Star Wars

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Star Wars
produits dérivés conçus ou non sous l'égide de Lucas :
romans, bandes dessinées, jeux vidéo, séries télévisées,
etc. L'histoire de la série est ainsi élargie et approfondie
par divers médias.

Vous lisez un « article de qualité ».
Pour les articles homonymes, voir Star Wars (homonymie) et Guerre des étoiles.
Star Wars (à l'origine nommée sous son titre français,

Le monde de Star Wars est inspiré de nombreuses œuvres
cinématographiques (serials, western, cinéma japonais),
mais aussi littéraires (essentiellement d'après les ouvrages
de Frank Herbert, Joseph Campbell, mais aussi d'Isaac
Asimov et de J. R. R. Tolkien) et de faits historiques réels.
À son tour, le monde créé par George Lucas a influencé
une génération de réalisateurs et contribué à la création
de nouvelles techniques dans le domaine du cinéma, notamment en ce qui concerne le montage, les bruitages et
les effets spéciaux. L'univers de Star Wars a fait l'objet de
nombreuses parodies et hommages et dispose également
d'une grande communauté de fans qui s’exprime par le
biais de diverses manifestations.

Le logo de Star Wars tel qu'il apparaît en introduction des films
et sur de nombreux produits dérivés.

1 Univers

La Guerre des étoiles) est un univers de science-fiction
créé par George Lucas en 1977. D'abord conçue comme
une trilogie cinématographique sortie entre 1977 et 1983,
la saga s’est ensuite élargie de trois nouveaux films sortis
entre 1999 et 2005 racontant des événements antérieurs
à la première trilogie. La première trilogie (épisodes IV,
V et VI) ainsi que la deuxième trilogie dite « Prélogie »
(épisodes I, II et III) ont connu un immense succès commercial et un accueil critique généralement positif. Dans
un souci de cohérence et pour atteindre un résultat qu'il
n'avait pas pu obtenir dès le départ, le créateur de la saga
a également retravaillé les films de sa première trilogie,
ressortis en 1997 et 2004 dans de nouvelles versions. Les
droits d'auteur de Star Wars sont achetés en octobre 2012
par la Walt Disney Company pour un peu plus de 4 milliards de dollars : la sortie au cinéma du septième épisode
de la saga et premier de la troisième trilogie (Le Réveil
de la Force) est alors planifiée pour le 16 décembre 2015
dans les pays francophones européens et le 18 décembre
2015 dans le monde.

L'histoire de Star Wars se déroule dans une galaxie qui
se fait le théâtre d'affrontements entre les Chevaliers Jedi
et les Seigneurs noirs des Sith, personnes sensibles à la
Force, un champ énergétique mystérieux leur procurant
des pouvoirs psychiques. Les Jedi maîtrisent le Côté lumineux de la Force, pouvoir bénéfique et défensif, pour
maintenir la paix dans la galaxie. Les Sith utilisent le Côté
obscur, pouvoir nuisible et destructeur, pour leurs usages
personnels et pour dominer la galaxie[1] .

1.1 Histoires

Article détaillé : Chronologie de la saga Star Wars.
Depuis le rachat de la société Lucasfilm par The Walt
Disney Company, il existe deux univers Star Wars : le
« Légendes » et l'« Officiel ». Ils ont pour point commun, les six premiers films et la série télévisée The Clone
Wars. L'univers Légendes reprend en plus les histoires
En accord avec les lois du genre space opera, l'action se complémentaires présentées dans des livres, des bandesdéroule « il y a bien longtemps, dans une galaxie loin- dessinées, des téléfilms ou des jeux sortis avant 2014.
taine » et se fonde sur la lutte entre les chevaliers Jedi et L'univers Officiel reprend lui, les histoires des films et
les Sith. Le personnage central Anakin Skywalker cède à des autres supports parus depuis 2014[2],[Note 2] .
la tentation du côté obscur de la Force pour devenir Dark
Vador[Note 1] , puis connaît sa rédemption grâce à l'action
de son fils, Luke. Les nombreux personnages embléma- 1.1.1 Histoire commune
tiques, humains et extraterrestres, ont permis de lancer
quelques carrières d'acteurs, notamment Harrison Ford La République galactique a été fondée pour amener la
et Natalie Portman. L'univers a été décliné dans divers paix dans la galaxie, mais, tout au long de son existence,
1

2

1

UNIVERS

rétablir les valeurs de la République. L'un des membres
plus influents de l'Alliance est la princesse Leia Organa qui détient les plans de la nouvelle arme de l'Empire,
l'Étoile de la Mort, une station capable de détruire une
planète entière. Les rebelles lancent un assaut qui se solde
par la destruction de la station grâce à un jeune homme
maîtrisant la Force, Luke Skywalker[6],[a 5] . Entraîné par
les maîtres Obi-Wan Kenobi et Yoda, il devient un puissant Jedi. Lors d'un combat contre Dark Vador, ce dernier lui révèle qu'il est son père[7],[a 6] . Yoda confirme
à Luke qu'il est bien le fils d'Anakin Skywalker, et que
la princesse Leia est sa sœur jumelle. Au cours d'une
bataille dans les propres quartiers de l'Empereur, Luke
La galaxie de Star Wars a fait l'objet de cartes dressées par les tente de faire revenir son père du bon côté de la Force,
mais ce dernier a juré allégeance au Côté Obscur. Finafans.
lement, alors que l'Empereur Palpatine tente de porter un
coup fatal à Luke, Vador se sacrifie en tuant son maître et
sauve son fils, rétablissant ainsi l'équilibre dans la Force.
elle a été secouée par des sécessions et des guerres, no- Cette bataille marque la destruction de la deuxième Étoile
tamment contre l'Empire Sith. Les chevaliers Jedi, gar- de la Mort. Ces événements sont ceux de la Trilogie
diens de la paix et de la justice, réussissent à éliminer originale[8],[a 7] .
les Sith et la galaxie retrouve la prospérité[a 1],[3] . Mais
après des millénaires d'existence, la République montre
d'innombrables failles et se trouve fragilisée. Selon une
prophétie Jedi, un « Élu » naîtra et rétablira un jour 1.1.2 Suite de l'histoire selon l'univers Officiel
l'équilibre dans la Force[a 2] .
[9]
Un seigneur Sith, Dark Sidious, profite des faiblesses de la Dans l'univers « Officiel » , la bataille d'Endor a marRépublique pour se faire élire Chancelier suprême[3],[a 2] qué une victoire majeure mais pas la fin des affrontesous le nom de Palpatine. Manipulant dans l'ombre le ments. La galaxie est toujours secouée par la lutte entre
Sénat, l'Ordre Jedi et la Confédération des systèmes indé- les forces de l'Alliance rebelle, renommée la « Résispendants, Palpatine déclenche la Guerre des Clones, qui tance », et l'Empire devenu le « Premier Ordre ». Ces
oppose la République aux forces Séparatistes. C'est pen- événements sont ceux de Star Wars, épisode VII : Le Réfilm de la troisième trilogie
dant cette période obscure que se distinguera un jeune veil de la Force, premier
[10]
cinématographique
.
Jedi, Anakin Skywalker, qui sera le héros de nombreuses
batailles aux côtés de son mentor Obi-Wan Kenobi. Il se
murmure alors qu'Anakin pourrait bien être « l'Élu » de
la Prophétie. Palpatine se voit offrir les pleins pouvoirs
par le Sénat galactique[4],[a 3] et, lorsque la guerre prend
fin au bout de trois ans, réalise un coup d'État en proclamant la naissance de l'Empire galactique. Il manipule le
jeune Skywalker et en fait son apprenti maléfique : Anakin, perverti par le Côté Obscur de la Force, assassine les
dirigeants Séparatistes et la plupart de ses amis Jedi, devenant ainsi Dark Vador[a 4] . Lors d'un duel sur la planète
Mustafar contre son ancien mentor Obi-Wan Kenobi, Vador se retrouve brûlé, amputé et défiguré et ne devra son
salut qu'à une armure respiratoire qui seule le maintiendra en vie pour le restant de ses jours. Sa propre femme,
Padmé Amidala, meurt en accouchant de jumeaux qui
seront mis à l'abri des persécutions de l'Empire. Les événements de cette période sont relatés dans les épisodes I
à III, ainsi que dans les séries The Clone Wars et plusieurs
récits de l'Univers étendu[5] .
Vingt ans plus tard, l'Empire fait régner la terreur dans
la galaxie. Les espèces non-humaines sont opprimées, les
Jedi sont réduits à un très faible nombre d'exilés et traqués aux quatre coins de la galaxie. C'est dans ce climat
d'oppression que naît l'Alliance rebelle avec pour but de

1.1.3 Suite de l'histoire selon l'univers Légendes
Dans l'univers « Légendes », l'Empire Galactique se
voit énormément fragilisé par la mort de son empereur
et l'Alliance rebelle se transforme en Nouvelle République. L'Empire, qui subit de nombreux coups d'État
pour prendre son contrôle et qui perd la plupart de son territoire au profit de la Nouvelle République, prend fin. Cependant, les derniers Impériaux s’organisent et forment
les Vestiges de l'empire. La jeune République, aidée par
le Nouvel Ordre Jedi, doit les affronter dans une guerre
qui dure des années avant qu'une paix ne soit signée[a 8] .
Elle est cependant envahie peu après par des êtres extragalactiques, les Yuuzhan Vong. Malgré la défaite de ces
derniers, la plupart des planètes de la galaxie ont été lourdement touchées ou rendues inhabitables. La Nouvelle
République prend fin et la Fédération galactique des Alliances libres la remplace[11],[a 9] . Cependant, un Nouvel
Empire galactique est instauré. Aidé par le Nouvel Ordre
Sith, il provoque la chute de l'Alliance galactique et fait
une nouvelle fois régner la terreur et la tyrannie dans la
galaxie[12],[a 10] .

1.3

1.2

Planètes

Technologie et armes

3
des techniques de clonage avancées, créent des armées
entières de clones pour la République[18] .

