut pas et qu'il y

cela fâcha les autres favori valets, qui, tout publiquement, et en pleine marche lui donnèrent cent coups de bâton. Il se d'armée, sauva à toutes demi-éreinté se plaignit amèrement à M. de jambes, tout le reste en rit, et lui, à la fin, avec les Vendôme, qui s'en fâcha; et il n'en fut rien. Il s'ancra de plus en plus auprès de lui jusautres, t. Le manuscrit ture du mot allru, mais ce doit être porte bien autres; au sens d'êtres, ou du mot anlru. une mauvaise

lec-

MO
qu'à entre

ADDITIONS
la fin de sa vie, M. de Vendôme

DE

SAINT-SIMON

ses affaires, quand, En voilà assez pour

commerce en grand en Espagne, où, se trouvant de M. de Parme et Mme des Ursins, l'y chargea il fut valet louer. par la mort de M. de Vendôme, en son temps. le reste se retrouvera maintenant;

656.

Voyage

triomphal (Page

du ~91.)

duc

de Yend6me.

de tous ceux de n'approcha et le plus indifen ce voyage. M. de Vendôme Chaque pas qu'il faisoit, et ce n'est dire que un nouveau, lui en procuroit férent, trop point du sang, ou ne devant tout disparut ministres, lui, princes grands, bien loin au-dessus et que le Roi d'eux, parut que pour le faire éclater 12 février 1706. Jamais triomphe ne sembla Le peuple de Paris, Vendôme le demeurer s'y joignit, ne pouvoit en ce voyage. et 658. de l'élever davantage. que pour la seule fonction et M. de Guise, plus puissant après les Barricades alors plus que fit M. de superbement pas parottre

657

Le fils de Tesad fait (Page

grand 30~.)

d'Eapagne

par

surprise.

sont dupes autant hommes, que les autres et qui n'entreet d'ordinaire beaucoup plus. Le Roi, qui ne lut jamais, sinon de sés affaires et par nécessité ne tint jamais personne étroite, savoit rien, et ne s'en cachoit pas. Il ne douta point que les grandesses il voyoit en Espagne comme céder tous les jours les ne se cédassent 19 février 1706. Les rois étoit sans exemple que cela jusqu'alors des grands en sont dédommagés en par une en leurs femmes, et qui les sorte de rang et des honneurs plus étendus des femmes des grands. Tessé fort du rang et des honneurs approchent son fils, qui, de son vivant, et fit en France fit ainsi son affaire, grand du moins sans une grandesse nouvelle ne l'eût jamais été en Espagne, duchés en France, et ignoroit où les fils alnés Espagne, accordée furent, à ce fils. dans la suite, Ceux des ducs de Berwick et de Saint-Simon le de la grandesse même de leur père. On verra ces on verra en leurs temps incontinent exemples uniques la tromperie faite au Roi servit à Tessé pour consolider en achevant de tromper les deux rois l'un par

et premiers aussi comment son affaire

en Espagne,

l'autre. avoir le Roi, acheva son 26 mars 1706. Tessé, après surpris le roi d'Espagne, affaire en surprenant qui comprit que le Roi son s'étoit et à qui Mme des Ursins, engagé, que ce maréchal grand-père et avec qui il s'étoit avoit cultivée et servie dans sa disgrâce, achevé de lier à Toulouse, 1. Ce le a été la phrase. où il biffé obtint permission par un de la voir allant en Espagne, n'a pas compris

mal à propos

correcteur

qui

AU JOURNAL

DE

DANGEAU.

soi
qui démissions'.

arrachadu roi d'Espagne,contretoutes les règles et les usages,
jusqu'alors n'avoient jamais 659. été enfreintes sur ces Lord (Page 21 janvier i692. maison de cette reine Milord Feueraham. 304,) étoit

officier de la le premier et le mattre de tout chez elle. Perportugaise, ne l'eût épousé, et l'un et l'autre trouvoient ne doutoit sonne qu'elle de Il étoit frère des maréchaux-ducs en fût persuadé. fort bon qu'on Duras et de Lorge. Feversham 660 et 661. Mme de Brégy 305.) de condition et Provençal, et un grand un fort et Eatoublon.

(Page 29 avril honnête i688 homme, Estoublon mais étoit

noir, olivâtre, il rel dont avec liberté remener Reine vous sa le sut

homme au dernier point, plaisant avec je nesais quel air niais et natuqui ne rioit jamais, Il avoit une telle venus. les nouveaus usurpé attrapoit un de ses carrosses lui demanda la Reine mère, qu'il pour la ne revenoit Ce carrosse femme de Saint-Germain. point et demanda permis, remener le temps carrosse.. à Estoublon Madame; ma femme, ce qu'il vous m'avez et en fait avoit Ce que la grâce de me le Je ne en Provence. fait

m'avez

Voilà ce qu'est aller et venir. qu'il faut pour Une autre On en rit, et ce fut tout. a devenu fois, votre sur une donnoit de Mme de Brégy, la chambre devant qui passant et la vit la porte il en trouva entr'ouverte, à Saint-Germain, galerie, il se au lit et une seringue à l'air, sur son lit, le derrière appuyée et se retire. remet la seringue, le lavement, insinue glisse doucement, chercher la garde-robe je ne La femme de chambre, qui étoit allée dans en posture; de se remettre à sa maîtresse et propose sais quoi, revient, rêve apparemveut dire, et ajoute enfin qu'elle ce qu'elle elle demande de chambre Enfin la femme elles. entre ment. Grande cacophonie tant et si bien et la trouve vuide, et proteste à la seringue, regarde c'est le diable qui lui n'y a pas touché, que la Brégy croit que qu'elle et un esprit, beauté C'étoit une antique grande a donné son lavement. et de la jeunesse du Roi et de Monet à qui, de la Régence intrigante, mère. avec eux et avec la Reine familiarité il étoit resté grande sieur, de son à lui parler chez elle, voilà le Roi et Monsieur Dès qu'elle parut ce qu'on peut l'être, tout et furieuse apprit et elle, étonnée lavement; à Estoublon. devoit de la cour ce qu'elle la dernière le de bien dès longtemps, à la fin de sa vie, homme Cet Estoublon, dans la Il se mit à Paris, à un quatrième devint de plus en plus. étage, au verbe arracha. un régime direct 1. 11 manque dans les bfémoirea. 12. Son nom n'est même pas prononcé

prêter pour sais pas bien

il la remène

502

ADDITIONS

DE

SAINT-SIMON

de son salut et de bonnes de Saint-Sulpice, occupé uniquement paroisse étoit sa dévotion tout aux pauvres, et il avoit du bien donnant œuvres, d'en ramener tous les jours quelques-uns dlner avec lui, et de manger mis s'étoient avec eux. Dans ces temps-là, Messieurs de Saint-Sulpice la connoisdans la tête de tirer par le for de la conscience dévotement sance eux de tout la correction de leur ce qui se passoit, sous prétexte de ce qu'ils appeloient à et obligeoient tous ceux qui se confessoient fraternelle, donc exact de toutes choses. Os surent rendre un compte d'Estoublon qu'il voyoit tous les jours des gens de fort maudonnoit à dlner. Les inquisiteurs et qu'il leur comptent

par le valet vaise mine, sur le mal toujours

mais ils eurent je ne sais ce qu'ils soupçonnèrent; et mirent Estoublon au Châtelet. Voilà un homme un ordre de la police, à quatre-vingts ans qu'il il bien étonné, avoit. lui comme Cependant, édifiés de lui, firent tant qu'il en sortit; qui étoient put, et ses voisins, on ne songea et il se mais il eut beau demander justice qu'à l'apaiser, retira chez lui en Provence. C'étoit la pauvre pour réveiller faveur de Saint-Sulpice. choses et pour

cela fit assez de bruit d'autres Toutefois, mettre au net tout le pot aux roses de la correction fraternelle, qui fit un furieux vacarme. fut obligé Le curé la Barmondière de chasser plusieurs en pleine chaire ses informations, de détester et d'en prêtres, écrire en forme d'instruction. on fut Toutefois, apologie à se rapprivoiser avec eux à confesse. 13 avril 1693 Mme de Brégy si connue par sa beauté, sa mère et Monsieur, et sa familiarité avec le Roi, la Reine lavement qu'Eatoublon 66!, lui donna si subtilement. une longtemps son esprit et par le

663 et 664. La marquise de la Fayette et aa fille la ducheaae de la Tr~rnoïlle. (Pages 31 WU.)

la Fayette mère du marquis étoit de la ne laissa qu'une fille unique, Fayette qui, de la fille de Marillac, qui a du duc de la Trémoïlle. été mère Mme de la Fayette étoit la plus intime amie et confidente de M. de la Rochefoucauld qui figura tant, 29 mai i693. avec Mme tant qu'il un rendez-vous et, galantes, les ouvrages de Longueville, a vécu, alloit outre la minorité de Louis XIV, et qui, pendant tous les jours chez elle, où il y avoit, les soirs, à Paris pour les lettres de ce qu'il y avoit de meilleur cela, fort bonne

Mme

de

C'étoit un tribunal compagnie. pour la Fontaine, Elle retira si connu d'esprit. par ses Conies et ses Fablea, mort de faim sans elle, et qui vécut plusieurs qui seroit années et mourut chez elle 1. aoo.t 4694. et bonne. ancienne Il Avec ce M. de la Il s'appeloit Mottier. Fayette, Il étoit sa maison fils de cette s'éteignit, Mme de la du 13 avril

1. Ces trois lignes ne se trouvent pas en regard de l'article le volume. 1693, mais au sommaire analytique qui termine 2. Singulière avec Mme de la Sablière 1 confusion

AU JOURNAL

DE

DANGEAU.

503

si connue et sa liaison si longue et si intime Fayette par son esprit avec M. de la Rochefoucauld, celui de la minorité de Louis XIV. Il étoit de Norillac, conseiller et ne laissa qu'une fille unique, d'État, gendre de tout le bien de son grand-père, et qui fut mère du duc qui hérita de la Trémoïlle La Fayette laissa un frère, homme d'esd'aujourd'hui. prit, neur de lettres, de campagne, et des amis. Il avoit des avoir cynique abbayes, été tenté et singulier, qui avoit de l'honet nul ordre. Il est mort bien fils aîné de M. de Beauvillier

des années étoit fait

sans après, 14 décembre 1706.

de se marier. du

frère huit jours après lui, avec la quand M. de la Trémoïlle, fille unique de la Fayette, dont qui épousa depuis est fils unique' le duc de la Trémoïlle d'aujourd'hui 665. Origine dea diatinctiona (Page 27 avril 1706. Lors de llM. 313.) des tabourets donnés, de Louis puis XIV, de M. de Dès le démis de la Trérrtoille.

Le mariage il mourut, et son

de ce désordre

lors de la régence de la Reine mère ôtés, après rendus, beau-frère et depuis M. de la Trémoïl1e, peu à peu étendus, comme et desireux de devenir lui, en obtint. Bouillon, prince commencement, de son duché. Madame, ment et il eut Elle étoit le tabouret Hesse, pour sa belle-fille de l'électrice sœur sans

s'être

landgrave qui belliqueuse si utilement la France. C'est ce qui valut et ce tabouret et sa belle-sœur. celui d'une vieille Mlle de la Trémoïlle, cela, il Depuis à la fille ainée et à la femme du fils atné des ducs de la est demeuré et aux cadettes. On verra en son aux cadets Trémoille, privativement ce qu'a obtenu temps Ce duc son grand-père des princes distinction les fourriers tous pelle les autres marquer. aucune écrivent logis, Cette de Talmond, frère de M. de la Trémoille. le pour, en même qui est une temps sur le logis desquels avec la cour, qui voyagent un tel, et, sur avec leur craie Pour Illonaieur le prince obtint seulement Monsieur un tel; et c'est

et fille

de cette

mère de palatine servit si constam-

porte tant de bruit

ce qui s'apet n'emdistinction du pour est tout à fait idéale, en firent sorte de préférence de logis. Les ambassadeurs à au voyage du sacre du Roi', M. le duc d'Orléans, que accorda.

la fin, le leur 666.

Raccommodement

de8 ducs (Page

de Bouillon

et d'Albret.

316.) fils alné de M. de Bouillon, parce qu'il n'avoit avoit V

i3 jamais

avril servi

i706. que

Le duc quelques

d'Albret, campagnes

volontaire~,

sera placée en regard de la p. 55 du tome 1. La fin de cette Addition de 1873. de l'édition à tort, a changé de ce en du. 2. Le correcteur, 3. Louis XV, en 17~ Il tort 8l1li8 doute, a écrit au pluriel votontairea. 4. Le copiste,

504
porté

ADDITIONS
le petit collet de Turenne

DE

SAINT-SIMON

du l'aIné par la mort 1692, qu'il devint jusqu'en Il avoit tué à Steinkerque. sans enfants, épousé prince il avoit fait un voyage à ensuite la fille du duc de la Trémoïlle; où il avoit trouvé une substitution, Turenne, portée par un testament les mains à M. de Bouillon, le de son grand-père, qui lioit entièrement et réduisoit les dettes, ses mettoit, lui, en état de n'en point payer Cette découverte une demande en juscadets fort à l'étroit. produisit éclat. M. de Bouillon mit aisément le Roi de qui fit un prodigieux son côté, qui étoit volontiers les pères contre les enfants, pour qui et qui n'avoit été content M. de Bouillon, de la aimoit jamais guères de sorte que cette affaire de pas un de ses enfants le conduite perdit si entièrement avec le Roi, que son père même, duc d'Albret après tice leur fait raccommodement, et les procédures plus loin. ne put introduites Elles pas redresser en justice, affichoient l'état ce qu'il avoit le duc d'Albret de son gâté. L'éclat ne se soucia

pas d'aller hors d'état

père et le mirent et de disposer c'étoit là tout ce qu'il en voud'emprunter l'eut solidement obtenu il ne loit, et, dès qu'il même, par la chose et à se raccommoder le bruit avec M. de songea plus qu'à apaiser Bouillon. 667. (Pages 22 avril 1706, Ce 10yeux étoit Joyeux. 319-320.) une

tout à fait singulière espèce un habit brun fort ample, et grand le dos plat rabat, grande perruque et par le haut, rompu par en bas, et marchant presque plié en deux; au demeurant très propre. Il avoit une bonne et d'autre abbaye, bien, avoit assuré aux enfants du bonhomme dont il étoit qu'il Bontemps, camarade et ami intime. Il avoit été à la Reine mère, puis au Roi dans les intrigues serviles de ses amours, et avoit dansé mieux qu'homme de France avant d'être devenu comme il étoit, et avoit été des ballets du Roi avec les meilleurs danseurs. Le Roi l'avoit mis auprès de Moncomme un homme de confiance. Il avoit beaucoup seigneur d'esprit, de l'emportement et de la malignité aussi serviable et souvent, parfois bon homme; mais il ne lui falloit pas marcher sur le pied. Monseigneur le traitoit fort bien, et s'en consola encore mieux' 668. Du Mont. 521.)

(Page 22 avril 1706. Pour-

du Mont, c'étoit tout autre chose. Son père étoit un gentilhomme de bon lieu, à qui M. de Saint-Simon, étant premier gentilhomme de la cbambre et premier de Louis XDI, fit la écuyer et qui lui-même l'acheva étant devenu fortune, petite sous-gouverneur 1. La fin de cette Addition forme l'Addition suivante. :>1. Le commencement de cette Addition, relatif à Joyeux, donné sous le n° 667.

vient

d'ètre

AU JOURNAL
de Louis dans XN. C'étoit un fort homme

DE

DANGEAU.

505

il mourut, et à qui lequel son fils, qui étoit tout enfant, il l'attacha et, dans la suite, écuyer; particulièrement C'étoit écuyer. et un principalement homme de fort

à cet emploi, et propre d'honneur, la Bourlie succéda. Le Roi prit soin de et en chargea Beringhen père, premier à Monseigneur, en chef l'écuyer il devint duquel sous le premier né et élevé à la

mais peu d'esprit, et le manège, bien cour, et qui en savoit la routine qui le conservèrent de Monseigneur, du Roi quoiqu'il il eAtseul la dernière confiance auprès dont il gouvernoit la bourse et quelquefois les plaisirs. Il particulière, ne laissoit un pas d'être fort honnête homme, il ne s'est jamais Saintpeu quelquefois, à tout à leur égard. Simon père et fils en rien, et toujours se présentant la même la mort de Monseigneur, avec Sa faveur fut toujours jusqu'à et toutefois conserva de la conqui il perdit tout ce qu'on peut perdre, sidération heureux sans et fut toujours bien traité -du Roi. par estime en femme ni en neveux, et mourut longtemps Il ne après fut le pas Roi, et, oublié sa faveur quoique avec les ducs'"tle l'enflât

enfants. 669. Le procèa du prince, (Page Emmanuel 333.) de Lorraine.

Le procès fut fait et parfait au prince Emmanuel de Lorraine sans aucune comme à Langalerie et à Bonneval, différence, ait et sans que M. d'Elbeuf ni aucun autre de la maison de Lorraine tAché la rien tenté là-dessus, comme en cas pere~l, vainement avoit, maison de Bouillon sur le prince d'Auvergne. 670. Dèaertion (pages de Langalerie. 334-335.)

19 février

1707.

25 mars 1706. étoit fils d'un ancien lieutenant général Langalerie et tué à la bataille de Fleurus; lui-même étoit bon officier estimé, assez et étoit parvenu assez vite. fi avoit même paru un homme brave, sage et réglé, moins qu'une de telle fort peu d'esprit folie. L'ambition pourtant, lui tourna d'avoir voulu mais ne la tête trahir, promettant et le perdit gagné par rien chez les

l'Empereur, qu'il fut convaincu et fit une fin tragique. Turcs, 671. Le chevalier

de Bonneval (Page 336.)

paue

aux

ennemia.

de qualité, brave, gueux, de talents et orné de lecture, avec beaucoup de beaucoup pour d'esprit de choses, outrément débauché et granla guerre et pour beaucoup dement Il s'étoit aux dépens de ces petits princes pillard. engraissé il n'y a que assez mal à propos, comme d'Italie que nous ménagions beaufaire rendre on lui vouloit gorge et lui retenir trop paru depuis; 11 avril 1706. Bonneval était

un cadet

506

ADDITIONS

DE

SAINT-SIMON
et ruiné, il fit son piqué nous avec un succès qui le en attendant que nons le

coup sur ce qu'il avoit marché avec l'Empereur, à une fortune conduisit retrouvions

pris du plat pays: et le servit contre où nous le laisserons

en son temps, où ce sera celui d'en achever l'horrible,eatasà déserteur de marque, Ce fut en peu de temps le troisième trophe. de MM. de Savoie et de Lorraine, de naisque des François l'exemple sance ou de grade n'avoient le prince d'Ausuivi, excepté pas encore en ces derniers qui en avoit mené le branle temps. vergne, 672. M. de Ytnd6rne commande (Page 15 mars sur le maréchal 1706. Après par ce qu'on aux rapport aux 345.) a vu que maréchaux le Roi de fut avoit France, dit et à Tessé ce que loin et au maréchaux de France.

M. de Vendôme

presque bâton depuis ner beaucoup Avec

de Villeroy lui rompit qu'il après obtenu de commander les maréchaux

parvenu de France

plus arrivés

on a lieu de s'étond'armée, qu'il étoit lui-méme général tous. d'une si extraordinaire patente pour les commander du temps, et en chose rien n'étoit à Mme de Maintenon, impossible d'impossible qui l'avoit à M. du Maine avoit élevé, qu'elle et son comme son ouvrage, les effets dans bien d'autres et, comme les ducs,

les bâtards, et rien encore qui élevoit là-dessus, d'elle, particulièrement auprès tendrement aimé, qui le regardoit toujours élévation sa création. comme On en verra suites. sans Les oser maréchaux dire 673. une de France furent

outrés,

parole. de Médicis (Page 352.) n'avoit que deux fils et un frère, qui s'être engagé dans les ordres. étoit sans enfants espérance, cherche à se marier.

Le cardinal

19 avril étoit

1706.

Le Grand-Duc

années cardinal sans depuis longues Son fils aiDé, qui avoit été d'une grande de la sajur de Mme la Dauphine de Bavière, et sans et de l'électeur d'en avoir par l'état déplorable où la débauche et les remèdes espérance l'avoient réduit. n'avoit Le puiné, Gaston aujourd'hui grand-duc, point cesse d'enfants de Bade plus d'une S:u:e-Lauenbourg, mère de la feue duchesse d'Orléans; et lui à Florence, brouillés ensemble Médicis au monde non sœur elle à ne de étoit la

princhez elle re-

en Allemagne, voir. Nul autre

se jamais

branche infiniment qu'une éloignée, ni des souverains, ni des premiers domiMédicis alnée, qui ne sortoit nateurs de Florence, à Naples, restés des siècles qui étoient depuis dont l'atné étoit grand sous le nom de prince et d'Ottajano, d'Espagne les Médicis de Florence n'avoient voulu ouïr parler. desquels jamais cette situation de son frère famille, qui s'en alloit éteinte, de quitter le chapeau pour se marier. en interligne par le correcteur. de le Grand-Duc carUn vieux

Dans exigea

1. Ce nom a été ajouté

AU JOURNAL
italien, et de devenir dinal hors

DE

DANGEAU.
à son de quitter coafi.ner Gonzague,

1SO'l
ne"eu les avec dont

agrémenta lui. Il épousa il n'eut point

d'espéranee, par son Age, de eaecéder ne tenta souverain, pas Mlle d'Armagnac et la liberté de la cour de France s'aller pour une Guastalle, d'une branche cadette de de postérité. Fautea et disgrâce (Page du maréchal 368.) de

674.

Villeroy.

juin

1706.

Voici

l'histoire

et longue. roy, qui fut profonde et qui avoit mis son ses armes, il commençoit à sentir tout le besoin dont toutefois à moins qu'il n»eùt de la monarchie le roi son petit-fils, la totalité avoit d'Espagne pour efforts et fait les plus grands armées pour avoir de belles et nombreuses se procurer des pour d'Hochstedt, forçassent le maréchal avoit excité il l'avoit bonne par le piqué heure en Alsace. victoires les suites de la bataille qui, malgré ses ennemis à terminer la guerre à son gré. Il de Villeroy, en partant, à donner une bataille

de la disgrÀce du maréchal de VilleLe Roi, outré des mauvais de succès honneur à n'écouter rien sur la paix,

qu'il il causa à toute d'avoir et la passion ses ordres de redoubler lé-dessus au maréchal de Villeroy, et par Chaet par des billets même de sa main. Marcin lui menoit d'Alsace millart, un

de Villars avoit eu de que le maréchal La levée du siège de Barcelone, et l'ébranlement alluma de plus en plus le dépit du Roi l'Espagne, incessamment une puissante et il ne cesea revanche,

succès

renfort de troupes; avoit ordre d'en la attendre Villeroy puissant avant de rien entreprendre, aussitôt de ne rien mais, jonction après. marchander. Ces mêmes et d'attendre et de chercher ordres, Marcin, aussitôt lui avoient été réitérés fois. Vilaprès à combattre, plusieurs si souvent et si pressamment excité à donner piqué d'être il crut qu'il y alloit du sien de différer, de il se flatta du et se promit tout d'une victoire si passionnément desirée vaincre, la gloire avec personne. C'est ce qui le préciRoi, s'il n'en partageoit celle de Ramillies de telle sorte que l'électeur de Bavière pita à donner eut à peine le temps d'arriver à l'armée le matin même, sur le point du leroy se sentit une bataille n'étoieut arrivés principaux que la veille, autres n'avoient plusieurs pas encore joint, et Marcin étoit encore à deux de lui, dont il avoit des nouvelles, et dont la jonction était journées instante et sflre. En l'attendant suivant il auroit ses ordres, été de plus d'un quart plus fort, et, comme il étoit, sans lui, supérieur aux ennemis, et qu'il les eflt combattus sur un autre terrain que celui où il donna son et où M. de Luxembourg n'avoit combat, pas cru qu'on le ptit hasarder sans y être battu, ce commencement reuses séparée qui ne suites. des se la victoire auroit du été avoir strre et complète, de campagne, Toute la gauche par passer un les plus grandes maréchal ne put combattre, et par des rebords de ces eux. Ce même marais et pouvoit, en et les plus heuétant marais, ses séparait combat. Plusieurs officiers

ennemis pouvoient

marais devant

¡JOB
deux lignes qui, de là, avoir défait derrière une dans leur notre

ADDITIONS
leur tirèrent droite, restée centre

DE
la droite des

SAINT-SIMON
y fut repoussée miches, troupes ce par les ennemis, et qui, après

toujours qui se devant par

ligne en fuite, déjà ébranlée de Villeroy la perdit lui, Guiscard mais monde, ou dispersés

perdit dans notre gauche, succès

le triste

retourna marais, par la prit en flanc et la mit de l'autre aile. Le maréchal

plus honteux, ferme sous ses sans cesse par

avec et plusieurs officiers tramontane, généraux très peu de surtout, Ainsi, ayant perdu qui en fut perdu. dans le marais, étant restés longtemps ou engagés beaucoup et ce qu'il y eut de en le traversant, la fuite fut grande, le maréchal de tenir c'est qu'on ne put jamais persuader places, le retour et des que, gens son armée rassemblée et augmentée sans s'ar-

il la fit marcher, dispersés, lui put dire en arrière, tout ce que l'Électeur rêter, toujours malgré et lui faire représenter et malgré tout officiers par plusieurs généraux, ce qu'il pouvoit ses faire encore avec Marcin, et forçoit qui tournoit marches si étrange mit le Roi au désesUne conduite pour le joindre. et l'engagea en Flandre à envoyer Cbamillart pour être bien informé de tous les états de l'armée, par lui, et par les gens à qui il parleroit, comme tout s'y étoit passé, de la perte, du désordre, et des remèdes amitié et quelque habitude qui s'y pourraient Quelque apporter. qui le maréchal du Roi, il ne put ne pas voir clair à son protégeât auprès à quoi il s'exposeroit, et à sa conduite, et ne put sentir s'il incapacité poir, laissait tête remise; moyens retour, son avoit mais il lui armée tourné cette fit dire honorables et sa frontière si absolument, même amitié de l'en qu'il tirer étoit entre les mains étoit forte d'un encore homme fort et qui fut assez il lui résolu, à qui la loin d'être

pour fit insinuer

se prêter à tous les de demander son

et que, ce parti étant indispensans comparaison, sable, il seroit, plus honnête pour lui qu'il parfit qu'il le demandoit, et en le faisant assurer et le traiteroit qu'il le recevrait à tout le monde de manière à regret qu'il parolfroit que c'étoit qu'il lui auroit accordé son retour. Rien ne prit sur le maréchal ni les lettres de moitié avec lui pour Roi, qui l'assuroit qu'il seroit couvrir et les fautes et le retour, et lui marquer plus d'amitié que jamais, et les remontrances de ses amis, tout fut inutile. Plu9le Roi en faisoit, lui demander cette complaisance de sa défécomme une marque jusqu'à rence et de son amitié à s'obstina pour son maltre, plus le maréchal durement n'étoit un fourbe, et que rien ne lui répondre qu'il point feroit demander ce qu'il ne desiroit le comme pas et ce qu'il regardoit affront Il se flattoit à tant de sans doute, plus grand qu'il p(}t recevoir. du Roi et la pour tant de si grandes fautes, ménagements que l'amitié protection l'arracher parer ses invincible de Mme de son de armée, Maintenon avec ne se laquelle malheurs; mais, à la fin, le Roi, outré de cette opiniâtreté et des bontés se sentit si extrêmes et si peu méritées, plus a écrit cea. pourroient il se flattoit à jamais résoudre sans doute de réde la main du

1. Le copiste

AU
outré ordre tendre laisser sorte, contre l'inftexibilité

JOURNAL
du maréchal

DE

DANGEAU.

509

et lui envoya que contre ses fautes, sa lettre, et lui manda d'atde revenir puis changea sur-le-champ, M. de Vendôme, et qu'ilvouloit bien encore, lui, dire et malgré de la Cela fut exécuté croire qu'il ne le rappeloit qu'à sa prière. et le maréchal 675. Le duc ne sut pas profiter d'Orléana prévoit (Page de ce dernier la défaite 370.) dit à qui le s'il tentoit voulut feu entendre une maréchal effort de bonté

de Ramilliea.

31 mai

t706.

M. le duc

d'Orléans

de Villeroy seroit ou battu, que le maréchal n y avoit été avec le action dans ce poste de Ramillies. le hasard, de Luxembourg, qui n'en avoit pas voulu courir à M. le duc d'Orléaes, les raisons lieu, en avoit montré qui retenues. Il en arriva comme il l'avoit annoncé, médiocae une très et pis perte, grande que la tête y tourna, en fuite, se tourna 1. Flandre 676. et qu'avec une très qui nous fit perdre %age de Chamillar~ (Page 3t mai 1706.le Roi La 3 consternation 380.) de la frontière

&ouft'roit

et qui, lUI' le les avoit bien encore, cette parce défaite partie de la

en Flandre.

et de la cour

fut

Chamillart sur les lieux pour y avoir un homme envoya de tout et de confiance compte qui ptit se bien faire rendre tout s'étoit et l'informer après comment passé, personnes, par diverses les affaires. On verra en et voir et lui dire au juste à quoi en étoient feront son lieu les suites de ce voyage par la cour, que les lltnwirea telle, que d'autorité voir par les événements 677. Répugnance de la guerre. les princes à employer à la i2~e dei arméea. du Roi (Page t9 juin t706. fi' 391.) et Le de et eu du sang

y avoit longtemps que If. le duc d'Orléans de se voir à la tête des armées. les princes du sang desiroient comme un mOJ.èn avoit fait espérer d'HochBtedt le leur malheur mais le Roi n'avoit ranimer tout par leur exemple pu s'y -résoudre, fois là-dessus. Il ti avoit jamais Chamillart avoit rebuté plus d'une de vrai retour

de Conti, l'amour des troupes et de la pour M. le prince donner son mérite lui étoit odieux, et le secret dépit de ne pouvoir cour avoit égalé aux princes du sang, les en à M. du Maine, qu'il d'armée Forcé enfin Chamillart en ce dernier par que tout. éloignoit plus malheur 1. 3. 3. 4. de Ramillies, il ne put toutefois gagner sur soi d'envoyer le

plus loin, n° 677. Voyez la fin de cette Addition forme le numéro suivant. La lin de cette Addition de cette Addition forme le numéro Le commencement de cette Addition ci-dessus, Voyez le commencement

précédent. nOS7".

510
de Conti prince et il se résolut

ADDITIONS

DE

SAINT-SIMON

en Flandre, comme le ministre l'en pressa, sur-le-champ à ce changement en de généraux d'armée pour mettre Flandre celui dont il espéroit le plus d'entre en sa place eux, d'envoyer un prince du sang, moins son dépit des princes qi~l, gn-dessua piquoit aM~ du Maine. C'étoit bien du temps par rapport perdre par l'éloignement de l'Italie; mais il en fallut passer par là. 678, 679 et 680. de Courcellea marquiae le chevalier. petit-fils (Page 25 décembre fameuse sœur mari, que i685. Cette .415.) de Courcelles n'étoit que Elle trop étoit La et son

Mme

et par ses galanteriea, son de père et de mère du premier le vicomte de Tallard; étoit de Lesdiguières,

le connétable

et ses aventures. esprit maréchal de Villeroy; son premier sieur d'Auriac, de même nom Bonne, dont son grand-père étoit cousin au

fille unique, fort connue sous cinquième degré. Elle n'eut de lui qu'une le nom de Mme de la Baume, fort du monde, fort galante aussi et de dont le mari n'a point ou peu paru et a vécu dans beaucoup d'esprit, sa province. Leur fils a été le maréchal de Tallard, qui a fait une grande à laquelle les Villeroy à ont fort contribué. Pour revenir fortune, Mme de Courcelles, Il elle se remaria à M. de Courcelles par amour. et il étoit lieutenant elle de l'artillerie; s'appeloit Champlais, général en eut un fils qui, par les carabiniers., et est devenu officier général n'étoit jamais jusqu'à moins; mais dont les Villeroy et les Tallard n'ont pas sans mérite, soin. Mme de Courcelles ce nom continua de porter pris grand sa mort, en remariée et toujours de moins encore, quoique elle mourut du extrêmement avec vieille, toujours l'esprit

et galant. aimable monde, t8 juillet i688. Cette Mme de Courcelles, médiocrement mariée, avoit fait en son temps bruit dans le monde, grand par ses galanteries, et même ce second fut un effet de son godt. par son esprit; mariage veuve de Bonne, d'Aieandre de même vicomte de Tallard, Ehe étoit maison de Lesdiguières, dont elle eut une fille, qui qU¡¡\ le connétable de TalJ:vd, du comte duc et maréchal de France, depuis ne fit guhes moins parler d'elle. laquelle .21 mai 1706. Ce che~alier de Courcelles était de cette petit-fils Mme de Courœlles fameuse saeur du par ses plus que galanteries, de Vjllsrop le père. maréchal 681 et 682. (Pages 24 juillet f684. L'abbé bonne famille du Parlement, 1. Le copiste a lu et transcrit Testu plein très L'abbé Teadu. fut mère

.41 9-4'!O.) étoit un fort de honnête lettres, caoaldaiera. homme, autrefois de très

d'esprit, lisiblement

AU
galant, vieillesse

JOURNAL

DE

DANGEAU.

511

et vif à l'excès, sa vie jusqu'à la dernière singulier qui a passé dans le grand monde et dans les meillew~ea Il compagnie.. étoit fort de celles de l'hôtel et avoit conservé un commerce d'Albret, avec Mme de Maintenon, souvent utile à ses amis, continuel et qu'il n'a pas voulu se le rendre à lui-même. la gronder et à lui sur elle jusqu'à à lui. Cet 26 juin i706. fort orné, un répertoire compagnies plus illustres recherché, du famille et avoit un très parlement fort connu abbé du de Mme Testu d'anecdotes grand Il avoit parler étoit de conservé toutes un choses, ascendant et elle

honnête

homme, Il avoit Paris. de Maintenon

et d'un esprit plein d'esprit, de la cour, et des meilleures et où il avoit été monde, toujours et même bon homme, d'une bonne passé chez sa jeunesse le maréchal la Ctit1r, d'Albret, toutes les

et il conserva avec chez Mme de Montespan, et depuis liberté et commerce deux considération, amitié, jusques à la fin de sa servi des d'elles. C'est peut-être le gens auprès vie, et a utilement homme connu qui se soit plaint de ce mal si malheureusement premier de ceux et de ceux qui le devenu commun ignoré qui l'ont depuis, traitent, et qui, sous 683, mille 684 formes et 685. (Pages 45, avril 1684. et le dernier de Mlle de Tonnerre, et la fille chassée. M. de Rhodes cette ancienne tant Mme et fit enfin Cette différentes, Lea Pot 4'1s-.&U.) mattre des cé~mOlÙes, Pot, grand 610-it smoureoz de et illustre maison, de fracas, de Rhodes qu'il étoit fut mis mère il. la Bastille, est appelé vapeurs.

de Rhodea.

de Rhodes, le maison de Pbt, qui vendit il. Blainville, et'illustre de France, de grand mattre des cérémonies fils de M. Colbert, la charge dvoient me de père en fils depuis emée qu'ils que Henri lli l'avoit 27 janvier 1695. de cette. hOMe dernier paur'eux' 1606; juillet nier de sa maison. ghien, déjà veuf, On a parlé de M. -de Rhodés il fut ailleurs; le prince Cette fille-unique qu'il laissa épousa et mourut sans enfants. 686.. La de -U5.) de Villars étai ie der= d'Lben-

marquiae (Page

Villart,

t soeur du père du bonne femme sèche, vive, méchante comme de l'esprit un démon, un serpent, comme qui étoit (l'excellente bout dans les meildernier compagnie, qui avoit passé sa vie jusqu'au et qui conleures et les plus choisies de la cour et du grand monde, Cette marquise juin 1706. maréchal de Bellefonds une petite 1. La fin de cette Addition concerne M. de Rouville, Rhodes, et ne se retrouvera pas dans les MEmoiru. frère de Mme de

i5

512
seilloit

ADDITIONS

DE

SAINT-SIMON

à son fils de ne point donner de scènes au monde sur toujours sa femme, de se vanter au Roi tant qu'il pourroit, mais de ne jamais de soi à personne. parler 687. La princeaie (Page 30 celui juillet 1706. est mort femme Cette fou d'une princesse et enfermé vie galante, duchesse de dfontbaaon. U9.) de à Montbazon pendant et fort était, si femme longtemps. s de

qui C'étoit une de

Liège obscure de

soeur grand

de la célèbre père du duc mère do la femme 688 et 689. lfme du

Liancourt, de la Rochefoucauld. et Yonaeigseur; du Bordage.

extraordinaire, était' laquelle

de Polignac ~narqnis (Page

aventure

431.) étoit amoureux de Mme de

13 décembre

1686.

et cela avoit Elle étoit Mlle de Rambures, Polignac, fille de Madame la Dauphine, robine plaisante, bien de l'esprit, et point du tout bonne. Cela dura toujours avec Monseigneur, ce qu'il jusqu'à découvrit de Créquy, étoit que le marquis qui étoit dans cette intrigue, aussi bien traité ce qui fit l'éclat ils pour le moins que lui; c'est furent deux trouv1t cbassés, à seulement, l'année. mauvais. de Polignac n'est pas revenue la la fin de sa vie, des moments, se montrer Elle n'en fut pas moins sans que galante, Elle et lime cour une son depuis, fois ou mari le

Monseigneur hâté son mariage.

se ruina, et s'en alla en Aujoua tant qu'elle où elle mourut assez étrangement, ce dit-on, et fort lasse de vergne, vivre. Le Bordage, du grand monde fort et du grand jeu, bien qu'accusé de ne pouvoir devenir le étoit, années, père, depuis plusieurs tenant de la maison il la fut voir en Auvergne, et se trouva à grand à Paris, il prit une tapée telle, que, revenu en cachette, mis en l'autre si ses valets, monde, d'opium qui l'auroit de son long sommeil, et bien plus de ne le pouvoir ne réveiller, surpris fussent courus au secours et le sauvèrent. Mme de Coligny, la grande amie commune, eut grand peine après 11 lui remettre la cervelle, et il du temps sans se remettre dans le monde. n'en eut point Polignac d'enfants. Un second avec une fille de Mme de Mailly, dame mariage d'atour de Mme la Dauphine et fort belle, dernière, puis de la Reine, lui en procura dont on croit fort peu être à lyi; et fut aussi plusieurs, Son frère, bon mari avec c~lle-Ià l'autre. devenu ne qu'avec cardinal, fut le portoit aoOt pas si patiemment. 1706. Mme de Polignac avoit être et la été chassée de la cour pour sa mort. Sa douleur fut

1. Laquelle eatoil, en interligne, parait Il a été ajouté par un correcteur, en point-virgule. transformée

de la main virgule

de Saint-Simon. qui suivait maison

AU
avoir été trop bien

JOURNAL

DE

DANGEAU.

513

ce qni a été dit en son temps Monseigneur, et elle ne s'en soucia guères, et n'y reparut que des moments depuis son mari, qui sans ménagement à Paris à se divertir, se consola pour et à la fin se elle. Elle y joua longtemps, en avoit de rare[s] pour où l'ennui de son mari, alla aux terres s'en de sorte ruina, qu'elle Le Bordage, bientôt la tuèrent et la tristesse qui en étoit pasaprès. dès la fut trouver d'avoir de quoi l'être, lui disputât sionné, quoiqu'on de sa triste et fut témoin mort, la sut bien malade, qui l'outra qu'il sans mort et qu'il seroit de telle sorte qu'il ne la voulut pas survivre, et et de choses spiritueuses, de vinaigre ses valets 1, qui le crevèrent U en fut maétoit presque le réveillèrent ainsi, plus temps. qu'il n'en Ce trait lui acquit et plus encore à s'en consoler. lade des temps infinis, la faveur des dames. grandement avec 690. Saint-,Pierre fait premicr (Page 1" mai 1706. écuyer 449.) de la dechease d'Orleans.

Fontaine-Martel3, qui étoit frère de M. d'Arcy dont il avoit de M. le duc d'Orléans, et mort auprès de l'Ordre chevalier mort et laissant étant et le plus été le dernier digne gouverneur, de Mme la duchesse d'Orléans, de premier la charge vacante écuyer une et prétendit avoir M. de Saint-Pierre, que, pour elle y voulut Cela fit une forte chez elle, on ne le lui pouvoit pas refuser. charge elle et M. le duc d'Orléans, entre brouillerie qui, de sa vie, n'a pu souffrir 69t, les 692 et Saint-Pierre. 693. Alademoi~elle Sé~y, depuis Priefu~. et son ~tla le Grand (Pages 14 novembre 4694. 455-45~.) de comtene d',lrgenton,

bientôt après le nom de Mlle de Séry, Elle prit être mère de M. de Chartres et finit par être mattresse puis d'Orléans, Mme d'Argenton. et s'appeler du Grand Prieur, maltresse déclarée Cette Mlle de Séry devint depuis 10 mai 1696. de M. de Chartres, lors duc d'Orléans, s'appela Mme d'Argenton par

1. Ce membre de phrase a été effacé. a modifié la tournure 2. Le correcteur
ses valets, il 8Er0it mort.

primitive,

qui

était

que,

sans

a été placé dans notre tome XII, de cette Addition 3. Le commencement n, 606. Addition En effet, ~'l!e par Cette Mlle de Chaumont. a remplacé 4- Un correcteur de Ventail s'agit d'une parente de la duchesse dans le passage du Journal, Mlle de Chaumont et fut venue en cour, laquelle s'appelait dour, nouvelle au milieu de Madame en place de Mlle de Rouvroy, fille d'honneur nommée à tort avec Mlle de Séry, qui l'identifie 1694. Saint-Simon de novembre mais qui ne fut nommée de la même duchesse, que dixétait aussi parente huit mois plus tard, à la place de Mlle de Clisson.
11)FYOn189 DE SAINT-SIllON. XIII 33

514

ADDIIIONS
du Roi,

DE SAINT-SIHiON AU JOURNAL
et fut mère du chevalier des une d'Orléans

DE DANGEAU.
grand d'Hautvillers sans vif mise devint

concession prieur,

pendant 29 juin

et général grand d'Espagne la régence de son père. 1706. Mlle de Séry étoit une brune piquante,

galères,

qui et abbé

bien, fort jolie, et plaisant, qui étoit par elle fille d'honneur et en eut et le faire cet avec ce fils, qu'il

jeune fille d'un air mutin

de condition et capricieux, et qui fut devint pour empire, chez et

de Mme de Ventadour, parente de Madame. M. d'Orléans en du Roi prit ce temps de faveur n'avoit d'Orléans Du pu demeurer avec

amoureux reconnottre Madame voulut

il n'y en avoit point comment, rnais M. le duc d'Orléans le Roi, en partant força d'exemple; pour d'en faire un, et il permit à MIle de Séry de prendre le nom l'Italie, de comtesse terre à M. le duc d'Orléans, lui donna. d'Argenton, qu'il Nous le verrons, dans sa régence, acheter pour ce fils le grand prieuré de France général d'Hautvillers. à l'occasion de du chevalier des galères enfin profiter de Vendôme, du maréchal des bien étrangement, de Tessé, lui puis donner la charge l'abbaye

absolument

Mlle de Séry légitimer. elle possédoit M. éclat; être Madame. appelée

conjonctures d'Espagne pour l'y en"l'oyer du voyage de Mlle de Beaujolois, sa fille, pour qui alloit don Carlos, et faire faire le chevalier d'Orléans épouser grand d'Espagne à vie. Au moins a-t-il été heureux en lui.

APPENDICE

SECONDE

PARTIE

1
PROCÉDURE EN CASSATION DE L'ARRtT CONCERNANT le il> nii CLUNY l, 1705.

A Versailles, 1£ Roi étant informé

auroit été présenté au Grand qu'il requête de Bouillon, Conseil par le sieur cardinal chef et supérieur abbé, général de tout l'ordre de Cluny, et Jean Marin, prêtre, procureur général dudit contenant audit Grand Conseil ordre, que le procès pendant entre ledit sieur cardinal de Bouillon et quelques et commureligieux nautés de l'étroite dernier; observance de 30° mars que ce procès que quatre la jurisdiction; le second, la présidence aux chapitres le troisième, de l'abbé aux élections l'influence nitoires; et officiers de la réforme, les diètes et le quatrième, intermédiaires aux généraux; chapitres a été que l'arrêt Cluny n'avoit y auroit été jugé chefs par arrêt du le premier, et défigénéraux des ou supérieurs assemblées

que tous les juges se seroient le jour d'une rendu, et encore expliqués, depuis, uniforme sur ces quatre savoir manière chefs, que ledit sieur cardinal de Bouillon était en qualité d'abbé-chef dans toute maintenu, d'ordre, la jurisdiction sur tout l'ordre de Cluny, dans le droit et possession de aux chapitres et aux définitoires, et que les deux présider généraux chefs accordés aux réformés, de rale, étoient accompagnés et la jurisdiction entière des abbés ledit ordre; que vingt-cinq jours travaillé à la rédaction de cet arrêt, par exception modifications de Cluny, se seroient jurisdiction génél'autorité qui conaervoient et l'unité du régime dans écoulés sane à cette

ait qu'on et enfin que, le sieur premier président dudit Grand Conseil et le rapporteur l'ayant rédigé, signé et mis au greffe, par la communication que l'on a prise de cet arrêt rédigé on a trouvé essentielles et plusieurs dispositions changées, ajoutées On donne ici l'arrêt d'évocation Ci-dessus, rendu le 25 mai, p. 40. de jugement du 9 juin, parce que les faits sont bien plus plutÓt que l'arrêt exposés dans le premier explicitement que dans le second, t.

516
contraires ce

APPENDICE
que les juges avoient sont si extraordinaires semence un toute double perpétuelle régime dit et

I.
avoir si été décidé, et que ces qu'ils

changements laissent une établissent anéantir

de procès entre les deux

la jurisdiction des abbés de doit croire si essentiels dans l'arrêt ont été causés que ces changements entre le jugement ou par l'intervalle et la rédaction, qui s'est écoulé ou parce ni le rapporteur, n'ont que ledit sieur premier président, pas infinies les conséquences contre les abbés et tout qui résultent, de Cluny, des chefs qu'ils ont changés ou augmentés en formant d'autant leur dispositif; et la pratique ordiplus que, contre l'usage naire de la Compagnie, on ne fit point d'arrêté lors du jugement du prévu l'ordre procès. de l'ordre procureur général dans ces circonstances, auroient devoir cru, représenter, par ladite au Grand était de la justice d'ordonner Conseil, requête qu'il que les au jugement de ce procès, d'hiver, juges du semestre qui ont assisté seroient assemblés la lecture de l'arrêt et connoltre si le pour entendre à leurs est conforme c'étoit même décisions; rédigé dispositif que un peu rapport et qu'il y a des épices de petits commissaires de tous les importantes, arrêts lecture avant grands qui ne sont établies que pour cette l'expéet équitable, et ne va qu'au bien de dition que cet usage est nécessaire la justice. Et auroient lesdits sieurs cardinal de Bouillon et procul'usage Compagnie dudit ordre conclu à ce que lesdits général juges du semestre au jugement dudit seroient assemblés d'hiver, qui ont opiné procès, la lecture dudit arrêt et le rendre conforme à leurs.décipour entendre sions. Et S. M-- touchée de l'importance de cette requête et des prières reur faites le sieur abbé d'Auréciproquement dudit sieur cardinal de Bouillon en la dignité coadjuteur d'abbé, vergne, de l'ordre chef et supérieur de Cluny, et le sieur général premier préà soi et de se retenir sident dudit Grand la connoisConseil, d'évoquer que sance et dont les elle-même, suites ne le sont pas moins ordinaire de la justice; LE Roi, ÉTANT EII SON CoNSEIL, a évoqué et évoque à soi et à son et tout ce qui s'en est ensuivi; Conseil ladite ordonne requête qu'elle conséquence pour le cours sera toutes fait par incessamment les remise entre les mains de M. et mémoires a été qui y étoient joints pièces sur le compte à S. M., être en conséquence, pour, qu'il en rendra ce que de raison. elle ordonné · PHtLYPEAUX.. » PE[ÉLYPEAUX. · Chancelier, et tout ce qui le avec d'une affaire de cette en réitérées lui auroient de la dans toutes les affaires de Ledit sieur cardinal de Bouillon et ledit

et qu'ils ordre, ils semblent observances, et que, comme l'on Cluny;

importants, dans ledit

qu'outre

LES

VENDOME

A CASSANO.

517

II
LE DUC DE VENDÔME ET LE GRAND PRIEUR A CASSANO'.

dans les document¡¡ du trop bien racontée soit besoin ci-dessus, indiqués p. 93, note 4, pour temps qu'il d'y de réunir ici quelques Je me contente authenrevenir. témoignages à quel point notre auteur a dénaturé les faits tiques qui montreront et pour faire valoir sa prétendue de parti pris, par haine du vainqueur, le Guerchoys. créature le brigadier Et tout les llérnoires du chevalier de Quincy 1 d'abord, (inédits) dans une de Vendôme un morceau que l'épisode mangeant prouvent cassine antérieur de plaisance au milieu de rétablissement de l'affaire, vint lui annoncer le Chemeranlt lorsque du combat de la Vieille-Marine, était par le régiment heures. C'est le 14, au Paradiso, maison quarante-huit des jésuites de Bergame sur les bords de l'Adda placée un de il

La journée

de Cassano

est

se passa. Les ennemis cherchaient à jeter que la scène supérieure, avait de garnir que M. de Broglie négligé pont en face du passage la vaillance de nos soldats, retranchements et, malgré suffisants, de tenir contre un feu plongeant de flanc. avait été impossible Ce fut

dit le chevalier, se trouvoit dans alors, que M. de Vendôme la situation du monde la plus triste, ne sachant Enfin, quel parti prendre. il mangeait un petit morceau de pain bien noir et du fromage comme étions de notre sans domestisans vin (nous partis quartier pourri, ques qui lui pouvons ainsi dit nous ne pouvions rien lui offrir), M. de Chemerault Il est Monseigneur, tranquillisez-vous. vrai, son pont arriva, nous ne

et de le prince de faire Eugène point empêcher la rivière; mais nous l'empêcherons de déboucher. Chepasser A mesure démontra alors son projet de défense. merault que M. de le visage de notre général un air riant, et, Chemerault parloit, prenoit il lui dit Mon ami, je vous ai bien eut fini son discours, lorsqu'il un cheval, et allons encore eude l'obligation. Que l'on me donne Ainsi il faut rendre de ce discours. justice à été bien embarrassés; M. de Chemerault, aurions car, sans lui, nous et à la cour, mais, dans la suite, il voulut trop faire valoir, et à l'armée il à M. de Vendôme dans cette occasion le service qu'il avoit rendu bien des choses Il échappe l'amitié de ce prince. et il perdit gâta tout, d'exécuter officiers aux autres à un général d'armée j c'est généraux de leurs lumières, et ses ordres, mais aussi de l'aider non seulement des bons conseils ne point faire trophée qu'ils donnent.. miner. J'ai été témoin et Addition 1. Ci-dessus, p. 93-96 et 100-10! 2. Dont M. Lecestre prépare la publication, de France. Société de l'Histoire ii, 6'!9, p..&71comme je l'ai dit, la ·

pour

:118
On voit vesti cette absolument respective transporta par son

APPENDICE

II.
et tra-

à la fois, transposé de date a, tout que Saint-Simon du duc de Vendômet. Il a surtout scène au détriment ce qui se passa des deux frères habilement adresse d'un naturelle avant la

était la bataille, quelle sur l'Adda, se comment le prince Eugène et comment M. de Vendôme, point Il l'autre, à parer les coups à imprévus, put arriver comment son frère le du Quincy, marquis et qui a eu les docu-

ignoré situation

du Paradiso à Cassano. temps voici Quant au fort de la bataille, du chevalier qui s'est servi des notes ments les plus s6n; pour écrire Sitôt que les huit compagnies de la Marine, une cassine les près ennemis de son

gade jusqu'à

raconte les faits2 ouvrage, grand de grenadiers eurent la brirejoint se saisirent du pont, et s'avancèrent jeta pludes Le

dont ils s'emparèrent. Cela l'Adda, de désordre M. de Vendôme ramena beaucoup parmi nos troupes. fois les bataillons à la charge au débouché sieurs pour s'opposer de se rapprocher de la colonne. mais il fut enfin obligé ennemis; prince dôme,

avoir la victoire; mais M. de Vencrut, dans ce moment, Eugène du Paraqui avoit été joint par les quinze bataillons qui venoieut ses troupes, ramenées lui-même à la charge et, les ayant diso, rallia à la main, rétablit à aller mal. l'affaire, qui commençait l'épée Le prince Eugène alors de percer le centre essaya par trois endroits M. de Vendôme se mit lui-même à la tête à la fois des troupes Il y eut un cheval tué sous lui, et reçut un coup dans sa attaquées'. Il combattit à pied, en attendant lui efrt amené botte. un autre qu'on à la tête des grenadiers de Grancey et des brigades et de Bourk, cheval, au bout du fusil, repoussèrent les ennemis. Un qui, ayant la baïonnette de leurs détacha capitaine le coup soldats, ayant de sa troupe, de ses gardes, le corps, et digne d'une dans reconnu et le M. de Vendôme au milieu du feu, se en joue pour le tuer. M. Cotron, se mit au-devant de lui, reçut l'ayant aperçu, et sauva la vie de son maUre.. Action remarcoucha

quable attachement troupes, maison

le fort bien mémoire, qui marquoit si utile à sa patrie, si aimé des qu'il avoit pour un prince et si digne de l'être. Ce capitaine ne fut pas le seul de la du prince eut plusieurs de qui le suivit dans le péril, puisqu'il tués auprès de lui.

éternelle

ses officiers

1. Ci-dessus, p. 9¿ et 95. 8. Hietoire miLiLaire du règne de Losia le Grand, tome IV, p. 609-6tO. 3. Dans son propre tait son intervention rapport (p. 331), M. de vendôme personnelle. ¿. Saint-Hilaire, autre témoin a rapporté cet acte d'héroïsme oculaire, dans ses gémwir«, tome III, p. 196. Cotron survécut. 5. Relation du prince Le duc de Vendôme fut légèrement Eugène: blessé à la jambe. 11eut un cheval tué sous lui, et deux de ses valets et son secrétaire et son capitaine des gardes furent emportés à ses côtés d'un coup de canon.. allemande offimilitairea, (AIlnwires p. 735.) Cette relation Pelet a prise dans l'$istoire du prince cielle, que le général est Eugène, celle que la Ga3ette d'Amsterdam Extr. LU. publia dès le 1'" septembre,

LES
Le

VENDOME

A CASSANO.

51.9

de Quincy, chevalier arrivé en toute hite du haut de l'Adda, en train de préparer une nouvelle trouva M. de Vendôme attaque à la main, Il étoit à pied, son cheval été tué &ous lui. l'épée ayant de poussière et de tabac. étoient à demiIl était couvert Les Impériaux de fusil, le feu ne discontinuoit fin de l'affaire Et, la portée pas.. L'on portoit devant lui les drapeaux passa à cheval. Il avoit ils étoient tous ensanglantés. que l'on avoit pris aux ennemis; le visage tout en sueur, sa chemise son habit et sa veste déboutonnés, Il avoit l'air du dieu Mars. L'on peut de tabac et de poussière. remplie son coup d'œil il dire que, par sa fermeté, valeur, juste et sa grande et qu'il l'armée du Roi, et par conséla victoire, conserva fit changer M. de Vendôme Qui n'auroit pas cru que tout étoit lia Mais M. de Vendôme ne se rebutoit au contraire, jamais; perdu? valeur et sa fermeté ne paroissoient jamais avec plus d'éclat que lorsque Il se montre les affaires à nos bataillons paroissoient désespérées. fugiles arrête; il les rallie, il les fait mettre en bataille. tifs; sa présence La nuit Et ce dernier tableau venue, je fus chez M. de Vendôme. quent l'Italie. Je le trouvai tout régal Leur table laquelle Ils n'avoient à table, avec le Grand Prieur son frère. pour de fromage'. avec un petit morceau que du pain de munition, sur lequel étoit fichée une baïonnette, dans étoit un billot une chandelle qui leur servoit de flambeau. Je rePlus loin encore

il y avoit

entre conversation les deux frères. Cette d'aigreur marquai beaucoup de leur fut le commencement désunion, qui fut cause que le Grand un mois après. Prieur fut rappelé dont le rôle fut si brillant dans cette journée, apporte Saint-Frémond, Il ne falloit pas moins aussi son témoignage perbonnell que la personne les ~rallier et les reconduire lui-même, pour à la main, deux fois, à la charge. Notre général avoit une belle l'épée à celle d'Henri IV auprès de laquelle la blanche panache (sic) pareille M. de brave noblesse normande se rallioit le jour de la bataille d'Ivry. Senneterre vous racontera de M. de Vendôme.. auprès Mme de Maintenon eut combien » soin que de ce gens ont été tués ou blessés fO.t de M. de Vendôme

rapport

de Saint-Frémond

à son père (catalogue deVillette de la vente Dans une lettre du marquis le 3 avril 1890, n° 148), nous lisons: 11 a eu un faite par Eugène Charavay cheval blessé sous lni, et a eu lui-même une blessure, que son grand coeur lui fait compter Selon le chevalier de Quincy, ce futdans le pour rien.. même temps que le prince Eugène reçut une balle au col, ce qui l'obligea Cette blessure été représentée comme grave, de se retirer. ayant d'abord de Paris, rapporte la Gazette d'Aa~alerdam, n° LXIII, correspondance que le Je ne voudrais roi de France eut une exclamation généreuse pas qu'il f~it mort; ce serait dommage, quoique j'y gagnasse. Il y a huit jours que 1. Saint-Frémond dit, dans son rapport (p. 73~) l'honneur d'être avec lui vers le haut M. de Vendôme et ceux qui avoient de de l'Adda n'ont pas vu de lit, et ont toujours mangé quelques morceaux viande froide au coin d'une haie, » 2. Pelet, 9féneoirea militairea, p. 731.

520

APPENDICE

II.

des Ursins lui répondit 1 Je à Madrid, et la princesse prends envoyé à Versailles M. le Grand que vous avez de revoir part à la satisfaction et il y auroit de la cruauté de ne pas il est là dans son centre, Prieur; son frère, je trouve Pour Monsieur que M. de Sainf-Frémond l'y laisser. ses troupes, de croire en parlant a raison qu'il voyoit Henri IV ralliant aux soldats, et en leur montrant de la valeur comme il faisoit l'exemple si bien. Cependant suivoient qu'ils c'est de soit parfaite ressemblance de tabac grand roi étoit aussi plein Je vous avoue son petit-fils. dôme nécessaire il me pour que la savoir si le rabat ou cravate de ce que l'est celle de M. le duc de Venque cette circonstance me parolt reste un doute

à savoir.. » de la princesse, celle De cette lettre je puis rapprocher que le Dauau vainqueur de Cassano, et dont l'original est dans une phin écrivit collection d'autographes 1 À Marly, ce 'la A 23 aoùt août 1705. à écrire, et que je ne le fais que je suis fort paresseux Celle-ci a été [assez] occasions. importante pour que pour de bonnes ma joie. Vous ne doutez à ce que je en témoigne pas, que je vous à ce qui vous et que tous les crois, regarde, que je ne sois sensible sur les ennemis me font encore plus de avantages que vous remportez Vous savez bientôt et glorieuseJ'espère que vous finirez et que j'aurai bientôt le plaisir de vous revoir la guerre d'Italie, à Meudon, où vous trouverez bien des choses et de vous mener nouOn pourra vous en avoir et qui seront, velles, je crois, de votre goût. officiers d'Italie car il y a eu plusieurs qui y ont été. J'espère parlé, à mon tour, d'Anet, aussi, quelques voyages que nous ferons quand vous assurer moi-même de vous serez en ce pays ici, et que je pourrai plaisir ment que l'estime et de l'amitié que j'ai pour vous. loUiS. « La princesse du fait mille compliments.. Quant unanimes au Grand Boisdoré est plus charmante que jamais, et vous d'un autre.

les correspondances de l'armée furent aussi Prieur, à présenter son rôle et son attitude sous un jour vraiment à glorificr la bravoure l'étaient de son frère aiDé. qu'elles pitoyable, les principaux lieutenants du duc de Vendôme, Avant même la bataille, et Médavy, Saint-Frémond demandcient instamment qu'ou par exemple d'un chef encore les débarrassât plus dangereux que nul, qui s'entêà ne jamais vait, le 4 juillet sont si affligés tait obéir Tous et abattus et à laisser les officiers de ses tout aller en désordre généraux mauvaises a. Médavy écriet particuliers de l'armée manœuvres, qu'on peut

tome V, p- 40t-40'l. 1. Lavallée, Correapondance générale, le 18 décembre 'l, Vente faite par M. ¡;;tienne Charavay, 1880, n° 151 du catalogue. 3. Mémoirea et ci-dessus, ~nilitairea, p. 7U-717, p. 10~, note 2.

LES
dire

YENDOME

A CASSANO.

Õ!!{

M. de Vendôme, armée que eoamaadoit que ce n'est plus la même et ces mêmes soldats leurs drapeam II. la portée qu'il a menés planter sont si du pistolet de l'armée de M. le prince retranchée, Eugène étonnés et abattus de nous voir fuir et retrancher partout, que les ils n'avoient d'ausoldats crient tout haut qu'avec leur père Vendôme tres retranchements tête levée que leurs de Dieu, Monseigneur, apportez partout. à tous ces malheurs du Roi et de la gloire remède il y va de l'intérêt de vous le mander fois de la France. J'ai déjà eu l'honneur plusieurs » le mal est pressant, il y faut un prompt et violent remède.. la mesure Le rapport du prince de VaudéA Cassano, fut comble. On y voit M. de Vendôme arrivant à mont' suffirait pour nous édifier. toute bride dans apprenant qu'il de fois, au cours plusieurs mis, et le faisant appeler si scandaleuse, si violente, Saint-Frémond les séparât se retira la bagarre du pont, dormait encore dans à grands cris, eOt essayé une maison quoiqu'on des ennede l'aviser de l'approche cherchant son frère alloient épées Au nom et leurs fusils, et qu'avec cela ils

la nuit, sur le seuil

si de la porte. Là, une scène écœurante pour les témoins, qu'il fallut que deux princes, et l'alné, indulgent, toujours

au Grand Prieur de s'étendre en criant seulement par prudence, sur la droite le terrain. Ce détail de l'ordre vers Rivolta pour dégager · de s'éloigner est positif; il n'y a donc eu ni désobéissance formelle, ni troupes retiré' Grand dires poltronnerie s'en pour Le chevalier ni publique par la fuite, faire garder dans la cassine de Quincy faisait partie les Àlémoirea cités tout Le Grand licence d'emmener des si éloignée où il s'était du corps emmené par le il confirme à l'heure, les

dans Prieur; de M. de Vaudémont

avoit gagné notre chaleur, avant-garde volta. Il y resta tout le combat. pendant il a assuré ce qui qu'il ne savoit point 3 de l'un à l'autre Il est très certain n'y e~it que six milles que bourg. le vent étoit contraire. C'est cette dernière circonstance que le duc fit valoir par pitié, en ajoutant lui-même renvoyé que c'était qui avait

il. cause de la grande Prieur, arriver au plus tôt à Ripour Chose des plus surprenantes se passoit à Cassano, quoiqu'il il

le corps à Rivolta &; mais, là encore, du prince d'armée le témoignage de Vaudémunt est accablant' ce qu'il Monsieur, Savez-vous, y fit toute l'action? Il mit pied à terre et se fit jeter un porte-manpendant teau au pied d'un en et s'y coucha au grand scandale de tous, arbre, disant de temps en temps d'un air moqueur, entendant le grand feu,

1. ~fémoirea militaires, p. n7-na. 2. Ci-dessus, p. 10! 3. Trois milles seulement selon le duc de 'Vendôme. 4. Cette excuse fut insérée dans la Ga3efte, p. 480; mais Quincy dit, en un autre endroit Que qui que ce soit ne soit venu l'avertir que son étoit attaquée, cela me surprendra infanterie le combat ayant toujours, duré au moins trois bonnes heures il commença 11 deux heures après midi, et il ne finit qu'à. cinq heures et demie. » 5. Mémoires militaires, p. 7~8.