Article détaillé : Technologie de Star Wars.
L'histoire se déroule dans un univers de haute techno-

1.3 Planètes
Article détaillé : Liste des planètes de Star Wars.
L'univers de Star Wars met en scène de nombreuses

Un sabre laser, arme caractéristique aux Jedi et Sith dans la saga.

logie. Les Jedi et Sith se battent au sabre laser, capable
de traverser la plupart des matières. Malgré son nom, sa
nature reste inconnue : le nom original, « lightsaber »
(« sabre de lumière » ou « sabre lumineux »), désigne
mieux l'aspect mais est moins explicite. Une exposition
à la Cité des sciences explique qu'un laser ne pourrait
pas produire cet effet, mais que du plasma confiné par
un champ magnétique y correspondrait mieux[13] . Omniprésente dans la série, cette arme donne lieu à des duels Coruscant, siège du pouvoir central galactique.
spectaculaires et de plus en plus épiques au fur et à mesure
de la réalisation des films, avec notamment l'apparition du
planètes. Certaines reviennent dans la plupart des films
sabre à doubles lames du Sith Dark Maul[14] .
comme Tatooine, planète désertique où grandissent
Outre leurs sabres, les Sith et les Jedi ont appris à maîtri- Anakin et Luke Skywalker[19] , ou encore Coruscant,
ser la Force, une énergie à la définition assez floue[Note 3] . œcumenopole, centre physique et politique de la galaxie.
La Force permet notamment aux êtres qui y sont sensibles Un grand nombre de planètes s’inspirent d'un type de payd'avoir des réflexes plus aiguisés, des dons de prescience sage particulier comme Mustafar qui offre un paysage
et la capacité de déplacer des objets par la simple force
volcanique de désolation ou Hoth, planète balayée par des
de leur volonté[15] .
tempêtes de neige. Au contraire, des planètes ressemblent
Les voyages spatiaux sont courants dans la galaxie. Grâce fortement à la Terre, à l'image de Naboo ou Alderaan[20] .
à la technologie de l'hyperpropulsion, les vaisseaux sont Par ailleurs, si des planètes ou des lunes volcaniques telles
capables de voyager rapidement d'une planète à l'autre. que Mustafar, ou recouvertes de forêt comme Endor,
Les différentes factions utilisent aussi des vaisseaux de n'ont jamais été découvertes, certaines originalités imaguerre tels que les destroyers stellaires, devenus dans les ginées dans la saga sont scientifiquement avérées. Ainsi,
films symboles de l'Empire, ou encore les chasseurs X- le double coucher de soleil sur Tatooine est possible, dans
wing comme celui de Luke Skywalker. Les pilotes de la la mesure où il existe effectivement des systèmes planégalaxie ont d'ailleurs leur jargon propre, qui n'est pas tou- taires qui gravitent autour de deux étoiles. Le surnom de
jours expliqué au spectateur[16] . Les pistolets lasers sont « Tatooine » a même été donné à la planète HD 188753
les armes les plus courantes dans la saga. Des véhicules Ab en raison de son système à trois étoiles[21] .
très perfectionnés apparaissent également durant les ba- D'autres planètes, telles que Corellia ou Kessel, sont simtailles, à l'instar des gigantesques TB-TT qui marquent le plement citées dans les films par des personnages voyadébut de l'épisode V[a 6] .
geurs, donnant l'impression d'un monde plus étendu que
Les droïdes sont également très présents, utilisés à des fins
civiles ou militaires. Les plus visibles sont R2-D2 et C3PO, présents dans les six films de la saga[17] . L'armée de
la Confédération des systèmes indépendants, dans la prélogie, est pour sa part entièrement composée de droïdes
de combat, tandis que les Kaminoens, qui ont développé

celui qui est montré dans les films[22] . Elles ont ensuite été
détaillées dans les romans, les bandes dessinées et les jeux
vidéo de l'univers étendu. Ainsi, Corellia est le théâtre
de certains événements des romans de La Trilogie Corellienne de Roger MacBride Allen ou encore de la Trilogie
de Han Solo[23] .

4

1.4

2 FILMS

Espèces

2.1.1 Synopsis

Article détaillé : Liste des espèces de Star Wars.
La galaxie de Star Wars est cosmopolite, constituée de L'épisode IV débute lorsque le croiseur de Dark Vador
capture le vaisseau de la princesse Leia qui détient les
plans volés de l'Étoile Noire, l'arme absolue du puissant Empire galactique. La princesse dissimule les plans
dans la mémoire du droïde R2-D2 qui s’éjecte sur la planète Tatooine en compagnie de son alter ego C-3PO.
Les droïdes sont capturés par des ferrailleurs Jawas avant
d'être finalement vendus à la ferme d'Owen Lars où vit
Luke Skywalker, un jeune fermier qui rêve d'aventures.
Ce dernier intercepte un message de la princesse Leia qui
cherche de l'aide d'un certain Obi-Wan Kenobi. Ce dernier est un vieux Jedi qui vit en ermite sur Tatooine depuis la fin de la Guerre des Clones[Note 4] et l'avènement
de l'Empire. Il révèle à Luke qu'il était ami avec son père
avant que ce dernier ne soit « assassiné » par Dark Vador, un Jedi déchu perverti par le côté obscur de la Force.
Avec l'aide d'Obi-Wan, du contrebandier Han Solo et de
Un fursuit de Wookiee (à gauche) et un cosplay de Jawa (à
son copilote Chewbacca, Luke parvient à libérer la prindroite).
cesse Leia dans les couloirs de l'Étoile Noire et à apporter
nombreux peuples. L'espèce humaine est la plus répan- les plans dérobés à ses alliés. Ceux-ci parviennent à idendue, mais de nombreuses autres sont présentées. Cer- tifier le point faible de la station et lancent une offensive
taines sont humanoïdes, comme les Gungans, ou les sur celle-ci. L'apogée du film est atteinte lors de la Bataille
Neimodiens, financiers corrompus à la peau verdâtre pré- de Yavin qui se solde par la destruction de l'Étoile Noire
malgré de nombreuses
sents dans la prélogie. D'autres s’inspirent des animaux, à et la victoire de l'Alliance rebelle,
[a 5]
pertes
dont
la
mort
de
Kenobi
.
l'image des Wookiees, imposantes créatures humanoïdes
poilues et des Ewoks, sortes d'oursons[a 7] .
Certaines restent mystérieuses comme la race de Yoda :
moins d'une dizaine de représentants de cette espèce apparaissent dans l'univers de Star Wars et gardent volontairement le secret sur les origines de leur espèce. Les Jawas demeurent tout aussi mystérieux, leur visage restant
inconnu, dissimulé sous un manteau[a 5] .
Les espèces présentes dans la trilogie originale sont pour
la plupart des espèces humanoïdes, la technique étant
alors limitée par les effets spéciaux de l'époque. La prélogie offre des espèces plus variées grâce à l'avancée
technologique. Ainsi, Nick Dudman, qui a travaillé à la
conception des créatures sur Le Retour du Jedi et La Menace fantôme, explique que le bond de quinze ans entre les
deux films a radicalement changé la façon de concevoir
les personnages, avec notamment l'apparition des images
de synthèse[24] .

2

Films

Article détaillé : Films Star Wars.

2.1

Trilogie originale (1977 à 1983)

Articles détaillés : épisode IV, épisode V et épisode VI.

L'épisode V commence par une grande bataille, lorsque
l'Empire attaque la base rebelle de la planète Hoth. Dans
la débandade qui s’ensuit, les héros se retrouvent séparés.
Leia, Chewbacca, Solo et C-3PO doivent en effet faire
face à une panne de leur vaisseau et se réfugient chez un
ancien ami du contrebandier, Lando Calrissian, sur la planète Bespin. Dans le même temps, Luke Skywalker suit
un entraînement sur Dagobah auprès du maître Jedi Yoda
et apprend à se méfier du côté obscur de la Force. Vador s’empare de ses amis pour tenter d'attirer Luke auprès de lui sur Bespin pour en faire un puissant allié de
l'Empire. Han Solo se retrouve emprisonné dans un bloc
de carbonite, puis est offert au mafieux Jabba le Hutt sur
Tatooine. Lors d'un éprouvant duel, Dark Vador révèle à
Luke qu'il est son père. Celui-ci, plutôt que de se rendre,
choisit de se jeter dans le vide et est sauvé in extremis par
ses compagnons[a 6] .
Le début de l'épisode VI présente le plan mis au point
par les héros pour secourir Han Solo des mains de
Jabba le Hutt. Il se révèle être un succès et se solde
également par la mort du Hutt. Dans le même temps,
l'Empire met au point une deuxième station de combat, l'Étoile de la Mort, dont la construction est supervisée par l'Empereur Palpatine lui-même. L'Alliance rebelle voit donc là une occasion de frapper un coup décisif pour la victoire, d'autant que la station semble vulnérable. En réalité, cette faiblesse n'est que feinte et il s’agit
d'un piège destiné à éliminer définitivement les rebelles.
Cependant, l'intervention du petit peuple des Ewoks sur
Endor permet de retourner la situation. Dans les quartiers

2.1

Trilogie originale (1977 à 1983)

5

de l'Empereur, Luke tente de faire revenir son père, Dark
Vador alias Anakin Skywalker, du bon côté. Alors que
Palpatine se prépare à achever son fils, Vador jette son
maître dans le puits de la station, non sans avoir été gravement meurtri par ce dernier. Il meurt en paix dans les
bras de Luke tandis que les rebelles détruisent l'Étoile de
la Mort. Alors que l'on célèbre la fin de l'Empire dans la
galaxie, les esprits d'Anakin, d'Obi-Wan et de Yoda se
réunissent une dernière fois avant de se fondre dans la
Force[a 7] .
2.1.2

science-fiction et les studios de cinéma ne sont pas tentés par le film. Le succès de son film American Graffiti permet cependant à Lucas d'obtenir un contrat pour
Star Wars avec la 20th Century Fox[28],[29] . Pour financer son projet, Lucas parvient à défendre le potentiel en
faisant appel au dessinateur Ralph McQuarrie qui illustre
des scènes spectaculaires de son scénario et pose les bases
de l'apparence de certains personnages. Les producteurs
sont intéressés et acceptent d'investir 8 250 000 dollars
dans le projet[30] . Lucas réussit également, fort du succès
commercial de son film précédent, à obtenir les droits sur
les deux épisodes suivants, même si, comme il le craint,
Des débuts difficiles mais un succès sans pré- le premier tournait au désastre. Il tente également un pari
cédent
risqué : tout en refusant certains privilèges que lui propose
la Fox, il demande à toucher l'intégralité des revenus des
produits dérivés. Ce qui est alors une pratique dérisoire
va se révéler, pour lui, une véritable manne financière[31] .
Dans les rôles principaux, le réalisateur décide d'engager
des acteurs débutants : Mark Hamill, déjà connu à la télévision, et Carrie Fisher, fille d'acteurs reconnus, sont finalement choisis pour interpréter Luke Skywalker et Leia
Organa[32] . Harrison Ford est pour sa part tout d'abord
rejeté (car il a déjà joué avec Lucas), mais le réalisateur
change d'avis après l'avoir vu donner la réplique aux acteurs pendant les auditions et lui donne le rôle de Han
Solo. Pour jouer le rôle du sage Obi-Wan Kenobi, un acteur plus établi est choisi : Sir Alec Guinness, qui, selon
George Lucas, joue sur le tournage le même rôle de mentor que dans le film[33],[34] .