522

APPENDICE

il.

lllonaieur son frère avoit là de la besogne! Enfin, qu'il lui sembloitque l'on admire la souffrance et l'excès de M. de Vende bonté Monsieur, l'on est scandalisé de l'indigne et de tout le mauvais conduite dôme, de Monsieur son frère. desire cela, si M. de Vendôme Jugez, après ardemment qui sur Roi. le débarrasse de ce frère qu'il a sur les épaules, et qu'on le fait souffrir mort et passion; réfléchissez et, par-dessus cela, l'extrémité et l'état horrible où cet homme a mis les affaires du J'oubliois de vous dire en que M. de Vendôme, m'avez mis là les affaires le

quittant pour aller au pont, lui dit: Vous dans un étrange Dieu sait ce qui va nous arriver! état; C'est, je vous assure, un Le pauvre M. de Vendôme, abominable homme. en m'embrassant tendrement dire.. les larmes aux yeux, me fit comprendre ce qu'il n'osoit me

DONATION

DE

NINON

DE

LANCLOS

A SON

FILS.

523

III
DONATION DE NINON DE LANCLOS A SON FILSI. 1855'. de Paris majeure et près la

10 juillet Par-devant soussignés, usante et porte fut les notaires du Roi au ChUelet gardes-notes damoiselle Anne de Lanclos, fille droits, demeurant à Paris, affection rue

présente de jouissante

ses

l'amitié et laquelle, pour particulières à Louis de Mornay, son fils naturel, anll ou âgé de trois qu'elle porte volontairement a reconnu et confessé avoir environs, donné, cédé, et transporté irrévocable faite entre vifs, en la quitté [par donation Richelieu de la pouvoir révose peut, sans espérance cause que ce soit, audit Louis de Mornay, pour quelque quer ci-après ce acceptant de Paris, y pour lui par Jean de Bellengreville, bourgeois demeurant rue de la Verrerie, Saint.GemiIl, paroisse pour ce présent, à cette au nom et comme son tuteur onéraire fin seulement, par acte tourdu ChA.telet de Paris du jourd'hui, la somme de six mille livres meilleure forme que faire nois, à icelle avoir et prendre et chacuns les biens meubles sur tous par ledit sieur Louis de Mornay et immeubles et à venir de ladite présents de Lanclos, damoiselle aussitôt et non plus son décès arrivé, après et hypothé. biens elle a dès à présent affectés et obligés tôt; lesquels de ladite ledit Louis de Mornay de laquelle gomme, qués au payement comme il voudra. disposera amitié ladite damoiselle que est sa volonté, etc. Fait et passé en l'étude l'an 1655, le 10' juillet. Et Cette porte donation il. sondit ainsi fils, faite et pour parce la que bonne ainsi

de Desnotz, l'un des notaires BOussignés, ont signé la minute des présentes, etc..

1. Ci-dessus, p. U3, note i. 2. Enregistrements au Châtelet, reg. Y 19~, fol. SU vl. La copie est du nombre de celles que m'a obligeamment M. Campardon. remises 3. C'est celui en 1890 les lettres de légitiobtint pour qui YillarceanI mation qui ont été publiées dans la Correapondance LittEraire, par Cueesard et dont l'acte se trouve du Parlement g~s 8885, dans les enregistrements fol. 18~ v*, ainsi que dans les registres de la Secrétairerie: voyez notre tome l, p. 108, fin de note. On croit aussi que 14inon eut du comte de en 1858, un autre fils, nommé 1II0rat, frère cadet de Vardes qui mourut Antoine et qualifié chevalier de lIIorat, qui fut tué au siège de Lille en 1667. Un troisième, nommé le chevalier de Villiers, et qu'on croyait da fait de le duc se serait tué d'amour Jané, pour sa propre mère, comme le raconte de Luynes. Quant à Louis de Mornay, dit de la Boissière, entré dans la made rine en 1611, avec l'appui des d'Estrées, il mourut en 1730, capitaine vaisseau depuis 1687.

5R4

APPENDICE

IV.

IV LETTRE DE NINON DE LANGLOS A LA MARQUISE Ce premier le les lhonneur m'oster dois choses aux charmes de 'rostre trop Dateuses qui de m'ecrire mais il esprit sont dans et de vostre la lettre DE VILLETTE 1.

septembre. madame me veux faites

politesse que vous ie ne

Vous aves le plaisir. que ie fesois toute les autres femmes et n'aves pas dédegné d'estre un peu sensible a mon vous le donnes va a tout ce qui vous voit ma vanité gout a croire dans ce santiment iusques que ie us plus loin que les autres et que par la ie mérite chose de vous. Accordes le a ma veriquelque table tendresse et a tout

y a une verité connu la diference

dont

pas de vous a

ce que ie sens pour tout ce qui vous touche les peines vous vont chercher a marcilly Mademoiselle vostre iusques fille en a esté une bien grande voir souffrir est egal a souffrir soy M labbé même de chateauneuf qui vous ayme et vous estime plus que a plaint avec moy cet accident a vous alles avoir des visites personne le faire effort oublier M Raimont ira a trante un sciecle dans peut on atendre du proiet vertu ie douterois pour tout autre des chasses avec Monsieur vostre fils dont parleroit la qualité donnoient n'auroient pas avec de follet lieux de paris (?) ou lamitie quel plus grand nest pas lunique vous il ce propose ne. de fiesque donné a ce comte ses amis luy il

que pour Moii le comte

de vous madame nest ce point plainde trop discourir mais il me semble et que vous voules que vous me le permetes bien savoir que ie suis au monde ie suis ravie que pour vous honorer Monsieur de villete soit en bonne senté ie le souhaite pour luy et pour sa maison a quoy vous estes la plus interessée par latachement que vous aves pour luy. · L Ci-dessus, p. 143, note 3. Cette lettre, qui a passé dans la vente de la collection Bovet faite par fi. Étienne le 21 janvier 1888, peut être Charavay des environs de 167~. Elle ne porte ni souscription ni suscription mais, au bas de la quatrième a écrit Lettres de page, une main du temps Mlle de Lanclos.. On la peut comparer i, avec une autre lettre, à Bonredans le même Catapaus, signée et munie de cachets, publiée en fac-similé logue de la collection Bovet, p. 778, n' 2051, et avec un reçu signé ANNE DE LANCLOS,ibidem, n, !053 avec la trop fameuse lettre de la chambre de Conches, dans le tome Il de ses Cauaeries jaune, publiée par- Feuillet d'un curieux, sur sa nomid'Albret, p. 588; S, avec une lettre au maréchal au gouvernement nation de Guyenne (septembre 1671), publiée dans les Archiuea de la Saintonge, tome IX, p. ,nt. Nous reproduisons hiatoriquea la présente lettre aussi conforme à l'original que possible autographe.

souvent pas à ce

plus dardeur que vous aves depuis il a tout a fait perdu celle de fou que si les princes le même y trouvoient

avantage

LE

PR~SIDENT

ROSSIGNOL

ET

SON

PÈRE.

5m

V
LE PRÉSIDENT Le P. Lt!onard notes qui suivent aux de ROSSIGNOL ET SON ptRE'. en 1694 les

Sainte-Catherine un

dans

conservé

Archives

portefeuille MM 827, fol. 109 nationales, homme des

a enregistré de Famillea

quelques

de Paris

aujourd'hui

11.. ROSSIGNOL. a gagné cardinal

Il a épousé une Quantin-Richebourg, fermier dans les gabelles de Mme de Pontchartrain, (ce qui fait qu'il est parent dont le père avait épousé une Quantin de Richeboarg .), dont il a eu et une fille. des enfants, entre autres deux garçons L'alné revenoit fut tué malheureusement Il garçons par un accident. des environs de Paris; il demanda ses pistolets à son laquais, et le chien d'un de ces pistolets, qui présentant par le canon, des venant à se lâcher, était la destiné robe. Il est le blessa en être sorte qu'il mourut la des

de grands de Richelieu.

Il est de Lyon; biens à déchiffrer

de fortune, ll fut lettres.

laid, qui à M. le d'abord

fort

qui, lui étoient chargés, peu après. Le second

cléricature,

fils, qui se mit dans

pour

Il s'est mis dans la dévotion du P. de la Tour, comptes. de l'Oratoire. Il n'est il a aussi de déchiffrer, le talent pas marié; pour quoi il a pension. a La fille a M. Croiset, aux enquêtes. épousé président · Lundi 21 juin, le président des comptes, de la Chambre qui a été Mlle de Pommereuil8 fille conseiller du Parlement, auparavant épousa du conseiller d'État. Ce mariage sa Mme la présidente Croiset, afflige sur la succession de ce frère.. » sœur, qui comptoit 1. Ci-dessus, p. 149-150. C'est la femme du Chancelier, Marie de Maupeou, qui avait pour mère Catherine isoeur de Kme Roelgnol. Ces deux dames Quantin de Richebourg, étaient filles d'un maître des requête. de la reine Marguerite et d'une Pavillon sœur de l'évêque d'Alet. Les Richebourg sont ceux par qui M. de Caumartin eut la terre de Saint-Ange. 3. Michelle de Pomereu, fille du conseiller au Conseil mariée royal, en juillet du mois, p. 94), et morte le 11 novembre à. 1694 (Mercure tU1, ans. soixante-deux

président sous la direction

d'eglise, quitta à la Chambre

5a6

APPENDICE

VI.

VI COURTENVAUX (Fragment M. de Courtenvaux, survivance de sa charge ET inédit LES CENT-SUISSES'. 1.)

de Saint-Simon

de M. de Louvois, eut un moment la de secrétaire d'État. Il y fut si inepte, et y fit tant de sottises, à Barbezieux, que son père la lui fit ôter et la fit donner son troisième celui-ci assez fils, et envoya voyager, pour le dépayser, Il ne réussit ni en ses voyages, ni à la tête du régiment de longtemps. la Reine-infanterie, eut quelque où il ne montra ni couqu'il temps, avare" et obscur, sot ?ll'excès, d'ailleurs rage ni ouverture; respectueux, mais6 embarrassé avec la bonne compagnie, qu'il ne voyoit jamais que chez le Roi, et, bien et ruinant grisettes, gouverner. compté ignoré, pour quoique chose C'étoit rien libéral en table pour lui tout seul, et en qu'avare, ses affaires et par opiniUreté à les par incapacité un petit homme à voix enrouée et ridicule, chafouin, ?I la cour et dans le monde, dont il étoit comme homme de et point, lui rendre

fils ainé

à la cour. C'est peut-être le seul toujours Il ne l'aimoit quelque que le Roi ait jamais maltraité. fort de lui, quand il avoit quelque à s'importunoit compte des avoit trouvé de lui valoir cent-suisses, qu'il moyen M. de Vardes les avoit mis sur un grand avec Tilladet, pied; ne les avoit

et celui-ci mettoit tout pas laissés déchoir, de tout, avoit partout être informé des espions et des Roi, qui vouloit de toutes espèces, Outre les Suisses des portes des parcs, rapporteurs et ceux des portes des appartements de Versailles et7 de Marly, qui étoient sous Bontemps, valets de chambre puis sous Blouin, premiers et gouverneurs et de Marly, il avoit ajouté une vingtaine 'de Versailles de Suisses, sous la même les besoins du château, mais charge, pour

beaucoup. sa faveur, à profit. Le

la nuit, dans les galeries, les corbeaucoup plus pour y rôder, surtout les cours et les jardins, écouter aux portes, suivre les gens, en ridors, un mot espionner, à Blown leurs découvertes, puis rapporter qui les rendoit au Roi. Courtenvaux ces Suisses, portoit impatiemment qui ne le reconnoissoient en rien. Il avoit voulu plusieurs fois leur donner des 1. Ci-dessus, et Addition n° 637, p. 178. p. f50-156, 2. DépÓt des affaires étrangères, vol. 45 des Papiers de Saint-Simon (auvol. Frar~ce WO, fol. fSoI a^). jourd'hui 3. Cy est en interligne. .4. Avant ce mot, il a biffé d'aillaura, reporté plus loin. 5. Après mais, il a biffé nn second obacur. 6. Cy en interligne. 7. Et est en interligne, et de et, plus loin, qui eatoient snrcharge Fo[ntainebleau).

COURTENVAUX
atteintes,

ET

LES

CENT-SUISSES.

5127

t et toujours rudement repoussé par le Roi. A un des derniers oouahèrent du Roi à Fontainebleau, huit ou dix. de ces Suiases voyages de Mme de Maintenon, dans ce qu'on appeloit l'antichambre aujourd'hui de la salle de Madame la Duchesse, qui est la pièce de communication des Suisses et du degré du Roi à sa salle des Gardes, et qui a une comme la cour en Ovale. Courtenvaux, sur le balcon porte qui tourne ne put les digérer si un sot qui ne voyoit de ces Suisses, pas l'usage de lui des siens et comme ayant une salle à part, indépendante proche et leur les chasser de III avec hauteur et de la sienne, et prétendit on en vouloit faire cent-suisses, si, par plus de sdreté, Voilà Courtencoucher là. Les Suisses ne dirent mot, et continuèrent. Peu de en devoir de les faire sortir. vaux en furie, et qui se met de ne moments le Roi en fut informé, qui fit dire aux Suisses après, substituer des du coucher il y mettroit ordre. et qu'avant l'heure désemparer point, En effet, dès qu'après son souper il fut entré dans son cabinet avec sa des princesses étoient à Versailles, mais où les dames comme famille, il n'y en avoit qu'un, les duchesses avec lui, parce qu'à Fontainebleau sur leurs le parquet, il ordonna lui fit venir qu'on à son expédition militaire. Un huissier Courtenvaux, qui se préparoit « Je vous trouve bien Dès qu'il courut le chercher. hardi, parut « lui dit le Roi, de prétendre sur mes ordres et de chasser l'emporter a des Suisses de coucher! Au premier d'où je leur ai ordonné mot voulut dire lui dit le Roi; vous ne « Taisez-,vous, que Courtenvaux a savez des sottises, et je ne sais ce qui me tient que dire et faire = que je ne vous chasse tout à l'heure.. Et la colère montant toudebout sur en le menaçant êtes un impertinent, de sa Vous ajouta-t-il jours: la force, d'ici! Le diable en eut à peine et sortez «canne; pauvre le Roi ne s'étoit tout ce qui étoit dans le cabinet pâlit. Jamais emporté il en dit de la sorte, et il l'étoit Courtenvaux sorti, tellement, que, et si fâcheuses, crut encore mille choses qu'il il qu'on désagréables, donné ordre de se défaire de sa charge. Le lendemain il n'osa auroit de Villeroy, sa sœur, jours. La duchesse quelques tout ce qui tenoit sa belle-sœur, aux Estrées d'Estrées, et leurs amis à cause du maréchal d'Estrées aux Louvois, et les Noailles tout se mit en pièces, et Mme et de sa sœur Mme de Courtenvaux, la maréchale d'Estrées avec amitié et eux, par pour Dauphine2 parottre, maréchale ni de duchesse Villeroy. et pardonna, de La crainte dura la et la la la tabourets, à cru ou assises maréchale de Rochefort et les autres dames

A la fin, le jours. plusieurs à l'ordinaire, de paroltre Roi lui lui permit pourvu qu'il il de nouvelles sottises de sa part. Il végéta de la n'entendIt plus parler en 17[21)8, la mort du Roi, et mourut sorte jusqu'à obtenu, ayant la survivance de sa charge pour son fils, qui avoit comme tant d'autres, Mais l'inouï fut que, ce fils étant mort deux ans une Noailles. épousé L A un des dl, corrige au d·. de Bourgogne. 2. La duchesse 3. En blanc.

528
après, obtint bien qui et ne laissant

APPENDICE

VI.

fils en nourrice, le maréchal d'Estrées qu'un la charge son oncle, a faite, et très pour lui, que Courtenvaux, ce qu'il ait été en âge de l'exercer. C'est donc lui faite, jusqu'à la possède et qui ne promet nulle part actuellement, pas mieux un régiment, et est veuf, avec 1.1I1 a aussi du feu duc de Gontaut fils ainé du maréchal-duc des de

que son grand-père d'une fille enfants, Biron 3. ·

1. Suite des ~imoirea, éd, 1873, tome XVIII, p..M9. 2. Toute cette fin de phrase depuis et a été ajoutée après coup. 3. Le duc de Gontaut est mort le 28 janvier 1736, et sa fille le 11 juin

1737.

LETTRES

DU DUC

DE

BEAUVILLIER.

529

VII
LETTRES DU DUC DE BEAUVILLIER A L'£V£QUE D'ALETI,

A Fontainebleau, « Monsieur, J'ai fait reçu avec de j'ai appris sensible, cause vous qui à M. ne l'ont bien m'écrire celle et et de la sur de reconnoissance la M. le mort duc de de M.

ce

t6

septembre

t 704.

la

lettre de

l'honneur

quevous Blainville.

m'avez Depuis ce

temps-là, extrêmement tion qu'elle

parce que à Mme de

je Chevreuse..

Montfort, et l'aimois, de en me

Monsieur, qu'aux ciement. M. Amette

que autres Dieu, mes de fille

prendrez précédé, d'autres

pas moins et je vous endroits,

à laquelle j'ai été afflicpar l'extrême Je suis bien persuadé, à ce dernier accident part fais d'avance mon remerconsole il me infiniment, mande doute de est ses avoir car trouvé

par a fait deux dans cadette Mortemart 178.

toutes vocation eu ma 1.

filles la de

à Montargis, où voyages d'excellentes dispostions. ne soit aussi vraie que qui, Ces depuis lettres quatre

Il ne celle

la pas que soeurs. J'ai d'une

jours,

accouchée

du dossier vendu proviennent par le 18 février 1888, et que j'ai déjà indiqué et employé i. dans nos tomes d'Alet, XI, p. 333, note 5, et XII, p. 'UO, note L'évêque Taffoureau de Fontaine, de Sorbonne, docteur nommé Charles-Nicolas apparans au chapitre de l'église de Sens, tenait vingt-cinq métropolitaine depuis de 1698, de capadit le Mercure de gens de mérite, où figuraient, beaucoup en même et il en était cité et de vertu, ans, doyen depuis temps quatre de l'archevêque, le Roi le choisit et official lorsque pour général que vicaire démissionnalre. Voici dans quelles conditions à Alet M. Méliand, remplacer Le fut fait selon ce choix VI, p. 459, i novembre Dangeau (tome i698) et personne ne le lui avoit recomRoi ne le connott que par réputation, Ci-dessus, p. M. Étienne Charavay le matin, de savoir de l'archeChaise, lui avoit homme-Ià si tout le bien qu'on dit de cet étoit de Sens vêque mais il sollicitoit un autre confirma le Roi; véritable. pour L'archevêque vicaire est de l'église de Sens. Il s'appelle homme de ses amis. Ce grand mandé. S. M. ordonna Tafforeau moirca Les Il ne songeoit à être point (aic). de Sourchea VI, p. 87) ajoute, (tome sur un ne s'épargnèrent courtisans évêque.. sur ce nom si L'annotateur certain extraordinaire; d'un duc et des mais Méla Tafl'oureau au P. de la

On le avoir pair.. plus de mérite que le fils personne pouvoit les années il vint haranguer au nom trouva fort éloquent suivantes, lorsque, tome tome des états de Languedoc VIII, Sourchea, VII, p. 484; (Dangeau, comme vicaire de Sene qu'il é était sans doute général lié d'abord p. 351). C'est venait visiter de Montargis, le couvent avec Miles de Beauvillier, I01"8qu'il toute sa confiance. Il mourut en 1708. père, qui lui donna puis avec leur i. même au même 3. On a vu donné, ces à deux morts de dans la notre seconde, et tome une l'occaeion XII, lettre p. 183 de du M. et i06-i10. de Chevreuse J'ai

d'Alet. évêque chanoine Julien Amette,

de Sens

archidiacre

GA.tinais. 34

MÉMOIRES DE SAINT-SIllON. xlll

530
fille. Elle eut

APPENDICE

VII.
mais [d'heure], avec une grande de Dieu, et avec aussi Voilà, jeune. d'aimer Dieu de

un accident, qui ne dura que demi-quart de très près; elle la recevoit qui lui fit voir la mort à la miséricorde en s'abandonnant infinie tranquillité, une

supplie, que j'ai recommandé mon second fils à vos prières. Il me semble, et à ceux qui sont auprès de lui, que son trop de vivacité naturelle se modère, et que les impétuosités lui causoit en certaines occasions deviennent qu'elle et bien moins fortes que par le passé!. Ce sera le 23 octobre plus rares, ma fille de Montrésor, que ma fille de Buzançois, ne vous dis rien de plus, que Je Buis, avec · Monsieur, ma cordialité votre très et le 24 l'habit, prendra autrefois fera sa profession. Je d'Ambligny, étant certain que vous ne les oublierez pas. autrefois Mortain, et mon humble dévouement et très ordinaire, obéissant serviteur.

à une résignation personne peu commune de vrais bonheurs Monsieur, pour un père qui desire tout'son cœur. Souvenez-vous en toujours, je vous

LE DUC DE BFAUVMLM. · Mme de Beauvillier est à Paris, auprès de Mme de Chevreuse. ·

IlI A Marly, bien de la reconnoissance ce 1~ décembre les deux dernières 1704. lettres

« Monsieur, · J'ai dont reçu avec vous m'avez

l'une au retour de vos visites, et l'autre honoré, J'ai fait chercher chez les libraires le petit livre du P. Lallemant depuis suivant le titre que vous m'en avez envoyé; mais on ne le trouve plus, tous les exemplaires été vendus. Un jésuite m'a fait espérer ayant qu'il m'en prêteroit le jugement un, et j'en suis fort aise, car, suivant que Nos pauvres font toureligieuses la novice est ravie de l'être, et ma fille d'Argis jours merveilles; (dont la santé est moins mauvaise) ne respire J'ai présenté que pour l'imiter. mon fils au Roi, il y a dix ou douze jours; la maije l'ai mené à toute son royale et même aux vieux seigneurs et à mes (suivant l'usage), amis et amies particulières. Il n'a été ni dissipé, ni dérangé par ces choses pour lui, et je crois qu'aux que Dieu lui a faites, grâces il a joint une solidité la persévérance dans ses bons qui me fait espérer sentiments3. Je suis content de son frère; mais continuez, Monsieur, je 1. Dès 1699, il lie plaignait que ce cadet fût prompt et opiniAtre. i. C'est le livre très antijanséniste du jésuite lacques-Philippe Lallemant le Père ~eancl sous ce titre aédilieecx (1660-1748), qui venait de parattre dans sea Réflexions sur le Nouveau le qualifiera Testament. Saint-Simon un des principaux des jésuites.. » boute-feu 3. Dans une lettre du 10 octobre précédent, il annonçait à l'évêque qu'on un mariage Il s'agissait pressentait pour ce fils, quoique trop jeune encore. de Mlle de la Fayette, ci-dessus, p. 178, note 4, et p. 3t2. bien nouvelles vous en faites, il me sera utile à lire

LETTRES
vous

DU DUC

DE

BEAUVILLIER.

531

en supplie, à prier spécialement pour lui, car lee mon~e qui le voient sont charmés de lui, et eela me fait peur. Je vous rendil compte du détail de ma famille de la bonté parce que je suis convaincu que vous avez d'y prendre intérêt. aussi de la parfaite convaincu Soyez reconnoissance avec laquelle etc.. je suis, III Marly, Monsieur, Si m'écrire d'être passé, je siIpplie persuadé que je n'en suis pas moins sensible aux marques de votre souvenir. obligeantes amis comme C'est avec mes meilleurs vous, Monsieur, que j'agis le plus et que je diffère sans scrupule à donner librement de petites marques d'attention qui ne sont pas essentielles, quand je suis trop entratné de devoirs dans mon état. J'éprouve multiplicité indispensables la difficulté de rompre tant de liens qui nous Monsieur, journellement, de toutes sens quelque parts. Par la sainte grâce de Dieu,je garrottent par une chose de cette confiance en sa miséricorde que vous reconnoÍ8iez un fort moyen pour les rompre ce courage, mais, à vous parler simplement, et je vous conjure avec beaucoup, qui en est un autre, me manque de vos prières instance de m'aider et la fidélité à en l'obtenir, pour Je verrai avec plaisir l'ami faire nsage. dont vous me parlez à la fin de S'il me met bien jour vous lui serez J'esp(:re qu'un utile. à portée de lui parler, naturellement avec cordialité et sans je le'ferai à le faire avec utilité. oublier combien Je crois que je suis peu propre et peut-être vous recevez de Montargis. Si souvent, trop de nouvelles vous assurer cela D'étoit pas, je peux que tout y est dans une fort bonne situation. Elle La oadette de mes filles sera et ce ardemment, [le] desire et qu'elle continue à être santé ne se dément point, incommodités elle étoit sujette. La mère auxquelles ses ainées. pour religieuse sera cet comme automne, mieux des prieure six de si sa votre lettre. je réponds le 22 du tard mois à la lettre que vous vous m'avez fait l'honneur de ce '!7 aodt 1705.

petites s'affaiblit

et je crains le corps, que nous ne la conservions longpas aussi à desirer MonPermettez-moi, temps qu'il seroit pour sa communauté. mes deux fils. Le cadet se corrige sieur, de vous recommander toujours des impétuosités où son tempérament et le fait par le l'entralnoit, de Dieu et en vue de le contenter. secours etc.. Je suis, avec mon dévouement ordinaire, v IV A Fontainebleau, Monsieur, · Je vous envoie des lettres à Dieu, sitions, grâces remercier de ses infinies dont les disposept bénédictines, et je ne saurais assez le sont très édifiantes, miséricordes pour elles. de nos le '!5 septembre 1705.

1132
Pour ma fille de

APPENDICE

VII.

de la ce n'est pas la plus heureuse Mortemart, famille selon que je l'avois non qu'elle ne soit aussi bien mariée prévu, et mieux n'auroit d~ espérer, mais parce qu'elle que sa bonne volonté la fait beaucoup fidèle à ce elle n'est souffrir, quand pas pleinement Je suis fort content d'elle. de mes fils. L'alné se que Dieu demande mais encore dans la piété et l'innocence, la pratique des devoirs chrétiens. Le cadet, et chaque jour, s'adoucit il me parolt devient sur ses défauts, et raisonnable; que Dieu l'éclaire à les combattre avec qu'il travaille plus de suite que son âge (sans de grâces) ne comporteroit. Je me répands dans ce détail beaucoup en votre charité. Continuez-la-nous à tous, en ne nous par confiance oubliant autel et dans vos prières. Je le mérite un peu pas au saint cordial avec lequel par le dévouement je suis, etc. Mme faire de Beauvillier pour est un compliment à Paris; elle.. sans cela, je serois chargé de vous soutient non seulement dans

v
Ce 126 décembre nez Monsieur, que nous c'est des consolations comme 17052. Mme de Beauvillier go~tons, de Dieu; raison de les puiser dans la volonté elle doit être respectée et de la nature, adorée au-dessus de tous les sentiments et faire reconnottre comme des grâces réelles ce qui parolt affliction aux sens et à la très humblement de votre raison. Je vous remercie amitié chrétienne, et Mme de Beauvillier et de vos prières, et vous assure aussi, que je etc.. reconnoissance, suis, avec une parfaite VI Ce 8 janvier 1706, à Vaucresson. celles que vous nous donet moi. Vous avez grande

« Monsieur, · Monsieur, La lettre

fait l'honneur de m'écrire sur la mort de que vous m'avez mes fils m'a été d'une grande consolation. Par la miséricorde de Dieu, chose des sentiments de foi qui y sont exprimés; mais j'avois quelque ni en marquez en détail est bien propre à me convaincre ce que vous vérités. de plus en plus de ces grandes J'espère, cette privation servira fort à diminuer dans mon qui si je suis fidèle, que cœur le trop d'attache vous supplie de demander que ses desseins de ma part, j'y s'acmette

encore les créatures. Je pour y restoit et pour moi que Dieu ait pitié de ma foiblesse, leur étendue, dans toute sans que, complissent obstacles. de nouveaux Je joins car prieure, m'ont à cette lettre un

cacheté paquet que je crois de la mère il est venu avec des lettres ouvertes que mes sept filles adressées leurs dispositions sont touchantes, pour vous. En vérité, signée de M. de Beauvillier, et non auto-

1. Cette lettre est simplement graphe comme les autres.

LETTRES
et Dieu leur fait bien

DU DUC
des grâces.

DE
Elles

BEAUVILLIER.
me

533

et m'écrivent très parlent ouvertement de ce qui les regarde, et sur les défauts qui leur restent Ainsi c'est, je crois, par comme sur ce qui est à leur propre avantage. une simple et non par amour-propre, m'ont envoyé confiance, qu'elles leurs lett¡:es sans les fermer. Je vous supplie (comme je me cependant de m'en mander votre avis et si, pour le plus sflr, je pourrois tromper) devrois et d'être je suis, leur conseiller supplie Je vous à l'avenir. paquets encore une fois de redoubler pour moi vos prières du respect et de la reconnoissance avec laquelle de fermer leurs

persuadé etc..

534

APPENDICE

VIII.

VIII LETTRE DU MAR£CHAL DE TESS£ AU ROI'.

Au camp Le public, a voulu

de Gandes!l,

ce 4 février

1706.

mon fils depuis six semaines. La meilleure Sire, marie traverser de simples au monde propositions par donner partie et mon éloignement fait ce qui n'étoit a comme qu'à peine crayonné, le ridicule aucune occasionné qu'il soit seulement possible que j'écoute sans vos ordres, votre et vos grâces Je reçois, chose agrément par des articles au marque l'on m'a dépêché, que je mande de jeter au feu, si cet établissement quis de Maulévrier pour mon fils n'est Je n'en ai jamais eu d'autre pas du goût de Votre Majesté. de vous servir et de vous être aveuglément que celui de vous plaire, attaché. J'ai même que mon fils ne se marieroit compté jamais qu'il à Votre Majesté n'en coùtàt et, si cette prétendue quelques agréments, de ce prétendu vous est agréable, mariage proposition je suis dans le un courrier même esprit, penser point de Votre Majesté. Je sais, survivances. faite par une avantageux qu'il po.t être quelque sans recevoir témoignage quelque insurmontable mon coeur cette de n'y pour ma famille, de la bonté essentiel que vous avez pour les loi que vous vous êtes de la ma?tresse écuyer

Sire, la répugnance de tout Je lèverois démission

de la charge de premier vous m'avez à laquelle mais mon fils est peut-être donné; trop jeune, assez mérité et n'a pas encore pour avoir un tel agrément. J'ai eu, Sire, le bonheur d'avoir une femme qui, n'ayant point été à la cour, a eu assez bon esprit élevée ne desirer pour jamais de s'y présenter. Sire, que d'Espagne Mon fils l'honneur ne sera ne jouira que Votre de sorte, pas du même repos m'a accordé en me faisant Majesté grand d'aucune utilité Je vous en pour ma femme. peut-être me en le permettez, faveur de remettent du mon par roi fils votre de cette petit-fils grâce, ce titre autre

jamais si vous réponds, j'obtiendrai, la permission de me démettre comme, à leurs Je en France, enfants, parle, font Votre quand dans la lettre

les ducs

qui Majesté que

vos bontés d'une

le permets. à M. Chamillart, j'écris

de son fils 1. Sur le mariage ci-dessus, de p- 184, note 4. L'original vol. 1979, n, 47. cette lettre est au Dépôt de la guerre, 2. Le volume 1888 renferme lettre du 8 décembre (n, !09) une autre où il disait au ministre que tous ces bruits étaient précédent, prématurés, du Roi, et qu'il n'y avait eu rien ne se pouvant faire qu'avec l'agrément autre chose que des propos échangés avec M. Bouchu. 3. Ci-dessus, p. 309-3f13

LETTRE
grâce dont, un pour mot, d'affaires

DU MARÉCHAL
vous abréger

DE TESSt
je n'ose

AU ROI.
importuner

535
Votre

la lecture,

Majesté. En

si Votre l'est. Mes Sire, content, Majesté je serai à entendre vous sont souvent assez désagréables dêpêches ce que Votre Majesté lire, sans multiplier par de nouvelles importunités me permet de lui écrire. TESSé. o

;;36

APPENDICE

IX.

1 ?~
LE PROCÈS CONTRE LES HÉRITIERS BRISSAC 1.

De minorité de été

toutes de

les notre deux dans dehors

pièces auteur ou le trois

produites jusqu'à textes, pour

à

l'occasion défluitif indiquer du

de du

cette

affaire 1705, autres

depuis il suffira qui

la

l'arrêt et les du d'en

8 aotlt

donner imprimés Ainsi, en

quelques procès. titres, cataloguée mariage et de la

ont

temps des

besoins Cabinet

dossiers

des et de 1683) juillet

collection par M.

de Corda, de de la

Factums renferme Brissac séparation ment vidame mais ment en de

formée (Fm (1663),

à la Bibliothèque 4095, son ¿096 et .\097) (il

nationale, le contrat juillet (31

la duchesse

testament par Mme

l'homologation C'est à son et par ce

prononcée 1683 de que

le Parlement léguait à

1683). ses biens vingt

testaalors année,

de Brissac en jouir

tous de

frère,

Chartres, clause dettes aux de furent

pour

partir

sa

unième et qui le se 1685. nationale,

avec des original

substitution l'otjet d'un

perpétuelle premier registre Thoisy3, les du

1. La arrêt E à la du 1830,

succession Conseil 10 juillet

règletrouve Nous un

Archives dans le

nationales, recueil universel, de l'arrêt dirigés parlement

avons factum demandant rieur suivis le ms. contre part, veau

ensuite, pour

Bibliothèque et légataires et un autre

le légataire l'exécution l'on et rendu

créanciers 1689, les Rouen

particuliers, factum des anté-

aotlt contre de

à 169~, de l'arrêt

l'autre au

directeurs le 31

créanciers, 169.1; dans

juillet pour 1685 et

Clairambault les et, duc d'Aumont part, ce nom. d'arriver détails

1 UO, fol. 113-117, opposants contre aux la duchesse

le factum arrêts de douairière

imprimé 1683,

Saint-Simon 169. et le d'une nou-

d'autre de avant des

de

Brissac

Mais, ques-uns indiqués Le tembre flrmatifs 1.

à la de son

conclusion historique

de qui

l'affaire, n'ont

il été

faut

préciser

quel-

qu'insuffisamment

ci-dessus, parlement 1688, de de rendit, ceux du

p.

196. où août elle 1689 de avait et Paris, le été 31 évoquée juillet par 1694, 1683 et arrêt deux du arrêts 12 sepcon1685,

Rouen, le i

parlement

31 juillet

11 janvier

Ci-dessus, p. t9i-109. du testament se trouvent aussi aux Archives 12. Des exemplaires imprimés de Saint-Maximin, dans les titres de l'église carton S 6163 et nationales, cent mille Il y avait, de net et liquide, livres. L'usufruit 6170. plus de cinq et à la marquise de Saint-Simon. Une assez était au marquis légué grande de legs quantité affecté d'eux était 3. Recueil formait pieux à la création vol. 196, un de fol. total deux 38-56. vingt-deux soeurs de charité de mille livres; l'un à Saint-Maximin.

Thoisy,

LE

PROCÈS

CONTRE

LES

H£RITIERS

BRISSAC.

537

la Béparation en predu 4 aoflt l668, et délégué homologué qui avaient mier rang le légataire uoivenel de Mme de Brissac pour 86 faire rembourser mille livres qu'il réclamait à M. de Brissac, avec les les quatre-vingt-donze intérêts être (ci-dessus, payé sur les p. 19t, deniers note 7). C'est aD moment la mort où Saint-Simon de son allait beau-frère,

consignés

depuis

firent opposition comme créanciers du défunt. que M. et Mme d'Aumont Sur le règlement de juges obtenu le 11 septembre 1701, le conseil privé 1703 (Arch. nat., prononça le renvoi à Rouen par un arrêt du 29 janvier V6791). L'affaire M. et Mme fut introduite; mais, les le t7 juillet magistrats 1703, un de Rouen délai de accordé ce à duc

ayant huitaine,

d'Aumont,

en profita jours, ment lire, et

des lettres d'état pour user qu'il avait les faire signifier le 2 aoôt. Saint-Simon au Conseil, la surséance, d'état du et, sauf par l'arrêt aux parties du

obtenues introduisit 19 novembre

trois depuis immédiatequ'on va par le conseil une nouvelle suivant, tran-

une instance il fit casser

à faire juger

privé si des lettres surséance. La mort cha cette question.

subséquentes duc d'Aumont,

pourraient produire survenue le 19 mars

Du t9" novembre SUR

1703,

à Versailles

LES REQUÉTES respectivement au Roi étant en son présentées l'une de France, duc de Saint-Simon, Conseil, par le sieur pair légataire universel de la feue dame duchesse de Brime, sa soeur, et l'autre duc d'Aumont, aussi pair de France, des ordres chevalier par le sieur de S. M. celle dudit sieur duc de Saint-Simon contenant cette qu'en il est créancier de la succession du feu sieur duc de Brissac de qualité la somme de quatre-vingt-douze mille reste de la restilivres, pour tution de la dot de ladite sa soeur, et de près de vingt années dame d'intérêts de cette somme a été qui en sont échus; que le payement conordonné du vivant dudit feu sieur duc de Brissac par trois arrêts le tradictoires, dame duchesse rendu au profit 1683, juillet le second du H janvier i68!S, et de la Reynie, exécuteun de profit des le troisième du 31 juillet au profit du ment, 1694, rendu des deux premiers a été ordonnée et par lequel l'exécution formément à iceux, le suppliant seroit le premier délégué ladite du duché de Brissac somme de quatre-vingt-douze pour d'icelle. Le prix de ce duché et des autres livres et intérêts la succession dudit feu sieur duc de Brissac du premier de Brissac, sieurs de Fieubet 31 de latlite rendu son au testa-

suppliant, que, consur le prix mille de

terres

a produit ses titres pour être payé; pliant duchesse la distribution, ont encore d'Aumont, qui en poursuivent à l'exécution formé de nouvelles de ces trois arrêts, dont oppositions ont été rendus les deux avant fussent créanciers du premiers qu'ils 1. Arch. nat., E 1922.

le supayant été consigné, mais le sieur duc et la dame

538 feu sieur duc de Brissac,

APPENDICE

IX.

ils n'ont leurs deniers auquel que prêté son second et plus de vingt-trois ans après le contrat depuis mariage, du premier, U les a soutenus noarecequi est le titre du suppliant. et il a demandé le renvoi de ces nouvelles vables, au-paroppositions où le dernier a été rendu. Cela de Rouen, arrêt contradictoire a encore formé un procès en règlement de juges, sur lequel, par arrêt du 29 janvier contradictoire du Conseil les parties ont été dernier, de Rouen audit tant sur ces renvoyées parlement pour y procéder nouvelles ledit damnés oppositions Les suppliant. en tous les que sur les fins de non-recevoir proposées sieur duc et dame duchesse d'Aumont ont été par conlement

de l'instance, tous et, après avoir pratiqué dépens la cause a eufin de été retenue au parlement les délais imaginables, lors de la plaiRouen mais ensuite, dernier; par arrêt du 13 juillet le procureur des sieur et dame d'Aumont a demandé une doirie, remise Pendant à la huitaine. ce délai, le Elle sieur lui a été duc accordée d'état, sous prétexte étoit en son gouvernement de Boulogne, qu'il qu'il a fait au suppliant le aol1t ensuivant, a été obligé de cesser signifier lequel ses poursuites venir à S. M. que les sieur duc et pour représenter dame duchesse d'Aumont n'ont formé ces nouvelles et oppositions de poursuivant l'ordre et qualité du prix du il Brissac; que, sur ce fondement, leur a été permis, d'emdu Conseil du 29 janvier dernier, par l'arrêt les dépens ils sont condamnés, ensemble ceux par eux ployer auxquels faits en faits eatraordinsires de criées et dedistribution; que si, par 16 de la déclaration du 23 décembre aux l'article 1702, les opposants n'agissent distribution qu'en duché de se servir de lettres d'état peuvent pour suspendre les poursuites d'un à plus forte raison un poursuivant ne peut décret, arrêter la distribution du prix, ni l'ordre D'aildes deniers consignés. de la restitution d'une de la dot de ladite feue leurs, il s'agit partie dame duchesse de Brissac, suivant arretée, qui ne peut être encore 22 de ladite l'article d'autant déclaration, d'état, par des lettres plus elles ont été accordées duc d'Auau sieur que la cause pour laquelle mont ne subsiste est actuellement à Paris et de retour plus puisqu'il de son gouvernement de Boulogne. Il faut d'ailleiIrs considérer qu'il y a plus de deux ans qu'il a formé ces oppositions dont il s'agit; que, les règles, 11 l'exécufioo dans tout opposant des arrêts doit être prêt d'en expliquer les moyens; le 16 mars 4703, que les sieur que, depuis et dame été assignés, ils ont eu tout le temps d'envoyer leurs instructions et leurs à Rouen; reste même encore pièces qu'il assez de temps l'ouverture du parlement, et qu'enfin pour cela avant cette de lettres d'état n'est chicane signification qu'une imaginée par les gens d'affaires dudit sieur duc d'Aumont le procès pour perpétuer et retarder ans depuis près de quarante sur quoi le suppliant étoit obligé de réclamer la justice de S. M. A ces lui plût. san., ¡,arrêter aux lettres d'état obtecauses, mqudroit qu'il la restitution d'une dot due d'Aumont ont saisies réelles ne en cette instance d'Aumont par arrêt a obtenu du 27 dudit des lettres mois.

LE
nues

PROCÈS

CONTRE

LES

HÉRITIERS

BRISSAC.

539

duc d'Aumont, à C&UBe de son retour à Paris, tant par le sieur en laquelle il s'agit et de la matière dont est quesque de la qualité au il sera pasSé outre tion, ni à celles obtenir, qu'il pourroit ci-après de l'instance de entre les parties au parlement jugement pendante Rouen; « Et celle dudit sieur duc d'Aumont, que, qu'il avoit lieu d'espérer s'étant, par H¡' octobre lui accorder la province cesser toute acte au sieu duc de Saint-Simon le qu'il a fait dénoncer dernier désisté des lettres d'état 1703, qu'il a plu à S. M. dans le 31 juillet 1703 pendant à l!e8 ordres qu'il obéiuoit du Boulonnois, contestation le sur sieur la duc de Saint-Simon auroit fait

lui en avoit fait signification qu'il mais ses gens d'affaires, de faire; qui ne pensent qu'à en faire naftre lui ont fait présenter à S. M. une seconde nouvelles, par requme, il demande la mainlevée non seulement desdites lettres .d'état laquelle dont le sieur duc d'Aumont s'est enoore de celles qu'ilil désilté,mais des articles t6' et ~2 de la sous prétellte obtenir, pourroit ci-après déclaration touchant duc d'Aumont, qui les un lettres très d'état du 23 décembre 1702le procès intérêt dana grand entre les parties et autres au parlement de Rouen, le sieur pendant duc de Saint-Simon enlever de ce procès, prétendant, par le moyen aux légitimes créanciers du feu sieur duc de Brissac plus de deux cent mille le feu femme, coutume créanciers tâcher nulle, livres sieur sous duc d'une prétexte de Brissac et prétendue la dame Le sieur qui est

entièrement quoique de Paris et faite du

de biens d'entre séparation de Saint-Simon, sa première à la disposition de la opposée, précise entre le mari des et ,la feIJ;lll:l~ en fraude été coIld4qi~q;i~tt prétendue ledit sieur duc rendva de -séparation d'Aumont pour .1:rlens

mari, et d'arrêts qui ont de donner force à cette quelque à l'exécution desquels soutenir arrêts

a formé

ne se trouve opposition, point pourroit que cette question dans la disposition des articles 16 et 22 de la déclaration les pour des oppolettres 16 ne dispose d'état, qu'à l'ét;ard parce que l'article sants en particulier et non à l'éprd aux saisies du poimuiimat, réelles, l'est ledit duc d'Aumont de la dilltributililn comme sieur du prix du duché suivant ne de Brissac, et soutenant représentant les intérêts de tous les créanciers s'entendre dans cette qualité en général; de la restitution que d'une de pourl'article 22

dot, et s'agit que lorsqu'il non lorsqu'il et que les savoir si elle est due, y a contestation pour sont attaqués titres sur lesquels elle est prétendue par la voie de nullité et autres de droit, comme ils le sont en l'espèce moyens présente; que d'ailleurs le sieur duc de Saint-Simon n'a la voie de faire sa demande peut qu'au faisant ne la de Rouen, où l'instance est pendante, principale exécution de ladite déclaration du 13 décembre et 1702, qu'en en est attribuée aux juges par-devant que, par icelle, l'exécution lesquels le procès est pendant. comme S. M. a trouvé bon principal Cependant, parlement de lui affaire, accorder qui lui la permission de venir pour donner ses est très importante, et qu'il desire, autant soins et à cette plus que

540
ledit sieur duc

APPENDICE
de Saint-Simon, bien loin que sieur duc

IX.
que, espérant de Saint-Simon somme aussi par l'arrêt soit jugé considérable

qui sera créancier

rendu, du feu

finisse, qu'elle ledit sieur duc d'une

de Brissac

qu'il prétend dérables que entièrement la requête raisonnable.

consiil sera condamné des sommes de rapporter l'étre, lui ou ses auteurs ont reçues avec intérêt, se rapportant à la justice sur les fins de ordinaire de S. M. de prononcer dudit sieur duc de Saint-Simon ce qu'elle estimera juste et

ouï le rapport, et tout considéré; requêtes, « LE Roi, £TANT EN SON CoNSEIL, a levé et ôté la surséance par portée à lesdites lettres d'état du 24 juillet dernier ce qui en reste pour ce faisant, audit sieur de contiduc de Saint-Simon expirer; permet nuer ses procédures au parlement de Rouen sur les contestations qui y sont pendantes de la demande voie dites sursises pourra les parties contestations à l'avenir obtenir. · PHÉLYPEAUX. PI[ÉLYPEAUX. · Voici maintenant l'arrêt obtenu habilement par Saint-Simou Du 5" août SuR duc de LA RzQuÉTi présentée contenant au Roi étant en son 1705, Conseil 1 à Marly. le sieur entre dudit au lui et ledit sieur conseil sont par les duc sieur duc d'Aumont. de Saint-Simon, d'itat privé pour que d'état les Et, sur le surplus S. M. a renvoyé et renconnoltre et juger si les-

Vu lesdites

de nature lettres

en être puissent poursuites duc d'Aumont que ledit sieur

ayant, que, le feu sieur duc du feu sieur duc l'ordre du prix des biens de Brissac, formé dès l'année à trois arrêts contra1701, opposition, dictoires rendus en faveur du suppliant au sujet de la restitution de la dot de la feue dame duchesse de Brissac, et ayant été renvoyé par arrêt contradictoire du Conseil au parlement de Rouen, tant pour y procéder sur lesdites oppositions que sur les fins de non-recevoir proposées par Saint-Simon, en qualité de poursuivant ledit sieur duc d'Aumont fit signifier, il y a deux ans, suppliant, des lettres d'état en retarder le jugement, et S. M., par arrêt pour contradictoire de son conseil d'État du 49 novembre leva la surt703, séance le décès dudit sieur duc d'Aumont mais, portée par icelles; étant arrivé la décision cela a arrêté de cette conpeu de temps après, testation, ayant et, la dame duchesse elle et contradictoirement l'instance, repris mise sur le bureau et rapportée instruite, entières, pendant cinq séances et les sieurs ducs de Brissac et d'Humières étoient en la ville de Rouen pour plus solliciter qu'à et soutenir fait leurs intérêts les opiner pour si on n'avoit lettres nat., d'état E 1931, terminer de manière et contestations, ne qu'il cela seroit restoit fait est à de à sa d'Aumont, a été entièrement veuve et ses héritiers ledit

par d'Aumont

présent, nouvelles 1. Arch.

le 4" du signifier, obtenues par le sieur

mois présent duc d'Aumont,

d'aorit, qui

fol. 270.

LE PROCÈS
Et d'autant Boulogne. à l'exécution de trois mées

CONTRE

LES

HÉRITIERS

BRISSAC.

541

par le feu sieur et par ses enfants, qu'en qualité du prix des biens du feu sieur retardé par

il y a cinq ans formées qu'il s'agit d'oppositions et qu'elles n'ont arrêts été forcontradictoires, duc d'Aumont, et reprises par la dame sa veuve l'ordre et distribution de poursuivant ce qui ne peut être duc de Brissac, à plus forte raison par un poursuivant la déclaration suivant qu'il peut obtenir

des opposants, et sous prétexte de lettres d'état est obligé d'y avoir recours de S. M. du 23 décembre 1702, le suppliant mainlevée. pour lui en donner A ces causes, sans plût à S. M. ordonner que, requéroit qu'il il sera passé outre au jugement avoir égard auxdites lettres de d'état, ladite instance. Vu ladite oui le rapport et tout considéré; requête, q LE ROI, ÉTAI'IT EN son CoPSBn., et fait pleine mainlevée et entière nues ayant égard au suppliant Ii ladite des requête, lettres d'état a fait obte-

a ordonné duc d'Aumont, et et, sans s'y arrêter, par ledit sieur de Rouen au jugement ordonne qu'il sera passé outre par le parlement il auroit la signification de ladite comme instance, pu faire auparavant desdites lettres. » Pa~Lxranug.. Quant à l'arrêt du parlement de cette originau1 de Rouen, cour, 8 aoùt 170!l, il se trouve mais dans

sa trop grande ne permet ici. On a vu qne la dix-huit feuillets, étendue, pas de l'insérer de savoir en quel cas lee lettres d'état avait été laillBée indécise question leur effet. M. de Pontchartrain sur un cas de écrivit, produire pouvaient le 14 aoAt 17061 ce genre, au procureur général, les registres même; 25 de cette déclaraS. M. a précisément marqué, par l'article nonobstant la signition du 28 décembre !7(1~, que les juges pourront, des procès où il fication des lettres outre aux jugements d'état, passer déclaration. à la sera question des cas expliqués par cette Cependant, soit que les particuliers le fait, soit qu'efmoindre occasion, déguisent · fectivement rale de cette on leur refuse des requêtes, pas de présenter vient de m'être envoyée et en voici par M. Pasquier, ainsi que vous le verdu Châtelet, lieutenant qui se plaint, particulier ne veut pas le juger au Parlement, et sa lettre, de ce qu'on rez par le Roi. Je vous prie de voir à se pourvoir par-devers qu'on le renvoie déclaration, une qui récemment être ou s'il ce refus, qui pourroit fondé, il a quelque à raison autre j'en rendrai qu'il ne dit pas, afin que, quand compte donS. M., je puisse me servir des éclaircissements que vous m'aurez nés sur ce sujet.. si on lui a fait 1. Arch. nat., 0' 367, fol. ~5. au justice ils ne laissent Parlement sur l'exécution litté-

à. Rouen

542

APPENDICE

X.

X LE CARDINAL inédit DE POLIGNAC'. de Saint-Simon encore 1.) ans, vicomtes de du Roure, de Langue-

(Fragment Le on sera cardinal sobre sur

DE POLIGNAC étant son article

en vie à soixante-dix-huit des comte

de l'Ordre, chevaliers Polignac de l'Ordre et aussi chevalier

fils et petit-fils et sa mère étoit fille du un des lieutenants

Il étoit

généraux

d'ancienne son fils a eu sa charge doc après lui. Ce sont des seigneurs de Polignac, maison de part et d'autre Le vicomte et illustre gouverdu Puy -comme ses pères, et, comme eux, seul vicomte neur et seigneur de Languedoc, tous les barons, est lieutenant des états y précédant de la dernière de Rambures, veuf sans enfants de la maison général, remarié à une enfants, qui Peu heureux il loge et mort 5. vit Mailly ont l'un avec dont il a des Mazarin, un régiment, l'autre est dans la gendarmerie. de sa femme, et séparé mariages, depuis longtemps duchesse ses au enfants monde chez le le cardinal son frère. le il y est soeur de la

en ses

Ce prélat plus l'un

apporta

engageant, l'esprit et en même beaucoup, et l'autre propres

le mieux fait, corps le plus doux, le plus fin, le plus toutes les grâces naturelles temps Il cultiva l'un avec un

le visage et agréable, qui rendent grand succès,

charmer.

ne négligea et tira de tous deux les plus avantageux partis. pas l'autre, un une éloquence Une voix touchante, mais naturelle, libre, choisie, et en tout ce qu'il dit, une conversation intarissable ordre merveilleux charmante à tous, et qui élève sans peine jusqu'à qui se proportionne et coulante, heureuse en un mot tout ce qu'il faut lui, une expression et pour persuader; l'accusent de moins ne persuade les savants qu'il pas de fonds que d'universalité qu'une grande justesse et d'affaires le commun et les gens d'ttat orne infiniment, surprennent une gTande capacité. Il est "vrai qu'il est bien du monde en lui refusant les amours, les amuserare de se trouver fait pour également pour est 1. Ci-dessus, p. 21 HI~O. vol. Saint-Simon 2. Déot des affaires étrangères, 45 (France 200), CARDINAUXDB Loms XIV, fol. 1/1.4 '1" était né le 11 octobre 1661, et ne mourut 3. Melchior de Polignac que le 20 novembre ans ce qui met la rédaction de la 17.11, à quatre-vingts aux environs de 1739. présente notice en interligne. 4. Les cinq derniers mots ont été ajoutés 5. Cette dernière phrase a été ajoutée après coup dans le blanc resté à la fin du paragraphe et en interligne. Le vicomte de Polignac étant mort le .1 avril 1739, on peut supposer que la notice avait été rédigée dans les mois de l'année. premiers le miracle

LE
ments,

CARDINAL

DE POLIGNAC.

543

et, avec cela, pour la forpour les sciences, pour les affaires, ces choses également. tune, et de réussir en toutes e La naissance et la figure f~rent percer l'abbé de bonne de Poligsae et lui acquirent des connoissances, heure, puis des amis, et peut-être dans l'éclat de sa faveur, d'amies. Le cardinal de Bouillon, se plus l'attacha savoir lui comme donna fois son et parent, d'autres amis; une licence, à sa première Le disgrâce. sa profession lui en fournit moins. Il et trois fois il l'abandonna. Ce n'étoit ni d'aptitude. Il voulut fois plusieurs part il eut

d'esprit, le séminaire et ses suites, courir la lice de son métier, sans avoir même Il vit la cour de Rome avec le cardinal à peine commencé. de Bouillon, il y fit les délices à vivre à la nôtre, de la et, dès qu'il commença à rien, pas même à Mais tout cela ne conduisoit meilleure compagnie. il ne vit de porte et il étoit cadet, et cadet fort mal aisé la subsistance, que celle des négociations. nistre sous son père et Il s'attacha son beau-père, fort Il Torcy, qui en était le gofltèrent, qui tous le miet lui

trois entreprit pas assurément

faute

de Pologne, le roi Jean Sol'ambassade laquelle pendant procurèrent la négociation de Ce fut donc sur lui que roula toute bieski mourut. de Conti il l'imagina, et se crut l'élection de M. le prince l'avança, le voyage de ce prince. L'ambastellement so.r du succès, qu'il pressa ne cherchoient de Les Polonois fut pas heureux. qu'à gagner coude tous côtés; le prince, fort amonreux dans sa famille, l'argent à un son invincible vroit de modestie et de sage retenue répugnance à l'âge de n'en était blessée adieu et son ambition éternel, pas sadeurne Louis XIV, enfin étoient qui fournissoit au point où il étoit avec trop éloignées de celles le Dauphin; des Sarmates. ses mmnrs douces le Roi, D'ailleul'B, ni prodigue. fi ne vouloit

mais il n'avoit jamais pu pas que rien reproché; des lettres le voyage de Hongrie et cette fatale déconverte oublier que de Poles amis de ce prince lui écrivoient de la cour. Soit que l'abbé de soit qu'on lui manquât vilainement lignac eÓ.t mal pris ses mesures, du prince eussent soit que les lenteurs et de départ parole, d'argent tout ne gtté, il en résulta l'ignore, et, rappela, de Bonport, et dangereux voyage, tel que personne son ambassadeur, le et que le Roi, fort en colère contre l'exila en son abbaye sans le laisser de la cour, approcher et mal, de plus, où il demeura ruiné années, plusieurs un triste 1. et peu à peu ses avantages, assez honnête et de la du monde rapproché Ils aucun. et il n'en oublia à un éloignedéterminer pour tellement de la rote et on le d'auditeur que, le cardinal dans le sacré colfit promptepartir la de rote pour

l'argent, n'y étoit lui fo.t entièrement

ni prompt

avec M. le prince de Conti e Tiré enfin de cet exil, il s'y servit de tous cour, devinrent tels, qu'ils ment prompt, et en de la Trémoïlle lège, ment

alarmèrent même temps

heureusement ayant passé on fit pont d'or à l'abbé de Polignac, à Rome la place pour aller remplir tomes III et IV.

1. Voyez nos

544
France. Elle entra pour

APPENDICE
cela dans ses

X.
vues de la nomination du roi

H1 d'Angleterre au cardinalat. Il partit donc dans l'automne Jacques de 1707. Torcy ne l'y laissa pas longtemps, et le fit revenir à la fin de en Hollande. En effet, on le 1709, dès qu'il vit jour à une négociation au maréchal d'Huxelles voir ce pour aller à Gertruydenberg, joignit se pouvoit de la paix, et, lorsqu'il en fut question sous qu'il espérer de meilleurs il retourna, avec le même maréchal, la traiter à auspices, Utrecht. le Pape fit la promotion des couronnes; mais, Cependant ne s'accordoient chapeau pas, vers la fin de la négociation, et, lorsqu'elle petto jusque et d'être ne pouvoir accrochée, plus être promptement et revint aussitôt recevoir à Marly sa calotte expectoré, comme Utrecht et le il fut demeura en état in de

il fut achevée, de la main du

il sortoit de chez Mme de Maintenon son souper. Roi, comme pour Alors les abbayes sur lui. Outre Bonport, et le prieuré plurent Bégard il eut Corbie, de la Voulte, Anchin et Monzon. intiDepuis lontemps il brilla fort à la cour, et le Roi mement lié avec M. et Mme du Maine, le chargea de négociations, dans l'affaire lui, qu de la Constitution, où son coeur et son esprit être d'un côté, parurent et ses ménagements encore de l'autre en sorte qu'il ne plus sa crainte réussit au gré de personne. La mort du Roi ne l'avança pas. Les sciences l'avoient de M. le duc d'Orléans; du mais, du vivant approché à M. et Mme du Maine Roi, ce n'était par le bon nid. Son dévouement au Régent. Il n'eut de lui que des amis de suspect auprès à l'écart, et gardé en son abbaye il se trouva de cour; puis conduit ordinaire du Roi, Corbie, d'Anchin, puis par un gentilhomme lorsque M. et Mme du Maine furent arrêtés. Il ne fut pleinement délivré de et le conclave tous ces contrastes où il falque par la mort du Pape, le rendirent lut aller le cardinal cardinal il resta à Rome chargé lequel après de Rohan avoit faites dans le court de des affaires intervalle du Roi, que de la mort du du Pape. Il s'y s'accoutuma si bien

ha Trémoïlle, 10 janvier celle 1720, jusqu'à fit diacre et prêtre, et y eut bientôt d'Auch. après le riche archevêché Les longues absences ne se passent point sans révolutions, et le de France étoit dans la troisième, de Pogouvernement que le cardinal étoit encore à Rome. Le Régent, le cardinal Dubois et les restes lignac étoient Monsieur le Duc, qui avoit succédé, de la Régence et disparus. et singulièrement sa directrice, avoit qui avoit aussi eu ses directeurs, fait place au précepteur du Roi, aussitôt le cardinal Un après Fleury. sur l'horizon, nouvel astre ne pouvoit s'atpointoit auquel personne de Polignac, très bien avec le Pape, avoit tendre. Le cardinal quoique Rien dégoûts. jésuites abusoient ses de sa part ne plaisoit au tout-puissant ministre. Les de sa douceur et de sa politique. L'abbé de Gamaches, succédé dans la place d'auditeur de rote, s'étoit élevé qui lui avoit ne garder plus ni mesure contre ni bienséance, et il étoit luijusqu'à soutenu. 1. Ainsi L'ennui dans et le dégoût le manuscrit. avoient donc pris au cardinal, mais beau-

LE

CARDINAL

DE POLIGNAC.

545

du premier Son expérience ministère. dans l'aiguillon coup plus encore ne lui pouvoit les affaires, cardinal qu'il diaputer; lea-t~atH qu'aucun le si longtemps, s'est se sentoit, une dignité qui, depuis apprQprié de suppléer aux rois qui ne veulent droit exclusif pas tollt faire,,1'4e de celui qui s'en à la vacance de se trouver choses si avancé trouvoit qu'un cardinal de en possession actuelle, lu"r¡.écessité ces absent ne recueeroit pas, toutes

Il le le de revenir en France. Polignac premoient et persévérance. A la fin il et longtemps, avec ardeur demanda donc, mais il fallait un ambassadeur, l'obtint n'y avait point de carpuisqu'il un délai à le choisir, à Rome. Ce fut encore dinal qu'on po.t envoyer c'en fut un autre fut nommé, le duc de Saint-Aignan pour se et, quand sa santé au voyage. Polignac jetoit les haut oris Cependant préparer il ne étoient son p4ais ses domestiques r8merci~; congédiés, périS80it, à Rome. de, qU£li on s'embarsavoit plus, disait-il, C'614 que. devenir M. et, lime de $aW,t.Aignanpartirent rassoit peu ici. A la fin pourtant, une tortue, ajll'Oit fa;t phw de dilià INaraeille embarquer pour s'aller lenteur: et La nouv8\l.uté f&isoi4..la d'Uli8, si singulière surprise gence. Us furent de tout le monde. l'entretien près de trois ,mois de Paris à. l'infant et Be préparoient à allEU;,s:¡.luer Ils y séjournoient, Livourne. la nouvelle de l'association leur apporta courrier Don Carlos, lorsqu'un et l'ordre, au premier en Chauvelin des sceaux du garde ministre, à Rome. Ce fut alors que le mystère de se hâter d'arriver même temps, le quatrième à Rome Ils arrivèrent fut développé. Chauvelin, jour. n'osoit ce qu'il ne falloit cette affaire, preaser grande qui ménageoit fi et pour le seul soulagementeo-Son à peine, hriueuce. que recevoir il ne .vouloit et cependant ne savoit donc si ni quand il, pourrait éclore; de polignac. tel que le cardinal de lui, d'un personnage vis-à-vis point, et d'autant un coup de foudre, Ce fut pour celui-cil plus sensible que, il pertloit en, même temps après ce qui lui était échappé, pour courir oisivement la de figure le seul reste qu'il pût faire, pour aller grossir et que C8II1. délais sans cour d'un champignon qui l'avoiL renversé, et coupés tout court daM L'i.nstlult cesse prolongés l'indécence, jusqu'à César l'avoit en clairement lui disoient de l'association, que le nouveau à partir. Il manda se résoudre ne put-il qu'il qu'il falloit sa et des personnes.; venu au fait des affaires mit le nouveau après, il ne put convenablement ne pas voir Naples:; santé; puis, il voulut mais il se promena Il partit au retour. s'arrêter à Rome enfin par M. de Saint-Aignan étoit comme et s'en alla à peu près l'Italie, le but son esprit, ce n'étoit tout venu. Avec pas moins marquer butte. Aussi en France, eu de revenir avoit par ce qu'il et de lenteur, que celle de M. de Saint-Aignan, le motif. en avoit dévoilé par l'association, au-dessus d'elle, 1. Il est en interligne, au-dessus 2. Celuy-cy est en interligne, a biffé cette. 3. Avant cee, Saint-Simon mOIRES DE samr-~son. 1111. biffé. de luy, contraste terminée Polignac d'impatience tout à coup arriva donc

biffé. 35

M6 comme un homme

APPENDICE

R.