Mark Hamill, interprète de Luke Skywalker, en 1978.

Le scénario de Star Wars est imaginé par George Lucas au début des années 1970. Le premier scénario est
écrit en 1973 sous le titre Le Journal des Whills et raconte les aventures du Jedi Mace Windu[Note 5] : certains
éléments qui y figurent, comme la structure de l'Ordre Jedi, n'apparaîtront finalement que dans la prélogie, 25 ans
plus tard[26] . Le premier projet intitulé The Star Wars est
rédigé au mois de mai : en 14 pages, Lucas résume globalement les aventures du Général Skywalker. Progressivement, Lucas étoffe son scénario, y ajoutant des personnages, des lieux, des concepts, qui n'apparaîtront parfois
que bien plus tard[27] . Il devient alors impossible de faire
tenir toute l'histoire dans un seul film. Lucas pense alors
devoir réaliser trois trilogies et décide de commencer par
la trilogie centrale[28] .

La réalisation de l'épisode IV, alors simplement titré La
Guerre des étoiles à la demande des studios qui ne veulent
pas embrouiller le public, se révèle assez désastreuse : les
studios se montrent de plus en plus pressants à mesure que
les coûts de tournage augmentent. Les séquences tournées en Tunisie sont troublées par le climat et les problèmes techniques. La suite du tournage, dans des studios londoniens, est marquée par un rythme de travail
effréné et la mauvaise volonté des équipes techniques
britanniques[35] . Qui plus est, les projections test du film
(dont il manque alors la musique et les effets spéciaux),
peinent à convaincre. L'échec semble programmé et la
sortie n'est prévue que dans 32 salles de cinéma à travers les États-Unis, en 1977[36] . Le succès est cependant
immédiat et les retombées générées par les ventes de produits dérivés permettent à Lucas d'envisager la suite de ses
films[37] . En quelques mois, diffusé dans le monde entier,
Star Wars connaît un grand succès et devient un phénomène de société[38] .

La réalisation du deuxième épisode est donc à l'ordre
du jour et Lucas surprend le monde du cinéma en décidant de le financer lui-même, par le biais de sa société Lucasfilm[39] . Cependant, l'état de santé du réalisateur
s’est fortement dégradé lors du premier tournage, en particulier à cause du stress et du calendrier serré. S'il continue à écrire le scénario et à s’impliquer dans la production, Lucas laisse donc sa place de réalisateur à un ciCependant, l'époque n'est pas favorable aux films de néaste confirmé, Irvin Kershner, qui se charge de la réali-

6

2 FILMS

sation de l'épisode V : L'Empire contre-attaque[40] . Le film
implique des effets spéciaux plus imposants et plus de
moyens, mais le succès assuré évite les problèmes connus
précédemment. Il sort en 1980 et est un succès critique
et commercial à la hauteur de l'épisode précédent[41],[42] .
Un souci se pose cependant : le fait que le film commence,
non pas par un générique, mais par un texte déroulant
présentant l'intrigue, conduit à un procès de la part de
la Directors Guild of America et de la Writers Guild of
America que le réalisateur quitte ensuite, se mettant en
marge des règles d'Hollywood[43] . À la même époque,
Lucas fait construire le Skywalker Ranch, contenant les
locaux de postproduction et de montage où seront achevés les prochains films de la série[44] .
L'épisode VI est ensuite tourné. Contrairement au premier film, L'Empire contre attaque n'a pas été conçu pour
être indépendant et sa fin implique obligatoirement une
suite que le public attend[45] . Kershner ne se sentant pas
capable de réitérer l'expérience, la réalisation échoit à
Richard Marquand[46] . Cependant, pour éviter les retards
et dépassements de budget rencontrés sur le tournage précédent, Lucas se montre plus présent[47],[48] . Le film sort
en 1983 et devient le plus rentable de la trilogie[49] . Il
marque, pour 15 ans, la fin de Star Wars, le temps que le
réalisateur puisse profiter de ses enfants et disposer de la
technologie nécessaire à ses ambitions[50] .

2.2

Prélogie (1999 à 2005)

Articles détaillés : épisode I, épisode II et épisode III.

2.2.1

Synopsis

L'épisode I débute 32 ans avant les événements de
l'épisode IV. Deux Jedi, Qui-Gon Jinn et son apprenti
Obi-Wan Kenobi sont chargés d'enquêter sur une crise
politique touchant la planète pacifique de Naboo. Celleci est envahie et sa reine, Padmé Amidala, fuit la planète avec les Jedi pour plaider sa cause devant le Sénat,
sur Coruscant. En chemin, le groupe s’arrête sur Tatooine
pour réparer son vaisseau et y rencontre un jeune esclave,
Anakin Skywalker, qui présente de fortes affinités avec
la Force. Il rejoint finalement le groupe. Les héros se
rendent vite compte que le Sénat ne fera rien pour les
aider et repartent sur Naboo mener eux-mêmes la libération de la planète, tandis que le sénateur Palpatine profite
de la crise pour accéder au pouvoir. Sur Naboo, un mystérieux Sith, Dark Maul, tue Qui-Gon, avant d'être tué
par Obi-Wan. La planète est finalement libérée et Anakin entame une formation de Jedi, tandis que les maîtres
Yoda et Mace Windu s’interrogent sur un possible retour
des Sith[a 2] .

Un fan déguisé en clone de la 501e Légion, soldat de la République dans la prélogie.

Obi-Wan Kenobi est chargé de retrouver la trace d'un
mystérieux tueur et découvre qu'une armée de clones a
déjà été commandée par la République, de façon non
officielle. Dans le même temps, Anakin doit maintenir
Amidala, désormais sénatrice, en sécurité et tous deux
tombent amoureux. Kenobi est finalement fait prisonnier
par les séparatistes et Anakin vient à son secours avec
la sénatrice, tandis que le Sénat vote les pleins pouvoirs
au chancelier Palpatine, qui proclame la création d'une
Grande Armée de la République. Celle-ci, menée par les
Jedi, intervient pour secourir les héros, déclarant de fait
la guerre des clones. Peu après la bataille, Anakin épouse
secrètement
Padmé sur Naboo, la planète natale de la
Dix ans plus tard se déroule l'épisode II. La République
[a 3]
.
sénatrice
envisage de créer une armée pour lutter contre les forces
séparatistes qui prennent de l'importance dans la galaxie. L'épisode III débute lorsque les Jedi Skywalker et Keno-

2.2

Prélogie (1999 à 2005)

bi sauvent le chancelier capturé par les séparatistes durant la guerre. Peu à peu, l'influence de ce dernier devient de plus en plus forte. Dans le même temps, les Jedi
suspectent de plus en plus la présence d'un Seigneur Sith
dans les hautes sphères du pouvoir. Alors que des chevaliers sont envoyés lutter aux quatre coins de la galaxie
avec leurs bataillons de clones, Anakin découvre que le
chancelier est le Seigneur Sith en question. Cependant,
ce dernier lui explique avoir les moyens de sauver Padmé
d'une mort jugée certaine. Anakin empêche alors les Jedi
de tuer le Sith en s’interposant dans son duel contre Mace
Windu. Palpatine en profite pour éliminer le maître Jedi
et décrète ensuite l'ordre 66 : tous les chevaliers sont éliminés par les clones. Certains, cependant, échappent au
massacre, Yoda et Obi-Wan en tête. Le premier part affronter Palpatine, nouvellement autoproclamé Empereur
et échoue. Dans le même temps, Obi-Wan affronte Anakin, devenu le Seigneur Vador et le laisse pour mort, atrocement brûlé. Tandis que Palpatine fait opérer Vador, désormais enfermé dans une imposante armure noire, Padmé donne naissance à deux enfants, Luke et Leia, avant
de mourir. Le premier est confié à son oncle et sa tante sur
Tatooine, tandis que la seconde est élevée par la famille
royale d'Alderaan[a 4] .
2.2.2

7
des livres antérieurs à la saga et les travaux de l'illustrateur
Ralph McQuarrie. Lucas s’attaque à la rédaction précise
du scénario en 1994. Celui-ci est terminé en 1995, bien
que, de l'aveu même du réalisateur, sa technique de travail
le pousse à poursuivre les ajouts et modifications jusqu'au
montage final[52] .
Contrairement à ce qu'il a fait pour la trilogie originale,
Lucas choisit cette fois-ci des acteurs jeunes, mais qui ont
déjà fait leurs preuves : Natalie Portman s’est ainsi illustrée dans Léon et Ewan McGregor dans Trainspotting[53] .
Des acteurs plus prestigieux sont également engagés :
Liam Neeson interprète Qui-Gon Jinn et joue sur le tournage un rôle proche de celui d'Alec Guinness lors de la
première trilogie[54] . Samuel L. Jackson joue Mace Windu, tandis que Christopher Lee fait son retour au cinéma dans le rôle du comte Dooku. Ian McDiarmid, après
une carrière dans le théâtre classique britannique, reprend
le rôle de Palpatine qu'il avait déjà tenu dans le Retour
du Jedi, tandis que Kenny Baker et Anthony Daniels reprennent le rôle des deux droïdes et sont les seuls acteurs
présents dans les six films[55] . Enfin, un certain nombre de
personnages sont désormais totalement virtuels comme
Yoda ou Jar Jar Binks[56] .

Les trois films sont réalisés par Lucas, contrairement
à ce qui s’était fait dans la trilogie originale. Bien que
Réalisation : le retour de Lucas aux com- l'informatique et les décors virtuels soient de plus en plus
mandes
utilisés, des décors réels sont aussi le théâtre de l'action.
L'équipe du film tourne ainsi en Italie et en Tunisie[57] .
La Menace fantôme sort en 1999 et marque le retour de
Star Wars sur les écrans. Cependant, la critique se montre
mitigée et même souvent négative. Certains accusent notamment l'abondance d'effets spéciaux et l'intrigue complexe, mais c'est surtout le personnage de Jar Jar Binks
qui attire les foudres de la critique[58] .
L'Attaque des clones sort en 2002. Il est l'un des premiers films de l'histoire du cinéma à avoir été tourné
en numérique et premier de la série à bénéficier d'une
sortie mondiale simultanée pour éviter de souffrir du
piratage[59] . Une nouvelle fois, l'accueil critique est très
partagé, entre ceux qui voient un essoufflement de la saga et une perte de nouveauté et ceux qui sentent un réel
retour en force après l'épisode précédent[60] .