La réception d'arriver. qu'il eut ne le qui craint Il dissimais il espéra tout vaincre par ses charmes. trompa pas; fi eut beau des points à la cour, il chercha il s'établit mula, d'appui. en un désert s'étoit belle où il avoit brillé, cette faire; cour, changée de connoisplus même de visages plus de Lonnois8RDces, plus d'amis, tout étoit concentré dans le sance. Tout avoit ou étoit péri dispersé, premier et trente mot, un ministre ans, et dans c'étoit son une vicaire. vieillesse. Du reste, chasses, soupers, jeux; les manières en un Toutes changées terre nouvelle. Le cardinal de Polignac

n'y put dévoroit, A de« morgue

peuple étr.wger, Ni société, tenir. et il y renonça. ou de trois la maisons pourpre L'eDlnli

ni espérance; cette terre le ni considération, Mais Paris ne le mit guères plus à son aise. tout le reste lui fut inconnu, et la près, arrivant le tourna de son vers centre les attendit vainement Heureusement des Académies.

l'amusoit. fi y trouvoit de l'encens, et ce jargon et sa digai1élf~toit mais ce vuide étoit blessée; vu, et n'étoit point inutilement Il espéra vainement Ronen ou Metz, il tenta pas applaudi. Auch de dégoûts. eût l'Ordre on ne lui fut pas avare pour son frère; il s'il y en avoit encore les cardinaux; été un devoir pour {lre888Dt, Mais deux cents lieues eflt été au moms \ID asile de bienséance. pour et n'ouïr 1 parler et des Gascons qu'un village campagnards, de cures, de grands de fonctions vicaires, que épiscopales l, quelle chute des conclaves, des consistoires, des congregations" des négociades espérances du premier ministère! Il s'amusa donc à plaider tions, ses répara1ioils, son procès. Il plaide et il perdit cruellement pour semaines en va, lès 'étés et les automnes, passer quelques de ses abbayes. Il admire chez lui, avec goût, mille excelquelqu'une lentes choses de Rome, où on peut peut-être qu'il a rapportées penser, sans jugement autant de retourner téméraire, trop qu'il qu'il soupire encore, a desiré de revenir, et que la mort du Pape ne l'af9igera point en quelque du moins se rétablir en quelques figure, occupations, ses ti.bemacles de ses jours 1 ber pour le reste pour et y et ne trouver

empressements.' il se trouvoit

de toutes,

n' est en interligne, ainsi que que, plus loin. 1. L'élision Ce mot est eu interligne. S. Cependant, l'année en février de son âge suinnte, 17.&0, il prétexta au conclave de s'ouvrir, et il mourut pour ne pas se rendre qui venait 17.&1, sans être jamais allé vingt mois après, dans la nuit du '!O novembre à Auch, où il y avait des immenses. réparations (r1(Emoiree de Luyaea, tome IV, p. 15-16).

LETTRE

DU

ROI

AU CARDINAL

DE JANSON.

54.7

XI
LETTRE DU ROI AU CARDINAL DE JANSONt.

Je crois nal et de Coislin, en 'vous

ne

pouvoir que j'aimois

mieux

réparer

la perte qu'en asauré vous ne

de approchant dans de grand aumônier la charge ai donnés. de confiance que je vous miné pui6m autant bonne sur en le choir partir des celui dans que ait de

[et] estimois, moi. Je suis que Je

que vous que avez

j'ai

faite

du à sa ~asai hs

cardiplace bien

mettant ferez daDS pas

vous fait suis Rome

emplois

mes à

quel j'envoierai la belle aaÏaon. vous; aucun vous j'eipère retardement voir et de que

J'uleD4ac:e wo&re,té' ~à votre' vous auum

d~i~r,vous pour que &1'eC tempa am m, moi-même et aaaes que de

sncore

d'impatience pour qu'il bientôt le a.. à n'y plaisir

j'aurai mon amitié

1. Ci-dessus, cardinal qu'II deux vier 3. geai 8. 4. biffée. 5. 6. 7. 8. Ainsi Après Yoitre Au an reprises 1884 et Ne me mis. Ces Que quatre

de cétte p. 156. La minute aatobzaphe est appelé à la. eaoceseloa da cardinal dans les nntéaraltea M. IttieDDe par le 15 man est en 1887. a1Mieaaul en d'lin premier interligne, sont et,

lettre de

RIInOIIÇ8.IIt au Coldln a passé à le It jan-

Chauvay ss ~aa, qui

enrcbar-

mots qui,

interlIgne. qui mu aer~s ~1 l1li mot iÙ18lble eut

corrige

ensuite,

manuscrit. sera dernier de jeoson.. Deux Dép4& biffé. Je eroy cette loin du

Il y a an premier taell, est en lnterIlpe. du tiècle dos, en écriture là la t.&8.. eItolt pour des Dépôt Chamillart MI le cardinal alaires le

qae

roy louis en déficit da ncardinal '11 et

tltrangères. trouvent au

tire m L'expédition pann leitrea !le reeaereieall~t de la gaerta, rol. 1901.

M8

APPENDICE

XII.

XII LES SOURCHES (Fragment M. DE 9OURCM inédit ET LEUR FAMILLEt. i.)

de Saint-Simon

DU Bbuc~x, Ce sont des chevalier de l'Ordre i66L du pays du Maine. de bon lieu, mais fort ordinaires, Il gentilshommes s'étoit mis sur le pied de considéCelui-ci n'y' en a: rien-A rÍel1larquer. ratidâlét de distinction à la cour. Il y étoit volontiers pris pour arbitre. C'éfOinm. fort honnête et fort sage. On disoit de lui que perhomme, sonne n'entendait miéd~' les àffà-ires des autres, et plus mal les siennes. En effet; il' se 'riütia tM"ëe'6~it à quoi! M. Il épOU5.d'héritière deChamhesIi~URCB:f:9,'fiIs dul précédent. tirire alliànce, -et la meilleure femme du monde, Montsoreau, grandeét La gueuserie, la misérable qui savoit bien qui elle étoit. compagnie, la façon basse sa cour, la dévotion affichée et mal empm Oe de faire et riJ.r avec associée, en un, mot, un tas. de choses. plates conduite[s], une figure qui,annonçoit en la faim, mirent à la mode de les mépriser, sorte qu'on eût été honteux d'être trouvé en qllelque commerce avec pis. On n'en vit jamais de ridicules et, avec cela, tous honnêtes bonnes et fort braves lieutenants gens, gens, généraux peu gens, des sobrimaIS êsbm~s et leur assiduité, capables, pour leur volonté des aventures, des ingénuités en un mot, un tissu de conduite quets, à se faire moquer de soi et à s'ôter de considération et toute., sorte Sourches et faisoit raccommoda d'égards. e.n,6.n ses affaires, pourtant très bien sa charge, dont il tiroit très gros. Il fut fort touché de n'être fit et son qu'on en ne pèm voulut,. Cavoye, lé 'fIilsat1t pas, lui fermer Il mourut, lui 111..bouche '(iar le grand prévôt. et sa femme, la même année 'Cannée que le Roi 1, et avoit obtenu, présa charge tout à fait. cédente, pour son fils, en s'en démettant M. DE MONTsoREAu, richement marié à une femme de peu, qui réussit point' cheftlier.de-l'Ordre été. On èrut l'ayant fort petit toute des bien à la cour, et dont tout feu des jalousies de son la cour témoin, et souvent le monde avoit pitié. Elle est morte à mari et de ses dont il faisoit caprices, Ses frères et sœurs étoient donné mari; le et en i6R8, wme raison que le Roi, 'qbi aimoit à ceux de leur eu=..L'augmentation une si pleine de toutes sortes famille ai encore

confidente.

Argus qui l'épioient partout, moindre lieu, et qni la faisoient 1. Ci-dessus, p. 260-262. 2. Dépôt des affaires étrangères,

n'a jamais à 1J1IUisa conduite encore plus souffrir que le

vol. Saint-Simon 45 (France 200), fol. 191, 19AL DITS DE L'138TKL DU ROI GRANDS PRtVÔTS DE FRA.NCE. PRÉVÔTS mourut 3. Mme de Sourches plus de deux mois après Louis XIV, le 25 nomais son mari lui survécut vembre; jusqu'au 4 mars 1716.

LES
tout cela

SOURCHES
On peut

ET

LEUR

FAMILLE.

1149

sources de ridicule. juger quelles Aussi n'en à la cour sont pis que pas un, et les ridicule! les vices, les fautes et les disgaces. Son frère l'évêque de Dol, étant aumÔnier du Roi, n'étoit de chapelle il souffert des clercs pas même étoit incrusté de Saint-Sulpice, et c'étoit tout. Il se promenoit à Marly, son chapeau tout sur le derrière de la tête, devant du Roi, le pavillon publiquement. sont-ils revenus sur les terrasses. lui firent de Madame Cela ennuya dire de se promener le Roi et Mme de Maintenon, ailleurs. Il s'en alla infester qui, à la fin, les fenêtres

la Duchesse, à son tour, et le fit prier de se qui s'en ennuya Il s'étoit ailleurs. mis à attendre, les soirs, le coucher du promener entre le balustre et la table de toilette, à Versailles, et à peu Roi, rangé le dos à la muraille; et là, de lire devant tout près de même à Marly, le monde une bible grecque ne lui passoit d'entendre. Ce que personne dura assez longtemps. Enfin on lui fit dire d'étudier chez lui, manège et de ne plus prendre la chambre du Roi pour son cabinet. Il y en a mille. Il n'étoit convié nulle part; à la table des maîtres mais, d'hôtel, où les aumôniers du Roi mangent, ils n'ont et à celle pas mieux, quand du P. de la Chaise, où il alloit il portoit dans un étui un quelquefois, hanap de cristal fois. quatre pas à boire de petits de Dol. Il fut bien aise, qui Ce n'est ou trait trois et l'avaloit tout d'un de vin; mais il n'aimoit pas qu'il y mit beaucoup ni à s'en contraindre. Enfin on le fit évêque coups, tenoit pinte, et on en fut délivré. C'est un très homme de

bien, grand pied plat, et qui a passé et passe encore sa vie à plaider. Il s'est brouillé avec toute la Bretagne, et n'y paroit nulle partt. sa Avec tout cela, M. de Montsoreau la Régence, obtint, pendant survivance son fils tout enfant, et ce fils, à son âge, a eu une pour de conduite si bonne et si heureuse, qu'il s'est fait aimer et considérer les jeunes entièrement gens, et s'est de sa famille. Il s'est fait estimer crédit tous a pu voir dans les chevau-légers une fille du maréchal-duc de aussi fort aimer et considérer.. sur les Montsoreau que contient que le recueil Galgnlèrean'attribue tiré aussi du au ridicule et du disqu'il il peu de guerre où il est, et il a épousé très vertueuse, et se fait

de la garde, Biron, qui est

Parmi

les chansons ms. Fr.

Clairambault,

11.0 694, il en est deux

le compilateur

comme celle qui les précède note 5), (ci-dessus, point à Heudicourt p. i6' mais qui sont plus plaisantes et purent faire rire la cour. L'une, en huit à attribue de Quincy, dans ses Mémoires inédits, couplets, que le chevalier Heudicourt, le Chansonnier n'en quoique en 1865 dans le Recueil dit de Maureyaa ainsi (p. 513) commence dise rien, et qui a été publiée tome III, p. 98-101,

(Leyde),

voici des couteaux; Messieurs, voici des couteaux Messieurs, Pour châtrer les Montsoreaux 1. Il ne mourut qu'en 1748.

550
Et Tic Et les lu

APPENDICE
empêcher tic tic tac, empècher appelle datée le grand de et Ion de cela. de mare raire Ion faire

XII.

la,

Ce qu'on Plu conplets, loIn, fait une parler complainte, ainsi

1710, (p.

et

comptant

aussi

huit

prévôt

517-518)

Or, écoutez, Le malheur CbAtréa Par Ensuite on trouve une des à la

et grandi, petits de mes trois enfants fleur de leurs courtiune, contre Beudiconrt ans etc. lui-même.

envieux

chanson

LA

PRÉSÉANCE

DU DUC

DE VENDÔME.

~i

XIII
MÉMOIRE CONCERNANT SUR LES LA PRÉSÉANCE DE DUC DE FRANCE 1. juillet DU VENDôME

MARÉCHAUX Dépôt

de la guerre,

17.471. l'ordre de

de France ont pris que les maréchaux ce que le Roi fit à cet feu M. le duc de Vendôme; mais avoit pour base le rang qu'il tenoit faveur de ses services, fils naturel d'Henri comme de César de Vendôme, petit-fils duchesse de Beaufort. Gabrielle d'Estrées, né en i594 et légitimé en i595, César de Vendôme, 25 avril sans lui {6{O, donner des lettres de patentes, enregistrées au prince, paroissent ainsi que s'explique Henri IV Et l'honneur d'être comme avoir pour le titre

Il est

constant

en égard, en France IV et de obtint,

le

rang. C'est · dération, de droits

Parlement, qui, lui en avoir donné le bien qu'en cette conaisorti de

tels nous, ne lui pussent être légitimement et débattuB préséance ni autres personnes, « contestés princes après les princes par aucuns et nous plait que dorénavant fils et de notre sang, voulons notredit enfants en loyal mariage tiennent et possèdent ~smclits qui naîtront les princes le premier et la préséance de notre rang après sang, et seigneurs de notre en tous royaume, princes tant militaires cérémonies lieux, actes et endroits, qu'autres publion a accoutumé et sera requis de tenir auxquelles ques et privées nonobstant toutes autres etc. déclarations, rang, roi ne changea rien au sort de La mort prématurée de ce grand devant tous de Vendôme et de ses descendants. César de Vendôme Vendôme cérémonie jouit de et le Grand autres

·

César

ce rang à plusieurs lits de justice. MM. le duc de en {678, précédèrent les ducs et pairs à la Prieur, et M. le à Fontainebleau, de la reine d'Espagne à celle des les princes lorrains {689, précéda Ces faits sont rapportés dans du un mémoire {694 qui parut ordonna légitimés. princes L'arrêt du Parlement dôme

du mariage duc de Vendôme, en chevaliers de l'Ordre. lors de l'affaire le duc avoir du mois des

26 mai

que

de Venen d'avril

duc y seroit reçu comme la Cour et ailleurs conformément {6{O; à son et, qui

et pair de France, pour aux lettres patentes

séance

égard, M. du Maine.

du Roi, en usa suivant les ordres plus est, le Parlement, il en avoit usé l'égard de comme lors de sa réception,

1. Ci-dessus, p. 296, note 3. M 6¿ti, n, 73. Ce travail dnt être fait par le garde 2. Archives nlLtiooales, à l'occasion de la nomination du maréchal de Saxe. du Dépôt de la guerre les n°~ 7 et 57-61, de même origine. Comparez

552

APPENDICE

XIII.

« Il est à en des lettres de i6iO remarquer que ces termes patentes toua endroif~, tant militaires cérémoniea etc., qu'autres publiques, de sembloient étendre sur la guerre la préséance de la maison jusqua VendÔme et préparer au duc de Vendôme la distinction que lui accorda fils naturel de Charles IX, Valois, duc d'Angoulême, mort en 1650, et dont la veuve n'est décédée que le 40 août 1713, ne de titre particulierpour parolt pas avoir obtenu rang immédiaprendre tement du sang. Cependant la relation du différend après les princes et de Bassompierre Schonberg en 1627, à l'occasion du siège de la Rochelle, rapportée :par Bassombâtards dans ses Mémoirea, donne à entendre les enfants que pierre des rois étoient et au-dessus des maréchaux considérés comme princes de France. MM. de Schonberg et de Bassompierre ne refusoient pas de de le laisser ils refusoient lui, car il n'en était pas question comme sous le Roi, disant servir, eux, de lientenant qu'il n'y général avoit que les maréchaux fonction de France faire cette qui pussent dans l'armée où le Roi étoit en personne ce qui paroissoit fondé sur de ce temps. Louis XIll l'usage dans son Conseil. Il y dit que le « pas difficulté d'être lieutenant Œ commanderoit, et que lui (duc Œ souffrir Le pour compagnon.. entendit maréchal général d'abord de le duc Bassompierre en une armée où M. de Guise il ne le voudroit donc pas s'estimoit d'Angoulême ne feroit servir sous survenu entre lui et les maréchaux de le feu Roi. « Charles de

plus sous qui les maréchaux de France n'eussent que le duc de Guise, pas fait difficulté de servir. Il ajouta de France maréchaux que d'autres avoient bien obéi à des princes, et il en cita des exemples. Le duc en s'appliquant ces exemples, dans la se plaçoit donc d'Angoulême, classe comme des princes commander eux aux maréchaux de pour France. « M. de convint Bassompierre qu'il ne feroit fut pas ensuite de difficulté entendu avec M. de Schonberg. Il de lieutenant général

d'Angoulême), duc d'Angoulême

de servir

il ajouta sous M. de Guise Aussi ne ferois-je dans une pas peut-être « armée où il seroit le sens de ces paroles être qu'il général. parolt n'eût de servir de lieutenant sous le peut-être pas fait difficulté général Il dit d'ailleurs duc d'Angoulêmed' honoqu'il ne fait point difficulté mais les princes, en faveur des maréchaux rer sion des « bâtards, princes, mais sans avilir de France sa charge, et il insista sur l'usage sous le Roi à l'exclupour servir

ici sa place d'Angoulême, sion, devoir princes Tel est

des princes ou pas seulement étrangers les princes dn sang.. Le duc d'Angoulême trouvoit entre les princes bâtards il est donc sensible que le duc tenu pour prince chez le militaire, eût cru, dans l'occacommander les maréchaux de France commandés par des de lui.

et non

habitués en France, qui étoient au-dessous étrangers en effet le rang qu'il tient dans un ancien Éfat de la France de 1648, où se trouvent César de Vendôme, Charles duc de Valois, et ses trois enfants, immédiatement du d'Angoulême, après les princes

LA PR£S~ANCE

DU DUC

DE VENDOME.

553

et de de Lorraine des maisons sang, et avant les princes étrangers Savoie habitués en France.. Le feu Roi reconnut le rang de M. de Vendôme, IOrBq11'il refusa de le nommer étoit maréchal de France en lui disant dignité que cette dans au-dessous de lui.. C'est un fait que M. de VendÔme rappelle une lettre à M. de Chamillart, du 12 mars 1706, qui sera rapportée ci-après. Il. de Vendôme se vit à la tête des armées, avec le titre de lieutetenant sans autre ambition 1703, où, commandant général, jusqu'en alors en Italie, il apprit de Tessé devoit venir sur la que le maréchal et espéra de le voir à ses ordres. Voici les termes de sa lettre Secchia. au Roi du 17 décembre, du oomA l'égard datée de San-Benedetto aucune difficulté, mandement, puisque je ne crois pas qu'il y apporte de plus de dix ans, et que je n'en ferai jamais = je suis son ancien aucune d'obéir à M. de Villeroy et à M. de Bouftlel'B, qui sont mes et et il me semble même que cela convient au bien du service. anciens; les ordres J'attendrai pour lever toute sorte de difficulté pour toujours. de ce courde me donner qu'il plaira à Votre Majesté par le retour et je les suivrai aveuglément ordinaire.. et avec ma soumission ~rier, Mais sa douleur du lut dans une lettre égala sa surprise, lorsqu'il Roi du 14 décembre, avec M. de Tessé sa correspondance concernant · Vous trouverez dont avec lui les mêmes les secours facilités, pour · vous avoir besoin, étoit il vos pourrez que si l'armée qu'il commande · ordres.. Il regarda d'afune espèce cette disposition du Roi comme front.. Je vois par là, dit-il du à M. de Chamillart dans une lettre · l3 décembre, que le Roi a plus d'égards pour M. de Tessé que pour · moi. Il y a longtemps plus que je vois venir cela, et j'en suis, depuis d'un mois, dans un chagrin ce que le vous-même. mortel. Jugez va dire de moi, de voir venir ici un maréchal de deux jours public · partager mander pareille le commandement les armées depuis chose fût avec dix moi, qui ai eu l'honneur ans. Je ne me serois jamais de douté comque

cela ne soit pas sans exemple, arri~ée, quoique la même chose arriva au maréchal de Bri88Rc en ce même puisque se pays, lequel, après avoir servi très utilement pendant cinq ans, trouva · à la cour. disgracié quand il revint S. Il ajoute qu'il sait de que M. de Tessé pense très différemment S. M. seroit mal servie S. M. a fait une règle que l'anlui, qu'ainsi cienneté la veuille commanderoit et je n'imagine partout, pas qu'elle moi seul. de Tessé plus Si elle croit M. le maréchal rompre pour capable que moi de la bien servir, j'ai tant de zèle pour ses intérêts, avec plaisir, si elle le souhaite.. que je lui obéirai L'offre d'obéir à qui il eùt dl) commander sincère pouvoit parottre de la part D'ailleurs, de sa M. de modestie Vendôme, éclatoit trouva à cause ici aux de la vérité dépens des de son caractère. de sa prérogatives de l'avantage de l'anciende la part de M. le duc P.

naissance, puisqu'il mais l'appui neté;

ne demandoit qu'il

qu'à jouir dans la suite

554
du Maine le fit ressouvenir

APPENDICE

XIII.

se devoir à lui-même, de ce qu'il pouvoit sa peine par tAcha d'adoucir Quoi qu'il en soit, le Roi, qui l'estimait, une lettre du !7 décembre, de la docilité de M. de en lui répondant Tessé. Voici les termes sur le commandement Sans rien décider · dans général qu'il De convient pas de vous lai8&er par l'éloignement = vous trouverez de sa armées seront lequel les deux d'agir, obligées a part (de la part de M. de Tessé) tant de volonté pour ce qui ira au de soumission service, « rez, que j'ai lieu de croire que vous d'ailleurs à son choix de commander bien de mon à tout en serez l'armée ce que content.. vous lui ou mandelaissa de celle Le Roi

de

Piémont

mais la Secchia, laissant celle à propos à M. de Tessé; qu'il jugeroit de terminer bien l'honneur la guerre avec le duc de Savoie paroissoit sans comparaison, une guerre défensive au parti de soutenir préférable, sur la Secchia. Au mois se rendre fut lettres, favorable de février par faire t704, M. de Vendôme à la cour &ux affaires rapport valoir ses prérogatives. un du Maine a pré6enté Comme ma cause est fut obligé et d'Italie, de partir pour la conjoncture de ses sur ce

que il ajoute sujet et « de M. le duc du

pour N. le duc

ll dit, dans une au Roi mémoire avec

commune

les enfants

ne Maine, j'ai tout lieu d'espérer que Votre Majesté laissera affaire devenue aussi étant pas cette indécise, publique « qu'elle les et qu'elle de considération n'aura l'est, pour pas moins gens de notre rang que les rois ses prédécesseurs.. « Voici la lettre le 12 mars, de Paris, qu'il écrivit à M. de ChamiUart,

ce sujets. Il la lui envoya lettre dans une autre qui laisse deviner en étoient à l'effet convenus ensemble, qu'ils que M. de auparavant Chamillart la montrât l'on sait d'ailleurs au Roi mais, comme que M. de Chamillart rendoit et lui montroit au Roi de toutes ses actions compte tout ce qu'il faisoit, la il y a lieu de croire que le Roi avoit arrangé forme de cette vos conseils, avec le ministre.. J'ai suivi manière = Monsieur, et j'ai pris sur moi de ne point parler au Roi de la chose · qui m'intéresse de votre amitié étant pour trop assuré davantage, « douter mieux valoir que je n'aurois que vous ne fassiez pu faire moimême une déciles raisons S. M. de me donner que j'ai de supplier de sion favorable ceux sur la prétention de commander que j'ai « Messieurs dans les maréchaux se trouver de France qui pourroient « mon armée, ou à portée de la joindre, Je vous avouerai que je n'ai « de ma vie été M. de Tessé de le Roi rappela plus touché que lorsque « Lombardie et le Ma aaisaance pour qu'il ne filt pas à mes ordres. · rang qu'il a plu à S. M. de me conserver et dans les au Parlement 1. 1. C'est le mémoire donné dans notre tome XII, appendice En 1706 du Dépôt de la guerre ci-dessus. p. 'J97. Outre l'original au Roi, et le l'auteur du mémoire, devait être montré qu'emploie lequel billet particulier M. de VeodÔme avait fait un mémoire plus pour Chamillart, la copie faite par le chedétaillé, qui sera donné plus loin, p. 561, d'après valier de Bellerive, mais qui ne se retrouve pas au Dépôt.

sur

LA PRESÉANCE
cérémonies publiques me

DU DUC

DE VENDO11~E.

us

« a « ·

et de des ducs et pain mettent au-desens toua les princes Le refus que S. M. fit, il y a plusieurs étrangen. me disant de me nommer maréchal de France, années, que cette étnmde moi, tous les exemples des princes dig~eité dtoit au-de~ao~a les servieea des maréchaux de France, que gers qui ont commandé au Roi depuis ceux que j'ai l'honneur années, j'ai rendus plusieurs de rendre

dont S. M. m'a toujours honoré, ans, l'amitié depuis quatre de · toutes ces raisons, de vos bons offices, me font attendre appuyées de · sa justice une décision Je vous avoue favorable. que je partirois cette satiafacce pays-ci bien mortifié, si S. M. ne me donnoij pu · tion.. La satisfaction du H mars: J'ai de m'écrire, vous suppliez fut prompte. lu au Roi la Voici lettre la réponse que vous de M. de Chamillart, m'avez fait l'honneur

de Paris, le de ce mois, par laquelle Monseigneur, de commanS. M. de s'expliquer sur votre prétention dans une · der Messieurs les maréchaux s'Us se trouvoient de France, Je n'ai rien même armée de vous joindre. qlle vous, ou il portée oublié faire connottre à S. M. la peine que vous aviez de lui pour demander une grke ce que vous croyez dire en droit de précomme tendre inconteatablement votre nainance. Je ne me suis point par les exemples que vous avez des princes qui ont commandé ~des du maréchaux de France, parce que j'ai cru que la seule volonté · Roi devoit considédécider S. M., et que, lui rappelant les services « rables que vous lui rendez ans, l'amitié que S. M. a depuis quatre eue pour vous, votre zèle et votre attachement, · toujoura qui lui sont « parfaitement « pris même ce autre qu'elle connus, la liberté déciderait devoient de lui dire déterminer S. M. en votre faveur. J'ai que tout me persuader que je ne pouvois vous à conséquence pour pOt tirer que Le ministre vous.. servi dè tous

regarder S. M. à cette vous « dit-il,

qui l'auroit M. le Grand

pour moins mérité

Prieur.) occasion sur « une marque si S. M. veut bien refuser,

(NOTA: cela pouvoit tout ce qu'il a dit à rapporte ne peut, d'honneur qu'elle réflexion de Messieurs ceux vous la qu'en les maréchaux

faire

une naisqui auroient de S. M. que je vous mande veut bien vous 88surer de dès à présent le commandement ~qu'elle ses armées, même de Messieurs les maréchaux de France, au-dessus cas que, dans la suite, il s'en trouve ~au ou à portée de vous joindre croie du bien de son service d'en envoyer dans les armées où qu'elle « vous est bien aise d'accorder et qu'elle commanderez, · tion à votre naissance et aux services importants que si longtemps.. depuis M. de Vendôme encore tenté mais s'en retourna mérites. Roi un réel. content par de nouveaux de demander au plus chimérique Après titre accrédité Il en écrivit en Italie, la bataille cette vous lui distincrendez

elle vous mettroit au-dessous refu88Dt, de France, commander qui pourroient ~sance C'est par ordre égale à la vôtre.

où il se distingua de Calcinate, il fut

que

par l'opinion publique, en ces termes à M. de Cha-

1i56

APPENDICE

XIII.

millart: Le Roi m'a assez récompensé que vous m'avez par la lettre · fait obtenir de S. M. Je n'ai plus rien à espérer à présent que d'obte· nir un brevet de maréchal et armées de S. M., des camps général = comme l'avoit et M. de Turenne. Il me semble que cela est personnel, cela ne tire à aucune que que le Roi conséquence pour cette décision · M. de Turenne en a joui, et que la lettre tant, appréhende puisque · que j'ai les mêmes et il n'est question emporte que de prérogatives; la convertir vous en un brevet. Je vous dirai tout je veux encore devoir · moins ceci; votre mais, quand très humble ainsi de brevet ne l'obtiendriez · serviteur. les vous pas, je n'en serai pas

Il traitoit en 1660, tive très leur de lui.

et il attribuoit

indépendante, date celle d'obliger C'étoit

données à M. de Turenne provisions Ii ce prétendu une prérogasans doute brevet et dont il n'a été question que douze ans après les maréchaux de France qu'il dit prendre que le l'ordre Roi ap-

tant; préhendoit M. de Chamillart

là cette décision peut~tre mais cela n'est pas clair. en rendit compte J'ai de

plus de la forme de l'expédition.. du brevet de maréchal général assuré pour n'en rer n'avoit qu'elle M. de Turenne. est pas connue. de vous

au Roi, qui ne se ressouvenoit parlé au Roi, dit-il en réponse, ses camps S. M. m'a et armées. qu'il en eflt été expédié l'a ouï dire: mais la forme m'a que la lettre qu'elle

point de connoissance Elle convient qu'elle Elle est persuadée écrire vous donne peine ce que tout

commandé

par un pareil ait eu davantage.. ministère. La nécessité la malheureuse M. de Vendôme désistoit

et j'ai brevet, Voilà tout de ranimer

ce que vous pouvez espéà croire en que M. de Turenne M. de Vendôme la confiance des put tirer du

en Flandre Ramillies

affaire d'Italie

de

pour

du commandement, lare pour l'Italie, et lui ordonna de prendre l'ordre une %is de M. de Vendôme avant lui en remit le commandement. que M. de Vendôme de Villars s'étant excusé d'aller en Italie, le Roi lui Mais, le maréchal substitua le maréchal de Marcin, à qui il ordonna, du par une lettre :1.' juillet, de se rendre en toute; diligence à l'armée de Lombardie. Vous · y trouverez encore le duc de dit le Vendôme, avec quelqu'un des Roi Je lui

ensuite obligeant le maréchal de Villeroy remplacer S. M. destina d'abord le maréchal

après troupes le Roi de tirer qui se de Vil-

ai

se trouveroit maréchaux de promis que, lorsqu'il · France, il leur donneroit l'ordre. Vous le prendrez de lui une fois · seulement. Je ne doute à bien aise d'être point que vous ne soyez · portée de lui procurer cet agrément.. M. de Chamillart dit en conà M. de Vendôme J'ai fait juillet, les intentions du Roi pour qu'il reçoive l'ordre de vous une fois seulement avant votre départ.. M. de Marcin, voué à l'obéissance, au Roi en ces termes, répondit lc 5 juillet Je ne manquerai de prendre l'ordre pas, étant à l'armée, de M. de Vcndôme comme Votre me l'ordonne, heureux Majesté

dans une lettre du formité, à M. de Marcin connoltre

LA PRtStANCE

DU DUC

DE

VENDÔME.

557

« d'avoir eu l'avantage d'exécuter un ordre qu'elle souhaiter témeÏ8De · cette occasion qu'il soit suivi, et de trouver de pl'OCUl6r cet agrément de VendÔme, que j'honore bt. infiniment.. Il effectua 88. promesse. Le fait a été cité fois comme mais je ne trouve plus d'une constant point qu'il en parle dall8 ses lettres suivantes. obéi par devoir, Ayant il crut peut-étre, se dispenser par respect de pour sa charge, pouvoir l'écrire. que sûreté alors envoyé pour des places, de M. de Vendôme à Lille, prit l'ordre S. M. le lui Aussi dit-il dans une lettre ayant prescrit. au ministre M. de VeD· dôme, de l'heure de moi qu'il est, a bien lieu d'être content mail je · ne sais si mes confrères le seront de même.. » différence dans les événements 1 Le 19 avril, Il. de Vendôme les ennemis à Calcinato; il quitte le Pi6mont au commencement d'aoM, et, le 7 de septe~re, l'affaire de T1uin nous fait perdre toute l'Italie 1 Ce contraste était La Roi .crut devoir achever frappant. ce qu'il avoit commencé en faveur de M. de Ven4bme,A!t lui adressa cette lettre, le to. novembre b(on cousin, bien que la lettre que Chamillart vous écrivit le t4 mars assez par mon ordre dernier, paisse faire connoltre des aervioes que la III.tiafaction que j'avois que vous m'uez à votre nais~tance, rendus, m'avoit jointe déterminé à vous accorder le commandement sur tous les maréchal11 de France, s'ils se trouvoient dans une même armée que vous, ou dans un lieu où vous auriez le commandement, et que le maréchal de lllarcie; en Itade Vauban, à Lille, vous aient déféré ee; honneur lie, et le maréchal en recevant l'ordre de vous, en exécution de ceux que je leur avois néanmoins donnés, j'ai cru services vous que, les nouveaux que « m'avez rendus devoient être reconnus par la bataille de Calcinato par un titre encore et en vous écrivant plus cette lettre authentique, afin qu'à l'avenir ma signature ne laisse de ma v.o.lpnté, pas douter et que tous les ma-réchamii de France sans difficulté reçoivent l'ordre de vous, dans tous les lieux où vous aurez le conmandement, lorsavec vous. » qu'ils s'y trouveront Voilà chaux M. de les titres de fut la préséance chargé de de M. de VendÔme commander Le maréchal encore sur les maréen de France. Vendôme en Flandre Quelle avoit défait fait également le maréchal de Vauban, C'est un constant, et cité depuis en Flandre à titre d'exemple, veiller à la

sous M. le duc de nos, de Matignon étoit à Bourgogne. la même armée. de M. de VenMme; Apparemment qu'il prit l'ordre car M. de Chamillart, en exhortant M. de Berwick à 8 conformer, comme on le va voir, dit dans une de ses lettres: Ce n'est point le · maréchal de Matignon seul qui a donné l'exemple: vous avez vu ceux « aux volontés du Roi.. qui, avant lui, se sont conformés L'on sait que M. de Gacé ou de Matignon avoit été fait maréchal de France à l'occasion de l'entreprise sur l'tcosse, dont le non-succès ne nuisit point à la promotion résolue par le Roi. Il reçut la patente

558

APPENDICE

XIII.

en mer, par les mains du roi d'Angleterre, et l'on a dit dans le public des paquets contenant les brevets de la proque Il. d'Andmel, chargé les avoit d«1livrés avant le temps motion, qui lui avoit été- préseriti Quoi l'on n'efft pu débarquer, le Roi le fit ou le conqu'il en soit, et quoique firma récente maréchal à son de France à son retour. Une égard pour commencer par à M. de Vendôme ainsi l'on qui eut ordre créé maréchal étoit pareille grâce trop résister aux volontés du Roi conçoit de joindre de France qu'il a pu s'y sou-

par rapport mettre sans peine. « Le maréchal de Berwick, avoit été duc de Bourgogne, tinction. l'II..œt tières cnasioa France. recevoir Jacques Le roi demandé de Castille avec les

très content de sa d'Espagne, le commandement pour lui donner et d'Eatramadoare, générau, et peine et, mm pour le Roi

de Mgr le en i 706, par disconduite précédente, sur les fronde dissujet maréchal de se soumit fils naturel au niveau l'avoit de sa à de de

l'armée

général éviter tout l'avoit fait qu'il

capitaines Ce ne fut pas 9ena l'orâre fi, roi de Il.

négociation

l'arrière-petit-fils Avant son départ pour se soumettre aux volontés

de VeuMme; et peut-être qu'étaDt il se croyoit intérieurement d'An~çleterre, dlienri IV. l'armée, du Roi. M. de Chamillart Voici les termes

à disposé lettre du

Permettez-moi de vous rappeler 3 juillet notre dernière conversation « à Saint-Germain, où la question de M. de Matigoon fut traitée am« plement. Je n'ai pas oublié les vives et pressantes instances de « Messieurs vos confrères l'effet de la soumission sur pour suspendre « volontés dù Roi; mais je conDOis., en même temps, que vous étiez « dans des princ:ipesqui ne peu veut être qu'88réables à un maltre qui, « seul, par sa boane et qui volonté, règle les rangs dans son royaume, « d'ailleurs vous a donné des marques suffisantes de sou estime et de « la satisfaction comme qu'il a de vos services pour que vous regardiez « un effet du hasard tout ce qui pourra vous en état de vous mettre et qui ne pourroit tirer conaéqueeee; « peut-0tre même ne vous trouverez-Tous Je vous pas dans ce m. « demande, me mettre en état, pour le Roi,de par une réponse de vous, d'aasurer S. M. que, dus tous les cas, vous n'aurez digne volonté d'autre que la sienne. « Dans une autre M. de Chamillart dit S. M. a vu avec lettre, soumettre · à suivre une décision a voulu qui peine que vous balanciez qu'elle « serVIt de f'è8le pour ltesaieurs les maréchaux de France dans les « armées où: M. de Vendôme sera commandant en chef ou en second, « comme il l'est dans celle de Mgr le duc de Bourgogne que le bien a da service aille devant tout. Le rang de M. de Vendôme n'en est Il se trouve dans un parce que le Roi le lui a donné. il ne peut tirer à conséquence. Ce n'est point le maréde Matignon seul qui a donné chal vous avez vu ceux qui, l'exemple; « avant lui, se Mt lIOumis aux volontés du Roi.. point an, que « cas singulier; M. de Berwick se rendit à ces instances, et écrivit à M. de Chamillart « à une loi nouvelle

LA

P

R£stANCE

DU DUC

DE VENDOME.

M9

Vous connoissez ma. 4onmia~ou.nn: le 7 juillet ordres en ces termes, o du Roi. ce me sOit une mortifúüon trà sensible Ainsi, quoique ou sous qui que' 08..t de me trouver sous M. de Vendôme, que » « mes mattres ou mon souverain, je ne balance pas à partir. de joindre 1'8J'DIée de Mgr le s'approcha Cependant, quand le moment il témoigna à M. de Dernières, intendant de l'armée, duc de Bourgogne, de M. de Vendôme l'ordre sans un ordre du ne prendroit point qu'il volontiers à n'être à l'armée Roi. se réduisant qu'en simple particulier, de Mgr le duc de Bourgogne. de confiance et comme un homme auprès lai héposdit M. de Chamillart, qui en fut informé par M. de Bernières, à Il. le m8réehal Je n'ai rien aublié. en oes termes pour procurer ainsi qu'il le desifoit de Ulgr le duo.de de servir de Berwick auprès au cas que, l'arïmée qu'il commode se joigae nll Bourgogne, gtiaede deux mis d lfr ,le Vtnd.Óllle Le Roi, qui a donné depuis un année. il' est en posseasion avant de quitter rltalie o caractère dont et den'a pu voulu dôn>aer atteinte à pon · pnis qu'il est 'eDU en Fhdre, de singulière pour II~ le mrr6ehel · rang, et S. M par une distinction de M. de VeD.dôme, veat bien qu'après Berwick, qa'il aura pris l'ordre ~li il ne fuae Bernee àaaa l'mnée. S. M. plus aucun premier jour, de lilpenoone dans tout le reste de la campagne, l'attachera, auprès de Mgr le duc de Bourgogne. Sil M. de Vendôme était maréehal en cette qualité, am de France, que Irgr le qu'il OOIIlDIaildU l'armée

de lieutenant il duc de Bourgogne y rOt, par son anciennetégés" ne relit été (amodew avant, qu'il o n'y a pas à douter de Fmwe) en le a1111Â1114ement M: de Berwick, et qu'à ce titre seolilé&.t lI1ll' Messieurs les 'maréchaux de Frmeey-qumd :ils amt enlui, comme ne roulent · semble, point; c'est le plus ancien qui commande. est peinte dans une "~Ure du du maréchal de Berwick La douleur 13 1Wf1t, du Il y dit, comptant de Château-l'Abbaye. dans joindre une mortification quelques jours, qu'il a tAché d'éviter qui lài mettroit Il odroit de faire lidut ce qael'oo le poignard dam le cœur.. ~oudroit.. «Il ne s'agit, d'une dlose disoit-il, que de me dispenser qae je » si le Roi l'ordonné, mais qui m'outrera de doOlelU' à jamais. ferai, M. de Chamillart ne cherchoit qu'à le fortiler par de lIgeS conseils camp Prenez · sur vous une pareille · bienfaiteur, et, si vous pour ne point donner o reste lion se conduira pour voua, que et l'autre ce qu'un homme 'ertueuJ: :peut -sacrifier, au bien public, à son sou1leraÏn et conjoncture, pouvez atteinte tant vous vous vaincre sur lia possession tout dans à son

avec

de méaagement, en être 'pourrez

la première dém8rche le de M. de Ve.d&8e, et de dstincd'agrément l'u vous liera les maréchaux i faire de son

tout le corps regarde · pereoeoel, · de France, avec vous.. qui ont une loi commune Il ne manqua d'exhorter M. de Vendôme pas d'ailleurs, 1. Ici il Y a un renvoi, et en marge cette note Nota. la minute aux Invalides ici; mais retourner pour vérifier Le Dépôt était alors aux Invalides.. deroit tlrop..

car ililtté; de Messieurs

La clarté manque cela me retar-

560
pour cérémoniù. mieux adoucir

APPENDICE

XIII.

à l'égard de M. de Berwick l'amertume d'un pareil Il lui dit, dans une lettre du i4 août le Roi lui Quoique l'ordre de vous, qu'il avec ait déclaré y ait répondu qu'il prendroit ce sacrifice a soumission, qu'il fera sera forcé. Je vois bien que vous · avez un grand de votre côté, de ne vous point relâcher d'une intérêt, à vos services, accorder à · prérogative que S. M. a bien voulu joints mais permettez-moi. de vous proposer · votre nainance; d'adoucir, ~en tout ce qui dépend de vous, le chagrin de Berque le maréchal pourroit général. avoir de servir sous vos ordres comme un simple lieutenant n offre de rester

~wick

de la personne de Mgr le duc auprès il y seroit un jour d'action très mais vous de bourgogne utile; de volontaire, sans le fixer et lui faire faire le personnage pa~iez, une seule fois l'ordre de vous.. de lui de prendre exiger du 22 aoftt, Enfin le Roi, par une lettre Ii Mgr le duc de Bourgogne, réduisit ainsi du maréchal de Berwick Je desire ce'qu'il exigeoit le jour le maréchal de Berwick, l'armée qu'il joindra «que que vous donné l'ordre au du'c de Vendôme, commandez; après que vous aurez de lui; qu'il le donne ensuite au lieutenant le reçoive général de jour, et qu'après cette il ne pour le faire pI.8tler à toute l'armée, journée, fuse' voudra plus aucun service de vous, auprès le duc de Vendôme, le maréchal vous, jagerez à propos d'y appeler. Le maréchal de Berwick se soumit sonne au Roi, le i9 dit que celui dont vous ou dans les conseils le chargerez, ou où il se trouvera et ceux que qu'il avec vous

de Matignon,

inséparable

à la fin, s'étant rendu de sa perao6t &11camp de Ninove. écrivant Mgr le duc de Bourgogne, '.11 a pris l'oidre ce soir selon vos intentions, et va devenir de moi..

le Roi ent tant de difficulté à se faire obéir à l'égard de Puisque M. de VendÔme, il n'est étonnant point que S. M. eflt trouvé précédemment tant de répugnance de la part des maréchaux de France à se de M. de Turenne. M. de Vendôme, soumettre de même à l'égard indéet à qui cédoient lui donnoient les brevets Turenne n'avoit aeeordés sa que le rangqne de la bataille de longs services et l'occasion du faubourg maison, unique Saint-Antoine du 2 juillet de la mémoire du Roi, et 1652, ineffaçable suivie de près de la ce88RtioD des troubles de Paris. L'on peut juger princes difficulté l'exécution des ordres du par là de l'extrême qu'el}! rencontrée la même prérogative à quelque Roi, ai S. M. efft voulu communiquer moins titré et qui n'etit pas tenu le rang de prince en France, général si elle ellt voulu honorer d'une distinction le pareille par exemple maréchal de Berwick, fils naturel de Jacques II, n'a eu en qui, quoique France la duché-pairie de FitzJames, érique le rang que lui donnait en i7iO. gée seulement a Au la distinction accordée à M. de Vendôme surplus, surpassoit celle qui fut accordée à M. de Turenne; car le commaudebeaucoup pendamment France qu'aux de ses services, du sang, étoit d'une maison en qui ne cédoit toutes les autres. M. de

LA
ment sur les

PR~S~ANCE
maréchauz de

DU
France

DUC
fut

DE VENDÔME.
pour avril f67!, au vicomte

S6.

accordé

Vendôme. A l'égard de l'ordonnance du '!f ber par dévolution la direction des armées de Turenne en cas d'absence du Roi et des princes, et régloit que la parole passeroit du Roi aux princes, et d'eux à M. de Turenne, aux pour la rendre maréchaux de France, suit lieutenants qui la donneroient généraux; mais on lit à la fin La présente ne pouvant avoir lieu ordonnance · ni être tirée à conséseulement, que pour la campagne prochaine · quence. · DELAPAYE. DELAFAYE. · La lettre ginal citée ci-dessus, dont p. 554, par le commis du Dépôt, d'après Chsmillart une jugea bon de feire lui-même l'oritre.nsd'une duc

à M. de toujours elle faisoit tom-

autographe,

cription (BibI. nat., me. Fr. t1 '&7, fol. 88), semble être la réduction autre lettre qu'on du trouve dans le recueil de la correspondance VendÔme transcrit daté à tort d'Anet, par le chevalier de Bellerive. Ce second texte,

de

VendÔme, puisque après avoir pris congé le il de se mettre en route le 15, séjourna à Clichy et à Paris, une Comprend du mémoire paraphrase abrégée que le duc du Maine avait fait deux ana et qui a été donné dans notre tome XU. Une auparavant pour son cousin, phrase de la réponse ail usion. J'ai suivi vos de Chamillart (ci-dessus, p. 555) y fait D'Anet, conseils, la chose et Monsieur, qui m'intéresse j'ai pris évidemment 1706 t. ne point assuré

qui est et avant

le 1'! man sur moi de

étant trop davantage, parler au Roi de de votre amitié douter valoir que je pour que vous ne fassiez mieux S. M. de me n'aurois les raisons que j'ai de supplier pu faire moi-même donner une décision favorable sur la prétention que j'ai de commander se trouver ceux de MM. les maréchaux de France dans qui pourroient mon armée qu'il en présence M. de grand-père, de moi. Le rang ou à portée de la joindre. Le Roi me fit en f693 de me nommer maréchal de M. le comte votre qui couloit qu'il de Pontchartrain, que mettoit Barbezieuz, doit se souvenir du refus de France, depuis le sang cette en me disant, et de chancelier, d'Henri IV, son au-dessous

prédécesseur, dans mes veines,

dignité

a plu à S. M. de me conserver et de me fl.xer, par ses les princes lettres au Parlement, immédiatement légiaprès patentes à la cour, de tous les princes times de son sang, au-dessus étrangers, cette et particulière, au sacre des Rois, en toute assemblée publique les ducs, est sans comde Messieurs préséance, [qui] me met au-dessus les maréchaux Messieurs paraison plus marquée que ce que je demande. leur prétention comme une vision, le Roi regarde n'ont de ni le droit ni l'usage constant, et, n'ayant garde pour et avoué Il est décidé le Roi sur la décision que je lui demande. presser de France savent que eux L Ms. Fr. 14178,
UE

fol. 54 V".
~Af~1-SIA10\. lilll 36

!IÉlI0IRE5

562
par un consentement raux d'armée sont

APPENDICE
de tous en les temps

Kill.
que les princes de deux n'avoir n'étoit lorrains cents généans, de rien lu

possession, depuis plus commander les maréchaux de France; il faut et dans un temps où cette dignité pour l'ignorer, près, si multipliée qu'aujourd'hui. Le maréchal de Strozzi, le duc François

jamais pas, à beaucoup

qui fut tué au siège de Thionville, y commandoit sous de Guise. Le maréchal de Matignon servit en différentes occasions sous le duc de Mayenne. Le feu Roi, de glorieuse faisant le siège de Montauban, en 46~14 le connétable de Luynes mémoire, commandoit un quartier et avoit sous lui deux maréchaux de France, et M. le duc de Mayenne, l'armée avec celle qui vint joindre royale en Guyenue, eut son attaque au quartier de qu'il commandoit séparée Ville-Bourbon. En -t61i3 ou 162-4, le maréchal de Thémines servit aussi et sous le même duc de Mayenne. de Le maréchal [sous] le duc d'Elbeuf de la maison souveraine de Clèves, si jaloux de son autoBassompierre, rité et des prérogatives de son rang, suivit Louis XIII au siège de la Rochelle. M. le duc d'Angoulême, fils naturel de Charles IX, commandoit l'armée avant l'arrivée de S. M. Il est nécessaire de faire remarquer n'a jamais eu les honneurs que M. d'Angoulême que j'ai. Le maréchal de Bassompierre fit difficulté d'obéir à M. le duc d'Angoulême: mais il conclnt de Bassompierre, ne feroit par avouer que lui, maréchal de difficulté d'obéir à M. le duc d'Angoulême comme auroient point fait les autres maréchaux de France; mais il soutint en même temps le Roi commandant son armée en non seulement que, personne, M. d'Angoulême, mais tous les princes du sang même, devoient recevoir l'ordre des maréchaux de France, étoient faits, disoit-il, qui pour donner à tout le monde les ordres du Roi, lorsqu'il étoit lui-même à la tête de ses armées. aveu du maréchal de Bassompierre, Ainsi, du propre M. d'Angoulême, devoit commander les maréchaux de général d'armée, France en l'absence du Roi, et il ne lui contestoit précisément que ce en droit de contester'à à Messieurs les princes du sang. qu'il se croyoit des tous Enfin, Monsieur, maréchaua de France, les les ceux exemples services des princes qui ont commandé au Roi et à l'État que j'ai rendus de lui dont bons depuis S. M. m'a touoffices, me font de ce partirois Je satisfaction. rendre au Roi

plusieurs années, que j'ai l'honneur ans à la tête de ses armées l'amitié quatre d'Italie, toutes ces raisons, de vos jours honoré, appuyées attendre une décision favorable. Je vous avoue depuis si S. M. ne me donnoit mortifié, avec une impatience par votre réponse, Faites bien connoltre à S. M., en lui exprimer. c'est et par la crainte uniquement par discrétion, faire de la peine en lui demandant sur-le-champ n'ai point pris la liberté de lui parler. pays-ci l'aUends est juste, ma cause Adieu, Monsieur; entre vos mains. Je suis, plus que personne « Votre sincère serviteur. et bien

que je pas cette

que je ne puis vous lisant ma lettre, que que j'ai eue de lui une décision, que je intérêts sont bien

mes

du monde, « Louis DE VenrnBra..

LA
Le ministre non par une dans une

PR~S~ANCE
que

DU DUC

DE

VENDÔME,

563

ne donna lettre

spéciale, ordinaire,

dépêche

sept semaines plus tard la décision définitive, mais à propos de la victoire de Calcinato et dont il suffira de donner ce début Versailles, le 3 mai 1706

Monseigneur, de sa main que par la lettre vous trouverez Ce que tout le monde a vu, et dont vous pouvez ci-jointe. être c'est que S. M. n'a jamais eu de joie plus parfaite assure, que celle que vous lui avez donnée, et qu'il ne s'est rien passé de plus de mieux de plus heureux, ni de plus glorieux conduit, grand, pour 88S armes, que ce que vous venez de faire. de maréchal de ses camps et parlé au Roi du brevet général armées. S. M. m'a assuré n'avoit qu'elle point de connoiasance qu'il en ei~t été expédié M. le vicomte de Turenne. Elle convient pour qu'elle l'a ouï dire; ne m'étant elle est persuadée mais, la forme pas connue, m'a commandé de vons écrire vous donne tout ce que la lettre qu'elle et j'ai peine à croire que que vous pouvez espérer par un pareil brevet, M. de Turenne cissements Ce seeond de Delafaye. 1. Copie du chevalier de Bellerin me. Fr. U 178, fol. 6i. ait eu davantage. Si vous pouviez me sur cela, je ferois en sorte d'en profiter. paragraphe est reproduit ci-dessus, p. donner des éclairJ'ai Je ne sais ce que le Roi vous mande

556, dans

le mémoire

564

APPENDICE

XIV.

XIV
PORTRAITS DU DUC 1 M. tion sur de Vendôme, qui au total des affaires, c'est une honte a plus de vivacité et d'ardeur que d'atten la supériorité des ennemis ne peut souffrir M. de Vendôme est et un dépit personnel. DE VENDÓMEt.

lui;

à tous les détails, croyant tout possible inappliqué toujours paresseux, sans discuter les moyens, et consultant ressources peu. Il a de grandes et par son coup d'œil, par sa valeur qu'on dit être très bon pour gagner une bataille mais il est très capable d'en perdre une par un excès de confiance.. II Le duc de Vendôme peu frisés. C'est un héros et fi est cheveux, porte ses propres d'une assez bien taille, grande qui sont blonds fournie partout. à commancommencé

impression, qui n'a der en chef qu'au de n'avoir où il fut bien heureux siège de Barcelone, affaire qu'à du Espagnols, et très peu d'Allemands. Il seroit à plaindre dans le poste où il est, s'il n'avoit que son antapas plus de troupes Au reste, c'est un bon cœur d'homme, libéral, goniste. généreux, qui fait plaisir quand il le peut. Son esprit ne s'applique-t-il cher. Mais guère qu'aux plaisirs, il a l'estime du souverain, qui et c'est Aussi ne surprend point. lui ont souvent coûté bien assez..

de la nouvelle

III A croire le bruit cométrange que la prévention. est un héros; mais écoutez ce qui se dit à l'oreille entre mun, ce prince les officiers et qui l'ont vu dans l'action S. A. n'est qu'un judicieux de héros. Il n'a ni tête ni bras, un peu de bonheur fantôme fait tout son mérite encore semble-t-il être la barrière que les Alpes doivent Les ennemis de sa fortune.. même du bigotisme prétendent que ce 1. Ci-dessus, Le premier article est extrait d'une lettre p. 279, note .4. écrite au duc de Chevreuse le 12 novembre 1706 (Correrponpar Fénelon dance de FEnclan, tome l, page 175-176); le deuxième, des Portraite et caractères de 1703 du Musée britaunique le troisième, (éd. 1897, p. i8-i9); des Nouveaux porlraita de la cour de France en 1703 et 1706 (édipubliée tion Éd. de Barthélemy, des Loisira ou E~eaie t863, p. 19); le quatrième, du marquis de 1785, p. 150-16~), et le cinquième, dargemon (éd. originale du Silcfe de Louis XIV (éd. Bourgeois, p. 331-333). C'est une chose

PORTRAITS
duc

DU

DUC

DE VENDÔME.

565

a le privilège D'aild'être bien récompensé fort vicieux. quoique une bonne pâte d'homme, d'un abord un peu trop facile leurs, libéral, et se mêlant d'un discernement assez de indifféremment; ayant épais, vanité pour vouloir et trop peu de bon aimer beaucoup les gens d'esprit, La bienséance ne permet pas qu'on parle de sa go~t pour les connottre. manière de vivre que lorsqu'il d'Italie ont ne vivra plus. Ses campagnes mais il et en détrompent tous les jours; de gens, détrompé beaucoup en a la principale à la foiblesse de son redoutable ennemi.. obligation IV M. science le même d'oeil défauts. le duc de Vendôme étoit né, comme Condé, grand il avoit le même le avec la

de la guerre, sang-froid juste et rapide Je ne l'ai

courage, pour ainsi dire, infuse le même au milieu des plus grands dan¡;ers, coup mais ces avantages étaient balancés par de grands

mais j'ai eu occasion point connu personnellement; de parler fait la guerre sous de lui avec tant de militaires qui avoient M. de Vendôme ses ordres, ne metque je ne peux pas me tromper. toit pas tant de profondeur dans ses desseins (que le prince Eugène), ses ne faisoit de réflexions et de combinaisons pas tant pour préparer Il négligeoit même les momais, opérations. trop les détails; quand ments sembloit critiques appeler et décisifs il se relevoit, pour ainsidire, à lui tout son génie, des partis prenoit également et montroit et d'intelligence plus d'héroïsme que étoient venus,

sages et vigoureux, le prince même n'en eo.t eu peut-être circonstance. en pareille Eugène Les soldats séfrançois, qu'il n'assujettissoit pas à une discipline trop et avoient en lui, qu'ils euevère, l'aimoient, pris une telle confiance sent tout risqué le tirer d'un mauvais pour pas. Son caractère étoit doux et bienfaisant. Il ne connois50it ni la ni la vengeance; ni l'envie, il se piquoit de ressembler en cela à haine, Henri IV. Il n'étoit ni vain, ni fastueux, son grand-père ni haut, persuadé qu'on ni ne vouloit lui manquer. iln'a s ne pouvoit Effectivement, jamais sang été forcé à croire lui qui pussent à présent aussi d'autres mémoires, Voyons-le peut-étre d'après sous un jour moins avantageux. fi étoit d'une taille ordinaire, fidèles, et il d'un Sa figure et son air étoient nobles, tempérament vigoureux. avoit et dans de la grâce dans la parole Il étoit d'une mais peu cultivé. naturel, le métier le maintien, beaucoup ignorance point étudié, profonde, et sur lequel hasardeux d'esprit même dans il daquand par ce le contraire; il n'y en France. disputer avoit que les princes du

de la guerre, qu'il n'avoit voit jamais réfléchi. Brave jusqu'à l'intrépidité, il pouvoit surmonter sa paresse, il réussissoit

même

presque toujours Il poasédoit la science un effet de son étoile. appeler que l'on pouvoit du monde et celle de la cour au même degré que celle de la guerre, cela il plaisoit et sans aucuns c'est-à-dire principes. Malgré par routine assez généralement, quoiqu'il ne rot courtisan que du Roi seul et

fit

1166
sentir à tout le reste

APPENDICE

XIV.

d'Henri IV, et qu'il ne devoit qu'il étoit petit-fils de ce monarque. Ce genre de vanité céder qu'aux descendants légitimes comme son grand-père des enfants à Louis XIV, qui, ayant plaisoit les égaler aux princes mêmes de son sang. Le duc de vouloit naturels, avec ceux qu'il croyoit et réservé mesure, poli qu'avec avec lui tenir tête; mais il aflectoit d'être familier et populaire pouvoir les soldats et ceux de ses domestiques les officiel'8 du dernier rang, qu'il de ses bontés. et inaccessible aux d'abuser croyoit incapables Opiniâtre Vendôme n'était conseils de tout guoient dans les confiance, dans les et aux autre, des louanges, gouverner que par ceux qui lui prodil'admiration et le respect. Dès qu'on s'aperçut, sa le moyen d'obtenir armées commandoit, qu'il que c'était il trouva du rang le plus distingué, et même dans le militaire généraux, des représentations il ne se laissoit de ceux qui auroient attiré l'attention

gens assez bas pour le prendre par son foible dans l'espérance à portée de faire leur fortune. qu'il les mettroit Il portoit, à la fin de ses jours, le libertinage, surtout la malpropreté et la paresse à un excès si prodigieux, est inconcevable qu'il que ces défauts ne lui aient de tort. Au milieu de la cour de pas fait plus officiers Louis livrer n'osoit tantôt il ne se cachoit XIV, tantôt dévote, galante, pas de se aux plaisirs les plus sales et les plus et Louis XIV coupables; de débauche un genre dans tous les pas lui reprocher qui, On eût bravoit hautement à Versailles. m'ont assuré rougi d'Italie

de son règne, auroit tout autre. perdu temps dans la petite cour d'Anet ce dont tout le monde Ceux qui ont servi sous lui dans ses campagnes

de battre qu'il avoit manqué plus de vingt fois les plus belles occasions et qu'il l'ennemi s'étoit mis autant de fois dans le par pure paresse, de faire écraser son armée, heureusemais, par sa négligence; risque ceux qui commandoient sur les ailes et sur les derrières étoient ment, attentifs et plus Il n'y a personne n'ait entendu plus vigilants. qui dont on se sert Yend6me, expression une marche faite dans la plus grande chaleur du pour désigner elle ne vient que de ce que M. de Vendôme annonçoit jour toujours le soir qu'il partiroit le lendemain mais que, le de très bonne heure, moment étant il restoit si longtemps dans son lit, qu'il arrivé, indiqué ne se mettoit en marche environs de midi, même dans jamais qu'aux parler encore (ratcheur les temps et les pays les plus chauds. Le plus grand c'étoit de avantage qu'il e~7t sur le prince Eugène, dérouter tous les calculs de celui-ci, n'en faisoit parce que lui-même il ne partoit aucun. Comme aucun jamais à jour ni à point nommés, ne pouvoit avertir du moment où il se mettoit en mouvement. espion Comme savoit il ne tenoit ce jamais et s'embarrassoit point de conseil vouloit faire. qu'il fort dire que d'oeil dans avec ses officiers en généraux, on ne Il entroit sans plan campagne Ainsi que la cour lui indiquoit. étoient Son auimpénétrables. opérations réparoient tout. de la de AI. de

fixe, l'on pouvoit bien dace et son coup

peu de ceux ses desseins les grandes

PORTRAITS

DU

DUC

DE VENDÔME.

5s~

v de Vend6me, de Henri IV, était comme petit-fils intrépide sans faste, ne connaissant ni l'envie ni la venlui,. doux, bienfaisant, Il n'était fier qu'avec des princes il se rendait de tout le geance. régal reste. C'était le seul général sous lequel le devoir du service, et cet animal et mécanique à la voir purement qui obéit des officiers, ne menassent ils combattaient point des soldats au combat ils auraient donné leur vie pour le tirer d'un pour le duc de Vendôme, mauvais de son génie pas, où la précipitation l'engageait quelquefois. Il ne passait pas pour méditer ses desseins avec la même profondeur et pour que le prince Eugène, sister les armées. Il négligeait pline aussi d'être militaire; bien qu'à la table et le Cette son frère. entendre trop les sommeil mollesse comme lui l'art de faire snbil laissait détails, périr la discilui dérobaient trop de temps, le mit plus d'une fois en danger instinct de fureur Le duc

il réparait tout par une présence enlevé j mais, un jour d'action, et par des lumières d'esprit que le péril rendait plus vives, et, ces jours il les cherchait Moins fait, à ce qu'on d'action, disait, toujours. pour et aussi propre une guerre à l'offensive défensive, que le prince Eugène. dans les armées, il négligence qu'il portait l'avait à un excès surprenant dans sa maison, et même sur sa personne à force de haïr le faste, il en vint à une malpropreté dont il n'yy cynique a point d'exemple, et son désintéressement, la plus noble des vertus, devint en lui un défaut beauqui lui fit perdre, par son dérangement, coup plus qu'il du nécessaire. Italie, qu'il deux avait ne en bienfaits. dépensé Son frère le Grand Prieur, tous ces mêmes défauts, qu'il que par la même ne sortir souvent de n'etit On l'a qui vu souvent commanda manquer BOUS lui en loin, et de voir Ce désordre et cette

rachetait

encore plus poussait valeur. Il était étonnant

leur lit qu'à quatre heures généraux après de Henri IV, plongés dam une négligence midi, et deux princes, petits-fils de leurs personnes auraient eu honte. dont les plus vils des hommes Ce qui est surprenant d'acti~ité et d'indoc'est ce mélange encore, avec lequel Vendôme fit contre vive d'artifices, Eugène une guerre de surprises, de marches, de passages de rivières, de petits combats aussi inutiles de batailles où les deux partis que meurtriers, sanglantes lence s'attribuaient qu'il n'avait le retrouvait la victoire. Vendôme était vainqueur toutes les dès fois qu'il en personne; mais, pas affaire au prince Eugène en tète, la France n'avait plus aucun avantage.

568

APPENDICE

XV.