Hayden Christensen, qui tient le rôle d'Anakin Skywalker dans
les épisodes II et III, en 2005.

Le scénario de la prélogie était déjà ébauché depuis les
années 1980. Ainsi, le fait qu'Anakin soit gravement brûlé dans un volcan, que les ennemis des Jedi soient les Sith
ou encore le fait que l'Empereur soit nommé Palpatine,
bien que non mentionnés dans les films de la trilogie originale, sont déjà expliqués dans les novélisations parues
à la même époque que les films. Le contexte politique de
la fin de la République est également clair dans l'esprit
de George Lucas[51] . De même, certains faits et lieux,
comme Kashyyyk, la planète des Wookiees (que l'on peut
déjà voir dans The Star Wars Holiday Special de 1978), ou
Coruscant, la capitale de la République, apparaissent dans

La Revanche des Sith doit enfin faire le lien entre les deux
trilogies et marquer le passage de la flamboyante République à l'ère de l'Empire[Note 6] . L’épisode, particulièrement sombre, est ainsi marqué par un très long combat
au sabre entre Anakin et Obi Wan[61] . Le scénario n'est
pas achevé et évolue entre 2002 et 2003 : une apparition
de Han Solo enfant est ainsi rayée du script, tandis que la
fin définitive de la saga se dessine[62] . Lors du tournage,
cet épisode est le seul pour lequel les acteurs ne quittent
pas les studios[63] . Le film ouvre le festival de Cannes de
2005 et connaît un grand succès commercial[64] .

8

2.3

2 FILMS

Troisième trilogie (2015 à 2019)

Articles détaillés : Troisième trilogie de Star Wars,
épisode VII et épisode VIII.

noncent publiquement le même jour la sortie au cinéma
de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force pour
2015[76] , suite qui initiera une troisième trilogie dont les
deux épisodes suivants sont prévus pour 2017 et 2019[77] .
Deux films dérivés sont également annoncés respectivement pour 2016 et 2018[78] . À cette occasion, la société
affirme dans un communiqué que « le septième épisode
que d'autres films devraient continuer au-delà de la saga et faire prospérer la franchise bien au-delà dans le futur »[79] . George Lucas déclare : « il est maintenant temps
pour moi de passer Star Wars à une nouvelle génération de
réalisateurs. J'ai toujours cru que Star Wars me survivrait
et je pense qu'il était important de mettre la transition en
place de mon vivant »[80] . La réalisation de l'épisode VII
échoit dès lors au réalisateur J. J. Abrams, connu notamment pour avoir réalisé les onzième et douzième longsmétrages de la franchise Star Trek.

Lorsqu'il a commencé l'écriture de Star Wars, George Lucas a progressivement envisagé de réaliser trois films, puis
trois trilogies. La trilogie centrale étant, selon lui, la plus
commerciale, c'est par celle-ci qu'il a débuté. La première
trilogie, ou prélogie, est pour sa part réalisée vingt-cinq
ans plus tard[65] . La troisième trilogie a été mentionnée
à de nombreuses reprises, au point de devenir une véritable légende. Ainsi, lors de la sortie du Retour du Jedi
en 1983, Time Magazine annonçait déjà les deux autres
trilogies. Si le résumé des épisodes I, II et III est déjà
ébauché, celui des VII, VIII et IX est alors décrit comme
très vague, bien que les acteurs Mark Hamill, Harrison
Ford et Carrie Fisher doivent reprendre leurs rôles pour
le tournage, à condition qu'ils aient l'air assez vieux[66] . 2.4 Accueil critique et commercial de la saga
La trilogie romanesque de Timothy Zahn L'Héritier de
l'Empire, La Bataille des Jedi et L'Ultime Commandement,
a été annoncée à tort par des éditeurs français comme cor- Les films de la trilogie originale sont très appréciés par
la critique. Un nouvel espoir est nommé 11 fois pendant
respondant à la troisième trilogie[67] .
la cérémonie des Oscars de 1978[81] et reçoit sept OsGeorge Lucas a cependant déclaré à de nombreuses re- cars dont celui des meilleurs effets visuels, ce qui est
prises que le scénario avait été modifié et que l'épisode alors rare pour un film de science-fiction[82] . L'Empire
VI marquait la fin réelle de la série[68] . Selon lui, l'histoire contre-attaque reçoit l'Oscar du meilleur son et un Osde Star Wars est celle d'Anakin et Luke Skywalker et car pour ses effets visuels[83] . Enfin, Le Retour du Jedi ne
elle s’achève à la fin de l'épisode VI. De même, Gary reçoit qu'un seul Oscar, aussi pour ses effets visuels[84] .
Kurtz, producteur des épisodes IV et V, a dévoilé les Dans son livre Anatomie d'une saga, Laurent Jullier étuscénarios prévus pour la saga en neuf épisodes. Selon die l’accueil critique des cinq premiers films de la série
cette interview, la saga en neuf épisodes supposait que (son livre étant sorti avant La Revanche des Sith) dans la
l'Empereur n'apparaisse que dans le neuvième, confir- presse française. Dès le premier film, il apparaît qu'un
mant que l'épisode VI tel que réalisé ne laisse pas la porte clivage oppose clairement une presse élitiste qui déteste,
ouverte aux suites initialement prévues[69] .
d'une presse plus populaire qui adhère, tout en considéLucas a également déclaré ne pas avoir de réponse quand rant parfois que le scénario est faible. Le film n'échappe
on lui demande ce qui se passe après Le Retour du Je- par ailleurs pas à la comparaison avec ce qui est alors le
di[70] . Des rumeurs et de fausses interviews fleurissent ré- classique du genre : 2001, l'Odyssée de l'espace. Cepengulièrement sur Internet pour annoncer les épisodes VII, dant, la plupart des critiques considèrent qu'il est imposVIII et IX et sont condamnées par Lucasfilm qui a parfois sible de comparer l'incomparable[85] .
pris des mesures à l'encontre des auteurs des canulars[71] . L'Empire contre-attaque connaît un accueil similaire,
Il lui est également arrivé de dire, en 2002, qu'il pour- tout en étant généralement comparé à son prédécesseur.
rait reprendre le projet après avoir laissé passer vingt ans, Même s’ils trouvent souvent quelque chose à critiquer au
comme il l'a fait pour la prélogie, mais, ajoute-t-il : « ne film, notamment son dualisme, la plupart des journaux
comptez pas trop là-dessus ». Il ajoute en 2005 : « Je ne accueillent de façon bienveillante ce nouvel opus[86] . Le
laisserai personne d'autre diriger les épisodes VII, VIII troisième film, Le Retour du Jedi, attire des critiques plus
et IX. C'est la fin, je ne veux pas que d'autres personnes affirmées : une partie des journalistes commencent à s’infassent d'autres épisodes de La Guerre des étoiles. Il y a surger contre ce qui semble être un phénomène de mode,
d'autres possibilités, des livres, mais des films, des longs- tandis que des journaux de fans consacrés au genre font
métrages, non. C'est quelque chose qui m'appartient »[72] . les louanges du film[87] . Aux États-Unis, la tendance est
En 2011, George Lucas entame de manière secrète
l'écriture d'une troisième trilogie Star Wars[73],[74] , et
commence dans les mêmes conditions les discussions de
ventes de son studio avec Bob Iger, PDG de la Walt Disney Company[75] . Le 30 octobre 2012, la Walt Disney
Company annonce avoir racheté Lucasfilm pour un montant estimé à 4,05 milliards de dollars. Lucas et Iger an-

la même, comme en témoigne le site Metacritic : l'épisode
IV obtient une note de 91/100, avec treize critiques
positives[88] ; le V obtient 78/100, avec onze critiques
positives et quatre neutres[89] . Enfin, le VI n'arrive qu'à
52/100, avec huit critiques positives, trois neutres et trois
négatives, qui critiquent principalement la répétitivité de
la saga et l'apparition des Ewoks, jugés infantilisants[90] .

9
Les films de la prélogie ont été moins bien accueillis par la
presse et le public, La Menace fantôme n'ayant que trois
nominations aux Oscars sans en remporter un seul[91] . Au
contraire, il est nommé huit fois au Razzie Awards[92] et
remporte le pire second rôle pour Jar Jar Binks[93] . Les
critiques reprochent en effet à Lucas d'avoir privilégié des
effets spéciaux travaillés au détriment de l'intrigue et s’en
prennent particulièrement au personnage de Jar Jar Binks
et au jeu d'acteur de Jake Lloyd (Anakin enfant)[94],[95] .
Une version du film modifiée par un fan a par la suite été
publiée, supprimant notamment la plupart des scènes de
Jar Jar ; en créant un certain engouement médiatique[96] .

teurs, mais aussi d'obtenir les fonds pour réaliser sa nouvelle trilogie[107] .

D'un point de vue commercial, Star Wars attire
d'immenses foules devant les cinémas. La franchise est
très rentable, avec 261 millions de dollars rapportés jusqu'à la sortie de l'édition spéciale en 1997, établissant
à l'époque un record en termes de revenus pour le jour
de sortie[49] . Ce faisant, George Lucas a contribué à
l'apparition des blockbusters et d'une industrie du cinéma centrée avant tout sur la production d'argent, alors
qu'il a lui-même toujours nié faire les films pour cela[102] .
Il a ainsi toujours cherché à rester indépendant vis-àvis des studios et a repoussé les suggestions qui visaient
à rendre les films plus commerciaux en détournant son
histoire[Note 7],[103] .

do, puis, dans la version de 2004, les deux tirent quasisimultanément. Ce changement fait de nombreux mécontents, rassemblés derrière le slogan « Han shot first ». En
septembre 2006, Lucas cède et publie les films dans une
édition spéciale de deux DVD chacun, où la nouvelle version côtoie l'ancienne ; elles sont cependant retirées du
marché dès le 31 décembre suivant[104] . En 2011, avec
la sortie de la saga au format Blu-ray, Lucas réalise de
nouveaux changements. Ainsi, lorsque Dark Vador tue
l'Empereur à la fin de l'épisode VI, il ne le fait plus en
silence, mais accompagne son geste d'un « Nooooo ! »
qui a énervé une partie des fans[109] .

En 2004, à l'occasion de la sortie de l'ancienne trilogie
en DVD, Lucas reprend à nouveau ses films pour les remettre à niveau vis-à-vis de la prélogie. Les films sont
ainsi restaurés et remasterisés et connaissent chacun leur
lot de modifications. Jabba le Hutt est ainsi amélioré dans
sa prestation de l'épisode IV, tandis que, dans l'épisode
V, l'Empereur (qui apparaissait lors d'une conversation
holographique était interprété par une vieille femme à
qui on avait superposé des yeux de chimpanzé) est réinterprété par Ian McDiarmid, qui joue Palpatine dans
George Lucas prend les critiques en compte et réduit les autres films. Enfin, lors du final du Retour du Jeainsi fortement le rôle de Jar Jar Binks dans les films di, l'acteur Sebastian Shaw, qui interprétait jusque là le
suivants[97] . L'Attaque des clones et La Revanche des Sith fantôme d'Anakin Skywalker, est remplacé par Hayden
ne remportent pas d'Oscar et ne sont nommés qu'une Christensen, son alter-ego de la prélogie[108] .
fois, respectivement pour les meilleurs effets visuels[98] Cette ressortie ulcère particulièrement les fans de la preet pour le meilleur maquillage[99] . L'épisode II reçoit des mière heure, dont une partie considère que les Star Wars
critiques plus favorables que son prédécesseur, bien que authentiques sont ceux qu'ils ont vus jeunes, tels qu'ils
l'histoire d'amour soit régulièrement critiquée pour sa étaient à l'époque. Une scène les choque particulièrement,
naïveté[100] . Le troisième connaît un plus grand succès dans l'épisode IV : la version originale montrait Han Socritique, qui le ramène presque au niveau de l'ancienne lo tirant le premier sur le chasseur de primes Greedo.
trilogie, aux yeux d'une partie de la critique[101] .
Dans l'édition spéciale, il tire en réponse au tir de Gree-

2.5

Star Wars : édition spéciale

Lorsqu'il prépare la prélogie, au milieu des années 1990,
George Lucas considère également que la technologie lui
permet de reprendre les films déjà réalisés pour mieux
correspondre à l'idée qu'il en avait, ou pour en améliorer la cohérence. Des scènes sont retouchées pour être
plus spectaculaires ou esthétiques (multiplication de personnages secondaires virtuels, ajout de scènes de liesses
sur diverses planètes à la fin de l'épisode VI), mais
d'autres sont totalement narratives[105] . Ainsi, l'épisode
IV, qui était le plus décevant aux yeux du réalisateur,
voit apparaître de nombreux changements ; la scène la
plus importante met en scène un Jabba le Hutt de synthèse en grande conversation avec Han Solo : tournée dès
1977, elle n'avait pas pu être ajoutée faute de moyens
techniques[106] . Ressortis au cinéma en 1997 dans cette
version modifiée, les films connaissent à nouveau un
grand succès ; c'est pour George Lucas le moyen de faire
connaître sa saga à une nouvelle génération de specta-

Au même moment, Lucasfilm annonce une ressortie future des films au cinéma en 3D pour l'année 2012[110] . Le
producteur Rick McCallum précise plus tard qu'elle se fera au rythme d'un film par an, entre 2012 et 2017, mais le
travail sur les épisodes II à VI se ferait sous réserve que
la ressortie du premier film soit un succès[111] . L'épisode
I est donc le premier film sorti aux États-Unis en 3D le
10 février 2012[112] . Lucasfilm annule ensuite la ressortie des autres films, officiellement pour se concentrer sur
l'épisode VII[113] .

3 Univers étendu
L'univers étendu de Star Wars désigne toute l'histoire de
la saga relatée sur un support autre que les films. En 2009,
George Lucas considère que l'univers de Star Wars se divise en trois ensembles. La première catégorie regroupe
ce sur quoi le réalisateur a un contrôle direct : les films
et séries télévisées. Cet ensemble forme le canon de la
saga. Le deuxième groupe comprend les produits offi-

10

3

UNIVERS ÉTENDU

ciels qui ne sont cependant pas du ressort direct de Lucas : jeux vidéo, bandes dessinées, romans… S'ils ne sont
pas en contradiction avec le premier groupe, ces éléments
intègrent également le canon. Une troisième catégorie
existe ; elle comprend tout ce qui est produit par les fans.
Il arrive quelquefois que des éléments de cet ensemble
entrent dans le canon. Par exemple, la 501e compagnie
de stormtroopers, association de cosplay, a été intégrée à
l'intrigue du jeu Star Wars : Battlefront II et à l'univers de
la saga[114] .

sur le peuple des Ewoks présentés dans Le Retour du Jedi, ils sont intitulés L'Aventure des Ewoks et La bataille
d'Endor et remportent un Emmy Award pour leurs effets
spéciaux[118] . Les deux productions mettent en scène le
jeune acteur Warwick Davis, découvert par Lucas lors du
tournage de Star Wars et par la suite présent dans de nombreux films de science-fiction[120] . À la même période apparaissent deux séries animées réalisées par les studios
Nelvana (qui avaient contribué à Au temps de la guerre
des étoiles) : Droïdes raconte les aventures de R2-D2 et C3PO entre les épisodes III et IV, tandis que Ewoks raconte
À la suite du rachat de la société Lucasfilm par The Walt
Cette
Disney Company, tous les éléments racontés dans les pro- la vie de l'Ewok Wicket avant la bataille d'Endor. [121]
deuxième série a fait l'objet d'une deuxième saison
.
duits dérivés sont déclarés comme étant en dehors du canon. Ils sont alors regroupés sous l’appellation « Star Wars Dans les années 2000 et accompagnant la sortie de la
Légendes »[115],[116] . Seuls les six films, le long-métrage prélogie, de nouveaux projets fleurissent. Une série aniThe Clone Wars, la série associée restent dans le canon. mée racontant la guerre des Clones sort à la télévision en
La nouvelle série d'animation Star Wars Rebels ainsi que 2003 : Clone Wars. Sortie entre les épisodes II et III, elle
tous les produits dérivés réalisés après août 2014 rentrent fait le lien entre eux, en introduisant notamment le pereux aussi dans ce nouvel ensemble[115],[117] .
sonnage du général Grievous[121] . En 2008, une série en
images de synthèse se déroulant après Clone Wars apparaît sur les écrans : The Clone Wars ; elle est introduite
3.1 Séries télévisées, téléfilms et films déri- par un film utilisant la même technique, Star Wars : The
vés
Clone Wars[122] . À la suite de son interruption après six
saisons, une nouvelle série animée est lancée en 2014 :
Article détaillé : Star Wars à la télévision.
Star Wars Rebels[123] .
Le premier téléfilm Au temps de la guerre des étoiles (Star
Lors d'une convention de fans en 2005, George Lucas annonce l'arrivée d'une nouvelle série, avec de vrais acteurs,
qui se déroulerait entre les épisodes III et IV. D'abord envisagée pour 2009, elle est repoussée, tandis que son scénario s’épaissit[124] . En 2011, Lucas déclare que, pour des
raisons économiques, la série ne verra finalement pas le
jour[125] .
Avec le rachat de Lucasfilm par la Walt Disney Company en 2012, de nouveaux films dérivés sont annoncés en
même temps que la troisième trilogie. Le premier de ces
films, Star Wars Anthology : Rogue One est prévu pour
2016[78] .

The Clone Wars est l'une des principales séries de l'univers étendu.

Wars Holiday Special) fut tournée un an après la sortie
du premier opus. Les acteurs du film y reprenaient leur
rôle. Le personnage de Boba Fett y apparaissait pour la
première fois. Mais le téléfilm de facture très médiocre,
ne plut pas à George Lucas, à tel point qu'il en interdit
toute diffusion[118] . Ce programme reste un sujet de plaisanterie pour les fans, mais également pour les acteurs,
notamment Harrison Ford et Carrie Fisher (qui en nie
parfois l'existence en conférence de presse, mais qui, lors
d'une convention, a repris la chanson qu'elle y interprétait). Quant à George Lucas, il déclare que « si j'avais un
marteau et du temps, j'en traquerais chaque copie pour
l'écraser »[119] .

3.2 Romans
Articles détaillés : Romans Star Wars et Bibliographie
chronologique de Star Wars.

Dès 1977 et la sortie de La Guerre des étoiles, la saga est
adaptée en roman puisque George Lucas signe lui-même
la novélisation du premier épisode (en réalité écrite par
Alan Dean Foster), avec de multiples précisions narratives inspirées, notamment, des scènes coupées[126] . Tous
les autres épisodes font l'objet d'adaptations en roman,
par d'autres auteurs cette fois-ci. Là encore, les auteurs
s’inspirent des scènes coupées et du scénario original des
films : ainsi, la novélisation de La Revanche des Sith accentue par de nouvelles scènes le passage d'Anakin Sky[121]
.
En 1984 et 1985, George Lucas produit deux téléfilms walker du Côté obscur de la Force
pour ABC, principalement destinés aux enfants. Centrés Rapidement, d'autres romans viennent détailler des évé-

3.5

Autres produits dérivés

11

nements qui n'étaient qu'ébauchés dans la saga cinématographique. Ainsi, l'idylle entre Han Solo et Leia Organa est conclue dans Le Mariage de la Princesse Leia, paru en 1994[127] . Certaines séries connaissent également
un franc succès en explorant le passé des personnages,
comme les deux trilogies sur la jeunesse de Han Solo :
les publications de ce type connaissent une grande mode
dans les années 1990[118] . Les récits s’inspirent souvent de Jeu vidéo faisant partie de l'univers étendu
la forme des films et parfois réciproquement. Les trames
souvent fondées sur des personnages et éléments familiers
creusent cependant l'histoire de la saga avant et après les jeux voient le jour sur Atari 2600 en 1982 et en jeux
événements des films[128] .
d'arcades en 1983 avec Star Wars. D'autres suivent sur
Avec les années 2000 et les séries sur le sujet, la Guerre Amstrad, Game Boy et NES et sont des adaptations des
que le jeu Star Wars : The Empire Strikes Back
des clones fait l'objet de plusieurs romans, notamment la films, telles
[133]
en
1988
. Les années 1990 voient l'arrivée des simusérie Republic Commando de Karen Traviss. Au total, les
lateurs
de
vol
avec Star Wars : X-Wing (en 1993) et ses
romans Star Wars, publiés en France aux éditions Presses
[134]
suites
et
dérivés
. Les années 1990 voient également
de la Cité, Fleuve noir et Pocket pour une partie, sont plus
naître
d'autres
séries
appréciées par la critique : Dark
[129]
de deux cents
.
Forces et ses suites dérivées de Jedi Knight en 1995[135] et
Star Wars : Rogue Squadron en 1998, qui reste longtemps
une référence du genre[136] .