XV
PORTRAITS DU GRAND 1 de France, a à peu près de Vendôme, grand prieur de cheveux la même couleur que son frère, mais pas tant d'embonpoint. Il passe pour plus brave que son aîné; mais Il est assez beau de visage. On peut dire qu'il l'égale aussi en esprit et il n'a pas tant de bonheur. en divertissements, trop amers.. quelquefois M. le cbevalier Il Digne il ne cède frère du prince dont on vient de donner si ce n'est bornant toute le portrait, que celui-ci sa bonne auquel prend fortune PRIEUR'.

ses plaisirs à une chanteuse

ni en courage un peu plus

ni en débauche, régulièrement,

il n'épargnoit célèbre, PQint les revenus pour laquelle s'en fut en Italie, de la Sainte Ce seigneur peut-être plus pour Eglise. un cloItre retirée dans de sa mattresse se consoler qui s'étoit par un lauriers du prince les foibles d'amour, dégoût que pour aller partager son frère.. o II1 de Venddme, pour avoir connu M. le grand prieur duc de Vendôme, dont il possédoit du célèbre toutes les frère cadet ainsi mais dans une moindre bonnes que tous les défauts, qualités, Il en est résulté moins de gloire que son qu'il s'est acquis proportion. Je suis assez vieux sera moins vénérée de la postérité. Mais, aîné, et que sa mémoire M. le Grand a mieux et dans la société, Prieur réussi le monde J'ai souvent entendu son frère. conter, oculaires, par des témoins anecdotes dôme, sur la malpropreté vraiment je les si singulières, que et révoltantes dégoûtantes en applaudissant tune tant il est à ces écrirois, ne sont qu'elles de M. le cynique si elles n'étoient duc dans que des

fit sa forsaloperies que vrai que l'on y parvient sortes de moyens; par toutes ne sont rebutés et les moines italiens et les prêtres par aucune. avoit un cadet qui possédoit toutes les bonnes Le duc de Vendôme mais dans de moindres de son frère, et tous les défauts qualités pro1. Ci-dessus, et p. 299, note 1. Le premier article est extrait des Portraits du Musée britannique des Noucaractèrea (éd. 1897, p. 29); le deuxième, en 1703 et 1706 (p. 19-~0 de de la cour de France, veaux portraits publiés Éd. de Barthélemy); le dernier, des Loisirs ou Eaaaia du marquia l'édition éd. originale de 1785, p. 161-167. d'Argenson,

plaisantes le cardinal Alberoni

de Venencore plus et risibles. C'est

PORTRAITS
Il en est résulté portions. moire sera moins révérée qu'il

DU GRAND
a acquis moins

PRIEUR.

569

et que sa méde gloire, et dans mais, dans le monde par la postérité; il a même été on a supporté M. le grand la société, prieur de VendÔme; et est mort, à l'âge un aimable sur la fin, comme voluptueux, regardé, chez de gens d'esprit, de soixante-douze ans, entouré qui s'amusaient vu au Temple, Je l'ai souvent lui et avec lui, et l'ont regretté. j'ai eu encore et j'en connois quelques-uns pour amis des gens de sa société, Au lieu que, si M. le duc être de bonne compagnie. qui passent pour ses et que, la paix étant de VendÔme erYt vécu plus longtemps, faite, à inutiles fussent devenus à la guerre, ou plutôt son bonheur talents, révoltante auroient fini par le son genre de vie et sa crapule l'État, à tous les honnêtes rendre gens, et, quelque grand seigneur méprisable Il monn'e~7t voulu vivre avec lui' et grand général qu'il fût, personne troit la même bravoure pour la guerre que son alné, les mêmes talents et car il étoit moins même en avoit-il opiniâtre davantage, peut-être Mais il ne commandoit moins paresseux. par conséquent, pas en chef; Mais qui sait de son frère ne contribuèrent les succès point à sa gloire. à quel point de Vendôme été suivis, si le duc eussent il y eut part, et, si ses conseils Le libertinage du Grand n'en etlt pas obtenu davantage à cerPrieur n'étoit quoique, que celui de son frère, pas moins grand le Ses plaisirs fussent un peu plus honnêtes. ses goûts tains égards, à la bataille de Cassano, à son devoir, et à se trouver firent manquer en t705' fameuse amoureux de NUe Rochois, fut longtemps Le Grand Prieur avec et cet amour lui fit honneur actrice de l'Opéra, par comparaison il paroissoit son frère. De même, de débauche le genre adopté qu'avoit surtout à il y avoit, en comparaison de son aîné; cependant propre Il predans son ajustement. la fin de ses jours, bien de la négligence Sa seule et en avoit d'excellent. de tabac noit beaucoup d'Espagne, à cet usage; de peau et destinée étoit une poche doublée tabatière il Y le nez du tabac qu'il en tiroit. à pleine main, et se barbouilloit fouilloit horribletomboit sur son habit, qui en étoit toujours Une bonne partie faisaient d'assez et on prétend ment chargé, que ses valets de chambre ses vêtements ils le mettoient à rider ce tabac de dessus gros profits arrivé fralchement et le vendoient comme de plomb, dans des boites d'Espagne.. du prince. 1. Ici, quelques lignes sur la carrière militaire Ici, une page sur la diagr&ce du prince, sur sa vie au Temple, la société qu'il y réunissait. et sur

570

APPENDICE

XVI.

XVI TRANSIUSSION DE LA GRANDESSE inédit DE TESSÉ 2.) A SON FILS s.

(Fragment Le maréchal Le comte DI Tsest, es T!88t.

de Saint-Simon a.

mort

le rang sans perLe père, qui s'est démis à son fils en conservant la vie de grand durant où le fils ne seroit pas traité mi88iOD d'Espagne, Le mien n'en est pas un, parce que, du père. Cela est sans exemple. m'a été du Roi, la grandesse du cas du futur outre l'unicité mariage les dues ont en Espagne donnée avec cette permission même, et, comme ni en en France de grands, cela n'a rien fait au mien le rang entier de sa couverture de Tessé, duc, l'a faite, et qui n'est point ni en France, en Espagne, que comme que son rang n'a d'existeace et ici, il n'y a ces Messieurs sont François Comme grand d'Espagne. rien à en apprendre.. Espagne, au lieu où j'ai fait faireque M. le maréchal mon fils.. cérémonie 1. Ci-dessus, Dépôt der 911, fol. 17' 3. Mort a été ¿. La corrige p. 302-303 et 53¿. aEaires étrangères, ajonté sa. après coup. et documents)

vol.

Eapagne

(mémoires

M~MOlRES

D'ÉCONOMIE

POLITIQUE,

ETC.

571

XVII
M$MOIRES D'ÉCONOMIE M. POLITIQUE DE B£L£BATt. ET DE PHILOSOPHIE DE

Le indiqué de

manuscrit par le P. Blanc, tpltre

Fr.

nOll,

à la

Bibliothèque comme

nationale, ayant suivants fait de

qui partie Pl. de

est de la Bélébat

le

recueil

Lelong, renferme au de la 17; des à l'égard pour 61; État

n° '!7 '!03, les Roi,

collection

M. le 1^ partie. 4;

mémoires fol. 1 des et

Relations charges,

commerciales foi. de ceux 11;

avec Origine de ses

la Hollande, et usage des 33; 43

fol. biens Union

Origine d'tglise, inséparable du Roi

vénalité Droits intérêts de

fol.

prétentio08 du Roi avec 48;

la conr de

Rome, sujets, fol. !S7.

fol. fol.

Intérêts 9· du et

l'Europe, la

fol. guerre des

Conclusion, des aoQt

partie. Royaume,

Projet foi.

soutenir présent

à l'aide en

revenue 1699, de la fol.

ordinaires 78; Vues et de

affaires fol. 88;

intentions fol.

de Guillaume 93 v".

d'Orange,

Intérêts

France

l'Espagne, 3. humain particuliers, les pauvres, partie.

Gouvernement les intérêts au en fol. Roi

des de en

États leurs avril fol. v, fol.

par princes, 1699, 151; Juslice 164

la

connaissance fol. 148; 96; Projet

de de pour Dieu, Dieu,

l'esprit conseils assister

suivant

présenté présenté de de la présenté Origine Conservateurll sur par l'âme,

fol.

Mémoire de de sur

1698, 158

Existence puissante V"; Mémoire fol. 168. Observation tous lors de fol. les

fol. fol.

157 163 des

Immortalité Preuves armées,

religion au

chrétienne, Roi des en octobre

la conduite

170l!,

.&. partie. fol. 181;

Parlements, des hypothèques présenté des par un

Col. 170; pour au Roi

des

ordonnances, fol. 185; la

immeubles,

Mémoire faire Ces autant était merce condition juste. d'un dix uu lever

la capitation, huit dépntés dictés et de ne que ses

l'établissemeot, 188. sont écrits de leur et être que composés du ou premier consulteurs,

pOlir

quatre

ordres,

mémoireli, de que se rranchise la France

patriotisme que sauver que

intelligent,

avec auteur le comqu'à qui est

hardiesse se

de fermeté. que par le ne n'y

La thèse commerce, pouvait a d'utile

devait

soutenir d'aider

par la liberté sujets à s'enrichir; aux ministres

le Roi qu'il quatre

riche ce

Il voulait président, du second,

substituer un un Les

conseils,

chacun ordre, et eccIé-

vice-président, contrôleur général,

cinq huit

conseillers intendants étaient

secrétaire.

attributions

de chaque

conseil

1° Affaires

1.

Ci-dessus,

p.

306,

note

6.

572
siastiques; .&' Police'. En taux, économie que la politique, France devait tout en Finances,

APPENDICE
commerce, bitimenta;

XVII.
3' Guerre de terre et de mer;

l'auteur envoyer usage

établis8Rit, à l'étranger pour que augmenter

comme au

principes moins ea un

fondamentien de ses

produits, en dans nombre plus négociante

et mettre et

en

population, État

surtout ni le

trafiquants; terres, ni dans le

la puissance richesses bien la

d'un

ne consiste mais de dans

l'étendue des

des habitants,

les

métalliques, situation plus

comme et plus

prouve

l'Espagne consom-

il y a d'hommes

il y a de contribuables,

il y a de

mateurs. Un lité sible, point des les remarquable dans un ayant est qu'il soutient, ttat est très plutôt positif habilement, utile de que la pluraque l'ardeur nuides

religions

même pour

à celui-ci redoubler

peraécatione

résultat

hérésies.

1. p.6U.

Ce

projet,

daté

d'avril

1699,

a

été

indiqué

dans

notre

tome

VII,

LES

BALLETS

DE

LOUIS

XIV.

573

xvm
LES Les Louis sance ballets avaient BALLETS été fort DE à la fut LOUIS mode âIV le de règne de la naistout pendant exécuté à l'occasion

et celui Xtlli, de son héritiers.

de la Félicité Suivant

l'exemple

ans, fit une large vingt-cinq A l'origine, scrupules corporels. quelques l'abbé de Beaumont se munit de consultations quelque

de son père, Louis place à la danse dans

XIV, pendant ses exercices

dès lors dans toutes les roi se distingua en flatteries: fi dansoit la courante ne tarissaieut mieux pas en éloges, du monde, et il dansoit soi-même aux entrées de ballets, que personne dont il s'acquittoit encore de si bonne grtce et de si bon air, qu'il y en Monsieur peu qui le surpassassent. merveilles de leur côté, roy y faisoient D faisoit fort mal sa cour à S. M. avoit apocryphe de même et le marquis de Villeet qui ne savoit pas danser alors dans un autre Ailleurs, ouvrage le Grand

sa mère; mais inquiétèrent Le jeune pour les calmer'. et les contemporains occasions,

ce spectacle ne fût fait provenance 8 Quoique lui donner du plaisir, et qu'on ne dflt pas s'atlendre que pour qu'un comme il étoit vouhU se rabaisser si bas que de vouloir grand prince en donner aux autres, mais soit qu'il cr~t plaire lui-même par là à sa ou qu'il se plùt à lui-même, comme cela arrive souvent à maltresse, ceux qui dansent bjen, il n'en manquoit pas un où il ne fit son personnage.. Conseil meilleures Un ambassadeur tout frais danseuses et vénitien dispos, dans le le représente alerte au plaisir, infatigable, pour aller quittant le les fatiguer sortir de la

au d'Hercule, palais puis, au jeu de la lance et à la course s'exercer des têtesT. courant danse, Sous les somptueux costumes la mythologiquess, majesté insépases actionso aux charmes de sa personne, rable de toutes ajoutait sans

cessât de régler l'admiration. Mme de Sévique jamais le respect le procès de Foucquet, écrit à Pomponne 10 Toutes les gné, pendant fois qu'à nos ballets notre ces deux vers du Tasse maUre, je regarde me reviennent à la tête e in rigida eembiansa Gor%'redo aacoltd, Parge più di limor che di aperansa. 1. Ci-dessus, Ci-dessus, p. 3!0. p. 38, note 7. Le U février 16'!6, de ville. On trouvera Louis XIII alla danser son ballet à l'hôtel quelques détails dans le Louvre, par M. Albert Babeau, p. 11'1,113, 1!4-1!5 et 131-13!. 3. Gaxtte de 1639, p. 137-147. le Grand 4. Émile Bourgeois, SiLcls, p. 15-16. 5. Hiataire de M. de la Feuillade p. U. (par Courtilz de Sandres), tome IV, p. 431. 6. Mémoires de M. de Eordeaux, par le même, 1'" édition, 7. Cité par M. Lair dans Louüe de la Vallière, p. 108. a reproduit le costume du Roi-Soleil. 8. M. Émile Bourgeois 10. Lettrea, 9. Gazette du 13 janvier 1663, p. 47. tome 1, p..&8!&83.

574 premiers ils se continuèrent autre Ses succès

APPENDICE comme delà temps danseur

XVIII. remontaient à février 1645 t -1 en 1669, sans civiles. La

d'en entretenir ses sujets. fois, et vers des livrets, fit sa réputation Benserade, chargé sa fortune à y introduire des allusions flatteuses par son habileté pour tous. De lui sont la mascarade de Cassandre, le premier ballet que Louis an Palais-Royal, dansa de 16111, et dont la pendant le carnaval chaque de composer les pas, le texte-, Voici le compte publia puis les Fetea de Bacchua. rendu d'une des représentations de l'été de cette année-lf¡3 du Roi et le plaisir L'activité à entretenir la merque S. M. prend veillense de son corps lui faisant le divertissement de disposition agréer l'un des plus conformes à son âge, S. M. dansa la devant danse, le même jour i2 [juin], un petit ballet fait en vingt-quatre Reine, heures, dans le jardin du palais Cardinal, sur un haut d'ais' élevé dans une salle à l'instant, dressée à la façon de ces palais enchantés des romans, de feuillages courbés en berceau et ornée de tous les antres tapissée naturels de la saison; salle étoit encore couverte parements laquelle le nombre toile cirée défendre du vent extraordigrande pour naire de lumières sur des chandeliers de cristal. Dans le fond appuyées le palais éclairé d'une infinité Brion, duquel appartement champêtre de lanternes de toutes couleurs aux armes du Roi, formoit une très à l'adresse de S. M., qu'on ne se agréable perspective; laquelle, jointe lasse causa point d'admirer, de le redanser, comme priée la Reine, de Mademoiselle, cesse Louise, contentement, grand en elle fit, le 15 ensuivant, de la princesse de Carignan, la cour.. l'occasion de huit entrées improviS. M., qui un si qu'elle présence de la prinfut de d'une la Gazette

interruption Gazette ne manquait

jusqu'au que les

de sa trentième de discordes

année, et de guerres

et presque de toute Pour 16113, la fête des Rois fut le duc d'Anville, sées chez ce voulut, n'y nt pour rendre remarquer toutes ses actions.. de Gramont; le '3 et où costumes Monsieur, 5 femmes

qui n'empêcha pas que ce spectacle en être l'un des personnages, royal, la gr-lee et l'adresse familières dans qui lui sont Le 14 janvier, ballet chez le maréchal petit février enfin, ce ballet fameux, Sévigné Yilleroy vit avec décorations que Mme de Roi, et le jeune dans représenter, étaient habillés

magnifiques, frère du

et en

Ce jour-là, R3, fut dansé fois, en présence de la Reine, ballet grand royal de la Nuit,

le Petit-Bourbon, pour la première de Son Éminence et de toute la cour, le divisé en quatre ou quatreveilles, parties

1. Gaxtte de 16.&5, p. 180. de 1651, p. U1-3! Gaxtie du valet de Journal '!47, 480, etc.; chambre da.ns la Bibliothèque de l'École des chartes, DuLoia, publié série, tome IV, p. U. 3. Gasefte de 1651, p. 624. 4. Telle est l'orthographe de la Gazette 5. Gazette de 16Õ3, p. 47, 7i, 176, 'U4, '!36 et 983. On le donna en core le mars et le 16.

LES
dont

BALLETS

DE

LOUIS

XIV.

575

la première est ouverte par cette Nuit qui en fait le sujet, et comtoutes si riches, tant par la nouveauté entrées, posé de quarante-trois des récits, la magnificence de ce qui s'y représente que par la beauté et la M4ce de tous les des habits des machines, la pompe superbe auroient difficilement discerné la plus danseurs, que les spectateurs charmante, connottre si celles sous où notre jeune aes vêtements que sa lumière, qui juste, monarque le soleil se n'en ne se faisoit fait voir au euasent pas moins travers des

quelquefois nu&g6S qui voilent d'éclatante tère particulier majesté, très faisoit dire, par un sentiment

en marquoit si toutes que,

reçu un caracla di/l'érence et les parties de

ne se rapportoient ce ce rare divertissement qu'à la gloire de ce prince, réflexion de celle qu'il leur communin'étoit que par une nécessaire sans contredit, il y IW"pRBSoit en grâce tous ceux Mais, comme, quoit. la leur, Monsieur, son frère unique, étoit parottre qui à l'envi y fai80ient et cet astre DAi88Ult Moit si aisément la aussi sans pareil en la sienae, et les charmes par les gentillesses qui lui sont peine de le découvrir, de son rang. douter Je laine ne pouvoit donc juger naturels, qu'on à tous par le semblée vouloir et à la le Roi, courage par la les particularités de ce grand ballet que récit qui l'asfait, le contentement que put avoir nonobstant la disgrâce le qui en étoit spectatrice, qui sembla à une toile, dès la première troubler entrée par le feu qui prit belle Nuit, heure de cette qui étoit représentée première par la prudence néanmoins mais ne servit et le qu'à faire admirer le désordN de S. M., laquelle, pour empêcher qui seroit arrivé ceux qui n'apprendront leur en sera terreur que rassura chacun pas auroit eue à son moins l'assistance exemple, par la fermeté dans p61issoit si elle lie fitt qu'autrefois l'effort d'une

ne effrayée, César flt le nautonier

et qui le conduisoit les menaçoit du naufrage. Tellement que ce feu, s'étant tempête qui dans leur première laissa les esprits heureusement éteint, tranquillité, ainsi qu'il l'a toujours été des et fut même favorablement, interprété l'ont et par les notamment adoré, anciens, par les Assyriens, qui devant leurs Perses, par honneur porter qui le faisoient · à la tête de leurs armées. en augure de leur victoire, tout le carnaval de 1.6M, on dansa au Louvre Pendant puis, ballet vers durant la seconde qui De même d'un s'intercalait souverains les et,

au Petit-Bourbon, d'avril, quinzaine dans les entr'actes des lVtxea de T/v<tia année-là, Fromenteau en octobre, en écrivit Dugeau les airs.

Proverbe8, un autre

en 1.655'; cette et ballet royal,

et PEIQe t. les composa Louis

un débauché représentait Il dansa encore en 1.656, en 1.657, dans la première

ce qui a justement scandalisé dans PsychE ou la Puisaance de TAmour des dix entrées

XIV y Walckenaer8. et, où il

de Pamour, malade,

1. Gazette de 1654, p. 1200, 380, .(tM, ~~812. Gazette de 1655, p. 35, 36, 15~, 175 et 579; Babeau, leLouvre, p. 141de beaucoup de ballets. 144. A partir de 1653, Lully fit aussi la musique 3. Mémm~res sur Mme de SévignE, tome IV, p. 357-359.

576

APPENDICE
même, jamais

XVIII.
avec tant tant de de grâce et de majesté, et de charmes douceurs

des travaux de prince, qui, se délassant tout à fait innocents, lies campagnes laborieuses par ces plaisirs y parut en effet à ses peuples, la plus qu'il a la bonté d'en rendre participants, et la plus solide cause de leur contentement, aussi bien que auguste En février dans Alcidiane, il représentait de leur prospérité'. 1658, d'un des plus belliqueux et des plus les passions prince conquéfit entrer au Louvre ne rants 1.. Deux étrangers que M. de Beringhen d'attente: C'en payé par trois heures pas un divertissement gotitérent écrivaient-ils dans est un assez maigre pour qui en a vu de pareils, un leur journal a; aussi est-il assez surprenant que le Roi y en trouve si souvent, car il semble à le danser lasser.. si grand qu'il s'en devroit des entrées. Une représentation fut donnée Suit la description spéciale séjour pendant pour la reine Christine elle faisoit des fois que le Roi dansoit, Chaque rien de mieux tout haut qu'il ne se pouvoit lement Raillerie6; en février 1661, ballet qu'elle fit au Louvre. et disoit exclamations, En 1659, ballet de la au cours de la pré-

le Divertissement représenta n'eut que l'on peut dire qu'il de ce grand la personne qu'en

de l'Impalience, la galerie du Louvre fut brO.lée; en 1662, ballet sur la duquel paration où la jeune reine de la maison Grandeur Marie-Thérese royale, figura, de leur belle troupes. au milieu Philidor avec son époux, rainé, de musique de Versailles, nous a transmis, garde de la bibliothèque de son maître, de ces divertissements le livret dans un recueil spécial 1663 En la première du ballet des Arts dansé' le 8 janvier entrée, de toutes ses actions, déle Roi, par cette majesté qai est inséparable ce qu'il étoit dans cette charmante aisément couvrit troupe composée de Madame était Les une et de quatre s. de celles-ci déguiaés le comte demoiselles de qualité. le carnaval en Pluton, Louise suivant; de la Vallière la Reine était

Amanta

défrayèrent d'Armagnac d'Enghien

en Proserpine, verneur te, quier riette et de

les ducs

Villeroy en jardiniersu. et Roxane Alexandre figurèrent

et de Sully, En 4665, le Roi dans la

Saint-Aignan les marquis et entrée

en goude VilleHende la

Madame

dernière

de de 1656, p. 83, 191 et '!16, et de 1657, p. 72 et 95; lôyage jeunea 6ollandaia, p. 63-64. Le livret de Payché était de Benserade. Gaxefte de i658, p. U.&, 163-16.& et 199. d'vn voyage d Paria en 1657-1658, Journal par deux jeunes Hollandais, p. 417-.&18. 4. Ibidem, p. 423-U4. 5. Gaxlte de 1659, p. 192 et 216, et Muse historique, tome Ill, p. i~-25. 6. Gazette de 1662, p. 147 et 170-171; le Louvre, Babeau, p. i61-f6t. 7. Bibliothèque de la ville de Yereaillee, mss. 1070-73 et 1075. de 1663, p. 47-48, et 168; Muse hiatorique, 8. Gazette 72, 96, no tome IV, p. 8-9; Jules Lair, Loutse de la Yallière, p. 101. 9. Gasette de 1664, p. 166-168, avec livret, et p. 204. Walckenaer a fait une note sur les rôles remplis par Villeroy de 1655 à 1668. 1. deux i. 3. Ga~ette

LES
Natuance de

BALLETS

DE

LOUIS

XIV.
i666, pour

1S'l7
à SaintEuterpe, Madame,

au Palais-Royal. Le 2 décembre Vénui, on dansa lea Muges, où la quatrième Germain, entrée, était en bergers, figurée par le Roi et M. de ViUeroy Mme de Montespan, Mlles de la Vallière et de Toussy En i667, le divertissement du Sicilien L'on y voit aussi notre sire, Et cela, je crois, est tout dire; Mais, de plus, Madame y parott~ En i668, le Camaroal· et où Louis de la paix, en i669, figura le Flore, Soleil ballet composé

par en bergères..

en l'honneur

ICCMllpagllé

En 4670, il devait ellcore en Neptune, pal'3ltre puis le ballet qui fut dansé le 4 et le i7 février; mais MM. d'Armagnc.etde il renonçait le suppléèrent dorénavant à 111scène. La tradiViUeroy 8 tien veut ait été sensible aux vers de ~7UlicU-, sur N~01f, qu'il débités ans. devant lui au ~mmencement de lk". D avrit trente-deut il ne figura plus qu'en daes Depuis lore, aimple'4iaDeür, f.~uelt~uèe en i677, un Angleir le vit eaeore.. st!'doDDerle mtitr6emeei balsl; d'UD maUre de ballet, faire reculer les -apectatous, et prendre li. peine 1 Il 1 detOutdiaposerparlui-~me.1, La meilleure étude sur les banetsdanséa être par Louis 1(IV celle de feu Victor dans le tome K de ses ContdrnPor~ de Fournel, Elle ajoute de livrets 'nombre à omm- de ~lolière, p. t84-6t8. ungtalld la Nuit et des Fétea de Bacaltxa .nit reproduits que Paud .4croix dans les Balleta et n~aacarudea Il de cour de Btrtri III à Lo~is IIY. faite jadig~ pu Philidor, ~la biblio~ collection, de la ville de Vermilles, mss. 1070-i071t.o.peuteDCOIle~aler thèque l'Eiatein de la musique et -la dramatique, par Chouquet, p. 83-t08, Originer de l'opdra franQaia, par M. Nuitter, p. xu-Liv. Je n'ai point trouvé mention de Joyeux dans les relations du temps d'4!itre citées; mais le jeune Brienne eette anecqui viennent rapporte favori Un jour, dote, où figure le nom d'un autre valet de chambre S. M. danaoit avec avec Bontemps aux castagnettes plaques de ces danseurs lui donna un coup de plaque dans le gru de et lui fit fort mal c'est qu'il n'adressa pas bien et manqha la plaque, contre sorti de cadence. parce que le Roi étoit · retira sans dire un seul mot i. Gasette 2. Gazette, 3. Gaxttea d. Gazette 5. Gaxtte Simon parlera 6. Gazette 8. Lettrea 9. ~fEmoiru de certaines et quelques aux mains autres et des une entrée de -ballet, Un pieds. la jambe, son coup S. M. se y en a d'ailleurs une

de& £lémeuts en ~lpadlon;ne

de 1666, 31 janvier et 160. et U février, p. 1H-Hi en roera, tome Il, p. 60' 675, 1054-1055. Ga:ettu p. U39-1UO; en vera, tome Il, p. 655, 878 et 1055. de 1668, p. 7'! et 99. de 1669, p. 167, 191, '!16 et ~39. C'est de ce ballet que Saintà propos de Lauzun et Mme de Montespan. de 1670, p. 143, 169-180 et 19' 7. Siècle de Louir XIV, p..&8oi, de Mme de Sévigné, tome III, p. 358 et 396. de Louia-Henri. de Hrie»ne, tome Il, p. 3i8. 37

]MÉMOIRES Di SAJ!T-SIIION. XIII

578

APPENDICE

XIX.

XIX
LES (Fragment M. DE 1lHo»u, POT inédit DE RHODES t. Il.)

de Saint-Simon

deFrance, et prévôt et grand blanche, tl'89Chut, premier émyet porte,cornette de son frère, a des eérémonies de l'Ordre en survivance maf4'd qu'on Celui-ci eut ces survivances d'enfants. n'eut vu, p. 69~, qui point et dès 464~mais il n'exerça 1616, après la mort de son frère, qu'en fut taé au siège de lLoatpeHier en {6U. Il étoit frère de Mme de VerFrançois Pot, grand deronne et eut K. de Vigemy, mère du ,du Claude l'Aubeap~, un moment d08Ue la mari fut greffier de l'Ordre à l'institution d'État et de de la de evxt~ance en l588, mois deux de Puyl8UJ'8ll&, favori la eharge de secrétaire avant qu.'il fut congédié, de Gaston. 0

maltre

des cérémonies

dont il eut Clande Pot, d'Anbray, ses oUrps, irora celle dont de l'Ordre, mère. et la femme de ce 1. de Rhodes-ci des deux ral deux marÉcha~ Elle avoit de la {}¡uVe des maris.

la fille de épousa de Rhodes, qui -eut seigneur La grand il s'étoit défait'. tante' et nièce, filles étoient Celle-ci d'Alais, avoit colonel déjà eu génémourut

de la cavalerie, à Pezénas quatre

épo8sé fils et frère

père et fils. en- 1693 le comte deux ducs

d'Angoulême,

Elle ou cinq mois. après son mariage. en t6'!5 au troisième duc duzès, Us se brouilqui ne l'était pas encore. côté. Elle se démarièrent, et se remarièrent chacun de leur lèrent, enfin M. de Rhodes, dont elle eut une fille unique, qui épousa épousa BI. de Vitry, Mme -de duc à brevet, fils du maréchal de Vitry. Cette Rhodes dans fort du grand et fort avant monde, intrigante, de tous les troubles de son temps, et fort attachée an garde des sceaux son oncle, et dont la mère était so3ur du premier maréchal ChtteaUDeuf, étoit de la Chastre. M. de Rhodes, un pour il épousa une étrangement: lotte dont Henri des Esurts, ce cardinal de Guise, qui n'en de Reims, ne fut jamais que la suite de Louis XllI, homme bâtarde IV avoit avoit de bien se remaria naissance, et de Charda cardinal de Guise de Fontevrault. C'est eu l'abbesse sa fort

qui se remaria

que sous-diacre,

devant

l'habit, qui, avec l'archevéque et qui mourut 11. de maladie où il endossoit Saint-Jean-d'Angely,

t. Ci-dessus, p. ¿iS-U5. '1. Dépôt des affaires étrangères, vol. 34 des Papiers de Saint-Simon (auFrance l'article de l'fliatoire jourd'hui 189), fol. 117. Comparez gEnéatogique, tome IX, p. 310-St' 3. Vol. France 189, fol. 68. a été ajoutée 4. Cette phrase en interligne. 5. La grd mdre corrige au mère.

LES.¥OT
bravement

DE

RHODES.

519

le harnois, et laissa Il en eut pluune bande de Mtards. sieurs dont un seul fils a paru et eu postérité Henri Pot, enfants, de Rhodes, ne de Rouville de Clinchamp, seigneur qui, de Gabrielle laissa qu'un fils qui ait paru de Rhodes, Charles Pot, premier marquis bien fait et avec de valeur et d'esprit, ~is beaucoup qui se crut tout à et fit quantité de toutes et de telles d'incartades permis sortes, Mlle de Tonnerre, sœur fille d'honneur de Mme la Dauphine de Bavière, du comte de Tonnerre et de l'évêque-duc de Langres, qu'il se fit chasser de bien mérité après l'avoir Mlle de Tonnerre, maria qu'on après Il vendit donc sa charge de province. en t684, à M. de Blainville, Fr8Dce, fils de M. Colbert, puis se maria à Simiase, premier verrose comte aumbsiét c6evalier de la cour d'autres comme grand frère line aussi [foilj, ,II' chasser on put, dans un fond de de des céremonÏe8 maître pulné, de et M. Seigeela7 d'U.8 autre'

S~"veu'Ye

de LaIIp!a et elle Dièce dd-i!àwàq»-diqe MoaÍdJa, de la Reipe, et fille du mwquir qne nous ïe Gordea une de l'0Pdnt 2. B bswu. en 4ô6l. Elie vit"mem au prince et morte d7lsengWen, à vingt~un que [a>iaj, bOUI verromekmdier eme ellfa8tI;u'jande, goutte, secab~ c~ebie Idi s'~t8igDit

fille, unique, iDaPiée de l'Ordre en tH4-, mr f'ltll. quoique ancieÜle

mourut, depuis lo~tsmps t.. et en encore, t701l; jeune juillet et illustre maison. !Ilote sumbariput le i février 17¿o, 1614.

llf, de Rhodes

t. Ces 'quatre derniers 2. Elle ne mourut que 3. Le manuscrit porte

d'antres mots à guatr.i~ug

illi 8111.

580

APPENDICE

XX.

XX

ARRETS

ET PIÈCES

CONCERNANT

SAINT-SIMON.

Années 1705 et 1706.

Arréù

nlati(s

au gouroernement

de Blaye. le 2 juin 17051.

A Versailles, Su LA asQOBrs

au Roi en son Conseil par Messire Louis, présentée et des ville, citadelle duc de Saint-Simon, pair de France, gouverneur de Blaye, contenant des comté que, le sieur MemlÙel'; trésorier-payeur assignations en l'muée sur la ferme chi convoi fait refus de payer t700, de six mille livres par ch8CUll 8D de la somme sur la ferme et comptablie de Bordeaux, soae 6U faites entre ses mains par saisies qui avoientil fut obligé d'avoir recours à S. M., suppliant, étant cette somme, 11.S. M. lui donner point sn jette à être le 16 janvier noo, à plusieUR mément mille livres seroit de même saisie. un arrêt Sm nature que les en la susdite et C01llptab~ au suppliant qu'il de Bordeaux, des quartiers a droit prétexte ayant, éehU9

de prendre

quelques et de lui remontrer

de prétendues créanci~ers du que plalt n'est qu'il

appointements

qualité de gouverneur quoi, S. M. eut la bonté d'£tat,

qui somme de six autres arrêts précédents, que ladite et ledit payée au suppliant par les sieurs de Loubert lesdites comme saisies pour et toutes les autres faites ou à faire, affaires de

de son conseil

de Blaye, de lui accorder, conforordonna,

nonobstant Meusnier, contraints ce faire

deniers et propres ils en seroient bien et valaS. M., et que, moyennant ledit payement, cet arrêt, en vertu dudit al'I'êt. Et quoique blement déchargés qui a audit Meusnier dès le 4 février de ladite été bien et do.ment signifié somme de six mille livres lui ait fait counoitre année 1700, que ladite de faire refus de saisies, il n'a pas laissé par an n'est point susceptible de janvier dernier sous prétede de deux préde lui payer le quartier en ses mains, et d'un arrêt du saisies tendues qu'il dit avoir été faites au suppliant un S. M. a accordé du 30 juin 1704, Conseil par lequel et lui a fait mainlevée délai de deux années pour payer ses créanciers, des payer saisies et arrêts desdites années, Et, le suppliant l'ayant du Conseil du 16 jan'YÏer a payé la la vente de ses meubles, Meusnier, pour éviter huissier entre les mains de la Ruelle, cents livres quinze ce à la délivrance de cette somme et s'est opposé jusqu'à par lui, à ses créanciers. rages ou intérêts dudit arrêt en vertu contraindre 1. Arch. nat. E 757, n° 30. qui pourroient à la fin de chacune être faits sur de lui, à la charge année d'arréune voulu faire 1700, ledit somme de au Conseil, que le sup-

PIÈCES

CONCERNANT

SAINT-SIMON.

58i

mainlevée des saisies et are~Its faits en ses mains, pliant lui ait apporté et encore ce qu'il ait satisfait à l'arrêt du 30 juin 1704. jusqu'à « Et d'autant est une contravention manifeste que cette opposition à l'arrêt du conseil d'£tat du t6 janvier 1700, qui a jugé, conformément à plusieurs autres arrêts précédents, de six mille que cette somme livres par an accordée en qualité de gouverneur par S. M. au suppliant, de Blaye, n'est point susceptible de saisies, du Conseil du que l'arrêt 30 juin t 704 ne regarde et que le commandement point ledit Meusnier, et l'exécution sur lui faite ne l'ont été en vertu dudit arrêt du point 30 juin dernier, mais en vertu de celui du t6 janvier 1700; A ces causes, le suppliant requéroit qu'il plfft à S. Il. ordonner ledit arrêt du Conseil du t6 janvier t 700 sera que exécuté selon 8& forme et teneur, à icelui, avoir égard aux et, conformément que, sans saisies faites ou à faire ès mains dudit Meusnier et à l'opposition dudit le suppliant sera payé de la somme de Meusnier, quinze cents livres qui lui est due pour le quartier échu le f" avril denUer de la somme de an à lui accordée sur la ferme du convoi et par chacun de Bordeaux suivant l'état de S. M., et, à cet effet, que de comptablie la Ruelle, huissier du Conseil, sera tenu d'en vuider ses mains en celles du suppliant en vertu de l'arrêt à ce faire contraint qui interviendra, voies dues et raisonnables, même comme les propres par toutes pour deniers et affaires de S. M. il en demeurera bien et valaquoi faisant, blement et qu'à l'avenir ledit Meusnier et autres trésoriers déchargé; seront tenus de payer le suppliant nonobstant toutes saisies faites ou à saisies il plaira quartier, desquelles S. M, de faire dès à présent mainlevée; à ce faire contraints par corps en vertu dudit arrêt, et sans qu'il en soit besoin d'autre « Vu ladite lesdits arrêts et autres ouï le rapport requête, pièces; du sieur conseiller ordinaire au Conseil contrôleur Chamillart, royal, des finances; général chaque « 1£ ROI EN SON CoNaen., ayant égard à ladite a ordonné et requête, ordonne du t6 janvier et autres que ledit arrêt du Conseil f700, précédents rendus en faveur du suppliant, seront exécutés; ce faisant, qu'il sera payé par chacun an, et dans les termes de ladite somme ordinaires, de six mille livres, suivant le fonds qui en a été et sera fait à l'avenir dans les états de S. M., par les des charges receveurs-payeurs assignées sur le convoi et comptablie de Bordeaux en exercice, nonobstant toutes saisies et oppositions faites et à faire pour quelque cause et occasion que ce soit. « Et en veut S. M. que la somme de quinze cents conséquence, livres Meusnier ès mains de la Ruelle, hui88ier consignée par ledit du Conseil, le quartier échu au tavril dernier, soit délivrée pour ès mains du suppliant, nonobstant par ledit de la Ruelle l'opposition dudit Meusnier, dont S. M. lui a fait pleine et entière et mainlevée, qu'en remettant audit Meusnier la quittance du suppliant de ladite faire à l'échéance de six mille livres

582
somme blement de quinze déchargé cents

APPENDICE
livres, ledit

XX.
la Ruelle en demeure bien et vala-

PIltLTPEAUX.

DE Bzàuvnjmm.

CRAJULLART.. n

A Marly, SUR duc LA REQuin: de Saint-Simon, ment des palus et comtau présentée contenant au que,

le 19" jour Roi, en son

de septembre Conseil, fait pour

170111, le sieur par le desséche-

par le traité de Blaye en l'année 1647, les commissaires au feu sieur duc de Saintcédé, en son nom, députés par S. M. ayant Simon tout le droit qu'elle à avoir, et consenti y pouvoit qu'il en jouit incommutable sans en rien excepter ni réserver, si titre de propriété d'en faire à S. M. ce n'est la foi et hommage ce qui qu'il il été chargé où besoin a été confirmé patentes par des lettres enregistrées partout a été, rendu Simon et, de entre celui et par un arrêt contradictoire du conseil contre les fermiers du domaine, ledit auroit fait faire les canaux canal nécessaires qui un grand autres, de Blaye, et qui, les eaux du i9 mars i672, d'ttat, feu sieur duc de Saintpour ce desséchement, le marais de Saint-Simon de appelé de Gironde. Mais, canal

les deux marais la commuauroit qui sépare empêché de l'un à l'autre, et même du grand marais de Saint-Simon à nication la ville de Blaye, si on n'y avoit pourvu, ledit feu sieur duc de Saintou bac pour servir au passage fut obligé de faire faire un bateau Simon fait à ses dépens, et de laisser dans sa propre de ce canal, au terre, milieu des deux les chemins nécessaires à ce conduire marais, pour l'entretien de ce bateau et, pour passage avoir soin, les habitants de ces marais et volontairement toujours payé une modique et ceux d'un qui homme y ont qui pour affaire n'a en ont

Fresneau, porte ce canal comme

sépare se joignant à un ancien marais dans la rivière desdits

jamais tête par chaque personne, passé six deniers par chaque et un denier de gros bétail mouton ce qui suffit à peine pour chaque à l'entretien de ce passage, dont le fermier pour les frais nécessaires la plus proche, de la métairie au suppliant, a toujours qui appartient été chargé. son Le présenté renvoyé fait l'hommage suppliant ayant aveu et dénombrement à la Chambre des finances de Bordeaux, de des ce fief à S. M. et l'a et comptes, qui le fermier du domaine

redevance, neuf deniers

an bureau

1. L'Encyclopédie dea finarrces, tome méthndique 1, p. 35.&, rapportant de Blaye, en vertu d'un privilège ne payaient que les habitants particulier, des droits sur leur approvisionnement de sel, et que, en qu'une partie outre, 1689, l'état-major depuis n'acquittait plus aucun droit sur les neuf à sa consommation pipes de sel destinées particulière, ajoute que, dans l'année 1705, le contrôleur Chamillart d'en laisser général prescrivit passer, rranches et quittes de toute perception des droits de comptablie et convoi, cinq pipes destinées au gouverneur. !J. Arch. nat., E 760, ul !!30,

PIÈCES
le procureur de ce droit de S.

CONCERNANT
M. ont fait que diflOÙlté

SAINT-SIMON.
de consentir la

583
vérification

le suppliant ne rien y a employé pour sous prétexte omettre, que, dans la ce88ion générale qui a été fait~e par les commissaires de S. M. au feu sieur duc de Saint-Simon de tout le droit avoir auxdits et comtau de que S. M. pouvoit palus on n'a pas nommément ce droit de passage, Blaye, exprimé qui n'étoit étoient d'eau et inaccespas lors établi, parce que les marais remplis il s'agit n'étoit ce qui oblige le sibles, et que le canal duquel pas fait à S. M. et de la supplier d'avoir recours de considérer suppliant que ce du père du suppliant, lui appartient canal, ayant été fait aux dépens suivant le traité fait avec les commissaires de S. M. que les chemins qui y conduisent lui a cédé tous passage est ont ses pareillement droits sans nécessaire été en rien aux faits dans sa terre; que S. M. que ce que ce excepter habitants ni réserver; de ce marais; et intérêt

de passage,

absolument

suffit à. peine pour lIOn entretien et pour celui qu'ils payent au batelier du bateau ne s'en est jamais plaint. que personne A ces causes, le suppliant requéroit qu'il il pldt à S. M., pour faire cesser cette le maintenir en possession de ce bac et lui difficulté, accorder des lettres en tant que besoin seroit, patentes pour autoriser, tant pour l'avenir cette rétribution se que pour le passé, petite qui paye dites deniers pour chaque personne, pour tête de gros bétail et un denier suivant mouton, chaque pour chaque ans. l'usage qui s'observe depuis cinquante Vu ladite et pièces ensemble l'avis du sieur de requête y jointes, la Bourdonnaye, commissaire en la généralité de Bordeaux, départi ladite requête auroit été renvoyée, contenant desauquel que le produit dits droits ne peut produire des gens emque pour payer les salaires audit passage, en sorte estimoit ployés qu'il accorder audit sieur duc de Saint-Simon qu'il seroit juste de les ordipour l'entretien sommes de six de deniers ce passage, laquelle ne pourra neuf excéder les-

Ouï le rapport du sieur Fleuriau d'Armenonville, naire au conseil directeur des finances; royal, LE ROI Ex SONCONSEIL, conformément à l'avis dudit

conseiller sieur

de la Bour-

a maintenu et gardé, et garde le suppliant en posmaintient donnaye, session et jouissance dudit bac par lui établi sur ledit canal qui sépare le marais de Saint-Simon de celui de Blaye, lui permet de continuer sur ledit de percevoir bac six deniers neuf pour chaque personne, deniers ton. pour chaque Et seront toutes tête de gros bétail et un denier pour à ce nécessaires lettres expédiées. «PHELYPEAUX. GHA3(ILLART. chaque mou-

FLEURJAU.' ·

Correspondance En 1704, créanciers, femme, Saint-Simon, avait il avait

et arrét pour

concernant obtenir une

lea dettea nouvelle

de Saint-Simon. surséance sur contre ses

prouvé amorti

que, sur ses revenus, des principaux de rentes

et même constituées

la dot de sa par son père,

584
soldé et les arrérages et

APPENDICE
intérêts, mais 16,90,!tt payé qu'il les lui

XX.
domestiques, restait et été à à marchands, rembourser acquitter artisans '!iS,833tt 61,OOO¡" pour le deux d'arréans 1. de

créanciers de En

privilégié! rentes,

principaux rBgÍI5. Cependant ment d'une

d'obligations, avait

conséquence, les héritiers de laquelle six

la surséance de M. de

renouvelée poursuivant en de faire la 1654,

BretonviIlIers, constituée essaya le prouve

recouvreune

rente dans

cents

livres

entamèrent l'autorité do

procédure de M. de

Saint-Simon fils, comme

intervenir lettre suivante

Pontchartrain d'£tat à M. de

ce

secrétaire

Bretonvilliers 13 janvier 17061. requête obtenue pour aux

M. demander requêtes accordé, raisons On maretz ne

le

duc la du

de

Saint-Simon d'une préjudice ordonné de pouvez avoir suivante même au

ayant sentence de vous pour

présenté que l'arrêt la de

au vous

Roi

sa

cassation Palais m'a

avez

surséance afin sentence.. directeur

S. M. que sait se vous

communiquer, soutellir cette au

qui lui a été de savoir les

si la lettre 11.la

de Saint-Simon affaire Ce sam9di 29 avril

général

Des-

rapporte

[1706], à Paris, Si

à Veruillest. Monsieur, donc vous, vous à chez et je vou-

Je reviendrai liez que sera bien heure bon

serai

demain nécessairement

au

soir, sieur ce

à

coucher le de de peu

sept ici

heures,

faire que

avertir ce soit

Praly de temps

après-demain. de se trouver que je serai de me le affaire. Monsieur,

à Paris, mander, et ne

queltout me et nous

vous pourvu que ayez agréable cette mais très commode expédierions petite, Personne au monde ne vous honore, assurément dévoué plus que

vous ·

est

LE Le payé 6 juin, tous les il prouva que, dus être conformément par lui, et même les suivent

DUC DE SAINT-SIllON.. de sunéance, dettes maison

à l'arrêt liquidé dépenses

il avait dont et les

arrérages etlt pu

certaines de la

le payement arrérages des Au

retardé,

à savoir qui

dettes

hypothécaires de Boemelet.

président A Mme des Au

3000 6\I 600 UU \1715 740 \100

n

président A M. de Maulévher A M. Dorieu. A Mme A Mme

Marchais. de Bretonvilliere.

Voyliin de Vaubruu.

1. 3.

Arch. Arch.

nat., nat-, nat.,

12. Arch.

E 1928, Ot 367, G7 543".

arrêt fol. J'ai

du 9 vo.

30 juin

1704. dans le tome

et supplémentaire

de l'édition

cette lettre en 1886, publié des hlémoirea, p. 391-39\

XXI

PI£CES

CONCERNANT

SAINT-SINON.
138 30S 100 1 u 150 150 payé 1050111, etc. surséance cette nouvelle de deux cent

585

A la veuve du peocaseur Guy A la succession Bonneau. A Cadeau A Mathieu. Au procureur TiLirou A Mme la duchesle de Chevreuse. En outre, ses rermiers hors Paris avaient

En conséquence, le Conseil lui accorda sur ce que la somme ans, rondée principalement due par la succession Brissac était encore

de deux mille livres

à toucher 28 juin 17061.

SUR LA AEQUETE présentée au Roi, étant en son Conseil, par le sieur duc de Saint-Simon, trouvé contenant pair de France, qu'ayant de la succession du feu sieur duc de Saint-Simon, son père, chargée sa fidélité au dettes avoit contractées plusieurs signaler qu'il pour fait service de S. M. pendant il auroit les guerres civiles de Guyenne, en y employant même la dot de la pour les acquitter, de ses dame son épouse, il étoit et, comme par quelques-uns pressé créanciers être payés tous à la fois, ce qui étoit imposqui vouloient il remontra à et qu'ils le menaçoient de faire saisir ses biens, sible, tous ses efforts S. M., au mois de juin 1704, qu'il soixante-huit mille cent soixante rentes constituées plus de cent avoit outre payé, succession de son créanciers que paux deux obligations mille quarante-deux cela, père plus de à plusieurs ou trois cent acquitté pour livres de principaux de intérêts, payé qu'il en avoit portant et intérêts, et qu'il livres d'arrérages dues mille livres par la quatre-vingt avoit déjà dix-neuf domestiques, de quoi il ne cent marchands devoit et autres plus, de reste, livres de princidues par des obli-

au moyen privilégiés: cent vingt-cinq mille huit

trente-trois

de rentes, et seize mille neuf cent deux livres de toutes dettes subsistantes il n'étoit dff de reste gations; lesquelles et une mille livres d'arrérages et il justifia le et intérêts, que soixante tout par des états, attaet qui sont demeurés véritables, qu'il certifia chés à sa requête. Sur quoi, S. M. eut la bonté de lui accorder, par arrêt de son conseil d'État du pendant suivre, chacune elle lequel temps à la charge néanmoins 30 juin f704, un délai de fit défenses à ses créanciers deux de années, le pour-

à la fin de de payer auxdits créanciers, desdites et intérêts deux années, une année des arrérages qui le payeleur étoient surséance dus, et sans que ladite po.t empêcher ment des dettes Le suppliant dans cet arrêt. privilégiées exprimées tous ses surséance le mettroit en état de satisfaire espéroit que cette faire de plus de créanciers par le recouvrement croyoit pouvoir qu'il trois cent mille livres mais, n'ayant pu se faire qui lui sont dues; 1. Mémoire et état certifié véritable ma. Clairambault ni S, foi. 37-.&8. Arch. nat., E 1935, fol. S.&9-35' par lui-mème, et conservé dans le

586

APPENDICE

XX.

d'environ deux cent mille livres à lui du~s par la succession de payer il est le premier feu M. le duc de Brissac, créancier, duquel parce que des biens dudit feu sieur duc de Brissac, la discll88Ïo. qui se poursuit coetinuellement, de faire payer dans n'a ce encore qui lui obtiennent pu être achevée, est dO. par d'autres des lettres d'état du commerce ne pouvant personnes qui d'ailleurs qui, se étant

le service, et la difficulté poursuivre, de la terre exactement encore dettes

partie la même surséance lui continuer il fera son possible pour quelles l'oblige nouvelle fait de supplier très gràce, exactement

coutume, à voir ses biens n'ait contracté aucunes saisis exposé quoiqu'il la plus grande contraire il ait déjà acquitté de son chef, et qu'au si S. M. n'avoit la bonté de de celles que son père lui a laissées, pendant satisfaire trois ses années, créanciers. accorder lespendant C'est ce qui encore cette

ayant mis les fermiers le prix de leurs baux

et le peu du suppliant hors ils avoient

de les l'empêchent des biens de valeur d'état de lui payer il seroit

comme

humblement

S. M. de lui

pendant sommes payer

d'autant il a satisqu'il espère plus que non seulement aux conditions de fa première, mais qu'il a même payé, années du Conseil, les deux portées par l'arrét plusieurs au delà de celles de leur à ses créanciers qu'il étoit obligé cet

le et qu'il a amorti une rente dont il a payé arrêt, à la préil paroit attaché comme par l'état, par lui certifié, principal, et qu'il en auroit ce qui fait voir sa bonne sente volonté, requête s'il lui avoit été possible. davantage, acquitté suivant à ces causes le suppliant qu'il plût à S. M. lui accorder Requéroit de à compter du jour de l'expiration un délai de trois années encore à du Conseil du 30 juin 1704, et faire défenses celui porté par l'armt ni aucunes d'exercer ledit ses créanciers contraintes, temps pendant sa personne et biens. tant des l'état Vu ladite requête, signé et certifié par le suppliant, et en principaux, dettes arrérages par lui acquittées hypothécaires a payées de son père, le décès intérêts qu'il que de celles depuis du 30 juin et de celles du Conseil l'arrêt no. qui restent depuis et tout considére; encore dues, audit sieur duc et accorde El' son CoreBr., a accordé LE Roi, tr~r de deux un nouveau délai de Saint-Simon années, lequel pendant conaucunes à ses créanciers d'exercer S. M. fait défenses temps et biens, lui ni faire aucunes contre sa personne traintes, poursuites des fruits et revenus de sesdits biens uonobS. M. mainlevée faisant des en avoir été faits, même stant les baux judiciaires qui pourroient faire aucunes poursuites meubles réelles saisies servant des des fonds à son usage, dus, sans audit qui appartenant à lui principaux préjudice sieur duc subsisteront, néanmoins de Saint-Simon comme aussi des saisies et des :;ans contre

des criées commencées, préjudice à la certification inclusivement, Saint-Simon de payer, si fait n'a deux années portées par ledit

être continuées jusques qui pourront à la charge duc de sieur par ledit échus les été, les arrérages pendant arrêt du 30 juin 1704, comme aussi de

PIÈCES
lia payer, une année

CONCERNANT
des deux

SAINT-SINON.
années de la p~te autrement

587
enreéance, et à faute

fin de chacune

aux créanciers; ou intérêts d'arrérages surdu temps du surplus de ce faire, il sera déchu porté par ladite aux créanciers du présent en vertu et permis, arrêt, qui n'en séance, leurs de faire et continuer auront par-devant poursuites pas été payés, de n'avoir, S. M. enjoint les juges qui en doivent connoltre, auxquels soit besoin de se sans qu'il à la surséance, audit cas, aucun égard et sans que ladite la mainlevée, en avoir au Conseil pour pourvoir S. M. que ladite n'entendant clause comminatoire, puisse être réputée dudit sieur duc de Saint-Simon les créanciers surséance ait lieu contre et écritures des promesses la reconnoissance privées, pour poursuivre les et généralement condamnations d'intérêts, pour poursuivre pour ni le titre de la dette ou l'hypothèque, condamnations qui vont à établir des entre les mains les saisies surséance empêcher puisse que ladite la sûreté des princidudit sieur duc de Saint-Simon, débiteurs pour le sunéance ladite et sans que empêcher puisse seulement, paux des aliments, nourritures, médicaments, viagères, pensions payement des marchands, de douaires, parties gages de domestiques, arrérages des loyers des maisons d'artisans et mercenaires, et journées ouvriers, les de poursuivre ni empêcher et les réintégrandes, une année pour le payement les maisons, et vuider actions pi retarder occuper pour le payedes dépôts, la restitution de tutelle, de comptes des reliquats et les lettres en matière et intérêts ment des dommages criminelle, de et redevances de rentes foncières les arrérages billets de change, les poursuites de ni pour les frais funéraires, baux emphythéotiques, lni ladite surséance, nonobstant ses cautions, agir contre qui pourront, dans tous ils seront voies par lesquelles poursuivis par les mêmes duc de Saintsieur dudit aux créanciers cas, S. M. permet lesquels les juges auxleurs poursuites et continuer Simon de faire par-devant en appartient. quels la connoiasance PBtL YPEAUI.. On verra renouveler cette surséance en 1708. au contrôleur général Cha-

Le placet qui suit, adressé par Saint-Simon se place encore en 17061 millart, M. le duc

trois mille livres a besoin de faire tenir de Saint-Simon choses et autres de la Ferté en sa terre prespour payer des ouvriers de M. Chamillart Il supplie de la Monnoie. Il n'a que des billets santes. des finances d'Alençon, lui faire donner généraux par l'un des receveurs de trois somme de cette une rescription des aides, ou par les fermiers ou sur au Perche, de Verneuil des tailles mille livres sur le receveur le receveur des aides du et de les engager Ferté, noie de la même somme, 1. Arch. nat., G~ 5~3°. lieu, qui n'est à recevoir en payement qui leur seront donnés même qu'à des trois billets e lieues de la de la Mon-

à Paris.

588
La lettre suivante n'a

APPENDICE
plus trait à des

xx.
all'aires Ferté, d'intérêts: ce que 15 juillet 1706\.

« De la C'est soles. Paris mettre vous ne ou seulement va rien d'ici, ordre, dire, et le cela que je moins moment ira fort pour que vous dire,

Monsieur, nous l'avions

notre

comme

vous y serez, que mal. tout ce C'est honore, Monsieur,

projeté, n'avez vous

de Bréposte et que si, de la bonté d'y de

vous

l'honneur que j'aurai très cordialement.

LE DUC DE SAINT-SI110N. Il Enfin, Simon a Je que les et vous gens vois, ne de par vous votre une lettre m'a que pas votre et de votre deux écrite M. l'évêque des seuls de Chartres, a point le !6 aoflt, de le faute des de Brésoles. Pontchartrain · écrivait à Saint-

n'y

gens d'ttat

secrétaire

occupez Age et

de votre

campagne condition ont

accoutumé en

que plaisirs d'y chercher tous et lieux. Cajet, pour de quoi

Votre d'y trouver. Vous vous intéressez et les le Roi, suivant condnire devoir vous

sagesse au salut desir, la

piété paroissent filles nommées ses ordres de à M. Boisville.

Bordeau de Bouville C'est

votre dans

donne des

faire cru 1.

maison »

Filles

j'ai

a vertir6..

XIX G7 5.&31. Lettre en 1875, dans le tome nat., publiée Elle est adressée à DesmareLz, directeur des finances. MEmoires, p. U8. 2. Brezolles, chef-lieu de canton de l'arrondissement aujourd'hui Arch. sur la route Dreux, la Ferté-Vidame, et de Chartres à peu près de Desmaretz. J'ai donné, dans le tome Il trdleurs n° 1292, d'one génEraus, l'snalyse directeur recommandait à l'ioteudant de alors rlser celle à la 3. dans 1886, 4 ce son de le Guerchoys bailliage Brezolles de dont notre auteur la CbA.teauneuf, dans la répartition fol. UO. à Verneuil, à la même est de la la à huit de ou dix kil. N. des laquelle distance lettre Maillebois,

des de E. de Conle

la terre

Correspondante de 1707 par ci-dessus, de la de

généralité

d'A]euÇDn

a parlé châtellenie d'une

p. !Oi) Ferté-Vidame taille

(c'était de favoet

diminution a été

accordée

généralité. Arch. nat., 0~ 367, la Correapondance dans Cette le tome est et le XXI lettre Bouville. Cajet, est dans

Cette

administrative, et supplémentaire de deux

par Depping, publiée et reproduite, tome en IV, p. 5!1, des Mémoires, p. 9E1. lettres à Monsieur de Chartres Marie et à Bordeau

lettre

l'intendant et Jeanne ordre, velles

précédée L'ordre de les

de prendre au bourg de la Ferté conduire aux Filles de Boisville de la Maison au des de du couvent, Roi 0' car de S0. on la

catholiques 1730 et 1740, dans lettres à plusieurs Cayet et à son

regiltre eUes les la

nouvel jusqu'à deux uouC'étaient encore entre ou secrétairerie, à la Cajet

restèrent

tronve même trait

registres duchesse

dépêches Saint-Simon

ayant

internement.

ADDITIONS ET CORRECTIONS

Pages

~24. et au

Aucun

des

documents

conservés

au

Dépôt

des

affaires

fonds dj~ rien. ni Dépôt de la guerre, Espagne, de M. de Maulévrier la grandeue, ni. de 1. dépour obtenir fenle que son beau-père lui aurait faite de l'accçpter, ni enfin de l'prdre été donné de rentrer en Frauce. 0. y voit en autre que qui lui aurait Tessé ne ravait de pas fait venir au siège.de l'éloigner Gibnltupour é~gères des brigues la cour tandà que Je $ fomey. que Maulévrier dès le mois pqic6(kmi, à l'insu spontanément de sa femme cQlDllle ,olontaire"pour rendre et, de son beau-père 1 V eu revenapt de J'é4 des choses à Philippe iRut auseitbt.à compte et retourner Il réussit de de là en France.. très bien auprès Mlldrid, le maréchal n'y s'y était établi lui-même M. de Villadariasl. Quant royal et aux conséquences de Tessé tout une avec les au moins, exaltation de croire dans l'intimité du ménage ingérence en résulter, la correspondance qui faillirent ministrel de deviner certaines choses, et, permet que l'on Ainsi redouta en Espagne, comme de Grau0.ont,~joutait en France, de sa main à son arriva

le duc dangereuse. au ministre, sous la date du !'7 jlDvie~ Si l'on ne m'a à une lettre et le secret sur les lettres ai enveyéea, secrèl.e\i que je:'fou pas gardé IIRvez' class les fréquentes quevous qu'on en ait fait part à la personne a eues ayec elle, comptez et longues audiences qu'on que cela ne manici, quera pas de revenir et que ni lui de douleur, Et Torcy, de son c6té, le billet que vous reçu Maulévrier. tent sorte Je suis très et que l'homme que vous cODDoisse~ en mourra de la vies.. ni la dame ne me le pardonneront févriers J'ai écrivait à l'ambassadeur, le au sujet de Il. de m'avez écrit de votre main fâehé que vous n'ayez avant

conpu eu sujet d'être Il m'avoit de partir, en de sa conduite. qu'il feroit promis, de Tessé satisfait.. A en juger par une lettre que vous en seriez

de le Journal de Dangeau, 1. Voyez d'ailleurs p. !!6! et les MEmoirea Sourchea, p. 178-179. II. Chamillart). de .aulévrier vol. 188S, n" 141 et 159 (rapport. là. Guerre, 10 r4!vrier. n, Y04, lettre de Tessé à Chamillart, 3. Ibidem, an maréla jeune reine Dans une lettre du même 4. Est-ce temps de Saint-Simon, éd. Cbéruel de 1856, tome IV, ehal de Noailles (Mémoiree en @'râce que ses lettres restent entre p. d4B), le duc de Gramont demande car tout ce qu'il dit de )rario-Louiee revient le Roi et Mme de Maintenon, à celle-ci. immédiatement 6. Ibidem, fol. 136 V". vol. Espagne 5. Affaires étrangères, 1.&6, fol. ~41. 7. Ce billet manque malheureusement, Torcy ayant sans doute jugé à propos de le supprimer.

590
au ministre, à ses amis

ADDITIONS
22 mars', c'est

ET CORRECTIONS.
le duc de Gramont

dit et écrit qui aurait dans un séjour de douze que Maulévrier, jours en tout à de était devenu amoureux de la jeune reine; et cette lettre Madrid, de s'8tre Tessé est bien connue: c'est celle où il accuse eur en termeS gmasiétement outragêantll exprimé du palais. dans l'intérieur Tessé écrivit à M. Chamillart" Le l5 mars, certainement time dans trouvé la nation le moyen de se faire de sur ce qéi se passait a

M. de la réputation colonel du

Maulévrier

Comme il est espagnole. si ce régiment i} pmU :que,' est en état de servir, il doit naNavarre; le Pindre, d'autant turelleeùent plus que je ne vois pas qu'il y ait apde faire présentement en Espagne, une belle campagne. n a parenoe, de venir en Espagne il n'y avoit d'action de souhaité parce qu'alors faite de lui, je sens Espagae.PII' l'expérience que j'ai guerre qu'en me seroit utile iD.ilIè cholle!l, et bon même pour bien le pour qu'il Dam ce dernier service. cas, je ne laisserois pas de craindre pour 'sa excessives.. santé les chaleurs C'était mauvaise den1andet son rappel la plus honorable. Maulémer le ministre de supplia ce rappel'; mais Tessé persista à annoncer un départ immisuspendre 1: Il y a quelques semaines et, le 8 avril, il écrivait!l. Chamillart nent', liberté de vous demander vos ordres et vos conseils; que je pris la des chaleurs a fait une si subite et visible immais le commencement sous la forele~lé dé M. de Maulévrier, que c'est une en France, son retour d'attendre qui ne laisse pas la liberté Le !ii avril, le ministre les répondit8 que, qu'elle s'augmente; deNa'ftl'l'è étant en campagne, trois bataillOBII le Roi prêts à entrer si cela lui convenait ainsi qu'à son rèvtnt, que Niulévrier approuvait avait Mnnlévrier le siège, une lettre déjà quitté beau-père, emportant pression loi pour sur t'extinction où leurs le maréchal ont fait disait une telle à M. de Torcy, sur impression soutint grand bon à regret mille 9 avril son les 7 secondes. Les extinction.de en lui; choses.. chapremières voix, qu'il n'a Il vous dira luitout à de la ~oix

et de l'esde régiment

pas été possible les autres même fait

d'es~rerqu'il raisons. J'ai

il m'étoit fit un accommodé, et en partit le '!7, emportant à Madrid, ce certificat de bonne séjour Va de la main de Philippe Le marquis de Maulévrier conduite parretourner en France, s'en tant de lui je ne puis pour m'empêcher de Votre Majesté la justice et de lui dire rendre auprès qu'il mérite, un que c'est de Gibraltar, 1. i. 4. 5. 6. 7. 8. fort y est honnête demeuré homme, qui, la jusqu'à étant allé volontaire fin malgré au siège sa mauvaise santé,

je m'y étois Maulévrier

Vol. Eapagtu ir<0, vol. 1884, Guerre, Affaires étrangères, vol. 1884, Guerre, n, 319. Ibidem, Affaires étrangères, Vol. Eapagne 151,

fol. 144. n- 156. 3. Ibidem, n" 179. vol. Espagne 15' fol. 2~1. n, U5. vol. Eepayne foi. 298. 150, fal. 16.

ADDf'J1IONS
qu'il a même a parfaitement les.du tièrel. paqueta dont risquée servi, monde.. fit il était

ET CORRECTIONS;

!S~

de zèle et de bon» vmmté, qu'il, y par ad'ezcès a 6cri1 tous et que le màrquiB de ViIladariaa m'~ si cIar delladrid.t Laslé la,.frtnpar-le voyage un arrêt à Bayonne de vives et endoye inatances au "istre, les 1'01\ ru

lIaulévrier

pour que chargé,'avec et °ITJ,I. uns retard Mme des Unias,.Amelot partir de Teesé à M. de Torcy, sur le La lettre snivante, Page 26, note~. du Dép6t des a1J'aires de la correspodace distraite siège dé Gibraltar, faite par M. 8tiHlle a passé dans une velite d'autogrqàei étran~ères, Chan.w, le 20 mai i890, 0.° i39 du catalogue Gibr~ltar, ce 7 lJlarB (1705).

Da camp àe

devant

de vous adresser la liberté, une leum Monsieur, pour prends J'ai cru que vous me le pudouoeriez, M. l'abbé. de Pompmae. car jaDe il habite Pour mis sous quel lieu de notre hémi8pbère ~iéeenLemmt. moi, du eoI08IiIe8 d'Hercole, enr je sais bien que je suis au pied d'une 8i l'on ne prend il D'Y a gère d'appare8Ce. 'qUe nous JIiodtions, laquelle sur cela, ce qu'il yavoit,d.e Je crois avoir proposé, d'autres mesures. il faut bien que l'on ne le croie pas à Madrid, puisqué raisonnable; l'on mon gendre m'a communiqué \I.D article d'une 4eTIII

ne l'exécute pas. Au surplus,

de concert. Je ,oudrois le manquement où l'on me reproche lettres à Madrid, donc que l'OD me dlt ce qoe c'elt q8e ce IIWI4JIl4IiDeDt, eu, il n'a été question ici, ptl je de,oie que de m'en faire partir pour'UDir si Au diable trouver certainement secD8n. boulets, caum, poudre, huémé qiIi R8pe8. que de la pluie et cinq mille hdnnuei j'y ai trouvé mille bien tetJune veulent trois vent, et peut-être pas en prendre me soit reproché, de quasi rien 1 Mais, qu'il cités et qui ne manquent un manque de au marquis de Maulévrier, ce que vous mandez suivant ni de projets l'on n'a parlé ni de fonde pour la guerre, concert, quand il audit Madrid, de campagne, ni de rien, dontj'étoill que de l'inutilité Voilà laconiquemeat ee que je puis avoir n'y a qu'à dire si. l'on pouvoit. ôelui d'Ctre à vous, dé vous mander, et que j'aurai l'honneur toujoun au delà des expressions. MODsieur, il suit, comme à K. de Villeroy, Chamillart Le ~2 avril, annonça que l'on au siège, eQt le roi d'Eepagne renonçait (DépBt de la quoi qu'en S. M. a envoyé ses ordres à ,II. de Tesaé n° 259) vol. i834, guerre, s'il est possible. et ses canons et mortiers, ses troupes pour retirer dans cette place, veut absolument Le roi d'Espagne que l'on prenne la défendre et toutes de troupes il [y] a beaucoup pour laquelle toutes de la mer pour y apporter de munitions, avec la liberté sortes sortes de ses de secours. ordres, que S. M. Cath. ses généraux rendit se met n'aient peu en point peine, d'armée pour de l'exécution terre vol. ni de

1. Le duc de Gramont 1.1.6, foi. 3!8 et 335. vol. 1885, Guerre,

compte

de son

départ Ci-dessus,

le 29

Etpagne

n° 6, lettre

du 2 mai.

p. 24.

592
mer, pouvoir Page ni poudres, de faire iS, note

ADDITIONS
ni autres

ET

CORRECTIONS.
Il n'y que Je veux! un a Dieu certain qui a le

munitions.

ce qu'il lui plalt en disant 1. Colbert de Terron avait d'anciens de Rothelin, ambusadeU1'8, et sont arrivées

réuni

JIOIIIbre la œlaffaires

de correspondances lection de l'abbé étrangères. bien des

da* qlLi passèrent de là au Dépôt des rempht presque à la Bibliothèque de Rochefort nat., reçut

Ibidem, arrêt du Conseil remettre ses

Sa correspondance de Saintonge volumes des mamscrits Colbert, du domaine note 4. L'engaffinte du l"Mcembre 1665 titres

à elle seule nationale. ordre.. par n° 'i58),-de

(Areh.

à M. de Terron, pour qu'il a déjà fait allusion aux ressources Page 36, note 1. Saint-Simon du conseil accoutumées et nous avons impérial (tome VI, p. H4-H5), à ce même vu (tome attribua X, p. 167-169, 490-491, 506.5H) qu'on en t7()1!, le projet de se débarrasser de Philippe conseil, V, pendant son séjour en Italie, si bien que le prince par le fer on par le poison, crut devoir le bruit et pour lui-méme EngèDe prote81er contre public et pour son maUre note 5). En 1705, Chamillart dép. i76, (ibidem, à Torcy un autre projet d'attentat le roi nonça préparé par ou pour des Romains vol. ~rpagne et notre (Maires étrangères, 1113, fol: 33'2), auteur VII, p. 93, et IX, p. '269) que, pour répétera (éd. 1873, tomes des adversaires la cour de Vienne, elle suiredoutables, supprimer de la république point lu traditions n'avait à des moyens de reeourir pas scrupule réprouvés civilisées. Les ténioigmlgu de cette CI'OJ1IIlce générale tout. Ainsi Lou'YiHe;'pendut ee même voyage de Naples, de vait donc sur ce de Venise, par les nations se trouvent exprime parau duc

E t7'2S, au retrait. procédit

du 13~ juin t71H) la crainte Betuvillier (~tre que le gouvernement ne faeee attenter à la vie du jenne roi au moyen autrichien de poison dans des lettres, des fleurs ou du tabac. Villars bien au glissé aussi, courant des choses de Vienne, fait deux allusions, il est vrai discrètes tome 1, p. '277 et '289), It. ce qu'on le miracle (ses è(émoires, appelait d'Autriche.. cte la maison écrit tout crfuneot (recueil pas scrupuleux En t7'21, Brunet, Madame, Allemande, quoique tome II, p. 357.35,Ij) On n'est dans le conseil impérial, et, sans

à l'égard du poison le sache, on expédie les gens dans l'autre p monde.. que l'Empereur En 1744, le duc de Luynes (tome V de ses Afémoires, p. 323, note 1) absolument comme notre auteur, et cite les mêmes cas que s'exprime celui-ci vient d'énumérer. Nous avions dans notre déjà constaté, tome n'était p. 654, que M. de Luynes pas moins crédule que ou à l'endroit de ces prétendus Saint-Simon, que Madame, empoisonnements mais le lecteur aussi a pu remarquer, avec nous, politiques volontiers les mêmes avec une que tous les trois rapportent légendes telle identité semblent les avoir qu'ils source. puisées à la même Voltaire ces légendes, disait-il de Louia XIV, rejetait fondées, (Siècle sur le vieux dicton commettent le crime à qui le p. 301), que ceux-là crime servir. Il n'y a plus, peut ajoutait-il, que des écrivains vils, sans pudeur la Beaumelle), (comme pour répéter que la cour de Vienne VllI,

ADDITIONS
eut de tont temps des verain a des huissiers

ET

CORRECTIONS.
en titre d'office, comme un

593
sou-

empoisonneurs et des trabans.

Page 37, note 2. n ne s'agit pas ici do conseil aulique, qui traitait les affaires de l'Empire tome l, p. 390), mais du conseil (Moréri, ou Staata~onferenz, de ce conseil dont les procèsprivé de l'Empereur verbaux intimes ont été utilisés de nos jours Gœdeke, par l'historien de Vogüé (Mémoires de Yillars, tome l, p. 203, puis par M. le marquis note 3; Villars sa correapondance, tome 1, p. 107-108, d'après etc.). Imhof a donné la liste des membres 1693, dans l'Apqui y siégaient'en pendice S. R. Imperii, Dietrichstein, Waldstein, p. 480 et Kinsky. C'est sans doute de Strattmann, Salms, Harrach, Konigsegg ce conseil dans le curieux article des Mémoires de qu'il est question sur la mort Le en i70~, de Léopold Sourchea, (tome IX, p. Q39) de sa 11'otilia

même

15 mai, le Roi, qui venoit de recevoir an papet du secrématin, de Chamillart, taire d'État étoit à sa maieon de l'Etang, dit aux lequel l'honneur à la promenade courtisans de le suivre qui avoient que le maréchal de Marcin lui mandoit les lettres recevoit que toutes qu'on étoit mort le 2 du portoient que l'Empereur fit faire beaucoup dans de raisonnements, courant, le Roi voulut bien entrer, disant étoit la meillesquels que l'Empereur leure tête de l'Europe, mais qu'il faisoit une chose qu'il ne pouvoit affaires de l'État, il en qui étoit que, dans les plus grandes approuver, à la pluralité des voix dans son Conseil; pa880it toujours que, pour lui, il étoit persuadé devoit prendre les voix de tous qu'un grand monarque de toutes son Conseil, à propos mais étoit qui composoient qu'il qu'il Le et qu'il choisit le meilleur.. leurs lui-même sentiments, digérât des volume 3 du fonds Autriche et documents), au Dépôt (mémoires un mémoire affaires renferme étrangères, (fol. l67-~17~1) sur le conseil ceux dit, et les listes sont dans Imhof, p. 479-489. proprement dans ses Mémoires, tome dit, l, p. 201, Page 37, note 3. Villars, et comme notre auteur: Ce prince, comme les Mémoires de Sourchea beautrès désagréable, avoit de très grandes avec un extérieur qualités, de la religion, et une contiun sens droit, de la probité, coup d'esprit, aulique aux affaires. On ne pouvoit lui reprocher application que de n'être souvent car, quoiqu'il plus juste que il pensit assez pas assez décidé-, il se défioit un peu trop de ses lumières, et ne manquoit ses ministres, » de déférer à la pluralité des suffrages. jamais, par cette raison, leur dans et Bruzen de la Martinière, 38, note 1. La Hode Page histoire de Louis aiqsi sur Léopold XIV, se sont exprimés (tome V, brillantes Sans avoir les qualités qui font les grands princes, p. 37R) nuelle il sut se rendre décesseurs crivoit les plus ne l'avoit maître de ses préqu'aucun des diètes, il en presjamais les resolutions en un mot, il en déterminoit la voix pour se osât élever sans que personne On le vit créer en posture de se faire écouter. faire d'autres du ban de l'Empire, en menacer
XIII 3M

parts à Strasbourg et cette nouvelle

du corps germanique été. Il étoit maître

délibérations, il y agissoit en maître, ou se mettre plaindre, un neuvième
MkS0IRF:R

élrr1Pur,
flF:

~lN1-SL'1I(}~.

594
un roi en vertu

ADDITIONS

ET CORRECTIONS.

de aa toute-puiasa~tce sans (c'est ainsi qu'il s'exprimait), et même contre le sentiment des trois collèges. L'Allele consentement, si jalouse de la grandeur de la maison ne d'Autriche, magne, toujours s'arma et ne combattit, tout son règne, pendant que pour l'agrandir. la Transylvanie sa maison, devinrent, pour avoit héréditaires. toute Actuellement, l'Europe les armes à la main et s'épuisoit du moins, aussi puispour le rendre, sant que l'avoit été Charles-Quint. de l'archiviste l'obligeance municipal Page 45, notes i et 3. Malgré il n'a pas été possible de retrouver l'acte d'inhude la ville de Lyon, Sous et mation cherches de M. de Manville ont fait connaltre dans qu'il d'instruire les registres paroissiaux; y eut conflit d'autorité contre les assassins mais entre les reles divers lui, la Hongrie comme des provinces

pouvoirs lorsqu'il que, à l'exemple et politiqye, rique

publiée par les consals de Lyon, dans la correspondance échansinon à justifier du cherchèrent, l'assassinat, occasion, gée en cette moins à en rejeter la responsabilité sur la victime elle-même. mourut. selon Page 50, note 4. C'est le i3 aoM que Mme de Grignan cette lettre de M. Testu de Ménonville, de la citadelle de Marlieutenant datée du 14 (Dépôt de la guerre, vol. i898, seille, au ministre Chamillart, sur le midi, n' 358) la pauvre Mme la comtesse de Grignan Hierl, mourut de la petite et d'une de sang. vérole On ne partie apoplexie l'a point saignée; on croit que, si elle l'avoit été, elle auroit pu échapM. de Grignan de tout le monde2. per. Elle est généralement regrettée en est très affligé, et il a raison.. Le ministre répondit (vol. 1819, n' 441) Je regrette de mes amies. fort Mme de Grignan, qui étoit M. le comte de Grignan m'en avoit fait part lui-même, La lettre de M. de Grignan ne se retrouve ni dans les papiers de la Guerre, ni dans La comtesse ceux du Contrôle fut soignée général. par le médecin dans sa dernière traité Mme de Sévigné Chambon, qui avait également de petite vérole 8. Mme de maladie, improprement qualifiée jusqu'ici dit Chambon', Grign3.ll, des affaires qui regardoient s'étoit épuisée par la charge sa maison, dont elle soutenoit et le fardeau tout le poids,

s'agit des auteurs

de la lettre

et contumaces, le Mercure hiato-

non pas 1. Ainsi la date de mort est le 13, comme on le disait autrefois, le 16, comme on le dit maintenant, et comme admis moi-même je l'avais de ce document jusqu'à la découverte précis. 2. Chambon en raison d'un épuisement refusa de saigner qui datait déjà de bien des années; mais un médecin nommé Raymond s'y risqua, assisté de deux coorrères, et la mort s'ensuivit aussitôt la Farnille de (Saporta, Mme de Slnignl, p. t'!3-1U). 3. Dans une brochure sous ce titre .4 propos dernière publiée l'année du deuxihne de 5frne de SdvigrrE, M. E. le Mire, de Rouen, centenaire a démontré mais d'une fièvre vérole, que celle-ci ne mourut pas de la petite continue les circonstances gagnée en soignant sa fille. Ensuite il a rapporté de la maladie de Mme de Grignan ce que Chambon en a dkt dans d'après son Traité des métaux et des mindraux. d. Lettrea de Mme de Sévigné, tome 1, p. 805, note 1.

ADDITIONS et qui Journal avoit le même sort

ET

CORRECTIONS.

595

maisons. Le grandes que bien d'autres causes de Ve~~dun d'octobre 4705, p. 301-302, ajoute que les secondes de cette mort furent la qu'elle petite vérole et les fatigues à Marseille 1. » se donna le comte de Toulouse pour recevoir A l'occasion de Grignan de la mort du jeune XII, (tome marquis de ses de fortune vu que la situation avons p. 2811, note 1), nous fait aussi alluétait singulièrement c'est parents compromise; quoi lettre cette sion, mais en termes peu intelligibles, que Mme d'Huxelles Mme de adressa le 21 septembre de la Garde' 1705 au marquis elle se avoit de l'esprit mais, quelquefois, Grignan plus que les autres; à ce que les autres ne pensoient aussi pas. Son zèle pour la portoit hors un bel endroit, conservation du nom de Grignan est néanmoins qu'il en doit coôter avoir votre nouvelle de la maison sera beaucoup cousine. utile aux à la victime, quelque Un bon accommodement mérite dans que puisse les affaires

et je voudrois différentes, que la parties de le ménage, ni le caractère cassette se fût trouvée mais meilleure; en cette illustre ne m'a jamais paru intéressé.. Mme des Ursins, morte, fit à une lettre de Mme de Maintenon ne possède pas, réponse qu'on morte cette oraison funèbre a Voilà donc la pauvre Mme de Grignan et qui d'un Elle qui avoit beaucoup charlatan! d'esprit, par les mains de ne se piquoit de savoir la médecine pas moins que la philosophie en telles mains?. Le mariage comment a-t-elle Descartes, pu se mettre avec votre permission, me parolt, que l'on croit que fera M. de Grignan la reine A son âge, et cassé autant risible. lorsque qu'il me le parut passa à Marseille, le petit D'après prétend-il nombre laisser de lettres des héritiers 4 ? de Mme de Grique l'on connaît et de la facilité; mais son caractrès notre auteur fait entendre

avoir elle parait gnan~, tère était peu aimable, infatuée de la noblesse perdait grands

eu de l'esprit comme le et

elle ne situation de son mari, de la haute les plus les Provençaux, et même de blesser pas une occasion du pays6; à la cour également, les excès de sa franpersonnages

1. CI-dessus, p. 1'!9. Lettre tirée du manuscrit d'Avignon. éd. 18!6, tome III, p. ~18. 3. Lettrea à Mme de Maintenon, idée de remariage ait été signalée 4. Il ne semble pas que cette singulière ailleurs. en 1691, qui la lettre assez jolie à M. de Pontchartrain, 5. Entre autres, n, 893, et le petit écrit sur est exposée au musée des Archives nationales, de Mme de des Sainle dans le tome XI des Lettrea les Maximes imprimé on partie, p. 291-294 voyez notre tome IV, p. 70. Ell somme, Sévigné, de Mme de Grignan ne connatt le talent épistolaire que par les éloges de son style, de mère faisait incessamment hyperboliques que sa tendre et plein de de ses idées spirituelles, de son ton plaieapt ses narrations, à lire de sa beauté meilleure sel, etc. Il en est donc de cela comme à voir. » dans les lettres de sa mère qu'elle n'étoit tome Méneoirea sur Mrne de Séoigné, 6. Walckenaer, IV, p. 19-20 et 238-240.

596
chise traits décrits encore partie Henri avaient été

ADDITIONS
mal accueillist.

ET

CORRECTIONS.

On a beaucoup disserté sur les porla comtesse'; à ceux qui ont été pour représenter qui passent lieu par feu M. de Saporta, nous en pouvons en dernier ajouter de Versailles, n, 4264, un autre un qui est au musée qui fait de Mouchy, des collections du château une miniature que feu du Trocadéro, n" 281, et une toile de la vente Wyss-Menusier (1891). la rend singulièrement suspecte

fit figurer à l'exposition à Mignard dans le catalogue attribuée La description de cette dernière toile Bordier sous un

de brocart, Mme de Grignan, un plan baldaquin qui présente de Grignan a pour siège un taboudu ch1teau par elle-même, peint et la toisurmontées de pommes de pin d'or; les bijoux ret colonnes La ville de Paris lette bleue d'autres bien connus. portraits rappellent a acquis une peinture attribuée récemment, Carnavalet, pour le musée à Mignard, de la vente Rougemont. Enfin on a signalé et venant t67S, à Miaux U/izi de Florence, une toile attribuée encore récemment, et où Mme de Sévigné est peinte avec sa fille. Cette peinture gnard Arnauld par l'abbé (ses son fils et sa fille, « tous trois tels la mère entre ~lémoirer, p. 540) au milieu du jeune Apollon et de Latone que les poètes représentent Avec Diane avait rougi du visage et épaissi de la petite Diane. l'âge, loucha un temps. la taille. On croit aussi qu'elle pendant rappellerait Je dois, ici, rectifier une erreur auque j'ai commise, après d'autres tome XII, et que Saintdans la note 6 de la page U7 de notre teurs, Les Grignan Simon en t715. outre Mme de Simiane, avaient, répétera tenune autre fille, cette Marie-Blanche que Mme de Sévigné appelait drement entrée sonne trente de ans ses la Petitea famille entrailles. d'Aix ne dès Née le 15 novembre année, et, t670, elle était à la Visitation sa seizième lors, perdepuis elle survécut cependant donc le tableau de famille retracé

à sa mère, Saint-Simon a dit, dans l'Addition n" 584 (notre De même, tome XII, « se confina à la fin en Provence, sans p. 498), que Mme de Simiane C'est moins une erreur car notre auteur ne qu'un lapsus, e~%an~,ç.. existait des représentantes qu'il de Sévigné et de Mme de Grignan de Mlle de Simiane issues du mariage avec le marquis de Villeneuveencore aujourd'hui, Vence. Leur postérité subsiste et est très nombreuse. d'août t705 publia un article Le Mercure (p. 298-304) nécrologique « Mme la comtesse si de Grignan, dont voici les principaux passages non plus pouvait ignorer, féminines de la descendance que nous, de Mme de la cour en contre-vérités, 1. Voyez les Porlraits en 1668, ms. la Rochelle 673, fol. 14\1. Les Anru:ler de la cour pour 1697 et 1698 rapportent (tome Il, lui fit une scène accoutumée, p. \148.\149) que Madame, avec sa brusquerie était venue la féliciter fort vive parce qu'elle de ce qu'un accident qui ° n'était rien. au bras venait de lui arriver tomes IV, p. 60, note 1, et V, p. 453-454; \1. Walckenaer, Iconoibidem, tome Il, p. \13\1-\133; le feu marquis bretonne, par M. de Surgères, graphie de Saporta, la Famillr de .'Vfme de Sévigné, p, 36-5~-

parlait plus d'elle; et ne mourut qu'en t735.

ADDITIONS
renommée

ET CORRECTIONS.

597

et par sa beauté, et si honorée par son esprit par toutes les plus rares qualités de son sexe et de sa naissance, le t3 de mourut ce mois, à une lieue de Marseille. Son nom étoit Françoiao-llarguerite de Montmoron de Sévigné. Elle étoit fille de feu M'° Henry de Montde Sévigné, maréchal des camps et armées du Roi, et moron, marquis gouverneur maison est de en Bretagne, où cette Fougères Marie reconnue et ancienne, et de feu dame pour grande si connue et si estimée à cause de son esprit et de tant M. le de la ville et cUteau de

Rabutin, d'autres avantages.

de Sévigné, si distingué dans le marquis la gendarmerie, et qui a servi dans avec tant monde, d'approbation dont il a commandé une compagnie, n'avoit de point de frère, et n'avoit sœur que celle qui vient Elle épousa en 1669, etc. Elle de mourir. a passé temps. naturel Mécène de son personnes pour une des plus belles et des plus parfaites Elle aimoit et la vertu et le mérite elle avoit un gollt acquis les arts les sciences, et eUe tenoit lieu d'un et pour pour à tous de les besoin gens de lettres de sa protection. et à tous les gens de quelque mérite eu de grands Elle avoit toujours de Provence que, par un pressentiDieu se redoubloient pour Elle ne laisse qu'une fille. de Simiane. M. le marquise lit, cousines germaines M. le duc de Montausier l'autre, qui est l'atnée, une vie

qui avoient sentiments ment tous d'une

et on écrit religion, mort prochaine, ses sentiments

les jours et se fortifioient davantage. d'elle c'est Mme la qui n'est pas indigne a aussi deux filles du premier comte de Grignan de feu Mme l'une Mlle sainte Page est de la duchesse la d'Uzès fille de feu Mme de Vibraye, marquise sa mène qui depuis y et

Grignan et retirée.

première

jeunesse

est le camisard André 50, note 6. Castaignet Castanet, qui fut le 26 mars 1705. supplicié en revenant Page 54, note 2, Le duc de Gramont, d'Espagne, après s'être arrêté dans son gouvernement de Bayonne, eut soin de passer Mme des Ursins, qui faisait le même par Saintes pour ne pas rencontrer trajet bruit en sens inverse, et il ne se gêna que les conspirations espagnoles ~once du retour de la camarera-mayor en relations les deux conservés épistolaires lui écrivit pour répandre partou~ le été provoquées par l'anrentré à la cour, mais, à peine avec celle-ci, autres letet, entre point avaient aux j'emprunte de sa maison ce 30 aoùt m'avez toute fait registres de

il se remit tres,

correspondance

qui suivent, que dans les archives

« A Versailles, « J'ai m'écrire la lettre Madame, reçu, que le 14 de ce mois. de Madrid, vous J'ai,

1705. l'honneur de

ma vie, trop abhorré le faux pour ajouter aucune foi aux gens que je sais qui le pratiquent. Je ne suis point de prétentions avec personne, susceptible injustes mais moins encore avec mes amis qu'avec les autres. Ainsi permettez1. Louise-Catherine.

598
moi m'est de vous

ADDITIONS
dire, arrivé Madame, de prendre

ET CORRECTIONS.
que, sur quoi que puisse le réel, ni ce il ne être, de tomber

l'apparent pour de ne pas rendre et vous dans justice qui je la devois; nous autres, de savez bien, dans le fond de votre coeur (entre coupeurs du temps jadis), vrai. J'ai de bons témoins bourses que je vous accuse ici qui savent ce que je leur ai écrit mainte fois sur votre sujet, lorsde le faire, et dans des temps même moins heureux qu'il il été question En un mot, Madame, pour vous que d'autres. je n'ai jamais eu, et n'aurai sur votre compte. Si j'étois resté à Madrid, jamais rien à me reprocher point l'inconvénient vous grandes autant auriez peut-étre affaires qui trouvé en moi un s'y traitent, n'y à desirer, mais au sur manque étant pas moins d'intelligence versé de mon une union pour bas les âge avec

qu'il seroit vous et une droiture ce Voilà, Madame, Après cela, comme

peu de gens eussent laquelle pu de vous dire. que je ne puis encore m'empêcher il n'y a rien de meilleur, ni de plus capable, que tout ce qui est aaprès de vous, il y a lieu de se persuader que les à bien et à la gloire affaires se tourneront de LL. MM. Cath. et à la vôtre; plus ce que je souhaite, je vous de passion bien conque persOilDe. de la capitale entre vous et moi, ait été un peu gédié d'Espagne, servi Dieu avec le même zèle, et peu méritée, si j'avois durette, car, l'ardeur et le désintéressement que j'ai servi le roi et la reine d'Espale plus grand saint de paradis et vous savez quelle en a gne, je serois été la gratitude, de Lucet si le triste envoyé de la chétive république ques eût été congédié été. Je vous mentirois différemment aussi, Madame, comme j'ai de l'a que le duc de Gramont si je vous cachois que je ne l'ai eu l'honneur de vous le mander ce le jure en homme d'honneur, dont j'ai été que la manière avec

parfaite me devancer.

vivement, car, pas ressenti une fois de Madrid, les Basques fussent ils ne que, quoique pauvres, » laissoient mais glorieUI d'une belle gloire. pas d'être glorieux, La seconde lettre ne porte pas de date « J'ai reçu, Madame, la lettre de fait l'honneur que vous m'avez m'écrire le 4 de ce mois. Vous en auriez eu des miennes plus fréquemment à Madrid, votre arrivée si j'avois depuis pu imaginer que la lecture vous contenu, inclination retrouver tenir une mais la crainte du contraire m'â quelque plaisir; et fait garder le silence je vous l'avoue, plus souvent que mon ne me portoit à le faire. me Si je puis jamais, Madame, en quelque endroit à portée d'avoir l'honneur de vous entrede vous faire convenir et que vous ne m'avez et souvenez-vous (car jamais) qu'il s'en faut ambassade, engalant intérêts ne me tinssent en eitt fait

demi-heure, je ne serois pas en peine vous a fortement abusée sur mon compte, qu'on la justice de vous; jamais rendu que je méritoie le caractère de Ganelon et d'e~nbustero ne m'alla tout que je n'aie homme sur votre pas agi, chapitre, pendant et que lecours vos demon véritables

à cœur j Dieu, le Roi, S. M. Cath. et le P. Daubenton pas fortement m'en sont témoins fidèles. Vous n'aurez, de mes jours, autre chose de moi sur le fait en question, me rapproche jusques à ce que le hasard

ADDITIONS
de vous

ET

CORRECTIONS.

=S99

en quelque endroit. J'ai été tia~é de qui, certaiindignement Je n'ai jautai~ sorti des règles du resnement, je ne devois pas l'Mre. de ma vie. J'ose vous assurer senlement, pect, et n'en sortirai Madame, tel que moi, et d'intentions et aussi pures, aussi droites qu'un homme méritoit un sort plus heureux que le mien. « Je dans huit jours pour m'en aller à Bayonne, où le Roi pars m'envoie. continuelle J'y aurai une attention pour tout ce qui aura relaCe sont sentition au bien du service du- roi et de la reine d'Espagne. de mes jours. Je souhaite plus que dèsquels je ne me départirai aient dire, que les affaires vous, Madame, qui est beaucoup d'Espagne LL MM. en tout un succès favorable; arriver, mais, quoi qu'il puisse et mon zèle à sur ma fidélité Cath, et vous, Madame, pouvez compter Il n'est si petit compagnon vendre et à. dépendre. que ce doit qui, peutments l'honneur de votre amitié, Madame, que toujours, et de la sincéen tout temps, et soyez persuadée du respect j'ai chérie etc.. » rité avec laquelleje suis votre très humble, au reçu de cette seconde lettre C'est évidemment que la princesse écrivit à Mme de Noailles, le 9 mai 1706 (recueil Geffroy, p. !Ut) « Il m'écrit ami que lui, et je l'en puis souvent; je n'ai pas de meilleur ni Ganelon ni embuatero.. sur sa parole, n'est Embuacroire puisqu'il ÆefO signifie en quelque de Roland Page 60, son intention cette lettre et Ganelon menteur, sorte proverbial pour à Roncevaux. sincèrement manifesta, de partir dès le commencement de mai, comme G au contrôleur Chamillart (Arch. nat., général « A Paris, « Je suis forcée, le 6 mai note l. Mme des Ursins ou non, le prouve tOO3) est ce traitre son rôle dans dont la le nom légende était devenu de la mort être dans la vie, « Continuez-moi ne trouve une occasion de rendre on service essentiel.

1705.

à vous supplier de donner vos ordres Monsieur, au plus tôt. Ce secours de 1704 me soit payée que ma pension pour nécessaire dans les dépenses excessives m'est absolument auxquelles je car je n'ai plus assez de bien en fond (ric) pour me trouve engagée; Je vous supplie très humblement ce que je voudrois emprunter. du Roi pour le de vouloir bien demander l'ordre Monsieur, aussi, bien y comprendre dont j'ai besoin. J'espère que vous voudrez passeport et qui arrivèrent au mois les vingt ballots que j'avois laissés à. Marseille ont estimé de février dernier. Les gens de la douane beaucoup trop assurer quelques plus prétendent. de partir jeudi prochain toujours à Versailles, assurer Monsieur, aussi servante qui vous honore bagatelles Je suis et m'inquiètent enrhumée pour que l'acquit des droits qu'ils compte de vous humble cependant je 1, après que j'aurai eu l'honneur de très que vous n'avez point je fais. LA PRINCESSE DES UHSINS.. que parle sans donte du jeudi de la jamais;

parfaitement

1. Le 6 mai étant un mercredi, 14 mai. semaine suivante,

elle

600 A cette lettre
Jacquin, arrivés coche laine, Le Dépôt visiteur

ADDITIONS
est jointe au bureau

ET

CORRECTIONS.
suivante État de la visite faite par ballots

la pièce

de la douane de Paris, de vingt général des Ursins, le 27 février dernier, pour Mme la princesse par le de trois mille livres, d'eau de Lyon la valeur en bronze, porceet autres petites le surplus, vieilles hardes et papiers.. curiosités mémoire des affaires des ou expédia est conservé au fol. ~8, l0 mai 1705. t47, Espagne étrangères, 4. La combinaison sur cette du imaginée promotion qu'elle vol. emporta hardes

Page 74, note duc de Saie-Zeitz, que le feu pape avait repoussé jusque-là pour cause d'alliance avec les hérétiques de Brandebourg et d'hostilité déclarée de Cologne, son supérieur, contre fut proposée dès 1704, l'archevêque sans cesse sur le tapis pendant les années 4705 et If, de Torcy la remit et 1706: Affaires

vol. Rome 451, fol. t74 et t79, vol. 452, étrangères, fol. 50, 255, vol. 464, fol. 244 v', M, fol. 229 v", vol. 462, 293, 246, !fI2, 263, etc. de la princesse est raconté dans le livre Page 75, note 6. Le voyage de Geffroy, et dans celui de Combes, Marchant p. 186-195, p. 214-222. comme journées Bordeaux après que le 7 juillet, de politique une longue dépêche et avoir Mme de Noailles chargé à toutes petites Bourgogne, une lettre Roi qui fort l'avait aimable fort 1. bien En une avoir malade, adressé elle ne à Mme de put partir de Maintenon

Lavallée, (recueil mère de remercier traitée

t. V, p. 355-359) la duchesse de de lui écrire de lieutenant

Gihaudière, honneurs'. grands

suppléant Les lettres

Jean-de-Luz, vol. Espagne Lavallée. Madrid

Burgos, et t5t, Elle-méme

lui rendit les plus Gramont, de la princesse à Torcy, de Saintdatées sont au des affaires etc., Dépôt étrangères, à Mme de Maintenon ses lettres dans le recueil rendit de compte et suivantes). sa rentrée dans triomphale trouvera en outre le

passant le duc de

et venait même à Bayonne, le

t. V, p. 377 On en (ibidem, détail dans la Gazette n" LXIX, dans les lettres du chevadamsterdam, et de Tessé vol. Espagne lier du Bourk t48 et (Affaires étrangères, vol. 1886, no tBB; Letirea du maréchal de Teaaé à la t5i.; Guerre, de Bourgogne, à ducheaae Tessé disait p. 229, 249, 259 et 26i-262). M. de Torcy La affaire du jour est le retour de heureux grande votre amie étoit qu'elle doit avoir pardonné Mme la princesse à Rome de votre des Ursins, Je temps. fralche, ne sais, et telle gracieuse, de vous deux, qui savoir qui a offensé, ou

à l'autre, car il faudroit comme on dit, l'éponge sur le passé.. Le Passons, qui a été offensé. du Bourk, chevalier mis en rapport avec la maréchale de Noailles par le nonce Gualterio, lui écrivait le 49 aodt Cette femme est belle. suis charmée de même que de la peJ'Boone. 1. J'en Toutes les fois bien me faire la gràce de me parler, que je la voyois et qu'elle vouloit je et plus digne d'être m'apercevois que je la trouvois toujours plus aimable aimée.. (Recueil Geffroy, p. 190-) vol. 1886, n- 49 et 109; Jal, Dictionnaire 12. Dépôt de la guerre, critique, 218-219. p. 1\116; recueil Combes, p.

ADDITIONS
Je ne crains

ET CORRECTIONS.

601

de ceux qui lui ont été contraires; pour elle .sue la crainte car elle ils ne la cniBdroieot mais, s'ils la connoissoient bien, guères, ne sait pas haïr, et son excessive bonté fait que ses amis ont bien plus à craindre de se voir confondus dans la foule des tlatteUft, que ma ennemis n'ont à craindre de sa vengeance (Bibi. nat., ms. Fr. 6944, « Votre chère fol. 50). Et, le 7 octobre amie jouit suivant (fol. 5C!) d'une très parfaite et une santé. Il semble mouvement qu'un perpétuel de tomber inconcevable sont nécessaires fatigue l'empêcher pour malade. tent dente poussoit tous l'honorent L'amitié et la confiance est de LL. MM. Cath. Tous à son égard augmenles jours, s'il et l'aiment Je voulois son possible. infiniment.. gens l'estiment, Enfin, au sujet de la lettre précédame cette faire comprendre jusqu'où rien à n'avoient ses amis puisque les honnêtes

seulement

espérer deux rois, et même service,

désintéressement, de sa faveur qu'autant qU8, elle

des les jugeroit utiles au service qu'elle ce si elle croyoit ses ennemis pour plus propres les préféreroit à ceux qui ont de l'attachement

elle. Il est vrai que cet héroisme, personnel pour qui n'accommode et les amis, ne laisse fort glorieux ni les parents, guères pas d'être très utile au public, bien ingrat.. qui est un animal de la C'est à partir du départ de cette époque, ou, plus exactement, entre elle et princesse, commença que la correspondance régulière Mme de Maintenon, et demandant celle-ci écrivant dimanche chaque Cet les lettres. des réponses aussi de brOier avec promesse exactes, ne fut d'ailleurs tenu ni d'un côté ni de l'autre. engagement réciproque de Mme de Maintenon, les lettres de Mme des Ursins Après la mort aux Noailles, chez qui la Beaumelle en 1.7 .(.(I.t 7!1O; les trouve passèrent on pense que le duc de Choiseul les demanda ensuite au nom du roi ont la copie que ses héritiers l'édition à Bossange, de 1826, en quatre volumes, pour communiquée Addit. mss. et qui appartient maintenant au Musée britannique, une autre a découvert à Stockholm, en t8M, 20918-20920. Geffroy à la fois une partie de Mme des Ursins, copie des lettres comprenant des lettres la copie Choiseul, de celles et une partie qui composent Louis XV, et fit faire pour lui-même adressées des huit où l'on à la maréchale dixièmes de de Noailles, celles-ci l'ensemble. L'Avertissement formant de d'ailleara t8C!6 ne dit plus pas

les lettres en contre-partie, de Mme de Maintenon, qui si la curiosité 1706, et l'on s'est demandé qu'à l'année M. de Choiseul à les faire chercher n'avait Rome, jusqu'à pas poussé 1722. où ces lettres être restées entre les mains depuis pouvaient de Mme de Maintenon à la princesse, de lettres Comme je originaux du mois de juillet vois à signaler n'en t706, qui se reque deux, et dans les papiers du maréchal-duc d'Harcourt, trouvent aujourd'hui de t862. a publiées à la suite de sa brochure que feu M. Hippeau M. d'Alègre, 12. Le Roi, estimait qui beaucoup 79, ligne Page encelui-ci comment avait été pris par la cavalerie lui-même raconta trouva, ne commencent nemie (Sourchei, tome IX, p. 3t5),

602
Page p. 395, d'après revenu

ADDITIONS

ET CORRECTIONS.

depuis sur la grande avec détaché

des Xémoires de Sourchea, tome 85, note 6. Un passage IX, '13 octobre, confirme l'anecdote du séjoûr de Lauzun au camp de Flandre étoit les nouvelles venues « Milord Marlborough le t9 à son armée, les nuits au bivouac lui avoit fait passer avoit fait faire des ponts qu'il avoit su que le duc de Bavière Nèthe. deux de camp Tour, mestre cents chevaux s'aller pour La de cavalerie, ayant été

du embusquer auprès avoit remarqué s'étant cela, et ensuite, camp des ennemis, joint avec les il avoit poussé leur garde jusqu'auprès de leur camp, houssards, pour le duc de Lauzun, régaler lequel étoit venu depuis peu d'Aix-Ia-Chapelle à où il étoit encore. Une autre Couronnes, corresponde quelques comment dance, postérieure jours (p. 396-397), explique il n'y eut pas prise entre les deux armées, si voisines. quoique s'était dans le courant du installée, Page 88, note 6. La mllléchaie mois de novembre, à Stmbourg, une maison où elle avait de camsur l'DI. Chacun lui fit fête, et, entre autres, pagne donnant l'évêque lui offrit, le 22, un magnifique du sacre de l'abbé de repas à l'occasion Le lendemain, M. de Villars donna à tous ses officiers Camilly. congé et lui-mème revint dans les derniers à généraux, jours de décembre Versailles, au souper. où sa femme (Sourches, Àlémoirea du de leur le 31 décembre fut présentée et prit le tabouret tome LX, p. 424 et 447; Dangearc, tome X, p. 494 de Franclieu, marquie p. 47; ci-dessus, p. 180.) à Paris le 18 décembre, Le 89-92) Mme d'Huxelles l'armée des

et 499; A l'ocoesion écrivait

arrivée

déchaînement est d'&u~elde8, (la Yarquiae p. contre le maréchal; mais qu'importe! il est nanti, et l'on veut grand à l'armée. ne desire retourner On a que la maréchale plus le laisser le maréchal du changement de procédé; contiprôné fort la maréchale nue à n'ètre en ses perfections. Le premier soin des pas si prôné deux fut d'aller visiter leur duché de époux dience du Roi que le jour de Noël. cette note 90, note 12. Substituez Page Vaux, et Villars n'eut au-

mili(Mémoires » n" 109). vol. t866, taire8, p. 156-157; Dépôt de la guerre, dans ses Mémoires de Quincy, Page 96, note 2. Le chevalier inédits, dit avoir vu, à côté du petit le cadavre de M. de Lipont du Ritorto, nange, qui avait eu la tète traversée par une balle de bas en haut « C'étoit un des plus gros et des plus grands hommes que j'aie jamais l'on prétend étoit aussi forts un des plus buveurs de son vus; qu'il armée. Il étoit généralement aimé et estimé de tout le monde. 31. de Vendôme le fit enterrer honorablement dans l'église de Cassano. Ibidem, denstein, Stockholm note 3. Un comte du' tribunal 1723 (lournal ci-après, Charles président en juin Guldenstiern, de la cour royale de de Verdun, p. 627, de mais Suède, non mourut Gulà

Le 21

On trouvera Page 113. saint Trophime.

septembre la note sur

17~3, p. 223). les reliques de

130, note 6. Théophile Page tenait à une famille de traitants

sieur de Sablonnières, Catelan, apparaussi riche que décriée, qui se fit faire

ADDITIONS
une fausse

ET CORRECTIONS.

603

bretonne dans le MlTcure.d'aobt 1706, p. t79généalogie de près aux FréPar sa mère, il tenait 182, et d'octobre, p. t2i.135. à Mme de Saint-Simon tome Ul, p. 488mont, par conséquent (notre Son père, dont Tallemant a parlé ainsi que de la mère (Hiato489). en 1666, et 460), mourut i-iette8, tomes V, p. 440, et VI, p. 457-458 les mazarinades, le Catalogue secrétaire du Conseil; particulièrement des PartieanB du Dauphiné rambault de 1649, le représentent après avoir été laquais, comme et l'on une trouve venue « engeance dans le ms. Clai-

un factum les déla499, fol. 69-88, imprimé pour lui contre de tions dont il était l'objet. Ce fut une des victimes de la Chambre d'offices en 1662 et 1663, comme affaires intéressé en diverses justice ou de gages d'officiers dont les dossiers se trouvèrent raturés et surC'est M. Cornuel de sa main. marié de Mochargés qui l'avait (recueil tome l, p. l~0). M. de Jonzac, une fille de qui le fil¡¡ épousa reau, à Colbert du financier, écrivit cette variante du mot de Mme de Sévide Grignan: On ne fait ces mariages-III. gné sur le marquis que pour mieux servir le Roi de la Baatille, tome Il, p. 3t, 34, (Archioea 128 et 410). Le fils, d'abord du Roi en la ca87, 108, H8, procureur du bois de Boulogne lieutenant des chasses pitainerie (27 mars 1678), d'une de la Varenne du Louvre (R6 décembre 1678), puis capitaine de la même vendit celle-ci succéder au baron Varenne, partie pour des de Beauvais comme des chasses, et gruyer capitaine gouverneur de Madrid, cMteaux bois de Boulogne, pont de Saint-Cloud, plaine et généralement Paris de Saint-Denis, de toutes les plaines environnant à trois mille lui co6ta cent cinquante charge avec un brevet de retenue de cent mille, et il en eut les prolivres, visions le 17 janvier 1698 (Arch. 01 4t, foL 122 vl, et 0' 42, nat., fol. 9; Dangeau, tome VI, p. 170 et ~76). Le Roi appréciait fort ses soins pour entretenir le gibier tome IX, p. 154), et, en vue (Dangeau, en juilde le dédommager de l'arrangement de 1705, il lui donna, let 1706, Tuileries, p. 163; et 133; charge des la capitainerie-conciergerie Congis, tome XI, qui prit le nom de Varenne des Tuileries (Dangeau, Mercure d'août et d'octobre, 1706, p. 179-48R, p. U!-t!3 Arch. nat., 01 50, fol. 100 et t04 v°). Il vendit cette nouvelle à la mort de M. de de Boucapitainerie à en t719, et mourut contrat du t3 mai t673, tient une Thoré, laquelle la en janvier t68B. Une parde Pré-Catelan, mais non été enterré. qui y aurait à tout éditeur de Saintlieues à la ronde. Cette

à Bontemps en décembre 1714, puis à Sainte-Maure, Saint-Denis, etc., plaine logne, Paris le 24 juillet 1721. Il avait épousé, par le Coigneux, veuve du président de Geneviève elle mourut grande place dans les Hiatoriettes; le nom tie du bois de Boulogne porte encore pas, on le voit, en souvenir d'un t. L'obligation note troubadour

t35, s'impose Pages à fond l'exà son commentateur, d'examiner et plus encore Simon, sur le premier traordinaire récit intercalé au milieu de la digression préses premières semblait ne devoir sident lignes, Lamoignon, qui, dans vient de L'étude à cette intention être qu'un éloge. que j'ai rédigée

604
parattre m'ayant volume. t. dans pu Ici, la

ADDITIONS
Rsrue dei

ET CORRECTIONS.

permis je me n'eut de t648 les

ne ses proportions Queations historiquea, du présent de lui donner place dans l'Appendice borne à en résumer les conclusions principales part aux à t652. C'est et c'est-à-dire de Paris., de seulement en 4658 qu'il profita contre Condé d'une pour s'emparer mouvements il avait

Fargues à la Fronde la guerre place pour

aucune

contre

frontière, s'y maintenir

Espagnols celle d'Hesdin, indépendant, Pyrénées;

la paix des jusqu'à lition spéciales. 21 Au lieu de noise, de se retirer

et la garde comme major, au grand dépit du Roi et de Mazarin, des lettres d'aboil se fit donner alors dont afin d'éviter toute

Paris quitter pour toujours, chez lui sans faire parler de lui,

et de

demeurer

enrichi de l'Espagne et par dix-huit ignoré, Fargues, par les subsides mois de toute-puissance, sur le pays qui de contributions et d'exactions à proximité cette environnait de Paris, dans vint s'installer Hesdin, du Hurepoix et fréquentée de demeures couverte région seigneuriales il y poset par la haute par la noblesse magistrature; sédait un fief assez important contide quatre seigneuries qui relevait de Lamoignon. Soit de celle du premier président guës et, entre autres, sur ses terres, soit à Paris, où il fréquentait l'hôtel de Condé beaucoup en souvenir de ce qu'il s'était sur le prince pour soutenir JadIs appuyé sa propre il mena un train à bon droit insolent, rébellion, qui sembla de Louis XIV, peut-être ou qui, du moins, attira l'attention des ministres continuellement de celui-ci turne qui 3" Ce n'est même, amen't pas qu'il fût besoin, pour les chasseurs sous son toit le premier sans cela, d'une aventure de Cincehours-Courson. noc-

hours, qui fut chargé par ment la vie et la conduite de le perdre et juridiques poursuites instituée contre furent depuis Foucquet qui avaient subdélégués commencées le et tiré mois contre profit

le plus proche voisin président, XIV et sa mère Louis d'éplucher de Fargues de châtier à la et de ses trouver des insolences

de Cincesecrète-

moyens Les passées.. de justice à la fois

requête de novembre 166t les financiers des de troubles l'affaire

de la Chambre pour ou procéder

espèce 4" Les

à Paris au plus fort des meurtre commis pas à l' impliquer n'avait jamais quitté son poste d'HesdiD, sur troubles, puisque Fargues la frontière; mais ils le poursuivirent faussetés et malverpour péculat, sations régiment dont soit comme major coupable, de M. de Bellebrune, soit comme associé des rendu de munition pour les troupes. comme le reste des opérations des tout à fait indépendants accordées à Fargues en il s'était de la place fournisseurs Colbert et du qui qui

chargés dans un

de toute prévaricateurs 4635. et des guerres depuis de Fargues ne cherchèrent

le pain fabriquaient toute l'affaire, dirigea 5" Ces faits étaient les ment 1635 lettres d'abolition l'amnistie

Ce fut

de la Chambre. actes couverts par décembre t659 et par

de 1660; les magistrats générale par conséquent, spécialede poursuivre les exactions commises en finance chargés depuis avaient la faculté ou de remonter, jusqu'à vingt pour Fargues,

ADDITIONS

ET

CORRECTIONS.
le droit, devant l'usage

605
et l'effet ·

ans de date sans violer « l'esprit, vingt-cinq des amnisties politiques. 6° Fargues ne fut pas jugé pour meurtre sidé par M. de Lamoignon, comme le fait auteur, s'étaient délégués mais par passés, de la Chambre le présidial et l'affaire de d'Abbeville, fut confiée

supposer dans le ressort Colbert, au maUre

le Parlement, le récit de

prénotre

par puis

fort connu pour chault, 7" Fargues n'eut point pendu après une procédure 9" Si les biens

justice, sa sévérité,

les faits duquel d'abord aux subdes requêtes Mamais fut

la tête promptement de plus de trois mois. sur lui revinrent

coupée,

au premier ce président, de ce que celui-ci n'est pas en avait vengé le Roi et la récompense mais parce que, dans le régime le seigneur suzerain d'un féodal, mère, le Roi se trouvait fief confisqué substitué pour délit contre ipto facto à son vassal sans quoi c'est lui-même été frappé qui aurait par la confisqués habitation de Or, Cincehoun, que le vassal. plus encore se trouvaient et les terres qui en dépendaient mouvoir de pluFargues, sieurs dont l'une, aux Ladifférentes, B!ville, seigneuries appartenait et dont une autre, la ch1tellenie siècle, moignon depuis plus d'un était engagée au premier de Montlhéry, en Celui-ci, royale président. et des services raison de l'importance de sa situation qu'il y rendait, confiscation, sur ses compétiteurs d'autant plus facilement l'emporta que le Roi lui de trois cent cinquante-quatre mille livres de restitutions faisait remise et il passa d'ailleurs une tranl!8.ction avec par le présidial, liquidées Par suite des lettres ses voisins de don, datées pour les désintéresser. et le fief de Launa,-Counon furent de juillet incort 667, Cincehours en un seul comté et Louis XIV les érigea de Launay-Conrson, porés, Bâville du fameux si bien que le nom même de le partage qui devint Cincehours Ainsi disparut la légende de l'innocent qu'il fondement que celle trat, c'est-à-dire son ami lui avait du à jamais. da premier « enrichi du sang président Lamoignon et exécuter aurait fait condamner n'a pas plus de du gendre et second successeur de ce même magisenrichi du dépôt Harlay, premier président que

à garder.. chacun sait qu'ancun des D'ailleurs, ni ne trouvera de Paris n'a trouvé, chefs du parlement grâce suprêmes les Novion, les Portail leur les Mesmes, auront notre auteur devant de castes entre l'hermine des pairs et le vil C'est une querelle tour. Il fallait donc prouver leur corruption. des parlementaires. petit-gris confié de la noblesse et du nom même des subsidiaire à la question l'état au cours de cette elle est très délicate; j'en ai exposé Lamoignon, sans la trancher mais en même étude sur le procès Fargues, absolument, avec Saint-Simon à croire toutefois que le personnage auquel penchant du premier Charles la Moygnon il fait allusion, (tic), le grand-père présimaison de chevalerie de sa le nom d'une antique portant dent, quoique il quitta était un simple avocat, bourgeoise, d'origine quand province, à Paris vers la fin du règne de François le Nivernais 1" pour s'établir Quant

606

ADDITIONS

ET CORRECTIONS.

de Clèves, duc de Neverg, et qu'il remplissait encore de François auprès de chef de leur Conseil et de sa fille la princesse de Condé, les fonctions et digne des charges très distingué d'ailleurs homme que lui confièrent de chanles rois suivants, aurait sans doute reçu la dignité puisqu'il C'est celui-là si la mort ne l'eflt enlevé en Ui72. celier après l'Hospital, et qui la terre de Launay-Courson, qui eut en don du duc son maUre de Bâville; mais son fils aliéna devint Launayégalement seigneur de Fargues. au seigneur de Ciucehours Courson D'ailleurs, prédécesseur a dit très justement, un bon généalogiste moderne, Lainé, quant à l'obCette illustre maison au seizième siècle: temps antérieurs son nom, qui occupe une des d'une origine da pas besoin chimérique; dans l'histoire, de ce vain étales plus honorables peut se passer places la plupart de cette nuit des temps où sont ensevelies lage d'an(!ienneté, scurité des des anciennes races.. détail de des routes de ~~hasse les Fontainebleau dans le Page 135, note ligne 9. On trouve sur toute la forêt que Louis XIV fit ouvrir Comptea des b~ttirnente du Roi publiés signalerencore, Page 440, note 8. Ilfaut des Pièces isf~sesaantea et peu connuea de Quérard, un article des Supercheries

par M. J. Guiffrey. du recueil sur Ninon, un article et tome VIII, p. 89-t08, (1790), éd. 1870, tome II, col. 73G-743.

a dit (le Misanthrope, acte Ill, sc. l, Page 142, note 5. Molière et toi le fortuné.. vers 836) = Je suis le misérable, dont FauLes deux jeunes Hollandais Page 143, note 3. Ajoutez: a publié le Voyage à Paris en 1657 et 1658 rapportent gère (p. 183) elle étoit en un coudire retournée avoir entendu peu, « que, depuis « vent, et que peut-être le seul elle n'en étoit sortie que pour réparer défaut écrivit de cette que la reine au cardinal rare de Suède qu'il en cette cour, lorsqu'elle remarqué ne manquoit rien au Roi que la conversation le rendre beauElle a effectivement parfait. chez elle ceux qui s'en se rendent piquent sous de une maJtresse écrivait avouée à sa pour la belle avoit

« coup d'esprit, « pour exercer « galanterie.

fille pour et tous le leur, 5. tome

comme Mme VIII, bien.

rt Je trouvai p. 385) fort Ce seroit jouer de malheur de n'en pas rencontrer présentement cinq ou six tous les jours.. absolument voir le billet d'enterrePage 156, note 4. Le Roi voulut de Tonnerre ment du comte adminiatrative, (Depping, Correspondance tome à cause des prétentions de ces Clermontf Y II, p. 820); était-ce le comte note 4. Quand sa femme était en train mourut, Page t57, une loterie de deux cents jambons p. 821). d'organiser (ibidem, sur la méprise d'Asti dans Page 167, note 6. Il y a une épigramme la Marquise d'Huxelles, p. 89. parlant de l'idée Page 172. Saint-Simon, qui lui vint, à la suite des désastres de 1705 et de l'épuisement de couper court la général, en acceptant un démembrement de la monarchie guerre espagnole,

note 447, Page vier 1689 (Lettres, Il est son cordon.

Sévigné

fille, le 5 janavec hier Choiseul

ADDITIONS
oublie de dire

ET CORRECTIONS.

607

en ce sens était admise que la nOOe!!8ité d'une concession de même dans la sphère et que les ministres partout, gouvernementale, Louis XIV ou ses agents diplomatiques assez loin leurs prepoussèrent à Amelot de mières avances. le Roi prescrivit t705', Ainsi, en juillet commencer de bonne heure à insinuer aux Espagnols l'impossibilité chose à leur sans qu'il en coû.U.t quelque qu'il y avait de finir la guerre fut lancée et, deux mois plus tard, une brochure d'abandons habituer les esprits à cette public pour perspective D'autre firent faire sous tables". main, part, les Hollandais monarchie, lières, des ouvertures envoyait dans le même des sens M. réflexions Angleterre, également le maréchal dans le Calen de inévipar

de Tallard, prisonnier sur les divers moyens

la paix., préparer tres à entrer dans

de Villeroy excitait lui-même les minisl'idée cette voie B, et enfin la Feuillade approuvait assez tende son beau-père de faire des propositions passer à Turin Le mystérieux dans tantes6, du t7 octobre raconté ci-delSus, épisode à quelqu'une de ces une note de la page t62 7, se rattache probablement à la cour, on il prouve combien, secrètes, et, du moins, négociations à quelque Le marquis d'Alègre, coup de théâtre pacifique. auteur très bien vu du Roi, avait été fait comme notre prisonnier, l'a dit, à la journée des lignes Ce n'était d'Heylissem. pas seulement de un brillant le portaient vers les choses officier j ses goû.ts naturels s'attendait la diplomatie. Marlborough deux mois en France à la donna d'abord une longue à Marly retourna même comme beaucoup ches e.. ayant fin d'aoflt lui donné 1705, un congé pour venir on remarqua que l'invita exceptionnellement puis Son temps écoulé, d'Alègre 4tlS). le terrain, et offert pour sonder 1705 où, de l'année cette époque Addition délicat on n" 628), sur les premières desiroit démarpasser le Roi lui

(Dangeau, p. en Hollande; mais planter le dit

audience, et 407-408 il s'était

à quelques jalons, notre auteur (ci-dessus, la paix, et on étoit encore

à la Haye, et l'on affecta de succès n'eut pas beaucoup D'Alègre s'il n'avait comme à Versailles son travail de désavouer en apparence des et de manifester eu mission des renseignements que de prendre et il intentions conciliantes n'en existaient 9; mais celles-ci pas moins, est inadmissible résolus à ne céder et son maUre fussent que Chamillart pas un moulin de toute la succession d'Espagne.. Saint-Simon prétend

1. Affaires étrangères, vol. Espagne 147, fol. 269. le rdtabliaaernent de 2. Bibi. nat., L's~ 4\199: Lettre ecrite au Roi pour à Lyon du la copie la paix de l'Europe, etc., suivant imprimée gtnérale lt septembre 1 10~. 6 octobre 1 10~: Guerre, vol. 1838, n"'199-202. 3. Callières à M. Chamillart, 4. Ibidem, n, Vol. 1839, n"' 11R, 163, 164, etc. recueil Esnault, tome II, p. 107 et 143. 6. En avril 1705 à la date du 7. Anecdote dans les Alémoirea de Sourchea, rapportée 17 octobre. vol. 1899, ul 246. 8. La lettre de d'Alègre est du 29 septembre Guerre, Mémoires 9. Correapondance avec Araelot, tome l, p. 115 militaires, vol. Espagne tome VI, p. t\!4, note 3; Affaires étrangères, 155, fol. loi.

608
cela

ADDITIONS
pour s'attribuer du feu et de un rôle

ET
d'homme

CORRECTIONS.

de faire la raisonnable, capable un projet dresser de démembrement conciliatoire, part est que n'est guère ni intelligible La vérité qui d'ailleurs ingénieux ses intentions Louis XIV ne perdait aucune occasion de manifester pacisa résignation et l'on peut dire que, si ses ouvertures même, fiques, n'eurent pas de succès en 1705, c'est parce que, d'une part, Marlborough les ~tats-Généraux de Hollande et les Anglais détournèrent d'y prêter à l'examen de trois solutions passer d'abord bouleversée part, Mme des Ursins, spécieuses l, et que, d'autre fit prévaloir à Madrid de la chute de Barcelone, puis reprenant courage, absolument contraire à toute idée de cesun plan d'offensive nouveau, sion, que et invita délibérément le comte d'Aguilar alla Chamillart faire à se ranger aux mêmes idées, celles à Versailles les triompher Cependant l'oreille au moment où l'on allait

dès les premiers et nouvelle\ négociations reprirent jours de l'année alors (2 février t706), à son tour, l'on sait que Vauban un plan rédigea de démembrement dont l'article était d'envoyer V principal Philippe en Amérique avec ses partisans, et d'abandonner aux régner l'Espagne civiles.. Le commerce factions du Pérou et du Mex:ique, dit Voltairei, n'eo.t plus été que pour les Français, de la famille de et, dans ce revers etlt encore trouvé Louis XIV, la France sa grandeur. V y consenPhilippe sur ce projet à Versailles mais la constance des Castiltit, on délibéra lans et les fautes de Vauban des ennemis conservèrent la couronne à Philippe V.. Le projet (art. 3) la des duchés a parfaitement existé 6, et l'on y retrouve cession du duché de Milan au duc de Lorraine de Lorraine et de Bar en faveur de la France, précisément en échange comme dans

le projet de notre auteur; mais il est difficile, connaissant la correspondance qui s'échangeait alors entre Madrid et Versailles, avec d'admettre, V aurait consenti à s'expatrier au delà de l'Océan. Voltaire, que Philippe Le marquis cela ne paroI ni de d'Alégre, toujours dispos, quoique 1. Ci-d6llsus, p. 111. 12. Guerre, vol. 1838, n" ni, \190,33.1, et vol. 1839, ul 13, 31, etc. Déjà de Sourches, tome IX, p. 395, il octobre entière (Mlmoirea 1705) l'Earope considérait la Hollande comme devant être le siège des conférences. à Chamillart, 3. Lettres de Mme des Orsins 20 novembre et .t décembre 1705, dans le recueil recueil Combes, Geffroy, p. 808-~13; p.2:18-\l40; Baudrillart, V, tome l, p. \139 et suivantes. Philippe 4. Ci-dessus, Le Roi commençait à sentir le poids p. 368 de la il avoit dès lors envie de la terminer; mais il vouloit donner la guerre, de France Voyez le tome VI de l'lliatoire de paix, et non la recevoir.. Ranke, traduction française, p. 69-72. 5. Siècle de Louia XIV, p. 316. de Rochas d'Aiglun 6. Le colonel l'a heureusement fait rentrer au Dépôt et il l'a publié en 1891, sous le titre de Projet d'une carte des fortifications, de Z'Europe en 1706, par mais Vauban lui-même Yauban; l'avait politique de paiz intitulé aaeez raiaonnable Projet pour que toua les intérEBBéd à en duaaent être contenla, la guerre présente s'il avoit lieu, et qu'il plttt à Dieu d'y donner sa béraédiction.

ADDITIONS
son métier, courut dans ni de son

ET

CORRECTIONS.