3.3

Bandes dessinées

La sortie de la nouvelle trilogie au tournant de l'an 2000
marque l'arrivée de nouvelles adaptations de film, telles
que Star Wars, épisode I : Racer s’inspirant des courses de
modules de Tatooine, Star Wars, épisode I : La Menace
Dès le début de la série, George Lucas désire que Star
fantôme[137] et Star Wars, épisode III : La Revanche des
Wars soit adapté en bande dessinée. Marvel Comics puSith, bien que ce dernier déçoive par sa faible durée de
blie ainsi une version très adaptée de l'épisode IV en previe[138] .
nant de grandes libertés avec les personnages de la série, par manque de documentation[130] . De façon géné- D'autres jeux explorent de nouvelles pistes scénaristiques,
rale, une grande partie des œuvres produites autour de en comblant le vide entre les films, comme la série Star
Star Wars, qu'il s’agisse des films, de séries ou de jeux Wars : Battlefront, inspirée de la jouabilité de Battlefield
vidéo, sont également adaptées en bande dessinée. Les 1942, qui permet de revivre un grand nombre de batailles
dans différents camps[139] . Star Wars : Empire at War est
films font même l'objet d'une adaptation en manga[128] .
pour sa part un jeu de stratégie en temps réel aux critiques
Les autres bandes dessinées s’attachent à raconter d'autres
également positives[140] . Le summum de ce concept est
points de l'histoire en insistant sur des personnages peu
atteint en 2003 avec Star Wars : Knights of the Old Repudétaillés dans les films, comme Dark Maul, ou même sur
blic consacré par beaucoup de magazines comme le jeu
de nouveaux points de l'histoire. Ainsi, Star Wars Legacy
de l'année[141] et en 2008 avec Star Wars : Le Pouvoir de
raconte les aventures de Cade Skywalker, descendant dila Force, dont l'histoire, développée avec l'aval de George
rect de Luke. L'action se passe 133 ans après l'épisode VI
Lucas, s’inscrit totalement dans la chronologie de la saga
et raconte une nouvelle guerre entre d'une part les Sith et
entre les deux trilogies[142] . Apprécié par la critique pour
les impériaux et d'autre part l'Alliance Galactique et les
son scénario et ses graphismes, il se voit adjoindre une
Jedi, qui se solde par la défaite de ces derniers. Depuis le
suite jugée très décevante[143] .
début de l'année 1991, Dark Horse Comics a le monopole
de l'édition de ces bandes dessinées. En France, elles sont En 2011 sort le jeu en ligne massivement multijoueur
distribuées par les éditions Delcourt[131] . Néanmoins, à la (MMORPG) Star Wars : The Old Republic développé par
[144]
.
suite du rachat de LucasFilm par Disney en 2012, Marvel BioWare et édité par Electronic Arts
annonce que les contrats avec Dark Horse ne seront pas La plupart de ces jeux sont développés par la société
renouvelés, la licence revenant donc à Marvel[132] .
LucasArts fondée en 1982 et célèbre non seulement pour
Article détaillé : Bandes dessinées Star Wars.

3.4

Jeux vidéo

ses adaptations vidéo-ludiques de la saga, mais également
pour d'autres séries à succès telles que les Monkey Island[145] .

Article détaillé : Jeux vidéo Star Wars.
Depuis la sortie des films, un très grand nombre de jeux 3.5 Autres produits dérivés
vidéo inspirés de la saga Star Wars ont vu le jour. Si certains ont été plébiscités par la critique, d'autres ont été Dès 1977, Star Wars se décline en jouet. C’est le fabride véritables déceptions pour les joueurs. Les premiers cant américain Kenner qui obtient la licence. En 1991, à

12

4

la suite du rachat de cette société par Hasbro c’est sous
le nom de cette dernière que sont ensuite fabriqués les
jouets de la saga. En 2006, le livre Star Heroes Collector
indique que plus de mille figurines ont été réalisées par le
fabricant de jouets[146] . Ce n’est en revanche qu’en 1999
que la société Lego obtient la licence pour produire des
jouets de construction Star Wars[147] .

INSPIRATIONS

Gordon — c'est de là que Lucas tire ses titres (lui-même
revendique cet amour pour les titres de type La revanche
de ... et ainsi de suite) et les textes déroulants au début
des films. De même, plusieurs personnages de Star Wars
exploitent des stéréotypes déjà vus dans ces serials[153] .
Le cinéma d'Akira Kurosawa, notamment son film La
Forteresse cachée, inspire également particulièrement le
réalisateur, tant sur le fond que sur la forme. C'est en
effet de ce film qu'il tire l'idée de centrer une partie
de l'intrigue sur les deux personnages les plus insignifiants (les deux droïdes, principalement dans l'épisode
IV), mais Lucas s’en inspire aussi pour les volets qui se
rabattent sur l'image pour servir de transition entre deux
scènes, typique du cinéma de la première moitié du XXe
siècle[154] .

En 1987, une attraction baptisée Star Tours est lancée
au parc Disneyland de Californie. Des attractions du
même type sont par la suite proposées dans d’autres parcs
Disney[148] . Toujours en 1987, c’est un jeu de rôle Star
Wars qui est édité par la société West End Games[149] .
En 1989, la même société lance aussi un jeu de figurines
consacrée à la saga : Star Wars Miniatures[150] . De nombreux jeux de cartes à collectionner sont également produits, le premier, réalisé par Topps, date de 1977[151] .
L'inspiration vient également d'autres types de cinéma.
Le western est ainsi à l'origine de certaines scènes, notamment sur Tatooine, tandis que le polar inspire le début de l'épisode II[155] . Le péplum joue également un rôle,
4 Inspirations
notamment à travers la course qui occupe une place centrale dans La Menace fantôme et qui est directement inspirée de la course de chars de Ben Hur[156] . Les films de
guerre et de pirates inspirent également de nombreuses
scènes : l'attaque sur l'Étoile Noire est réalisée par Lucas
à l'aide d'extraits de films représentant la Seconde Guerre
mondiale dans les airs pour guider le travail des sociétés d'effets spéciaux ; tandis que l'assaut sur Kashyyyk
dans l'épisode III s’inspire du film Il faut sauver le soldat
Ryan[157] .

Star Wars s’est aussi inspiré de l'univers graphique de la
bande dessinée Valérian et Laureline de Jean-Claude Mézières[158] . Lorsque fut projeté pour la première fois en
France Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir, Mézières
déclara à la fin de la projection : « On dirait une adaptation de Valérian au cinéma[159] . »

George Lucas, en 2009.

4.1

Un univers inspiré de la fiction...

Pour sa saga, George Lucas a puisé de nombreuses
sources d'inspiration dans les livres, films et séries qui
l'ont marqué. Les cycles d'Isaac Asimov posent ainsi les
bases de sa conception des droïdes, mais également l'idée
de planètes-villes comme Coruscant[152] . Un autre classique de la science-fiction inspire particulièrement le réalisateur : les serials des années 1930, notamment Flash

L'inspiration est, enfin, littéraire : l'étude anthropologique
de Joseph Campbell Le Héros aux mille et un visages et la
légende arthurienne sont une de ses principales sources
pour créer les archétypes de son histoire, comme le jeune
et pauvre héros appelé à l'aventure, le vieil ermite qui
le prend sous son aile, la princesse en détresse[160] ... Le
Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien est également
une grande source d'inspiration pour George Lucas : les
deux sagas partagent une trame très proche et des personnages assez semblables (Obi-Wan Kenobi et Gandalf,
par exemple), mais aussi des procédés narratifs similaires (par exemple rapporter l'histoire d'amour de protagonistes hors du récit : Leia épouse Han Solo dans un
livre de l'univers étendu, Aragorn et Arwen voient leur
idylle relatée dans les appendices du livre)[161] .

4.2 ...et de la réalité
George Lucas s’est également inspiré de la réalité, notamment de faits historiques. Outre les scènes de combats spatiaux inspirées des films sur le Blitz, le réalisa-

5.1

Impact culturel

13

Un décor de Tatooine en Tunisie pour le tournage de l'épisode I.

teur s’est entre autres inspiré du Moyen Âge occidental,
de l'histoire et des philosophies d'Extrême Orient. Ainsi,
les Jedi ont une philosophie teintée de bouddhisme, tandis
que le casque de Dark Vador a été inspiré au dessinateur
Ralph McQuarrie par ceux des samouraïs[162] . Lucas explique également s’être inspiré, pour la progressive ascension de Palpatine et la transition de République à Empire,
de ce qui est arrivé à Jules César, Napoléon Bonaparte et
Adolf Hitler[163] . Il admet aussi que l'Empire dépeint dans
les premiers films s’est inspiré de l'époque de Richard
Nixon et de la guerre du Viêt Nam, qui l'a poussé à s’interroger sur la façon dont une démocratie peut se transformer en dictature. En 2005, Lucas a également déclaré :
« J'espère qu'on ne le vivra pas dans notre pays ; peutêtre que le film pourra réveiller les gens aux États-Unis,
notamment face aux menaces contre la démocratie[164] . »

Mel Brooks en 2010. Il a réalisé La Folle Histoire de l'espace,
parodiant Star Wars.

méchant est Lord Casque Noir, parodie de Dark Vador,
on croise également Pizza the Hutt, parodie de Jabba le
Hutt constituée de pizza et référence à Pizza Hut et les
héros vont rencontrer le vénérable maître Yaourt, spécialiste en produits dérivés[168] . Les références faites à Star
Wars dans des séries et sur Internet sont par ailleurs innombrables : dessins et vidéos parodiques circulent en effet sur la toile. Nombre de références à la saga sont égaleLucas s’est par ailleurs inspiré de faits de la vie quoti- ment faites dans Les Simpson, comme dans l'épisode Boire
dienne. Ainsi, l'idée d'un copilote alien, Chewbacca, lui et déboires qui parodie la sortie de l'épisode I et les réacest venue par sa chienne, de taille imposante, qui se te- tions des fans[169] .
nait souvent sur le siège passager lorsqu'il conduisait à
l'époque[165] . De même, le nom de Jar Jar Binks est venu Par ailleurs, Star Wars a joué un rôle important pour
d'un nom inventé par un des enfants du réalisateur[166] . Le le cinéma, en arrivant à une époque où les genres docourt-métrage George Lucas in Love réalisé par Joe Nuss- minants étaient le film catastrophe et la comédie satibaum, parodie de Shakespeare in Love, montre d'ailleurs rique et où la science-fiction paraissait dépassée. Lucas
un jeune George Lucas s’inspirant du contexte du campus lui-même produit ainsi au début des années 1980 la série
qui l'entoure pour créer l'ambiance de son premier film. des Indiana Jones réalisée par son ami Steven Spielberg.
Bien que parodique, ce film a été très apprécié, y compris Pareillement, la décision de réaliser en 1979 Star Trek, le
film est prise par la Paramount après avoir vu le succès
par le réalisateur[167] .
de Star Wars[168] . De même, l'épisode de James Bond annoncé sous le titre Rien que pour vos yeux est retardé pour
laisser place à Moonraker, qui va jusqu'à mettre en scène
5 Postérité
un combat spatial[168] . D'autres réalisateurs, comme Peter
Jackson (Le Seigneur des anneaux), déclarent également
avoir été inspirés par l'œuvre de George Lucas. Enfin, les
5.1 Impact culturel
années 1980 voient fleurir un grand nombre de navets ciStar Wars a été de nombreuses fois parodié et repris dans nématographiques reprenant les codes de la saga (le jeune
parti à la conquête des étoiles, les robots farceurs
des films et séries. Ainsi, La Folle Histoire de l'espace est fermier
[168]
.
etc.)
un film réalisé par Mel Brooks parodiant ceux de la trilogie originale. S'il s’inspire également d'autres films du Star Wars a également marqué le cinéma par les avangenre comme Alien, l'influence de la saga de Lucas est très cées dans le domaine de la technique. Les effets spéprésente : le film commence par un résumé déroulant, le ciaux ont notamment été fortement développés, avec