609

s'était remis en campagne, et le bruit génie, les gazettes à la main les bases suivantes qu'il proposait à Philippe et les Indes l'Espagne V, Naples et la Sicile à l'£leeteur, Milan constitué en république, le duc de Savoie rétabli dans tous ses États, Léopold échoua en la Bavière de donnée Lorraine, encore cette à l'Archiduc, et la Lorraine et les alliés au duc les Pays-Bas espagnols à la France; mais le marquis la bouche voulurent lui fermer

fois,

le rappelant en Angleterre". A cette c'est-à-dire au prinépoque, de 1706, Louis XIV crut que quelques concessions en Milanais temps auraient raison de Victor-Amédée, et permettraient de par conséquent tous les efforts de la lutte sur les autres points 8; une lettre reporter récemment ce propos Italie, coup publiée prouve par l'intermédiaire me fait J'avoue que de faire la duchesse sa bien mère. de Bourgogne Tout ce qui intervint il se passe en et me donne beau-

lui disait-elle, d'espérance.

des réflexions

que je pourrois à la raison. Je accommodement, et sans aucune

la vérité, le plua grand que ce seroit plaisir avoir dans cette vie, si je pouvais voir revenir mon père ne comprends comment il ne fait point quelque point surtout dans la malheureuse situation de espérance Turin? Le bruit où il se trouve, Veut-il encore se

être secouru. pouvoir laisser court ici que l'on ne sera pas longtemps prendre sans en faire le siège. Est il possible qu'il croie que nous ne lui fissions pas un bon accommodement? Je vous assure que tout ce que le Roi sonhaiteroit, ce seroit de voir son royaume et celui du tranquille, roi son petit-fils aussi, Il me semble la desirer que mon père devroit même pour lui, et, quand je songe qu'il en est le maUre, je suis étonnée De ce côté-là, les négociatoujours que cela ne soit point. et l'on croyait même tions étaient itadéjà avancées, que les princes liens allaient avoir raison des hésitations de Victor-Amédée et se débarrasser désastre les Mme disait moins seroit des Allemands et du parti de Ramillies, qui armées étaient lasses 6 des Ursins Dans Si nous à souhaiter le maitre à reconnaître une lettre avions de du le la guerres, survint le quand la face des choses. De notre côté, d'Espagne consentir amenèrent des sacrifices même inéde chose

changea les événements qu'il 4 juillet malheur d'être

faudrait

vitables.

elle t 706, à Mme de Maintenon, de perdre il seroit au l'Espagne, d'Italie, un grand et un prince qui en être roi, et de pouvoir

conserver pas

les ~tats

ne laisseroit

1. Mémoirea de Sourehea, tome X, p. \10, janvier 1706. vol. 1935, n"' 49, 134, 165 et ~~4; Journal de 2. Dépôt de la guerre, tome XI, p. 57, 100 et 270. Dangeau, 3. Lettre à Amelot citée par le P. Baudrillart, p. !7!. dans les Mémoirea de CAcadGmie de Turin, 4. Par M. Paul Boselli, tome XXVII, p. 4975. Sourches, tome X, p. 98 et 106. le 28 aoOt 1706 (Guerre, 6. D'Antin écrivait au ministre, vol. 1939, n' 224) il n'y a plus la Convenons qu'il en faut venir là; même dans l'armée, la même volonté, etc.. même émulation,
.tJrOIRF.J PB SAI~T-SI.ON. 1111 39

6tO
heuretu. rieuses,

ADDITIONS
En octobre et il ne cacha 1706, pas

ET
Louis

CORRECTIONS.
des conférences sé-

son faire autrement, que, de sa monarchie à un grand démembrement devait s'attendre ,petit-fils des mais on sut bientôt que les exigences de plus en plus arrogantes de traiter, si peu aucun ne laissaient et des Hollandais espoir Anglais a honorablement que ce fût, et il ne fallut plus songer qu'à la guerre! à diJfdrentea et la note. le pluriel manchette. Supprimez Page tH, iL M. de le 14 décembre t88 et t89. Chamillart écrivit, 1705, Pages vol. 1854, n° 43:1) à Metz (Dépôt de la guerre, intendant Saint-Contest, que le chanoine mande, l'évêque les chirurgiens, Crespin lui avait au sortir s'était fait plaint que, donner le fouet sous en de répriprétexte sa présence, et que

XIV fit proposer faute de pouvoir

Le chatrouvé tout en sang. de là, l'avaient un pareil abus de à la famille contre se joignait pour protester pitre voulut mais le Roi, par égard que l'inpour MM. de Coislin, pouvoir; de manière à apaiser la à l'amiable tendant accommodA.! les choses à La dépêche suivante du ministre famille du plaignant et le chapitre. n, 94), con1706 (Guerre, vol. t906, datée du 11 janvier l'intendant, de ce et de notre auteur sur la terminaison firme les dires de Dangeau ridicule incident « J'ai rendu hier au soir, au Roi de la lettre que vous avez compte, de Metz avec la sur l'affaire de M. l'évêque de m'écrire pris la peine été remis de leur et de tous les papiers famille qui m'avoient Crespin, de tout, a trouvé l'accusaS. M., après avoir pris connoissance part. a jugé tion si grave, et les preuves si mal établies, qu'elle qu'elle à M. l'évêque devoit user de son autorité pour faire faire une réparation et capable caractère, doit paroitre sans d'un évêque dont la conduite de maintenir la dignité C'est le bien qu'il peut faire dans son diocèse. reproche pour procurer m'a commandé des ordres en forme pour d'expédier pour cela qu'elle sa mère et sa soeur, de se le chanoine son père, obliger Crespin, lui heure de Metz à tel jour et telle rendre chez M. l'évêque qu'il à et de telle qu'il plaira plaira indiquer, pour que, en votre présence, lui demande la famille Monsieur de Metz nommer, pardon, Crespin de Metz telle qu'il convient homme et malicieusement de ce qu'il a faussement aussi bien que le chanoine, un ordre inventé. en même S. M. me commande, temps, d'expédier les de la Rivière, chevau-léger, qui lui a présenté pour que le sieur et sa se rende à Metz, et qu'après Crespin placets, que le chanoine et en leur prédemandé à Monsieur de Metz, famille auront pardon sence chef, et de toute l'assemblée, il lui demande aussi deux pardon, de il s'est chargé des de ce qu'imprudemment au Roi. S. M. veut aussi que le chanoine présentés à cette et qu'ensuite, pour être présent réparation, placets soit Chaillot son qu'il a de à un de son

mandé

et en présence

1. Paroles de Louis XIV au duc d'Albe, 23 novembre Dangeau, p. 2!i3-'e54; dans le livre du P. Bo.ndrillart, tome 1, sa lettre à Philippe V, 28 novembre, tome 1, p. 162-170. avec Amelot, p. 215; Corredpondance

ADDITIONS
il déclare l'assemblée, il a déposé malicieusement et qu'il lui en demande M. l'évêque de Metz, que tel jour chapitre vous vous fassiez fassiez scrits drez lacérer dans ledit vous toute

ET CORRECTIONS.

6H

à Monsieur de Metz que méchamment et avoit été fouetté, que le chanoine Crespin cette satisfaction Il faite pardon. Après du voudrez Roi est choisir chanoines; que et que vous capitulaires, actes qui auront été tranVous renque vous avec les vous rendiez au

l'intention

les registres représenter en votre présence tous les

compte 1692, Page 2N, note 2. Le 14 février au contrôleur le Peletier écrivait général Monsieur, Agréez, avoir neur s'il vous de vous auprès cette de vous rendre

affaire. rapport à cette registre, qui auront à S. M. de l'exécution ensuite de ses ordres.. le duc (Arch, Claude nat., de

Saint-Simon

G~ M31)

tout que j'emploie plalt, de M. Leguerchois en faveur lettre.

au parlement procureur général fera la grâce de lui conserver la remplir ou en permettant lui-même, pour que M. Duboisagrément ancien conseiller au même son beau-frère, le-Vicomte, parlement, S. M. le l'exerce années, pour la lui remettre pendant quelques quand Il y a plus d'un siècle que les charges d'avocat jugera à propos. génésont dans cette et elles ont été famille, général d'honneur et de probité, a sujet d'espérer exercées qu'il les exemples pas le desir qu'il il d'imiter que le Roi ne désapprouvera Il a commencé à travailler de ses ancêtres. sous depuis quelque temps ral et de procureur avec tant Monsieur et je lui connois de si bonnes inclinations, que j'Olle très dignement le Roi et le public, vous répondre si S. M. qu'il servira ce qu'il demande. de lui accorder Je vous serai très obligé, a la bonté bien y contribuer si vous voulez et je Monsieur, par vos bons offices, père, de me croire avec un attachement sans vous supplie « Votre très humble et très obéissant serviteur. réserve, i en 1483 fut unie pour à la Monsieur, son

que je puis (~ic), qui aura l'honIl vient de perdre Monsieur son père, de Rouen, et il espère que le Roi lui cette charge, ou en lui donnant son

le crédit

LE DUC DE SAM-Srà[014. créée 203, ligne 4. La Cour des aides de Rouen, les litiges ressort relatifs aux impôts, juger en dernier des comptes de la même ville en octobre nos. Chambre Page

de la Vaupalière, 1708, M. Maignart Page 208, note 2. Le 5 janvier de Rouen, écrivit à l'intendant au parlement conseiller le Rebours la G7 562), touchant certaines lettre qui suit (Arch. nat., augmentations voulait faire au marquisat acheté pour son fils que Chamillart étoit fort à la bienséance « Cette terre de Cany-Caniel de M. d'Ocqu'il est très fâché de ne l'avoir (sic), et je suis persuadé queville point et patronage le fief qui donne les honneurs de Cany étant du achetée, de l'acquisition mais ce que vient de faire M. de Chamillart; compris M. d'Ocqueville de sa terre, ne peut être une raison pour dégoûter qui mille livres de rente, une maison et des jardins est de trente-trois

612
magnifiques, francs. C'est cette

ADDITIONS
où il

ET

CORRECTIONS.

depuis quisitions, cent mille

a dépensé en ajustements plus de deux cent mille de assez jeune pour jouir longtemps un homme fort riche, où il fait sa demeure belle maison, dont il fait tout son plaisir, ce temps, été occupé, ans, n'ayant pendant qu'à des acvingt

à plus de six le revenu, qui se montent pour en augmenter sont Grainville, Les noms des terres francs. qu'il a achetées et Claville, Ouainville avec toutes Bertreville, Bosville, Bertheauville, été établies. Ce qu'il a les hautes encore justices, qui n'ont point mille livres. M. d'Ocquede M. de Cany est de cent quatre-vingt et une prairie de Cany-Caniel, d'une demiville n'a rien dans le bourg vallée fait aussi Une petite rivière qui est dans cette lieue le sépare. étant sur la gauche en desla séparation de sa terre, tous ses villages acheté en sorte que, du côté où il a beaucoup d'étendue, et les de Galleville, la garenne de Cany, Bosville que Barville, la note de la page bois de Grainville. On a vu, dans 208, que il en fit un M. d'Hocqueville dès 1713 à réunir les deux terres; parvint de ce magistrat domaine porta en 1789 dans superbe qu'une petite-nièce la maison de Montmorency-Luxembourg, actuellement représentée par cendant cette rivière, il n'a Mme Cany-Barville, à Fr. Mansart est encore dont la construction est attribuée (1640-t646), une des plus magnifiques résidences de la Normandie. de 1695, le duc de note 4. Au dernier Page 22t, jour du carnaval en masque ses élèves à un Beauvillier été obligé d'accompagner ayant de Sourches a fait cette l'annotateur des Yémoires père, à la gravité Cela ne convenoit réflexion (tome IV, p. 4!i7, note 1) avec les d'un ni à la piété dont il faisoit mais, ministre, profession; ses il y a certaines choses où il faut se résoudre malgré princes, » les bienséances, inclinations et malgré propres tome Il, p. 365) que Du (Lettres, Page 230, note L Guy Patin raconte £lisabeth la reine Jaquelle, comme d'Angleterre Plessis-Mornay appelait bal chez leur méritant troussant enfant le haut-de-chausses. sa jaquette.. fut mal protégé de t723 sur l'Amour Il y a une chanson bien connue Une légende rapporte que Boileau contre la rage d'un dindon. par sa jaquette la comtesse Antoine d'Hunolstein. Le château de

Page 243, note leurs de la fistule dans sa chambre phine,

6. En décembre

t686, quand le Roi était au fort des donil voulut qu'on entrât et de l'opération, non seulement deux ou trois fois par jour, mais il répondit à la Dau-

contre et le bal Madame, je veux qui protestait l'appartement et que vous y dansiez. Nous ne sommes y ait appartement, pas qu'il nous nous devons tout entiers au public. les particuliers comme Allez, et tome l, p. 463-464, faites la chose de bonne grâce.. (Sourchea, note.) Page ~70, note 3, ligne 8. On peut voir dans le tome III de la Corn" l0i~l, comment les ministres des ContrOleurs généraux, re8pondance les prélats du premier ordre et les bénéficiers aux électeurs désignaient l'un ou l'autre à l'assemblée du clergé. du second pour représenter Page ~79, note 4. On a reproché en même temps que de son talent, à Saint-Simon rigorisme, dans d'avoir abusé de son de Vence portrait

ADDITIONS

ET CORRECTIONS.

6t3

mais il serait de trouver un contempnrain difficile dôme; qui ait parlé de ce grand capitaine sans faire au moins quelque allusion à sa vie«. 8. Le Journal du valet de chambre Page 284, note DulAb, puWié dans le tome IV de la 2° série de la Bibliothèque de l'École.des clulria. nous montre le jeune roi entrant dans sa chambre de (p. 25), en i655, l'Alcôve donné le bonsoir suit courtisans, avoir et s'asseyant après « sur sa chaise où ses plus familiers comme l'entretiennent, percée, 1VlD(.les premiers et quelques autres gentilshommes qui ont le pouvoir d'y entrer.. àfémoire8 oWee teste secrets, Page ~90, note 5. Après ajoutez a été dé6guré, · tome U, p. U5. l'ont suivi en troupe; du Page ~93, note 2. « Les hadots la réoeptioa Roi et de Monseigneur ne se peut exprimer.. dEusellu, (la llarquiae détails dans lesdépéches de l'ambusa. p. 95). Il y a aussi quelques deur vénitien, ms. Ital. tMG, fol. 296, 308 V" et 3tO. Page 12693, 294, note p. 465), de Cassano 5. Dans le commentaire de son Cban80DDier alla voir retour, de son raconte Gaignières que tout à la Comédie, le surlendemain d'apothéose Le fils de Gabrielle Arrive dans ces lieux. Une gloire immortelle Le rend égal aux dieux. Les cœUI'll II. son pasuge Volent aujourd'hui, Et c'est le seul hommage Digne de lui. sur la visite que lui fit le prince de Conti. (p. 467) une chanson a dans le Dictionary Page 304, note 6. Lord Feversham of national une notice très détaillée, et rectifie sur quelbiography qui complète la note donnée dans notre tome IV, p. 54 c'est à la fin de ques points l'année où il devint à être attaché à la veuf, t679, commença qu'il maison comme maître de l'écurie, et ce fut Portugal cette reine sa relaxation du roi Guillaume en t688; lorsqui obtint en 1692, elle lui laissa la garde de sa maiqu'elle quitta l'Angleterre de king dauager; en octobre son, ce qui lui valut le surnom t698, elle le fit encore nommer de l'hôpital de Sainte-Catherine. gardien général 8. Mme de Bélébat était fille de Jean de Flecelles, 305, note secrétaire du Conseil en 16B, à la de Corbeil, président et conseiller'd'Etat de 1626 à t649, Chambre des comptes et sœur de Page vicomte Nicolas lui-ci, cadet de Flecelles, vicomte de Corbeil, le 28 mars t615, d'abord baptisé d'une famille de magistrature, et dit le comte aux d'un de destiné pourvu CeBrégyl. armes comme drapeau au dossiers de Catherine de Suit Paris (ma. Fr. le vainet que

queur l'on chantait

ce couplet

des titres, 1. Armorial génEral de d'Hozier, registre V; Cabinet vol. 1163. bleus, vol. \l7! dOBsier 7063, et Piuces originaica,

6t4
des régiment son nfné, et

ADDITIONS
gardes, acheta

ET
de

CORRECTIONS.
la robe de par suite conseiller de au la mort de

prit le parti en 1637 une

charge

Parlement.

été introduit à la cour par son mariage Puà, avec Mlle de Chaayant il devint sana, lors des négociations de la paix, alla en diplomate mission en Hollande à Münster pour le siège de Gravelines, pour réconcilier les ambassadeurs d'Avaux et Servien, en Danemark traiter pour la question de Holstein, et en Pologne le mariage de Marie de pour ensuite en Allemagne, Gonzague (t644 et 4645) l, retourna y reçut une commission d'ambassadeur à la cour de Pologne, et, en outre, jusdiverses courses t6W.fit en Saxe, qu'en en Brandediplomatiques en Transylvanie, en Courlande, et surtout bourg, en Suède, auprès de la peine Christine, à sa personne, le nomma qui l'attacha capitaine ses de. fit sa fortune, et lui permit enfin de revenir gardes, en France au commencement de t6W, à l'occasion de la mort du président son un titre d'ambassadeur père, mais avec extraordinaire de Suède". Il du dans aervice les armées, comme maréchal reprit de camp, le Il' août de négocier la retraite 165-1, fut chargé du duc de Lorraine en juin 165il, et eut ensuite un emploi à l'armée de Milanais, sous les ordres du prince Thomas de Savoie, se distingua au combat de la Bormida en 1654, fut promu lieutenant dans la même armée général le 16 juin 4655, prit part aux de Pavie et d'Alexandrie sièges (1655) où il s'empara de la ville de Gravelines (1657), puis alla en Flandre, un régiment etc., et conserva de cavalerie (1658), 1661-. Il jusqu'en eut aussi, comme à partir du 1er mai 4644, un titre ambassadeur, de conseiller d'État selon Mademoiselle un C'était, d'épée. pauvre se à homme, cause de ses missions qui croyait important diplomatiet n'était d'humeur ques8, que ridicule; batailleuse T, et fort mauvais à cause des répugnances de sa femme, époux, peut-être dont il se consola ou même par des amours dans un illégitimes, ancillaires, comme en témoigne avancé, l'historiette âge déjà que Tallemant Réaux lui a consacrée ainsi qu'à sa femmes. Deux donations de et 4683 nous font connaitre un bâtard, nommé Nicolas-François, des 1672 qu'il

1. Son instruction a été publiée dans la préface du recueil publié par M. Louis Farges pour le mini81ère des Affaires tome l, p. xzx-:L~; étrangères, comparez p. !13. L'in8troctioo pour aller Pn Hollande est dans le ma. Arsenal 3135, p. 553-573. Journal de Dubuiasor~-du6enay, tome l, p. 198 et 2~7. 3. Ibidem tome II, p. 231 Mémoires de hfademoiaclle, tome II, p. 171; MEmoirea de Conrart, p. 559-560. 4. La Chronologie militaire (tome IV, p. ~13-214) n'a pas connu ces actions de guerre, et auxquelles que rapporte la Gaxtle, Tallemant des Réaux fait allusion. 5. Mérnoirea, tome II, p. 818. 6. Ses papiers sont passés par héritage aux Montmorencydiplomatiques actuellement Luxembourg, représentél A. dlunolstein. par Mme la comtesse 7. Nuae hiatorique, tomes l, p. U6-U7, et 11, p. 170. 8. Nialoriettea, tome V, p. 4~4~1.

ADDITIONS
avait eu de Marie de Noblecourt

ET

CORRECTIONS.
à Paris

6t5

le 21 oetobre t689, le 9 mlU'll t686, i mu fila Biné, ayant fait don de ses biens et acquêts, On voulut attribuer à ce Brégy les Mémoiru de Y. de Jean-BiLptiste2. fois en 1760, et compris (1643-t690), publiés pour la première depuis lors dans nos grandes collections attribution sur fondée ce que l'auteur des ou le héros de ces Mémoirea est de Brégy; analogues diplomatiques déclara dans le temps du comte cette que compilation petit-neveu avec les mémoires aucun rapport restés n'avait authentiques qui étaient nous venons de voir que M. de Brégy n'eut en sa possession. D'ailleurs, ni en Angleterre, ni à Rome, ni à Lisbonne, le préde missions comme M. de et enfin on ne saurait admettre seul et même tendu qu'un homme ait fonctions présenté à celles comme ayant rempli mais un

1. Il mourut

et prendre pu, pendant quarante. sept ans, assister part à aux quatre Il tous les événenements coins de l'Europe. qui se passaient est une mnvré apomphe de lleuanier que la compilation parait acquis de Querlon, canens la carrière qui a seulement pris comme principal de M. de Brégy. le 18 juin t637 Charlotte de Saumaise de que Brégy épousa secrétaire nièce et élève du célèbre et fille d'un Chasans, latiniste, de Monsieure. La mère de Charlotte, remariée au des commandements favorite financier était une femme de chambre de la reine Hébert, sa fille (6 août t64'!) une place de pour dans la de dame d'honneur, puis qui mit celle-ci familiarité de la Reine~ et du cardinal, de qui elle était peut-être à gages 6. Belle femme et d'intrigue, mais brune, d'esprit espionne vaine et coquette en diable selon Tallemant, elle affecfaçonnière, droit aux bonnes tait d'avoir même acquis du cardinal 7. quelque grâces Anne d'Autriche.; fille de dehors, Madame, confirment cardinal Je l'ai soixante-dix l'Addition Mazarin connue était elle ans de plus notre tard, auteur d'une d'elle parlait au Journal femme en ces termes, de Dangeaue qui Le de la elle obtint C'est

amoureux logeait

Br4y. d'elle;

au Palais-Royal, Elle était très et beaucoup belle, une bonnête femmes. mais c'était

qui était chez et on la nommait été

la Reine. Mme amoureux

de gens ont Elle a servi

fidèlement

\1. Arch. nat., Y '1.&9, fol. 9 V". 1. Arch. nat., Y 244, fol. 231. 3. Gazette de 1637, p. 31\1. 4. Ni muette, ni philosophe, dit Mme de lIotteville. 5. Mme de Motteville dit, dans ses Md~noirea, tome l, p. 174, que cette en 1644, ne se composait de sa sœur, de Mlle de intimité, que d'elle-même, de Mme de Brégy, et quelquefois de Mme Hébert. Mme de Brégy Beaumont, comme dame de la Reine, sur le même pied figure dans l'État de la France de Vitry, la marquise de Saint-Simon et autres du preque la maréchale mier rang, et elle se qualifia jusqu'à sa mort du titre de dame d'bonnenr. de Louia XIV, tome l, p. 194. 6. Chéruel, Minorite tome l, p. 316. 7. Mévnoirea de Mme de Motteville, 8. Ci-dessus, p. 501, a, 660. 9. Les quelques contre sa vertu être sans lancés couplets paraissent sérieux. fondements

616
Reine, ravant. fidélité surtout reconnut vier et a fait

ADDITIONS

ET CORRECTIONS.

a mieux vécu avec la Reine que le cardinal qu'aupaElle avait beaucoup Monsieur l'aimait à cause de la d'esprit. avait pour la Reine 1.. Cette fidélité s'était affirmée 'qU'elle et non seulement la Fronde', Anne d'Autriche la pendant en créant de dame du lit en janpour Mme de Brégy une charge et en lui faisant des cadeaux

considérables 4, jusque dans son où elle la porta à un legs de testament, parmi les familières appelées trente mille livres chacune; mais Louis XIV, en 1670, lui fit un don de et l'on voit qu'il l'estimait trois cent mille livres sur le Trésor royal', soit par une charmante lettre de la main qu'il lui adressa le sincèrement, 4 juin t66t soit par son intervention dans le procès en sépagracieuse son mari en t6737. soutenait contre Tallemant des Réaux qu'elle les motifs mais la dfuae hirtorique donne de cette en fait séparation; entendre une autre raison assez vraisemblablel Mme de Brégy tenait à sa beauté, à son élégance, à ses lis, à ses roses, et, ayant beaucoup elle redoutait la multiplicité des grossesses. Comme enfants, déjà quatre ce fut aussi, sans doute, la raison des dérèglements je l'ai dit plus haut, ration de son est-il qu'elle avait obtenu à l'amiable une séparatoujours le t7 mai t65t, tion de biens, faire casser cette que son mari voulut en l659, la rescision en ayant prononcé et, que, le Parlement séparation le 22 aoflt t665, il s'ensuivit une longue où l'intervention de procédure, Louis XIV auprès du premier en t673, ne réussit président Lamoignon, Mme de Brégy8. peut-étre pas comme l'espérait mari; En tant que femme d'esprit et femme de lettres, Mme de Brégy

t650'

1. Cornapondance da Madame, éd. Brunet, tome l, p. 353-354. à rejoindre la cour à Saint-Germain, Elle eut beaucoup de peine en 1649 Journal de Dubuisaan-Aubenay, tome l, p. U5 et 176. 3. Ibidem, p. 198 et 2~7. 4. Tallemant assure qu'elle Entre reçut plus de quatre cent mille livres. au Ires dons, elle eat, oulre la dot réglementaire de douze mille livres, la de capitaine aux gardes devllnne vacante par la mort de son frère charge valant trente mille livres, livres de rente Chauns, sur les cinq mille vendenl'8. de vin et sur le sel, des meubles, de la vaisselle, etc. On voit, en novembre à J'occasion d'une maladie 165\1, la Reine J'aller visiter (Muae tome l, p. 310). Tout cela n'empâchail pas Mme de Brégy d'achistorique, cuser sa mallresle de manquer de libéralité. 5- Arch. nat., 01 16, fol. !'lIS vl, \10 juin 1670. 6. ~uvru de Louia XIV, tome V, p. 19 Quand on sail demander les choses d'aus8i bonne grtce que vous faites, et même des choses raisonnaIl ne tiendra pas à moi que votre procès ne hIes, on n'importune jamais. une fois pour toutes, que votre respect m'oO'enfinisse; mais souvenez-vous, vous ne recouriez à moi avec la confiance seroit, ai, dans les occasions, que mérite l'estime vous.. que j'ai pour 7. Leth~ea de Colbcrt, tome VI, p. 308-31\ 8. En 1650, tome 1, p..Il et 59. 9. Sur cette affaire, nous avons un factum du mari imprimé vers 1661 du Parlement, \1\1 aoQt 1665, égale(Bibl. nat., Fm in-rol. 1160\1) et l'arrêt ment imprimé vol. 1163, fol. 15\1-16!). M. de Brégy pré(Pièces originalte, tendait posséder environ trente-six mille livres de rente et avoir fort bien

ADDITIONS
tint une

ET CORRECTIONS.

617

et les hisdus le monde des préeieaees, place considérable toriena de ces dames ne l'ont Titon du Tillet l'a même pas oubliée; dans son Parnaue de C'est BELAmne du DictiOftIl8ire placée françoia. BtLllmE du Ccrcle Le libraire Ribou du aavanieat. Somaize, /emmea en 1666 un recueil de ses Geitru et pof,aiu. On a aussi d'elle publia le portrait insérés dans la Galerie de Jladtmoiaellc, portraits plusieurs et l'épitaphe de Madame d'amour flenriette s, cinq questions auxquelles et Payen répondirent en vers, le tout recueilli Quinault, Perrigny par Sa réputation était si bien établie, Conrart'. que ce fut une des femmes de Christine les plus appréciées de Suède dans son passage Paris; Tallemant dans son raconte la refus reproduit que Mme à Christine dans les termes les plus galants. Toutes ces œuvres excitaient mais l'admiration de Quinault, de Benserade; nous n'y trouvons et qu'affectation, et cette appréplus que préciosité ciation est confirmée dont Madame ou boutades par deux apophtegmes royaume, de Brégy adressa avait ment conservé le souvenir'. sa vie à la où elle réduisant cour mourut ses deux de Monsieur%, dans un logele t3 avril de 1693, igée fils à leur légitime, et laissant Mme de Brégy termina du Palais-Royal que cette et il a reine même fit de vains efforts pour lettre de l'emmener

la marquise d'Escots7. Un factum des dernières années de sa vie nous donne de cette dureté ses l'explication pour son douaire et la restitution de ses apports fils D, qui lui contestaient dotaux ou de ses acquêts. Son testament, du juillet est cont69!, servé dans le ms. 334-336. Pages connu et réputé que le chevalier de la bibliothèque de l'Arsenal, fol. 488. La désertion simultanée d'un officier aneai général et d'un colonel d'aussi bonne famille que Langalerie, de Bonneval, suivie presque immédiatement de celle 675

soixante-quatorze.anso, tout le reste à sa fille

admini8tré la fortnno de sa femme, mJlle qni n'avait apporté que soixante livres de dot et était trè8 dépensière. On trouve dans les Papiers de Conrart une lettre en vers qu'il était censé lui (ms. Arsenal MtS, p. 1165-1167) avoir adres8ée sur ce qu'elle au mariage de leur fille. s'opposait 1. Ch. Livet, Dictionnaire du Prlciewu, tomes l, p. 38, et Il, p. 1809iatoire des Gaulea, tome l, p. i!l3-iS6, 181 P. Boiteau, amoureuae note; G. Desnoireterres, lea Coura galantea, tome III, p. 178-i8.4. \1. Victor Cousin a publié ses lettres la de Sablé et l'épitaphe marquise de Madame (Madame de Sa6Ll, 1854, p. 334-339). 3. Arsenal, m8S. 54lB, 5490, 5422. 4. Recueil ¡aeglé, tome II, p.19 et i31. 5. En 1677, elle prit part aux cabale8 ourdies par Mme de Fiennes nutour du chevalier de Lorraine d.e Bmay, tome IH, p. 262. Correapondance 6. Actes de décès d'elle et de son mari copiés ms. par Rochebilière, Nouv. acq. fr. 3615, n" 1301 et 1306-1308, 7. Sourchea, tome IV, p. 187. S. Imprimé, dans le recueil Thoisy, vol. 196, ire pièce. 9. L'alné qualifié et le second marquis. Mme d'E8cot8 se remaria comte, en 1100 avec le d'U880n qui vient de mourir en 1705 (cI-de8sus, p. t \18), et elle-même mourut le 10 juin 1706. Une autre fille était entrée en religion.

6t8
du prince

ADDITIONS
fit grand si étonnante,

ET
bruit.

CORRECTIONS.
suite des aventures le sujet même de tout ce qui de essayé com-

Emmanuel, de Langalerie devint

De plus, la est encore qu'elle

de publications de beaucoup ou étrangères, françaises à tenter le romancier aussi bien que l'historien nature a été écrit jusqu'ici est incomplet, ou défectueux. erroné reprendre le même sujet à l'aide de documents

aujourd'hui et serait mais J'ai

nouveaux

et d'une

de ceux qui ont été publiés bientôt deux paraison plus soigneuse depuis on trouvera donc dans la Revue de novembre 1897 siècles; historique une étude sur Langalerie ses origines, ses débuts, sa carcomprenant rière ses relations avec le ministre de la guerre et avec militaire, son mariage, Mme de Maintenon, ses dernières sous M. de campagnes les motifs et les circonstances de sa désertion, la part prise Vendôme, de 1706 et 1707 contre ses anciens camarades par lui aux campagnes de l'armée à sa condamle procès de t706-1707 française, qui aboutit en même temps nation et du prince Emmanuel, qu'à celle de Bonneval sa vie errante ensuite à Vienne, à Dresde, en Lithuanie, à Hambourg, à Berlin, à Francfort, à la Haye, à Cassel, à Amsterdam, etc., sa conversion au protestantisme à la suite d'un second les folles entremariage, prises auxquelles des communautés traité prétendu sa condamnation Page verons battu il s'adonna ses dernières années avec l'aide pendant nombre de dupes son crédules, juives et d'un certain avec les Turcs, son arrestation par la police impériale, et sa fin désespérée en prison, enfin sa descendance. ici à Turenne, et que nous retrou1. Le mot attribué ne serait-il de Condé sur M. de Créquy pas celui «Il ne lui manquoit que cela pour devenir un

341, ligne en t7t5, à Consarbrück

capitaine

? note 4. Tessé le 20 avril 1706 de la écrivait, 359, Page (Dépôt vol. 1979, n" ~l4) Le spectacle de cette entreprise est une guerre, chose un roi qui assiège un prince qui ne s'est, je crois, jamais vue elle-même lui, et l'armée qui assiège assiégée qui se dit roi comme du camp de cent pas, une au point que l'on ne peut passer les gardes flotte voile prête à partir, s'il en vient une supérieure sous qu'elle et des royaumes sous les armes sans que le peuple entiers sache attend, ce qu'il veut, ni ce qu'il est.. » précisément contre le ban fulminé les deux élecPage 363, note 4. En apprenant à Rivoli, écrivit Alberoni, teurs, qui était à la suite de M. de Vendôme ami Rocca

(Lettrea publiées par M. ~mile Bourgeois, p. 20) avec toute la grande On croit que ce ban. soit comme cérémonie, l'excommunication du Pape en certains cas, qui ne fait ni bien ni mal. des exemples Ce sont néanmoins de princes que ces animaux grossiers · ne devroient d'Allemagne pas permettre. dans l'Abrégé de ses lui-même, Page 365, note 5. Vauban a raconté il accompagna feu M. de Louvois en Piémont, services, que, en 1671, M. le duc de Savoie, où il resta six semaines à visiter, à sa près à son les places de Verue, Verceil et Turin, dont il fit des dessins réquisition, pour S. A. R., qui en fut si contente qu'en prenant congé de lui, après

ADDITIONS
mille

ET

CORRECTIONS.

6t9

elle-même de soa portrait elle lui fit présent. enrichi honnêtetés, de diamants, et lui a souvent écrit depuis. Dressant cet Abrégé trente ans après le voyage, Vauban s'est trompé d'une année la coe~spondtnce à septembre de Louvois, de juillet donne la vraie date (C. Baoeaef,, t670, RiaEoire de Lounoie, tome Nous n'avons de l, p. 294). pas les lettres Vauban à Louvois; mais ses plans de Turin l'augmentation pour en partie. de M. le colonel de Rochas.) subsistent (Communication 3. Il vient note 367, Page le 30 mai M. Étienne Charavay dans une vente faite passer, par une lettre de t896, n" 4R4 du catalogue, Vauban le 12 mai t706, à l'ingénieur le 8ucceaseur Tardif, adressée, de Lapara, insuffisant et l'on y lit ceci vous avez J'apprends que de votre direction du Dauphiné), et pris possession (des fortifications des malfaçons, et des endroits où même on que vous avez bien trouvé C'est ce qu'il faudra on s'est écarté de mon dessein. me faire voir, quand vous y serez de retour; mais prenez et à demander garde à vous munir ici des car il n'y généraux qui ont été faits là-dessus, copies des projets Il faudra, s'il vous plalt, les suivre en a guère où je n'aie travaillé. posiet avoir un petit commerce avec moi sur cela. Je souhaite tivement, vous voir bientôt puissiez et que vous en reveniez la fin du siège pour lequel en parfaite santé.. il faut entendre originales, transcrivit le volume on vous a fait de

que partir,

Page 369, note 4. Par lettres Chamillart ou les duplicata qu'il dans le tout réuni actuellement Page arrivant

les minutes de lui-méme des lettres du Roi, 1933 du Dépôt de la guerre.

de Villeroy, en 369, note 5, et page 370, note 5. Le maréchal à Bruxelles, le détail de ses projets, le '!3 avril et les envoya vol. 1936, n~ 53-58, et 75-77). Le ~6, 6"7 jours suivants (Guerre, lui adresse une injonction, Chamillart d'avoir à d'ailleurs, peu claire se préparer A partir du 6 mai, Ville(n, 72, publié par Pelet, p. i~-43). à entendre ou de prendre roy donne qu'il croit bon de livrer bataille et t46), le Roi lui fait et, dans le même (n"' t2'2-t'!4 temps, ses intentions du 7 (n" 1 t 7) Le plus counaitre par cette dépêche ce seroit d'être à donarriver, grand inconvénient qui pourroit exposé ner ou recevoir la bataille. Mes troupes n'en ont point perdu, de mon en nombre à peu près égal. Les ménagements règne, que j'ai eus juset les partis de sagesse qu'à présent que j'ai cru devoir prendre ayant Lewe des effets tout contraires à ce que j'aurois dO espérer, les enneproduit mis les ayant attribués à foiblesse, mieux je ne vois rien qui les puisse déterminer à venir à un accommodement nécessaire, qui est devenu que de leur faire voir que j'ai des forces suffisantes pour attaquer partout. Communiquez comme le dit Marcin ma notre lettre auteur, à l'électeur le Roi de adresse Bavière.. ordres sur En conséquence, ordres à M. de

sa jonction, à M. de Villeroy de ne rien risquer avant cette du 153-156, 165, 176, etc.); mais, à partir jonction (n"' 132, t8 mai, le Roi commence à manifester hésitation et 194), quelque (n"'180 tandis que Villeroy se décide à porter entre les deux Geetes l'armée, qui lui semble incomparablement belle. Je vous avoue, écrit-il, que je

de presser

6!0
serai bien tenté

ADDITIONS

ET CORRECTIONS.

de marcher en avant, même 11. M. l'Electeur de proposer desi j'apprends de M. de Marcin, avant l'arrivée que les ennemis L'affaire de Et au ministre dans la situation où ils sont.. me~amt La mer libre pour de repos. Barcelûlle ne nous laisse pas un moment les ennemis me fait envisager des choses pas, s'il platt qui n'arriveront C'est un courrier.. que je vois arriver en cour le Ri, n'arriva dont le porteur, cette dernière parti dépêche était déjà consommée. que le 24, alors que la défaite à Chamillart cette lettre autoécrivit Page 372, note 5. L'Electeur à Dieu. Le coeur me bat dès MM. les vol. 1937, n"t80) guerre, (Dépôtdela graphe, datée du 18juin et honnêtetés ont toujours eu tous les égards maréchaux possibles en rien, pas même de Villeroy n'y manque pour moi, et M. le maréchal à me donner la moindre chose de la cérépart de tout, et sans oublier le jour d'une monie de recevoir mes ordres. bataille, je ne Cependant, de cela est que, si les six fais pas remuer ce que je veux marque où notre aile au marais pour les porter de perdre droite étoit appuyée (ièc), je ne crois pas qu'il elit été possible nous auroit les la bataille. Outre donné, l'avantage que cette infanterie n'auroient de mettre de dragons escadrons quatorze point été obligés et auroient servi de réserve et pour quaen confusion. pied à terre fasse des deux armées trième à notre droite. J'ai voulu qu'on ligne bataillons que j'avois demandés de bataille. J'ai de M. de Villeroy et de Marcin une, et qu'on fU l'ordre été trois jours à le demander; je n'ai pu l'obtenir, marque que l'on ne et que les amis, tout croit pas trop dans le monde que je commande, de Villecomme les ennemis, ici de l'armée de M. le maréchal parlent de moi. qu'il soit question est ce fleuve tel qu'il note 6. Le grand Escaut Page 38t, baigne avant de se séparer en deux bras. Oudenarde, Gand, Anvers, Tournay, vol. La correspondance du Dépôt de la guerre, Pages 387 et 388. 24 mai (n208 et 209). de l'Électeur, deux lettres 1936, comprend le compte du Roi à l');lecteur de Villeroy rendu (n" 2tO), les réponses roy sans et au maréchal, et un troisième dance le Roi du mois cette envoi dernière très de Villeroy est conservée et 229), un second (n- 2U et 251). La correspon(n" 238-239 dans le volume t937. Le 7 (n, 65), sèche gardé quelque récriminer bonnes espoir que l'on sur ce qui est ne vous demande point intentions. Vous

pourrait fait, et il donne votre justification êtes

de juin écrit à M. de Villeroy qu'il avait Gand, mais qu'il ne veut garder ces consolations le reste. sur

point Je au vaincu vos

Je connois

à plaindre bien plus par les événements qui ont suivi la journée Rien dans les du 23, que par la perte que mon armée y avoit faite. lettres des 10, t2 et 14, rien non plus dans celles qui furent suivantes adressées à M. de Vendôme pour le tenir au courant des faits en même ne faisait la résolution le rappeler temps que pour d'Italie, pressentir de se priver des services du maréchal. annonce à celui-ci que Chamillart que le Roi sachant tout mieux qu'aucun C'est l'envoi officier le 46 (n' 159) est inutile, de Souternon général, puis énumère seulement

ADDITIONS
les griefs

ET

CORRECTIONS.
il ce a en tort de ne pas un gros

6!!t
faire

appuyer M. de Guiscard, au lieu fait descendre que trop conde ligne de cavalerie

le maréchal: que l'on a contre sa cavalerie de la droite par de demander tard les de cette

l'infanterie secours

et par de bonne

escadrons quinze même droite était

feu; n'a heure, la sede dragons de la trop éloignée

antéle maréchal, connaissant le terrain pour l'avoir pratiqué première; et entre la Geete de lui-même, fortifier cette droite rieurement, devait, de billet la Mehaigne, etc. Je n'ai ensuite retrouvé autographe qu'un la Valée « Le courrier au ministre daté du 24 juin Villeroy (n° 239), de mesme date. Je du Roy du 22 et la vostre de quiter larmee en remetent S. M. de me permetre instenment suplie lieutenant à M. de Gacé qui est le premier le comendement general et sont separées toutes les troupes par corps avec des oficiers generau, il est impossible les enemis, chose que puisent entreprendre quelque de rasembler les troupes par letat ou elles sont. ami. Fr. uns.. fol. 306 v°, ajoutez: Page 393, 1"ligne de note. Avant au ministre rendit note 3. Le duc de Noailles 400, compte Page ma remis MI la lettre à apaiser et rasvol. l98~, n" t40) de son succès (DépAt de la guerre, surer les gens du pays que traversait l'armée en retraite; Chamillart réle 21 juin (a, Je soit à cette lettre, soit à une autre, M) pondit, bonheur au roi d'Espagne, Il me crois, Monsieur, que vous avez porté parolt que vous n'avez rien oublié de mourir de pour l'empêcher ne fait mieux de Béarn, assure que personne tous vos devoirs Après avoir rempli parfaitement avez revêtu la satisfaction du caractère de retourner gloriem de lieutenant pour l'amuser faim. Le sieur et long de sa route des états Day, trésorier des fricaasées que vous. de votre ce côté.là, vous gouvernement, la confiance de S. )I~ Les miquelets ont déjà que pour ils oblile

dans

le commandement qui vous donne tant de respect pour vous, que j'espère que, lorsqu'ils apprendront est le seul homme le général ennemi qui doit leur faire la guerre au retour de Barcelone, de la considération qui ils ont marqué n'auront de se défendre contre vous, et que vous pas le courage

avec général, de ses armes.

Ce seroit dans leur devoir. un grand gerez la meilleure partie à rentrer si vous les engagiez à nous faire autant de bien qu'ils nous ont miracle, en possession de Girone. fait de mal, et s'ils vouloient vous mettre à de nouvelles des temps Il faut attendre songer plus heureux pour à la lettre Le Roi m'a chargé de la réponse que vous lui entreprises, écrite, dont manière aviez et de vous l'avez dire vous de sa part qu'il étoit très content servi, et de tout ce que vous avez fait de la depuis

que vous êtes parti de ce pays-ci. du 97 octobre 1706 Page 410, note 6. Dans une lettre qui devait et que possède à Torcy, être adressée maintenant M. le duc de la Tréen ces termes de la rentrée de Mme des Ursins rendit moïlle, compte sa maitresbe dans la capitale « LL. MM. Cath. ont été reçues dans les nues, Madrid avec des cris de joie qui perçoient et qui me rendront à la résene du duc de Medinasourde plus de six mois. Tous les grands,

622
Celi, que j'en chose

ADDITIONS
ai bien attendoit grondé, de mal à propos,

ET

CORRECTIONS.
il fait quand M. le cardinal paru

quelque Portocarrero un

car je suis toujours fâchée se sont trouvés à Atocha. du degré Il m'a

LL. MM. au bas

de le consoler. j'ai tâché penpeu abattu; Il nous vient tous les jours de bonnes dant notre voyage. nouvelles du et de Valence. côté d'Aragon note 7, et page 416, note 2. La confusion entre les deux Page 4t5, de Courcelles se retrouve dans les Additions n"' 678, 679 marquises et 680 (ci-dessus, ou baron, eut une assez p. 510). Le premier-marquis, a résumée dans sa notice de marébelle carrière militaire, que Pinard Le second est mentionné aussi dans la Caxette chal de camp. comme une fois en commandant à l'attaque l'artillerie d'Alost ayant été blessé et une autre fois en montant à l'assaut des premiers t667), (septembre C'était une créature de Louvois, de DOle (février t668). qui fit son madans le beau avec Sidonie, monde de l'hôtel de Soissons, alors riage etit voulu l'obtenir son frère et Sidonie Maulévrier, que Colbert pour fut condamnée mais un autre Louvois, pour au bout de trois ans et demi, le 7 septembre adultère t669. Courcelles le jour même mourut en septembre où il devait dans t678, déposer du meurtre du marquis C'est son frère le commandeur l'affaire d'Albret. ce procès et qui obtint la condamnation définitive des qui poursuivit devint la le 5 janvier 1689. C'est aussi le commandeur offiassassins, qui devint et non le second cier général, son ainé, comme le semblerait marquis à première l'Addition n" 678. Dans cette Addition, le lecture, indiquer, au lieu de carabiniers. de notre auteur a lu canaldaiers, En copiste se distingua en Roussillon et en Espagne avec sa de carabiniers, de 1693 à 1697, et il ne s'en démit devequ'en brigade de camp en 1702. nant maréchal effet, Page 427, note voir le Dictionnaire riagea dans 1. Sur de cette société, famille des financiers le Nobiliaire M. Ernest Berthelot, de Picardie, la Noblease, par M. R. on peut les Male commandeur maitresse de

Il m'a du palais. écrit très souvent

Tancienne

bibliographie sans compter encore les de ce

bretonne, par les dossiers du nom si vil..

la BioBertin, p. 576, tome Kerviler, HI, p. 69-72, etc., Cabinet des titres. Notre auteur parlera deux Berthelot enrichis par du

à savoir Pléneuf avaient les filles fermes, épousé receveur Rioult de Douilly, qui était un frère cadet du Douilly général et ainsi à la duchesse de Saint-Simon allié aux Frémont, voyez notre Sur la disproportion tome de l'alliance avec les III, p. 24-25, notes. il y a une lettre de Caumartin de Boissy dans Matignon, impertinente de la marquiae de Balleroy, lea Correspomlanta tome Le Il, p. 318. né en -1628, anobli François Berthelot, par une père de Mme de Gacé, du Roi (1668-1704) et créé comte de l'ile de Saintde secrétaire charge en avril 1676, avait au Canada, des bois de l'Ile-de-France général (1656), dros et salpêtres trésorier (1672), général Laurent, ments de la Dauphine (~1680), avec brevet été successivement receveur commissaire et secrétaire de conseiller des pougénéral des commanded'État (novem-

Cependant et Séchelles,

ADDITIONS
t681). il obtint, bre

ET

CORRECTIONS.

6!3

et salpêtres, dans les poudres de l'argent Après avoir perdu des gabelles de la compagnie en 1687, la direction ~t cinq de faire les « comme d'affaires le plus capable l'homme fermes, grosses tome 11, p. 36). les peuples sans tourmenter recouvrements (Dangeau, Il avait la terre de le 3 février Il mourut très vieux, t7 1 2, à l'Arsenal. nommée C'est de sa seconde femme, Regnault Jouy, près Versailles. Jean-Étienne Nicolas Berthelot, ou de Duchy, que naquirent d'Uchy la autres fils et deux filles, qui devinrent de Pléneuf, Berthelot cinq de Gacé. et la comtesse de Novion première présidente de Caylus, de même que la comtesse Page 431, note 6. Madame, de ~89o, avec Monseigneur. de la liaison (Relation Spanheim parle ans après le mariage n'est que trois ou quatre Ce p. 44) en dit ceci de quelque à s'apercevoir du Dauphin qu'il commença penchant qu'on beauté, Mlle de Rambnres, avoit pour. qui, sans avoir une grande et ainsi à l'intrigue, avoit un tour adroit, insinuant, porté d'esprit ce de cette d'un amant l'inclination d'entretenir importance capable de la marier à un jeune gentildans la suite, le parti, qui fit prendre de et de l'éloigner de Polignac, nommé le marquis de Guyenne homme Ce ne fut qu'un la cour, où on ne la vit depuis que très rarement.. avoir la demoiselle insistait Comme de convenance. pour mariage mais dit celui-ci. L'aimez-vous? Non, Sire; du Roi l'agrément mieux de grande c'est un homme qu'un épouser que j'aime qualité, de La princesse tome V, p. 528.) de Buaay, autre.. (Correapondance de la mère de et digne émule de Mlle de Rambures tante Montauban, chez tome XII, p. 284, note t), fit une noce magnifique celle-ci (notre et Monsieur du mariage, le lendemain y allèrent Monseigneur elle; Mme de Sévigné faire les compliments Quelques jours après, d'usage. de l'épousée, la visite brillante, vive, et Mme de Grignan reçurent le en aimant de Polignac, de la maison entêtée de la grandeur toute et de la fortune des deux frères, se chargeant nom et les personnes, la première et avec courage fort généreusement improbaayant soutenu en campagne mis de bons ouvriers tion du Roi et. · (Ltttrea, tome Vil, II. être de continua, jusqu'à la fin de l'année, p. 500). Mme de Polignac à Paris ou à Saint-Cloud de Monseigneur les parties (Dangeau, toutes t686 c'est seulement en décembre tome 1, p. 342, 352, 389, 395) de la part du prince (ibidem, p. 428), qui se consola qu'il y eut rupture Mlle de la Force, fille de la Dauphine, vite avec une autre plus tard liaison cette nouvelle En racontant II, Mme du Roure. (nos tomes la disgrâce du Saint-Simon et X, p. 224-226), y a rattaché p. 136-138, cette erreur, J'ai signalé de Créquy. pas ici. qui ne se répète marquis de Dangeau du Journal suivant Le passage (tome l, p. 428, 13 décemdoute On croit que M. le marquis aucun ne peut laisser bre 1686) à son père de lui et que la cour a conseillé ira voyager, de Créquy ne parottra On dit aussi que Mme de Polignac ce parti-là. faire prendre lui a fait dire par (sn à la cour. blanc] qu'il il Monseigneur pas sitôt laisse touavec elle. D Dangeau commerce ne vouloit plus avoir aucun

624
jours entendre

ADDITIONS
les choses

ET CORRECTIONS.

à demi-mot; mais l'auteur des Mémoirea de ne se croyant à pareille a donné tous Svxrchet, discrétion, pas astreint les détails, en se bornant à dissimuler le nom de l'héroïne; on y voit de Sainte-Maure, d'abord seul conJ, p. 468-470) (tome que, le comte fident de l'inclination de Monseigneur, obtenu la permission de ayant le jeune marquis de Créquy, et celui-ci pour auxiliaire prendre ayant le pour lui au lieu de parler pour son maltre, comte de Gramont, rancune de ses mauvais à qui conservait procédés de sa fille alnée, se fit livrer des par un valet la correspondance l'égard et la fit tomber entre les mains deux amants du Roi. Le Roi adressa les voulues au Dauphin, mêlant très sagement remontrances des disd'ami avec des conseils de père, et Monseigneur cours avoua même eu l'audace de parler que la demoiselle et à se préparer on fit voir Créquy devoient d'aliéner Roi exilât et cette (ils son le l'avait pour dame excité le cas les ne à prendre où son père dans plus de crédit à mourir. viendrait les affaires En retour,

11 Monseigneur traitoient contre hors

lettres, le traitoient de gros cette du

esprit

le marquis de lesquelles pas avec tout le respect qu'ils ce qui ayant achevé gi(flard) il consentit sans peine dame, que le

dans

et qu'il reléguât cette dame 11 Royaume de s'y rendre aussitôt ses terres, seroit relevée de qu'elle car elle étoit extrêmement ses couches, Le père du marquis, grosse.. son beau-père le duc d'Aumont, et même intercédèrent vainement « Le Roi demeura ferme dans sa résolution, et toute la grâce qu'il lui fut de trouver vtnt prendre accorda de lui bon que le marquis congé s'en aller comme en Italie, d'où il avoit pour voyager publiquement de passer en Hongrie la campagne avec trois prochaine, permission à son choix, du régiment d'infanterie dont il étoit colonel.. officiers, ne reparut la cour qu'au Mme de Polignac bout de près de neuf ans, t695, dit (tome le t « C'est Monsieur V, p. 270) Dangeau septembre et qui l'a obtenu ne s'en est qui a parlé pour son retour, Monseigneur Les amours de Mlle de Rambures, son mariage, sont etc., point mélé.. dans le pamphlet intitulé la Franèe racontés devenue longuement de llgr le Dauphin avec la comitalienne, auquel font suite lea Amours tesae du Roure. Page fait 43! note un manquer M. du Bordage le répara Le Chansonnier double rendez-vous, t. lui que, son suisse dont elle se faisait fête, ce fut l'auteur du mécompte p. 15, suisse! année t696) raconte ayant avec qui

le marquis avec ordre

et M. d'Angervilliers, tenante séance (ms. Fr.

t2 692,

Oh la belle comparaison De deux blondins à votre

tous les moyens de peupler 440, note 6. Colbert, qui cherchait page surtout des femmes, les colonies d'Amérique, d'y envoyer parce qu'elles eut l'idée, en 1669, d'y transporter des filles tirées faisaient défaut, de il dirigeait du côté des lIes et du et, chaque année, général, l'Hôpital de ces femmes, un convoi de cent cinquante Canada âgées de quinze à

ADDITIONS
trente ans. Elles devenus trouvaient

ET CORRECTIONS.
facilement à se marier avec lei! cololls

6!5
ou

mais l'expériellce prouva qu'eUes étaient agriculteurs de supporter le olimat aux travaux de la terre et incapables impropres du aussi Colbert regrettait-il de l'Amérique qu'il ne fIlt pas au pomoir de nos provinces Roi de peupler de force ces pays de villageois agricoles la Révocation, au moment des plus grandes rigueurs, Après des les protestants Louvois de déporter de côté-là opiniAtres imagina les les objections Cévennes et du pays Messin, que lui faisaient malgré on officiers ou magistrats de la province. Au bout de trois ans, en t689, troumais parce non point par humanité, y renonça, que ces déportés au pays natal 8. Les et de revenir vaient de s'évader des colonies moyen les soldats convois c'est-à-dire deux Je ne caractère annuels continuaient qu'on dirigeait ou trois centaines de débauchés sais si la mesure prise cependant de l'autre contre l'Hôpital, côté de l'Océan, année, chaque de deux sexes 1. ou de malfaiteurs eut un de n06' les faux-sauniers par délit; de la mais marine5 la corresprouve de plus ces Iles, à être fournis

pondance les prisons 17t0, qu'en pour débarrasser en plus de criminels de la même catégorie ministres firent accepter au Roi l'idée d'en et que les fermiers cent cinquante à ministres datées généraux

de et spécial à ce genre permanent d'£tat de Demaretz avec le secrétaire

qui s'encombraient aux galères, condamnés une partie aux envoyer

d'en transporter se chargèrent des gabelles des deux série de lettres Une autre Saint-Domingue.

semble de 1714, et très intéressantess, qu'on prouver et de galériens, de criminels n'eut de cette déportation pas à se féliciter d'autre resBOU1'Ce8 et qu'il fallut chercher volontaire dans l'émigration des colonies de lutter contre la concurrence anglaises qui permissent ou hollandaises, que prospères. déjà aussi peuplées et Berwick, 3. Comme on l'a vu plus haut, Amelot Page 443, note instamment pas à reconnaitre après avoir redemandé Orry, ne tardèrent était déchaJnée contre officiers, soldats, que toute l'Espagne, peuples, si univerun homme du danger à faire revenir lui, et qu'il y aurait Chamilsellement hii7. M. Amelot réclamait de préférence Mesnager; lart répondit° vous pouvez 1. Lettrea Orry sera bien surpris, de lui. Si j'avois pu passer que voua lorsqu'il apprendra en être informé plua tôt, cela

admide Colbert, tome III, partie; Deppmg, Corr°apondante en 1667. on voit la Reynie tome II, p. 593. Deux ans auparavant, nütralive, de Paris à la Nouvelle-France, perpour J envoyer de même des Cypria le genre humain en vera, tome II, p. 875 et 811). pétner (Ga:ettea 2. C. Rousset, de Louvois, tome Ill, p. 499-50!. ~iafoire 3. Depping, tome II, p. 694, année 1695. En 1104, à propos d'oae demande le ministre en relégation des maltresses de deux répond genlilshommes, p. 841) qu'on n'envoie personne de force aux colonies. (ibidem, de 1706 sont à la répression 4. Ci-dessus, relatives p. 440. Les pièces aux Archives G7 lU6. nationales, tome III, n, 101; Arch. nat., 5. Correaportdasue des ContrOleura généraux, G7 U38, 11 septembre 1710. 8. En marge du n, 48. 6. Ibidem, n' 1721. 7. Guerre, vol. 1978, n, n. 40 IItJrOl8!S DE ss~ttr-s~e~on. am

626
m'auroiL été d'un

ADDITIONS

ET CORRECTIONS.

dans lessecours les discussions grand pour éviter il faudra entrer lui avoit remis du fonds qu'on queues pour voir l'usage en billets de monnoie à concurrence de deux millions de jusques livres, non conditions dont il étoit Je suis persuadé toute la bonne foi et la probité que l'on doit attendre d'un honnête homme. Il m'a assuré en Espagne qu'il avoit fait remettre à huit cent mille francs. Je ne doute ne se jusques pas que le reste négociations qu'il a agi avec de vanités en lui. Pourvu beaucoup de la n'y ait que cela il. redire 1 Il a de quoi se consoler, car, qu'il manière dont j'en entends ses affaires ne sont pas en mauvais parler, On voit que notre auteur état. a simplement les craintes exagéré ou les soupçons dont Chamillart avait sans autre pu lui faire part détail. Comme des allllBions de Madrid, inquiétantes arrivaient toujours le ministre voulut en avoir le coeur net, et il obtint alors des rapports très mais tellement est impossible d'en intéressants, étendus, qu'il donner ici plus que l'indieation vol. t 977, n°' 233, Dépôt de la guerre, 250, 273, ~74, et vol. 1978, n, t33. 1706 (la Marquiee janvier de d9u.xtllea, p. 90), on voit que le duc d'Orléans tança la maréchale Cœuvres et Mme d'O d'être allées se plaindre au Roi que Mlle de Séry fflt passée, tout endimanchée, devant Mme la duchesse de Bourgogne, dans une loge de l'Opéra. pour aller se pavaner Page 456, ligne des reliques de saint Trophime est raconté dans Page t 4.3, L'envoi une publication faite en nit Antoine-Marie spéciale par le jésuite Bonucci. Je n'avais ce petit livre à Paris mon éminent pu me procurer l'abbé confrère Duchesne a bien voulu le rechercher à Rome même, et il y a trouvé toute une série de pièces confirmant et complétant le récit de Saint-Simon. C'est à la requête de la confrérie des Cinq-Plaies, siédans l'église in via Giulia, et grâce aux soins d'un geant Saint-Philippe de ses membres, l'abbé très probablement Crozier, français d'origine, le Clément XI obtint l'envoi de quelque du saint que pape relique fort réputé des podagres. Bonucci d'Arles, évêque pour le soulagement a publié les lettres écrites les 16 février et par M. de Mailly au Pape 27 avril 1705, son attestation de l'authenticité des reliques, la réponse du Pape (t4 juillet en échange à Arles un fragment t705), qui envoya de la Vraie et une lettre de remerciement de M. de Mailly, Croix, l6 septembre t 706, Le livre de Bonucci est intitulé latoria di S. Trodi Arlea, in Francia ed avuocato dé poda/imo, arcioeacouo primate dedicnta alla groai. Une traduction française 1. Les billets cinquième venerabile en fut delle congregazione faite à Arles en 1734. contre recueil Cinque Piaghe. 5. Dans une lettre de trouve entre ses mains. J'ai trouvé compris à des les cent mille écus de l'auiento, le maUreS. et il a fait des

de monnaie, (Correapondonce

à changer de Madame,

espèces, perdaient alors Jaeglé, tome Il, p. 48).

un

TABLES

1

TABLE DES SOMMAIRES
EN SONT QUI MARGE DU MANUSCRIT AUTOGRAPHi.

Fin Mariage jeu; Une de du comte son la d'Harcourt, extraction confession de Mme la dans

de 1705. P,,8I, suites, avec Nue de [ontt

et us

la famille

royale.

P. de la

Rue 8-9

confesseur Pontchartrain demeure

ducheue avec d'0. généraux

de Bourgogne. le maréchal de Cæuvres et

Be raccommode brouillé avec

t t des armées de Flandres, i2 i9

Villars Villeroy, de la Moselle Lapara envoyé

et Mamin, et d'Alsace. à Verue

Communication Verne Prince Siège rendu Eugène de Turin des enfin audace

de Verue à discrétion, en Italie. projeté Ursins

avec

Crescentin

coupée.

t5 16

et publié. tentée de demeurer en Espagne.. avortés de Maulémer; rappelé en en France.

t7 m 20

Princesse Se résout Conduite, France, Gibraltar Renau; venu Progrès tune Mort Deuil Duretés

de retourner et succès

où il arrive. secouru,le son port. de en Ragotzi. Allemagne. Léopold, pour etc. l'Empereur. à Venise. Princesse de Condé. Rabutin et sa forcaractère, siège sa levé. fortune. Rochefort comment de-

21 !5

!7 -!8

3t-3! 38 39 ·

de l'empereur tardif en et abrégé Bavière;

l'Électrice

630
Lapara prend

TABLE
la Mirandole. lieutenant 118 femme;

DES

SOMMAIRES.
40 une de échauffourée Villeroy. de l'Ordre de 44 en 4'43

Vaubecourt, Italie; du Roi Goutte la Pentecôte. Prisonniers Procès

tué à général, fatuité du maréchal la cérémonie

empêche

ordinaire

vigoureusement le. Roi Grand

échappés sur Conseil l'arrêt

de Pierre-Encise. de la coadjutorerie de

45

jugé devant au Cluny rendu de l'abbé etc.,

Mort Mort, Mort

d'Hoccluincourt de Plorensac.

46 47 50 Mlle de à. Torcy Neamond. 5t 52 »

de Mme de

de Mme

Grignan. avec

Mariage Nouveau Mort Mort Duc de

de Sézanne brevet la

de retenue

duchesse

de Coislin sa famille Amelot Mort, dans à Madrid, la Mort junte. du marquis de 'de

de Mme de

de Vauvinel11; de retour.

Gramont en

l'Amirante Villafranca. Conspirations Princesse un mois

Portugal.

54 arrêté et conduit au Ch>t56 et diftëre encore son départ 60 duc vérifié, et autres grâces à. la princesse des 6!-63 de Noirmoutier. de l'abbé, depuis cardinal de la Trémoille.. 63 68

en Eopqne. Leganès A Bordeaux teau-Trompette de Ursins prend congé,

Noirmoutier Ursins.

Vie et caractère Vie et caractère

Prétention

de la princesse des Ursim [de] draper en violet de son mari, qui la brouille avec le cardinal de pour toujours Bouillon. Raison les cardinal11 ne drapent pour laquelle plus en France. campagne battu de VillllJ'B. et culbuté dans nos lignes.

69-70 76 79 80

Belle

Roquelallre Belle Reste action de

et récompense de

de Caraman Flandres. de Lauzun

la campagne art

Ambition, De Zeddes

et malignité

8'! 87

tué. pris par les Impériaux. Peri et Harling récom-

Haguenau pensés.

88-89

TABLE Siège de Chivas;
Fascination Combat Mort de de du Roi Cassan. prince sur

DES

SOMMAIRES.
tué.

63t
90 9! 93 98

d'Elbeuf

MM. de Vendôme

Praslin. du Grand Prieur près sans retour.

Disgrâce

toi t04

La connétable Archevêque liaison terio. Caractère La Feuillade L'Archiduc FlchellI caractère. Affaire du

Colonne d'Arles

de Paris.

tancé et des

avec Fantaisie de

lui

son commerce à Rome. pour avec le Nonce, cardinal Gualdepuis Nonces sur la main cessée depuis.

t06 t09

Gualterio. achève le siège de Chivae. Barcelone, et leur raniège. état et leu

!15 fta

passe par mer démêlé entre

devant

Surville

et La Barre; de

lis B banquillo. Connétable Cutille majordome~. 124 r.. ~· t25 IL: '.i de CœuYres à Toulon, et M. i°!a-t$9 Rambouillet de la Meute à qui d'Armenonvil~e, et du bois de BouloM tfj..t30 Lamoignon; président sa famille; carac:t3t de Bellièvre. 135 Mlle l'Enclos, t40-t4t t49 cruellement caractère; de ce prince. réprimandé par le tlSO-tM t56 le Roi à Chamillart pour faire en t 57 t!6 "t!8

major.is!-1~ Voyage Mariage Igort, Mort, Mort Comte de Fontainebleau de Bercy famille caractère et caractère de Toulouse tout et à une caractère et famille d'Usson, et maréchal par Sceaux

fille de Deamaretz.. de Bournouville.

de Virville.

viennent Comte

court. achète

de Toulouse

on donne seulement. Mort

la capitainerie

de la première présidente du premier tère et fortune

Lamoignon. successeurs

des premiers Corruption Catastrophe singulière Mort Mort et singularités de Rossignol.

présidents de Fargues dite

de Ninon,

son Courtenvauit; Roi. Inquisition Mort du comte

de Tonnerre.

La Feuillade par proposé chef le siège de Turin

632
Gratitude VendÔme Siège et grandeur

TABLE
d'âme

DES

SOMMAIRES.
t58 1 t60 t6t

de Vauban

grand

courtisan différé. devant saisis levé le Mont-Jouy. par les Catalans

de Turin tué

Darmstadt Lerida Siège

t6i révoltés. t63 » garnison prisonnière de 164-165

et Tortose de Badajoz rendu

par les ennemis la

Barcelone guerre. Retour ment Mort Prises Cruelle de

à l'Archiduc;

Fontainebleau

par

Villeroy

et

Sceaux.

Couronnet6S t66

de Stanislas

en Pologne.

du fameux de mer; méprise

Tekeli. Saint-Pol tué.

» t67 nouveaux régiments la force t69

de la Feaillade. des compagnies bien

Angmentation milice. Idée de nos

ministres

différente son

sur

paix, sa fortune

nO-t71 t 7!! la Toit 75

Aguilar Ordres son

à Paris;

sa mission,

caractère, avec

devenns d'Espagne et du Saint-Esprit. gouverneur

compatibles de

ceux

de

Ronquillo Duc Mort

da conseil

Castille

t 76 t77 Piété du père et de t 77 -t78

de Noailles des deux

en RonBBillon fils du duc de Beauvillier.

la mère. Jésuites Retour SurviRe Roquelaure Mariage du du emportent de Marcin, à la Bastille Uche de se josti.6er de Tessé avec une an Roi; la fille de sa femme. de Bouchu. la cure Villars de Brest et Villeroy. devant le Roi

t79-t80 tSO-t8t t 8t t8! t84

fils a/né duc

avec Mlle

de Duras avec du

Bournonville. de Mailly.. 185-186 t86 t87

de Listenois Folies de la duchesse délivré rendu étrange de

fille de la comtesse

Maine.