14
la création d'une société par George Lucas : Industrial
Light & Magic, à l'origine par exemple des dinosaures
de Jurassic Park[170] . L'une des branches de cette société, spécialisée dans le domaine de l'informatique, a par
la suite été revendue pour devenir Pixar, à l'origine de
films d'animation par ordinateur tels que Toy Story. Par
ailleurs, la saga a également entraîné des innovations dans
le domaine du son, avec Skywalker Sound, qui a aidé à
l'élaboration de centaines de films et le système THX[170] .
Enfin, les films de la prélogie innovent fortement dans le
domaine des créatures réalisées par ordinateur, à l'image
des kaminoens ou de Jar Jar Binks. Ce genre de création devient par la suite courant dans les films des années
2000 comme Le Seigneur des anneaux ou Avatar. Lucas
l'explique ainsi : « Nous avons fait de Jar Jar, Sebulba
et Watto des personnages crédibles, capables de jouer un
rôle. [...] Nous avons ouvert une porte que n'importe qui
d'autre peut désormais franchir[170] . »

6

NOTES ET RÉFÉRENCES

Magazine[Note 9] , s’est tenue au cinéma Le Grand Rex à
Paris en mai 2005 et octobre 2007. La deuxième édition de cette convention française donna lieu à une diffusion marathon en deux jours des six films de la série
et proposait comme invités le producteur Rick McCallum et Roger Carel, doubleur français de C-3PO[174] . Des
évènements indépendants de Lucasfilm Ltd ayant parmi
leurs sujets principaux la saga Star Wars ont également
lieu chaque année comme Star Wars Fan Days (Dallas,
États-Unis), FACTS[175] (Gand, Belgique), Générations
Star Wars et Science Fiction[176] (Cusset, France) ou encore la JediCon[177] (Düsseldorf, Allemagne). Un grand
nombre de fans pratiquent le cosplay lors de ces événements, donnant parfois lieu à la naissance de véritables associations telles que la 501e légion qui tire son nom d'une
compagnie de stormtroopers et se met souvent au services
d’œuvres caritatives[178] .

Par ailleurs, l'activité des fans passe aussi par l'animation
de sites web et d'encyclopédies en ligne sur l'univers de
la saga. De véritables débats naissent parfois au sujet
5.2 Dans la culture populaire
de certains personnages et certaines scènes. La sortie de
l'épisode I voit ainsi apparaître sur le web une vague de
haine à l'encontre de Jar Jar Binks[179] . Des polémiques
naissent également sur les versions refaites de la trilogie
originale, sorties en 1997 puis 2004, comme en témoigne
le slogan Han shot first, considérant que la retouche d'une
scène de l'épisode IV frôle l'hérésie[180] . L'implication des
fans va parfois très loin, comme avec le phénomène Jedi
de 2001 : lors de recensements dans les pays anglophones,
nombre de gens ont, généralement en signe de contestation ou par humour, répondu « chevalier Jedi » à la question « quelle est votre religion ? »[181] . Certains revendiquent également plus sérieusement leur appartenance
au jediisme (les chiffres allant jusqu'à 500 000 membres
de l’International Church of Jediism) et ceux-ci se sont
vus refuser l'agrément au même titre que les religions et
Des cosplayers déguisés en Jedi et Sith en 2006.
croyances, lorsqu'une commission britannique a étudié,
en 2010, les discriminations sur les opinions. La commisStar Wars a un important impact sur la culture popu- sion a en effet expliqué que « les croyances [concernées
laire. Ses répliques deviennent vite cultes, comme « que par la loi] doivent être sincères »[182] .
la Force soit avec toi »[Note 8] , ou encore le « Je suis ton
père » de Vador. Le titre même de Star Wars est réutilisé
dans le contexte pourtant très éloigné de la Guerre froide.
En effet, lorsque Ronald Reagan propose le programme 6 Notes et références
Initiative de défense stratégique visant à préparer la défense du territoire contre les missiles soviétiques, son pro- 6.1 Notes
jet est très vite surnommé « Star Wars », à tel point que
Lucasfilm intente, et perd, un procès à ce sujet[171] .
[1] Darth Vader en version originale.
L'enthousiasme pour Star Wars entraîne de grandes
réunions de fans de par le monde à l'occasion de la sortie des films ou dans d'autres cadres. Un fan club officiel
s’est ainsi formé aux États-Unis : Starwars Hyperspace.
Des conventions ont également lieu. Certaines sont organisées par Lucasfilm Ltd comme Star Wars Celebration
aux États-Unis dont la quatrième édition s’est tenue à Los
Angeles en mai 2007 avec notamment Carrie Fisher[172]
alors que la sixième eut lieu en août 2012 à Orlando[173] .
En France, Star Wars Reunion, organisée par Lucasfilm

[2] Il constitue donc le nouveau canon de Star Wars.
[3] D'abord définie comme un concept flou et surtout
philosophique dans la trilogie originale (en) maître QuiGon Jinn explique en effet au jeune Anakin Skywalker
que les êtres sensibles à la Force sont ceux qui présentent
un fort taux de midi-chloriens, des micro-organismes présents dans tous les êtres vivants. Cet ajout d'une dimension à la Force a déçu une partie des fans originaux de la
série qui appréciaient son caractère spirituel et religieux ;

6.2

Références

cependant, George Lucas a précisé que l'idée des midichloriens, bien que jamais expliquée dans la trilogie originale, existait bien dès la réalisation du premier film.
[4] La Guerre des Clones est appelée Guerre Noire dans la
version française de 1977.
[5] Le personnage de Mace Windu inspire finalement celui du
Jedi du même nom dans l'épisode I.
[6] Il doit également marquer une transition pour les personnages : ainsi, Ewan McGregor calque son jeu sur celui
d'Alec Guinness et reprend sa toute première réplique de
l'épisode IV, « Hello there ! » (traduit par « Bonjour toi ! »
en version française).
[7] Il a ainsi rejeté la demande de ceux qui voulaient que Dark
Vador apparaisse dès l'épisode II pour pallier le manque
de succès du premier opus.
[8] « May the Force be with you » en version originale.
[9] Magazine du Fan Club Officiel Star Wars en France renommé par la suite Star Wars Magazine puis disparu en
2009.

6.2

Références

• Sources primaires
[1] Drew Karpyshyn, La Règle des deux, Fleuve Noir, 2009,
377 p. (ISBN 226508784X).
[2] George Lucas, Star Wars, épisode I : La Menace fantôme,
20th Century Fox, 1999.
[3] George Lucas, Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones,
20th Century Fox, 2002.
[4] George Lucas, Star Wars, épisode III : La Revanche des
Sith, 20th Century Fox, 2005.
[5] George Lucas, Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir,
20th Century Fox, 1977.
[6] George Lucas, Star Wars, épisode V : L'Empire contreattaque, 20th Century Fox, 1980.
[7] George Lucas, Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi,
20th Century Fox, 1983.
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France, 1998, (ISBN 2841640167).
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prime, Fleuve noir, 2001, 485 p., (ISBN 2265071633).
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Dark Horse Books, 2007.

• Sources secondaires
[1] Patrice Girod, « L'Histoire : Toutes les grandes étapes du
film », Lucasfilm Magazine : Le Guide officiel du film La
Menace fantôme, no hors série no 1, automne 1999.

15

[2] « L'Univers Etendu abandonné au profit du Nouveau Canon », sur StarWars-Holonet.com, 4 juin 2014 (consulté le
9 août 2015)
[3] Ryder Windham 2006, p. 25
[4] Ryder Windham 2006, p. 48
[5] Ryder Windham 2006, p. 52 - 59
[6] Ryder Windham 2006, p. 84 - 85
[7] Ryder Windham 2006, p. 95
[8] Ryder Windham 2006, p. 102 - 103
[9] (en) « Lucasfilm Unveils New Plans for Star Wars Expanded Universe », sur Yahoo.com (consulté le 10 août 2015)
[10] (en) « What’s The Political Situation Like in The Force
Awakens ? », sur ObservationDeck.Kinja.com, 18 avril
2015 (consulté le 9 août 2015)
[11] Ryder Windham 2006, p. 106 - 109
[12] Ryder Windham 2006, p. 110 - 111
[13] (fr) « Le Sabre laser », Star Wars L'expo, Cité des
Sciences, Paris. Consulté le 31 décembre 2010.
[14] Labrousse et Schall 2007, p. 255 - 256
[15] Labrousse et Schall 2007, p. 245 - 250
[16] Labrousse et Schall 2007, p. 236 - 243
[17] Jonathan W. Rinzler 2007, p. 17
[18] Labrousse et Schall 2007, p. 260
[19] Labrousse et Schall 2007, p. 224
[20] Labrousse et Schall 2007, p. 225
[21] Fabrice Nicot, « Et si les planètes de Star Wars existaient... », Science et Vie Junior, no 206, novembre 2006,
p. 52 – 57.
[22] Labrousse et Schall 2007, p. 232
[23] Dan Wallace, « Les Planètes Inédites de la Trilogie Classique », Lucasfilm Magazine, no 71, mai/juin 2008, p. 50
– 54.
[24] Jonathan Wilkins, « Maître et apprenti », Lucasfilm Magazine, septembre - octobre 2008, no 73, p. 30 – 32.
[25] Labrousse et Schall 2007, p. 208
[26] Jonathan W. Rinzler 2007, p. 8
[27] Jonathan W. Rinzler, « Aux sources de la saga »,
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[28] Star Wars - L'Empire des rêves ((en) Empire of Dreams :
The Story of the Star Wars Trilogy) documentaire d'Edith
Becker et Kevin Burns, 2004, chapitre 1.
[29] Labrousse et Schall 2007, p. 50
[30] Labrousse et Schall 2007, p. 56

16

6

NOTES ET RÉFÉRENCES

[31] Labrousse et Schall 2007, p. 57

[61] Labrousse et Schall 2007, p. 175

[32] Brian J. Robb, Jonathan Wilkins et Brigid Cherry, « Luke
& Leia », Lucasfilm Magazine, no 69, janvier-février 2008,
p. 14 – 22.

[62] Labrousse et Schall 2007, p. 178 - 179

[33] Labrousse et Schall 2007, p. 61

[64] Labrousse et Schall 2007, p. 199 - 200

[34] Star Wars - L'Empire des rêves ((en) Empire of Dreams :
The Story of the Star Wars Trilogy) documentaire d'Edith
Becker et Kevin Burns, 2004, chapitre 2.

[65] (en) « A novice’s guide to Star Wars », BBC News. Consulté
le 18 août 2010.

[35] (en) « How Star Wars Surprised the World », American
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[36] Labrousse et Schall 2007, p. 78
[37] Star Wars - L'Empire des rêves ((en) Empire of Dreams :
The Story of the Star Wars Trilogy) documentaire d'Edith
Becker et Kevin Burns, 2004, chapitre 5.
[38] Labrousse et Schall 2007, p. 79
[39] Labrousse et Schall 2007, p. 83
[40] Ryder Windham 2006, p. 116
[41] Labrousse et Schall 2007, p. 98
[42] Star Wars - L'Empire des rêves ((en) Empire of Dreams :
The Story of the Star Wars Trilogy) documentaire d'Edith
Becker et Kevin Burns, 2004, chapitre 6.
[43] Labrousse et Schall 2007, p. 99
[44] Ryder Windham 2006, p. 117
[45] Labrousse et Schall 2007, p. 100
[46] Star Wars - L'Empire des rêves ((en) Empire of Dreams :
The Story of the Star Wars Trilogy) documentaire d'Edith
Becker et Kevin Burns, 2004, chapitre 9.
[47] Star Wars - L'Empire des rêves ((en) Empire of Dreams :
The Story of the Star Wars Trilogy) documentaire d'Edith
Becker et Kevin Burns, 2004, chapitre 10.
[48] Labrousse et Schall 2007, p. 107
[49] Labrousse et Schall 2007, p. 113
[50] Labrousse et Schall 2007, p. 121
[51] Labrousse et Schall 2007, p. 122
[52] Labrousse et Schall 2007, p. 124
[53] Labrousse et Schall 2007, p. 132 - 133
[54] Labrousse et Schall 2007, p. 132
[55] Labrousse et Schall 2007, p. 133
[56] Ryder Windham 2006, p. 121
[57] Labrousse et Schall 2007, p. 137 - 139
[58] Laurent Jullier 2005, p. 159 - 160

[63] Labrousse et Schall 2007, p. 183

[66] (en) « Show Business : I've Got to Get My life Back Again »,
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[83] (fr) « Oscars 1981 - Le palmarès », cinemovies.fr. Consulté le 13 octobre 2010

[59] Labrousse et Schall 2007, p. 168

[84] (fr) « Oscars 1984 - Le palmarès », cinemovies.fr. Consulté le 13 octobre 2010

[60] Laurent Jullier 2005, p. 160 - 162

[85] Laurent Jullier 2005, p. 154 - 155

6.2

Références

[86] Laurent Jullier 2005, p. 156
[87] Laurent Jullier 2005, p. 157

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[113] « Lucasfilm annule les ressorties 3D de L’ATTAQUE DES
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[120] Labrousse et Schall 2007, p. 114
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[102] Labrousse et Schall 2007, p. 201
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[103] Labrousse et Schall 2007, p. 203 - 204
[104] Labrousse et Schall 2007, p. 171
[105] Labrousse et Schall 2007, p. 118
[106] Labrousse et Schall 2007, p. 117
[107] Labrousse et Schall 2007, p. 116
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Laurent Jullier 2005, p. 182 - 183
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18

7 ANNEXES

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2011
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[168] (fr) Paul Simpson, « L'effet Star Wars, 1re partie,
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le 18 décembre 2010)
[169] (fr) « Références à Star Wars », The Simpsons Park.
Consulté le 10 janvier 2011.
[144] (en) Steve Butts, « Star Wars : The Old Republic Preview », IGN, 14 mai 2014 (consulté le 22 octobre 2008).
[170] (fr) Paul Simpson, « L'effet Star Wars, 2e partie, la force
invisible », Lucasfilm Magazine, no 67, septembre-octobre
[145] (en) LucasArts. Consulté le 29 novembre 2011
2007, p. 50 – 53.
[146] (en+de) Fantasia-Team, Star Heroes Collector 2006 : Internationale Version, Dreieich, Fantasia Verlag GmbH, [171] (en) « The Strategic Defense Initiative (SDI) : Star Wars »,
The Cold War Museum. Consulté le 31 décembre 2010.
2005 (ISBN 978-3935976329)

[148] Hidalgo, Wallace et Windham 2012, p. 134

[172] Jonathan Wilkins, « Au cœur de Celebration IV »,
Lucasfilm Magazine, septembre-octobre 2007, no 67, p.
34 – 40.

[149] Hidalgo, Wallace et Windham 2012, p. 136

[173] (en) Site officiel de Star Wars Celebration

[150] Hidalgo, Wallace et Windham 2012, p. 144

[174] André Kobtzeff, Au cœur de Star Wars Reunion II,
Lucasfilm Magazine, janvier-février 2008, no 69, p. 24 –
35.

[147] Ryder Windham 2012, p. 178

[151] Hidalgo, Wallace et Windham 2012, p. 58
[152] Labrousse et Schall 2007, p. 36
[153] Labrousse et Schall 2007, p. 38

[175] (en) Site officiel de FACTS

[154] Laurent Jullier 2005, p. 45

[176] (fr) Site officiel de Générations Star Wars et Science Fiction

[155] Labrousse et Schall 2007, p. 42

[177] (de) Site officiel de la JediCon

[156] Laurent Jullier 2005, p. 69

[178] (en) 501st Legion. Consulté le 31 décembre 2010.

[157] Laurent Jullier 2005, p. 60

[179] (en) « Jar Jar Binks Must Die ! », Scifi Movie Page. Consulté le 31 décembre 2010.

[158] Exposition à la Japan Expo 2010 des couvertures des 26
tomes de la série Valérian et Laureline, de 16 dessins tirés [180] Daniel Wallace, Où est-ce que tu as déniché ce vieux fosde la préparation du film Le cinquième Élément de Luc
sile ?, Lucasfilm Magazine, septembre-octobre 2006, no
Besson et un tableau comparatif des univers de Star Wars
61, p. 32 – 37.
et Valérian. Du 1 au 4 juillet 2010
[181] (en) « UK Jedi get green light », The Register. Consulté le
[159] Pierre Christin, Jean-Claude Mézières, Stan Barets, Com31 décembre 2010.
ment tout a commencé » dans Valérian et Laureline, Dargaud, 2007, p. 26
[182] (en) « Don’t mock my lentils : vegans to get discrimination rights », The Sunday Times. Consulté le 31 décembre
[160] Labrousse et Schall 2007, p. 278 - 292
2010.
[161] Une analyse très précise de ces similitudes est faite dans
l'ouvrage collectif Tolkien, un autre regard sur la Terre du
Milieu (2005) par Cyril Rolland, p. 42-52.

7 Annexes

[162] Labrousse et Schall 2007, p. 45 - 47
[163] (en) George Lucas, commentaire du réalisateur sur La Revanche des Sith, 20th Century Fox, 2005.
[164] Labrousse et Schall 2007, p. 262 - 263

7.1 Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction
de cet article.

7.3

Liens externes

• Mary Henderson, Star Wars, la magie du mythe :
À la source des mondes fabuleux de George Lucas, Presses de la Cité, 1998, 214 p. (ISBN 9782258048690)

• Pablo Hidalgo, Daniel Wallace et Ryder Windham,
Générations Star Wars : La Chronique illustrée de
30 ans d’aventures - Nouvelle édition, Hors Collection, 2012, 328 p. (ISBN 2-258-09895-5)
• Laurent Jullier, Star Wars, anatomie d’une saga,
Armand Colin, 2005, 240 p. (ISBN 2-200-26911-0)
• Fabrice Labrousse et Francis Schall, Il était une fois
La Guerre des étoiles : La Galaxie de George Lucas, Dark Star, 2007, 443 p. (ISBN 9782914680097)
• (en) Jonathan W. Rinzler, The Making of Star
Wars : The Definitive Story Behind the Original Film, Del Rey Books, 2007, 313 p. (ISBN
0345494768)

• Ryder Windham, Star Wars, l’encyclopédie absolue,
Nathan, 2006, 144 p. (ISBN 2-09-251214-5)
• Ryder Windham, Star Wars, l’encyclopédie absolue
- Nouvelle édition, Nathan, 2012, 199 p. (ISBN 20925-4065-3)

7.2

Articles connexes

• Force (Star Wars)
• Technologie de Star Wars
• Star Wars (série de films)
• Jedi
• Sith

7.3

Liens externes

• (en) Site officiel Star Wars
• (fr) Catégorie Star Wars - série de l’annuaire DMOZ
• (fr) Star Wars Universe, actualités, dossiers, encyclopédie, collection et communauté en ligne sur
l'univers Star Wars
• (fr) Star Wars HoloNet, encyclopédie en ligne sur
l'univers Star Wars



Portail de Star Wars
Portail du cinéma américain

19



Portail de la science-fiction



Portail sur Disney

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8

8

SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

8.1

Texte

• Star Wars Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Star_Wars?oldid=121770221 Contributeurs : Shaihulud, MichelLaglasse, FvdP, Rinaldum, Yann, Med, Ryo, Virtualblackfox, Vargenau, Nataraja, Looxix, David Latapie, Hemmer, Popolon, Orthogaffe, Vincent Ramos, Fowlalgorn clem, Fort, Traroth, Highlander, Céréales Killer, Treanna, Kelson, Yuzuru, Angela, Pontauxchats, Ske, Vacnor, Fabien1309, Ploum’s,
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