Duc de Berry Montmélian Aventure Mon Dem procès fortes

de ses gouverneurs. les ennemis de Metz.

par

de l'évêque Brissac

187-188 t 9t

difficultés

à succèder

à la dignité

de Brisaac.

t 93

TABLE
Cossé État et reçu duc et pair

DES

SOIIIIAIABS.

633
495 4.95-196 !O3

de Brissac.. procès de Brissac..

reprises à Rouen

de mon

Voyage Singulière Intimité

attention de tout

du Roi. entre le duc

!M

d'Humières Course Je gagne M. et Mme Fortunes Anecdote à Marly; mon

et jamais temps interrompue de Brissac et moi. Ingratitude service de la Vrillière

!!06 207 108 'JS08

procès

d'Hocqueville nées sur de ce procès. l'abbé, depuis cardinal de Polignac.

'114.

t706. Force Surville Révolte Berwick Boselli Mort Mort Mort bals à Marly tout l'hiver, et à Versailles donné à du Barail ~'t0 m 223 !5-6 ft6 d'Isenghien histoire singulière. !34. y penser pour l'ambassade n'eut point lieu. de la Marck après avec ce choix dix-neuf de rote et sa dépouille. de Villeroy sa puissance chanson '!60-6t de retenue chez Mme au premier écuyer. 26!! · piété de du Char263 à !58 de retenue au grand prévôt; pour autres Rome. de Rome, qui, !!3'! l4$ !i 247 !U9 !!110 !t9

perd

le régiment

du Roi,

de Valence prend décapité. de la princesse de Bellegarde Nice

et sédition et retourne

à Saragosse à Montpellier

de Ximène. choisi sans

Je suis par Mort

l'événement, de la comtesse

Ma situation La Trémoïlle Abbé Mort

à la cour cardinal

de Polignac du cardinal sur

auditeur de Coislin,

300 000 Lyon 300000

Lyon

au maréchal

[it] de brevet facétieuse. [it] de brevet pécuniaires

400 000 Gr!ces

de Maintenon ressorte;

Exil du Charmel, mel.

et ses singuliers

634 Duc de Vendôme; Alberoni

TABLE ses mœurs,

DES

SOMMAIRES. sa conduite 279 !87 29f par VendÔme. 296 297

son caractère,

i commencement de sa fortnne.

de Vendôme à la cour Voyage triomphant Patente de maréchal général offerte, et refusée Grand Prieur; son caractère.

Berwick, fait maréchal de France à trente-cinq ans, retourne en Espagne. Roquelal1re va commander en Languedoc. Le comte de Tonlouse et le maréchal de Coeuvm à Toulon exploits du duc de Noailles. 1eBSé fait asseoir sa belle-fille en dupant Mort de la reine douairière d'Angleterre; ham Petits Mort de Bélébat dlort de Polastron Catastrophe Querelle Mariage Mariage de Saint-Adon

300 30!

les deux rois. comte de Fevera-

30! 304 305 307 308 à 310 312 Origine 3H-3t3 [1t] de 3t6 sn 3t8 3f8-319 3t9-3CW 3n 324 332

qui jette Mme de Barbezieux dans un convent du comte de Rochechouart avec Mlle de Blainville.. du duc d'Uzès avec une fille de Hallioo

Mariage du prince des dietinctione Ducs de Bouillon pendant

de Tarente avec Mlle de la Fayette. de M. dela Trémoille. et d'Albret raccommodés. 20 000 la guerre au comte d'£vreux.

pension Généraux Du Bourg Joyeux; Du Mont; Catastrophe Départ

Victoire des Suédois. des armées. attaqué son être, à Versailles. sa mort son caractère de Maulévrier. etc. aux Impériaux et est pendu

sa famille, curieuse

de l'abbé

de Polignac, d'Elbeuf

Prince Emmanuel en effigie

passe

333 brigadier, pas334-335 340

lieutenant Langalerie, général, puis Bonnevel, sent aux ennemis et sont pendus en effigie. Vastes projets pour la campagne; ¡réflexions.

Billet signé du Roi à M. de Vend6me, qui s'engage à faire recevoir l'ordre de lui et obéir par un maréchal de France, en Italie seulement.

345

TABLE
Cardinal gUe de Médicis veut le refuse. se

DES

SO~~(AIRE~S.
de la main du Roi;

on

marier

d'Armagnac

3ISi et de la Iaater, prend Haguenau 3SS 3w 360 îles au de l'Amérique. ban de l'Empire. con36-1-365 non avant, mais dès 3ô8 point de ~1~ Ramilliea. et choieit mal 369 3n 380 folie plus eJ.cesBi,e de .385 36t.362 363

maître de la Mutter Villars, et délivre le Fort-Louis Le roi d'Espagne Berwick Chavagnac :£lecteurs foible et Tessé contre les

devant Portugaie. aux

Barcelone.

ravage

les Anglois

de Cologne

et de Bavière et la

résolu, Siège de Turin flrmé à le faire, arrive Villeroy que Pique son part Marcin avec ordre

Feuillade, devant la place de combattre,

singulièrement

l'auroit qui

joint. n'attend

de Villeroy, terrain

Dispositions Course Bonté

de Villeroy;

bataille

de Chamillart du Roi pour

en Flandres. Villeroy exceuive; choiai

Villeroy. Villeroy léane Disgrâce Comte Levée rappelé; en Italie du Vendôme en sa place; M. Je dpe d'Or-

,390 de Villeroy. à Yeraaillea, et 88 80tte à ,Toulon, 39.4. 8(US 396 par le pays fait de Fois. puis 40t duc de Noailles lieutenant ~éné44A

maréchal

de Toulouse du siège

de retour de Barcelone. gagne

Le roi d'Espagne Madrid Tessé ral revient seul,

Pampelune

à la cour; et commande

en chef

en Roussillon. d'Espagne joint" de Ba cour; ses ennemis remet au Roi le roi

La reine

dispersion maltres de Madrid. Tessé salue le Roi, Vazet les pierreries du roi et de la reine d'Eapegne. Zèle des

etc., d'Espagne, Berwick de sa personne;

à Burgoe;

405-406 408

et des peuples; évêque de Nufcie. évêques d'Espagne au pouvoir du roi d'Espagne, et la reine Madrid qui y rentre, à les ennemis chassés des Caatillea. Comte d'Oropesa pam Patriarche des Indes arrêté l'Archiduc. avec le y passant, comte Contades son 150000'" cardinalat et la comtesse fait caractère à M. de déclarée Soubise, et la nomination de son fils au major de Lemos. du régiment Soulagement des gardes; du palais. son extraction,

MO.4ft

4t3

M4-445

636
Mort Mort Mort Mort Mort Mort Mort Mort Mort Mort Mort Mort Mort Mort du chevalier de

TABLE

DES
et

SOMMAIRES.
sa parenté. 415 4'1.6 4f7 418

de Courcelles,

è(ontchevreail.

de Bourlémont. de Mlle de Brou, de l'abbé de Rhodes; de la mère de Mme de de Foix évêque Testu; son du d'Amiens; son caractère; son caractère. personnage singulier..

418-419 4t9-420 4~3-4~4

caractère. maréchal de Villars; son caractère.

425 426 427 » 427..08 429

Gacé. de Tingry. Mai. de Bavière..

de la princesse de la dachesae de Congis, de Laubanie, de la duchesse

et sa dépouille. et sa dépouille. de Montbazon; son extraction, ses son carac-

tère.. Mort de Mme de Polignac du Bordage. étrange do Parlement son caractère, baissées il. Dijon, non aventures. Trait 43t chez Monsieur le 433 de Languedoc [it] de brevet de Janson de des cède Forts réelles, de retenue arrivé avec de Rome. personnelles 434 436 437 · 437~438 439 arrêté allant aUJ: 439-440 en Espagne, au parlement conduite frise la corde de 440-4M. 446

Baguettes Prince Baronnies 200000 Cardinal Mariage Foucault Fortune Galanterie ennemis. Orry

à Bullion.

la fille de B!ville. de Caen.

à son' fils l'intendance de la Boorlie

de l'abbé do roi

en Angleterre. Verboom

à Marlborough. Faux-sauniers ne retourne plus à mortier

11 Paris; puis

près, La reine Mort

président

de Metz. à Bayonne. conduite,

douairière

d'Espagne

de Tolède Caractère,

de Fontaine-Martel, extraction et dégoflt d'être avec

et sa dépouille. de Saint-Pierre. M. le duc d'Orléans.

449 453 de M. le duc d'Argenton 455-456 458

Ma façon Mlle

de Séry. d'Orléans, par lettres sur

Fait légitimer le fils qu'elle avoit et se fait appeler Mme la comtesse patentes. l'avenir très singulières.

Curiosités

II TABLE
DES
ET DES IIOT9

ALPHABETIQUE
NOMS PROPRES
AftftOTtS DA115 LES .OIlIS

OU LOCOTI0118

N. B. Nous

donnons diffère

en

italique de celle se trouve est marqué

l'orthographe que nous la note d'un aux

de avons

Saint.Simon,lonqu'elle adoptée. relative k chaque mot

Le chiffre

de la page



principale

astérisque. Additions et Corrections.

L'indication

(Add.)

renvoie

A Aboyer, *t55.
Académie française (l'), ~66. AcQOi (la ville d'), *167. AGElfols (la comtesse d'). Voyez AIGUD.LOR (III. duchesse d'). AGUILAR (Rodrigue-Manuel comte que de Lara, liana et d'), t73. AGUILAR (Idigo-de-la-Croia comte que de Lara, 476. Acon.sa tesse Aide-major d'Arellano, (Marie d'), 172. des gardes d'), *384. comtesse du comManride FrigilManrid'), t7'iAn-u.-Clw1LLE Ces eaUJ: d~, de t23, 56. (Add.), comte de la d'), 3t6, *83, 84,87. ALBE (Antoine-Martin duc d'), 56, UII, Ai.us (Isabelle-Zacharias Léon, duchesse d'), ALBEROIII (l'abbé), 291..

Tolède, l7~. Ponce de

l87-~90

ALBERT (L.-J. de Luynes, d'j, ~64. ALBRET (Emmanuel-Théodose Tour-d'Auvergne, 3l7, 33R. ALBBET C'hôtel d'), A1.cANUBA. (la ville A1.cANTABA. (l'ordre Ai,ècns (Yves, duc

corps

(la charge Aicua~.ox (Anne-Charlotte sol-Florensac,

à Paris, 4110. d'), *36t. d'), *t75, d'), t76. 77, 79

de Crusd'Age*49.

marquis

nois, puis duchesse d'), AtaE (l'évêque d'). Voyez BEZOPS Bazin FLEURIAU de) (Armand i)'ARimeIMLLE AIX (l'archevêque (Daniel de). (Louis-Gaston). d'). Voyez COSRAC

(Add.). ALENÇON C'intendance A~asxnne VllI, pape, ALINCOURT (Charles de d'), 258. marquis AUNCOURT (Jacqueline

d'), 210. *1133. Neufville, de Bar-

638

TABLE

ALPHABgTIQUE, ESTE (M.-B.-É. d'), PORTUGAL (Catherine de). ANGLETERRE(la couronne royale d'), 462. AIfGLDRE (la maison d'), 417. ANGOULÙE (M.-H. de la Guiche, duchesse d'), 430. A:llGOuLtIlE (la ville d'), 311. Axas~.r-Desssu (Léopold, prince d'), *96. Arrou (la province d'), 413. AIfIfE n'Au~rarc~, reine de France, 47, t37, t38, 141, t42, 3t3, 320. Arrraxs (la ville d'), t29, 347. de Pardaillan Arxn~ (Louis-Antoine de Gondrin, puis duc marquis 237, ~44, 245. d'), '83, W, ANvERs (la ville d'), 377. *t79. Apparemment, ARAGOIf (1'), H6, 223, 22S, 226. Archevêché (1'), à Paris, 264. Archevêques (les), tOS. 111 Archiduc (l'). Voyez Cnurs Charles, dit le roi). (l'archiduc ARcos (Joachim Ponce de Léon. duc d'), 2U, 225. ARCY (René Nutel, d'), marquis 449. Aass~rrop (la comtesse d'). Voyez SOY (Mlle de). Aasg~roa (le comté d'), *457. Aa~.ss (la ville d'), 108, t09, 114. AIu.E8 (l'archevêché d'), tOS, tU. Anim d'). Voyez (l'archevêque Mmr.t-x (le cardinal de). ARuGIfAC d'). Voyez (le comte Grand (Monsieur le). AJoo.GIUC (C. de Neufville-Villeroy, comtesse d'), 353, 354. AroiAGNAC(Charlotte de Lorraine, demoiselle d'), 353, 354. ARKENONVILLE (Joseph-Jean-Baptiste Fleuriau 130, d'), t29, Armenonuille et 257, 428. Arn~nonvélle.

d~, *t93. lay-Sancy, marquise de ManALIIICOIIU (Marguerite delot, marquise d'), 258. ALLnIAGIŒ 0'), 36, 83, 169, 180, 352, 363, 364. ALLElI.AGIŒ (les empereurs d'). JOSEPH1", Voyez CRAIlLES-QUINT, LtOPOLD, ALLEJIAGlŒ (les impératrices d'). Voyel. BAVI&u-NK1IJIOUIlG(Éléonore de), EsPAGlŒ (MargueriteThérèu d'), HAxovaE (Wilhelmine-Amélie de Bronswick-). ALLDUDS (les), 89, 165. ALLEIIBS (Pierre Puchot, marqnis des), 364. Almanach (1'), "~37. Almanac. d'), U, 76, (la province 78, 79, 3t8, 319. Altesse (le titre d'), 28{. Ambassadeur de France (la charge d'), à Rome, 234-240, 243,24.1. Ambassadrices de France (les), R40. AIELOT (Miebel4ean), marquis de
ALSACE

Gournay, 43, 54, 406, 4it, 4.12, 4~, 44ô. ADluQIIE (l'), 361, 440 (Add.). Amos (l'évêché d'), *419. AIIIE1IS (l'évêque d'). Voyez BBolI (Henri Feydeau de), SASAmen (Pierre). Amirante de Castille (Jean-Thomas Henriquez., duc de Medina del Riouco, dit Il, 54, 59. AIIET (le château d'), 283, 295, 297. ANGERS(l'évêque d'). Voyez PELETIER (Michel le). AI'IGLAIS(les), t29, 164, 362, 398, 439. AIIGLETERBE (l'), 36, 164, 17t, 304, 305. AIIGLETERBE (les rois d'). Voyez
CHARLES 11, GIln.LAU1IE 1II, JAc-

!l1IESII, hCQDES III. ANGLETERRE (les reines

d'). Voyez

TABLE
ABQUIU (marie-Caàmire de d'), reine de

ALPHABÉTIQUE.
la

639

Grange Pologne, 39, 40. Aansa (la ville d'), Ut, m. t8t, ABTAGIUI'I (P. de MonteBqniou d'), 82. Artillerie (les charges vénales de

Avis (vaieeesa d'), *89ô. Amon (Guillawne-Rapaud loncade, marquis d1,I.

de

B BADAJOZ (la ville de), -:m, t63, 164, 360. BADE (Louis, prince de), 76-78, 88. BADE (Françoise-Sibylle-Angaete de Saxe-Lauenbourg, princesse de), *35!.
BAG1101a

l'), *397. A8SOIO'TIoI'I (la fête de l'), 9. ASTI (la ville d') "!6T (Add.), Adi et Aat. AUBIn

t68,

53, 65. (la famille), DE LA ROCIŒ-FEUIbE AUBIGR (Louis d'), *379. AUGUSTE, électeur de Pologne, 40. Aumônier 107, AoYOt~r (L,-M.-V., duc d'), ~0l. AUIION! (Louis, duc d'), ~0l, ~09. Amomr (Fn.nçoise-Angélique de la èlotte-Houdancoart, 209. d'), 1Ot96-20t, AoraEc~sE (le village d'), Neu(égliae. AUTRICIIE (Claude-Félicité *34. pératrice, AUTBICIIE (Marie-Anne-Josèphe reine de Portugal, *34. AUTRICIIE duchesse 1037'1. imdu Roi de Sue et roi d'),

(Dre\1I.-Lonia

Dugué

de),

(les charges

-377. Bs~.eaoc (les eau de), "403. Ballets du Roi (les), 320. (Add. ). Bals moquée (les), flO,t BALTIQUE(la mer), t66. Ban de l'Empire (le), -363 (Add.). en cour Banquiers expéditionnairea de Rome (les), *H3. Banguillo (le), Ut, !~$. Bàft (Armand-Julu, marquis de), *379. BAJWL (Louis Pmost du), -m. BABIIEDEUJ.(le marquis de), Ut. B.UIIIt:ZlEUJ.(M.-T.-D.-E. d'Alègre, marquise de), 308.3tO. BARCELOIŒ (la ville de), tf6, H7, tH, tU, t76, U9, t6!t65. 356-3:19 340, n'J, 300-302, (Add.), 360, 395,396, 398, 400, 406, 4{3, Bàunrm (les), -9. BARRE (Antoine du ChA.teau de la), t8t, !!22. -H8, t20, tU, Barrer sur quelque chose (se), -t07.
BAscAB,k

d'),

d'),

Thérèse, AUTRICHE (Marie Madeleine. JOIèphe, archiduchesse d'), *34. AUTRICHE (la maison d'), 57, t!li, 4~5, 363, 378, 447. AUTIIN (la ville d'), 6. Auvsrtcxe (François Tour, prince d'), AUVERGNE (Henri-OswalddelaTour, d'), Aux-ÉpAuLu abbé 45, 46, (la 73. 10452. *383, 384. maison), (l'), *64. d'), d'), tgon 334. de la

( Marie-l;lisabeth-Lnciearchiduchesse d'), *34.

(la ville de), -30'

Aveuglement Avicnor (Guillaume Dacignon. Avisxop (la ville

108. d'), t09.

AVIGIIOII (le vice-légat

BASQUES (les), 27, 29. Bassin à barbe (le), -285. BASTILLE (la), 181, 222,429. Bâtards du Roi (les), 233, 4R0. Bâter mal, -123.

241>,

640
Battre Bsvsrota BAVIÈU (se faire), (les), *86. 375.

TABLE

ALPHAB.£TIQUE,
(Paul-Jean-Baptiste, de), t78, 1.79. marquis BEAUVILLIER (les demoiselles Br.~ovua.~aa

(Maximilien-Emmanuel, électeur 8t, HS, Ut, de), 308, 363 (Add.), 369, 370, 372 376, 380-382, 385, 386. (Maximilien-Philippe-Jéduc de), 427.

de),

(Add.), BAVIÈRE

t79, BEAUVILLIER. Voyez SAINT-AIGNAN, BECDEI.JÈVRE (Thomas-Charles, président *203. de), marquis de Quevilly, de), à Rouen, Hurault, 306, (Add.), et Belle.ebat. 425,

rôme, BAVIEIIE (Joseph-Ferdinand-Léoélectoral prince de), pold, BA VItRE (Joseph-Clément 363 teur de Cologne, BAVItRE (M.-Ant.-Josèphe électrice de),

36.

BECDEIJÈVRE (l'hôtel *203, 208. BtLtBAT marquis 307. BtLtBAT (Charles-Paul de), *305 Belesbat

de), élec(Add.). d'AuSo40. de la de), de), 34, 38,

36. triche, BA VItRE (Charlotte-Cunégonde électrice bieska, de), 39, Bev~ns (Mauricette-Fébronie Tour-d'Auvergne, 427. BAVItRE-NEUBOURG impératrice 39, 446. duchesse

(la terre de), *307. BELLEfONDS (le maréchal de), 452.

(fléonore

BELLEFONDS (Jeanne Aux-Épaules, de), *452, marquise BELLEGARDB (N. de Mainemares, de), *229, 230. marquis II de), *133. BELLIÈVRE (Pompone BELLDGA (Louis-Antoine), évêque de Murcie, *408. à BÉNÉDICTINS (le couvent des), 242. Conflans, BERCY (Anne-Louis-Jules de), *124. BERCY (Charles-Heuri *t24. Bacy de Malon

d'Allemagne,

BA vIÈRE-NEUBOURG(Marie-Anne de), reine d'Espagne, 36, 446-449. BA vItRE (la), 39, 364, 367. de Lamoignon (Nicolas t39, 437. de), t32, BAVILLE (la terre de), *139, BAYONNE (la ville 54, 448, de), *449: BEAUNE (Charlotte Yooztae BEAUVAIS (l'évêque TIER (Augustin).
BEAUVAD

BAVILLE

deMalonde),

de). de).

Voyez de). Voyez

NOIRPo-

(la marquise

Des(Charlotte-Angélique dame de), *t24. maretz, BERGEYCK (Jean de Brouchoven, comte de), *377. Bsnmsagx
B&RINGBEN

(Henri

de),

321. marquis

de Ligny du Charmel, marquise de), 278. BEAUVAU-CRAON(Marc, marquis de), (Anne 278, 279. BEAUV AU CRAON (Anne-Marie de

(Jacques-Louis, 434-436.

de), 262. BEMARD (Samuel), BEMIÈRES *379. BEIUIY (le 462. BERTBEWT (Jacques Berniere. duc

Maignart t87,

de), 461, 427 duc

marquise de), 279. Lignéville, BEAUVILLIER (le duc de), 24, 31, 171, 177-179, 206, HO, 17~, 236-240, 207,217-221 (Add.), 249, 293, 313, 331.
BEAUVILLIER (Henriette Colbert,

de),

(la

(*Add.). BERR1CH (Jacques puis maréchal 226, 300,

426, famille), Voyez PLtIlEUF. Fitz-James,

duchesse

de), t77-179,

22L

de), 50, 51,225, 301, 318, 360, 3tH,

TABLE
-«13, 405, 406, 408, 409, 446.

ALPHABÉTIQUE.
4H, DommbonT Boaco-Ssa-Dou~uo "287. BOSCIlEl\VILLE (l'abbaye de), Bosnu (Galéas, comte), 228. Bosnm Boulli. (Scipion, comte), *228. (Louis d'Anglure (l'évêché

64t
de). de), t 90. *226-

4t3, 441, 442, BEUVRON (François

445, III d'Harcourt,

marquis de), M. BEOVROP (Angélique marFabert, quise de), *M. Bazoxs (Armand Bazin de), évêque de Bordeaux, d'Aire, archevêque t08. puis de Rouen, BIGII"ON(JérÕme II), *337. Bien-disant, 192. *t82, de). de), *355, Colbert, de de), Roche3tO,

BOSSUET (Jacques-Bénigne), de Meaux, 4i9. BOUOEMUT (Louis), France, t96. BOUCHU (Étienne-Jean), Bounnms 262. Bo D1IIEIl (la famille), BOUHID DE Ba~oreacasis *65. BouuLox *65.

évêque de

chancelier t84. de),

BIRAN (le marquis de), ROQUELAIJ1lE (le duc BISCIIWEILEB. (la ville 356. BLÀINV= marquis BLAIImLLE chouart, *311. Biachweiller. (Jules-Armand de), 310. (Gabrielle marquise

Voyez

(le maréchal

t!1,

(Vincent), de la de la 317, 46, la

Blanc-signé (un), *3t6. Br.sxa (le gouvernement BLOnnr (Louis), 76, 1:;3, BODil! (le roi de), 34. BonllE BonlŒs (la), (les), 36. *289.

de), 2H. 154.

Tour, BoUILLON (Godefroy-Maurice Tour, duc de), 202, 316, 332, 427. BoUILLON (le cardinal de), 69-71, 73, 2t5, 256. Boun.wn (Frédéric-Jules 45,

(Frédéric-Maurice duc de), 3t4, 3t5,

de

BOILE (René Mascon du), BOILEAU (Jean-Jacques,abbé),

*319. 264-

Tour, chevalier de), 308-3tO. BoUILLON (la maison de), 200, 202, 3t6. BOULOGIŒ-SUft-n:Jl (laville 206, 209. de), 201,

~66. BonnE (la maison de), 415. BomOELus de Bul(Anne-Jacques lion, marquis de), 312. BoNNEVAL (Claude-Alexandre, chevalier (Add.), BOIQMAL comte puis 337-339. de), *336

BoULOGIŒ (le bois de), *t30, 428. BOULTZ (René, abbé le), *209. BOURBON (le duc de). du), Voyez 3t8,3t9, Duc (Monsieur le). BOURG (le maréchal 355. BOURG (£Iéonor, marquis du), 355. BOURGES C'archevêque de). Voyez GESYBES (Léon Potier de), Pa~LYPEAUX (Michel). BOURGOGIŒ (Philippe de), 424. le Bon, due

(la maison de), *337. BONBEPAUS (Fr. Dusson de), l~8. BoMTEKPS (Alegandre), t53, 320. le bon), *t04. Bord (courir BORDAGE (René-Amaury de Montbourcher, marquis du), 432-433. BORDAGE (la terre du), *432. BORDEAUX (la ville de), 60. de), de). Bazin t08. Voyez de), IL[[ BoRDEAUX (l'archevêché BORDEAUX (l'archevêque BUONS (Armand .nOIRES

BOUB.GOGNE (le duc de), 217-220, ~37, 241, 324, 325, 327, 331, 461, 462. BOURGOGNE (la duchesse de), 41 9, 10,

DE esurr-s~eon.

642
106, 155, 216,

TABLE
221, 29,

ALPHABÉTIQUE.
276, 462. 1 BRACCIANO(le duché de), BnuvcAS (Louis, marquis 4M, 404. Brassière (en), BBÉGY (Nicolas *342, 343. de Flecelles, Saumaise de), 72. de), 401,

33t-333, 461, 324-3!9, BoURGOGNE (la province de), 5, 434. BotmmNz (les états de), *433, 454. BoURGOGNE (le régiment BoURLtllONT (Nicolas de), 417. Bomu.:tlloNT (Louis de archevêque BoI!1lLll: (Georges comte Boul\LŒ de la), comte de), *319. d'Anglure, de), 417.

comte de 305

d'Anglure

de), 305 (*Add.). BIlÉGY (Charlotte de comtesse Chasans,

Bordeaux, de Guiscard, 3R1. Guiscard,

306. (*Add.), BREST (la ville de), 179, t80. BRETAGNE (Louis de France, mier 432. Brevets Biuom court, 322, BwsSAc de retenue (Henri comte (les), 437. de Lorraine-Harde), 221, duc de), (la 2M. province de), BRSTA6N'E

pre52,

de (Antoine abbé de la), 439. Bouaxort~n.i.8 (Alexandre

lOf, prince

de), U5. BoURNONVILLE (Alexandre AlbertFrançois-Barthélemy, prince t84. puis duc de), U5, l~6, BOUIIJ'IONVlLLE (Alezandre-Hippolyte-Balthazar, prince de), 12S. BouIIJ'IONVILLE (Ambroise-François, duc de), 125. (Philippe-Alesandre, prince de), 125. Bonaxotrvua.$ (Catherine-Charlottede Gramont, Thérèse princesse puis de), "'125. toire cesse duchesse de Ruffec, BOMNOMMM

222, maduc de), de 193-

1"' de Cossé, (Charles réchal de), 199.

BRiSSAC (Charles il de Cossé, et maréchal t99. de), t95, BRISSAC (H.-A. de Cossé, duc 191, 192, 194, 196. BRISSAC (Artus-Timoléon, Cossé, puis duc de), 196, 198-204, BWSSAC de duchesse de), 207, 192. comte l91, 209. Saint-Simon,

BoURNONVILLE (Marie-Charlotte-Vicd'Albert 125, de de), BoURNOImLLE demoiselle Duras, duchesse 125. Luynes, 126, 184. prin-

BRISSAC (Élisabeth de Verthamon, duchesse de), t96. BRISSAC (M.-L. de 193, Bmssnc Cossé, 199, comtesse Béchameil, duchesse puis de), ~09. de), de), 198. 191, comte comte 192, et et

(Angélique-Victoire, duchesse de), Voyez

de

D1JRAS (la

de). BOURNONVILLE (Delphine-Victoire, demoiselle Bouteille de), 125. (être dans une), "'218. Colbert de), 234. duc de), duc Voyez

(la maison BRISSAC (le duché

194,195. BROGLIE (Victor-Maurice, maréchal de), 132. BROGLIE (François-Marie, maréchal de), *132. BROGLOE(Marie de Lamoignon, tesse de), 132. BROU (Henri d'Amiens, BROU. Voyez Feydeau de), 419. 4t8, FEYDEAU.

BOUZOLS (Marie-Françoise de Croissy, marquise BRAcclANO (Flavio 69, 71. BRACCIANO (Livio Orsini,

com-

Odescalchi, de). des).

de), 72. BIIACCIANO (la duchesse URSINS (la princesse

évêque

TABLE
Brouhahas Baun:LLE8 (les), *18t. (la ville de),

ALPHAB£TIQUE,
Cardinaux 63, 70, (les), '!3' '133, 107, 109, 247, '!54, 415. CASAL (la ville de), t68. CABONI (Laurent, CASSANO (le bourg CASSANO (le 157, H6, aan. cardinal), de), *93. 71,

643
74, i43,

t'l5, 214, 370, 372, BRUYtRE (Jean de la), 233. BUDE (la ville de), 3t. BuER-RExiao (le palais du), BULIJON (Charles-Denis 436, 437. BULIJON (la famille de),

U, 377.

H8,

'Q47. 93-tOO, et Cas*90,

57,

58. 3t2,

de), 437.

combat de), Caaaano

Voyez 448. de),

BoNIŒLLES. BURGOS (la ville de), 405, 406, BuSSy-RABUTIN (Roger, comte 6. Buter à quelque chose, *!13,

CASTAGNETO (le bourg 115. Gaatagnelle. CASTEL (Charles), CAsTEL (Madeleine *452. Gigault *452,

de),

de Bel4SO 452.

lefonds, dame), C~srEi. (la famille), Voyez S1IIfl'-Pmu:. Cssz<cuonE-n~.a-Srivnm~ de), *348. Steuere.

C
Cabinet ovale *t55. (le) à Fontainede Ram-

(la ville delle Caaliglione

bleau, WKROUSSE

CASNLLE (la), 4tO, M3. CASTU,U (le connétable Connétable de Castille CASTILLE. Voyez JEANIIIN, CATALUS (les), t63, fl3,

de). (le).

Voyez

*43t, bures, CADIX (le port de), 27, 59. CADOT. Voyez SÉBEVILLE (Kadot CAEN (l'intendance de), 438. CALATRAVA (l'ordrede), CALCINATO (la ville et 365, 390. de), *348-350, CALLIÈREs (François de), 170, 241. i36, 2M, CAJIBRAY (l'archevêque FÉNELON. C.ooLLAC (Philippe de 307. de).

(Marie-Renée duchesse de),

23t.

de).

176. *t75, le combat 4 71, Voyez

47, H6, 1!3, t71, CUllOGRE(la), 2i4, 300, 318, 398. CATELAR (Théophile), t30 (*Add.), 428. CATIIEIUNI: DE 1H$nms, 459. France, Caton (un), 451. Le332. 267-269. de 154. capiCsurenxnr(Jean-François-Paal fèvre, abbé de), 327, 439. CAVALIER(Jean), CwoxE de), (le marquis Cent-suisses (la charge taine des), t51, *t5' Cevade (la), *399. CtvENIŒ8 (les), CHAISE (le P. 438. CestsE (Antoine-Dreu: quis de la), 323. Chaises percées 288. (les), d'Aix, mar5t. de la), 2n, 323, reine de

MontboisHurault, (Add.).

sier, marquis de), CANILLAC (Claire-Julie

de), *307. marquise CANY (la terre de), *208

(la charge de), général Capitaine en Espagne, 174. du corps des gardes Capitaines t 74. t23, (les), en Espagne, (les), dans l'Empire, Capitulations *36. CAJIA)[AN ( Pierrecomte de), *80. Paul Riquet

*284 (Add.), de), 04.

287, CBALON-SUI\-SAORI (la ville

644
CHlLONS-SUil-MARIΠment CamuRmz comte de), 43. (Louis 417.

TABLE
(le

ALPHABÉTIQOE.
CHAJ\JŒL (la terre CHUTRES ~'évêque du), de). *275. Voyez des), de la), *t42, de la), Goà

gouverned'Ornaison,

de), CHAIARANDE (Geneviève-Scholastide Bourlémont, d'Anglure que comtesse de), 417. CHAJIBOBD (le château Chambre 66. Chambre 46t. C1wmLART 92, 161, 291, 365, HO, i71, 293, 366, (Michel), 115, H6, 172, 243, 330, 369, (Michel i88, 245, 337, 380, 443, II), 12, t57, 206, 340, 38t, 454, t4, 83, 158, 2tO, 346, du Roi (la), à Versailles, des comptes de), (la), 63. à Paris,

DET DES MARAIS (paul). CHARTREUX Ce couvent *326. Paris, CHASTRE (Edme, t43. comte

CHASTRE (Louis, marquis *142, 443. CIlÂTEAUI'ŒUF (Balthasar peaux, 3H. marquis de),

Phély5, 6, 2H, et le ch!

CHÂTEAuROUX (le duché teau de), *32. Cu..lTEAu-TmERRY

236-240,

276-278, 387, 455. de le

(la ville de), 275. CHATEAO-TRO1IPETTE (le), à Bor*60. deaux, Cn~IrECEr (Suzanne de BelGigault 330.

390-392, Ces~m.t,ear

marquis

Cany, '39. CIlAJl:ILLART (tlisabethThérèse 38t, Rebours, dame), 239. Ce~xnJ.saT (la famille), CUAJlILLY (le maréchal de), Ca~n.na (N. de), 79, "80, CHA1IPAGxE (la lieutenance rale de), 43. CIwœLAIS (la famille Voyez Couac~s. CHARENTE (la), rante. CRIRLU-Qum, rivière, de), 29. 428.

lefonds, marquise du), CHAULIEU (l'abbé de), tOi. CRAULNES (Charles d'Albert de), 131, 233. Ca.~DYOwT (Charles d'Ambly, quis de), *97. CHAUIIONT(Louise-Françoise sac, marquise de), 97. CHAVAGNAC *361. (Henri-Louis duc

d'Ailly, marde Jus-

géné*415. Chad' AlleMi8. 304.

de),

Cm:IŒRAULT (J.-N. comte de), 95. CwaEDSE bert, 2t7-219.

de Barbezières, d'Al172,

(Charles-Honoré duc 31, t 25, de), de

empereur 35, 364, 447. magne, CHARLES IX, roi de France, CHARLES U, roi d'Angleterre,

CIIEVREUSE (Marie duchesse bazon, CanrE (la), 9. CHIUS (la ville

Rohan-Mont429.

de),

CHARLES U, roi d'Espagne, 36, 55, 173, 446, 447. 57, t7i, archiduc DI (Charles, Ca~aLes dit le roi), 34, 59, d'Autriche, H6,117, 360, 447. 378, t62, 408, t63, tH, 357, 446, 318. comte 410-412,

de), *90, 115, t58. Ceomr (Mlle de), 246. et maréchal CHOISEUL (CI., comte 148, de), 147 (Add.), CHOISY (François-Timoléon de), *306. CHOISY (JeanneOlympe dame de), 306. CHOISY-LE-RoI de), *320. (le abbé Hurault

CRAIlLES XII, roi CHARIŒL (Louis du), 263-270,

de Suède, de Ligny, l75-179,

gouvernement

TABLE
CIlUEllTÈs (Ferdinand comte de), *360. CITRON (le chien), *3. CLAGNY (le château de), CLARE (Charles O'Brien, *379. CL$HENT XI, H4, 249. CubaNT 232, pape, 237, 73, ~41, 74, 243, de

ALPHABÉTIQUE.
Silva, Co~oxns (Marie *t04-t06. Mancini, des *175, des dans procès ordres

645
connétaespa(la), royale (les), *!O.

ble), Commanderies *t86. vicomte), H2M,

gnols (les), Communication *206. Communion (la), 9. Compagnies *169. dans Compas Comte

la famille

d'infanterie l'œil

XII, pape, *~47. du), Clergé (les assemblées 271-2j3. (Add.), CLEIIIIONT- TONNERRE(Fr. de Noyon, que-comte C~ae~onx-ToxrreanE de), évêque-duc CUCHY (le village 345. de), {57.

*270 évê-

(le),

(François-Louis t57. deLangres, de), .t02, 298,

(Monsieur le). Voyez TouLOUSE (le comte de). COlITE (le P.le), 8, 9. CONOEOE Calvin (Denis de), *349, 350. Conc)w. Co!(I:IEB.GEBlE DU P ALAI8 (la), à Paris, 138, Confesseurs du roi et de la famille Boulanger de), *427, Boulande),

CLuNY (l'abbaye de), 45, 202. COCBEFILLET. Voyez Vsoce~.r.~s. comte d'EsCauvaES (Victor-Marie, maréchal H, t2, trées, de), l~9, 301, 360, 395. de CŒIJVRES (Louise-Françoise Noailles, maréchale 326. du Cambout, COISUN (Armand de), 52, t89. du Cambout, Coisi.rn (Pierre quis puis duc de), 52, t89, COISUN (le 250-256. cardinal de), de), duc mar190. comtesse de), 453, d'Estrées, 216, t55,

royale (les), *9. le Coxcis (Louis-Henri de Montigny, marquis 428. Coxcis ger *428. (Louis-Henri de Montigny, de de

U le

marquis Castille Velasco,

Connétable Fernandez

( Joseph duc de

Frias, dit le), t22, 123, t 75,404. de Castille Connétable (la charge de), t23, Conseil 196, 243, Conseil Conseil Conseil gne, Conseil d'État ~00, 313. des des 411. de Castille (la 176. charge de (le), 206, en France, 235-237, 133, 241,

t89-t9t.,

COISUN (Henri-Charles de Metz, 52, 188

évêque 189 (Add.),

190, 191, 250, 256. (Add.), du CoISUN (Madeleine Halegoët, duchesse de), 52, 340. COLBERT (J.-B.), ministre, COLBERT DE TERRoN (Charles), 27, Du Terron. *28, 29 (Add.). COLOGNE (l'électeur de). VIÈRE (Joseph-Clément Voyez de). CoBA-

dépAchea finances

(le), 45.206. (le), 235. (le), en Espa-

de Castille

du), gouverneur de Conseil aulique *386. en Autriche, Conseil 37 impérial (Add.). d'État Conseillers 'HO.

guerre 36

(le), (Add.),

(le), (les),

COLONNA(Laurent-Onuphre,connéet 104. Colonne table), lone.

en France,

646
Conseillers d'Etat

TABLE
(les), 225. en

ALPHABÉTIQUE.
EspaCoURSON (le château et la terre *t36, 137, 139. COURTENYAUA (Michel-François Tellier, marquis COURTRAY (la ville CaAON (le marquis vAO-CaAON. de), de), de), le

gne, 57, t74, Conseils d'Espagne CoN8TA.lfrINOPLE (la

COlfrADES (Brasme CONTADES (Georges-Gaspard 414. *4t3, CONTI (François-Louis prince de), ~91, CONTI (Marie-Anne, France, princesse 309, 46t.

(les), 406. ville de), 166. de), 414. de),

480~~156. 38i. BEAU-

de). Voyez

de Bourbon, 391, 454, légitimée de), 86, 462. de 284,

CRÉIIONE (la ville de), 279, 389. CntQUY (François de Blanchefort, maréchal de), 258. marquis 13-15. CRÉQUY (François-Joseph, de), 431 (Add.). CMCENTIN (le camp de), CROZAT (Antoine), 345. CUENCA (la ville Cuver son vin, de), *411. *4~18.

CONTI (Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé, prÏI1cesse de), *50. Coirx~ (Michel-Ange, cardinal),*249. Contrebande CoRDELms (un homme (les). Voyez de), *219. GRANDS COR*247.

DELILFRS(les). COBSOO (Laurent, COSNAC d'Aix, Cosslt (Artus, maréchal (Daniel t8-20,

cardinal), de), 67. comte

D DAGUESSEAU 458.

archevêque de Gonnor, BRISSAC (Henri-François), Damées *457. (les filles), Dames d'atour (les), 457. DANEYARIi (la reine de). lIEssE-CAsSEL

de), 199. CossÉ (le comte de). Voyez (le duc de). Coucher du Roi (le), 393. Coudes (percer les), *107. COUR (Pierre de la), 20L Cour des aides de Rouen

Voyez (Charlotte-Amélie

(la),

203

de). DANGEAU (le marquis de), 233, 234, 244, 259, ~60, 380. DANGEAU (Sophie deBavière-Uwenstein, 260. marquise de), 233, 234,

(*Add.). CoURCELLES (Louis de Champlais, baron 416. de), 415 (*Add.), de Champlais, COURCELLES (Camille chevalier de), *445 COURCELLES (Marie vicomtesse Villeroy, (Add.). de Neufvillede Tallard, 415 (Add.). de de), Le*416 mar46~. des), *63, *46~.

DANUBE (le), 31. DARJISTADT ( Georges de prince Hesse-), 36, 59, 463. de France Dauphin (le), 70. Voyez Monseigneur. Dauphine(M.-A.-Chr.-V.deBavière, dite Madame la), 182,352,424, 434. DAUPHINÉ (la province de), 126. DAUVET DES MARETS (la famille), *6. Voyez MARETS (des).
DAVIGNON. Voyez AVIGNON (d').

de), puis marquise COURCELLES (Marie-Sidonie noncourt, marquise

(Add.). COURCILLON (Philippe-Égon quis de), *380. Couronne Couronnes 74. Couronnes de souverains(les), impériale (la), (la promotion

De,

pour

des, *188,

Départements (les),

*154, 289. partitif, des secrétaires d'État 206, *211.

TABLE
Déportation aux fies iR4, 69-71. 208. *82. 316. 262, 135. (la),

ALPHABÉTIQUE.
440 DURET DE Camy Dnx (la), (Charles), *81. -Dil~e. 66.

647

(*Add.). DESYAHE1'Z (Nicolas), Deuils

3'!9-33i. E Écorne 458. *346. Eacorne.

(les), 39, DIEPPE (la ville de), DIEST (la ville DUON (la ville Dirimant, *73. de), de),

(une),

(le), Domestique DOURDAN (la ville Dragonnades 39, Draper, DREUX (Thomas

*136,

de), (les), ~SR, R53. 69-7i. III, marquis de), Cha-

Égarement (un), *137. ERMONT (Marie-Angélique de Cosnac, comtesse d'), 67. ELBEUF (Charles ID de Lorraine, duc d'), 91, 333. ELBEUF prince ELBEUF de (Philippe d'), 90 (Add.), (Emmanuel d'), Lorraine, 91, 92. de 334, 34, *333, (les),

161. t58, DREUX (Catherine-Angélique

-Maurice

millart, marquise de), 381. Duc (Louis III de Bourbon-Condé, duc de Bourbon, dit Monsieur le), 391, 454, 462. Duc de Bourbon-Con(Louis-Henri dit Mondé, duc de Bourbon, sieur le), t66. 19~, 194, légide 234,

Lorraine, prince 336, 339. Empereurs 63, t09, Empire 363, ENews

d'Allemagne 175, 386.

d'Allemagne 364. Voyez

Duchés-pairies (les), 191, 195, 233, 237, 303. Duchesse (Louise-Françoise, timée Bourbon, de

(Ninon DE LANCLOS. (les

(l'), 1, 34, 36, A~.xnscas (1'). de l'). Voyez NINON des), 197. de 308, Cré*309, de au

Enquêtes parlement EliTB.AGIJU meaux, 310.

chambres de Paris,

duchesse France, dite Madame la),

(Louis-César marquis d'),

245, 246, 454, 46i. Duchesses (les), 457. Ducs Ducs 192, 244. Ducs à brevet et pairs 194, héréditaires (les), 65, 182. t9!, 237, (les), 110, 111, 195, 197, 225, 63. 394. 485,'i!43, de 485. de Levisde), 450, Durfort,

ENTRAGUES (Bernard-Angélique abbé d), *309. Crémeaux, Entrées *393. (les secondes), Éreinter Épargne Épaule ESUUT 53, H6, 176, 318, 352, quelqu'un, (l'), 65. (prêter l'), 5. -4M.

(les), Ducs vérifiés (les), 68. DUNKERQUE (la ville de), DURAS (le maréchal de), 304, 307. DURAS (Jean-Baptiste duc de), 125, 184, DURAS (Marguerite-Félice Ventadour, 451. maréchale

(le grand), ESPAG/Π~'), 17, 56, 60, 61, 121-123, 2~5, 210, 3~4, 359, 325, 401, 441, rois

(*Add.). 19-21, 36, 43, 66, 74, 75, 92, 171-173, 300, 327, 403, 443, 30~, 33t, 407, 175, 303, 340, 408, 446.

381

411, 438, EBPAGHE (les

DURAS (AngeliqueVictoire;deBourduchesse nonville, 125, de). 184, 185, 243.

CIlARLES Il, EBPAGNE (leprétendu CUARLES lU.

445, d'), t09. Voyez PHILIPPE V. roi d').

Voyez

648
EspArn

TABLE

ALPHABÉTIQUE.
Fecop 76, 461. (G.-C.), FALKENSTEIN (Jean-Léopold-Donat de Trautson, comte de), *350. FANATIQUES (les), FARGUES (Balthasar 36-! 39. Faux-sauniers FAYETTE comte (les), 440. Mottier, Pioche de la), de Ma313. de la). 50, de), 5i. t35 (Add.),

(les reines d'), *446. Voyez BAVIÈIlE-NEUBOURG (Marie-Anne d'), de), Oar.B~s (Marie-Louise

SAVOIE (Marie-Louise de). E~PAGNE (la cmronne royale d'),462. ESPAGNE (Marguerite-Thérèse d'Allemagne, impératrice ESPAGNOLS (les), ~2, 74. de LorraineESPINOY (Élisabeth Lillebonne, 246, 291. Esrsrns *43, ESTAING princesse d'), comte d'), '34.

(René-Armand de la), *313.

145, d'),

FAYETTE (Marie-Madeleine de la Vergne, comtesse *313. FAYETTE (Jeanne-Madeleine comtesse de la), rillac, FAYETTE (Marie-Madeleine Voyez Femmes

Ifl, (François 115. Estain. de comtesse

(Marie Haus80nviIJe, ESTE d'),

Vaubecourtd'), *43. reine d'Angle-

124. terre, ESTRÉIlADURE (l'), ~23, 360. Esrct~s d'), 56, (le cardinal 73.

69,

abbé d'), 56, 73. ESTRtES (Jean, ESTRtES (la maison d'), 12. ÉTANG (le cMteau de l'), 236, 276, 277, 293, 380. État (les lettres d'), *201, 20~209. Voyez dit 94, 347, 340, ÉTAT ECCLÉSIA9TIQUE(1'),171, Ron. EUGtNE le 96, de Savoie, (Eugène-Fr. 16, 4i., 44, 93, prince), 160, 286, 29~, 390. 338,

gne, de FÉNELON (François de Salignac de Camla Mothe-), archevêque 71. bray, FERTÉ-ALAIS Fanxé-Vro~~ ~08, 209. (la terre de la), *103. (la terre de la), 202, de Bul-

TARENTE (la princesse de). du palais (les), en Espa412.

FERVACQUES (Alphonse-Noël lion, marquis de), 436. FÉTE-DIEU (la),
FEUILLADE

56. duc 161,

de la), 168, 167,

(Louis d'Aubusson, 157-159, 115, H6, 177, 403. 239,

365-367, du-

348, 351, 352, EUROPE (l'), 37, 318, 149, 364, 366, 435. 76. Évècaiés (les Trois-), H3Evêques (les), de la EVBEUX (Henri-Louis comte d'Auvergne, *119. Exclusif, Exempts de police d'), (les),

390, 402, FEUILLADE (M.-Th. chesse FEUQIJIÈRE de la),

Chamillart, 157, 381.

(Marie-Madeleine..Thémarde Monchy, rèse-Geneviève 47. comte com*4f8. de Durfort, 305. (*Add.), Soudes,

Tour-

317. *141.

quise de), 46, FEVERSHAII (Louis

de), 304 FEVEB.sHAli (Marie tesse de), *305. Fsxussu

F

nE BROU (la famille), Voyez BROU. Fiacre (un), *326. cardiFIESQUE (Jean-Louis-Mario, de), 64. FŒUBET (Gaspard de), 192,

comte 267.

FABRONI (Chal'Ies-Augustin, nal), 247, *248.

TABLE
FIGuŒBJ:s (la ville de), 301. Fil (rompre le), *20. Fuippucci *248, 249. (Gabriel), Philippucci. Filles d'honneur de la

ALPHABÉTIQUE.
Foareasals Foasur (la ville de),

649
401, 404. chevalier Si.

de), FOB.GATSCH(Simon,

(Louis-Victor, *98. Fourbin. comte),

Dauphine (les),

(les), 424, 431. Filles d'honneur de Madame 335, 455. FLAIIDIIE IIARlTIIŒ (la), *394. Ftsxoa$s (les), 12, 79, 8~, t80, 308, 318, 340, 382, 389-392, 394, FtAVicrx (l'abbaye de), Fins de Pellevé, (Louis de), *322. FLm 368, 454. *107.

Forlonger (se), *t35. FORT-LoUIs (le), 355, 368. Fortuné (un), 142 (*Add.). FOUCAULT (Nicolas-Joseph), 438. FOUCAULT (Nicolas-Jouph *438. quis de Irlagny, FOUCQUET(Nicolas), 4, 5. Fourrage (un), *343. FB.ANÇAIS (les), 39i. Faexcs 56, 23~, 281,

437, 11), mar-

118, 380-

marquis

353,

(Madeleine-Angélique-Frandu Mont, çoise de Gaureaul quise de), *322. n'Aax~xoxvn.te

mar-

FLEuRi,ku

(Louispuis Voyez

~4, ~9, 37, (la), ~0, !3, 47, 49, 69-7t, 75, 76, 103, 106, 110, 171, 225, 2~7, 228, 300, 301, 315, 320, 340, 352, 359, 370, 390, 439, 399, 448. 401, 407, 431,

d'Aire, Gaston), évêque d'Orléans, 257, 258. ÁRJ(uOImLLE.

438, Fa~ncE

FLEURUS (la bataille de), 334. FLOIIENSAC (Louis de Crussol, marquis de), *49. FLOUNSAC (François-Emmanuel Crussol, marquis de), *49. FLORENSAC (Marie-Thérèse-Louise de Senneterre de marquise de), *47, Fom (Henri-François de Foix-Candalle, duc de), 4i8. Fou (Suzanne-Henriette, selle Fo~ de), *418. Lestrange, 48. de

(les rois de), 109. Voyez CHARLES IX, FBA1IçoIS lu, FRANIl, HEM DI, HENlauis xm, XIV,

ÇOIS Il, HEM RI IV, Louis LoUIS XV.

FRANCE (les reines de), 70. Voyez ANl'IE D'AUTRICIIE, CATIIE8IIŒ DE MÉDias. FRANCE (les fils, filles, petits-fils et de), 70, ~83, 451, petites-filles 457. FRANCE (la couronne de), 462. FRANCHE-COlITt C'intendance de), 210. FRANçoIS lu, roi de France, Fa~rrçolB Il, roi de France, 66. 458.

demoi-

(le pays de), 401. FONTAINEBLEAU (le château de), i19,450,453,*454,*155,958, 165, 307, 319. F014TAM-MARTEL comte (Henri 451.

124,

Martel,

de), 449, FONTAINE-MARTEL (Antoinette-Madeleine de Bordeaux, comtesse de), 451. FONTAINE-MARTEL (Henriette-Madedemoiselle leine-Julie, de), *449.

Frégate (une),*395. Falss (le duc de). Voyez Connétable de Castille (le). FRiGumANA (le comte de). Voyez AGUILAB. (le comte FRIsE (Jules-Henri, 356. FORSTENBERG (Antoine-~on, de), 229. d'). comte de), 355, prince

650

TABLE

ALPHABÉTIQUE.
GONZAGUE (la maison de), 354.

G
GAct (Charlea-Auguste comte Matignon, de Goyonmaréchal

GONZAGUE-GUASTALLA (tléonorede). Voyez MtDICIS (la princesse de). GOUFFIER (Charles-Antoine), marquis Gouttes d'Heilly, (les), *379. *126. duc 56, 448. comte dit

de Matignon, de MaGACÉ (Louis-Jean-Baptiste comte de), *4R7. tignon, GAGÉ (Marie-&isabeth comtesse de), *426, GALICE (la), *300. GALLOWAY marquis 164. Galopin Gambade II (Henri dE: Ruvigny, *292. Berthelot, 427. de Massué, 163,

de), 82, 426.

GRAIIONT (Antoine-Charles, de), 22, 24, 54 (Add.), Grand (Louis de Lorraine, d'Armagnac, Monsieur le), Grand aumônier charge de), Grand'chambre de Rouen, Grand Conseil Grand-Duc

grand écuyer, 354. 353, de France 256, 437. au 45, parlement

(la

lord),

(la), 204. (le),

(un),

(faire la), *442. GAND (la ville de), 381, 382. Gangrène Garçons Gardes (une),*281. bleUI! (les), du -Gagrenne. no. en France, (les), charge 79. de

(le).

Voyez de

46, 196. TOSCANE (le Franee (la (la

grand-duc de). fauconnier Grand charge de), maUre Grand *6. des

92, 154, Gardes du roi d'Espagne Gardes (la espagnoles colonel Gardes des), 428. du

corps (les), 383-385.

cérémonies

charge de), 424. Grand prévôt de France ge de), *260. Prieur Grand (le). (Philippe de). Voyez

(la charVENDÔIlE

des), 174. régiment françaises régiment (le '~40, 308, 375, 413, no, comte de), *373,

GASSION (Jean, 374. Gaze

*71. prétexte, (une), GÈNES (la ville et la république 103, 171, Gentilshommes 347. de la chambre de), t08.

de), (les), archePotier,

86. *85, Grand'garde (une), et grand Grande garde garde. Grands 22, 23, d'Espagne (les), 57, 122, t72, 225, 302, 303, 401, 406, 447. couvent GRANDS CORDELIERS (le *141. des), à Paris, de la), 65. GRANGE-TRIANON (Louis GRENADE (la ville de), en Espagne, 56, 58. GRÈVE (la place de), 339. G8IGNU (François à Paris, 334, de de 50.

en Espagne,174. GESVRES (Léon Potier

vêque de Bourges, GESVRES (Jules Auguste chevalier de), *267. Gesvaes

Adbémar (Add.).

Potier de), 425. (la famille GIBRALTAR (la ville 23-26 de), 27, 123, 171. (Add.), *452. GIGAULT (la famille), GIRONE (la ville de), 302, 357. GODET DES MARAIS (Paul), évêque de Chartres, 256.

comte Monteil, de), 50 GmGNAN (Françoise-Marguerite comtesse Sévigné, Grison (un), *326. de), (la maison GROSBOIS (les Camaldules GaoLtE GUllTERIO de),

*126. de), 277. non-

(Philippe-Antoine),

TABLE
ce, 39, 75, 109-114, 234, de de

ALPHABÉTIQUE.
235,

65t

137, ~47. GoASrALLS (la maison 354. gue-), GutllENÉ III (Charles

GonzaRohan,

HARCOURT (Anne-marie-Joseph de comte Lorraine, d'), 7, 8. HABCOUBT(M.-Fr. deBrancasd'Oise, 7, 8. princesse d'), 1, HABCOURT (Marie-Louise-Chrétienne Jeannin de Castille, demoiselle de Montjeu, comtesse d'), 2, *3, 4, 7, 8. HARCOURT (Henri, maréchal-duc 19, 51, 67, 268. HARCOURT (Marie Brtilart de Genlis, *51. Hsatsr d'),

prince de), 53, 429. GUÉIIENÉ (Charlotte-Élisabeth de Cochefillet, princesse de), *53. GUERCHOY8 (Pierre le), *202 (Add.). GUERG80YS(pierre-Heclor 203, 210. GUEllCBOYS (Barbe de le), GOERCHOY9 dame *203. DE SAINTE-COLOMBE le), *202,

Becdelièvre,

Anne Claude duchesse d'),

(Pierre le), *95, 97, 210. de Gramont, comte GUICHE (Armand de), 135-137, GUICHE (Antoine 139. de Gramont, duc

ID de), (Achille premier i3~, 139, t93-1911, président, 458. (Madeleine

de), 375, 414. de la), *430. GUiCIIE (Philibert GUILLAUIIE lU, prince d'Orange, 36, 37. d'Angleterre, GUISCARD (Louis, 374. comte de),

de Lamoignon, première présidente de), *132. HARLAY DE SAXCY (Nicolas de), Hsawx *193. HARLIIIG (Eberhard-Ernest, d'), *89, 90. Arling. Hsaasca n3. (Louis-Thomas, *!9t, (François-Isaac, 118. 457. d'), 121de l'Aubes265. de Raprec. *311. 458. ~8,424, marcomte

roi

321, HAR-

comte

d'),

GUISE (le prince de). Voyez COURT (le comte d'). GOTTENSTEIF (Wenzel, comte (Add.). GUYENNE (la), *96 Culdenstein. 211.

Haut hnppé, HAUTErOaT

de),

quis d'), HAUTEFORT (Marie d'), HAUTEFORT (la maison HAUTNM (François

H
HAGUENAU (la ville d'), 88, 355, 356. HALLUIN. Voyez SCIIONBERG. HAIIEL (Mlle du). eESD (la comtesse HANA.U (la Hanatu. maison Voyez de). de), *315. de d'AlLor89,

pine, marqnis d'), 53. Hsoxvmae (l'abbaye d'), Hsvaf, (Charles-Antoine-Joseph Croÿ, duc d'), 404. HErEny (MicheIParticellid'), REmu Il, roi de France, HENRIill, 458. roi de France,

MONTSO-

HENRI IV, roi de France, 4. fu:!u¡AN1iSTADT (la ville d'), 31-32. 9ernu~esiadt. HÉBoft (Jacques-François de Caradas, chevalier du), *350. IlEnvy (Louis Phélypeaux d'), *311. HESe~C~saEr. V, land(Guillaume grave de), 314, *315.

HANOVRE (Wilhelmine-Amélie Brunswick-), impératrice 39. lemagne, HARCOURT (Alph.-H.-Ch. de raine, prince d'), 2, 7, 8.

65~

TABLE

ALPHABÉTIQUE.
HUXELLE8 (le 246. Huy (la ville maréchal 8~. d'), 244,

HESSE-CASSEL (Amélie-£lisabeth de Hanau, landgravine de), *315. 1IusECASSEL (Charlotte-Amélie 3U. de), reine de Danemark, HEUDICOURT (pons-Auguste Sublet, marquis d'), *261. HEUDIcoURT (Bonne de Pons, marquise d'), 421. IlEYUSSEII Beiliaem. H0CB8TEDT ('la bataille d'), 171, 310. en 1704, (l'abbaye d'), *79.

d'),

1
IBERVILLE (Pierre *362. le Moyne d'),

HOCQUEVILU: (Pierre VH de Becdelièvre, premier président d'), *~03, ~06, 1:!08 (Add.), ~09. HocQDEVn.Lf; (Anne-Françoise le Boultz, première présidente d'), *208, 209. HocQauVCOm~r (Charles maréchal d'), *46. de Monchy, de

b!BABII!. Voyez TALON (Omer ID). Identité de choses, *366. ILE9 FRANÇAISES D'AYÉR1QUE (les), 440 (Add.). hlÉCOURT (Philippe-Anne de Vaschevalier sinhac, d'), *168. Impériaux (les), 78, 355, 390. INDES (Pierre Portocarrero, patriarche des), 412. INNOCENT XI, pape, 233. INNOCENT XII, pape, 73. *249. 72, 74. INNOCEIfr XIII, pape, In petto, *249. Inquisition Intendants (l'), 71, d'armée des des 84. Méde 229.

HOCQUINCOURT (Louis-Léonor abbé d'), *46. Monchy, HOLLANDAIS (les), 1~. HOLLANDE (la), 84, 274. HOLLANDE (la guerre de), 266. Hotsrenr (Dorothée-Elisabeth, chesse comtesse do). de). Voyez

du-

Intendants Intendants 210, ~58. IRLANDE 0'),

~10. (les), finances (les), 437. provinces (les),

R.AJ¡UTIN (la Van), 391. Voyez

HOIIPESCH (Reinliart-Vincent *84. HONGRIE (la;, Mécontents 33, (les). 36,

ISENGIIIEN (Louis de Gand de rode, prince d'), 229, 425. ISEI'IG8IEN (Anne-Marie-Louise Fürstenberg, princesse d'), IsExcazEra (Marie-Louise-Charlotte Pot de Rhodes, princesse *425.

HON'GRlE Ce roi de), 34. floans (Philippe-Muimilien, d'), 79. HucHoiq (Claude), sailles, Ho~RSS 119. HIJ1OÈRl!s mont, HURAULT (Louis duc d'), François 202-205. curé de

comte Ver-

d'),

Z,55, ~56. (le maréchal-duc

d'), d'Au-

DE L'IIOSPITAL

(Henri), (Renée de

*305,306. HURAULT DE L'HoSPITAL Flecelles de Brégy, HURAULT (la famille),

(le fort de l'), près Verue, 15. ITALIE (l'), 1, 16, 87, 101, 105, t08, 112, t69, 171, 175, 210, 230, ~44, 279, 287, 292, 297, 318, 335, 337, 338, 340, 345, 346, 352, 354, 368, 389-392, 403, 440, 453, 454, 458. ITALIENS (les), 88.

Isu

dame), *305.

*305.

TABLE

ALPHABÉTIQUE.
KnGUC'B (la famille du

653
Halegoët

J
JACQUES II, roi d'Angletem, JACQUES ID, roi d'Angleterre, Jaloux JusmsTEs (un endroit), (les), *85. 264, de), *230 266, 232, (Add.). 305. SAD:~73, ~37, 36. i~4.

de), 52. KômGszGr (Lothaire-Joaeph-Domicomte de), *M. nique, nigaeck.

go-

275, 276. JANSON (le cardinal ~56, 437. Jaquette lacguette. JsaaETièaE Jaune (une), (l'ordre

L
LMMERT (Henri-Fra.nçoil, H6. de), marquis premier t38, (Add.), de), pre13!, i3i,

(ricaner), JAVARIN (l'évêque

de la), *267. de).

de), LAliOIGIiOIi (Guillaume t32-135 président,

Voyez

139, 437. Lsxoicnox (Chrétien-Françoia 437. 13' LAIOIGJIIOJII(Madeleine Potier, de), 13t, de),

ZEITZ (le duc de). JàvEm£ de), *323. (le moulin JEAN SoBIESKI, roi de Pologne, JESxxu~

34.

mière !40,

présidente

*4. (Pierre), DE Cssrn.La 3-6. JEÀNM (Nicolas), JEANMIC DE CASTILLE ( Charlotte *3. Jeannin, dame), JEAxxIlf DE CASTILLE DE MO11TJED *3, 4, 6. (Gaspard), J19ANMIq DE CA9TILLE DE lblfrJEU Dauvet des Ma(Louise-Diane rets, dame), JEU. JEAxxm *6. Voyez MONT-

LAIOIGNOJII (la t35 (*Add.), Ls~rnouanex

famille 437.

(le), *301. LA!Ii)AU (la ville de), 355, 429. UNGALEBII (Henri Fra.nçois Gentils, marquis LAIIGALEBII (Philippe Lajoncbapt, 336 (Add.), de), *334. de Gentile

de de

*3. (la famille), JtSUITES (les), 9, 10, 479, 264, ~65, 271, 27~.

marquis de), 338, 339. LANGALEIIIE (Marie-Anne de roy de Vausserre, 335. LAJfGWl:IUI: (la de), *336. Lsxcaxs marquise de

*834Pourde),

480,

JOSEPH 1", empereur d'Allemagne, 34, 39, 73, 74, 334, 336, 338, 363, 364, 446. JOYEUX (Michel 319-321. Thomassin, *376. M. Évrard de), 97. de dit),

famille

Gentils Voyez de). ~16, *435,

Langallerie. de). (Fr.-L. 51, l3~, de),

(l'évêque CLumoNT-Tomnau 50,

LANGUEDOC (le), 301. LANGUEDOC (les 436. LANGDEDOCCes Lsxri (Louise Trémoïlle K 69. chesse), LANZO (la vallée Lena. Ler~ (Louisde),

JUDOIGNE (le défilé de), Junte (la), en Espagne, JUBSAC (Marie-Françoise Saint-Just, comtesse

états baronnies

de),*435. de la Angéliqne du*115. 358.

Noirmoutier de), en Italie, !4, 40, 41,

KADOT. Voyez SOEVILLE. -Cadot. KWGROIT. Voyez KUGUC'H-

654
LAUDANIE (Yrieix 429.

TABLE
de Magontier

ALPHAB~TIQUE.
de), LIGUE (la), 258. LILLE (la ch~tellenie Lmu

de),

*382. de 245,

LAUTER (la), *78, 87, 356. Lautter et Loutter. LAuTmmuRG "79, (la ville de), 356. LAUTEBBOURI; (les 79. lignes de), *78,

(la ville de), 384, 382. LILLEBOIOO: (Béatrix-Hiéronyme Lorraine, demoiselle de), 246, 29L LINANGE (Philippe-Louiq, 96 (Add.). Lmz (la ville

comte de),

LAUZUN (Antoine-Nompar de Caumont, duc de), 8~, 85 (Add.), 86, 87,135-137, 139, 202, 418. Lrazun (Geneviève-Marie de Lorge, duchesse LUAL de), 20~, ~42. (Mle de). Voyez ROQUELAUDE (la duchesse de). LAVAUR C'évèpe de). Voyez MAILLY (Victor-Augustin de). LAXENBOURG (le cbtteau de), *364. Lr6c,AiL (Fr.-R., baron de), 302, 357. Felipez de Guzman, marquis de), 117-59. Lzxos Fernandez de Por(Ginez comte tugal-Castro, Lsros (Catherine-M:Brie comtesse Mendoza, LENB. Voyez LANZO. de), 412. de Silvade), 412. LEGAltts (D.-M.

LinU. de), *34. LISBONNE (la ville de), ~5. Antoine LISTEN0I9 (Jacques

de

Bauffremont, marquis de «),*485. LISTENOIS ( l~pul9e Françoise de Mailly, de), *185. marquise Livrée de deuil (la), 70, 74. de), LIVRY (Louis ~OL Sanguin, marquis

LoDI (la ville de), *4! LoOARDIE (la), 115. LONGEP1EHAE (Hilaire dit le Requeleyne, 353. Lo"GUEVAL-CJŒcy bal, Lo"Gu. comte de), (François-Anni*47. de de), 201, Bernard de baron de),

VILLE (Anne-Geneviève duchesse Bourbon-Condé, 313. de), de 83,

LÉOPOLD, empereur d'Allemagne, 38 (Add.), 1, 33-37 (Add.), 39, 173, 446, 447. LEBIDA (la ville de), *163. LE9DIGD~H~9 'i58, Lessive Leacioe. W:STIlANGE (Jean-Gabriel comte de), neterre, de *47. Sen415. (une), an jeu, *308. (le connétable de),

LoRGE (le maréchal 304, 34L LoRGE duc LoRGE rèse ( Guy-Nicolas de), 83, 326.

Durfort,

(Élisabeth-Geneviève-Théduchesse Chamillart, IV, duc

de), de), 7, 96, de), 1, 8,

83, 38L LoRRAINE (Charles 365.

LEVIs (Marie-Françoise d'Albert de Luynes, de), 330. marquise Lsws (la ville de), 79, 82. Law et Lewe. WANCOURT (Jeanne de duchesse de), 430. Licence LucE Lieues en Surbonne (la ville d'Espagne de), Schonberg, '2-14.

duc de), LoRRAINE (Léopold, 171, 279. LoRRAINE Ce prince Joseph *96. LoRRAINE (la 246, 353. maison de), 279. France, France,

(une), 419. *174.

LoRRAINE (la), 7, tH, roi de Louis XIII, 314, 457. Louis XIV, roi de

131, 5, 9,

(les),

TABLE

ALPHABETIQUE,
Lyoif 259. Lxox (le ~59. 258. LYONNAIS (le régiment de), *45. gouvernement (le gouvernement de), (la ville de), 102, 103,

655
258, !!S8, de),

30, 31, 37, 39, 44-46, 52, 54, 56, 6163, 70, 73-75, 80, 83, 84, 87, 88, 92, 93, 99, t02-104, i06, 108, t09, H3, H4, H6, H9124, 129, 130, 135, 137-139, 147, 150, 153-159, 161, 165167, 169-1n, t80-184, 186, 188, 189, 195, 204, 206, ~10, 215, 216, 220 ~22, ~31 238, 240 243 (Add), 244, M, M9, ~5~ 256, 258, ~2, 263, 265, 266, ~68, 269, 272 280, 282, 283, 291 297, 300 303 305, 306, 3t6 323, 325, 328, 330, 331, 333, 334, 338, 340-342, 345-349, 352-354, 356, 361, 364-366, 368, 369, 380, 381, 383, 384, 386-389, 391-395, 397, 402, 404, 407, 413-415, 41.9, 4~0, 4~4, 4M, 428, 433, 434, 437, 439-441, 443, 448, 4!S1, 454, 457, 461, 462. Louis XV, roi de France, 166, 444,461. de France, fils de LOUIS, dauphin Louis XV, *307. Loavenv (la ville de), *376, 377. Louvam (le marquis de), 236. Louvois (le marquis de), 37, 147, 149, t51, 340-342, 417. LUDE (Henri de Daillon, duc du), 13!S-137, 139. Luxe aux armées 343 ( le ) 344. LIJUJIBOURG(le maréchal de), 370, 386. LUXEIIBOURG (le duc de), 197, 199, 427. LUXEllBOURG (la ville de), 415. Luyns d'Albert, (Louis-Charles duc de), 264. LUYNES(Charles-Hercule d'Albert, chevalier de), 264. LuYNES (Anne de Rohan-Montbazon, duchesse de), 4~9.

11-14, 17, 19, 2~-27,

Lxoxrtsts

M
Madame de (ÉGeabeth-Charlotte duchesse Bavigre, d'Orléans,

89, 90, 243, 314, 333, dite), 335, 39~, 4g5, 456, 48l. Madame (le titre de), *457. Mademoiselle (le titre de), 457. MADRID (la ville de), '3!, R3, '14, 54, 300, 56-58, 324, 75, 4Oi, 447. 122, 174, '5, 404-406,410, 79. 106. marqma

412, 446, MAESTBICIIT (la ville de), MAGItANI (N.), *290. MAn.t.y (Louis, comte MAILLY (Louis-Charles, de), 106. MAILLY (François,

de),

puis cardinal d'Arles, de), archevêque 106-114, ~72, ~73, 4'13.

abbé

MAILLY (Victor-Augustin de), évêt06, t07. que de Lavanr, MAmLy (Jeanne de Monchy-Monteavrel, MAn,Ly mine, 110, MAmy marquise (M.-A.-F. comtesse 114,185, (la maison de), 106, 107. de Saint-Herde), 200, 106, ~76, 106. 108, 277.

MAZLY (l'hôtel MAINE (le duc

de), *106. de), à Paris, du), 14, 186, 2t5, 293, du), du), 296, 2,7, 30~. du), 436. 345, 186,

244, 245, 291, 391, 392, 46R. MAINE (la duchesse 215, 244. M.uNE (la province MAin

(le gouvernement

656
Mainmise Marnx~or (une), *H8.

TABLE

ALPHABÉTIQUE.
MARILLAC (René de), 313. Marine (l'école de), *30. MLmmRour.H Churchill, (John

(la marquise de), 1, 12, 54, 60-62, 14, t7-19, 67, 74, 145, 146, 154, 156, HO, H4, ~33, 245, 256, 262, 269, 158, 273, l76" 278, 293, 32429i, 326, 381, 329, 3M. 330, 395, 461. 332, 397, 345, 402, 366, 4~0,

duc

de), 76, 77, 79, 369, 370, 380, 439, 440. M~a_r.x (le château 24, 54, de), 61,62,92, {53, t16, 120,1i4, 169, 206, 207, 215, 216, 218, 2~O, 266, 3~4, 221, 268, 329, 235, 275, 330, 458. 296. 236, 292, 355, 241, 295, 392, 243, 320, 415,

443., 421, mannimoiq (la terre Maison Maison 374, Major charge du 375. des Roi militaire

de), i~9. (la), 152. da Roi (la),

371, (la

451, 453, MARS (le dieu),

françaises gardes de), 41.3,41.4.

MARsEILLE (la ville de), 50, 128. Htssssv (l'abbaye de), *107. °5. Mater, MATIGKON (le Gsc~ ~lalter. maréchal de). Voyez

Majordome-major en Espagne,

(la charge de), 55, 56, 122, 123. MAJORQUE (l'lie de), *411. MALAGA (la ville de), 59, 4H. MALD~cm:: (Nicolas de), 30-31. MALINES (la ville de), 377. MANDELOT (François de), ~58. MANBIQUB DE Lsn~ 172. MANTOUE (le dnché MAlfroUE Ces ducs MAxvam *45 (Joseph (la de), maison), 353.

Ce comte de). mAnGiq0iq (Marie-Thomas-Auguste, marquis de), *427. MAUBEC (François-Marie de raine-Harcourt, prince de), MAUBEUGE (le gouvernement *~3L MAULÉVIIIEII (François-Édouard bert, Col(Add.), cheva2t-24 Colbert, Lort. de),

de), 354. de Barrême

de), de

(Add,). MARCILLAC (Henri-Madeleine

27, MAuLÉVRIEII. (Henri lier de), *349.

marquis de), 216, 324-33L

comte de), *91, 92. Crugy, MAacnr (le maréchal de), 12, t3, 78, 180, 368, 318, 355, 369, 383, 386, 454. MARŒ (Marie-Marguerite-Fmnçoise de Rohan-Chabot, comtesse la), 141. Maréchal général *296, 345. de MaréchallX RRl, 346. 296, (la France 297, patente (les), 300, de

MAULÉV1IIEB. (Marthe-Henriette de de Teasé, Froullay marquise 3~8-330. de), 24, 324, 325, MAUPERTUIS (Louis de Melun, marquis de), 429. MAURE (Jean-Baptiste de Rochecomte chouart, de Rochechouart, de), puis comte *310, 311. de), 356. 131, 137, de la

de), 121, 345,

MAYENCE (la ville MAZARIN (le cardinal), 438..

MARESCHAL (Georges), 76. MARETS (François Dauvet, des), *6. MARIGNAlŒ (Paul "161. Covet, comte

MAZARIN (Armand-Charles Porte de la Meilleraye, comte 307. MAZARIN (la famille), 104. MEAUX C'évêque de). Voyez SUET (J.-B.).

duc),

de),

Bos-

TABLE
Mécontents 364. MédJ.illiste (un), *438. de Hongrie (les),

ALPHABÉTIQUE.
31, Marz Msxz (l'évêcM de),

657
l89, t90. de la cathédrale SAm-

MtDAVY (Jacques-Léonor de Grancey, maréchal de), ~9' MItDICIS (Françoi&-lIarie, cardinal de), 352-354. MItDICI8 (Éléonore Guastalla, MBDms (la de Gonzaguede), 354. 3lS3. de), de

Ce chapitre t89. de), *t88, llf~rt C'intendant de). Voyez Co~resT. MEUD01q (le château

35~, M$DIC1R-OTZAJANO (la branche *353. M&II1IIA-SIDOIfIA (Jean Perez duc de), 404. Guzman, MEIWGNE (la), *371. Mzuj.màyz Mazarin, Mw.>.sR~rE réchale MuORADA dez 410. (Antoine-François), Neliant. 199, 200, 210. 15é>.ISrro (Nicolas II), *197. (la famille), MELLA (la), *115. ~lEmoiru MuGUY (Guillaume, MENIN (la ville de), MERCŒUR )~Llenn 199. melo (le). MÊLA» de

princesse maison de),

de), 295. MEUDON Ce gouvernement de), 319321,323. MEUTE (la). Voyez Musrrs (la). MiLAN (la ville de), 87, 333. MILAJ\'AIS (le), 57. Mn.AJ\'AIS (les), ~6. Milices (les), *169. Ministres Ministres (les), d'£tat 19, 22. 360, (les), t38, *301, 359,

de la Porte(paul-JnIes duc de la), 307. (Marie de la), Angulo, de 193. Cossé, ma-

buquelots Ces), 399, 400. MIRABEAU (Jean-Antoine

(Pierre-Caëtan marquis

Fernande), *l97,

marquis de), *97.MIRANDOLE (la ville de la), *40, 44. 1l~so~r. Voyez MMAMAU. d'Este, *107, duc Mon~RS (Renaud 1H. Moinerie (la),

Riquetti, I(irebau~. M,

de),

de Saini-Simon

(les), 99. *197. abbé), 38~.

MONAco (Louis Grimaldi de), 2.M, 312. MONACO (Antoine Grimaldi, ValentiIlois, puis prince ~ll, 241, MoPCHr (la maison

prince duc de de),

Man(Laure-Victoire cÏI1i, duchesse de), *104, i05. M~Rlmucl.s (François III des Monstiers, comte de), *434. rinville et Mérinville. Méanrvn.l.z (François-Armand Aledes

de), *46, 47. MON1U1cH(le). Voyez MOlfr-JoUY (le). MOn:OUTH (Jacques, duc de), 305. Moxeoar (la terre de), *418. Molqs (la ville de), 382. de Monseigneur (Louis, dsnphiIl F rance, dit), 9, 48, 49, 70, 86, 237, 245, ~46, ~9t, 293, 295, 319-323, 431, -'61, 462. Monseigneur (le titre de), 28t. Monsieur duc d'Orléans, (philippe, dit), 36, 70, 156, 243. MONT (Félix de Gaureaul du), *321. MONT (Hyacinthe 3Q!-313. de Gaureaul du),

Monstiers, marquis de), *436. MtBINVILLE (Gaspard des Monstiers, comte de), '434-436. M&sos (Jean-Antoine de), premier président,
1~E9ËE9

419. Feydeau présidente 188. de),
DI

(Marie-Thérèse première

de de),

Brou, *4t9.

1VlErz (la ville de), METZ (le parlement
mOIRES

444.
1111

MONT (Angélique-Françoise-Made42

8All1T-SIIION.

658
leine dame Boutier

TABLE
de Ch®tesu-d'Assy, '3~1.

ALPHABÉTIQUE.
MORIAC. Voyez Itlorau. MORNAY (Léonor, comte

du), MONT (la famille Gaurea.uldu), U de MONTBAZON (Charles duc

*32t. Rohan,

de), 4~9. MO?CTBA201q (Louis Vil de Rohanduc de), 4~9. Guémené, de MONTBA.ZON (Jeanne-Armande duchesse de), *4~9. Schonberg, dude Rohan, Molmàwlq (Anne chesse de), 429. de Mornay, MOlfrCIŒVB.EUlL (Henri de), marquis MOlfrCBEVREUIL cher 4i6, 4i7. Bou(Marguerite

MORTEMART (Louis duc de), 179, chouart, MORTElIABT (Marie-Anne dnchesse de), 3tO.

de), 417. 11 de RocheColbert,

de MORTEMART (Marie-Henriette duchesse Beauvillier, de), i79. MoavcLLE (Ch.-J.-B. Fleuriau,comte 4~8. de), t30, MOSCOVIE (la), 318. MOSCOVITES (les), MosEw£ 317, 318. (la), 12, 318, 368. MOTTE-HOUDANCOURT(Charles,comte de la), 372, 382. MOTTEVILLE (Bruno-Emmanuel de), *205. 312. (la famille), Monsquetaires (les), 429. glois, MoTnm président Mousquetaires 429. (les capitaines des), de), *130, Lan-

d'Omay, marquise de), 421. MOPTE(~AHn1 (le bourg de), *348. MONTELLANO(Louise de Gand y Sarduchesse miento, de), 2t. de RocheMONTESPAN (Athéna7is chouart, 420. marquise de), 186, 353. Voyez TOR233,

MONTFEBBAf (le), 168, MOI'lTGRIS (la tour de).
ROELLA DE MOlfrGRI.

MOYAIA-MÉAIGAAT (Cbrysante moriac. 97, *98. de laÎ, MUETTE (le château 428. Meutte. MUNICH (la ville de), 39. Munem (la ville de), *408. MURCIE (l'évêque de). Voyez LUGA (L.-Ant.). MUTiEH (la), *355, 356.

MONTJEU (M. de).
CASTILLE.

Voyez

JEANNIN DE

MOlfrJEU

(Marie-Louise-Chrétienne demoiselle de Castille, Jeannin HARCOURT (la *3. Voyez de), comtesse d'). MONTJEU (la terre de), *4, 5. M01ÇT-JOUY (le), à Barcelone, 358, 359. t63, MOlfrLAUR (François de *162, Lorraine-

BEL-

N

Harcourt, prince de), *1. MONTIltLIAN (la ville de), 187. MONTPELLlEil (la ville de), 51, 2'!6, 300, 437. MOlfr80IIüD de Bouschet, (Louis comte de), 260-262. MorTaoasAO (Jeanne-Agnès-Thédu Hamel, rèse de Pocholles comtesse de), *261. MONTSOREAU (la famille Voyez Sooscass. MORAVIE (la), 31. de), 261.

NAIIUR (la ville de), 382. NANCRÉ (Louis-Jacques-Aiméde Dreux, Théodore marquis de), 449, 460. NANCIIÉ (Marie-Anne de la Bazinière,
NANGIS

comtesse (Louis-Armand marquis

de), 459-461. de Brichande), 216, 3R5,

teau, 327.

1 NANGIS de Brichan(Pierre-César chevalier teau, de), *363.

TABLE
(la ville et le royaume 353. 71,7!, 171, 3!1' Nasse (rester dus la), *H. Naniglio (un), *90, 9L NESLE (Louis II de Mailly, de), 106. Nssroltn (André, marquis NsrLES

ALPHABLTIQUE.
de), Nom.oUlIU (llenée Julie S3, 65..

659
Aubery,

marquis de), *51. *51. *44. Voyez

dncheeietle), NolU6ftIU de la (Mugurite duchesse Grange-Trianon, de), 65. NommouTm (Marie- glisabeth Duret de Chevry, duchesse de), 66, 68. Nonces du Pape (les), 109-H1. NoRxàNm 3! (la province de), 450, NonoN 4ô'3. (André Potier Potier de), 132.

NESIIOND (Marie-Louise-Catherine de Sézanne, de), comtesse NETTAJlCOUR'r (la maison Nsm~86raBE (le village AOTH$BLIBE. de), de).

NOVION (Nicolas

NEVERS (Philippe-Julien-François Mazzariai-Mmeini, duc de), t05. Nicz (la ville de), i~, 926. NICOLE (Pierre), ~64. NIEUPOIlT (la ville de), 394.

de), premier 5, 13~, t33, tao. président, N011:LLES (Frédllric, comte de), *82. Noxon (l'é~bqne de). Voyez CLu.. (Fr. de). de Sceaux Ces), *2.

1I0lfr-Tonnu Nuits blancbee

NIÈVEs ou NEVIS (l'1Ie de), *36!. Nneox DE LAI'ICL08, 431, t40 (Add.), 141-143 t4H48. (Add.), L'Encloa. NOAILLES (le cardinal 270, ~7~-R78. NOAILLEs (Anne-Jules, réchal de), 177, de), '!64-~66, et ma0 (le marquis 45L 0 (M.-A. raguea, Ocouzut de

0

de Villers la Vergne de

d'),

12,

duc 185,

NOAILLES (Adrien-Maurice, l~, 173, t77, 304, 358, 396,397, 401-404.

'!77, 400. duc de), 301, 357,

Guillesei-

marquise (Nicolas d'), *i31,

d'), il6. IV Potier, Voyez

399,400(Add.),

gneur ODESCALCIII (Livio).

BRACCIA-

NoAILLES (M.-Fr. de Bournonville, duchesse et maréchale de), 125, i85. NOAILLES (la maison de), Noitr. (la fête de), 9,181, NOGARET (Marie-Madeleinede Gontaut-Biron, 330, 331. Nonutooxusa (Louis 273. 189,250. Agnès de), Tréde 62-

tvo (le duc de). Ondoiement des princes (l'), 255. OPÉRA (l'), à Paris, *294. O9AAGE (le prince d'). Voyez GmLLÀUXE III. ORANGE (la ville d'), 440. ORATOIRE (la Congrégation ~76. ORATOIRE (l'Institution Onilus (Philippe, 308, 370, 39i, 453-463. de de

marquise ll de 65. la

l'),

duc de), moille, NoiarouxcEn (Antowe-François duc de), i8-l0, la TrémoïIle, 68, 73. N01alI0D'rlgH marquise NOMMOUTIER marquise (Charlotte de), *66. (Lucrèce de), *65.

l'), !fi3. duc d'), 31, tl 0, 31ti, 449, 450, chev~lier de France,

ORLWs de Beaune, Boubier,

(Jean-Philippe, prieur

d'), grand *456. OaLéAas

(Mâle de Blois, légitimée de France, duchesse de Chartres,

660

TABLE

ALPHABeTIQUE.
Papes (les), 109, H3, Cr.~r~r XI, Cr,~raxr CM Ixnocstor XI, CENT XIII. PÂQUES (la fête de), 9, 329. PARIS (la ville de), 6, 7, 24, 43, 171. Voyez XII, hmomoXII,

puis d'), 97,M9,4tH,453,46L OWANS (Auguste -llarie Jeanne de Bade, duchesse d'), 352. OWANS (Marie-Louise d'), reine d'Espagne, Osi.na (la 36. ville d'), d'), 189, 250,

45,

252, 253, M6. OIILtA.NS (le diocèse OIlLÉANS (l'év~lIJued'). Ce cardinal de), IIDOImLLE (L.-G.),

25t-256.

5~-54, 63, 67,101-103, 1 0!}-1 07 108, 111, 132, 137-139, *i4i, 145, 241, 279, 329, 172, 24~, ~91, 343, 179, 264, 294, 390, 185, ~67, 308, 418, ~05, ni, 3~6, 4R0, 463. ~09, 276, 3R7, 424, 434. 192,

Voyez CoISLIN FLE06IAD D'ARhLETIEB (Mi-

chel le). Alvarez OBOPI8A (Manuel-Joachim de Portugal, comte d'), '"{. DRU 410443 54, 300, (Jean), 4"-466. (Add.), comte de Vigno(Philibert), ry, *444. OARY DE FULVY (Jean-Henri-Louis), *44~4. OssoeB (le duc d'). Voyez OSUNA OUY (le duc d'). OSTME (la ville Oanrs d'), 394. due d'), Ik233,

43t-433, Parlement Parlement 194-197, Parlement

458, 453, de Dijon (le), 433, de Paria (le), 68, '!05, ~29, 334. de Rouen

'!Ot, 203-205, PAB.IŒ (François Il de), 171, 287-t90. PARIIE (l'évêque de), PAm PARIE

(le), i96,197, 207, 208. Farnèse, ~87-289. duc

(la ville de), ~90. (la bataille de), "~tO.

(PierreTellezGiron, 404, 447, 448. OTTAJAlqO (les ducs d'). DICl8-0UAJANO. OTTOBOM (Pierre, 234.

Voyez Ottaiano.

cardinal),

PASSY (le village de), 105. *153. Patrouiller, PAU (la ville de), 401, 402, 404. PAU (le château de), *448. PAU (l'intendance de), 210. PAys-BAS ESPAGNOLS (les), 57, 175, ~74, 378, 38' PELETIER (Claude 256, ~67. PELETIEB. (Michel le), le) ministre,

P

65. (le), à Paris, Palais de justice à Rouen, (le), ~04, 207, 208. PALAIs-RoYAL (le), 11. Paris, 308, 453, 456. P ALAJIOS(la ville de), fi 7. Palatin (Jean-Guillaume-Joseph, V,électeur),364. Palatine de Hesse-Cas(Charlotte *314. sel, électrice), ville de), 58-60, 404, PAliPELm(1a 405. 34. électeur), Palatin (Frédéric

Palais

gers, puis PELETIER DE Soun (Michelle), 437, PELETIER DES FORTS (Michel-Robert le), 437. PUETUR DES FORTS (Marie-Madeleine'de de Bâville, Lamoignon dame le), *437. 437. de PelPELETIER (la famille le), PH.sv8 (Hyacinthe-Louis levé deFlers, marquis

d'Anévêque d'Orléans, ~56, 257.

Ps~.LSVé (Maria-Angélique la Chaise, marquise de), *3~3. P®sv~ (la famille de), *323.

de), *323. d'Aix de

TABLE
Psrrac8rg oaféte

ALPHABÉTIQUE.

66i

de la), 9, 44, 370. PEBCJŒ (le gouvernement du), 436. *407. Pé~suna (la perle), (Jmu-Paptiiite, 88-90, 3ôô. -Pcri, PÉRou (un), 259. Personnel PnLaBounr p~r,xPr.~ua PUI marquis Péri de), etPeM.

bures, mmuise de), *~3! (Add.), 43! (Add.).. POLl&RAC(la maieon de), ~1, POLlGIIAC (la terre de), *-13! POWGNE(la), ~11. POLOGNECes rois de). Voyez AuGUS", WZCZUQI. 190 So~, STAIIISLAS

de quelqu'un (le), *453. (la ville de), 355, 356. archevêque

(Michel), 311. de Bourges, V, 56, tU, 356,

paE~.vrennz. PmmppE 55, 1H, 35i,

Voyez Hsnvv. roi d'Espagne, 58, 6t, 176,, 360, 73-76,

îl-26, 87, ~1~, 303, MH-

4ft, 413, 440, PBlLIP8BOU¥ (la yille PU:ABDIE (la), 261. Pied Pied (à joint), *t!9.

US, 30!, 396, 398, <146-«8. de), l0~.

de). Voyez ARouw la (Mar;e-Caainuira 1 Grange d').. de Comeule, tragédie Pompée, t48. Pont d'or (nn), *{9, POWGIO: (la reine Cqu& Poaxcra~ .~e~R·1lGcolu de), 2M-, 108. POlfrCI.U.TJj.IK (le chancelier de), t97, !06. 207, 1~, HO, Ht, !36-240. POIl1CUB.TWIf Pbé1,(Jérôme peaUJ:, comte de), H, Il, i~8, t29, t7~, 204, ')!75-~77, !93, 301, a91S. POlfrl;a¥1UDI (l~9ris de Maupeou, ch..ceJWe de), li.. Po~cuaraun (la terre de), tU,7, 136. PONTOiSE(la ville de), 10, *H. duc POPOLI (Rostaing Cantdmi, de), 165. POR-1-ROYIL(l'abbaye de), 2". 406, PORTOCABUBO (le cardinal). ~08, .i09. PORTOCAIIBEBO (pierre), des Indes, 412. Poarnssis (les), 300, patriarche 360, 405,

*7. qui glisse (un), PIEBU Il, roi de Portugal, PIEaB.E-El'ICiSE (le château 45. Pierre Pinacle d'achoppement

304. de), *44, *~74.

(une),

(,être au), *M. PIPER (Charles, *318. comte), 3. de Racine, Plaidcurs (la), Berthelot PLéxsur (Jean-£tienne de), n~u%. t3, 90, 159. (le), fleuve, Poil et il. la plume (être au), *!98. POINTIS (le baron de), 25. comte Pot.~araon (Jean-Baptiste, P8 de), *307. POLUTRON (N. de), *307. comte POLASTBOl'l (Jean-Denis, *307. POLASTBM (la famille de), 307. POLIGNAC (Scipion-Sidoine-Apollinaire-Armand-Gaspard, marquis 43~. de), 43l, abbé puis carPOLIGNAC (Melchior, dinal 33~. POLlGIfAC (Marie-Armande de Ramde), !H-O, M9, 3!!5, *4i6, 4'!7 (Add.). Pll-

de),

406, 410. PORTUGAL de), reine (Catherine 304, 305.. d'Angleterre, PORTUGAL (le), 34, M, H6, t!3, 163, ~9, 300, 304, 318, 410. PORTUGAL (le roi de). Voyez PŒB.RE Il. POT (la maison), 423, 425. Voyez RHODES. Pot (faire son), *38.

662
Poma

TABLE

ALPHABÉTIQUE.

de Beau(AlIgIIstin) évb{ue vais, *t3t. 131. POTIEa (la famille), Voyez GE8VBI!:S, NOTION, OCQUEIUIE. *460. Pouiller quelqu'tm, (le), 315 PRASLIN (Gaston-Jean-Baptiste Pour Choiseul d'Hostel, uamnis de de),

Q Qo~xrm

dame),Si6, 327, 3t9
QUESNEL (le P.), 274.

(Marie-Anolique

PoisBOn,

98, 99. du Roi (la charge Premier ~'uj~er de), 262, 3~1, 32' de la duchesse Premier écuyer d'Orléans 451.. !D5. I(l~), Presse (être en), 390; *4Oli. des marchandir de Lyon (la Pr8vôt "~i9. charge de), !58, Présidents Primer, Prirtee *422. le grand le), 32, (Louis de Bourbon, dit lonm"eur Condé, 340. t92, 3t3, t mortiet (la charge de); 449-

R
RUVTIN 3"1-33. Rssorm du(Dorothée-~Ii8aheth, chesse de Holstew, comtesse de), *33.. Rssssu (François-1-4opold, prince), 31, R~oona,Er de), U9, RAIMUIUZT 129. RA»uREs RAJIILLIU de), 454. Rare, (la maison de), *43t. et la bataille 395, 413, 364. (le châieaa 498. (le et la terre de), (Jean-Louis, comte de),

duché-pairie

de Bonrbon, (Demi-Jules dit )raaeieur de f:oodé, prince le), 32, t88, 433, ~34, 462. du Sang (les), Princes l93-~95, 391, 392, 451. Prince Princes 3H" Princesse étrangers 315, ·4R9. (les), HO, H1,

(le village *37t-373, 375,

extraordinaire, quelqu'un, chen), nn rayon,

*3`~0. *433. *i36. *68. *308. (la), ( les ) 104, en com-

Réchapper Recru (un Réfléchir Réformés Régence ll0, Régiments France,
REB1'ISKIOLD

( Claire Clémence de de ConMaHlé-8rezé, princesse dé, dite Madame la), 3!

(les officiers), de Louis XV 144, ~(l, 323.

Princesses (les), filles du Roi, 155. Prise (être en), "5. Problème (le), W4, 265, 275. PROISY (le comte de). Voyez XIIIENEZ (Geoffroy de). 253. PBon:sI'Alfr8 (les), t5! PROVEÇGÀUX (les), 50. Peov~r~ (la), 105, 412. PROVENCE(la charge de lieutenant de~, 434. général Puy (la ville du), 432. PUYSÉGUR (Jacques-François Chastenet, 442. marquis de),

étrangers *R3`l.

te), REIIIS (la ville de), RElIs C'archevêque TELLIEB Rsnso ~6, ~17, nanlt. de Renversement Représenter, *339.

(Charles-Gustave, *3f7. Rinachild. 439. de). le).

Voyez

b.-Maurice R9-34.-

D'tLIÇj.GARAT

(Bernard), Reaast et Re(un), *386.

de tête pris

395,

absolument,

TABLE
Requêtes Résidence 264. RETlB.o (le). Voyezlh!n'-Rttmo(Ie). REVZNTUW (Christian, comte *348. Revenclaw. Révocation ~5' REYM i9~. Relx (le), 79, 87, 88, 340, 368, -lM. RRODES (Charles Pet, marquis 4l3-~55. RHOUES (ADœllarie-Thérèse Simiane de Gordes, de), 4'!4, 42~ (G1riDaume marquis Espinoy, 361. RICIIELIIU de) (Gabriel Nicolas de de l'édit de Nantes du Palais des (les), 65, (la),

ALPBAi9t1'IQ'UE.
149. *108, ROI:IŒFOUCAULII (Jeèlie du Plessis-Lianconrt;' de lay. 480. ROCII!LLII (la ville d& 'la); RolWI (HercuJe-M:ériadee

663
Charlotte 'dacIJ86&e !8, ü8'. de Ro-

évêques

de), (la), la), 355, de), de

han-Soubise, prince de), t!fi. Rosex (Annand-Gaston-Maximilien de Rohan-Senbise, 4t5. ROHAN (Louis, pbewâer ROHAN -Ca ID8Ïsonde), Roa,~x-C~oz cardinal de), ~9.

de), 41*.

(Louis, due dey, U2. Roi (le régiment d'iaianterne .tu), tH. *H9, Romaine ~ib`B: (uim ed>4,, ROtiBIB ROJWll8 ~ellillteiens). (le i'oidesh !8IS, :J9O. 34. Voyez

muqui!e de Veinn*360

lùClŒllOuaG

18SEPH f~; i etnpete1ll', Romanoine (uDe),D4. ROllE (la file eHIt. 69, H4, 940. 437. ~.). 71-75,103, ml, MI, Vf1'Jez ?.3R, ~43, itat,

du Ples(Armand-Jean sis-Wignerod, due de), 4~l. RICIŒLlEU Thérèse (Marguerite Rouillé, RICHELIEU Porte duchesse de), Ut. la de (Marie-Charlotte de la Neweraye-Mazarin,

M,, H. ~66, 104 'lOt, H21)35, !37, 347,

234, W,I7,

eeelésiastiq'/1e

marquise de), .!03. Ricochet (le tir à), "158. Runa (la terre de), en Languedoc, 4M,
RINSCIIILD.

évrscomte), 1 ROll'comli (Alexandre, *!87que de Borgo-San-Donnino, 289. 176. 1 ROIIQl1ILLO (François), ROQUELADHE (Gaston-Jean-Baptiste, duc de), i8~. ROQUELAUBE (Gas1<!n-Jean-Baptisteduc de)¡ 79-81, Antoine, tSI!, 183,3()t,-S70. de MontRoQUCtsm~e (Mane-Louise dnchesse moreney-LavaJ, de), 301. 81, t82-t84, demoiselle ROQUl:LAURE (Françoise, de), *18~. ROQuELAUlIK (la mU80D de), RosE (le marquis de), *117. ROSES (la ville de), 301. ROSSIGNOL (Antoine), *149, 183. Roze. 150.

436.
Voyez REII1'ISKlÕLD.

ROCBWIOUAJl.T

de (Jean-Baptiste comte de Maure, Rochechouart, 3H. puis de), *310, -Madeleine comtesse de), de), ville VI, VII, 310, !88. de), duc duc

ROCHECHOUART ( Marie Colbert de Blainville, de), *310, 3H. ROCIŒCBOUART (la maison 3H. ROMPORT *28 (la maréchale ROCIŒFOB.T-sua-IIER (la ~9.. (Add.), ROCHEFOUCAULD (François de la), 313. Rocat~ouc~oLn de la), 430. (Freçois

ROSSIGNOL (Charles-Bonaventure), 150. *t49, ROSSIGNOL (la famille), l50.

664
Rote 69, Rouen ROUD Bsaona (la charge !U9.. (la ville de),

TABLE
d'auditeur !j(H-!04,

ALPHABÉTIQUE.
de), 207.

C'archevéque (Armand

Voyez de). Bazin de).

*374. Rouges (les troupes), "~07. au figuré, Rouir, 401RouS8lLLOJ! (le), 399, 177, 404. Routes de chasse (les), *135 (Add.). RoTAr..(le pont), à Paris, *106. J\.oIAL-RoUBSILLON (le fimterie de), *~31. régimentd'in43. Saint-

SAINT-EsPRIT (les insignes de l'ordre du), 5. S,UNT-GÉRU (Suzanne Aux-tpe.ules, maréchale de), `459. SAlNT-GElUfAlN-EN-W.YE (le cbAteau et la cour de), t07, 124, 135, 137,221,417.
SMNT-GumAiN-EN-LAYE

(le gouver-

à Paris, ROYALE Oa place), RUE (le P. de la), 9-U. de RIJfl'IC (Jacques-Louis duc de), 125. Simon, Rorne rose (Catberin~Charlotte-Théde. ~ont, princeue puia

de

Bonrsonville, *t25. Rtmeia

d8!elieuede) marGAL-

quis RVVIcolff (Henri LOWAY (lord).

(Henri lu de Massué. de), 139.. Ude). Voyez

s

SABATIEB(Pierre),év~ue "4t9. SAnrr-Asox

d'Amiens,

de), *308. (N. Péchot SAiNT-AIG1'iA1I'(Louis de Beauvillier, comte 313. de), 178, t79, SAfRT-(i~IBroPHE (l'lie de), *36t, 362. SArxT~-Coxrsar (l9ichel-~tienne Barberie de), 188. de

nement de), 417. SAIN1'-GOIIAIIHN-LAYE (la capitainerie de), 417. de SAMT-HONOBÉ (les chanoines l'église), 265. SAINT-JACQUES (l'ordre de), en Espagne, 17., *n5, 176. SAIIn'UJ1W1T-DES-EAUX (le bourg de), *63. SAINT-LouIS (Louis le Loureux de), ~66. SuKr-Loo~s (l'ordre de), 80, '!29, 307, 4~9. de l'orSAllfr- Loms(la grand'croix dre de), *9. SAIIIT-NECTAIBE. Voyez SEMTEUE. S~n~r-Pnmas (Louis-Hyacinthe Castel, comte de), 30, 449452. de S~tnr-P~as (Françoise-Jeanne comtesse Kerven-Kerfily, de), 449-4.KR. S~rnr-Por.-Hgcouar (Marc-Antoine, chevalier de), 166, t67. SAm-Sum (Jean-Benoit-Césarde MalAuguste des Porcelets hane, marquis de), *319. Ssrxr-Sirox (Claude, duc de), 106, ~H, 230, 32t, 322, 330, 417. SAm-SillON (Louis, duc de), '!O 2t, US, 177, 2H, 259, ~78, 3~9, 387, 454, 76, 99, 106-f08, HO-H4, t35, 170, tH, t72 (Add.), t95f79, i88, 194-In ~t8~21,!30, SM-~46, 260, 263, 268, 269, 275293, 32~, 324, 326, 327, 330, 331, 341, 379, 380, 392, 4Ot, 438, 442, 453, 458, 460, 461, 463.

SAn~r-Eerarr 53, 53, 461.

(l'ordre du), 5, 44, 99, 147, 176, 4~9, 434, de greffier annuelles

SAINT-EsPRIT (la charge de l'ordre du), S, 6. SAINT-ESPRIT (les fêtes de l'ordre do), "44.

TABLE Sàm-Snon

ALPHAB2TIQUE, Scuux

6m

pine, 208. de SAINT-SillON (Marie Gabrielle de), ~00, tG'2, Lorge, duchesse ~03, 205, 206, ~08, 209, 235, 330. 236, ~38.I! SAIRT-SIIIWI (la maison de), 106. SAIIIT-SIIIOII(le duché de), t~. SAIJn-SIIIOII (l'hôtel de), à Puis, 209. Sàm-SuLpiez (la congrégation de), 256, ,"9. à Paris, SAIRTVICTOII. (l'abbaye). 106,107. SAIIIT-WLIE! os ville de), *81!. S. Wliet. Smm-MARiz-Du-MoNT (la terre de), *450. SAKCY. Voyez 1~1HL1Y DE SDCT. SAuGouz (la ville de), *1224, 08. Sarrau (un), "~88. Sarot. SAIIBB(la), 76. Sm:JUŒ (la ville de), 90. SAVOIE(Victor-Amédée II, duc de), 9, 90, U5, U6, 160, 168, 171, 365. Sevots de), reine (Marie-Louise 54, 116, d'E8pagne, 17, U.i4, 57, 73, 75, 76, 324, 4Ot, 404407, 410 (Add.), Mi, 448. SAVOIE(la), Ils, 403. SAVOIE (les troupes de), 15. SUE-LAUEIIBOURG (la maison de), *352. Saxe-Laurenbourg. SAXE- W EUüB.ET ÚNA (Bernard, duc de), *3t5. SAD:- WIIDWl ET UNA (Marie-Charlotte de la Trémoïlle, duchesse de), *315. duc de), SAll-Zu!¡ (Chr.-Aug., évêque de Javarin, 63, 73, 74 (Add.), 247. SAaoxs (les), 3n. Scsaaor (Mme), 420. Voyez M~mreror (la marquise de).

(Charlotte de l'Aubesdnclaease de), 53, 106,

dsj, l, 7. 1M, (le chüeau 165, 2". SœonDG (Henri, maréC6a! de), *4!!9. maScaOIOIII.G (Frédéric-Armand, réchal de), duc d'8alluin, ScaOIOEB.G (Anne de la Guiche, maréchale de), *¿go. ScBOIOIII.G(Anne de Piennell, maréchale de), ducheue d'BaIlBin, 430. SCBULEIIBOURG(JeQD-Blatbiaa,OOIDte de), .317, 3tS. scmoiq (le comte). Voyez BaeQa.~ (le comte). Stmu.u D l~rdot, ma(rruooii Cadot de Sequis de), *4~3. beville. SÓEVIIB(J88IIII&-FruçoieeGipult de BeUerODda, mwquim
*43i.

i~,

d'ttat Secrétairea (les), tt, tH, H3, 1M, tH, SiGtVII (la tille 40). *MO. SEIGllUY (le ~rqnia fie), 90.. SEINE OR), 9~.9. de BIume, SUllLAIlÇAY {Jacquet baron de), *66. SDKJTDU (Henri de la Ferté, marquia de), *47. Ssmrax~ (Heari de Senaeterre, comte de BrienoD¡ pais marquis de), *99.. Szm«Tmz (Anne de Loaguenl, marquise de), *47, 48. SmOZAK (Françoia Ollivier, comte et Sdrw&nœan de), *127. san. SEII'OZAN (Marie-Anne-Jeaune-gadeleine de Grolée, comtesse de), *t'!7. Stay (M.-L.-M.-V, le Bel de la Boissière, demoiselle de), comtellBe 4M, 456 (Add.), d'Argenton, 457-463. SERY C'abbaye de), *3U.

666

TABLE
50.

ALPRAMTIQUE.
Snisses Suisses d'Har449. Suuy *54. (Maximilien-Henri chevalier thune, puis de due Béde), do Roi (les), 1Õ3-1!i5, ~16. do duc d'Orthns (les),

SÉVIGNÉ (la marquise de), SÉVILLE (la ville de), 26; Sésr~hm (l.cuiH'nmçois comte de), 51court, Stunim

(llarie-Louise-Catherine de Piesmond, comtesse de), 174. bourg de), *76-78.

SICILE (la), SIERCK (le Cira.

221, fi! SULLY (Madeleine-Armande du duchesse Cambont, de), 52. SUSVILLE (Louis-Charles d'Hautefort, 222. marquis de), HB-t!!1, Crevant de H9. tB1, d'HuVassé

S~ (1a), SILLDY (F.!IiJ: François comte de), *1i4. SILLERY (le régiment SI1DAIfE (Fraaçois·Louie quis de Nontcha, de),

BrOlart, *~14. de), mar-

SuRvmLE de (A.-L. mières marquise puis marquise de),

4M. ll(1: SOIŒUI '(lei; princes), SoOOIlE (la vil1e de), !8i. Sodomie (la), "282. Somein de), "97", (le régiment So119cita~tione de jnges'(Ies), *498, 100. Sorain de), Soueisa (FI'1IIlQOÏs de Roban, '6ISf i~8.. 378, 3U, prince Tableau. Tabourets 429..

T

(l'ordre du),- *341. de gmee gis), 3t3-3t5,

(ll~imiliea-f~aton-Ga7de llobaD-) Benjamin, prisa. de Rohan-Chabot, 184, ~4~, 415.

*378,379,415. SoOll88 (Anne

T ALLABD (Alexandre de Donne, comte d'Auriac et de), 415. TALLARD (le maréchal de), 127,415. T ALLAD (Catherine de B8IlDe, comde), 415, 416. TALLAJUI (Marie-Catherine ville, TALIon maréclale de), (Frédéric-Guillaume Trémoïlle, prince de), TALON (Denis), !29, 130, TALON (Omer tesse de Viri127. de la 3-16. mar-

princesse de), BonsSoURCIIES (Louis-Françoisde chet, marquis de), *!60-W2. Sourmen Chsise, SUIIBDIIERG (Antoine comte de), d'Aix 375, de 383. comte roi de Pola

(Guidobaldo,

de), t68. STANISLAS LUZCZTN8KI,

165,166. logne, STDAY (la ville de), 417. STEl'fU (le gouvernement de), 4t 7. STUIIODBG (la ville de), 13, 87, 88. Srmu Sture. (la), *H5. Subséquent, Succès,issue, SutDE (leroi Sn~nois Sueur (les), (un), *H4. C!83. *i93,109,38, de). Voyez Ce~ei.gs XII. 3n; *155. 3-18.

quis du TALON (Elisabeth-Angélique Favier du BouJay, ~19, *!JO. dame), TARDIF (Remy), *367 (Add.). TARmz moïlle, T~aerxs de la *3f!. TARENTE (Amélie Hesse-Cassel, princesse de), *314, 315. TARum de la (Marie-Madeleine Fayette, princesse de), *3t!. de (Henri-Charles prince de), (Charles-Louis Trémoïlle, de *3U. -Bretagne prince de) la Tré-

ID), dit Ibrahim, *230. Boulay,

SUISSE (la),

454.

TABLE
TAnms 374. Taxer charge, TEnu (tmeric, Tecke i. une *6. eomte), le), le), t6&. Ce village de), *371,

ALPHAIt'tTIQUE.
373, TOftftDU comte TolIIfDU

66T
CleJ'8Ollt, (IMqU8lde de), 156, *tS7. ~ad~we de de), 424. ~3, U, li2, t34-Ul, loseno de
l

( f.ouiae demoiselle Clermont, TOBCY (le marquis de), 114, 'M9, Tona~s !67, !93, ~P15, ,tg, 3'17, 3U. de comte

TELLŒB. (Ch.-Maurice que de Reima,'185. Tei.~a (la famille 156, TER (le), 30'i;. terre (perdre), ''3'~5.

:uehevêt5~, 155,

(Christophe
fn7nl.

y las),

Moatemayor,
i1.7w7,

TOBIlOELLA-DE-MOlm:1U (la

-.iDe_),

TEBRON. Voyez CoLBERT DE TEIIIION. Tzut de), lit, 23, 26 (le maréchal ~4, !2:J, (Add'.), #9ô, ~n,iM, M, 325, 360, Tess~ 300, 327, 3M, 3~9, 303, 331, 402, 3tS, SM, 346, 359, 403, 407. Froullay, 303. de

*400.
TORTOSE (la ville Toituoaité (une), T08«aR de), ;l69. Hbdîéis, 8:1'~ de Médiéis, F"oe -JIL d'~ 31St. de 8ade), *190. m de

395-397,

(Côme tte), ni, gmn&4ic ToscAn (Ferdinand grand-prince Toaceae (Gaston de), 35~. ToSCAIŒ

de (René-Mans comte de), t~, 302, TEsslt (Philibert-Emmannel

de), 3fît: deW'ieie; 1

chevalier Froullay, de), 359. TESU (l~arie-~lisabetb-Ctaùde-Pécomtesse tronille Bouchu, de), *i84. TESTU (Jacques, abbé), 'fB1)NGEN (Iean-Cbarles, 89. Tic Tien (9), *42!. *4i9-423. baron de),

(llargueritM.ouile'

Mans, grud6-dwehellede)j TOSCAM (Ydmdo-Bmwce vière, pdepriiIceue 35t. T'II8WB

à trois, *61. (un), entretien de CassaTILLADET (Jean-Baptiste de), *151 gnet, marquis fuGU (Marie Louise Charlotte de Luxembourg, Claire d'Albert de), *4~7. princesse
D'OR

~Anne4afte.¡~,de SUC'- Lauenbourg, prUlC88M' 35~. Tôecà« (la), 363, 354· TOULIIK (la 395. Touuusz l~9, ville de), U9,

lie},

3Ot, 12, 860, 324,

TOIsoN

t76, TOWE ToLbE

423, (la maison

(l'ordre 4~4.

de

la),

t75,

(la ville de), 406, *447, 448. de ToxnAy-CasHarrcE (Jean-Claude comte de),'341. Rochechouart, Tornesr-CsAasxra Phély(Marie peaux de la Vrillière, comtesse de), *3H. Tomnau de Clermont, (Fr.-Joseph 157. comte de), 156 (Add.),

de), 56. et le palais

395, TOULOUBE (la ville 3'!5,40L ToUR Ce P. de la), Tooasixe 260. Tournelle (le

dey, tt, (le comte 313, 3t7, '193, 36t, 428, 469. de), '176. 66,

gouvemement-de), 205.

de la), (la chambre TOUS8AmT (la fête de la), 9. *257. Translater, TRANSUVANŒ (la), 31. de la)" TaAPPE C'abbaye avec quelqn~un Travers *'136. *!63, (être

!67. de),

668
Tné~oü.is 315. Tlbwbààl lande, TÚllolLu: (Henri, duc

TABLE

ALPHABÉTIQUE.
UBSINS (Anne-Marie Noirmoutier, de la Trémoïlle-

de la), 314,

(.C6arles-Helgique-Holduc de la), 312. (Joseph-Emmanuel, de la), 63, cardinal abbé

67-69, puis 71-74, R3~, 237, 9M, !U3, 247. TBÉllolLLI (Marie de la Tour-d'Aude la), 314, duchesse vergue, 3tlS. de la), TÛIIOILLI (Marie-Charlotte *315. Voyez SllE-WEIIUA maison de la), (la 31t-ducheeee-de). TRtllolLLl (la 3t6. en ou dans Tremper 5, '73. qoeIquechose, 1. Potier, 79.

dea)~1 7princesse 56, 60 (Add.), QR, M,52-54, 71-75 (Add.), 76, 6t-63, 65-69, 123, 210, 300, 303, 324, t2~, 443, 445, 446. 325, 412, (Jean Damm de Bonnac, duc

U880N

d'), U8. marquis II de Crussol, Uzts (Emmanuel d'), Uzts 49. de (Jean-Charles duc d'), 237, 312. UZÈS (Anne-Hippolyte èloeaco, Il.c~d'), Umle (Anne-Irarg~rite Fervacques, dachesse

Cmiïol, de

Grimaldi 31.2. de Beond'), '3U.

dn), Trépan (l'opération TU811E8 (&ruard-Fl'allçois. duc de), 1!67'. Tatvse (la vitle de), 77, Tasnsuo Tatvm.s. Tauaoe comte TBIIPIIDIB H3, TSERGLAis (la ville Voyez (le cbtteau

V

de), *96. Tuavaim. de), ou), ili3, 380. dePeyre, 2M, ~67. d'Arles, prince et la

Vacances *105.

des

Parlements en

(lei), Espagne,

V ALElfCE (la ville *ti3. V~.swcs ~3, V~cuxnss V ALIJtu les, (le ~~6,

de),

TBOISVILLES (Heuri-JOI6ph de Trévige (8aiut) éyêque *H4 (Add.). (Alben-Octave, 225. gouvernement des), *4!!8.

117, royaume de), 356, 399. (la ville de), 440. de Noail329. *421. du Bec-Cres135. marquis 158, de), 366, 394. de Netcomte Amelot de

de), 58, Tuu.saies (le capitainerie TURcs (les),

(Marie-Thérèse de la), marquise

Vapeurs (les), maladie, V ABDU (François-Ilené pin, Vsssé de), VAUBAN marquis de), (I,ouis-Akaaadre, H9.

3:1, 359. TURUIŒ (le maréchal 297, 3i4, 315, 3W, (Add.). Toam (la i57-i6t, 390. ville de), 9, 3d(l, 346,

de), 345, t7,

i96, 36t H5,

364-367,

(le maréchal 159, 358, 365 (Add.), Véoescoffar (Louis-Claude tancourt-ifausilonville, de), *42-44, VAUBECOURT(Catherine

U
Acuiia UCEDA (J.-Fr. duc d'), 71. Unigeniius y Pacheco, H3.

(la constitution),

comtesse de), *43. Gournay, Vàuwm (Joseph Guibert, marquis de), 439, 440. V AUCELLA8 (Álldré de Cochetillet, baron de), 53.

TABLE
VAUCELLAS (Élisabeth pine, dame de), 53. de

ALPHABETIQUE.

669

l'Aubes-

VADCA&BSOn (la terre de), '136, '193. VAUDtZO14T (le prince fl6, de) 333. ~i~8, ~39i, '!9' V AUDÉIIONT (Anne-Elieabeth raine-Elbeuf, princesse V AUDIIEY (Jean-Charles, puis comte de), V AUVIIŒUJ. (Charles comte VAuvmui de), *53. '98. de Cochefillet, de Lorde), 333. chevalier

3t9, 3':10, 3'Jj7, 333, 345, 380, 407, 381, 395, 4W. W,.w.6, tIt, 427, 4S1,468, VOIAJLLU (le gouvernemom de), 53. VERSAILLES Ce curé de). Voyez Bocaoe. VERTRUOMI(Michel-Françoie de), 45,46,406. VERVE(la ville de), i3~16, V~ca (la ville de), ~t7, VIEn.LE-MABDIE Ce régiment *95,98, ~10. VŒIIIIE (la ville et la cour 33, 34,40, 2M, VIG. Voyez Va. VnLainue (Franco 40, M. Vis. de b),

Aubery, V AD! (Henri),

(Françoise-Angélique comtesse de), *5!-S3. 407, 440.

VELASCO (Ftançois-)1larie P'emande Catalogne, t 17, dez), vice-roi t65' duc de), 13-t6, VENDÔIIE (Louis, 40, 44, 88, 90, 92-95, 97, !00279 (Add.), i04, H5' tGO, t6t, ~94 (Add.), (Add.), ~95-299, 318,3~5-35~,389-39! 394, 454. (Add.), VEKDÕIIE (Philippe de), grand de France, 44, prieur 101-104, ~97-300, 347. VENDÔIŒ. Voyez M.ocœua chesse de). Vtnm (le chiteau de la), Vatase (la ville et la république 39, 40, 171, 336, 338. VENTADOUR (Marie-Françoise ducbesse Guiche, de), 450, VENTADOUR (Charlotte-Éléonore-Madeleine court, 46t. Vsaeoor de la duchesse de), 455, M, 94, '!80-~93

de), i, 336, 338, 364. del Caetillo-

Fnardo, marquis de),fI,7. VII.LAlIWIGA (Fl'ILDçois de Tolède, marquis de), 54-56. » VILLARS (Louis-Hector, maréohalduc de), 1':1, 13, 76-78, 87, 88 3tS, 355, 356, (Add.), t80, 368,4i5,4':16, 4S':I, 454. VILLAB8 (Marie Gigault de Bellefonds, marquise de), 425, 4!6, 452. VU.LEfBUCIIE-SDB.-1In (la ville de), US. VILLEB.OY (Nicolas III de Neufville, seigneur de), secrétaire d'£tat, 2m. VILLEBOY(Nicolas IV de Nenfville, maréchal de), 193, ~.i' 8, ~i5. VILLEROY (François de Neufville, maréchal de), 1':1,43,77-81,84, 86, 87, t18, 181, 193, t94, 279, '97, 318, 346, 25S, i59, 368-369 (Add.),370(Add.), 371, 376, 380-383, 385-387 (Add.), 388 (Add.), 389, 390, 39i-394, 454. VILLEROY de Neuf (Louis-Nicolas ville, duc de), 22i, 375, 383. Vmoy (Camille de Neufville-), archevêque de L,on, 258.

(la du*161. de), de la 452.

Motte-Houdan456,

(Prosper-Joseph Verbaum.

de), *440.

Veaceu. (la ville de), 44. Verre d'eau (la divination par le), *459. et la ville VERSAILLES (le cMteau de), 8,23,59,61,62,108, 1~9, i53, t78, t86, '1, M1, 256, 268, H1, 188, ~94, 207, ~95,

670
VILLEROY (Marguerite maréchale Brissac, 194,. t98. 199. VILLDD"I vois, 330. Vn.~aor Vuasaox

TABLE
de de),

ALPHABÉTIQUE.
Cossé193, Wü.LOftS (les), 375. WISSEJlBOORG (la ville Wei~aernboterg. WOarUBEBJ~ (Charles prince de).

W

le Tellier de Lou(llarie duchesse de), 133, 155, (la maison (le château de), 258.

de),

~78.

-Alexandre,

de), 165. VILVORDE (la ville de), *376. Wilworde. (Fnmçois-Joseph de), *126, marquis (Claude-François marquis de), *t!!7. (Sabine de de Gro1~7. de Gro-

Vmv[az lée, Vmvn.~a lée, Vutmtta

X

231. XIIIEIŒZ (le cardinal), comte de), XnŒIŒZ (Joseph, limè~e. XnŒIŒZ (Geoffroy *23t. de), *!3L

*~34. de

la Tour-GouVit-

vernet, de), '9~7. marquise vrrous (la ville de), *+68. toria.

comte

Proisy, XDœŒz (la famille),

Voie (à bout de), *83. seiVRu£ftz Phélypea\l.J:, (Lonis de la), 'iH, 3H. gneur II Phélypea\l.J:, Vau.t~ea (Louis marqnis VRlLLItIIE de la), de la), (Marie *311. i06, lfl7, ~44. dame Particelli,

Z

ZEDDES (Jean-Baptiste-Frédéric *87. Dezaeddes.

de),

III TABLE DE L'APPENDICE

PREMIÈRE ADDITIONS DE SAIlfr-SiIIOR

PARTIE AU 1009PdG D6 DI1163dU. renyolent ap peseage à l'Addition.) Pages. Pages.

(Les chiffres placés entre parenthèses des Mémoires qui correspond

619. (p. 620. 6~i. 6~ 623.

Le 1)

fils

du

prince dans

d'Harcourt

marié

à

Mlle

de

Mont jeu 465 466

La confession Retour Le petit

la famille

royale ~1)

(p. 8-9).

de Maulévrier; Renau

sa fin (p.

(p. 27 -28) de Maillé-Brer.é, princesse de Condé

467

Claire-Clémence

(p. 31-32) 624. 6~5. 626. 627. 6~8. 629. 630. 631. 632. 633. 634. 635. 636. 637. La marquise Mme des de Florensac Ursins (p. 47) frères (p. 68) de draper en violet (p. (p. 69-70) 83). (p. 62-63). 468 y 469 470 471

et ses deux

Le cardinal Prétention Voyage Le Grand Le marquis M. Marie Surville Le prince

de la Trémoïlle des cardinaux de Lauzun à Cassano sa 99)

du duc Prieur

à Aix-la-Chapelle (p. 93) mort (p. 98)

de Praslin (p. femme

472

de Senneterre Mancini,

du connétable (p. 118) et ses (p. t28)

Colonna

(p.

104) 473

et la Barre

de Bournonville d'Usson (p.

enfants

(p.

125) 474 »

Mort dn marquis Ninon Aventure de Lanclos fâcheuse

t40-141). (p. 150-151) 476

de Courtenvau

672
638. 639 et 640. 641.

TABLE Le duc de la Feuillade

DE

L'APPENDICE. du siège de Turin (p. 157). 477 478 479 480

est chargé

Le comte d'Aguilar

(p. 172). (p. 18~) du Maine (p. 186). évêque de Metz (p. t87-

La fortune

da duc de Roquelaure indépendante fâcheuse de M. de Coielin, (p. 2î3)

64'1. Conduite 643. Aventure

de la duchesse

t88) 644. Le comte 645. 646. 647. 648. Projet (p. U2) Le deuil L'abbé de

de las Torres donner

481 l'ambassade de Rome 483 » · de Lyon; sa toute-puis-

à Saint-Simon

ne dispense de Polignac

personne nommé

des fêtes de la cour (p. 242). de rote (p. M9).

auditeur

Le cardinal

de Coislin (p. 250)

649 et 650. )! de Villel'OY, archevêque sance dans cette ville (p. !58).. 651. 65!. Le marquis (p. !60-!6i). Monsieur d'Heudicoart

et la chansoD des Montsoreau 485 · 488 (p. R79).. 489 498 500 par surprise 501 (p. 305).. et sa fille la duchesse 502 (p. 313).. (p. 316).. 503 · 504 · ·

(p. ~63). 653. Le chevalier de Genres (p. 267) 654. 655. 656. Le duc de Vendôme et son frère le Grand Prieur Alberoni et le duc de Vendôme (p. ~87). (p. l9!).

du Charmel

Voyage triomphal

du duc de Vendôme

657 et 658. (p. 302) 659.

Le fils de Tessé passe grand d'Espagne (p. 304) de Brégy et Estouhlon

Lord Feversham Madame

660 et 661.

662, 663 et 664. La marquise de la Fayette de la TrémoïIle (p. 31t-313) 665, 666. 667. 668. 669. 670. 67t. 672. Origine des distinctions des ducs de Bouillon

de NU. de la Trémoille et d'Albret

Raccommodement Joyeux (p.

319-3~0) de Lorraine

Du Mont (p. 3U). Le procès du prince Désertion Emmanuel (p. 333)

505 ·

de Langalerie de Bonneval

(p. 334-335). passe aux ennemis (p. M6) de France

Le chevalier Monsieur

·

de Vendôme commande

aux maréchaux

(p. 345)

506

TABLE
673. 674. 675. 676. 677. Le cardinal Fautes Le duc Voyage et de Médicis disgrâce

DE
cherche

L'APPENDICE.
à se marier de Villeroy (p. 352).

673
· 507 370) 509 · du sang à la tête ·

du maréchal prédit la défaite en Flandre à employer

(p. 368) (p.

d'Orléans

de Ramillies (p. 380). les princes

de Chamillart

du Roi Répugnance des armées (p. 391) et 680. (p. La

678, 679 chevalier 681 683, 686. 687. 688 du 690. et 682. 684

marquise

de Courcelles

et son

petit-fils

le 510

415) Testu (p. 419-420). (p. 423-424)

L'abbé

et 68~.

Les Pot

de Rhodes (p. 425)

5H · 5U aventUl'e de ·

La marquise La princesse et 689. Bordage Saint-Pierre

de Villars

de Montbazon de 431). fait premier Polignac

(p. 429). et Monseigneur; de la duchesse

Madame (p.

écuyer de

d'OrléaJ:¡s 513 d'Ar·

p. 449). 691, 692 et et 693. son Mademoiselle fils le Grand comtesse Séry, depuis Prieur (p. 453-456).

genton,

SECONDE

PARTIE

I Procédure en cassation de l'arrêt concernant Cluny. 515

lI Le duc de Vendôme et le Grand Prieur à Cassano. 51 7

III
Donation de Ninon de Lanclos à son fils. 523

1 v Lettre de Ninon de Lanclos à la marquise V Le président
IIÉIIOIRES

de Villette.

524

Rossignol
DE

et son

père.
XIII '3

525

SAINT-SIllON.

674

TABLE

DE

L'APPENDICE.

VI
Courtenvaux et les cent-suisses. 527

VII Lettres du duc de Beauvillier à l'évêque VIII Lettre du maréchal de Tessé au Roi. 534 d'Alet 529

IX
Le procès contre les héritiers Brissac. 536

X Le cardinal de Polignac fragment inédit de Saint-Simon. 542

XI Lettre du Roi au cardinal de Janson 547

XII Les marquis Simon. de Sourches et leur famille; fragment inédit de Saint548

XIII
Mémoire concernant de maréchaux la préséance France du duc de Vendôme sur les 51a

xm Portraits du dnc de Vendôme. 564

XV Portraits du Grand Prieur. 568

XVI Transmission Simon de la grandesse de Tessé; fragment inédit de Saint570

TABLE

DE

L'APPENDICE.
XVII

615

Mémoires

d'économie

politique

et de philosophie

de M. de Bélébat.

571

XVIII Les ballets de Louis RIV. 573

XIX Les Pot de Rhodes; fragment inédit de Saint-Simon 578

XX Arrêts et pièces concernant Saint-Simon 580

TABLE
CONTENUES

DES
DANS LE

MATIERES
TREIZI$ME VOLUME.

Pages.

MÉMOIRES
APPENDICE. PREIIIÈIIE

DE SAINT-SIMON (1705-1706).
PAR'rIE. Additions de Saint-Simon au Journal

1

de Dangeau

(n"' 649-693). Notices et pièces diverses

465 515 589

SECONDE PARTIE. ADDITIONS TABLES. I. Table des

ET CORRECTIONS

sommaires

qui

sont

en

marge et

du

manuscrit 629

autographe Il. des noms propres alphabétique locutions annotés dans les Mémoire8 Table de l'Appendice Table des mots ou

637 671

III.

FIN

DU

TOME

TREIZIÈME.

32751.

Imprimerie

LAME,

rue

de

Fleurus,

9, à Paris.

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